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 Hélène Vincade [Terminé]

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Hélène Vincade [Terminé] Empty
MessageSujet: Hélène Vincade [Terminé]   Hélène Vincade [Terminé] I_icon_minitimeDim 6 Mar - 23:01


o Informations générales :

Nom : Vincade
Prénom : Hélène
Surnom : Ailes d’argent
Âge : 20 ans
Sexe : Féminin
Race : Beorc
Classe : Chevalier Pégase
Pays d'origine : Criméa




o Description du Personnage :

Caractère :
L’expression faciale qu’Hélène arbore le plus souvent est un lumineux sourire. La jeune femme croque la vie à pleines dents et se contente de tout ce qui lui arrive. Elle parvient à passer outre les blessures, les combats, les violences et insultes avec autant de légèreté qu’un pégase en plein vol. Elle est d’un optimisme à toute épreuve, et personne ne l’a jamais vue pleurer, ou montrer un quelconque signe de faiblesse. Elle est telle un roseau souple, qui combat tous les vents en se pliant mais sans jamais rompre. Comparaison certes aisée, mais qui lui correspond parfaitement.

C’est en outre une jeune femme très bon vivre, au caractère plutôt léger, dans tous les sens du terme. Si elle est toujours de bonne humeur, ce n’est pas pour autant une grande bavarde. Elle offrira ses sourires à ceux qui viendront lui parler, ou qui croiseront son regard, mais ne se mêlera pas nécessairement à des groupes de discussion, ni n’engagera spontanément de conversation, sauf si vous avez piqué son intérêt. Car la belle est très curieuse, presque aussi curieuse que son pégase. Disons qu’elle est avide de rencontres et de découvertes qu’elle juge bonnes pour elle, qui pourront l’aider à se construire encore et encore. Alors elle cherche, elle observe tout un chacun, et choisit soigneusement ceux à qui elle s’ouvrira réellement, au-delà de la face souriante. En outre, elle adore lire et apprendre, même si elle apprécie bien plus les lettres et la stratégie aux sciences exactes. Disons qu’elle n’a jamais brillé en arithmétique.

Hélène pourrait se targuer d’être un pilier dans sa troupe de pégases. Elle n’est certes pas l’élément le plus puissant, ni le plus rapide, mais ses bons conseils et ses encouragements incessants mène les chevaliers pégases de son escouade, le plus souvent, à la victoire. Lorsque l’un d’entre eux tombe, elle est la première à se ressaisir et à motiver les autres pour aller au-delà de leur chagrin, et de faire face à l’ennemi. Par ses décisions efficaces et directes, et ses compétences très honorables en tant que soldat, elle aide souvent le sergent de sa troupe à l’élaboration des stratégies et des mouvements lors de missions.

Avec ses amis, elle se fait plus ouverte encore, toujours prête à les aider et à écouter leurs problèmes. Elle n’est pas vraiment douée en psychologie, mais ses naïfs conseils revigorent plus d’un cœur, et même si elle ne les calcule pas vraiment, ils sont bien souvent très justes. Elle est fidèle en amitié, et est très franche. Elle déteste les parjures. Pour elle, une promesse doit être tenue, coûte que coûte. Elle a énormément de respect pour ses supérieurs, mais tout autant pour toute la population. Elle ne se soucie pas vraiment des races, seulement des caractères et des intérêts qu’elle trouve en chacun. Il lui est arrivé de presque hausser le ton lors d’une conversation à propos des Marqués, où elle s’insurgeait du regard qui était posé sur ces êtres qui, finalement, avaient une conscience et une vie qui leur était propre, qui ne différait pas spécialement énormément des autres.

Mentionnons quelques défauts, tout de même. Son optimisme peut parfois faire croire à un vague désintérêt envers les autres, et même si ce n’est pas toujours le cas, il est vrai qu’elle peut se détacher de ce que ressentent intrinsèquement ses interlocuteurs, et alors elle ne parvient plus à les comprendre ou à communiquer avec eux.
Elle est assez difficile en nourriture, et ne mange rien de ce qui d’aspect la révulse. Elle n’apprécie que moyennement les légumes cuits, et n’aime que peu de viandes. Elle est allergique au lait, et tous les fromages et laitages qui en découlent.
Et puis, avouons-le : elle peut être très tête en l’air. Toujours la première à oublier sa convocation le jour d’un examen, à égarer son aiguisoir alors que sa lance en a grand besoin. Sa chambre est un grand capharnaüm. Cela rajouterait presque à son charme.

Enfin, il serait bon de parler de ses relations amoureuses. Hélène est très libre dans ses choix, et ne tombe que rarement amoureuse de ses amants. Elle est d’agréable compagnie, douce, tendre et souriante, mais reste peu longtemps avec le même homme. Elle adore les nouvelles expériences et les découvertes des personnalités de ses petits amis.
Elle papillonne, elle flirte, elle couche à droite et à gauche, mais avec une candeur et une sympathie telle qu’on a compris qu’elle ne cherchait vraiment pas à se poser, ni à briser des cœurs. Elle offre un peu de bonheur à l’un, puis part en chercher chez un autre.
Ce qui est délicieux, chez elle, et qui en fait une amante hors du commun, est la façon dont elle se comporte à chaque rapport charnel. On pourrait croire à chaque instant qu’il s’agit de sa première fois, alors qu’elle est experte au possible. Ses joues rosissent, ses reins se creusent, et elle est parcourue de petits rires et frissons qui exaltent ses partenaires et la mettent toute en joie.

Et puis pouf, le lendemain, elle est partie.


Physique :
Que de belles gens vivent dans les douces contrées de Criméa. Grandes, fines, un sourire flottant sur leurs lèvres, ces jeunes personnes traversent leurs douces années avec une insouciance touchante, presque inquiétante, à trouver intérêt dans leurs menus travaux seulement, et à aider leurs parents. Puis, la tendre jeunesse s’enfuit, la fin de l’adolescence déboule dans le carcan confortable de leurs vies, et parfois, leur corps le ressent douloureusement.
Hélène est de ces personnes qui semblent avoir un physique sans séquelle aucune. D’apparence grande et athlétique, elle mesure 1m74 pour de solides 62 kg de muscles fins. Ses jambes sont longues et belles, les mollets délicieusement galbés, et les cuisses bien pleines, puissantes, habituées à monter les chevaux ailés. Ses pieds sont longs, ses orteils aussi, fermement ancrés dans la terre où elle marche, quand parfois, enfin, elle y retourne, quittant les cieux qu’elle aime tant.

Mais poursuivons la découverte de ce corps. Regardez de plus près les cuisses, vous y verrez que la peau n’est pas aussi blanche et laiteuse que l’on pourrait le supposer. Vous parvenez à deviner de nombreuses cicatrices reçues de ses combats, et surtout des innombrables flèches qu’elle a dû parer, ou recevoir à la place de son pégase pour empêcher le gracieux animal d’être blessé. Vous trouverez de telles cicatrices aussi sur ses bras, et quelques-unes près du ventre. Ventre qu’elle a d’ailleurs musclé et plat, mais étrangement très doux, agréable à parcourir, même avec des doigts gourds et inexpérimentés. Ce ventre mène à des hanches larges et maternelles, faîtes par des années de monte et d’entraînement. Remontons le long du buste élancé, et parcourons des yeux cette taille d’une grande finesse, dont la courbure est délicatement soulignée, même lorsqu’elle se vêt de son armure.

Elle a la poitrine ferme et pas trop importante, elle aussi parcourue, à bien y regarder, de quelques cicatrices, dont l’une d’entre elles, plus grande, parcourt son buste de l’épaule gauche jusqu’à l’aine, en une trace presque invisible, à peine un fil blanc déposé sur sa peau blanche. Elle a le dos puissant, cambré et fier, incitant à la confiance et l’amitié. En suivant la ligne de la colonne vertébrale, vous sentez une légère scoliose, qu’elle a certainement acquise à dos de pégase. Si pourtant vous soulevez l’étoffe qui le recouvre, vous découvrirez que ce dos, lui aussi, a été marqué par le combat. Son propre combat, puisque c’est une grande marque de brûlure qui recouvre sa peau, qui y est plus rêche et fripée. Mais la cambrure si poignante du dos, menant au postérieur délicat et rond, vous ferait presque oublier cette blessure de plus.

Ses bras, comme son cou et ses épaules, bien que fins, sont bien musclés, et efficacement entraînés à porter une lance lourde. Elle a les mains assez grandes ; pas spécialement très belles ni délicates, mais elle peut gratifier les autres d’une bonne poignée de main, ou d’une caresse gentille, qui vaut tous les doigts de pianiste au monde.

Son visage enfin, est d’un ovale simple, au menton volontaire. Sa bouche est plutôt fine et rieuse, aux lèvres joliment roses. Son nez est mutin, ses pommettes hautes. Elle possède deux grands yeux en amandes, aux cils très longs et noirs. Ses prunelles sont d’une jolie couleur noisette, et se paillettent de doré lorsqu’elle rit aux éclats. Sur son front tombent des mèches de cheveux bruns en bataille, qui croulent dans son dos en une épaisse cascade. Ils sont d’une couleur de bois ancien, pleins de reflets rouges et or ; elle aime les tresser en de larges nattes, et parfois se les attacher à l’aide de barrettes en argent.

Quant à ses goûts vestimentaires, elle revêt la plupart du temps des bleus et des violets, parfois du noir ou du gris. Elle affectionne aussi porter des couleurs pastels lorsqu’elle n’est pas en service.
Son armure de combat est plutôt légère, afin de la laisser un maximum libre dans ses mouvements. Aussi, n’est-elle protégée d’acier que sur le plastron, les épaules et le haut des bras, ainsi que la base du cou. Autrement, elle porte une tunique violine, un short indigo bordé d’une fine dentelle, ainsi que de longues cuissardes de cuir très souple pour compléter sa panoplie.
Autrement, elle affectionne les vêtements duveteux et légers, les robes souples (elle déteste les vêtements qui l’alourdissent), et elle porte souvent de simples tuniques avec un pantalon et de solides bottes, pour partir dans de grandes promenades en montagne.

Passé :
C’est par une belle matinée de printemps qu’Hélène a vu le jour. Sa mère se promenait dans le jardin de leur maison, la main délicatement posée sur son ventre rond. Soudain, des douleurs la prirent. Elle appela son mari, qui fit mander le médecin. L’accouchement se fit rapidement ; non sans douleur, mais l’enfant fut bientôt récupérée, nettoyée et présentée à sa mère. Ce fut le père qui choisit le prénom de l’enfant ; un prénom qu’il voulait aussi chantant qu’une bise matinale, et aussi léger que la lumière qui baignait le ciel de Criméa peu avant le zénith.
Hélène était la troisième enfant de ce couple de bourgeois résidant à Mélior, depuis six générations. Elle avait deux grands frères, jumeaux, de trois ans ses aînés. Les petits furent enchantés à la découverte de leur petite sœur, eux qui avaient passé de longues soirées avec leur mère, l’oreille posée contre son ventre à écouter le bébé bouger. Parfois, elle donnait un petit coup, et ils partaient d’un grand rire cristallin. Et là, leur sœur était devant eux, ses grands yeux noisettes encore mi-clos, un peu effrayée de tout ce bruit qui l’entourait. En tant que première fille du couple Vincade, son arrivée avait été attendue. Les neuf mois durant, tous les serviteurs s’étaient pliés en quatre pour satisfaire la maîtresse, qui avait déclaré être absolument certaine d’attendre une petite fille. Les servantes avaient préparé une chambre adorable, les laquais avaient quémandé des poupées et peluches merveilleuses chez les artisans, et les cuisiniers avaient pris grand soin de l’alimentation de Madame.
Et le bébé était enfin là, tout frais, tout rose. Chaque jour qui passait était un nouveau rayon de soleil pour chacun, et les rires de la petite et de ses grands frères emplissaient la maisonnée de joie. Hélène, dans les souvenirs de chacun, a toujours été souriante. Lorsqu’un gros chagrin la prit,alors qu’elle avait, à trois ans, perdu son petit chat en jouant dans un champ, ou lorsqu’elle avait, l’année suivante, cassé un vase, et reçu un blâme de son père, elle avait toujours trouvé un moyen de rire au travers de ses larmes, se moquant d’elle et de son chagrin, décidant de prendre sur elle pour être une gentille petite fille. Ses frères s’acharnaient à ce que chacune de ses journées sous le soleil soit merveilleuse ; et ils y parvenaient.
Les serviteurs se souvenaient que les jumeaux ne s’entendaient pas, auparavant. Hélène avait été le ciment qui les avait tous les trois reliés, dans un cocon d’amour fraternel très tendre et attentionné. Léandre et Léone ne s’étaient alors plus jamais chamaillés, même pour savoir lequel des deux leur petite sœur préférait. Ils ne s’étaient d’ailleurs certainement jamais posé la question.

Hélène grandit dans cette douce chaleur familiale, sa mère lui enseignant les bonnes manières, la broderie et la flute, les serviteurs se pressant pour lui faire découvrir toutes les petites tâches de la maison, la cuisine, le ménage, le jardinage… La petite fille s’intéressait à tout, même si elle n’était pas vraiment douée. Son père, quant à lui, lui enseignait, plus durement, les sciences naturelles et l’arithmétique. Si elle adorait apprendre par cœur les noms d’animaux et de plantes, qu’elle s’amusait follement à retrouver dans la campagne environnant la capitale de Criméa, elle ne pouvait se concentrer bien longtemps devant des calculs et des équations. Le père en conclut qu’elle n’aimait pas les choses abstraites. Alors, il développait sa logique et ses capacités calculatoires à l’aide de jeux d’esprit et de parties d’échecs. L’enfant devenait alors bien plus concentrée qu’elle ne l’était devant une leçon à apprendre. Elle préférait largement la pratique à la théorie (sauf pour apprendre le nom du lapin blanc à poil long qu’elle avait aperçu la veille dans le jardin de maman), et personne ne s’en plaignait, car lorsqu’elle était intéressée par quelque chose, elle mettait beaucoup d’attention et de soin à la faire du mieux possible.

Ses frères, quant à eux, lui enseignèrent quelques sports, la sortirent partout, la firent voyager dans Criméa quand ils eurent treize ans et elle dix, lui faisant découvrir des paysages magnifiques et un peuple spontané. Bien évidemment, ils voyagèrent en compagnie d’un ou deux serviteurs bien bâtis, pour éviter tout enlèvement inopportun de leur tendre sœur. Et puis, l’année suivante, alors qu’elle descendait dans la cour un beau matin d’automne, afin de respirer l’air frais, prête à faire une longue promenade, elle vit ses frères en train de se battre. Alarmée, elle arriva à leur hauteur en courant, mais ils la rassurèrent bien vite : ils ne faisaient que s’entraîner au combat. Le combat ? Qu’était-ce, que le combat ?
Les garçons se regardèrent, interloqués. Avait-elle oublié ses cours d’histoire sur les guerres ? Elle eut un rire, puis expliqua qu’elle savait bien ce qu’était un combat, mais qu’elle n’en connaissait pas les mécaniques. Aussi demanda-t-elle à ses frères de continuer leur entraînement, en acceptant sa présence. Les jumeaux apprenaient à manier toutes sortes d’armes, afin de choisir celle qui leur conviendrait le mieux. Léandre, dont l’esprit était facétieux et vif, aimait user de l’épée pour défaire ses opposants. Léone, plus calme et bourru, solide comme un roc, maniait la hache avec aisance. Ils montrèrent leurs armes à Hélène, qui tenta d’imiter leurs mouvements. Mais elle était trop mince pour soulever une hache correctement. Au contraire, elle n’était pas suffisamment vive pour bien utiliser l’épée. Ils lui mirent un bâton entre les mains, et lui apprirent quelques passes. Elle s’amusait comme une petite folle. Elle arrêta son effort deux heures plus tard, hors d’haleine, ses petits membres parcourus de frissons de peur et de curiosité. Le bâton était une chose merveilleuse. Pouvait-on donc bien se battre avec un bâton ? Ses frères lui confièrent que ce n’était pas bien pratique pour défaire des ennemis, mais que si elle aimait le bâton, elle pourrait apprendre à manier la lance, qui sait.

L’enfant releva la tête avec excitation, et demanda de voir une lance. Léone alla en chercher une fine et légère à l’armurerie, et l’apporta à Hélène. Bien évidemment, c’était une lance pour adulte, bien trop grande pour elle, mais, alors qu’elle tentait maladroitement de la manier, ses frères sentirent dans ses mouvements une incroyable prédisposition pour l’utilisation de cette arme. Ils furent presque impressionnés des capacités d’apprentissage de la petite. Ils étaient habitués à sa concentration et sa volonté de bien faire les choses qui l’intéressaient, mais, il fallait l’avouer, Hélène n’était pas vraiment quelqu’un qui apprenait vite et facilement. Et pourtant, à la voir, on aurait pu croire qu’elle s’entraînait depuis quelques semaines déjà. Surpris et heureux, ils s’en allèrent confier leurs pensées à leur père, qui fut pris d’une grande colère. Quoi ? Sa petite fille, apprendre à se battre ? N’avait-il pas déjà deux garçons pour faire cela très bien ?
Afin de calmer les ardeurs de leur paternel, ils le menèrent à la fenêtre afin qu’il aperçoive Hélène, qui recopiait sérieusement les passes qu’ils venaient de lui apprendre, luttant contre la taille et le poids de l’arme qui l’emportait lors des tours et des attaques. Parfois, elle posait la lance et reprenait le bâton, pour refaire le mouvement, et comprendre ce qu’elle ne faisait pas bien. Son instinct combattif était incroyable. Le père ne fut convaincu qu’à moitié, aussi demanda-t-il aux jumeaux de persuader leur petite sœur qu’il ne s’agissait que d’un passe-temps, et que jamais elle ne devrait se battre elle-même. Ils promirent d’essayer.

Hélène, comme on le sait, était têtue lorsqu’elle s’était fixée un but. Aussi négligea-t-elle la majorité de ses leçons afin de se concentrer sur son entraînement. Chaque jour, elle répétait sans se lasser les enchaînements que le maître d’armes, Loïc, lui apprenait. Ses frères l’aidaient à renforcer son corps, afin de mieux supporter la longueur des entraînements qu’elle s’imposait. Plus elle faisait des efforts, plus elle s’améliorait. Elle devenait de plus en plus précise, et ses mouvements se faisaient plus fluides. Cette année-là, elle eut une poussée de croissance qui la fit atteindre le mètre soixante-cinq. Elle put alors porter sans peine la lance fine, et même parfois s’entraîner avec une lance un peu plus lourde, à la pointe de fer plus grosse que celle de l’autre.
Un beau jour, elle parvint presque à désarmer Léandre qui combattait alors avec un beau fleuret, quand elle s’écroula de fatigue, haletante. Cela ne lui étant jamais arrivé, les jumeaux décidèrent de la mener dans sa chambre afin qu’elle prenne du repos. Léone, qui chaque jour gagnait en muscles et dont le torse se découplait magnifiquement, la prit dans ses bras et commença à se détourner vers la maison. Léandre lui fit remarquer une tâche de sang sur le sol. Ils inspectèrent leur petite sœur, et aperçurent le liquide vital s’écoulant de son entrejambe. Ils se regardèrent, dubitatifs, et appelèrent leur mère à l’aide. Mme Vincade rit devant la détresse de ses deux garçons. Elle leur expliqua le plus clairement possible que leur petite sœur était devenue une femme, et que pour l’instant elle avait seulement besoin de repos. Inquiets et rassurés à la fois, les jumeaux laissèrent une petite semaine leur petite sœur afin qu’elle se remette bien.

La jeune fille n’apprécia que moyennement l’arrivée de ses règles. Sa mère lui apprit bien évidemment de quoi il s’agissait, une sorte de purge qui venait à chaque cycle lunaire, afin de préparer chaque femme à enfanter, mais elle n’en comprit pas l’utilité à un si jeune âge. Et elle trouvait que c’étaient bien des souffrances pour pas grand-chose. Et en plus, il fallait bien protéger ses habits ; on ne pouvait pas vraiment s’entraîner ces jours-là ! Sa mère la rassura, lui expliquant que le cycle se régulerait de lui-même avec le temps. Elle grogna. Elle voulait qu’il se régule tout de suite. Sa mère rit, et lui confia qu’à présent, elle allait se découpler. L’enfant regarda sa poitrine naissante et ses hanches encore étroites d’un air suspicieux, puis détailla sa mère, très généreuse dans ses proportions. Elle se fit la remarque qu’elle avait du temps avant d’arriver jusque là. Et franchement, à ce moment-là, elle n’en avait cure.

On aura remarqué que la fillette avait peu côtoyé d’autres enfants de son âge. Lorsqu’elle atteint ses douze ans, elle réclama à en voir un peu plus. Elle demanda de fréquenter l’école, n’importe quoi. Son père refusa. En tant que membre de la haute bourgeoisie, il n’était pas question qu’elle se mêle à la simple populace. Vexée, elle sortit en cachette, prétextant une sortie à la campagne. Elle persuada le serviteur qui l’accompagnait qu’elle avait besoin d’une compagnie nouvelle, et qu’elle désirait voler de ses propres ailes. L’homme, âgé de trente ans, se souvint de sa propre adolescence, et de sa rébellion contre le monde entier. Il jugea qu’elle apprendrait bien mieux en faisant des erreurs que si elle était défendue de faire quoi que ce soit sous prétexte de certains dangers. Cependant, il n’était pas qualifié pour décider de lui-même ce qu’il valait mieux faire pour la jeune Madame. Il lui proposa donc un marché : elle pourrait aller jouer avec les enfants de la ville tant qu’il pouvait l’accompagner et la protéger en cas de besoin, et en échange il ne dirait rien à ses parents. Marché conclu, Hélène partit découvrir les rues et les enfants de la ville qui les peuplaient de rires et de jeux.

Elle s’y fit de nombreux amis. Au début, c’était certes un petit peu difficile, puisqu’elle était considérée comme une gosse de riche qui tentait de découvrir ce qu’étaient les gueux. Mais elle fit tant et si bien, et surtout les impressionna tant par l’usage du bâton (elle vainquit les plus grands des garçons de la bande), qu’ils finirent par l’accepter. Elle prenait toujours soin de ne pas rester trop longtemps afin de ne pas inquiéter ses parents ou ses frères. Elle restait douce et optimiste avec sa famille, et se présentait sagement à ses leçons et ses entraînements du matin et du début d’après-midi, puis allait passer le restant de la journée en ville.
Bien évidemment, personne ne fut dupe, au bout d’un moment. Mais tant qu’il ne lui arrivait rien, son père tolérait ses jeux, qui la rendaient si heureuse. Deux années passèrent sans soucis, les jours se déroulant presque toujours de la même façon. Hélène s’était embellie, renforcée, et à présent le rêve de chaque garçon de la ville était de conquérir son cœur en parvenant à la vaincre en combat singulier. Bien sûr, tous ceux qui s’y frottaient ne faisaient que récolter une amère et écrasante défaite. La technique de la jeune fille était incroyable, pour son âge.

Un beau jour d’été, un jeune apprenti forgeron de seize ans, répondant au nom de Sol, la défia à la lance. Hélène accepta, lui adressant son habituel sourire radieux, et le combat commença. Le jeune homme était doué, très doué. Il était plus grand qu’Hélène, qui pourtant mesurait alors un mètre soixante-dix, et plus rapide aussi. Sa technique n’était pas aussi précise, mais ses coups étaient puissants, et il finit par la désarmer. Il ne réclama aucune récompense, mais il reçut la reconnaissance d’Hélène, et certainement la jalousie de nombreux garçons qui auraient tant voulu être à sa place.
Peu de temps plus tard, Hélène s’était rendue dans un grand champ afin d’y dessiner les lapins qui passaient par là. Elle avait aussi cueilli des plantes pour son herbier, que son père lui avait demandé de réaliser. Elle faisait une pause allongée dans l’herbe, ses grands yeux noisette rivés sur le ciel bleu épuré de tout nuage. Une ombre se dressa au-dessus d’elle ; c’était Sol. Ses cheveux blonds formaient un halo autour de son visage, et son visage était illuminé d’un beau sourire. Il portait vraiment bien son prénom. Hélène voulut dire quelque chose à son arrivée, se redresser tout du moins afin de l’accueillir, mais il posa doucement un doigt sur ses lèvres.

Sans se presser, il s’accroupit près d’elle, et avec une grande délicatesse, il souleva la tunique que portait la jeune fille, découvrant dessous le ventre blanc. Il y déposa ce qu’elle ressentit comme des milliers de petits baisers. Puis, toujours avec autant d’attention, il défit les lacets de cuir de son col, révélant les seins ronds et fermes. Il posa ses lèvres sur le bout rose des tétons, qui se durcirent. Hélène fut parcourue d’un frisson délicieux. Puis ses lèvres cherchèrent les siennes. Et là, sous le ciel radieux, il la prit, avec un sourire plus beau encore que le soleil.

Elle ne parla à personne de cette aventure, mais la recommença. Chaque fois, c’était plus délicieux encore. Un jour, Sol lui demanda si elle l’aimait. Elle réfléchit sérieusement, puis lui répondit que non. Il parut quelque peu déçu, et ce fut la dernière fois qu’il vint la voir. Elle en fut un peu triste, mais s’en remit vite. Elle enchaîna alors les conquêtes, toujours avec un grand optimisme, mais jamais ne tomba amoureuse de l’un des garçons qu’elle fréquentait. Certains en étaient grandement blessés, d’autres semblaient vouloir en profiter (mais ils se faisaient rabrouer par la bourgeoise, qui était bien lucide sur leur comportement), et d’autres enfin comprenaient et acceptaient les mœurs de la jeune femme.
L’année de ses quinze ans, ses deux frères partirent par-delà le continent. Dans les mois qui suivirent, deux tragédies frappèrent la famille Vincade. Le père tomba gravement malade. La fièvre et les délires augmentaient un peu plus chaque jour. Il mourut avant de décider officiellement qui de Léone ou de Léandre serait le nouveau chef de la maisonnée. On chercha les jumeaux dans tous les royaumes afin de leur annoncer la nouvelle. Ils étaient introuvables. On finit par découvrir qu’ils s’étaient rendus à Laguz, on ne savait où. Une nuit venteuse, ils revinrent finalement, blessés tous deux. Léandre était couvert de longues griffures, et le bras gauche de Léone avait été arraché. Mme Vincade et Hélène les accueillirent alarmées, et se dépêchèrent de faire venir un prêtre afin de panser leurs blessures. Ils furent mis au courant de la mort de leur père. La maisonnée aurait voulu le leur cacher pour lors, mais l’absence du maître était bien trop visible pour être maquillée. Ils décidèrent de ne pas encore choisir lequel des deux prendrait les rênes des Vincade, et laissèrent à leur mère le soin de s’occuper du domaine le temps qu’ils se rétablissent.

Mais le malheur avait décidé de frapper plus durement encore la Maison. La blessure de Léone s’infecta sans que personne ne puisse y remédier, et malgré les cataplasmes et les bâtons de soin, il mourut au plein cœur de l’hiver. Léandre accepta de devenir chef de la maisonnée, les épaules alourdies par le chagrin. Sa mère et sa sœur Hélène lui apportèrent le plus de réconfort possible, mais il ne fut pendant le reste de sa vie que l’ombre de lui-même, et en dépit de la gérance parfaite de sa maison et des trois enfants magnifiques que sa future femme lui donna, il ne se remit jamais de la perte de sa moitié, son cher frère.

Au début du printemps suivant, alors qu’Hélène allait sur ses seize ans, elle entendit dire que l’armée recrutait des manieurs de lance qui savaient chevaucher afin de devenir chevaliers pégase. La guerre précédente avait fait de nombreuses pertes dans l’armée. Plus rien alors ne la retenait de chez elle, aussi se rendit-elle au Palais sans en parler à personne. On jugea ses capacités au maniement de la lance plus que concluantes, et on lui demanda de revenir la semaine suivante pour le début de l’entraînement et le choix du pégase. Qu’elle se trouve une armure de combat qui la satisfasse, en attendant. Lorsqu’elle revint, et prévint son frère et sa mère de sa décision de devenir chevalier pégase, Léandre fut pris d’une grande colère. Quoi, il avait déjà perdu son frère au combat, et à présent sa tendre sœur s’y jetait la tête la première ? Mais Hélène fut intransigeante, et appuya tant et si bien son envie de carrière que Léandre, excédé, accepta.
Elle commanda une armure à sa taille chez le forgeron. Elle aida les servantes à confectionner sa future tenue de combat aux normes du pays, veillant à respecter les tissus et couleurs recommandées. Elle reçut de la part du maître d’armes Loïc une belle lance toute neuve, fine et à la pointe très solide, délicatement forgée et couverte d’enluminures. Elle s’entraîna chaque jour, et monta à cheval aussi. Elle prenait bien évidemment des cours d’équitation, mais avait plus tendance à s’entraîner au combat à pied plutôt que monter. Il fallait qu’elle s’entraîne, mais n’ayant pas de pégase à disposition, elle se débrouilla pour retenir les sensations de l’attaque montée.

La semaine suivante, elle se présenta à nouveau au Palais, ainsi qu’une vingtaine de nouveaux jeunes gens. Elle devait être une des plus jeunes. Ils furent présentés à la reine, qui après un bref discours, les remercia de s’être engagés dans la glorieuse unité montée de Criméa, et les assigna par groupes de cinq à quatre sergents nouvellement promus. L’équipe à laquelle Hélène appartenait était composée de quatre femmes et deux hommes. L’un d’entre eux était le sergent, un homme charmant d’environ vingt-cinq ans qui les fit se présenter efficacement, mais avec douceur. Puis, il les mena à l’enclos des pégases n’ayant pas encore de cavaliers. De nombreuses recrues y étaient déjà ; le sergent expliqua que c’était le pégase qui choisissait son cavalier, et non le contraire. Ils entrèrent sur le champ, et attendirent. Hélène ferma doucement les yeux, et se concentra sur le vent qui balayait ses cheveux.
Une éternité passa peut-être. Mais bientôt, le vent se fit plus fort autour d’elle. Elle ouvrit les yeux lorsqu’elle entendit un doux hennissement tout près d’elle. Un joli pégase était là, devant elle, sa longue crinière dorée fouettant l’air, et sa robe blanche étincelant sous le soleil. Il avait de jolis yeux noisette, presque de la même teinte que les siens. Il était environ aussi grand qu’un cheval standard qu’utilisaient les cavaliers, mais avait sur le dos deux grandes et magnifiques ailes. Il y eut comme un choc électrique, une reconnaissance. Doucement, elle s’approcha de lui –elle savait, instinctivement, qu’il s’agissait d’un mâle. Liam, chuchota-t-elle comme une évidence. Son nom était Liam.

Elle revint se positionner avec son nouvel ami devant le sergent. Celui-ci flatta l’encolure des nouveaux pégases, et les firent se présenter entre eux, comme il l’avait déjà fait avec leurs cavaliers. Ensuite, il émit un sifflement clair, et son propre pégase, magnifique (dont les atours signifiaient que l’homme était chevalier faucon), arriva en volant doucement. Il le présenta lui aussi, puis leur signifia de se diriger vers un champ d’entraînement. En effet, les pégases devaient s’entraîner par la voie des airs afin d’être partout efficace.
S’en suivit, pendant plusieurs mois, un entraînement dur, qu’Hélène effectua aussi sérieusement que cela lui était possible, revenant le soir totalement épuisée, Liam tentant de la soutenir un minimum, bien que sa fatigue soit comparable. La maisonnée avait été émerveillée par la grâce du pégase, et même Léandre avait dû avouer qu’il était très flatteur de savoir sa petite sœur membre d’un tel régiment de l’armée régulière.

Finalement, les premières missions tombèrent. Pendant un an environ, ils ne se lançaient que dans des missions facilement exécutables, comme par exemple des rondes de protection autour de la ville, ou encore l’éradication d’une trop de malfrats dans des villages environnants. La première mission de rang plus important assignée à l’équipe devrait rester dans leur mémoire, puisqu’il s’agissait d’arrêter une petite équipe de mages téméraires et arrogants qui se plaisaient à terroriser la population, pour le simple plaisir de se sentir puissants. Hélène, en compagnie des cinq autres membres de sa troupe, avec qui elle avait tissé de profonds liens durant ces longs mois, se rendirent au village concerné aussi vite que possible. Malheureusement pour eux, les mages semblaient mieux organisés que ce que les espions envoyés pour les observer en avaient pensé. L’un d’entre eux était même un sage. Le sergent décida de s’en occuper. Il demanda aux autres de protéger les villageois en priorité, puis de mettre les mages hors d’état de nuire.

Hélène s’exécuta, repoussant les mages et guidant les villageois vers le point de ralliement ; puis elle désira venir en aide à une enfant qui semblait poursuivie par un des mages. Elle l’invita à monter sur son pégase afin de la mettre hors de danger plus facilement. Soudain, elle vit une vive lumière rouge dans la direction du magicien. Un sort de Feu ! Elle aurait pu l’éviter si elle avait été seule, mais elle ne pouvait pas s’envoler sans l’enfant. Elle refusa de demander à Liam de les protéger de son aile. Alors, d’un saut souple, elle alla se placer entre l’enfant et la boule de feu, qui lui frappa le dos de plein fouet. Elle hurla à pleins poumons, et lui lança le javelot qu’elle avait emporté avec elle. Le mage fut touché, et littéralement cloué au sol par l’arme aiguisée. Chancelante, Hélène chargea l’enfant et le mage blessé sur Liam, et le guida à travers la ville vers le point de ralliement. Elle y arriva tant bien que mal, mais perdit connaissance.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle était à l’infirmerie de la garnison. Un prêtre était penché sur elle, un bâton de soin à la main. Elle l’avait échappé belle, lui confia-t-il. Au moins le sort n’avait-il pas touché la tête, et seulement le dos. Il la prévint qu’il avait fait son possible, mais qu’elle aurait certainement besoin de rééducation. Il souffla aussi que, vu qu’on l’avait portée à l’infirmerie près d’une heure après qu’elle eut reçu la blessure, elle allait certainement garder une cicatrice à vie. Hélène songea un instant à son dos blanc et cambré que ses amants complimentaient tant. Puis finalement, une langueur la prit et elle ne se soucia plus de rien. Non.
Elle passa presque trois mois à se rééduquer, puis à effectuer des missions de rang bas afin de se ménager ; ordre du sergent. Mais elle fit tant et si bien dans son entraînement personnel que, à l’aube de ses dix-huit ans, il fut décidé qu’elle avait acquis suffisamment de technique et d’autonomie pour effectuer des missions en solo. Elle fut tout d’abord surprise par cette nouvelle. Elle n’avait, finalement, pas fait grand-chose de vraiment louable, et ses actions pour le royaume n’étaient que minimes. Mais la colère, ces temps-ci, grondait à nouveau entre Laguz et Beorc. On avait besoin de soldats en duo ou en solo pour faire des missions d’éclaireur. Il fut donc décidé qu’Hélène continuerait de s’entraîner durement, mais effectuerait en même temps des missions de repérage au nom du royaume de Criméa.

On la prévint, heureusement, qu’elle faisait toujours partie de sa troupe de joyeux drilles, et les quatre autres chevaliers pégases ainsi que son sergent furent très heureux de l’entendre.
Deux années passèrent encore. Aucun événement majeur ne survint, si ce n’était la dégradation nouvelle des relations entre les deux continents. La vie d’Hélène était bien huilée. Elle alternait entre les missions solos, les blessures et rééducations, les missions en troupe, les nouvelles aventures avec ses amants, et sa vie dans la maison Vincade, à aider son frère et sa mère à tenir les rênes.
Peu avant ses vingt ans pourtant, de nombreuses choses arrivèrent en même temps. Léandre se maria avec une charmante Mélina, qui non seulement faisait partie elle aussi de la haute bourgeoisie, mais qui de plus était un chevalier mage de talent. Léandre, qui venait d’être considéré bretteur quand il l’avait rencontrée, était tombé sous le charme de cette petite troubadour qui se démenait pour aider les gens dans le besoin, ses longs cheveux roux flottant dans le vent lorsqu’elle envoyait son petit cheval vers de lointaines contrées. Elle aussi l’apprécia, et ils se fréquentèrent deux ans avant de songer au mariage. Bien évidemment, Léandre avait pris presque autant de temps pour se déclarer, ce qui faisait doucement rire sa petite sœur. On avait donc attendu le changement officiel de grade de Mélina avant de célébrer les noces. Elles furent joyeuses et hautes en couleurs, et Hélène crut apercevoir comme une petite, petite étincelle de bonheur dans le regard jusque lors terne et mort de son frère. Elle en fut bien contente. De plus, Mélina s’avéra être une épouse aimante et appliquée, qui mit sérieusement la main à la pâte afin d’aider son mari à gérer la maison, ce qui permit à leur mère de se retirer pour un repos bien mérité.

Environ à la même époque, elle fut envoyé avec sa troupe près de la frontière Laguz. Les Lions les y attendaient, farouchement décidés à leur chercher des noises. L’un des pégases fut tué. Sa cavalière fut grièvement blessée, et ils durent se retirer, non sans chasser les quatre solides adversaires par harcèlement, afin de les éloigner des villages les plus proches. Cet incident fit prendre à Hélène une conscience totale de la situation. Rien n’allait plus. Le monde se faisait aspirer par la guerre. Une nouvelle fois. Une troisième fois, en si peu de temps.





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Expérience du Role-Play: 4 ans de périodes plus ou moins fastes. J’ai toujours rêvé trouver un fofo Fire Emblem ! Je suis bien contente.


Dernière édition par Hélène le Sam 12 Mar - 0:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hélène Vincade [Terminé]   Hélène Vincade [Terminé] I_icon_minitimeJeu 10 Mar - 0:47

Langue: 2.5/2.5.

Deux fautes, en gros:
=> Tu dis à un moment aller "à Laguz". Soit tu mets le nom du pays en question, soit "chez les Laguzs".
=> Au lieu de "troupes" tu as écrit "Trop". Faute d'inattention, donc rien de bien grave.

Donc, rien à dire sur ce point.

Style: 2.5/2.5.

Langage soutenu, enfantin pour la jeunesse et plus sérieux pour l'âge adulte. Tu maîtrise bien ton sujet, c'est agréable à lire.

Caractère: 2.5/2.5.

Complet, intense, réaliste. Parfait.

Physique: 2.5/2.5.

Same as Mental.

Histoire: 7/8.


L'histoire est bien, mais est un peu plate. C'est un très bon résumé complet de toute une vie, mais les scènes d'actions comme l'entrainement où l'encaissement de la boule de feu n'ont aucun rythme. Il y a une grande utilisation des détails et une polyvalence entre l'univers en lui même et ton personnage ce qui est très bien.

Originalité: 2/2.

Même si il n'y a pas de détail exceptionnel, on s'en fou parce que ce n'est pas ce qu'on attend. Un personnage beau, encore une fois mais bien mieux décrit que nul part ailleurs. Ton personnage est complet, et c'est ce qui manque à beaucoup de gens ici.

Note finale: 19/20.

Du beau travail, je voudrais pouvoir lire des fiches comme la tienne plus souvent.
Bienvenu parmi nous, tu pourra passer un réévaluation dans un mois pour gagner de l'expérience, et je pense que si tu rajoutes du dynamismes tu peux largement atteindre le niveau 20 de cette façon.

(Et désolé pour le temps d'attente, ceci est du à des problèmes d'administration).
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MessageSujet: Re: Hélène Vincade [Terminé]   Hélène Vincade [Terminé] I_icon_minitimeJeu 10 Mar - 7:09

Waouh o_o chouette alors. Mais j'ai une question *agite les bras*
On peut gagner des niveaux au travers de l'expérience ? Si oui, combien d'expérience faut-il pour grimper de niveau ? Cent, comme dans les jeux Fire Emblem ? Et puis si non, à quoi sert donc l'expérience ?
Enfin, pour les compétences : on invente ce que l'on veut ?
Vouuuuala.
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MessageSujet: Re: Hélène Vincade [Terminé]   Hélène Vincade [Terminé] I_icon_minitimeJeu 10 Mar - 17:30

Comme dans Fire Emblem, 100PX = 1 Niveau.

Tu trouveras tout ici: https://fire-emblem.frenchboard.com/t2-evolution-des-personnages

Pour les compétences, tu prend absolument ce que tu veux: attaques; maîtrise d'arme supplémentaires; n'importe quoi... Mais il faut que cela ne soit pas trop abusé et notre responsable des fiches techniques, Alan, sera à même de te guider sur tes choix.

Rappelons que tu as le droit à une arme/objet unique de base. Comme une lance de jeu ou qui lance des bisous, je sais pas moi...
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MessageSujet: Re: Hélène Vincade [Terminé]   Hélène Vincade [Terminé] I_icon_minitime

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