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 Memories. [Fini]

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Memories. [Fini] Empty
MessageSujet: Memories. [Fini]   Memories. [Fini] I_icon_minitimeVen 19 Juil - 19:38


Memories. [Fini] 615898Memories

Son souffle était lourd, chacune de ses inspirations laissaient ténèbres s’immiscer en lui tandis que ses expirations laissaient un peu de sa vie s'échapper. Son teint était devenu incroyablement terne, pâle, il était méconnaissable. Lorsqu'il qu'il marchait, son poids se multipliait de manière exponentielle et lorsqu'il voulait se reposer, son corps lui refusait. Il était voué à l'exhaustion totale. Méritait-il ça ? Serait-ce à cause du mal qu'il a engendré ? De ces meurtres ? De cette débauche ? D'ailleurs, où allait-il ? En quoi consistait son existence ? Tant de questions et si peu de réponses.

Son être était tellement rongé par la fatigue que la légère brise de la forêt de Serenes écorchait sa peau. S'il devait mourir alors il mourra là où tout a commencé. En pensant à sa maison d'enfance, les souvenirs ressurgissaient, ce soleil doux qui venait doucement se poser sur sa peau, ces visages heureux...Tout est si, différent maintenant. Il canalisa le peu de forces qui lui restait, sous sa masse, ses bras tremblèrent légèrement face à l'effort. Puis il se mit à marcher, la terre humide sous ses pieds agissaient comme une étreinte, du sable mouvant qui l'épuisait toujours plus. Il continuait de marcher, inhibant la douleur comme il le pouvait, tel un martyre. Si ses souvenirs sont exactes alors son village se trouve à la frontière de Daien et Beignion, encerclé par les montagnes. Il se rappelait ne pas se sentir enfermé, la faune et la flore y était luxuriante et le fait de se sentir entourés de ces géantes roches lui faisait se sentir sécurité.

Il se fiait au soleil pour déduire la direction à prendre, il arpentait donc les chemins sinueux de la forêt en se remémorant son passé. Les premières pensées étaient destinées à sa mère, il a un vague souvenir d'une femme aimante, souriante, assise entrain de bouquiner. Une aura réconfortante, magique l'accompagnait partout. Elle était dévouée mais le moine sent comme un vide, il ne sait à vrai dire presque rien d'elle. Où est-elle né ? Quelle était sa profession ? Il se rappelle que celle-ci partait souvent pour de nombreux jours quand son père était présent et quand sa mère était en leur compagnie, c'était son père qui disparaissait. Il aurait dû leur demander pourquoi et s'il leurs avait déjà demandé, il aurait dû insister. Son père avait les mêmes qualités que sa mère mais il faisait figure de sage dans la famille, il a tout appris au jeune blond et à son frère, la langue, l'écriture et l'art du combat. Puis il y avait son frère, albinos aux yeux bleus. Il doit être encore en vie mais il n'est pas parti à sa recherche. Pourquoi ? Il ne le sait pas et s'en lamente au fur et à mesure qu'il voit la fin de sa vie se rapprochait, il s'indigne tous les jours de ne pas avoir été le frère idéal.

L'attaque au village, l'avait déboussolé. Toute cette violence dans un cadre idyllique, tant de pleurs où régnait le bonheur, tant de vies inutilement arrachés. Il se souvient bien de la panique général, du cauchemars que les habitants ont vécu. Ces dizaines de minutes l'ont hanté le long de son existence. Il se rappelle de tout. Il se rappelle de son camarade étripé, ses boyaux jonchait et suintait, ces yeux étaient restés ouverts emplie de terreur et d'incompréhension. Quant à sa mère, s'était agenouillé devant sa progéniture, criant de manière tonitruante, brisé. Elle regarda ensuite le ciel totalement désincarnée, elle était partie, son esprit ne résidait plus dans ce corps et peu de temps après, un barbare venait l'égorger violemment. Il se rappelle alors avoir couru vers la maison, esquivant les cadavres de ses connaissances, des ses camarades et de ses amies. Il pouvait entendre les souffles lourd et lent des blessés se combattant pour leur survie, c'était terrible. Arrivé dans la maison, ils étaient tous là à l'attendre, ils étaient soulagés. Ils se regardèrent un court instant, figeant dans leur mémoire ce moment.


"Ce ne sont pas des bandits."

Le blond venait tous juste de se souvenir de cette phrase, anodine à l'époque mais intriguante aujourd'hui. Qui étaient-ils si ce n'était pas des bandits ? Que voulaient-ils ? Ensuite, ils sont parties, son père était resté en arrière et ralentissait les ennemis. Et sa mère était restée avec lui. Et il s'était enfui.


Le voyage avait été rapide, cette réflexion avait rendu la marche moins pénible. L'homme pouvait voir au loin le village dévasté, pourtant la flore qui s'était installé après 5 ans rendait le paysage magnifique. L'arbre de la place n'a pas bougé d'un poil, inébranlable, il s'était encore déployé et semblait garder le village en sécurité. Un jardin semblait s'être cultivé tout autour de l'arbre, des fleurs aux couleurs purs et écarlates, certaines avaient même reflets dorées . Les plantes grimpantes s'étaient développées tout long des vestiges n’épargnant aucuns murs.

Il marchait paisiblement dans ce village avec une certaine appréhension de ce qu'il allait trouver ici. Sa fatigue s'était estompée légèrement. Il se dirigea vers sa maison, du moins ce qu'il en reste aujourd'hui. En plus d'une nouvelle flore qui s'était instauré dans le village, une nouvelle faune peu commune avait pris place. Des papillons avec deux paires d'ailes superposées, des oiseaux semblable à des corbeaux au couleur de la neige et beaucoup d'autres énergumènes magnifiques.

Il ne restait plus rien de sa maison, un mur et un plancher qui avait accueilli moisissure et champignons. Étrangement, il souriait à la vue des restes mais il se souvint aussitôt qu'ils avaient une cave. L'entrée se trouvait à l’extérieur contre un mur, la porte était recouverte de lianes entortillés autour de la poignée. Habile, il débroussailla rapidement les végétaux et rentra au sous sol. Il lança un sort de lumière qu'il matérialisa aussitôt en une sphère qu'il laissa se balader devant lui. La cave était sans dessus dessous, les armoires ont été renversé, tout avait été pillé. Tout avait été pris. Il contempla le paysage un moment, puis son regard se porta sur une étrange pierre au mur. Un soleil avait été gravé dessus avec au milieu un  orifice minuscule. Il examina brièvement l'insigne, essaya de regarder à l'intérieur du trou mais il ne voyait rien, il décida alors d'utiliser sa magie. Il enfouit de la lumière dans la fente et là, deux autres faisceaux venaient éclairés la pièce et se télescoper en un même endroit. Les faisceaux touchent tout deux l'armoire au sol, le moine essaya d'abord de relever le meuble mais rien n'y fait, ces muscles sont beaucoup trop atrophiés pour une quelconque action. Il décida alors de le pousser en y mettant tous son corps, le meuble glissa juste assez pour clairement voir l'intersection des rayons lumineux.

L'état en phase des deux rayons semblait montrer le plancher. Intrigué, le moine s'abaissa et regarda si celui-ci sonner creux. C'était effectivement le cas. Délicatement il retira la planche et là, enroulé dans une loque qui semblait être de la soie se trouvait un petit coffre. Il posa son derrière sur le meuble et dépoussiéra avec précaution l'objet puis l'ouvrit. La première chose qu'il vit était une lettre, il n'y avait pas de destinataire précis, il y avait juste pour indication ce même insigne, un soleil. Il l'ouvrit tout aussi prudemment, il reconnu directement l'écriture de sa mère.

"Mes chères enfants,
on espère qu'à l'heure où vous lisez cette lettre
vous êtes sain et sauf, cependant nous devions vous alerter.
Vous avez été maudit à votre naissance et si ce mal vous ronge
aujourd'hui, c'est de notre faute.
Et ceux qui sont à l'origine de tous ça ,sont et seront toujours
à vos trousses. Le danger est permanent, sachez le.
Vous devez vous rendre au Temple,
là-bas toutes vos questions trouveront une réponse.
On a déposé un objet vous permettant de trouver l'emplacement
du temple.

Hâtez-vous
."

"Maudit" ? Donc tout ce mal, viendrait d'une satanée malédiction. Il voulait haïr ses parents mais il ne le pouvait pas, ils ont sans doute pas pu éviter ce-là. Enfin bon, il se pressa, alerté par le message. Sous de la lettre se trouvait enroulé dans ce même tissu une sorte de broche au milieu comblé par un verre translucide à la teinte légèrement bleutée.

Soudain, des bruits se firent entendre au loin. Il pouvait entendre au loin des gens parler, il se précipita et rangea le plus silencieusement possible la coffre. Juste après, il alla inspecter d'où venait ces voix. Sorti de la cave, il se cacha derrière les vestiges d'une maison et identifia la source sonore. Deux grands hommes, vêtu de noir et plus précisément de nombreuses capes noires très fines. Celles-ci virevoltaient à chacune des chatouilles du vent et ondulaient ténébreusement. Le moine n'avait jamais vu un telle accoutrement et le rendu assez époustouflant de cet accoutrement, lui faisait penser à des sages noirs. Pourtant ils semblaient être incroyablement jeunes, dans les 17 voir 20 ans, pas plus ni moins. Et leurs voix affirma cette conjecture.

"-Il y a personne ! Ils nous ont fait encore venir pour un voyageur égaré.
-Sans doute. Mais imagine, on trouve ce putain de blond. Notre gloire sera immense et notre nom sera ancré dans l'histoire.
-Arrête de rêver. Trouvons l'intrus et éliminons le."

Piégé, le jeune blond longeait les murs de manière féline. Les rues lui semblaient incroyablement large et vide, s'il essayait quoi que soit, il serait mort. Les pas se rapprochaient et son anxiété grandissait. Alors en un coup de tête, il se redressa et se mit à courir aussi rapidement qu'il pouvait. Toujours ralenti par le poids énorme de son corps engourdi, il lutta pour courir le plus vite possible. Il luttait pour sa vie.


"Mais que vois-je ?! Serait-ce vraiment lui ?
-Ca m'a bien l'air d'être le cas. C'est une bonne journée qui commence."

Sentant sa magie faiblir de jour en jour, il ne pouvait pas tenter de les combattre. Capituler semblait être la meilleur solution. Alors qu'il fuyait les deux sorciers, ils ne se dérangèrent pas pour l'attaquer. Des flux d’énergies noirs venaient alors l'agripper puissamment. L'énergie noir s'enroulait autour de sa jambe malicieusement comme un serpent et venait serrer ses muscles jusqu'à l'os, les nerfs nociceptifs étant alors fortement activés. La douleur, énorme, mit le moine à terre mais il se releva aussitôt. Il ne sentait plus sa jambe droite, il se vit ainsi entrain de boiter. Cependant, il réussit miraculeusement à atteindre la forêt. Les sorts fusaient autour de lui, frappaient la végétations, les murs. A vrai dire, les mages semblaient s'amuser à chasser une cible semblable à du bétail.  Tandis qu'il pensait commencer à les semer, il sentit une étreinte effroyable au niveau de sa jambe gauche, il tomba sous la douleur et se retrouva incapable de se relever.

Quelques secondes plus tard et ses chasseurs se tenaient déjà devant lui.


"-On en fait quoi de lui, Eyru ?
-On le ramène à la patronne, il nous manquera juste la dernière pièce.
-S'il est aussi bête que ce mouton, il ira au village.
-Bon allez aide moi à porter ce tas."

Le dénommé Eyru agrippa la prise par la taille et le posa sans problème sur son épaule. Ce Eyru devait donc être bien musclé pour un mage et en plus de ça, sa maitrise en magie noir semblait être de bon niveau. Le blond se sentait lentement partir. Il s'arrêta de combattre. Et soudain, il tomba contre le sol. Les sorciers étaient alertés, à ce moment, il n'arriva pas à ouvrir ses paupières pour voir ce qu'il se passait, il se concentra alors longuement. Pendant ce temps, il sentit un corps s'affalait sur son bras et la voix d'Eyru au loin.

"On t'aura, toi et ton sale frère !"

Ses yeux daignèrent alors à s'ouvrir et il pu voir, la face du sorcier mort. Il avait un tatouage en forme de lune accompagné d'une lame sur son front et juste à coté, on pouvait voir inscrit le chiffre 1147. Son regard essaya ensuite de se porter sur son sauveur mais le contre jour lui permit de voir une vulgaire silhouette. Il laissa tomber une fiole bleu, un élixir.


"On se retrouvera, frère."

Et sur ces mots troublant, une énorme bête apparu du ciel et emporta avec elle son frère. A l'agonie, il prit par réflexe l'élixir et le bu d'une traite. Il resta la inerte, le cadavre encore sur lui. Ses jambes se ravivèrent, le sang affluait de nouveau, ses capacités motrices semblaient revenir et l'ombre d'un court instant, il eut l'impression que le mal qui le rongeait se dissipait. Ce n'était qu'une illusion.

Sans plus attendre, il reprit sa route et retira de sa giberne cette étrange broche au verre bleuté.  Il se pressa de peur que d'autre sorcier arrivent, il essayait de comprendre à quoi servait ce bijou mais son esprit était ailleurs. Était-ce vraiment son frère qui l'a sauvé ? Pourquoi n'est il pas resté ? Le déteste-t-il  ?  Alors qu'il se questionnait, il sentit comme une imperfection dans la bijou qu'il tripotait lors de sa réflexion. En examinant méticuleusement la broche, il lit "Suivez le deuxième soleil." Tout d'abord énigmatique, il se rappela ensuite que sa mère avait tendance à regarder le soleil quelque chose à la main. Le blond s'empressa de trouver un endroit où le ciel était quelque peu dégagé et répéta le mouvement que sa mère usait de faire. En regardant au travers de la glace, un soleil bleu était visible. Il marcha alors énergiquement en suivant ce nouveau soleil. Il se sentait malheureusement se fatiguer de manière inexorable et sentait le mal ressurgir dans son être. Et puis il se retrouva face à une vaste étendu vide et lorsqu'il regardait à travers la broche, le soleil bleu n'était plus là.  Alors qu'il s'apprêtait à faire demi tour, il entendit une porte s'ouvrir.

Memories. [Fini] 899068Temple

Jour 1- Au temple


Le moine fit demi-tour. Et là, se dessinait dans la nature diverses structures, le temple cité dans la lettre apparu de nul part. A la vue du bâtiment, un sentiment de grandeur et même d'un certain prestige s'instaurait dans son esprit. Les briques étaient légèrement bleutées, aucunes d'elles n'affichaient un quelconque défaut. Une brise fraiche qui venait chatouiller la nuque du jeune blond fit apparaitre par la même occasion deux grands drapeaux de part et d'autre de l'entrée. On pouvait y voir l'emblème en forme de soleil sur un fond blanc écarlate.

Il décida de rentrer dans le temple, silencieusement avec une certaine appréhension. Le lieu était majestueux, le plafond semblait infini, croisé entre ciel et voile étoilé. Il semblait n'y avoir aucune source du lumière pourtant le lieux était parfaitement éclairé. Un homme se tenait là, arborant une armure de fer blanc aux ornements dorées, c'était un spectacle pour les yeux. Ses pas se faisaient de moins en moins hésitant, arrivé face à l'inconnu il s'agenouilla devant lui semblant être ici une personne importante.

"-Vous pouvez vous lever, Ray.
-Merci. Quel est ce lieu ?
-Nous sommes ici dans le Temple de la Lumière, gardien éternelle de la magie blanche. Cette mission perdure depuis des millénaires et notre but est de protéger dans l'ombre la paix et d'éloigner la discorde.
-Et pourquoi suis-je ici ?
-Patience Ray, j'allais y venir. Tu sais certainement qu'une malédiction te ronge le corps depuis ta naissance et ce n'est malheureusement pas anodin. Ce sort qui t'a été lancé permet de puiser ton énergie vital dans le but de réincarner un ancien démon oublié, les ouvrages et les tirades sur ce tyran ont été oubliés il y des millénaires. Et cette énergie est d'autant plus importante et puissante chez les utilisateurs de magie."

Entre temps, l'homme lui avait indiqué de le suivre. Ils avançaient alors tout deux dans un long couloir, de part et d'autre des murs, il y avait de grandes fresques représentant les héros d'antan et devant elles se tenaient leur armure. Certaines étaient faites que d'or blanc, d'autre de légers voiles blancs. Ces armures semblaient être laissées tel quel après la mort de ces champions, on pouvait voir les trous létales dans les protections ou les tissus brûlés. Quant à leurs noms, ils étaient affichés sur le sol, lorsqu'on se rapprochait des fresques le sol s'illuminait affichant en lettres d'or le nom du héros. Il cherchait en vain un de ses prédécesseurs. Pendant cette marche l'homme avait continué de lui parler.

"-Je pense que tu l'auras compris, tu es ici pour faire partir de nos soldats. Nous nous nommons plus communément les Gardiens. La première chose que nous devrons faire avant que tu fasses parti de l'un des notre, c'est d'extraire le démon de ton corps puis on verra par la suite ce que nous ferons de toi. Tiens, voici ton grand père."

Il s'arrêta un moment et se posa devant la fresque. On pouvait y avoir un homme grand se battant avec une lame et un bouclier de lumière, on pouvait distinguer dans son dos une lance du même type. Il se battait de la même façon que le moine, il tenait donc ce don de son grand père. Et son armure était magnifique, parfaite alliance entre amure légère et lourde, d'une couleurs légèrement sablé, le tissu était travaillé à la main et chacuns des ornements mettait en valeure les plies de l'ensemble. Des pièces d'armures assez conséquentes s'étaient immiscées dans ce qu'on pourrait croire aux premiers abords à des habits de moines, les pièces des avant bras étaient majestueuses et representaient des ailes faites dans un métal à la couleur du bronze mais beaucoup plus brillant et résistant. Une autre pièce se trouve au niveau des abdominaux, un vaste cercle aux couleurs du soleil entourée de ses mêmes ailes selon un axe de symétrie central. Enfin, les dernières pièces métalliques de l'ensemble étaient des bottes aux mêmes couleurs que les gants, des plumes semblaient s'envoler au niveau des chevilles.


Hartur L. M. KRESNIK

Ray lui demanda comment son grand père était mort mais il n'eut comme réponse que le silence. Il reprit alors sa marche et à peine quelque minutes après, ils s'arrêtèrent. L'homme lui disait alors qu'il le laissait entre d'autres mains et qu'ils se reverraient plus tard. Laissé devant une porte, il se sentit obliger d'y entrer. Et là, se tenait debout une femme vêtu de légers bouts de tissus laissant visible toutes ses courbes, ses cheveux longs à la coupe sophistiquée couvraient beaucoup plus que ses vêtements, c'est pour dire. La pièce était petite et était taillée pour formée une table au milieu. Elle lui indiqua de s'allonger avec un fin sourire sur les lèvres.


"Donc Ray Molfing c'est ça ? Je me présente, Son'Ry L. Wey et je m'occupe de tout ce qui est soin compliqué, purgation et caetera... Alors je t'explique ce que j'vais faire. J'vais te planter une petite aiguille sur ton ven-ventre, ça reste de très légèrement picoter et grâce à cette ouverture, la malédiction sortira de ton corps. Par contre, ce petit démon risque de s'accrocher sur ce qu'il a sous les griffes, tu risques d'y perdre la vue, l'ouïe ou même la motricité d'un de tes membres. Si c'est le cas pour garder ce qu'il te sera arraché tu devras vivre avec un compagnon qui portera à ta place la malédiction qui sera totalement apte à la garder. Il y a d'autres variantes que je t'expliquerai si jamais ça t'arrive mais espérons le contraire."

Aussitôt après avoir fini son petit speech, une énorme lame de lumière sortant du plafond vint s'écraser le torse de Ray. Et là, la torture commença. L'épée profondément ancrée dans son corps, il se tordait de douleur bombant son torse. Il sentait alors comme jamais tout les ténèbres caché dans l'ombre de ses organes, le démon semblait vouloir rester. De ses griffes, il essayait de s'accrochait sur la chaire tendre du moine, son cerveau lui fit une douleur immense évitant de peu l'anévrisme, c'était ensuite au tour de ses yeux de souffrir, il pouvait sentir une douleur aveuglante partant de sa cornée jusqu'à la rétine où il sentit une sensation de brûlure énorme. Ce maudit démon lui fit ensuite presque avaler sa langue avant d'irriter sa gorge et continuait dans sa lancée en venant arracher l'oxygène présents dans les grapes de ses poumons pour enfin venir sortir de son ventre. Une aura ténébreuse se dégageait de l'orifice, naviguant autour de la lame et semblait être inhibé par le sort. La lame se transforma alors en une sphère grossière aux reflets jaunes et noires.

Ray avait le souffle lourd mais se sentait libéré d'un poids énorme. Le poids de ses victimes, le poids de la fatigue, il renaissait. Cependant la douleur était toujours là et la plaie était encore suintante. Peu de temps après l'aboutissement du rituel, Son'Ry le soigna. Revigoré, il se redressait légèrement et rouvrait les yeux. Stupéfié, effrayé, il ne voyait rien. Les ténèbres l'entouraient et semblaient se jouer de lui victorieusement. Ses mains se baladaient devant ses orifices orbitaux pour rechercher une quelconque réponse de ces yeux mais rien, le néant persistait.

"Son'Ry, je ne vois plus...
-Merde... Tu as en effet les pupilles inexistantes. Bon, j'vais t'expliquer les deux solutions qui s'offrent toi. J'ai ici, la sphère qui contient ce petit démon, soit on l'élimine soit on l'immisce dans un réceptacle qui tu généreras par ta magie. Comme tu l'auras crée toi même, tu pourras faire un avec et regagner ta vue. Cependant, tu sentiras légèrement les effets négatifs qu'il a eu sur toi tout au long de ta vie, fatigue, faiblesse et j'en passe. Il y aurait aussi des points positifs, tu pourras voir à travers ses yeux et même si tu décides d'en faire qu'un avec, le démon ne pourra plus se loger en toi. Je te laisse prendre une  décision.
-Je le garde. Que dois-je faire ?
-Imagine le réceptacle, crée le avec ta magie et il sera animé par l'esprit qu'on vient de capturer."

Le moine pensait les yeux fermés par réflexe même s'il en avait plus besoin pour chercher la tranquillité. Il imaginait alors, un loup au pelage blanc. Des vagues blanches apparaissaient à ses cotés sans aucune incantation, Son'Ry tendait alors la sphère vers la silhouette du loup. La boule explosa prenant la forme d'un loup, les poils étaient longs les couleurs variaient entre le noir et l'ocre comme si elles se combattaient perpétuellement. Il avait de longues oreilles noires, des yeux comparables au soleil, deux excroissance au niveau de ses pattes avant lui donne un coté atypique et divin.
Les soins étant prodigués, Son'Ry l'accompagna jusqu'à sa chambre dans le silence, lui et son nouveau compagnon. Elle lui expliquait alors pendant le trajet qu'on lui apprendrait à voir à travers les yeux de son invocation mais qu'en attendant, ils allaient lui apprendre à voir grâce à ses perceptions sensorielles.



Jour 2

Le moine se levait dans une chambre simple, composée d'un simple lit et une table de chevet. Au pieds du lit se trouvait son partenaire, qu'il touchait du bout des pieds en se levant. Les sensations étaient différentes, perdu dans la pénombre il se rattrapait sur ses autres sens, plus principalement l'ouïe et le toucher. Debout, il trainait des pieds pour ne pas se heurter à un mur, son bras droit quant à lui cherchait la poignée de la porte. Trouvé après 5 minutes de recherche, il sortait de sa chambre, longeant les murs, l'animal semblait le suivre, il entendait ses pas.

"Dis moi, tu parles ? Si oui, tu as nom ?
-Ayr."

Intéressant, en plus d'être animé par un démon bénin, il avait un nom. Sans trop s'en soucier pour l'instant, il espérait trouver quelqu'un qui puisse l'aider. Dans sa marche, il se heurta à un obstacle humain, celui-ci ne semblait pas broncher et ne parlait mystérieusement pas. Il se contentait d'agripper le moine par l'avant bras et l'emmenait dans une salle ronde, remplit de bouquins. Puis il se mit à parler, sa voix lui était semblable. Néanmoins, il n'arrivait pas à mettre un visage dessus.

"-Tu vas lire des bouquins et chaque mots vont s'inscrire sur ta peau.
-Je ne peux pas voir.
-Pas besoin, l'encre a disparu de ses livres, il ne reste que les cicatrices de la plume. Ce sont des ouvrages d'un autre temps, les pages sont proches de la poussière, tu dois le lire avec la plus grande des précautions. Dans le cas inverse, ton corps le sentiras passer.
-Et comment suis-je censé faire ça ?
-La lumière."

L'indice était vague mais le moine comprenait extraordinairement vite. Il essayait de lire bêtement les lettres du bout de doigt puis chuchota quelques mots. Une douce lueur venait alors chatouiller ses doigts, voyageant dans ces mots sacrés. Il pouvait alors sentir avec plus d'aisance sa magie suivre les traits de la lettre, il eut premièrement du mal à reconnaitre les lettres mais celles-ci se teinter dans son dos avec une précision affolante. Il ne sentait aucune douleur, juste une légère aiguille qui écorchait sa peau. L'incantation commençait à s'inscrire sur sa main droite continuant son chemin le long du bras. Par mégarde, il s'échappa un moment mais une vive douleur le réveilla, l'intensité de sa magie trop puissante avait esquinté une des lettres. Il faisait alors attention et continuait.

Il lisait des livres ainsi pendant une semaine, son corps ressemblait alors à une statue ornée de phrases aux caractères minuscules. Son visage lui avait été épargné, son cou était envahi comme le reste de son corps. Il resta encore une semaine dans ce lieu. Il apprit par la suite la physique de la lumière ainsi que tout les procédés théorisés de la lumière qu'il utilise. Étant maintenant le catalyseur de ses sorts, ses cours s'étaient suivis d'un entrainement physique quotidien, ses muscles se gonflaient lui donnant une carrure d'épéiste, des épaules fortes, des jambes inébranlables. Le tout lui avait procuré une certaine agilité et résistance importante pour un mage. Or, il ne pouvait pas encore profiter toutes les possibilités que lui offrait ce corps à cause d'un handicape majeure. Sa vue.


Jour 17-Diner

Ray avait acquis des automatismes. Maintenant, quand il voulait se rendre quelque part ses autres sens l'aidait. S'il voulait se rendre à la salle manger, il lui suffisait d'utiliser son odorat. Ses jambes se contentait de marcher dans les ténèbres ne se préoccupant que des sens restant. De plus, Ayr, son nouveau compagnon n'était pas si inutile. Tout deux soudés par un lien étrange, Ayr savait où voulait se rendre son maitre, savait ce qu'il pensait ou ce qu'il voulait. C'est pourquoi il marchait toujours devant lui, il suffisait alors au moine d'écouter le bruit de ses pâtes frapper le sol pour se diriger.
Ray s'était adapté.

Il s’asseyait à table comme tous les soirs et se servait instinctivement, humant la complexité des odeurs combinés des bons plats cuisinés. Nombreux sont les Gardiens qui se rassemblaient ici et à écouter leur conversation, il y a de tout ici. Laguz et dragons, marqués et beorcs, tous se battant pour la même cause: La paix. Ils discutent des pénuries de soldats, qu'il en faut plus et pire encore, que les effectifs se réduisent de jour en jour. Les nouvelles recrues n'ont pas le temps d'être recrutés qu'elles sont assassinées. Dans sa solitude du soir, Ray s'était lié d'amitié à un certain Honor, un dragon noir, Gardien depuis ses 17 ans. Il lui apprit qu'on a souvent parlé de lui ou de moins, de son grand père qui avait réussi à perfectionné un style de combat encore jamais vu pour un moine. Plus connu sous le nom de "Pourfendeur des Cieux", son grand père, l'héros de Guerre utilisait n'importe quelle type d'arme dans le champs de bataille, variant de la massue à la dague, de l'épée à l'arc en un seul claquement de doigt. Sa magie était dévastatrice et décapitait les ombres avec une simplicité effroyable. Honor lui a fait savoir que Ray avait un don, que personne à part son grand-père n'avait réussi à matérialiser la lumière avec tant de facilité. Flatté et quelque peu déconcerté, Ray l'avait remercié, c'est après cette petite histoire qu'il sympathisa un peu plus en profondeur avec le dragon.

Aujourd'hui, il n'était pas là. Mais l'ambiance était toujours de mise, un parfum non méconnu vint titiller ses narines. Son'Ry était rentré dans la salle avec plein d’entrain, de bonne humeur. L'écoutant s'asseoir, le blondinet tourna sa tête et lui sourit, lui demandant de ses nouvelles. Elle reprit alors venu de nul part !

"-Parfait mon petit homme ! Bon, tu te rappelles que je t'ai dit que tu pouvais faire un avec ton petit ami le louveteau et ainsi acquérir la vue à nouveau ? Bah, je vais t'aider à le faire. C'est qu'une formalité, même un mage de bas niveau peut le faire. Par contre, je vais entrainer tes réflexes dans le noir et à percevoir quelque chose grâce à ta magie... DIEU QU'IL EST BON CE POULET !
-Avec plaisir alors.
-Ah aussi ! Je suis chargé de te dire qu'après tout ça. Une mission t'attend. J't'expliquerai tout ça plus tard ! "

Il finit son repas sans trop se presser puis sortit de table accompagné de Son'Ry. Elle l'accompagnait alors dans une salle d'entrainement tout en jacassant avec toujours cette air joyeux et presque naïf, sur le repas du soir et ses nouvelles rencontres, ici au temple. Arrivés dans la salle, elle indiqua à Ray de s'arrêter au milieu. Elle reprit avec un ton plus sérieux adapté à celui d'un précepteur.

"Bon, tout d'abord, suis moi du regard."

Elle se mit à marcher en rond autour de lui, puis à courir sa vitesse varié brutalement pour voir si sa perception était juste. Il n'y avait rien à redire. Ray semblait l'épier du regards.

"Parfait, maintenant, je vais tirer des objets et je veux que tu les suives du regards."

Son'Ry banda un arc et tira une flèche vers le coté gauche. "Trop lent, concentres toi."

Elle recommençait plusieurs fois mais le moine n'y arrivait pas, ses réflexes étaient beaucoup trop saccadés. Un choc était requis. Elle tira une flèche qui vint siffler à l'oreille du moine. Tétanisé, il ne bougeait pas mais il comprit qu'acquérir des réflexes parfaits étaient la clé de sa survie. Alors, ils continuèrent l'exercice et après 5 bonnes heures d'entrainement, ses réflexes étaient excellents.

"-PARFAIT ! Il se fait tard, on se voit demain avant ton départ.
-Un départ ?
-Oups, j'ai parlé trop vite. A demain !"

Ray n'eut pas le temps de lui demander plus d'informations qu'elle s'était volatilisé.


Jour 18- A la salle d'entrainement.


Le sommeil avait été revigorant et ses perceptions étant des plus aiguisés, il se rendait sans difficultés à la salle d'entrainement. Son'Ry l'attendait déjà, ils discutèrent rapidement de leurs nuits et leurs nuits par convention sociale. Cependant Ray n'avait pas oublié ce qu'elle lui avait dit la veille et demanda aussitôt des renseignements. Celle qui l'avait entrainé prit alors un ton sérieux et solennel.

"-Je pars aujourd'hui ?
-J'vais être franche avec toi. Tes parents sont en vies... Mais, nous ne savons pas ce qui leurs est arrivé. Ça fait maintenant 7 ans si je me trompe pas. Je me doute qu'ils les ont chouchoutés. Et on a besoin de toi pour regrouper des aventuriers compétents, nos soldats sont trop peu nombreux et de jours en jours, le rituel tend à s'accomplir. Le démon est proche de l'éclosion.
-...Pourquoi ne pas me l'avoir dit plus tôt ? Peu importe. Je vais le faire, je les retrouverai et je les ferai revenir. S'il faut arrêter ce rituel pour les retrouver alors je le ferai, s'il faut purger des milliers d'âmes pour retrouver celles qui me sont chères, alors je le ferai.
-Bien, alors finissons les préparatifs. Lance un sort simple."

Il s’exécuta aussitôt, fermant les yeux chuchotant quelques mots. La lumière apparaissait aux bouts de ses doigts naviguant entre les caractères le long de ses bras et partout dans son corps. Son cou s'illuminait et ses pupilles reprenaient l'ombre d'un moment leurs reflets dorés. Il resserra alors ses mains avec poigne, des éclairs lumineux jaillis se matérialisant directement en épées. Il les laissa disparaitre quelques secondes plus tard.

"Bon ça c'est bon, maintenant fait un avec Ayr."

Ce n'était pas difficile mais il ne l'avait pas fait par peur que ça se passe mal. En un seul regard, le loup se dissipa en un halo de lumière qui convergeait alors sur Ray, illuminant tout ses tatouages et rouvrant la pupille au jeune moine. La luminosité le surprit puis il reprit vite l'habitude. Sa vue était revenu mais il sentait que ces autres sens étaient toujours autant développé. Une seconde conscience venait alors chuchotait dans son cerveau.

*-Qu'est-ce que ça te fait que je revienne dans ton corps ?
-Chut.*
-Ça fonctionne.

Le démon ria légèrement et disparu. Il bombait son torse et s'élevait légèrement pour lui montrer qu'il était prêt. Elle l'accompagnait alors posant un bras sur ses épaules, heureuse que tout marche parfaitement.

"-Tu penses pas que je vais te  laisser partir avec ces vêtements ? On dirait un clochard. J'espère que tu tiens pas à ces loques.
-Non pas vraiment.
-J'ai un petit cadeau pour toi. Sors ton compagnon, c'est une surprise."

Il s’exécuta et la suivit aveuglement. Ils finirent par rentrer dans une salle, elle lui indiquait de s'asseoir puis commençait à couper ses cheveux sans demander.

"-Tes cheveux sont longs, c'est quand la dernière fois que tu les as coupés? Ils arrivent presque à tes fesses !
-Quand j'avais 16 ans. Avant l'attaque des bandits.
-C'est pas comme ça que tu plairas aux femmes malheureux !"

Sa réponse fut un léger sourire, si seulement elle savait.  Après de nombreux coups de ciseaux, il se sentait plus léger, les cheveux lui arrivés maintenant vers le milieu de son dos puis Son'Ry finit en lui faisant des tresses sur les cotés qu'elle rejoignit derrière son crane. Il avait longtemps négligé son apparence mais il appréciait qu'on s'occupe de lui ainsi, ça fait si longtemps qu'on avait pas porté l'intention sur lui depuis que sa mère était partie. Son amie finit par lui demander d'aller enfiler de nouveau vêtements puis lorsque le moine revint revêtu, elle s'occupa de mettre les dernières pièces de l'armure. Des pièces dorées sur les avant-bras, pieds et bassin. Elle sortit un "Fini" d'un ton fier, lui indiquant qu'il pouvait se regarder, Ray ne se fit pas prier et inhiba l'invocation. Il était magnifique, des reflets propre aux soleils luisaient sur les pièces métallique, la couleur pure du tissu évoqué une certaine paix intérieur contrastant avec ces anciens habits noires et crasseux. Puis il se souvint alors, il avait déjà vu cette armure. C'est celle de son grand-père, il la regardait alors avec des grands yeux, l'impression de blasphémer un ensemble sacré.

"Mais... Je peux pas, je le mérite pas.
-Ton père voulait que tu le portes. Et il te va merveilleusement bien.
-Père...
-En espérant que tu les abandonnes pas.

Cette voix, il se retourna et là. Une chevelure sombre avec une mèche blanche, des yeux aussi bleue que la nuit. Son frère et cette voix, c'est lui qui l'avait sauvé dans les bois. Ray se mit à courir vers lui et le blottit dans ses bras, aux bords des larmes, lui demandant pardon pour l'avoir abandonner. Son frère semblait n'avoir aucun sentiment, il le regardait l'air malheureux ne pouvant partager ce sentiment, ces retrouvailles n'en étaient pas pour lui. Il s'en alla sans un mot. Le moine se retourna ne comprenant pas.

"-Il est amnésique. Il ne se rappelle de rien depuis l'attaque, on lui a dit ce qu'on savait de toi. Du moins, on lui avait dit qu'il a un frère.
-Je vois."

Un air triste restait gravé sur son visage mais ses yeux criaient à la vengeance et reflétaient une détermination sans équivoque. Il embrassait son amie sur le front et fit le tour du temple pour faire ses hors voir à ses connaissances. Il sortit du temple, l'esprit enflammé par le désir de sauver ses parents.


NOUVEAU


Physique:

Ses vêtements sombres d'autrefois n'existent plus, coffrés quelque part dans le temple. Sa nouvelle apparence est cette fois-ci lumineuse et majestueuse, du bronze aux reflets d'or jusqu'au blanc des plus pures, on reconnait ici un vrai moine. L'attirail si travaillé ferait penser que le tout aurait été fait par la déesse elle même. Il porte donc maintenant une longue cape blanche et fine, d'ailleurs elle est si fine qu'à chaque minimes caresses du vent elle peut onduler de longues minutes. Pourtant elle reste bien opaque ne laissant pas transparaitre son armure. Par dessus les tissus légers qui recouvrent son corps, des pièces d'armures bronze y sont parsemées, sur les bras et les jambes où les métaux ont été forgé afin de représenter de majestueuses ailes et enfin au niveau des abdominaux, une énorme pièce en forme de soleil. Âgé maintenant de 32 ans, il a totalement perdu son air de jeunot qu'il avait autrefois.

Tout ça à l'air lourd à porter mais Ray subi un entrainement musculaire intensif et complet. Cet entrainement a cependant un but précis, le moine étant maintenant le catalyseur de ses sorts il doit résister à la douleur. Maintenant loin de son corps maigrelet voir atrophié, il présente un certain charme masculin. Ses cheveux qui avaient poussé pendant 7 ans sans que personne s'en occupe son maintenant coupé et coiffé, deux légères tresses partant chacune du bas de la tempe se rejoignent derrière son crane pour laisser les cheveux tomber librement.

Enfin, son armure cache toutes ses cicatrices, toutes les incantations sont maintenant marqués sur son corps, des plus rudimentaires aux plus dévastatrice, aux sorts les plus connus et à ceux qui ont disparus depuis des millénaires.

Ses pupilles sont inexistantes lorsqu'il ne fait pas un avec le démon, c'est qu'à la réunion du démon à son corps que les pupilles se rouvrent.


Caractère:

Frôler la mort change un homme. A de nombreuses reprises il a sentit sa vie lui échappait puis de nombreuses fois il a due s'attacher à ce qui lui était chère et qu'il avait oublié. Sa famille, du moins ce qu'il lui en reste. Lui qui vivait sans objectif, il vit maintenant avec des valeurs importantes.Il sauvera son père et sa mère puis avec un peu de chance, rattrapera le temps perdu avec son frère, s'il lui en laisse l'occasion.

Ayant acquis un savoir immense sur les sciences physiques, l'homme est plus réfléchi. De plus, il apprit à pardonner et à comprendre, le rendre aveugle lui permit de ne plus juger par l'apparence et lui fit acquérir une certaine sérénité. Comprendre et apaiser avant de régler les différents par la force. Sûr de son potentiel, il ne veut se battre que par obligation. Maintenant charismatique, le moine à le dialogue facile relançant les discussions avec un léger sourire, prenant un air grave et sérieux dans les moments opportuns. Il est l'épaule intangible que tout le monde souhaite avoir. Amical certes mais il n’oublie pas qu'il a une mission à accomplir: Sauver ses parents, éviter la réincarnation du démon. Il se verra alors obliger de jouer de ses relations pour avoir une aide dans cette mission importante autant pour lui que pour chaque être vivant de Tellius.

Objets:

Old Black Remind: Troués, sales, usés. Il ne les utilise plus et ne le fera sans doute plus jamais. Gardé précieusement dans un coffre.

Cicatrices "Yys Ydo ": Yys Ydo est l'arme ancré dans son corps ou devrais t-on dire, les armes. Yys Ydo n'est pas en sois l'arme mais le livre qui a permis qu'avec une simple lecture éclairé que les mots s'inscrivent sur sa peau. Ainsi, Ray a sur son corps une trentaine de tomes de lumière, des magies communes et d'autres disparues. Il se doit d'utiliser la magie à son niveau au risque de subir une douleur létale pendant de longues heures avant de disparaitre. Utilisé trop fréquement son corps en tant que catalyseur fait rouvrir toutes les plaies, une à une. Il peut alors perdre de son sang jusqu'à l'évanouissement, voir la mort si personne vient le guérir, les blessures restant suintantes s'il ne reprend pas de l'énergie vitale.

Le seul endroit où les cicatrices ne sont pas présentes est son visage.

Ayr Gnifolm: Réceptacle de lumière accueillant le démon s'étant nourri de Ray tout le long de sa vie. Toujours lié à Ray, il lui a prit sa vue lorsqu'on l'a retiré du corps. Il semble savoir toutes les pensées du moine mais avec un peu d'entrainement Ray peut les lui cacher.  Il a rendu son maitre aveugle or il suffit au moine de faire qu'un avec lui pour qu'il reprenne la vue. Ne faire qu'un ne présente pas que l'avantage de retrouver la vue, il y aussi des désavantages conséquents: Ray ne peut alors rien lui cacher de ses pensés, les actions néfastes qu'il a eut sur lui tout au long de sa vie réapparaissent de manière atténuée, fatigue et faiblesse.

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MessageSujet: Re: Memories. [Fini]   Memories. [Fini] I_icon_minitimeSam 14 Sep - 14:28

Réévaluation!!!

Alors, Alors... suite à la relecture de ton post deux choses ressortent:
- D'abord merci d'avoir corriger ta concordance de temps c'est tout de même mieux bien qu'il y ait encore beaucoup de fautes d'oubli et de rajout de mots notamment dans les premiers paragraphes! (Fautes que je t'avais personnellement notifiées ><)
- Ensuite, j'aime beaucoup ce que tu as fait de ton perso et je pense que tu as bien saisit le but d'une rééval. On observe un réel changement autre que simplement superficiel de ton perso et ça fait plaisir.

Pour tout tes efforts et ton histoire, je te met la note de:
17/20

Bon retour parmi nous!
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Memories. [Fini]

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