Du sang. Du sang, du sang, du sang. Voilà ce qu'elle voulait. Ce met délicieusement attractif. Il ne servait pas d'élément nutritif, non. C'était juste pour le plaisir. En buvant le sang des gens elle s'appropriait une partie d'eux. Était-ce alors pour apprendre ou par simple envie d'emprunter aux gens se qu'ils pensent être les seuls à savoir?

On peut toujours partager ses pensés, ses envies et ses sentiments. Personne ne les interprétera comme nous le faisons. Mais si toutefois quelqu'un le pouvait, alors nous perdrions ce qui fais que nous sommes unique.

Elle ne tuait pas, non. Il n'y avait aucun intérêt à tuer. Car elle aimait mêler l'utile à l'agréable. Convaincre quelqu'un d'abandonner son unicité, c'est vendre son âme. Et elle aime ça.
Il est vrai que le sang bleu est plus agréable. Mais n'importe qui avec un minimum d'expérience faisait l'affaire. N'importe qui, n'importe quand, n'importe où. Mais elle aimait le défi.

Alors qu'elle flânait dans ce village, ayant laissé Coursevent passer la nuit où bon lui semblerait, elle se demandait à qui elle allait s'attaquer. Un homme? Une femme? Les deux? Oui, rentrer chez quelqu'un à une heure si tardive pour le convaincre par n'importe quel moyen est une proposition alléchante. Cependant, il planait sur cette maison là une odeur particulière.

Celle de la mort.

Une odeur, une sensation même qu'elle connaissait bien puisse qu'elle se la coltinait au fond du ventre et de l'esprit à longueur de temps. N'est ce pas, Allen Walker.
Dans ce genre de situation, la porte n'est jamais verrouillée.

Clic.

Belle déduction, mademoiselle. Elle entra d'un pas tout à fait normal, ses talons claquants sur le bois au rythme de quelqu'un qui... Marche... Avec dédain. Bref, quelqu'un qui a compris la situation. Elle examina quelque peu les lieux, retenant chaque détail. Qui pouvait savoir ce qui lui sauterait dessus de derrière une porte?
Elle s'arrêta au milieu du salon, et lança, sensuellement:

"Bonsoir, quelqu'un pourrait-il aider... Une charmante jeune-femme?"

Amusant. Kyria se releva, reprenant une position droite. Levant lentement le bras, elle accéléra son mouvement sur la fin de celui-ci pour pointer un doigt accusateur vers le laguz:

"Toi qui n'est qu'un meurtrier, crois tu que quelqu'un qui a vu plus de sang que toi crains tes menaces?"

Après ces mots, elle reprit une attitude normale et marcha vers cet homme, s'arrêtant à dix centimètres de lui. Elle avait retrouvé son sourire angélique. Oui, la situation la faisait bien rire intérieurement. Ce type devait soit craindre la magie, soit la craindre elle.

Et si ce n'était pas le cas, elle se chargerait que ça le devienne.

Étirant ses doigts, elle vint caresser du bout de ceux-ci le haut du torse de son interlocuteur en lui lançant:

"Ce n'était pas un carton, mais une fiole. Je me prénomme Kyria, et la seule chose qui m'intéresse est ton histoire."

Ainsi, elle saurait si il valait vraiment le coup. Enfin, si son sang le valait. Elle glissa de grand yeux rond, rouge et bleu, vers ceux de son opposant. Traduisant une expression à la fois meurtrière et avide d'histoire dans les yeux. Il avait joué à "part ou tu meurs". Elle se voulait bien plus convaincante dans son "raconte moi ou je te vide de toutes tes substances corporelles". Ce type avait l'air surpris par la magie. Alors, si elle devait utiliser ses pleins capacités pour le combattre il serait bien plus prit au dépourvu qu'elle. Elle le savait. Et il valait mieux pour lui qu'il le sache aussi.

Les menaces ne fonctionnent pas, hein? Tu veux jouer, mon petit nounours? Mais tu sais très bien que tu n'es qu'un vilain jouet cassé, non? Personne ne veut de toi, ou que tu ailles. Tu es condamné à être seul. Pour toujours. Tu sais ce que ça fais d'être seul? Même si tu crois avoir la liberté en ce monde, sans personne avec qui partager quoi que ce soit tu n'es qu'une enveloppe vide.

ET TU OSES REJETER MON APPEL, MISÉRABLE INSECTE?

Crois tu seulement au paradis? Je vais te montrer l'enfer. Tu aurais pu tellement t'amuser, tu sais... Et moi de même. Tu n'es pas spécifiquement dégoutant, dans ton genre. Tu aurais pu devenir mon chien, gamin. Je t'aurais même laissé me baiser, décharger tes sales fluides d'animal bien au fond de moi. J'aurais même gémis pour toi. On aurait même pu tout simplement profiter d'un verre, avant d'en venir aux ébats sauvage ou je t'aurais craché dessus pour t'exciter à mort.

MAIS NON, TOI TU PRÉFÉRÉ L'ENFER AU SEPTIÈME CIEL.

Infecte petite raclure de chiotte étalée sur le doux marbre des toilettes d'un palais royal par une boniche sodomisée jusqu'à la moelle avec des confettis et de la nourriture épicée par un gueux dans une ruelle sombre! Tu oses t'attaquer à moi? A ce corps que j'ai eu tant de mal à avoir? Ne sais tu même pas évaluer la puissance de ton adversaire?

Tu crois que je souffre, minable vermine? J'adore ça. Ce froid qui déchire mon corps, me lacère la ceinture abdominale. OH OUI, FAIS MOI MAL ENCORE. Pourtant, cela m'énerve horriblement. N'aurais tu pas pu t'en servir pour déchirer mon haut et admirer ma poitrine rebondie? Non, les plaisirs de la chaire ne sont pas tout.

MAIS QU'EST CE QU'UN ANIMAL COMME TOI PEUT FAIRE D'AUTRE QUE SUIVRE SON INSTINCT?

Je ne vais même pas te briser. Tu ne le mérites pas. Je bouillonne intérieurement, tu sais? Et ce n'est pas cette lame froide dans mon ventre qui va me refroidir. Non, elle me fait du bien. Je ne me suis jamais autant sentie en vie, c'est ça qui me perturbe?
Elle plaça ses bras autour de son cou, s'agrippant à lui en venant lui lécher la joue sensuellement. Elle ne semblait pas sentir la douleur, mais en réalité elle y prenait simplement du plaisir. Ce coup ne la tuerais pas si elle se soignait sous peu. Se collant à lui, son sang se rependait autant sur elle que sur lui. Imprégnant ses vêtements, il venait se mêler à ce que sa féminité produisait déjà en compagnie de l'excitation du moment:

"J'ai envie de toi, maintenant et tout de suite, tu sais?"

Une main vint se crisper autour de son cou. Et elle sourit. Oui, elle sourit comme jamais. Dieu que c'était bon. Prend moi, détruit moi, retourne moi et frotte moi sur du papier de verre jusqu'à ce qu'il ne reste rien de moi.

PEU IMPORTE COMMENT TU ME PREND, FAIT EN SORTE QUE ÇA SOIT DOULOUREUX.

Aller, aller... Ma grande bête, fait un effort:

"Je dois avouer que le cou est la partie la plus délicieuse chez la femme. On ne peut s'empêcher d'apprécier la peau douce de la gorge.
-COMMENT OSES, SOUS MERDE D'ÊTRE HUMAIN?"

QUOI? LE JOUET SE REBELLE? LE JOUET VEUT COURIR LIBREMENT DANS LES CHAMPS? MAIS MON PAUVRE PETIT, UN JOUET MÊME ARTICULE NE RESTE QU'UN HANDICAPE MOTEUR SANS FAUTEUIL ROULANT. TU ME REJETTES ET TU OSES VOULOIR ME REPRENDRE? POUR QUI TE PREND TU SALE DÉJECTION CANINE ENROULÉE DANS DU SOPALIN GISANT AU FOND D'UNE POUBELLE REMPLIE PAR UN TRAINE-PATIN, ERREUR DE CONCEPTION ENTRE UNE CATIN ET UN BOUC, ESPÈCE DE LIMACE LIBIDINEUSE.

OUI C'EST ÇA, TU ES LA SEULE RACE D'ANIMAUX QUI SORT PAR LE CUL DE TA MÈRE APRÈS QU'ELLE SE SOIT FAIRE DÉFONCER LE FONDEMENT PAR UNE FOUGÈRE, HEIN? ALORS ÇA Y EST, TU ES UN HYBRIDE ENTRE UN VÉGÉTALE INUTILE ET D'UNE TRUIE NYMPHOMANE ALORS TU PENSES ÊTRE SUPÉRIEUR?

OH, MON PAUVRE CHIEN DE PRAIRIE. JE VAIS T'ÉCRASER COMME LENTEMENT COMME L'INSECTE QUE TU ES. PUIS J'INSISTERAIS BIEN A TOURNER MON TALON SUR TON CADAVRE EN LAMBEAU.

OUI, MARCHER DE LA MERDE DU PIED GAUCHE PORTE CHANCE, HA HA HA.

Ses yeux se rétrécirent, ses sourcilles se froncèrent. Elle regardait sa cible avec insistance alors que des particules bleu crépitaient autour de son bras gauche. Elle accélérait la magie.
En un car de seconde, elle envoya un violent uppercut dans le coude de Rei, dans le bras qui la tenait.

OH, TU SAVAIS QUE TON BRAS POUVAIT SE COURBER DANS CE SENS LA?

"Oh, comme ça doit être douloureux d'exister. ♥"

Sa gorge était quelque peu douloureuse. Ce rustre l'avait bien serrée... Hum serrée.... Elle croisa les bras sous sa poitrine opulente, sans venir masser ses parties douloureuses; non, la douleur était trop bonne. Ah bah comme elle, tient:

"Oh, tu commences enfin à vouloir discuter? Tu m'as vraiment fais mal, tu sais ♥. Si ton histoire n'est pas intéressante, alors donne moi de ton sang. Ça me suffira. Si tu es un bon garçon, je consens même à réparer ton bras."

Elle porta une de ses mains à sa poche et en sortit une fiole, qu'elle fit ensuite rouler en se baissant jusqu'au pied de Rei. Oui, ça lui suffira. En se relevant, lentement, elle le regarda avec une expression folle tout en montrant les crocs. Oui, cela lui suffira amplement. Le sang de cette brute épaisse sera très utile lors d'affrontements divers:

"Oh, et si tu refuses... Je le prendrais par la force. Et j'en prendrais bien plus, mon chou ♥"

Avec ça, elle s'appropriera un de ses talents et une grande partie de sa mémoire. Adieu ton identité, petit chaton. Aller, soit sage et file moi une partie de ton âme. Tu comprendra quand tu sera grand.

Oh, et d'ici là, tu sera entièrement à moi. Je ne le sais pas encore, mais ça ne sera que la seconde fois pour toi.

"Oh, quelle belle invitation, mon beau... ♥"

Elle disparu dans un éclair bleuté. Et elle ne réapparut pas. Non, il fallait laisser la peur s'instaurer chez ce meurtrier. Tu ressens ce que tu fais à tes victimes, hein? Ne pas savoir par où on va t'attaquer? Ni comment tu vas mourir?
Mon pauvre chou.

Elle réapparu au bout de trois secondes sur lui. Ses jambes enroulés autour du haut de ses hanches et ses bras agrippés à son dos, le griffant jusqu'au sang sur dix bon centimètres. Mais le meilleur était sa bouche, disposée dans le cou de Rei. Crocs plantés et suçant avidement le sang. Elle lui faisait ce beau cadeau, celui de lui donner plus de plaisir qu'il ne pu jamais en avoir avec quiconque par une simple morsure.

Plus elle prenait le sang, plus elle s'imprégnait de sa force. Mais aussi de son identité, et de ses souvenirs... Alors voilà ta vie?

DEPUIS QUAND FAIT ON DES CHATONS DES CHATS?

Elle ne lui laissa que très peu de sang, ayant bu lentement pendant plus de tris minute avant de le lâcher. A peine un chouilla de sang et trois minutes d'orgasme? Allait-il rester debout après ça? Elle oui, en tout cas. Elle le lâcha et se remit debout, mains sur les hanches. Le sang coulait encore au coin de ses lèvres et elle passa sa langue dessus en gémissant de plaisir. Ce fut un met remarquablement délicieux:

"Tu as beaucoup d'enfants, qui viennent de la plupart de celle qui a commandité le viole puis la mort de ta famille. Et tu traînais encore avec ces... Larves avant qu'elle meurt? Eh bien mon chien, tu n'es vraiment doué qu'à JURER ALLÉGEANCE A UNE POURRITURE. Elle t'a fait perdre tes pouvoirs hein, moi je te laisse simplement la marque de mes crocs dans le cou. Je t'ai même prit à tout jamais une partie de ta vie... DOMMAGE, PELUCHE. SI TU TIENS A LA VIE, APPELLE MOI MAÎTRESSE COMME TU SAIS SI BIEN LE FAIRE."

"Tant de mots doux à mon égard, je suis toute trempée. ♥"

Empoignant sa sphère de soin, elle commença à soigner Rei. Ça allait être long vu tout ce qu'elle lui avait fait. En plus, elle ferait bien en sorte que la marque de morsure reste. Et à peine les soins entamés, elle se mit à chanter d'une belle voix cristalline.

Et oui, la fille parfaite est une pure succube.

C'était la chanson qu'il ne fallait pas chanter pour Rei, mais qui faisait bien rire intérieurement Kyria. Elle chanta aussi longtemps que les soins se terminent, ce qui fit le récital complet. Voilà l'avantage de pouvoir lire en les autres avec les canines. Oh, que c'est bon le pouvoir.

"Je n'ai pas envie de crever. Maintenant, tu vas me faire le plaisir de me violer gentillement et avec douceur, chaton."

Elle disait ces paroles sans amertumes. Ce serait marrant qu'il obéisse. La domination parfaite. Surtout qu'elle avait maintenant la même force physique que lui. Intuitivement, les gens la dégoutait aussi pour une raison d'effet secondaire. Le dégoût, ça ne lui ferais que plus de plaisir.

Aller, vient, esclave.

Oh oui, ça avait marché. Et ça avait été pas mal, en plus. Mais elle n'en redemanderait pas. Cela faisait trop longtemps qu'elle en avait besoin et elle avait pu se trouver un esclave pour ça. Pourtant, quelque chose faisait qu'elle était étrangement très énervée. Eh bien, elle verra ça plus tard. Restant nue dans les draps, elle se tourna vers lui en lui caressant le torse d'un doigt:

"Ha ha, tu as perdu toute ta dignité mon chaton. Et tu dois cela à ton ancienne maîtresse. Comme elle est gentille. ♥"

Elle se leva par la suite du lit, et se rhabilla tranquillement. Et comme pour emphaser l'humiliation, elle quitta la pièce en marchant en lâchant ces mots:

"A bientôt, chaton. La prochaine fois, essaye encore de me tuer, tu veux? ♥"

Elle pensait ces mots. Elle avait enfin quelqu'un avec qui jouer au chat et à la souris. En l'occurrence, elle était la souris. Mais une très très vilaine souris, oh ça oui. Elle descendit les escalier, claquant bien ses talons, puis traversa la maison en enfin referma la porte, le laissant seul. Lui, son humiliation et sa trace de croc dans le cou.

Il se souviendrait toujours. Et ça, c'était bon. Puis elle alla frapper à la porte d'à côté. Quand le voisin se présenta, elle lui dit:

"Les gens d'à côté on été assassinés."

Puis elle disparu dans un éclair. Nul doutes que ces gens pensaient que c'était elle alors qu'ils allaient voir le carnage. Mais quand ils verraient Rei, haha, ils sauront bien que ce n'était pas elle. Et même si il tentait de leur raconté. Ces gens verront bien qu'ils sont mort par la même chose que contient son sac si il se laisse arrêter.

Ou alors elle faisait ça pour qu'il puisse se défouler sur quelque chose, qui sait?