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| Sujet: Reynault, le mage boute-feu [Fini] Lun 6 Juil - 17:29 | |
| Reynault NOM : PRÉNOM : Reynault SURNOM : Bout-en-train (il préfère boute-feu) ÂGE : 28 ans SEXE : Masculin RACE : Beorc PEUPLE/CLASSE : Mage PAYS D'ORIGINE : Begnion
Me, Myself, I PSYCHOLOGIE : Comment je suis dans ma tête ? Je me décrirais comme un corbeau, jûché sur le dos d'un loup, accroché par la gueule à la patte d'un énorme sanglier, emporté dans les airs par un dragon sur une tortue géante ! Pas logique ? Bah voilà ! Tu m'as compris. Etant pour ma part d'une intelligence supérieure à la normale et sûrement à la vôtre également, j'use d'un type de logique qui vous dépasse, c'est tout. Joyeux drille, charmeur, particulièrement amusant, de bonne compagnie, stratège né, brave, courageux... Je suis le type parfait quoi ! Et surtout... Parfait pour le boulot. Cramer des gens ? Je gère, éloigner les flèches avec un coup de vent ? Pareil ! Foudroyé un chevalier dans son armure ? Les doigts dans le nez ! Je suis le meilleur mage que vous croiserez dans le coin !
Si j'ai de l'expérience ? Bah, pensez-vous ! Tous les bandits du coin me craignent, du jeune malandrin jusqu'au redoutable barbu des montagnes, tous craignent le redoutable Reynault ! Et sans me vanter... C'est pas mon genre, hein ? Bah ils me craignent pas pour rien. Non monsieur ! J'ai écrouler une montagne moi ! Et ouais, rien que ça.
Bon d'accord, la montagne n'était pas énorme et c'était surtout un coup de chance. D'accord je n'étais pas au courant qu'ils se trouvaient là en embuscade et enfin certes je ne visais pas cette pierre là, mais j'en ai tué vingt en un coup !
Des remords ? Non, pas mon genre, chacun fait son boulot et est payé pour. Un bandit, ça bandite non ? Et ça a pas de remords pour autant, je me trompe ? Et bien un mage ça fait de la magie et ça gonfle pas les gens avec des états d'âmes !
PHYSIQUE : A quoi je ressemble ? Vous devez être miraud ma parole, je suis devant vous ! Bon d'accord, vous devez baisser les yeux pour me regarder, mais c'est pas une raison ! Vous avez, c'est pas toujours simple de faire qu'un mètre cinquante, de suite ça y va sur la taille de nos attributs, sur l'état d'ébriété de notre père quand il nous conçoit... Bon ok, il était pas sobre, mais c'est pas pour que mes yeux ne regardent pas dans le même sens, je vous jure ! Ouais ils sont marrons et ouais j'ai le nez gros et pas droit ! Mais je vous ferais dire d'abord que la couleur j'y peux rien et pour l'axe du nez et du regard... Bah j'étais pas super attentif le premier jour d'entrainement. En même temps... Notre instructeur était idiot. Je suis trapu certes, j'ai les bras larges, d'accord. Mais franchement, avec ma taille il faut pas être une flèche pour comprendre que le premier rang c'est pas mon genre. Même avec une lance je pars avec moins d'allonge qu'un épéiste normal, moins mon truc, c'est le LONGUE distance !!
A distance le fait que je cours pas vite et que je sois petit ça compte pas, j'ai juste à viser droit et dire la bonne formule. Donc d'accord, je regarde pas forcément droit, du coup bah j'ai deux trois brûlures sur le droit pour me rappeler que je suis pas exempt de défauts, mais je peux vous assurer que si ça marche pas forcément en bas, ça marche super bien en haut.
Regardez-moi cette barbe ! On dirait un sage ! Certes, elle ne me mange pas les joues, mais c'est pour être plus esthétique, on appelle ça un "collier de barbe" pas un garde-manger !! Comment ça on s'en moque ? Bon, si vous voulez, alors regardez plutôt cette élégante toison qui me pousse sur le crâne, on dira pas qu'elle est pas longue la mienne ! Hé ! Vous l'avez comprise ? On dira pas qu'elle est pas longue, ha-ah !
Quoi mes doigts ?! Ahhh, ils sont noirs ? Oui, que veux que je te dise ? C'est l'encre, toujours fourré avec un bouquin à la main, notant moi-même des trucs assez souvent, ça marque. Et pas que physiquement d'ailleurs. Fini ?! Bon, d'accord. Je dis au suivant d'entrée ?
Who I was BIOGRAPHIE : Mon premier souvenir ? Fiuuuu, ça remonte. J'étais minot ça je sais, pas plus haut que trois paumes. Oui, des paumes de mains ! Vous êtes un drôle vous...
Donc, mon premier souvenir... C'était une flamme, dans le foyer de l'auberge. J'étais à côté de mon grand-père, il faisait les comptes. Il avait un de ces trucs pour s'enfourner une pièce dans la bouche et tenter de la casser avec ses dents restantes... Un vrai professionnel, dommage que ça ait participé à lui en faire perdre justement, des dents. Je me souviens de ce moment, tranquille, la chaleur du feu contre mon visage, ce sentiment de sûreté. Je pense que c'est à ça que je repense à chaque fois que je m'assois devant des flammes, ces moments tranquilles avec papy.
On était tranquille tous les deux, il m'en a jamais voulu pour ce que j'avais fait à maman, il en voulait plutôt à mon père. Il s'était arrêté un soir avec son escorte, un jeune prêtre tout bien de sa personne, tout souriant, tout poli, un peu trop beau peut-être, il ressemblait presque à une fille. Ma mère lui a pas résisté longtemps et en deux coups de cuillère à pot comme dit papy, j'étais conçu ! Manque de chance maman était encore jeune, elle savait pas comment gérer ces choses et papy... Il a beau être papy, c'est pas une fille pour autant. Il aurait fallu une mamy à ce moment-là, mais il parait qu'elle avait attrapé une maladie, ça fait un moment qu'elle est six pieds sous terre. Du coup... Quand il a fallu me sortir, maman y est arrivé, mais elle a poussé trop fort et elle est sortie aussi.
C'était une manière poétique pour papy de dire qu'elle était morte en couche, mais j'aimais bien, du coup c'est resté. Comme si après avoir relâché un tel miracle, elle pouvait plus s'empêcher de le suivre partout. Elle me manque pas vraiment, je l'ai pas trop connu pour ainsi dire, mais quand j'ai chaud auprès du fois, des fois je pense à elle, peut-être qu'elle rit avec moi quand je crame des gens ?
Parce que oui... L'auberge c'est sympa, mais le papa il m'avait pas laissé qu'un anneau comme héritage, petit je pétais le feu pour pas faire de mauvais jeux de mots, j'ai failli mettre le feu plus d'une feu à l'auberge à cette époque, du coup j'allais m'entraîner dehors, c'est comme ça que j'ai croisé Elise la première fois, une jolie gamine, brune comme les ombres et un sourire lumineux comme le soleil ! Ahhhh...
On a passé de belles années ensemble, à courir après des dragons imaginaires, à se battre avec des épées en bois et j'ai pas honte de le dire... Je perdais souvent. Un vrai garçon manqué cette gamine ! Elle voulait souvent jouer le prince des histoires, mais puisque je refusais de jouer la princesse, je jouais souvent le méchant sorcier qui la retenait prisonnière.
C'est d'ailleurs comme ça un jour que ça a dérapé... Je me suis un peu trop pris au jeu et j'ai perdu le contrôle. Ce jour jour là j'ai perdu le contrôle une seconde et elle en retour a perdu un oeil. D'accord, elle a gagné de jolies cicatrices, mais son père avait pas l'air du même avis.
Papy a pas eu le coeur de me garder après ça, je devenais trop dangereux d'après lui et le village ne serait pas un bon endroit pour développer mon talent. Je ne lui en veut plus maintenant, je comprends son choix, je suis juste triste de pas avoir eu le temps de lui dire.
Il dût dépenser pas mal d'économies pour pouvoir trouver un mage de passage qui accepte de me prendre comme disciple. Saleh qu'il s'appelait, pas une jolie barbe, pas une jolie robe, il ne correspondait pas vraiment à l'archétype du mage que je m'étais forgé dans mon esprit, mais les années qui suivirent me donnèrent tort sur le premier jugement que j'avais établi sur ses capacités.
Il m'apprit l'équilibre, la mgie reposant sur trois concepts fondamentaux, le coeur, le savoir et le contrôle. Faire pencher la balance de manière trop prononcée vers l'un des trois et vous quittez l'équilibre pour un état de déséquilibre précaire, menant bien souvent un mage à sa propre destruction, car les mages sont des êtres parts, comme il me l'apprit, même si la mort d'un mage ne résulte pas forcément de son fait, elle provient toujours d'un déséquilibre, une perte du contrôle de la situation, la dissipation de nos ardeurs ou une quête irraisonnée pour le savoir.
Avec le recul, je peux vous dire que maître Saleh était un homme sage, qu'il repose en paix. Car s'il était un sage, mon maître n'était pas exempt de défauts, comme l'arrogance. Il adorait s'écouter parler, il pouvait le faire sans s'arrêter, des heures durant. Il faut dire que le paysage n'est pas passionnant lorsque l'on voyage à dos de mulet, pays saint ou pas. Et du coup... Que fait un jeune mage qui s'ennuie ? Il s'entraîne à la magie pardi ! Mon professeur venait justement de m'offrir mon premier tome basé sur la magie de l'air, une merveille ! Il doit encore traîner quelque part, je ne l'ai plus utilisé après ça.
J'apprenais lentement à former dans mon esprit l'image de la lame de vent que je devais produire. Car connaître l'effet et les données d'un sort étaient les pré-requis à l'emploi de ce dernier d'après mon maître, sinon on quittait la sphère du contrôle pour celle de l'expérimentation, quelque chose de bien différent. Et ce jour-là, je compris bien la différence.
N'écoutant son discours du jour que partiellement, j'avais pris un peu de retard sur lui, plongé dans ma lecture, agréablement bercé par le pas cadencé de ma mule, mon fessier depuis longtemps tanné par l'habitude, lorsque je tendis le bras vers le côté de la route, m'assurant qu'il ne s'y trouvait personne avant d'énoncer à haute-voix la formule étalée sous mes yeux.
L'air frémit à mes yeux, se concentrant devant moi en une fine membrane avant de filer comme le vent, allant percuter un rocher en de hors de la route. Du moins pensais-je qu'il s'agissait d'un rocher...
Car d'un rocher, il n'était rien, à peine une gros pierre branlante sur laquelle reposait cette fois, un vrai... Je vous le donne dans le mille, un rocher.
Il dévala rapidement la pente, éveillant brièvement des cris humains avant que ceux-ci ne cessent, au profit d'un craquement sourd. Le rocher avait fini sa course dans un arbre, le tronc a moitié coupé, visiblement destiné à céder une fois que nous serions passé pour nous couper tout itinéraire de fuite...
L'arbre céda trop tôt, je ne l'avais moi-même pas encore dépassé, mais mon maître lui... Se trouvait pile en dessous. Ce jour-là je pense avoir découvert que la chance ne m'appréciait, mais qu'en bonne sadique, elle préférait s'amuser à mes dépends. Je ne pus sauver ni mon maître, ni son cheval, à peine une partie de ses livres avant de livrer aux flammes, aux côtés de l'arbre meurtrier sous les coups duquel il était tombé.
La suite n'est guère passionnante à raconter, sans les récits interminables de Saleh l'ennui me guetta rapidement, manquant rapidement de lecture je me mis à coucher moi-même mes pensées sur le papier, des idées d'expériences, des sentiments. A mes dix-huit ans le conflit qui opposa Crimea et Begnion à Daein s'acheva sur la victoire de la première, le saint-empire ayant échappé aux affres de la guerre, ce n'est qu'à travers les récits héroïques portants sur Ike et ses compagnons que je découvrais les gloire du champ de bataille. Comme beaucoup de jeunes gens à cette époque, je les pris pour véridique, ignorant tout de ce que j'allais découvrir trois ans plus tard.
L'empire et le monde ne tardèrent pas à connaître de nouveau la guerre, nouvelle formé et visiblement particulièrement doué pour la magie de feu, j'étais rapidement déployé avec un bataillon de recrues sur le front qui devait nous opposer aux sous-humains du pays des bêtes. J'ai encore aujourd'hui du mal à leur donner le nom de laguz, non pas par racisme, mais par peur, je ne veux pas leur donner une existence, pas après ça. Ils restent pour moi des chats et des tigres, des animaux, des êtres qui ne pensent que par leur sauvagerie. Je peux tuer un humain sans sourciller, je sais ce qu'il pense, je sais comment ils crient, mais ces jappements... Sept ans plus tard ils continuent de me réveiller la nuit, alors que la guerre est loin derrière nous. Je n'ai pas quitter l'armée, je n'ai pu m'y résoudre, ça n'aurait fait qu'avouer ma défaite face à cette cruauté gratuite. Quelque chose cloche dans ce monde et si personne ne me donne la chance de le réparer, peut-être devrais-je chercher par moi-même...
Derrière le Masque PSEUDO : Sorell/Ferialis/Jester COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Google QUELQUE CHOSE À CORRIGER ? EXPÉRIENCE DU ROLE-PLAY : Pas mal. TU AS DÉJÀ JOUÉ À FIRE EMBLEM ? SI OUI, LEQUEL/LESQUELS ? Sacred stone, (Celui d'avant avec Hector, Eliwood et Lyn), Path of Radiance, Radiant Dawn, Awakening, shadow dragon. Ps : Et voilà ! Une refonte totale du personnage à deux heures du matin avec une idée qui ne veut pas me laisser dormir !
Dernière édition par Reynault le Mar 14 Juil - 2:59, édité 3 fois |
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❝ Callie ❞
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| Sujet: Re: Reynault, le mage boute-feu [Fini] Mar 14 Juil - 19:51 | |
| Bonjour et bienvenue sur Dawn of Destiny !
NOM DE DIEU DE NOM DE DIEU. J'adore ton perso, j'adore ta plume, bref, c'est la folie ! Un Beorc mage un peu plus âgé qui a un caractère comme le sien.. C'est dément, c'est tout xD Ton personnage se fond bien dans l'univers de Fire Emblem, et tu as une manière de l'y ancrer qui est vraiment énorme.
"Haut comme trois paumes [...] PAUMES DE MAIN", nom de waaah.. xD Puis je n'ai pas vu masse de fautes, du coup. La lecture a été fluide, simple, rapide, super plaisante.
Surtout que pour certains textes, tu n'as pas eu besoin de partir loin pour décrire, en fait ; comme pour le physique ou le mental, tu es allé directement où il fallait, sans perdre le lecteur, sans le barber.
Ouaip, j'aime beaucoup ta fiche. x) Le seul problème que j'ai pu souligner, c'est que tu fais des fois de trèèèèès longues phrases, pleines de virgules qui sortent de partout.. C'est très compliqué à suivre dans un texte. x)
Pour ce petit point, je te valide avec 19/20 ! Have fun avec ton personnage! Pense à faire ta fiche technique, ton journal de bord, tout ça! |
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