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 Louka. † [Terminé]

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Isaak
IsaakBeorc


Messages : 450
Age : 28
Localisation : Ouest de Begnion

Feuille de personnage
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Louka. † [Terminé] 270290GaucheV223/60Louka. † [Terminé] 233711VideV2  (23/60)
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Louka. † [Terminé] Empty
MessageSujet: Louka. † [Terminé]   Louka. † [Terminé] I_icon_minitimeSam 2 Nov - 18:06

Louka. † [Terminé] Tumblr_static_tumblr_mknyjxrdsk1qhvucpo1_400 Louka. † [Terminé] Tumblr_static_tumblr_mknyjxrdsk1qhvucpo3_r1_400

✜ Prénom : Louka.
✜ Surnom : Le Moine Fou.
✜ Âge : 17 ans.
✜ Sexe : Masculin.
✜ Race : Beorc.
✜ Classe : Mage Noir.
✜ Pays d'origine : Begnion.


WHO I AM ?

L'humanité n'est qu'un immense équilibriste, suspendu sur un fil illusoire. Elle croit vivre d'un côté ou de l'autre, avoir le choix entre le bien et le mal, et pourtant : l'ombre est toujours liée à la lumière. Toujours un équilibre entre deux forces, un mélange divinement bien dosé entre chaos et harmonie dans cet univers. La religion n'échappe à la règle : une déité du bien, une autre du mal, issue d'une même entité.

Rien n'a de contraire, tout a un opposé.

Il en va de même pour Louka. Avec un prénom baigné dans la lumière, le jeune homme est un occulte accord entre Innocence et Démence. Au prime abord, le plus étranger des spectateurs pourra être dupé par la silhouette fragile et attachante du personnage. Son visage séraphin est dupeur : il retire à Louka les années passées dans la douleur et l'insanité, cache sa maturité, sa taille plus que convenable. Masque de pureté, le faciès du chérubin déchu évoque une enfance douce, à l'abri des fléaux de l'apocalypse que sont la guerre, la famine, le feu et la pestilence. Son physique n'a de cesse de trouver des moyens pour amplifier davantage cette impression. Son teint de peau virginal le rend toujours plus chaste, attirant avec sérénité le regard sur cet éclat carné. Aucune impureté sur son visage, pas de grain de beauté, ni de tâche de naissance. Juste une vaste étendue d'albe qui en ferait pâlir davantage l'astre sélénite.

Et après la Lune, c'est à l'empyrée de jalouser l'oeillade azuréenne du béat. Deux saphirs d'une clarté cristalline ornent fièrement son visage, lui donnant au delà de l'innocence un certain charme. Il n'y a aucun endroit dans son iris qui scintille plus cérulescent qu'un autre : vitrail organique et uniforme, la pupille de Louka est un labyrinthe pour le regard, un dédale qui pousse à la réflexion. Sous ce regard limpide, que se cache-t-il ? Et sous cette toge d'un noir de jais, se cachent-t-elles les silhouettes d'un jeune éphèbe ?

L'Innocence est tromperie, Horreur quand elle retire son habit.

Sous ses larges habits de moine, le blondin cache sans intention particulière de nombreuses stigmates de son passé. Des plaies parasitent ses jambes, cisaillent par endroits ses bras. Quelques brûlures germent çà et là sur son corps d'adonis, nonobstant la candeur du fils d'Adam. Et dans cette escalade de mutilation, on devine avec peine des marques plus récentes, plus violentes. Des traces imprécises, pourtant sans traces de conflit. Il n'y a que ces scarifications troublantes, aucune trace de résistance. Que se cache-t-il dans l'esprit du moine ? Qui est-il ?

Louka est tout, et rien à la fois. Il n'est qu'un insecte, une larve, qui se courbe et se plie sans cesse sous l'équilibre. Derrière ce rideau d'innocence emprunté à sa tendre jeunesse, la réalité le rattrape, et le consumme à petit feu. Louka est en permanence en proie à son passé obscur. Son esprit est brisé en milles morceaux, au point que chaque morceau peut prétendre au trône du contrôle corporel. Parfois enfant, parfois fanatique, parfois paranoïaque, l'oblat au regard d'azur revêt autant de personnalités que son corps revêt de blessures. Dans tout les cas, vous n'avez pas le contrôle. Lui non plus.

Car après tout, qui pourra l'aider ? Qui pourrait sauver une âme en constante dérive ? Qui pourrait le sauver d'une éternelle torture, relatant d'un écartelement infini dans toutes les directions ? Qui pourra le sauver, sans risquer de tomber à son tour ? Qui ? Qui donc ?

Toutes ces questions, ces questionnements à la chaîne sans réponses, c'est le quotidien de Louka. Après avoir en remis en doute maintes et maintes fois l'existence des divinités féminines, et leur action sur ce monde déchu, Louka a sombré dans l'incertitude. Il a peur, constamment. C'est un enfant, qui erre sans repères, et n'a besoin que d'un coup de vent pour vaciller, et se mettre à paniquer. Il n'a besoin que d'un rien pour fondre en larmes. Stupide créature, vouée à l'autodestruction. Métastase de stade terminal du genre humain, le moine fou n'est qu'une machine sans horloger pour réparer ses rouages. Elle s'emballe, se dégrade petit à petit, agissant activement et passivement à la fois vers sa perte. C'est un virus, une épidémie qui rampe sur ses deux jambes frêles, et corrompt ses semblables.

Armé d'un livre sans texte, une toute autre facette de Louka prêche la bonne parole, celle de la Folie. Le Chaos et l'Équilibre sont étrangers à la Foi du dévot : son esprit tuméfié s'est constitué pour survivre et mourir un sombre culte, aussi complexe que profond, basé autour de la croyance d'un Dieu ayant pour attribut ultime la Confusion. En bon moine, en bon virus, il se doit alors de répandre les louanges de son Dieu : les gens doivent savoir qu'ils doivent se laisser mourir, se laisser abreuver par la confusion ! Si personne ne tend les yeux vers l'abime, qui le fera à leur place ? Si personne ne songe à sauter dans l'abime, qui pensera à leur place ? Louka est là pour leur apporter la lumière : il est là pour leur montrer la voie, leur apprendre comment souffrir et guérir, comment mourir et vivre. Il devient alors persistant, inquiétant, et n'a de cesse de citer des extraits de son ouvrage, sa bible, qui en réalité… est vide. Et quand il vous montre la lumière, ce Don hérité de ses semblables, et béni par le Saint Suicidaire, ce n'est plus une image, mais bien milles et unes pensées de mort, de famine, de guerre et de feu qui dépravent votre esprit.

La folie du garçonnet est si intense qu'elle lui procure d'étranges hallucinations, le poussant à croire que ce livre vierge contient toute la Vérité dont a besoin le monde. Il est l'outil de Dieu, et à la fois l'Artisan de la Paix, de la Démence. Il est le martyr, et le bourreau : son corps n'a guère d'importance. Alors il le fait saigner, des fois, pour son Dieu. Le sang appelle la douleur, et la douleur apaise la souffrance de l'âme. Elle mène à la confusion, à la paix… et surtout vers son Dieu. Louka est émissaire de l'absurde, un ulcère doué de parole à la solde de la confusion. Sa vie n'a pas d'importance : il est trop faible, trop inutile. Alors il doit proliférer la bonne parole, la démence qui le fait survivre, pour pouvoir continuer d'exister, indépendamment de sa volonté. Le corrompu doit corrompre : telle est sa raison absurde d'exister.

Emprisonné dans une cage abyssale de traumatisme, sa conscience se laisse submerger par l'émotion. Il n'a qu'à avancer vers la lumière pour être assailli d'images violentes, rappelant son passé. Il retourne alors spontanément vers cette époque insoutenable, où la mort et l'horreur le côtoyaient en dansant. Et la plèbe, la nature et les éléments n'ont alors d'autre choix que d'être spectateurs et acteurs passifs de ces réminiscences incompréhensibles, dont la chute est aussi absconse qu'imprévisible. Lui tendras-tu la main, alors qu'il s'imagine que tu vas l'étrangler ? Le regarderas-tu avec pitié, alors que tu le fais souffrir ? Est-ce que tu sais ce que tu fais ? Est-ce que tu le comprendrais ? Comprendrais-tu son identité ? Sais-tu ce qu'est la folie ? Plonge dans l'abime, et découvre le monde de Louka.


RISE OF THE DARK SUN


Par-delà les contrées septentrionales du continent, perché dans les hautes montagnes bordant les nations d'Hatari, Daein et Begnion, le monastère de Belogor. Un lieu peu connu du monde, du fait d'un isolement des fidèles du monastère afin de pouvoir s'orienter en toute sérénité vers la prière et le recueillement. Installé autour d'une montagne au sommet suffisamment plat pour accueillir toute une bâtisse, le monastère de Belogor était un sanctuaire dédié au culte d'Ashera, indépendant de l'autorité directe de l'Apôtre. C'était tout un ordre particulier, nommé en toute simplicité Ordre de Belogor, qui s'était organisé durant des siècles dans cet oasis de quiétude.

Toute une tradition s'était organisée au fil des ans autour du soleil, considéré par les moines du monastère montagneux comme une représentation symbolique de leur déesse. Et de fait, chaque moment de la journée lié au soleil était étroitement lié au mode de vie des moines de Belogor. À l'aube, lorsque le soleil se levait à l'horizon, les moines se levaient à leur tour, et allaient méditer sur le flanc est de la montagne. En communion avec le soleil levant, avec l'Ashera de l'Aube, ils méditaient dans un parfait silence, afin d'être en mesure de pouvoir entendre le murmure de leur déesse, et s'éveiller aux vérités de ce monde. Au zénith, afin de rendre hommage à l'auguste déité, les moines se mettaient à chanter à l’unisson dans un chœur guttural vibrant, dont la portée et le timbre mâle tentait de percer la voûte céleste pour être entendu de la Déesse. Enfin, lorsque vint le crépuscule, la communauté venait se confier à la divinité sur le flanc ouest de la montagne avant qu'elle ne disparaisse périodiquement dans l'obscurité.

Ce culte solaire était le quotidien du Père Uriel, qui appliquait avec dévotion et assurance les dogmes du monastère. Un homme bon, respecté par toute la communauté, et même ses supérieurs. Un ancien pélerin également, qui avait ressenti le besoin de voyager à travers le pays de Begnion pour s'épanouir avant de se consacrer à la prière, et au recueillement spirituel. Uriel n'était cependant pas revenu seul, et dans ses bagages, il avait ramené à ses côtés un chérubin qui s'était fait rapidement une bonne réputation au sein des fidèles. L'enfant n'avait pas connu ses parents, et vivait dans des conditions non désirables.

Fidèle à ses principes, Uriel avait choisi de prendre sous son aile et de le ramener au monastère, afin qu'il puisse s'épanouir sous la lumière d'Ashera. Baignant en premier lieu dans la timidité et l'innocence, l'enfant était anonyme, et n'avait aucun repère. Il n'avait que pour identité ses prunelles cérulescentes, sa petite chevelure d'ambre, et cette peau d'un blanc virginal. Ainsi, le Père Uriel, qui était tout simplement comme un père pour lui, décida de le placer sous le signe de la lumière, et de le nommer ainsi Louka.

Il était donc Louka de Belogor, membre de l'Ordre de Belogor. L'enfant prit au fur et à mesure ses marques, et s'émerveilla rapidement devant la beauté du paysage. L'air vivifiant, la respiration de la montagne, et surtout ce soleil si particulier qui surplombait en permanence le sanctuaire… le petit Louka s'attacha vite au lieu. De la même façon, le lien qui l'unissait au dénommé Uriel était fort, presque aussi fort que celui entre un fils et un père. Et tout comme l'enfant prend l'exemple sur le géniteur, Louka suivit la voie d'Uriel, et s'initia dès son enfance au culte d'Ashera. La religion eut dès lors un impact non négligeable sur la psyché du garçon : appliqué dans la prière, et la méditation, Louka devint un apprenti moine.

Ashera était un pilier dans sa vie : elle lui apportait réconfort et assurance. La solitude, la peur, le doute… telle une mère protectrice, Ashera et ses enseignements était là pour guider Louka vers la quiétude. La religion répondait à la curiosité de l'enfant : les questions fondamentales, telles que l'origine de la vie, sa finalité, l'après-vie, comme les questions les plus niaises et enfantines. Ashera et ses fidèles étaient là pour plonger l'orphelin dans un sentiment de sécurité, où chaque question trouvait sa réponse. Dans cette harmonie, l'enfant se développa, se construisit une identité. Bientôt, il devint un fidèle assidu, fier d'appartenir à l'ordre de Belogor. Toujours plus levé tôt que ses confrères, il était dorénavant l'un des premiers à saisir l'aube pour laisser le silence le mener sur les chemins de la vérité.

Il n'y avait pas d'ombre dans la vie de Louka. Ashera éclairait sa vie. Comme une veilleuse pour enfant, la divinité chassait les ombres qui rampaient sous le lit du chérubin. Malgré son jeune âge, Louka était rapidement devenu l'un des fidèles les plus en paix avec lui-même. Uriel restait toujours étonné de ce saisissant contraste qui s’effectuait dans la psyché du bambin : aussi innocent et naïf pouvait-il être, il n'en restait pas moins convaincu de ses idéaux. Ashera lui parlait chaque matin, et il n'y avait pas un soir où Louka lui répondait avec des remerciements, et quelques petites offrandes : jolis cailloux et plumes de beaux oiseaux suffisaient pour donner un sentiment de satisfaction au garçonnet.

L'enfant de lumière grandit, et embrassant avec plus de maturité les dogmes du culte d'Ashera, ce dernier voulut désormais gravir les échelons du clergé local. Plus précisément, s'initier au Don des moines de Belogor. En effet, depuis la fondation du monastère, à force d'écouter le soleil à l'aube, et de le remercier au crépuscule, les fidèles du monastère ont appris à s'ouvrir à la magie. Ashera leur a conféré un pouvoir unique, trouvant ses sources dans la volonté de quiétude et de paix spirituelle des fidèles, et de la lumière dans laquelle ils baignent.

La Lumière d'Ashera se transmit ainsi de génération en génération. Ceux qui savaient la manier étaient ainsi capables de générer une lumière salvatrice, apaisant l'esprit de ceux qui la contemplaient, où étaient touchés par cette dernière. Cette magie purificatrice diffusait en réalité la clarté d'esprit de ceux qui s'en servait. De fait, seuls les moines ayant accédés à un état de quiétude absolue pouvaient prétendre à l'emploi régulier de ce Don. Pour autant, aucun moine n'avait réellement fait usage de la Lumière d'Ashera. Seule Ashera était en mesure d'interférer sur la paix et l'équilibre : la Lumière d'Ashera n'était qu'un don offert par la déesse, une preuve certaine de la pureté d'âme des moines de Belogor.

De la même manière, Louka voulait atteindre cet état de pureté, aussi bien pour accomplir son objectif que pour faire plaisir à son père adoptif. Le moine en devenir voulait qu'Uriel soit fier de lui. Au fond de lui, c'était une manière supplémentaire de le remercier de l'amour paternel qu'il lui portait, de la bonté dont il fit preuve en le prenant sous son aile. Mieux encore, Louka voulait voler de ses propres ailes, toujours soutenu toutefois par Ashera et ses proches. L'apprentissage de la Lumière d'Ashera constituait ainsi une épreuve de choix pour le mener vers son objectif. Ses onze bougies soufflées, le blondin se lança donc dans l'acquisition de la Lumière d'Ashera. Uriel fut pour cette noble tâche son instructeur.

Pour que son fils adoptif, et maintenant élève puisse s'ouvrir à la sainte clarté de la Déesse de l'Équilibre, Uriel décida de conduire Louka dans deux lieux différents pour son apprentissage. Après la méditation du matin, le tandem devait se rendre à la source du monastère. Là, Louka devait apprendre à entrer en harmonie avec la nature, à alléger son esprit en le rendant le plus proche de son environnement possible. Puis, un peu avant les louanges du soir, le même duo consultait les écrits entreposés dans la bibliothèque de l'abbaye : Louka pourrait ainsi s'instruire, et à travers les récits de ses prédécesseurs, comprendre davantage la voie de la Lumière.

Ce fut un rythme nouveau qui s'initia dans le quotidien du chérubin. Bien que différent d'une épreuve physique, le moine en devenir devait mettre tout ses efforts chaque jour pour que les résultats apparaissent. Pour faire, il pouvait bien entendu compter sur Uriel, dont les paroles étaient d'une aide précieuse. Chaque jour, les mots de son précepteur lors de sa première leçon lui revenait toujours, comme une maxime le guidant avec assurance sur le bon chemin.


« Mon fils, l'obtention de la Lumière d'Ashera n'est pas aisée : elle dépend de chacun. Et de fait, elle peut prendre à l'un quelques années pour être acquise, comme plusieurs décennies à l'autre. La voie vers la purification est difficile, même pour nos autres, les moines de Belogor, qui ont fait vœu d'autarcie dans ce monde confus. Chaque jour est un combat contre le pêché, et la lutte est inégale. Mais je sais que tu peux y arriver Louka, mieux que les autres mêmes. Ton cœur est pur, je le sens, et Ashera veille sur toi. Je veillerai aussi sur toi pour que tu parviennes à t'élever à la Lumière de notre Divinité. »

Avec le soutien d'Uriel d'un côté, et l'incroyable détermination de construire un avenir prometteur de l'autre, Louka donna le meilleur de lui. Il ne doutait pas; il ne faisait qu'avancer, et progresser sur le chemin qu'il s'était tracé. Après tout, n'avait-il pas toutes les cartes en main pour avoir le choix de son destin ? C'était là toute la force de sa détermination. Bien que le fait de vivre dans le Monastère de Belogor implique une dévotion presque totale envers Ashera, le Moine pouvait déterminer son futur. Un futur aux côtés d'Uriel, de ses proches, et de la grande Déesse. Un futur où son corps serait libéré de toute affliction, et son esprit de tout doute, toute curiosité, toute angoisse.

Louka serait totalement libre. Et pour cette quête de l'aponie et de l'ataraxie, le garçonnet au regard d'azur mit toutes ses forces dans la bataille, nonobstant sa constitution fébrile pour aller jusqu'au bout.


En parallèle, elle rampait, criait famine, appelait à la mort. Elle se faisait discrète, mais sa présence devenait plus invasive. Elle était là sans être là. Mais pourtant, son ombre planait sur le monastère.

Qui était-elle ? D'où venait-elle ? Personne ne le savait vraiment. Et quand bien même on essayait de la comprendre, il était déjà trop tard. Certains avaient entendu parlé d'un moine ayant achevé son pélerinage, et qui l'avait ramené, comme un souvenir morbide d'une région peu fréquentable de ce vaste monde. D'autres voyaient dans ce fléau une malédiction, envoyée par Ashera pour punir quelques pêcheurs du monastère. Mais quels pêcheurs ? Qu'avaient-il fait ? Et pourquoi maintenant ? Pourquoi une telle souffrance si soudaine ? Personne ne le savait, et ne pouvait le savoir, à partir de cette hypothèse. Tous étaient d'humbles moines dévoués, des femmes et des hommes lavés de tout doute. Et pourtant… la maladie remettait en question la clarté d'esprit de la Déesse de l'Équilibre.

Louka se souviendra toujours de ce jour morbide. Il avait tout juste douze ans, et poursuivait d'arrache-pied l'entrainement. Initié par Uriel à l'art de la magie de Lumière, il apprenait à se servir du pouvoir enfoui en lui pour faire jaillir ne serait-ce qu'une simple étincelle de magie de son corps frêle. Le ciel était d'un bleu limpide, et l'air frais était là pour éponger le front en sueur du chérubin. Face à la fontaine, il se concentrait, fermait les yeux, et essayait d'abord d'écouter la respiration de la pierre, le pouls de l'arbre, afin d'entrer en communion avec son environnement pour être vide. De cette façon, il serait moins difficile pour lui d'accéder à ce pouvoir enfoui en lui répondant au fabuleux sobriquet de Magie. La semaine précédente, il avait étudié pour comprendre le phénomène, se le représenter au moins afin de ne pas sombrer dans l'illusion. Ce jour-ci serait marqué par une pratique couronnée de succès, gratifiée par le sourire probatoire d'Uriel, et celui de Louka plein de satisfaction.

Mais au moment crucial, celui où Louka s'était assoupi avec la nature pour s'éveiller à ses côtés, un cri retentissant vint perturber l'apprenti. Crescendo, le hurlement alarma le tandem qui se précipita derechef vers sa source. Ils trouvèrent alors stupéfaits contre un des murs de la bâtisse principale de l'abbaye le corps ensanglanté d'un de leurs confrères. Son visage était tailladé par la peur et l'incompréhension. Le moribond souffrait le martyr, et ses plaies s'ouvraient doucement, mû par une volonté méphistophélique. Son sang n'était plus carmin, mais presque pourpre. Dévoré par l'angoisse et la douleur, le fidèle tenait un discours incohérent. Il bégayait, avait du mal à trouver ses mots, mais on comprenait malheureusement qu'il tenait à ce qu'on écourte son existence. Aucun moine de Belogor ne prêta attention à sa requête : l'ordre de Belogor ne tolère pas la mort "artificielle" : suicide, euthanasie, meurtre. Ashera a offert la vie aux hommes; détruire ce don, c'est s'opposer à la bonté de la divinité, et donc être condamné à jamais après le trépas.

Le malheureux fut emporté par la maladie une semaine plus tard. Il n'avait de cesse de perdre son sang, de tousser, d'être parcouru de spasmes. Sa chair criait à la douleur, semant confusément sur son écorce la désolation. On recourait aux soins pour atténuer ses douleurs, mais rien ne pouvait l'empêcher d'être emporté avec brutalité par la mort, à coups de vomissements écarlates, d'idées suicidaires, et autres maux. Pour cette fois-là, Louka avait été écarté. Afin de préserver l'innocence de l'apprenti mage d'albe, Uriel et ses confrères avaient estimé préférable de garder le silence quant aux circonstances de la disparition prématurée - telle était l'expression employée par les moines pour désigner le décès du pestiféré. Pour autant, malgré le mutisme par omission de ses pairs, Louka put entendre entre deux conversations mal dissimulées une expression qui au départ semblait anodine, mais qui au final des années, marquerait au fer rouge sa psyché.

« La Peste Pourpre. »

Cette expression prit rapidement tout son sens seulement un mois après le premier mort de cette maladie. Le germe de cette maladie venu de la géhenne rampait sur l'air, et s'insinuait dans chaque parcelle d'enveloppe somatique possible. Impossible de parler d'épidémie, et encore moins de pandémie, toutefois, il était possible de parler malheureusement d'une véritable tragédie. Il ne fallut qu'un maigre mois au séraphin Louka pour contracter les premiers symptômes de la peur. La vision dorénavant quotidienne d'infections et de pestiférés fragilisa le garçon. Moins serein, il appréhendait chaque jour un nouveau cas d'infection. En outre, la vue de cette chair corrompue par la maladie l'effrayait. A l'abbaye, il n'avait connu que la nature, verdoyante et paisible, ainsi que la pierre blanche, s'harmonisant avec le teint sain de ses occupants. Dorénavant, il devait s'accoutumer avec la peine des moribonds et leurs blessures. La mort du premier moine lui avait échappé, certes, cependant, lorsque les circonstances poussèrent Louka à tomber sur un religieux fraîchement occis par la peste vermillonne, les faits étaient là : le monastère n'était plus libéré de toute crainte. Devant le corps sans vie de son confrère, Louka vacilla, et se sentit mal. Il était tombé dessus par hasard, et son père Uriel n'en savait rien. Il avait gardé ce secret pour lui seul, et au fil du temps, au fil des autres morts, l'angoisse fit une place aux cauchemars dans l'esprit du chérubin.

Insomnies, anxiété, fatigue… le blondinet dissimula tant bien que mal ses propres maux, ne pouvant se plaindre alors que toute une fraction de sa communauté était sous le joug de la maladie. Les mois passèrent, et bien que la mort restait exceptionnelle parmi les malades, elle était crainte. La quiétude de ce lieu, modèle presque d'excellence pour le reste de l'humanité, avait été frappée en plein cœur. Les moines avaient peur, et étaient davantage vulnérables. Ils se méfiaient les uns des autres, formaient de petits groupes, composés des membres qu'ils estimaient être les moins aptes à être contaminés. L'unité même qui faisait la fierté du monastère se dégradait elle aussi à son tour, dans une dégénérescence à l'image de la chair malade.

Le chaos commença à faire place dans le monastère. La confusion lançait son coup d'état sur l'harmonie, et faisait monter au pouvoir ses plus fidèles vassaux : la ségrégation et la différence.

Certains étaient anxieux. C'était ceux qui entendaient des voix comploter dans leur dos pour les contaminer.

Eux, étaient fanatisés : sacrifices, offrandes, prières nocturnes causant l'insomnie et la perte de raison.
Tous les moyens sont bons pour apaiser la colère divine après tout, non ?

Les plus sains d'esprits s'unissaient le soir, se remontaient le moral, pris dans l'étau du doute et de la confusion générale.
Soudés par les liens de la communauté, mais à quel point ?

Il suffit de se projeter un an après le premier mort de la Peste Pourpre pour voir la portée de ces liens.

La mort était plus présente que jamais. Plus violente, sauvage, elle dénaturait l'humain qui avait pris possession de la nature pour en faire un refuge. La situation n'avait de cesse d'empirer. La maladie distillait paisiblement la raison et la foi des moines. Après un an de prières, et d'efforts, Ashera faisait la sourde oreille.

Si même la Divinité ne les écoutait pas, qui restait-il pour les sauver ? Personne.
Les grands dignitaires du monastère avaient empêché toute entrée, et toute sortie de la bâtisse. Si jamais un des moines venait à quitter les montagnes pour trouver un quelconque guérisseur, il condamnerait une grande partie de la population à un danger incontrôlable.

Uriel, un des investigateurs de cet ordre, se sentit investi d'un sentiment étrange. La nuit, il dissimulait des nausées, quelques insomnies, et parfois des cauchemars. De larges frissons, parcourant l'intégralité de son corps, donnaient au religieux la sensation que sa décision aurait de dramatiques conséquences.

Mais il était trop tard pour culpabiliser. Car Uriel ne pouvait se douter de ce qu'il allait se produire.


Les milliers et plus encore de prières, hommages, offrandes envers la Déesse qui suivirent au cours des mois n'apaisèrent en rien sa fureur invisible. Était-elle absente, ou furieuse ? Que voulait-elle, que faisait-elle ? Les moines ne comprenaient rien. Le soleil se levait comme d'ordinaire, pour autant, la mort s'abattait avec toujours plus de violence sur les hautes montagnes. Bientôt, le petit cimetière local fut saturé en charognes dévorés par la confusion, la crainte et la maladie. Se dressa alors au cœur même du monastère un monticule de cadavres, frappés par le mal carmin. La roche était trop dure pour creuser une fosse.

Chaque jour, Louka eut ainsi droit à la vision de la chair en putréfaction, baignant dans un sang souillé par le germe du Mal. Chaque regard vide se décomposait avec encore plus de peine. Et chaque jour, les vivants s'approchaient davantage de la silhouette de leurs semblables, tombés dans les bras de Thanatos. Et dansèrent autour de cet autel à la Mort milles et une mouches. Leurs battements d'ailes donnaient l'air : un hymne à la vie pour les charognardes, un requiem pour leur futur repas.

La peste devint pellagre : les scarifiés pullulèrent, libérant sang et souffrances factices sur le pavé de l'abbaye. Le suicide, tabou ultime du monastère de Belogor, se banalisa. Ce fut alors une véritable escalade à l'horreur qui débuta. Dans la décharge de cadavres, on pouvait dorénavant rajouter les pendus, les immolés, les égorgés. D'autres disparaissaient la nuit, et faisaient la joie de voyageurs qui découvraient stupéfaits le corps sans vie de désespérés.

Quant à Louka… ses rêves de maîtriser la Lumière d'Ashera parurent vain.
Embusqué dans les souterrains de l'abbaye, il faisait de la résistance aux côtés de quelques rares sains d'esprits. Uriel menait la résistance, face aux moines les plus fous ayant décidés d'organiser des sacrifices humains au nom de la Sainte Divinité. Il organisait le groupe de survivants, les vivres, participait aux sorties nocturnes, dans le but de récupérer à la surface de quoi subvenir au besoin des plus démunis. Dans sa cellule, Louka goûtait à la solitude : il devait attendre la plupart du temps, et le soupirail qui éclairait la pièce donnait sur la cour du monastère, théâtre du chaos.


« Ashera, je t'ai adressée mes prières chaque jour. Tu ne m'as jamais répondu. Mon cœur est pur, et mon seul pêché est d'être trop faible pour aider les miens. Pourquoi restes-tu indifférente, ô grande Bergère des Mortels, face à ce carnage ? … Ca ne sert à rien… pourquoi… pourquoi la Déesse ne répond pas ? »

Car Ashera est morte.

Pourquoi ? Car cette question est pitoyable. Et les dieux aiment se nourrir avec humour de la pitié des hommes.
Pourquoi ? Car les dieux ne t'écoutent pas, insignifiante larve. Les dieux, le paradis, l'enfer, ne sont qu'un rêve auquel s'accrochent les hommes. Et la réalité, la maladie, la ségrégation, la haine, constituent le cauchemar. Personne ne te regarde, là-haut. Accroche-toi à la vie, ou tombe à ton tour dans la fosse.

Petit à petit, le blondin se laissa consumer par le cauchemar. Le suicide le fragilisait. Un coup, le craquement de nuque du pendu ne fut plus un secret pour Louka. La première flammèche de la mort par les flammes non plus. Et il ne pouvait rien faire pour sauver sa communauté. Il était enfermé dans une tour de bronze insalubre où la lumière, souillée par la maladie, traversait faiblement le soupirail pour venir à sa rencontre. Alors il devait en venir à l'évidence.

Dieu est mort.

« Pendant des années, j'ai grandi dans le mensonge. L'illusion de la paix, avec soi, et autour de soi. Mon but était VAIN : j'ai prié dans le VIDE. Ashera, tu m'as trahi ! TROMPÉ ! Tu n'existes pas… tu ne vivais pas. Tu n'es rien. Je ne suis plus rien. Tout comme ces gens, ces frères de cœur, qui t'ont rejoint dans le néant, le couteau ou le brasier dans la poitrine. »

Une forme innocente de rage prit le dessus sur le damné. Les larmes s'accentuèrent sous les cris d'impuissance. La confusion le gagna à son tour. Isolé dans le but d'être protégé des autres, ce fut dorénavant l'inverse. Louka devenait instable, et il fallait l'isoler pour protéger les autres. Qui étaient ses ennemis, ses amis ? Étaient-ils contaminés, envahis d'idées noires ? Il doutait. Il craignait tout et n'importe quoi. La mort riait dans son dos, et il prenait l'habitude de se retourner dans tout les sens, de geindre au moindre son. La peur le consumait.

Et dans le même temps… Uriel s'abandonna à son tour au chaos.
Une nuit d'automne. Les Rôdeurs - ces malades qui longeaient péniblement les murs pour clâmer leur peine envers Ashera - étaient de sortie. Uriel aussi, afin de récupérer les vivres entreposés dans une planque, à l'extérieur de la bâtisse. Mais la chance n'était pas cette nuit du côté du résistant. Il s'était fait remarquer, et fit office de sacrifice pour apaiser la Fureur Divine de la Pure Divinité. Louka avait été réveillé par les cris de son ancien maître. Bien qu'affecté par le doute, il restait malgré tout attaché à son père.
Le choc procuré par la vision de cette figure paternelle, clouée sur une croix de bois fut tout aussi intense que le lien qui unissait Uriel à Louka.

Un laïus de prières incompréhensibles plus tard, les Rôdeurs dévorèrent les membres du malheureux.
La faim passait devant le devoir religieux. Un large cri de douleur perça les tympans du faible blond. Les muscles à vif, le sang se mêla dans un baiser entre chair décomposé et malade, et chair saine, battante. À son tour, Louka manqua de crier, mais ne put, par peur d'être repéré, et de subir le même châtiment. Ou peut-être pire encore. Les jeunes sont tellement plus tendres après tout…

Le festin de minuit achevé, le corps décharné d'Uriel hurla à l'immolation. Et l'appel du désespoir fut vite entendu par les fanatiques aliénés qui avaient l'allumette facile. La carcasse flamboyante du Père Uriel illumina à son tour la montagne macabre de cadavres de la Grande Place.

« J'ai vu la lumière ce soir-là… ENFIN. La sombre lumière d'Uriel m'a fait voir la vérité. Celle du Soleil est un mensonge. Dieu existe réellement. Mais il a besoin de sang, de cri et de douleur pour vivre. Il vit dans chacune de nos peurs. Et il devient plus puissant lorsque nous le rejoignons, la corde autour du cou. Oui… je connais enfin la vérité. Vivre dans la paix n'apporte par la suite qu'une plus grande douleur. Il faut connaître la Folie, la Grande Confusion, pour être en harmonie avec soi, et pouvoir être entendu par Dieu ! »




Les années ont passé. La tragédie de Belogor était un fait, connu des citoyens de la région. Certains ne manquèrent pas de grossir les détails, faisant de la Peste Pourpre un fléau envoyé par les déesses en guise d'exemple pour une nation parmi les plus croyantes. D'autres s'en servaient pour effrayer leur entourage autour d'un feu de camp. Mais il n'y avait que Louka pour retransmettre fidèlement l'horreur à laquelle il assista, et participa finalement. Enfin presque. Car dorénavant, la tragédie de Belogor était associé à un surnom : le Moine Fou.

Autour des montagnes de Begnion, les villageois parlaient d'un étrange enfant. Son visage innocent et sa grande taille le rendait attirant au regard, attachant. Mais son discours était étrange, fanatique, absurde. Et il suffisait de tout et rien pour que soudain, quelques élus puissent voir la Lumière. La Lumre d'Ashe… AshurAsura. Asura était le Dieu de Louka. Ou quelque chose comme ça.

Et sa Lumière véhiculait des années d'horreur, de folie, et de peur.

Louka. † [Terminé] Tumblr_mofsyccYgX1rks9x0o1_500

Au final, il avait réussi : Louka s'était initié seul à la Lumière d'Ashera. Avec elle, il allait enfin pouvoir accomplir son objectif, d'une certaine manière. Oui… il pourrait ainsi purifier les âmes perdues, pour qu'elles connaissent l'Harmonie et la Vérité, à travers la Folie. La Lumière que générait le Moine Fou diffusait d'une certaine manière son esprit. Il avait cherché à apprendre avec Uriel à répandre la pureté autour de lui, pour que les Hommes vivent dans l'Harmonie.

Mais la Lumière d'Ashera telle qu'elle lui paraissait nocive : elle ne fait que rendre le genre humain plus faible, plus en proie à la maladie, au doute. Sous le culte d'Asura, il avait trouvé sa voie : son esprit fou ne pouvait diffuser que l'horreur et la démence qu'il contenait. Ainsi, chacun pourrait revivre à sa façon la tragédie de Belogor. On pouvait parler de Lumière d'Asura. Et Louka en serait le fier possesseur qui la répandrait sur son passage pour sauver l'humanité.

Uriel pouvait être fier de lui, non ?

UNDER THE MASK

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MessageSujet: Re: Louka. † [Terminé]   Louka. † [Terminé] I_icon_minitimeSam 28 Déc - 17:08

Bienvenue ^^ fallait prévenir que ta fiche était finie, on vérifie pas la progression régulièrment ^^'

Quelqu'un passera t'évaluer ^^
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Allen
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MessageSujet: Re: Louka. † [Terminé]   Louka. † [Terminé] I_icon_minitimeSam 28 Déc - 17:20

Je m'en occupe d'ici demain soir.
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MessageSujet: Re: Louka. † [Terminé]   Louka. † [Terminé] I_icon_minitimeJeu 2 Jan - 17:49

Plop! Je passe juste pour éviter que cette fiche ne soit oubliée ^^'
(Après le Nouvel An, histoire que tout le monde ait eu le temps de décuver. :3)

Bisous mes Patates ! :3 ♥
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Allen
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MessageSujet: Re: Louka. † [Terminé]   Louka. † [Terminé] I_icon_minitimeLun 6 Jan - 17:58

Désolé pour le temps de réponse.

C'est fichtrement bien écrit, mais malheureusement la salive retombe quand on arrive à l'histoire, le langage si soutenu et embelli de mots d'oublis et de science laissant place à plus de matière historique. On en retrouve des brides, mais ça laisse sur sa faim. Un peu comme ces passages qui s'adressent directement au lecteur, l'effet pour trancher dans le vif et sans doute choquer est bel et bien là mais il n'intervient pas assez de fois pour être suffisaient marquant et donc provoquer son effet.

L'écriture dans ce style de poème est purement glauque, dénotant clairement la folie du personnage. On la voit monter, on le voit sombrer. Quel dommage qu'on ne sache pas comment il se soit sortit de sa tour d'ivoire et des rôdeurs. A moins que je n'ai pas compris quelque chose. En tout cas ce passage sous silence brise la fin de la transformation, j'ai l'impression qu'il manque l'élément ultime.

Je n'ai absolument rien à redire sur le reste. C'est purement original, agréable à lire et on est déçu d'arriver si vite à la fin.

Je suis tout à fait tenter de ne te mettre que 19 pour ce manque dans l'histoire, mais la qualité de l'écriture remplacera ce point manquant.

Note: 20/20
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MessageSujet: Re: Louka. † [Terminé]   Louka. † [Terminé] I_icon_minitimeMar 7 Jan - 1:59

Fichtre un rival. Bienvenue sur le fow ^^
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MessageSujet: Re: Louka. † [Terminé]   Louka. † [Terminé] I_icon_minitime

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Louka. † [Terminé]

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