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 Talaos Dayl, le lancier vagabond

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Talaos Dayl, le lancier vagabond Empty
MessageSujet: Talaos Dayl, le lancier vagabond   Talaos Dayl, le lancier vagabond I_icon_minitimeMer 1 Fév - 21:21

Talaos Dayl, le lancier vagabond Inform10
Nom : Dayl

Prénom : Talaos

Race : Marqué

Age : 23 ans en apparence (39 ans en réalité)

Classe : Soldat

Nom de l’arme maitrisée : Galradjha

Pays d'origine: ???? (Voir histoire)

Talaos Dayl, le lancier vagabond Physiq10
Ce que l'ont peut dire lorsque l'on voit Talaos, c'est qu'il est plutôt quelconque, mesurant bien son mètre quatre-vingt pour aller avec la musculature d'un homme entrainé à l'art de la guerre, un soldat, un parmi tant d'autre, et pourtant... 

Ses yeux tourne sur le gris clair tandis que ses cheveux varie vers l’argent. Son visage prend bien souvent un air grave, cela reste pourtant son expression faciale la plus neutre. C'est peut être d'ailleurs ça qui incommode le plus les gens lorsqu'il sont face à ce lancier vagabond. Il est vrai que lorsqu'on le regarde, on ne peut que se laisser envahir par un sentiment de tristesse. Pourtant, quand le lancier laisser échapper un sourire, on est incroyablement surpris devant ce visage qui se transforme, devenant si chaleureux la ou il paraissait glacé.

Portant fièrement un plastron en acier vert émeraude et des jambières de même couleur que l'ensemble, on pourrait douter de son appartenance à la garde de Criméa, et on aurai raison. Il n'en fait plus parti depuis bien des année, préférant les voyages à la vie sédentaire, ne tenant pas en place bien longtemps, surtout en ville, d'où un équipement des plus léger, privilégiant la mobilité à la défense.

Pour le reste, botte en cuir marron, pantalon et veste brun foncé. On pourra enfin souligner un gantelet en fer noir sur le bras droit qui contraste avec le reste, effet de mode ? Souvenir de guerre, intimidation ou utilisation pratique ? Peut-être un peu de tout cela... Au final. Lui vous dira que « ce n'est pas une lourde armure qui peut vous sauver d'une armée, mais votre propre corps ». Tout le monde à sa propre façon de penser, Talaos ne déroge pas à règle, y compris pour ce qui est des secrets, car étant un marqué, il possède évidement la "marque" spécifique aux "sans-parents" qui ce situe sur son épaule droite et qu'il doit absolument masquer sous des habits. Elle possède cette forme quelque-peu tribal qui lui couterai sans doute sa libertés si elle venait à être montrer au grand jour.

Dernier point a souligner, et loin d’être le plus minime, puisqu'il s'agit de son arme, sa lourde lance du nom de Galradjha est toujours attaché dans le dos du lancier, dépassant tres clairement la taille de se dernier, la lame est monstrueusement terrifiante pour qui n'a pas l'habitude de voir ce type de lance un peu bâtard (comme son propriétaire diront nous?), ses derniers temps, le vagabond a pris l'habitude de la cacher dans un fourreau de fortune, fait de tissus, pour plus de discrétion.


Talaos Dayl, le lancier vagabond Caract11
Talaos n'est pas quelqu'un de très causant, en effet, il ne sera que rarement celui qui démarrera une discutions, sans doute a cause de sa préférence pour les actes par rapport aux mots. Agaçant et rustre, il coupe d'ailleurs sans arrêt les discussion, fait en sorte de ne jamais répondre correctement aux questions qu'il trouve embarrassantes, sans oublier de partir de son propre chef quand quelque chose ne lui convient pas . Un solitaire en toute chose.

Cependant, si on prend le temps de le connaître, pourra a nouveau remarquer à quel point la métamorphose est grande, allant même jusqu'à rencontrer un tout autre homme calme et lucide. Faisant de son mieux pour aider ses alliés, même dans les pires situations. Et des situations peu enviable, Talaos en connait des tas !

Voyageant dans tout Télius en mercenaire pour aider ceux dans le besoin, il gagne son pain a coup de contrat et de coup de lance bien placé tout en cachant ses origines autre details dont il serra sans doute le premier à parler, c'est un malchanceux... mais vraiment, malchanceux, sans doute même, champion dans sa catégorie. A noter aussi qu'il préfère éviter les laguzs qui repèrent les marqués facilement et dont il a cultivé une haine au fil du temps, à cause de leurs histoires de "sans-parent" ou bien "d'enfant maudit", la seul exception étant le peuples des loups, en souvenir à son père adoptif.


Talaos Dayl, le lancier vagabond Histoi10
Tout Commença et se termina au même endroit, Dans une maison, une maison abandonnée à la frontière de Daien et du désert de Hatary.
Un laguz du peuple loup y avait élu domicile lors de ces expéditions loin de chez lui. Par dessus tout il aimait s'y rendre lorsque la nuit tombait pour profiter de ce qu'il appelait des moments solitaires. C'etait un homme fort, grand, sa longue chevelure noire descendait jusqu'à sa taille et ses yeux brulaient, tel deux rubis, il se nommait Vor…Vor Dayl. 

La cabane, quand à elle, avait tout à envier du laguz. étant faite de bois et de pierre, l’intérieur était miteux et pourvu d’à peine trois meuble : un lit poussiéreux, une chaise en bois cassée et une armoire sans porte.
« cet endroit ne tiendra plus fort longtemps » disait le loup a longueur de journée, et pourtant, à chaque fois, en y retournant, elle se dressait la, fièrement, montrant sa détermination à son propriétaire, c’était presque comme si elle lui rétorquait « je tiendrais sale cabot !! Et je ferais tout pour que tu sois le premier à trépasser »
Une histoire bien sotte d'une guerre imaginaire pour un endroit bien banal.

Comment ? Vous trouvez cela émouvant, rappelant l'importance d'un doux foyer et des valeur sentimentale de la vie d'un homme face à sont foyer vieillissant ? Faisant presque mieu qu'un chapitre deux de Twilight face a une cruche vieillissante et un monstre ? Je vais vous dire, dans les deux cas, bouffez un morceaux de comté vieux de deux à quatre ans d’age, avant de boire un verre plein de jus de citron couplé a du blanc d’œuf et du vinaigre de xérès, et vous obtiendrez le même résultat émotionnel, c’était la parenthèse culture et oui, manger du comté, c'est bon.

En tout cas, ce qui faisait le charme de l'ensemble, c’était la tranquillité qui y régnait, c’est d'ailleurs ce qui poussait le laguz à s’y rendre, oubliant ainsi ces soucis de vie solitaire, et ses problèmes lorsqu'il rencontrait les Béorcs. Ces ennemis de toujours.

C'est un soir parmi tant d'autres, que le loup découvrit, au pied de sa porte délabrée de maison, un enfant a peine vêtu de léger habit de lin, allongé sur le ventre et inconscient.
Commençant à se poser milles questions, le laguz se rendit compte que le gamin respirait encore, « sans doute un enfant épuisé et perdu » pensa alors Vor.
Il était bien loin de se douter qu'en s’approchant de ce dernier pour l'attraper dans ses bras, qu'une tache noir était gravé sur l'épaule droite de l'enfant. Reflété par la lune.
C’était bien évidement une marque. Celle des « sans-parents ».

A se moment, beaucoup de question parcoururent l'esprit de Vor, comme l'origine de cet enfant, et son voyage jusqu'ici. Bien que déboussolé devant ce gamin qui était déjà en train de changer son quotidien, il prit malgrés tout la decision de ne pas le laisser mourir au pied de chez soi, s'en occupant le temps d'un soir, enfin, c'est ce que le laguz pensait. La vérité est que Vor fut finalement comme un nouveau père pour ce marqué. 
Qu'est ce qui lui était passé par la tête ? De la compassion ? De la tristesse ? De l'amour envers le gamin?
Toujours est-il qu’en cette nuit qui n'était vraiment pas comme les autres, un enfant « maudit » fut sauvé. 
Son passé ? Il ne s'en souvenait plus. Son âge ? Ses parents ? D’où il vient ? ... envolés...
Ses derniers souvenirs ? Son prénom: Talaos 
Et voila donc le début de l’histoire d’un enfant qui venait déjà de perdre un nombre incalculable d'année de sa vie.

Les jours continuèrent de plus belle dans ce vaste domaine libre et Vor était resté tous ce temps auprès du jeune Talaos. chassant ensemble, s’amusant, et, par la même occasion, apprenant a ce dernier tout ce qu'il savait. Ils en profitaient aussi pour voyager de village en village afin d’essayer de faire rappeler à Talaos des souvenirs du passé, des bribes de mémoires, mais les résultats ne furent pas convainquant.

Neuf ans passèrent ainsi sans que cette maison ne rende le moindre soupir, solide insolente qu'elle était. Neuf ans qui furent pour le jeune marqué, une renaissance, une nouvelle mémoire, bien qu'il ne savait plus rien de ce qu'il était, Talaos c’était bien habitué à sa nouvelle vie dans cette cabane miteuse mais pourtant si confortable, il avait d'ailleurs profité de ce qu'il avait appris pour visiter seul les village voisin, afin de s’enquérir de nouvelle connaissance. Il avait maintenant pour habitude vivre seul car son père adoptif, Vor, semblait revenir de plus en plus fréquemment à Hatary.

Mais, un soir, Tout fut différent...

Alors que Talaos dégustait tranquillement son repas qu’il avait péché au lac du coin grâce à une merveilleuse technique qu'il avait appris des citadin, (comme il les appelait) consistant à se servir d'un bâton et d'un bout de fil pour « pécher » des poissons assez idiot pour « mordre à l'hameçon », un concept, bizarre, mais qui avais su faire ces preuves.

En se sombre-soir, ou les étoiles était caché par un temps des plus mauvais, une ombre avança en sa direction. A la suprise de Talaos, il s'agissait tout compte fait de Vor, qui rentra de son long voyage qui avait duré plusieurs mois, l'air totalement épuisé.
Talaos, laissant les première frayeur pour les remplacer en de la joie pur, couru auprès de son père adoptif. Pourtant, la joie des retrouvailles n’était pas présente chez Vor. Il était couvert de blessures, certaine était même très profonde et provenant sans aucun doute d’arme béorc. La douleur ressentit était tel qu'il s’écroula au sol et dans un dernier regard en direction du jeune homme recueilli devenu maintenant grand.


-Talaos, tu ne t'en rend pas compte, mais c'est la guerre autour de toi, les citadins, comme tu les appelles font parti d'un monde bien plus grand et bien plus fragile que tu ne le croit. Part, part d'ici et va donc découvrir ce monde, au delà des frontière que tu t'était imposé à cause de moi, fuis... fuis cet endroit avant que le conflit ne te tombe dessus, fuis et apprend tout ce que tu ne connais pas encore. Profite ...de ce don... qui... qui t'habite... fait de cette malédiction, ton atout... mon fils... je...

Ainsi mourut Vor Dayl, avec, en dernière expression, un sourire aux lèvres. Comme si sa dernière volonté avait été simplement de revoir son fils. De lui confier un avenir ou il ne pourrait être présent.
Tout se termina sous une pluie de sanglot et un tonnerre de hurlement dans une nuit pourtant bouleversement météorologique.

Des années passèrent, Talaos était devenu bien plus adulte, équipé d’une lance peu banale et d’une armure simple, il venait tout juste de revenir à son point de départ âpres huit longues année de Vagabondage dans tout Tellius. Il était heureux de voir que sa « maison » tenait encore debout malgré tout ce temps, c’était comme si le temps n’avait pas d’effet sur elle. Comme si, non contente d'avoir gagner son pari sur Vor, cette fourbe batisse avais maintenant décidé de défier le fils, un marqué qui plus est. Talaos s’avança vers une pile de pierre qui était en fait l'endroit ou il avais enterrer son père, Vor, puis il s’assaillit en tailleur devant, en chipant dans son sac de voyageur, une bouteille de vin. Après l’avoir ouverte, il ferma les yeux et adressa une pensée à son père défunt:


- Bonjour père. Je ne sais pas si c’est quelque chose qui ce dit pour quelqu’un de mort… mais j’espère que tu va bien, ou que tu sois.
Cela va maintenant faire huit ans que tu es mort. Comme tu le sais sans doute, je me sentais perdu face a ce qui t’était arrivé, face a ce que tu m'as dit, je n’arrivai pas à trouver le moyen de prendre courage pour répondre à tes attentes, je n'était qu'un lâche… j’ai erré dans les plaines comme un cadavre ambulant pendant un bon moment, jusqu'à m’écrouler de fatigue.
A mon réveil, j’étais dans une infirmerie de béorc d’une caserne de soldat, près de Mélior. J’avais atterri par je ne sais quel prodige en Criméa, cela m’avait fait un choc. Pire encore, j’avais été sauvé par des gens qui auraient pu t’avoir tué. Pourtant je m’y suis habitué. Tu m'avais toi meme dit que tout le monde avait un coté sombre, autant qu'un coté clair, aussi déséquilibrer ces cotés soit-ils. J’avais donc décidé de rester un peu plus longtemps avec eux en m’enrôlant dans leur armée.
C’est la que j’ai rencontré celui qui me trouva inconscient dans les plaines, il s’appelait Regil c’était un brave gars… c’est lui qui m’a appris tout ce qui me manquait… avant de mourir de la main d’un laguz, lors d’une bataille… c’est à ce moment la que j’ai hérité de sa lance, la Galrahja.
C'est tout de même incroyable non ? Tu meurs de la main d'un béorc, et celui a qui je doit tout meurs de la main d'un laguzs...
Tu avais tellement raison quand tu disait que ce monde était fragile...


Il se releva de sa position inconfortable tout en tenant la bouteille.

- Enfin, tout ceci était très enrichissant. J’ai fini par quitter l’armée pour voyager un peu à ta manière, et maintenant je loue mes compétences à ceux qui en ont besoin. Finalement avec le temps, j’ai même réussi à acheter une de ces bouteilles dont tu disais sans cesse que tu gouterais un jour…

Il commença à verser le vin sur la tombe en souriant puis il ajouta à voix haute :

-J’espère qu’il te plaira…j’essayerai de repasser un peu plus tôt la prochaine fois… qui sais ? J’aurai peu être d’autres aventures à raconter !

Il laissa la bouteille proche de la tombe, puis reparti dans la même direction de la ou il était venu, son esprit avait l’air léger comme une plume, mais il ne savait pas encore, ce que l’avenir pouvait lui réserver. Car l'avenir du monde lui-même était déjà tellement incertain. Comme ce qui allait lui arriver dans un petit village au abord simple, le village de Girel.

Voici la destination qui fut aussi un tournant dans sa vie, une petite ville à la frontière de Begnion. C’est ici que Talaos avait atterri en sortant de Sienne après un long voyage. Il avait reçu une mission de la part d'une personne mystérieuse lui demandant de se rendre à un petit village de Daein, proche de Nevassa pour livrer un colis à un vieux mage. Eprouvé par le voyage, le lancier avait décidé de faire une halte dans la petite cité qui semblait paisible.
Sur son chemin, les gens étaient souriants, se regroupaient pour discuter de la pluie et du beau temps, les enfants courraient et jouaient dans les rues avec leurs rires débordant de bonheur. Talaos avait pourtant vécu beaucoup d’aventures, sa vie en temps que soldat, sa reconversion en vagabond mercenaire, ses premiers boulots, tout ceci avait contribué à le faire voyager à travers tout Téllius. Mais c’était la première fois qu’il voyait un village qui respirait autant la joie de vivre.

Déviant de sa trajectoire après avoir aperçut une taverne, il ne s’attendait absolument pas qu’une fois a l’intérieur, L’atmosphère change d’un extrême à l’autre. À peine entré, ses yeux tombèrent nez à nez avec une femme aux longs cheveux noir en train de pleurer, ses vêtements avaient été déchirés et Talaos vit une marque dans le dos de la demoiselle, prouvant qu’elle était marquée. Qui lui avait fait sa ? Sans doute la brute épaisse torse-nu qui n’était pas loin d’elle. Il avait des cheveux blond qui lui retombait sur les épaules et était munit d’une hache en fer. Tout les regards de la salle étaient tournés vers deux personnes se livrant bataille, l’un, utilisant une dague, était habillé de couleurs marrons, portant une écharpe rouge foncé sur le cou, plutôt maigre, les cheveux brun coupé court, alors que l’autre, maniait une épée large , était habillé comme un bucheron qui avait achever son travail de la journée, cheveux roux en bataille, chemise grise déchirer et tacher a plusieurs endroit. en bref, on pouvait très facilement savoir qui était le complice de la brute et qui était le valeureux défendant la demoiselle en détresse.

Finalement le combat se termina assez vite. L’homme à la dague esquiva l’une des attaques de l’homme roux, pour répliquer en donnant trois coups de dague à une vitesse incroyable.
Blessé, le bucheron tomba à genou en lâchant son arme et hurla de douleur, il avait été sérieusement touché aux cottes et à la jambe gauche. L’autre mercenaire commença à avancer, la main sur sa hache, mais il s’arrêta après avoir sentit quelques de pointu dans son dos, en effet, Talaos était passé derrière l’homme, profitant que les regards étaient tournés vers le combat, et l’arrêta dans son élan grâce a sa Galradjha. 


-Je pense que tu devrais en rester la, par respect envers la victoire de cet homme, à moins que tu ne veuille un méchant trou au ventre ?

La brute, toujours calme, jeta sa hache à terre.

-Sa te va comme sa ?

Talaos poussa l’arme au loin avec son pied et reprit

-Prend ton amis avec toi et disparait.

Il s’exécuta, attrapant l’homme blessé par le bras et l’aidant à marcher pour sortir de l’auberge.
Talaos soupira, heureux de ne pas avoir eu recours a la force, il prit place tranquillement à une table.


-Aubergiste ! Je vous prends une bière !

Apres un petit moment d’attente, l’aubergiste arriva, et posa deux bières sur la table. À la grande surprise de Talaos, il s’agissait de celui qui maniait la dague comme un maitre. Il s’assailli à la table et prit la deuxième bière

- Je m’appelle Lorden Feno, J’ai à vous parler.

Talaos bu une gorgée de sa bière et demanda calmement

-C’est à propos des types de tout à l’heure ? Où à propos du fait que la fille était une marquée ?
-Les deux. En fait, j’aimerai vous engager. Un homme comme vous ne serrait pas de trop dans mes projets.
-Désolé, mais videur dans une auberge ne m’intéresse pas.
-hahaha, Je ne parlais pas de sa voyons !


Il enleva discrètement son écharpe, le lancier pouvait voir que lui aussi portait une marque, sur le coté droit du cou. L’aubergiste remit son écharpe aussitôt.

-Bien que vous soyez étranger à cette petite ville, je pense que maintenant vous aurez compris qu’elle est le refuge de nombreux marqués, nous nous cachons parmi les béorc et nous essayons de mener une vie normal, le problème c’est le duc Garrig, le dirigeant de ce village. C’est un idiot qui n’agit que pour des intérêts personnel. Pour lui, les marqués ne sont qu’une nuisance à éliminer. Mais nous sommes nombreux et c’est pourquoi il a engagé des mercenaires pour nous traquer, nous tuer. Maintenant qu’ils ont démasqué ma femme, ils reviendront ici pour finir le travail. C’est pourquoi nous avons décidé, après une longue réunion, de prendre un pas d’avance sur eux en attaquant la villa du duc dans la soirée avec tous les marqués qui seront capable de se battre. Nous lui ferrons signer un accord nous permettant de vivre comme tout autre humain dans ce village, vous avoir parmi nous serait un grand plus, voyageur, car j’ai pu constater que vous aviez vu la marque de ma femme en arrivant dans la taverne, et pourtant, vous lui avez porté secours. Les gens comme vous sont rare.

Bien qu’il fût touché par tant de considération, Talaos fut un peu troublé par le discours, car il savait que quelque chose n’allait pas dans son plan.

-Si ce duc Garrig vous croit si nombreux, la meilleure chose qu’il ait à faire, c’est de vous énerver petit a petit, et de vous faire foncer dans un mur, comme vous êtes parti pour faire. Partez simplement d’ici et trouver un autre endroit.

L’aubergiste fronça les sourcils, apparemment, ce qu’avait dit Talaos semblait l’avoir énervé. Il prit une voix bien plus sèche

-Et alors il faut que l’on parte du village pour errer sans but comme toi ? Que se soit bien clair, que tu viennes avec nous ou non, nous attaquerons le duc, nous nous moquons de ce que pense les gens de ton espèce, tu ne sais rien de tout ce que nous avons souffert à cause d’une simple marque. S’il faut que ce soir soit notre dernier, alors il en serra ainsi.

Talaos se leva de la table, tout en terminant sa bière, puis reposa la choppe avec fracas et sortit de l’auberge énervé. Il détestait plus que tout qu’un inconnu lui tienne des propos complètement idiots sur la douleur et le sacrifice. Sans doute les trouvaient-ils encore plus idiots car lui aussi était l’un de ces marqués. Bien qu’il reconnaissait ne pas avoir de solution pour eux, il savait que foncer tête baissée dans la villa du duc, c’était foncer vers sa mort, car nul doute que la garde personnel doit être bien mieux entrainée que quelques poignée de marqués, surtout en comptant les mercenaires.

*Le duc Garrig… il suffirait tout simplement qu’ils le capturent pour arrêter toute cette folie, pas besoin d’effusion de sang…bah, je vais voir sa moi-même, après tout, la bière n’était pas mauvaise du tout*

Il se dirigea donc tranquillement vers la villa du duc.

Posée sur une colline recouverte par une forêt, Talaos, essaya d’observer la villa pour en tirer des informations

Celle-ci se trouvait en dehors de la ville dans un cadre agréable. A la comparer à un château fort, il n’y a que la taille en différence car des murs imposants entouraient toute la maison, permettant de jauger facilement la peur de son propriétaire envers les habitant du village, Malgré la distance et sa mauvaise vue, Talaos pouvait voir que l’intérieur grouillait de vie

* Ceux sur les remparts doivent être armés d’arc ou d’arbalète, ils doivent aussi avoir une arme secondaire… des épées ? Des dagues ?
Humm… Les autres gardes qui patrouillent ont des lances c’est classique. Pour les mercenaires engagés par le duc en revanche, il va falloir avancer dans l’inconnu…
Par contre je vois que quelques convois passent par la, sans doute pour le réapprovisionnement. Sa doit être plutôt simple de s’y infiltrer... rah! C’est un boulot de brigand ! Mais bon… c’est sans aucun doute la meilleur des possibilités qui s’offre à m…*


Son instant de réflexion fut vite interrompu, il entendit le bruit d’une flèche filer dans sa direction
Il roula sur le coté par reflexe et il pu voir un carreau d’arbalète qui manqua de peu de lui percé une jambe, mais qui continua son chemin pour se planter dans un arbre. Des agresseurs étaient cachés dans les bois derrière lui.

Instinctivement, Talaos courra en direction de ces derniers pour se cacher parmi la flore, espérant qu’il n’y ait pas d’autres arbalétriers embusqués. Finalement il atteignit les bois sans problème et pu se cacher derrière des arbres, il avait vite compris que les agresseurs ne pouvaient être que les deux mercenaires qu’il avait croisés à la taverne ce qui voulait dire que leurs campement ne devait pas être loin.

*On t’ils eux le temps d’appeler des renforts ?*

Il entendit des bruits de feuilles se faire balayer et des branches qui craquait, bruits venant dangereusement dans sa direction et qui était très nombreux pour seulement quatre pieds. Talaos, maintenant conscient de son infériorité numérique, préféra s’écarter de l’endroit aussi discrètement que possible, espérant pouvoir s’enquérir de l’effet de surprise sur eux, mais malheureusement, au carrefour d’un arbre, il tomba nez a nez avec celui maniant l’épée large, celui la même qui avait été blessé par le tavernier. Il profita de l’étonnement du lancier pour porter un coup puissant. Talaos pu le parer avec sa lance mais la force de l’attaque était si grande qu’il fut balayer, tel une feuille dans le vent, et termina sa course contre un arbre. Trois autres mercenaires équipés d’haches sortirent de l’ombre, attirés par le bruit.
 

-Frère je l’ai trouvé ! Viens à moi !

Profitant du moment d’inattention, Talaos se releva rapidement et fonça sur l’homme roux, la lance devant lui.
Le mercenaire à l’épée large, qui pensait avoir assommé l’intrus, n’eu pas le temps de parer l’attaquer et se prit la lance en plein cœur.
Mort sur le coup, l’homme s’effondra sur le sol. Les autres mercenaires, surpris, reculèrent pour se mettre en garde. Talaos leur fonça dessus pendant qu’ils étaient encore désorganisés et réussi à les trancher au cou. Ils s’écroulèrent au sol en suffocant des paroles incompréhensible. Il les acheva rapidement afin de mettre fin à leurs douleurs. L’endroit finalement redevenu calme, il reprit son souffle. Mais se fut sans compter l’arriver du frère de l’homme roux, toujours torse nu, qui profita de son relâchement pour lui envoyer un violent coup de poing en pleine tète, ce qui fit retomber Talaos au sol, à moitié sonné. En regardant la brute, le lancier compris qu’il était sans armes, mais qu’il savait très bien ce servir de son corps musclé.

*Décidément, je me fais surprendre de tout les cotés, ce n’est pas mon jour…*

La brute regarda en direction de son frère mort en souriant


-Tu as l’air d’avoir de la ressource.
-C’est tout l’effet que te fait la mort de ton frère ?
-Nous ne vivons que pour combattre, que se soit toi, ou quelqu’un d’autre, nous sommes destinés à mourir au combat. Aujourd’hui était son heure… maintenant c’est la tienne !


Il ramassa l’épée large de son frère et se tourna dans la direction du lancier

-Je m’appelle Azto Rosh! Je suis le chef des mercenaires qui on été engager par le duc ! Relève-toi et montre-moi ta force !

Il s’exécuta, essayant de stabilisé son équilibre, puis il se mit en posture, le sourire aux lèvres.

-Je me nomme Talaos Dayl, et pour ce qui est de ma force, tu vas être servi !

*Il est clair que, par rapport à l’autre, il a bien plus d’expérience, et ne compte pas que sur son arme. Je dois absolument anticiper ses attaques, d’où qu’elles viennent. Si je bats le chef des mercenaires, sa ferra un beau désordre, mais il n’est pas à prendre à la légère !*


Apres quelques longues secondes ou les deux adversaires se regardaient, ce fut Azto qui lança la première attaque. Chargeant à pleine vitesse avec l’arme au dessus de sa tête.
Etonnée de cette prise de risque, Talaos profita de la longueur de galradjha pour tenter de l’arrêter en cours de route, en l’attaquant horizontalement.
Il le toucha et réussit à lui faire une longue balafre peu profonde sur le ventre, pourtant le chef des mercenaires ne s’arrêta pas pour autant et déchargea toute sa rage dans une attaque verticale.

*C’est pas possible! Il n’a même pas bronché !*

Talaos plongea sur le coté pour esquiver l’attaque meurtrière et ce releva pour tenter de se remettre en garde, mais il fut pris de vitesse par la brute, qui c’était déjà tourner dans sa direction, et qui lui envoya un coup de pied en pleine face.
Le lancier retomba violemment au sol, de nouveau sonné mais roula rapidement sur le coté pour esquiver l’épée large qui manqua de peu de lui transpercé le ventre, il réussi finalement à se relever pour ce remettre en garde, mais le chef des mercenaires réattaqua de plus belle, animé par une rage inconnue. 

*On dirait une bête assoiffée de sang, et impossible à stopper !*

Les attaques de la brute se répétèrent à une vitesse fulgurante, ne laissant que très peu de répit à Talaos. Bien que ce dernier arrivait à le toucher à divers endroit, il ne réussissait pas à l’entailler sérieusement.
Le duel continua de plus belle pendant trois éprouvantes minutes, l’épuisement commençait a se sentir des deux coté.
Les deux combattants marquèrent une pause pour reprendre leur souffle, et Talaos tenta une dernière discutions diplomatique


-Et si on en restait la ? Je n’ai rien contre toi, de plus, tu es un combattant hors pair et je ne vois pas l’intérêt de s’entretuer …
-Tu n’en vois pas l’intérêt ? À partir du moment où tu as choisi de protéger des marqués, tu avais rejoint ton camp ! Je ne vois rien d’autre à ajouter ! De plus, crois-tu vraiment que mes hommes te laisseront partir ?


*Comment ? Ses hommes ?!*

Talaos regarda autour de lui et comprit tout de suite qu’ils n’étaient pas seul. Cachés parmi les arbres, ou dans l’ombre, les mercenaires d’Azto encerclaient le lieu du duel, bloquant les possibilités de fuite, sans prendre part au combat.


-Je vois… donc la mort de l’un de nous deux est inéluctable.
-Exactement ! Mais assez parlé !


Azto, après un cri de rage, se remit en course, fonçant à pleine vitesse avec l’arme au dessus de sa tête, comme pour sa première attaque.
Talaos, décidé à en finir, chargea lui aussi sur son adversaire, voulant tenter de l’embrocher dans une dernière attaque, mais cette fois ci, le mercenaire s’arrêta au milieu de son trajet et lança son épée. Complètement déboussolé par l’attaque inconsciente du barbare, Talaos essaya d’esquiver la lame mais il se fit toucher profondément à l’épaule droite et l’épée termina planté contre un arbre. Le mercenaire attrapa ensuite le lancier et le plaqua au sol, lui faisant lâcher Galradjha, puis il commença à lui envoyer des volées de coups.
Talaos tentait de parer les coups et de riposter mais il n’était pas de taille face au géant qui le maintenait au sol et qui lui envoyai toujours plus de coups de poing, dans un gros effort, il utilisa une technique assez connu mais qu’il n’aurait pas pensé utiliser jusque la. Il envoya son genou aussi fort qu’il pouvait dans les « bijoux de famille » du chef des mercenaires. Les coups de poing cessèrent immédiatement et l’armoire à glace hurla de tout ce qu’il pouvait. Talaos profita de l’instant pour lui envoyer un coup de poing dans la mâchoire avec son gantelet en fer, ce qui lui permit de ce dégager de la prise de l’homme en roulant sur le coté. Essayant de rassembler ses forces une dernière fois, il rampa jusqu'à sa lance aussi vite qu’il le pouvait, pendant ce temps, la brute s’était remit tant bien que mal de sa blessure, et arracha l’épée large de l’arbre pour se ruer une dernière fois sur le lancier.
Talaos attrapa finalement son arme, et en se retournant, réussit à transpercer le ventre de la brute qui n’avait plus son épée en main.

*Quoi ? Pourquoi a-t-il lâché son arme alors qu’il était à deux doigts de me décapiter ?*

Il comprit après avoir vu les bras de l’homme, ils étaient raides, tremblants et complètements atrophiés. Cet homme attaquait avec toutes les réserves dont il disposait, et c’était sous le prix d’efforts physiques considérables, mais le fait que le combat ait duré longtemps n’a finalement pas joué en sa faveur.
Azto recula, étonné d’avoir lâché son arme inconsciemment, étonné aussi d’avoir été transpercé. Lui qui était si prêt de la victoire, il s’effondra à terre.


-Mince …j..j’ai perdu… *tousse* mais…c’était… un bon combat...

Talaos n’arrivai pas à se relever, il lâcha finalement sa lance et resta à terre, sa tête lui faisait atrocement mal, son épaule saignait abondamment et il était trop épuisé pour s’en occuper.

-Oui… sa c’est jouer d’un cheveu…je n’ai jamais côtoyé la mort d’aussi prêt
- J’aurai cependant une question, pourquoi… as-tu aidé des marqués ?
-Sans doute… que j’aimerais moi aussi qu’ils puissent vivre en paix dans un village…
-hahaha, vraiment ? *tousse* t’es… un sacré… numéro toi…


Les autre mercenaires étaient finalement sorties de leur cachette, courant auprès de leur chef

-Laissez moi… c’est trop tard pour moi, vous ne pouvez plus ri... *tousse*… 
Ecouter moi tous ! Ce sont les derniers… ordre de votre chef, je vous ordonne de partir de cette région… sur le champ, on laisse tomber le duc *tousse*. Et je…je vous interdis de toucher à cet homme ! Le hasard décidera de son sort…

-…merci…
-Dit toi… que… c’est la… Récompense du vainqu… du vain…qu……


Ainsi succomba Azto Rosh le chef de ces mercenaires, tout les autres autours de lui le pleurèrent, tel une grande famille qui venait de perdre son père. Mais, sans dire un seul mot, ils partirent, comme le disait les derniers ordres.

*En fait c’était un homme bien... peut être que si on s’était rencontré dans d’autre circonstance, on aurait pu bien s’entendre…bon sang, ma tête va exploser. Je me suis jamais prit autant de coup sur le crane de toute ma vie … j’arrive même plus a bouger le petit doigt… bordel, je ne sens plus mon épaule, tout est en train de tourner autour de moi…*

C’est à se moment précis que Talaos perdit connaissance, perdu dans la forêt, alors que la nuit allait bientôt montrer son visage, le moment tant attendu par les marqués du village pour attaquer la villa du duc.
Étonnamment, Talaos parvenu à rouvrir les yeux, bien que difficilement. Et ce n’était plus le même tableau qui s’affichait devant lui, il était allongé sur un lit plutôt inconfortable.


- Vous êtes enfin réveillé !

Il tourna la tête sur le coté d’où provenait la voix, c’était une belle jeune femme qui se tenait devant la porte de la pièce, au visage clair et au trais fin, aux cheveux long et noir vêtue d’une robe blanche qui lui allait assez bien. Talaos mit un moment avant de se souvenir qu’il s’agissait de la femme de l’aubergiste. Elle s’approcha de lui et s’assaillit sur une chaise proche du lit.

- Je... suis à la taverne ?
- Oui…
- Combien de temps ai-je dormi ?
- Environ un jour et demi…
-Donc l’attaque de la villa est terminée…
- Oui, les marqués volontaire on prit d’assaut la villa, et ils ont réussi à faire fuir le duc, bien que les morts à déplorer sont nombreux. Tous furent étonné de ne pas y voir les mercenaires, ils avaient donc décidé d’aller à leurs camp, arrivé la bas, à leur grande surprise, il n’y avait plus rien. C’est a ce moment, en rentrant qu’ils vous ont retrouvé à moitié mort dans la forêt avec le cadavre du chef des mercenaires non loin de vous.
- Je vois… 


Talaos se leva du lit, il ne ressentait plus aucune douleur à l’épaule, mais les bandage qu’il portait montrai que celui ou celle qui l’avait soigné avait vu qu’il était lui aussi un marqué. 

- mon mari est désolé pour ce qu’il vous avait dit la fois ou vous aviez discuté avec lui.
- il est ici ?
- non, il a été tué par les gardes de la villa, mais je sais que c’est ce qu’il aurait voulu dire si il était encore la…


Le lancier commença à remettre ses habit sans dire un seul mot il fit de même avec son armure et il reprit Galradjha qu’il rangea dans son dos. Il savait qu’elle était malheureuse, et elle semblait s’être tourner vers lui afin qu’il essaye de la réconforter, mais il ne savait pas quoi lui dire. Les mots doux et gentils n’étaient clairement pas son fort. Il marcha jusqu’au seuil de la porte, puis s’arrêta.

- J’espère que ce village sera toujours aussi rayonnant la prochaine fois que je devrais y faire une escale, et je compte sur vous pour me resservir l’une de vos bières.

La jeune femme regarda Talaos, l’air un peu étonné, puis finalement, elle lui fit un sourire

- Je vous le promet

Une heure passa. La journée était fraiche et montrai à Talaos qu’il venait de franchir la frontière de Daein, il ne regarda pas derrière lui, car le village ne devait de toute façon plus être visible, mais il en gardera souvenir, jusqu’au jour ou il y retournera, afin de voir si ses efforts ainsi que ceux des marqués qui se sont sacrifier, n’avait pas été vain. Il alla de l’avant, amenant sa livraison en direction du fameux mage, laissant Girel et ses habitants aux mains de celui que l’on surnommait Destin. 
Ce fut la première fois, en tant que vagabond, que Talaos fit une action « pour lui-même », et non « pour de l’argent ».

Qui aurai pu lui dire qu'un simple travail habituel aurais pu l'emmener droit sur un complot de taille colossale. Il faillait dire que, malgré les évènements, tout ceci lui avait permis de faire diverses rencontres, allant de la fillette épéiste qu'il croisait partout ou il allait, jusqu'à un dénommé Alan, avec qui il avait partager bien des misère, en passant par ce mage Atmos dont il ne rêvait que de vangeance, au final, il se retrouva à fuir, fuir partout ou il le pouvait, tel le vagabond qu'il était.

Mais il ne savait pas encore ce qu'il fuyait...

Cinq ans ont Passé depuis toute ses aventures, et aujourd'hui Talaos n'a pas tant changer de ce qu'il était au départ, un peu comme cette maison à la frontière d'hatary, qui continue sa bataille.
Pourtant, quelque chose commence a le tourmenter, quelque chose de pas vraiment palpable, mais il le sens, un jour ou l'autre, cela finira par lui arriver dessus.

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Talaos Dayl, le lancier vagabond

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