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| #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] | |
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❝ Callie ❞
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| Sujet: #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] Dim 22 Sep - 21:27 | |
| ACTE I — Scène #2 — L’espoir fait vivre.Il fait nuit. Pas un chat ne traîne dehors. Cela ne te surprend pas. Il fait tellement froid ici. Couverte avec un morceau de tissu déchiré de part et d’autre, tu te roules en boule et te recouvres de tes ailes pour ne pas souffrir de la faible température. Il n’empêche que c’est presque insupportable. Pourtant tu lui as réclamé avec toute ton âme, ce nid douillet. Il t’a simplement ri au nez, puis t’a jeté cette fausse couverture pour te protéger. Tu espères que le froid mordant ta peau passera à la trappe une fois que tu te seras endormi. Oh, non, ce serait encore mieux si tu pouvais t’endormir pour ne jamais te réveiller … Ce calvaire prendrait fin, et tu n’aurais plus besoin d’endurer les caillasses des mômes qui volent toute la journée. Bref, tu serais heureuse, en un sens. Tu ne subirais plus la haine de ce monstre, et son envie insatiable de sexe. En fait, tu aurais presque dû le suivre, tout à l’heure, quand il t’a demandé de venir dans sa chambre. De mauvaise humeur, tu as refusé purement et simplement. Tu en as marre d’être l’objet de ses désirs sexuels, surtout qu’il ne te fait aucun effet et que tu ne peux rien en tirer. À part un lit chaud, des couvertures, et le confort, tout ça l’espace d’une nuit. Mais … Il faudrait que tu te donnes tous les soirs, à force, pour survivre à l’hiver qui arrive. Tu n’as plus la force d’encaisser les rudes températures, et ce n’est pas cette immonde raclure de bidet qui t’y aidera. Tu soupires, et te replies un peu plus sur toi-même.
Tu pries pour que la nuit soit belle et que les étoiles veillent sur toi encore une fois, en espérant que la plus scintillante de ces dernières t’amène une bonne nouvelle. Tu sais que rien n’arrivera, à force tu t’es faite à l’idée, mais voilà, tu ne peux t’empêcher d’y croire ne serait-ce qu’un peu. Les désillusions ne t’ont toujours pas achevée, et tu te perds toujours à rêvasser d’un lendemain plus doux et chaleureux. Pour l’instant, tu n’as toujours rien eu, mais l’espoir fait vivre, tu en fais tous les jours l’expérience. Tu te tournes, une fois, deux fois, puis une troisième fois. Tu ne parviens pas à trouver le sommeil. Alors, tu te redresses, t’enveloppes sous les haillons qui te servent de couverture, et commences à déambuler dans ta cage, remettant en ordre les cailloux. Tu cherches deux silex parmi les caillasses, histoire de faire un petit feu. Avec toutes les brindilles sèches et les feuilles que tu as là-dedans, ça ne devrait pas être bien difficile.
Au bout d’une petite dizaine de minutes à chercher et à t’évertuer à lancer le brasier, tu parviens à ton but et finis par voir l’étincelle qui ravive l’espoir dans ton cœur. Tu te rapproches des flammes, et te laisses envoûter par la chaleur qui caresse tes mains, puis tes bras, ainsi que tes jambes. Tu pousses un petit soupir de satisfaction. Tu te recroquevilles pour que le feu te parvienne toujours un peu plus. Tu respires profondément. Tu te sens tellement mieux d’un coup … En plus, il ne peut pas t’en vouloir de te créer ton propre confort : il ne t’a rien donné, mais ne t’a pas interdit pour autant d’être bien dans ton nid. Pour l’instant, tu l’es, tu es même heureuse, alors pourquoi se plaindrait-il ? Ce serait le comble. Tu fermes les yeux, te laisses bercer, puis t’endors doucement auprès du feu, blottie.
Ton sommeil ne dure pas longtemps, cependant. Un petit bruit, puis deux, au loin, finissent par te tirer de ton repos. Tu clignes des yeux, puis te lèves pour voir qui vient par-là. Des enfants ? Non, pas à cette heure-ci. Des braconniers ? Encore moins, ils ne s’aventurent pas en pleine nuit dans un village paumé. Des voleurs ? Possible. Des psychopathes en manque d’amusement ? Possible aussi. Surtout que tu es un oiseau, alors tu seras la proie principale de leurs conneries. Génial. Ça te désavantage tellement d’être toi-même, au final … Tu ne sais plus quoi penser. Mais tu n’as d’autre choix que d’assumer ta condition. Alors tu te rapproches des barreaux, et tu te jettes à l’eau. Suicidaire.
De petits tremblements traversent ton corps. Tu ne sais pas quoi penser. Alors, as-tu eu raison de te jeter les deux pieds dans le vide ? Parviendras-tu à t’envoler avant de t’écraser ? L’espoir, l’espoir … Tu croises les doigts et pries plus fort que tu ne l’aies jamais fait. Que la Lune soit avec toi, même si tu n’y crois qu’à moitié.
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| Sujet: Re: #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] Mer 25 Sep - 16:21 | |
| [/justify] Kiméra voyageait de village en village suivant Shiro s’en vraiment savoir où ses pas les dirigeaient. Cela faisait un moment maintenant qu’ils n’avaient plus rencontré d’adversaires potables au bretteur et bien que la chimère en était heureux, il savait que son compagnon de route avait besoin de laisser s’exprimer sa passion du combat s’il voulait évacuer la noirceur de son arme. Depuis quelques jours maintenant, il sentait la tension maléfique s’évaporer dans les airs et plaignait le prochain à déclencher le courroux de Shiro.
La nuit tombait doucement sur Daein et le moine décida de faire halte dans un petit village isolé. Ils marchaient depuis si longtemps, qu’un petit contact avec la population humaine les soulagerait certainement de toute ces journées solitaires. Cependant, dans un si petit village, il n’y avait point d’auberge ni d’église pour demander un toit et un couvert pour la nuit… - Shiro, je vais demander à l’écurie s’ils peuvent nous abriter… Le temps se fait rude.
Il n’attendit pas de réponse de son partenaire, considérant que s’il ne voulait pas l’accompagner, il prendrait une couche dans la forêt comme à leur habitude et retrouverait le moine au petit matin. Kiméra frappa à la porte. - Qui est là ? Que me voulez-vous à cette heure-ci… !? - Je suis Kiméra Mant, moine en pèlerinage et souhaiterait passer la nuit dans votre étable _ L’homme sembla hésiter _ J’ai de l’argent. - Mais bien sûr !!! L’étable est à vous pour la modique somme de deux pièces de bronze !
Ce n’était pas donné mais pour deux personnes, c’était raisonnable. Le moine donna l’argent sans rechigner puis se dirigea vers la dîtes étable. Le foin était odorant, mais il faisait chaud et Kiméra sentait que le sommeil pouvait le frapper à tout moment. Il somnolait doucement mais quelque chose l’empêchait pourtant de s’abandonner aux bras de Morphée… Un bruit, une odeur, un sentiment étrange…Ethmyr semblait s’agiter en son sein, sans qu’il ne sache pourquoi et alors qu’il ouvrait les yeux, il sentit la sueur froide couler le long de son dos, le long de ses ailes… Il reprit rapidement conscience et réprima les instincts du corbeau avant de regarder dans toutes les directions pour s’assurer que personne ne l’avait vu… mais rien. Il repéra cependant une légère lumière au loin, quelque chose qui l’appelait indéniablement. Il se releva et se dirigea lentement dans la direction indiquée par la lumière vacillante, il traversa une rue puis une seconde et se retrouva dans une cours quelque peu aménagée, Il y faisait terriblement froid. Et soudain, il comprit la raison de son mal-être… - Qui … Qui est-là … ?
A ces mots, son cœur battue de plus belle alors que le corbeau en lui semblait s’emballer devant l’infamie… Ce n’est pas Kiméra qui sortit à la lumière du feu vacillant mais Ethmyr le guerrier corbeau. Ses yeux dorés se posèrent sur les barreaux de la cage alors qu’il s’avançait d’un pas fier vers la jeune femme les ailes de nouveau déployée au vent. - Ma sœur qui a osé briser ta liberté ainsi… Je ne l’accepterais point.
Il posa sa main sur celle de la jeune femme et son regard assuré se plongea dans le sien. Kiméra luttait pour reprendre sa place mais il savait le corbeau avoir plus de volonté qu’il n’en aurait jamais. Cependant, il ne se laisserait pas faire ainsi.[/justify]
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| Sujet: Re: #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] Jeu 26 Sep - 1:16 | |
| La défaite contre l'épéiste de Criméa l'avais fait réfléchir. S'il ne pouvait se défaire d'un tel homme, il n'avais aucune chance contre le mercenaire qui avait sauvé la patrie. Kiméra et lui repartirent donc, se laissant trainer le long des chemins. Bien que Shiro menait le marche, principalement pour servir de bouclier au prêtre en cas d'embuscade de brigands, il ne savait pas plus que lui où ils se rendaient, laissant le destin décider de leurs rencontres. Après tout, rencontrer l'épéiste avais été une simple erreur de parcours. Un coup du destin. Shiro croyait donc que ce monde lui réservait une nouvelle fois de genre de facéties.
Le voyage commençait à durer, et une fois de plus, ces rêves s'assombrissaient. Shiro dormait de moins en moins, et lorsqu'il dormait, c'était pour être empli d'envies de meurtre refoulées. Par les siennes, mais celles de la lame qu'il portait avec lui. Le manque de sommeil était une chose, mais Shiro supportait également le regard de Kiméra. Il savait que le prêtre voyait en lui, et se doutait qu'il serais de plus en plus sur ses gardes à mesure que l'énergie noire prenait le contrôle.
Finalement, c'est à Daein que leur voyage les emmena. Le moine pris l'initiative de demander le gite, c'était devenu si habituel que Shiro n'avait même pas besoin de répondre. Malgré les tensions constantes dues à son but, aux habitudes de Kiméra à refuser les combats, et à l'energie noire, Shiro considérait le prêtre comme un ami. Il n'avait cependant jamais demandé à celui-ci s'il partageait sa vision des choses. Shiro resta en retrait lorsque Kiméra paya la nuit, se promettant de lui payer leur prochaine escale, puis tout deux allèrent s'installer dans leur logis de fortune.
Une fois encore, Shiro se refusa de dormir. Il ne dormait que si son corps ne supportait plus la fatigue. Il se posa dans un coin sombre de la salle, tenant la lame de son père contre lui. Mais alors qu'il pensait son ami endormis, il le vit se lever, puis sortir sans un bruit de l'étable. Curieux, il se leva et le suivit. Il y avait deux raisons à cela. La première était que même s'il arrivait à Kiméra de se lever le soir, il prenant d'habitude le temps de prévenir le guerrier. La seconde était que le prêtre avait tendance à s'attirer des ennuis malgré lui. Shiro le suivit, restant en retrait pour ne pas le déranger. Il voulait être là pour l'aider, mais il ne se voulait pas envahissant. Kiméra marcha un moment, puis se trouva devant une femme en cage. Les grandes ailes noires dans son dos trahirent ses origines, et Shiro soupira. Allait-il passer sa vie entouré de corbeaux? Kiméra cependant, semblait différent. Il avait le pas plus assuré, et la démarche plus droite. Ses ailes étaient également sorties, mais Shiro ne pouvait voir son visage. Il se contenta de rester dans l'ombre, seulement trahi par l'aura noire se dégageant de lui, et encore, seules les personnes sensibles à ce type d'énergie pouvaient s'en rendre compte. Shiro posa sa main sur son arme, prêt à les protéger tout deux. Il ne voyait pour le moment aucun danger. Peut-être était-ce simplement son arme qui lui donnait un constant sentiment de malaise. Mais il ne voulait pas baisser sa garde. Si quelque chose devait arriver, il serait prêt à intervenir. |
| | | ❝ Callie ❞
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| Sujet: Re: #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] Mer 2 Oct - 19:29 | |
| Écrase ta cigarette, après l’avoir fumée à t’en détruire les poumons. Ça brûle, ça brûle, ça fait tellement mal. Le manque d’oxygène dans ton sang te rappelle que tu es à deux doigts de la mort, que de toute façon tu crèveras bientôt. Tu sais à quel point cette vie est dure, merdique, pleine de merveilleuses chiasses qui te donnent la nausée. Tu n’as pas le choix, tu dois marcher dans le brouillard, fermer les yeux et te dire que demain ça ira mieux. Et alors, tu prendras une nouvelle rouée de coups, tu finiras encore à plat ventre, à les regarder rire de ta souffrance, c’est comme ça, c’est tout. C’est pas comme si tu t’étais dressée pour arrêter la roue. Alors tu regardes et tu t’enterres, de toute façon, t’es déjà morte. C’est comme ça, c’est tout.
Tu regardes la clope, ce symbole fumant de la vie qui s’efface, qui s’effondre en fumée, qui ne représente rien de plus que quelques bouffées. Ce truc-là, qui pue, qui arrache la gueule, c’est même pas à toi, tu sais pas ce que ça fout là. C’est juste là, c’est tout. Tu l’as fumée quand ? Peut-être jamais, tu ne te souviens même pas du goût. C’est le bordel dans ta tête, et ça remonte jusqu’à ton cœur. Ça fait un mal de chien, bordel, tu saurais même pas l’expliquer autrement. C’est immonde, tu ne te souviens que de ça. Quoique, t’as pas non plus oublié que demain ça recommencera, et qu’au bout d’une semaine, ou deux, tu mourras peut-être enfin. Il t’a déjà arraché les ailes mais ne daigne pas arracher ton souffle. C’est qu’un connard, une vieille lavette, de ces gens qui ne savent rien faire de plus que parler, frapper, violer, torturer. Il n’a pas de cœur, seulement un énorme ego, surdimensionné, de ceux qui te rappellent ta haine du genre humain. C’est qu’un bâtard, tu lui craches dessus. Tu veux juste le trucider, lui ôter la vie pour récupérer la tienne.
Et dans la nuit, dans le brouillard, tu croises un nouveau regard. Il est froid mais chatoyant, il te rappelle que l’espoir existe toujours en ce monde. Sa main se pose sur la tienne, tu frissonnes. Tu ne sais pas qui il est, mais tu le portes déjà dans ton cœur, il te ressemble ce corbeau. Tu ne sais pas quoi lui dire. Tu ne sais pas quoi penser, tu sais seulement que tu le veux, près de toi pour te sauver. Il te permet l’espoir, efface les peurs. Mais n’est-il pas un de ces rejetons, un collaborateur ? Tu n’en sais rien, et n’as plus le temps de douter. Tu serres ses doigts du bout des tiens, et exhales un soupir. Tu lui souris.
« Ma sœur », c’est tellement bizarre comme nom, ça fait combien de temps qu’on t’a pas appelée ainsi ? Tu as tout oublié de la tendresse, tu n’connais plus que l’amertume. Tu le regards, tu le fixes. Il est humain, lui. Au sens qui te tient le plus à cœur. Tu entrevois les étincelles de son âme, tu le sais bon, peut-être même protecteur. Il pansera tes blessures, tu le sais, mais qu’arrivera-t-il demain, quand vous serez séparés ? Quand le temps décidera de reprendre les rênes ? Tu n’y penses pas, tu laisses ça dans un coin de ta tête. Tu lâches ses mains et te précipites vers les barreaux de la cage, là où se trouve la porte de sortie. Un aller-simple vers ce Paradis qu’il t’a enlevé. Tu lui montres le cadenas, bien trop solide pour que tu ne puisses le détruire, bien trop étrange pour que tu ne puisses le crocheter. De toute façon, tes serres n’entreraient pas dedans, elles sont bien trop larges.
▬ Il utilise une clé étrange pour ça, mais il la garde toujours avec lui. Une lumière s’allume, une ombre passe devant la fenêtre. Tu le vois. Ton cœur rate un battement, s’accélère, se met à tambouriner ta poitrine comme jamais. C’est de nouveau le désordre dans ta tête, t’en peux plus, tu veux juste que ça s’arrête. Alors tu tends la main, et dans un souffle désespéré, tu lui indiques que c’est la fin.
▬ Il arrive, il va vous chasser, vous faire du mal, et on va tous mourir … Peut-être, peut-être pas. Mais tu as la très forte impression que si, il vous réduira tous en miettes. Surtout toi. Qui sait, peut-être qu’il te la prendra enfin, cette putain de vie dont tu ne veux plus. Peut-être qu’il finira par tout mettre en bordel définitivement ? Être réduite en morceaux, quoi de plus beau ? Tu espères silencieusement que la fuite te sera possible … Encore un espoir jeté au vent, qui n’aboutira à rien. Tu ne le sais que trop bien.
▬ Fuyez, restez pas là ! Il va vous déchiqueter, cet homme est fou ! Ce n’est qu’une histoire qui commence, sur une autre qui se termine. Mais comment seront l’incipit et l’excipit ? Alors, Maë’, le destin se jouera-t-il de toi encore une fois ? Tu ne vas pas tarder à le savoir. Il ouvre grand la porte et les menace directement de son épée. Que va-t-il se passer ? ~
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| | | ❝ Invité ❞
| Sujet: Re: #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] Mer 9 Oct - 12:28 | |
| Ethmyr ne réfléchissait pas, c’était un soldat, un corbeau ni plus ni moins. Il regarda la porte s’ouvrir, il regarda l’épée se dresser et reconnaissant le geôlier sa rage ne fit qu’augmenter. Mais Kiméra lutta pour reprendre le contrôle… Ce n’était pas le corps du Laguz, il ne pourrait se battre à 100%. Le prêtre le savait, Senri le savait mais Ethmyr ne les écoutait plus… - Senri aide moi !
La tigresse prit le dessus sur le corbeau l’enfermant de ses griffes virtuelles, lui sussurant à l’oreille de se calmer de les laisser faire. Ethmyr se débattit mais contre l’esprit des deux autres, il ne pouvait pas lutter. Kiméra reprit le dessus... Trop tard. Alors qu’il se battait intérieurement, extérieurement, Ethmyr avait continué d’avancer et Kiméra ouvrit ses yeux bleu sur l’épéiste alors qu’il ne se tenait qu’à quelques centimètres de la pointe de son épée. Celle-ci se leva et vint s’abattre sur lui… Il ferma les yeux. Le choc de deux fers lui fit les rouvrir alors que Shiro se tenait devant lui le protégeant comme il avait promis de toujours le faire. Le moine reprit rapidement ses esprits et recula de quelques pas laissant ceux sachant se battre le faire. - Je compte sur toi Shiro !
Kiméra se retourna et repartit en direction de la cage. Ses yeux bleus se posèrent sur la jeune femme alors qu’il sortait déjà son bâton de soin pour guérir ses blessures. De son autre main, il examina le cadena, doutant que l’épée de Shiro puisse le briser… il lui faudrait une masse ou un marteau pour le défaire. A moins que… - La clé où est-elle ?
Kiméra leva son regard sur la jeune femme effrayée et avec plus de douceur et de fermeté il lui reposa la question.
*Mais on s’en fout ! Laissez moi intervenir, laissez moi le détruire ! Réduire ainsi mon peuple à l’état de prisonnier… Je ne les laisserais pas faire ce qu’ils m’ont fait*
Kiméra sentait les souvenirs du corbeau affluer à son cerveau et la haine faire bouillir son sang. Il réprima l’un et l’autre alors que son esprit essayait de se concentrer sur les soins qu’il prodiguait à la jeune femme tout en cherchant de quoi briser ces chaines. Derrière lui le combat semblait faire rage mais il devait se dépêcher et faire confiance à Shiro… Soudain, son regard se posa sur un rocher suffisamment lourd selon ses estimations pour briser l’objet. Mais il doutait de sa capacité à le porter. - Laisse-moi faire. Mes bras pourront supporter un tel poids - Oui mais pas mes jambes… - Mes ailes, elles le pourront
Ethmyr semblait s’être calmer, Kiméra lâcha son bâton de soin et couru vers le rocher sans un regard pour Shiro. Ses bras se métamorphosèrent, ses ailes poussèrent et il se saisit de l’objet. Comme il le pensait, ses jambes humaines n’étaient pas assez puissante pour supporter le poids mais ses bras de tigre et ses ailes de Faucon l’étaient. Il souleva la pierre et l’amena jusqu’à la cage le lâchant sur le cadenas. Celui-ci se tordit… mais il ne cassa pas.
Il recommença.
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| | | ❝ Invité ❞
| Sujet: Re: #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] Ven 11 Oct - 10:28 | |
| Il fallait s'y attendre. Kiméra allait se mettre en danger pour sauver autrui, une fois de plus. Cependant, il semblait agir étrangement. Il n'avait pas l'habitude de faire ainsi face au danger. Son attitude était plus agressive que d'ordinaire, mais Shiro ne savait rien de la bataille intérieure que vivait le prêtre. Les lumières s'allumèrent dans la demeure, et quelqu'un descendait. La porte s'ouvrit avec fracas, sur un homme brandissant une lame. Shiro ne perdit pas un instant, concentrant l'énergie noire dans ses jambes, enserrant son arme. Kiméra avança vers l'homme, qui finit par lever son arme. Mais c'est un bond de Célérité noire qui parvint à le sauver, laissant une trainée de petites formes noires, semblables à des plumes, tomber derrière Shiro, dont la soudaine poussée de vitesse lui permis de se placer entre son ami, et son nouvel adversaire, la lame levée en garde pour contrer l'impact.
- Je compte sur toi Shiro !
Au moins Kiméra semblait être revenu à lui. Il ne le dérangerais pas durant ce combat. Cependant s'ils devaient se battre, ils risquaient de blesser les deux corbeaux. Shiro leva donc son arme d'un coup sec, levant la garde ennemie pour lui donner un violent coup de pied afin de le faire entrer dans la maison. Il se jeta alors en avant, et repoussa la porte d'un geste de main. L'intérieur était richement meublé, et tout semblait avoir été briqué. Shiro s'y attendait. Il avait déjà vu des esclavagistes, et beaucoup étaient riche, soit assez pour se payer un esclave, soit riche de les ventre. En temps normal, Shiro ferais de son mieux pour blesser cet ennemi au point que le combat ne puisse poursuivre, mais son manque de combat dernièrement lui avait fait accumulé une quantité importante d'énergie noire. Il releva la tête, les yeux légèrement brillant d'une envie de tuer.
"Qu'est-ce que vous faites là? Partez de suite, ou j'appelle la garde!"
Un léger rictus se dessina sur les lèvres de Shiro. Il serra son arme un peu plus fort, et la leva. Il plaça la lame à l'horizontale en face de son visage, en cachant une partie, alors que son regard se remplissait de haine et de soif de sang.
"Et comment feriez vous? Les morts ne parlent pas, après tout..."
Le mouvement suivant fut rapide. L'homme leva sa garde alors que Shiro fondait sur lui. Le bruit des lames résonna alors que Shiro frappait à plusieurs reprise, mettant la garde de son ennemi à l'épreuve. L'homme finit par repousser Shiro, le faisant reculer d'un pas pour tenter de placer une attaque. La passe fut rapide, et Shiro dévia sa lame avant de donner à son adversaire un violent coup de tête au visage. Shiro tenta alors une attaque sur le flanc, mais son ennemi le vit venir et non content de repousser l'attaque, tenta de placer un coup d'estoc sur Shiro. Celui-ci se saisit alors de la lame de son adversaire de sa main gantée de métal. La surprise se vit chez son adversaire, mais il plaça un violent coup de pied à son ennemi pour dégager son arme, faisant reculer Shiro, et frapper la porte de son dos, la faisant se rouvrir sous le choc. Shiro leva Kirikarasu. La lame se noircit soudain, chargeant l'énergie noire. Il l'abattit alors violemment, envoyant une vague noire, tranchant tout sur son passage, mais se désagrégeant en sorte de plumes noires à mesure qu'elle avançait. Son ennemi fit un bond sur le coté. Il vit alors la lame noire volante trancher son mobilier et s'écraser sur le mur, entaillant un peu la pierre. Il lança alors un regard à Shiro. Ce n'était plus de la haine que l'épéiste blanc voyait, mais de la peur. Il se remit en garde, mais Shiro utilisa de nouveau la Célérité noire pour se placer dans son dos.
** Violence **
Le regard empli de désir de tuer, Shiro fit s'abattre sa lame d'un coup sec sur son ennemi, lui tranchant la main tenant l'arme. Dans un cri de douleur, l'homme s'avança, tenant son moignon ensanglanté alors que Shiro se tenait toujours dans son dos. Le combattant blanc se projeta alors en avant, mettant son ennemi à terre sous lui. Tout deux se trouvaient a moitié sorti de la maison. L'homme leva alors son regard vers sa bête en cage. Avec un regard des plus suppliant, il leva sa seule main valide devant lui avec toute la force qu'il lui restait. Un grognement plaintif et douloureux se fit entendre alors qu'il ouvrait la main, comme s'il attendait en retour que son esclave vienne le sauver. Il était son maitre, après tout. Elle lui devait tout. Shiro trouva se mouvement purement répugnant. Il leva son arme, la tenant pointée vers le bas, comme pour achever l'homme à terre sur lequel il avait déjà posé le pied, pour le maintenir au sol. La lame s'abattit alors, transperçant la main de l'homme suppliant de part en part, et la clouant au sol dans un nouveau cri de douleur. Avoir utilisé un peu de son énergie avait permis à Shiro d'éviter le pire.
"Tu ne mérite pas de poser à nouveau cette main sur elle. Aujourd'hui, en ma présence, tu est plus pitoyable qu'elle ne l'a jamais été. Ne compte aucune pitié... Soit déjà heureux que ce soit ta main que ma lame traverse, et non ton coeur de glace, ou ton cerveau atrophié..."
Au delà des quelques bleus qu'il aurait suites aux coups pris, Shiro ne s'en sortait pas trop mal. Comparé à son adversaire précédent, celui-ci n'était qu'un petit aristocrate, à peine capable de tenir une lame droite. Shiro remua alors légèrement la lame dans la plaie, faisant grogner de douleur l'homme. |
| | | ❝ Callie ❞
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| Sujet: Re: #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] Sam 19 Oct - 23:34 | |
| Un rire. Un long rire, d’une nervosité sans pareille. Tu trembles, puis t’accroupis pour ne pas t’écrouler. Ton cœur bat à une allure folle, comme s’il allait décoller de ta poitrine. Tu respires, inspirer, expirer, toujours dans ce même ordre, sans aucune régularité, pour seulement essayer de te remettre. Tu vois la haine expirée par ces hommes, cette colère inégalable qui les pousse à tuer. Toi aussi tu veux le tuer, toi aussi tu veux lui faire manger tous les ressentiments qu’il t’a laissés, mais que faire ? Il sort, puis se fait attraper directement par cet homme, extrêmement doué au combat, qui semble le laminer. De coup d’épée en coup d’épée, tu remarques que certains membres s’envolent, et que sa main n’existe plus. L’aristocrate se fait suppliant, apeuré, comme traumatisé par la bête qui l’écrase. Tu penches la tête. Où est la logique, dans tout ça ? Tu sais très bien qu’il peut laminer toutes ces personnes en un claquement de doigt, et pourtant, le voilà, là, allongé sur le sol, à prier pour que sa vie soit épargnée. Tu arques un sourcil, puis une grande sensation de froid te recouvre. Tes dents claquent de plus en plus fort, tu te les gèles, clairement. Une main se pose sur ton épaule. Tu as compris, tout est fini.
Puis, c’est à son tour de rire. Ce petit manège est d’un amusement qui n’a pas d’égal, c’est tellement bon, tellement divertissant. Il te broie l’épaule de ses cinq doigts, avant de te balancer au coin de la cage, contre les barreaux. Tu recules et te blottis. Il ouvre de lui-même les barreaux, et adresse un sourire plus que charmeur aux deux énergumènes venus piétiner son terrain. Il craque ses poignets, puis prend une pose accueillante, dégageant une chaleur factice, qui a pour don de te terrifier un peu plus.
▬ Eh bien ! Soyez les bienvenus dans mon humble demeure, très chers … Je vois que vous avez déjà fait connaissance avec mon autre moi, hum … Il hausse les épaules, puis exhale un soupir. D’un claquement de doigts, tout disparaît, et donne naissance à un nouvel univers. Voici la cage, la cage blanche dans laquelle il emmène tous ceux qui osent se heurter à lui. Le dôme s’étend tout autour de vous, et s’arrête une fois ta cage dépassée. Pour une fois, tu seras spectatrice, Maëlly. Est-ce un honneur ? Tu n’en as pas la moindre idée, à dire vrai. Tu vas surtout voir des hommes se faire détruire parce qu’ils sont trop audacieux. Encore d’autres qui iront en Enfer sans passer par la case Purgatoire. Que dire, que faire ? Tu es presque impuissante ici. Presque, parce que tu connais les propriétés de cette cage. Tu sais qu’elle l’épuise, et qu’il ne tient pas bien longtemps s’il doit lutter. Alors tu croises silencieusement les doigts, puis tu soupires. Pourquoi ? Pourquoi tout ça ? Pourquoi, alors que tu n’as rien demandé au monde ? Oh, oui, tu es le vilain petit canard, sur lequel on balance des pierres parce qu’il n’est pas comme les autres. Un canard noir, sombre et différent, qu’on jette à la mer. Voilà, petit canard, maintenant tu es face au monde, sauras-tu tenir sur tes pattes ?
Tu te redresses, chopes le premier caillou qui passe, et lui balances en pleine tête. Il tique, puis se tourne, te lançant un regard plein de haine et de menaces diverses. Tu lui souris. Ta faiblesse n’altère en rien ton cran et ton audace. Tu es vile, immonde, désinvolte, et tu aimes ce comportement. Tu aimes le laminer alors qu’il se croit fort. Alors tu lui tires la langue, puis joues avec un autre caillou. Plus gros. Plus piquant. Plus dangereux, en somme, mais pas assez pour le faire taire. Pour autant, tu ne crains rien. À part les coups répétés, il ne t’arrivera rien. Tu n’as pas peur. Tu n’as plus besoin d’avoir peur. Tu ne mourras pas. Parce qu’il n’osera pas te tuer.
▬ Alors mon Chaton, comment ça fait d’être pris en sandwich ? Outch. Première vanne. Il l’a pas volée ! Lui qui se croit supérieur à tout le monde, tout le temps, le voilà écrasé sous son propre pouvoir. À se penser au-dessus de l’univers, il en a oublié sa faible constitution de Beorc. Parce que lui, oh, à son grand dam, ne pourra jamais s’élever aussi haut que toi, petite Laguz. Alors tu lui craches dessus, violemment, avec la plus grande insolence. Tu te libères de tes chaînes, et tu brises toutes les entraves qu’il t’a apposées. Désormais tu es libre, et ce, même si tu dois fuir, cavaler comme un lapin détalerait en fuyant son chasseur. Ce soir, c’est le dernier soir. Soit il meurt, et tant mieux, soit tout s’arrêter dans votre relation. Au final il crèvera quoi qu’il arrive. Physiquement ou symboliquement.
▬ Il se régénère ! Mais la cage le rend plus faible à long terme ! Indication, indication, les bons conseils de Maëlly pour buter le Maître. Mais n’as-tu pas peur ? Il se précipite sur toi, empoigne tes cheveux et plaque face contre terre, fou de rage. Et là, le calvaire commence …
Tu fermes les yeux. C’est un nouveau voyage, qui te mènera loin, c’est sûr, mais où, tu n’en sais rien. Alors tu te laisses porter. De toute façon, tu n’as plus rien à perdre.
- HRP ! :
Désolée pour le temps de réponse, je n'avais pas vu XwX" Autrement, petite précision : Mon maître est un moine classe 3, en gros, donc mage de lumière etc. Ce serait trop simple sinon. x') Voilà voilà ! ♥
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| Sujet: Re: #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] Mar 22 Oct - 16:02 | |
| Kiméra ne comprit pas ce qui se passait. Pourquoi tout devenait blanc, pourquoi tout semblait un peu plus étroit et qui était cet homme d’où sortait-il… Le prêtre recula de quelque pas alors que le Beorc saisissait la jeune corbeau et la frappait encore et encore sans que Kiméra puisse intervenir. La chimère n’était pas impulsive, elle devait réfléchir, elle devait comprendre où elle se trouvait, quelle était sa situation. - Il se régénère ! Mais la cage le rend plus faible à long terme !
Kiméra jeta un regard à la jeune fille qui essuyait un coup de plus puis se tourna vers Shiro. Le prêtre n’était pas un combattant mais un soigneur, il ne pouvait se permettre d’échanger des passes avec un tel gabarit. Et il ne voulait pas que son ami si risque non plus mais que pouvait-il faire d’autre… - Shiro, je sais que c’est un peu beaucoup te demander mais … Sache que je te couvre.
Shiro n’avait pas la capacité de se régénérer mais Kiméra pouvait la lui donner. - Allons messieurs, pourquoi ne pas simplement profiter du spectacle que je vous offre. Je vous laisse vous repaitre de la vision de cette chair à vif avant de vous tuer, ne suis-je pas magnanime ?
La lame du Saint trancha le tissu et la chair rosé faisant couler le sang en fine gouttelettes le long de la jambe. Kiméra sentit de nouveau la rage de Senri et Ethmyr monter en lui mais les deux esprits semblaient quelque peu calmer. - Je vais tenter quelque chose l’ami… Mais je ne te promets rien.
Non Kiméra ne pouvait rien promettre car cet homme était Saint, un utilisateur de magie de lumière tellement plus expérimenté et puissant que Kiméra ne pourra jamais l’être. Il résisterait à ses sorts, mais peut être pas à une attaque directe de l’épéiste. Pour être prêtre, Kiméra savait comme il était dur de développer son corps et son esprit… C’est pourquoi la plupart d’entre eux oubliait une part de même pour se concentrer sur la magie, don des dieux. - Profite de la moindre opportunité pour le toucher… Je compte sur toi.
La chimère développa ses ailes noires et pris son envol dans la cage étroite pour rester en dehors des coups de l’épéiste. Sa voix s’éleva alors qu’il tenait son bâton pointé sur le Beorc. Une douce berceuse s’éleva dans les airs. Chaque note plus ronde les une que les autres, apaisait les sens, les tensions, les esprit pour les conduire avec candeur vers un sommeil apaisant. - Tu te fous de moi.
Le regard du Saint se posa sur Kiméra avec un air de mépris total. - Tu me penses assez faible pour fléchir devant une telle comptine. _ D’un mouvement de sa lame, il trancha à nouveau la chair de la corbeau pour réveiller son corps apaisé par le chant _ Ne me met pas dans le même sac que ces êtres inférieurs.
Le Saint leva une main en direction de Kiméra et ce dernier reçu le sort de lumière de plein fouet. Sans pouvoir esquiver, sans pouvoir parer, le prêtre se fit rabattre au sol avec violence alors que la magie de lumière lui déchirait la peau, le brûlait le faisait hurler intérieurement. - Tu es plus résistant que je ne pensais. M’enfin tu es prêtre. Ça ne m’étonne pas.
La chimère se releva encaissant le coup avec fermeté. Son seul espoir résidait dans Shiro et sa capacité à toucher son adversaire… Ce ne serait pas chose aisé, Kiméra le savait mais il ne suffisait que d’une fois, d’un coup pour le déstabiliser et briser l’enchantement. Il ne suffisait que d’une blessure pour le faire déchanter et si la corbeau disait vrai, peut être qu’il pourrait même le vaincre. Le prêtre changea de bâton et se mit en couverture de Shiro, prêt à soigner ses blessures. Blessures que le prêtre savait être douloureuse, d’autant plus pour un épéiste… - Ta gueule, on va te rabattre le caquet.
Ces mots était ceux d’Ethmyr mais Kiméra s’y accordait volontiers.
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| Sujet: Re: #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] Lun 28 Oct - 16:34 | |
| Le combat semblait fini, et bien court, mais un retournement de situation inattendu changea la donne. Shiro aurait du s'en douter... après tout, l'aristocratie menait plus souvent à l'étude de la magie que celle des armes. Il aurait du savoir qu'il allait devoir combattre un mage, et non un simple bretteur débutant. Cette fois-ci, Shiro allait devoir se mettre bien plus en danger qu'avant. Contrairement aux blessures physiques qu'il prenait habituellement, cette fois-ci, il serait incapable de s'en protéger correctement. Cependant, la jeune fille était à terre, leur indiquant les faiblesses de son maitre, et Kiméra avais été jusqu'à attaquer quelqu'un directement, lui qui était si sensible, et si paisible en temps normal. Shiro saisit son arme, baissa légèrement la tête et se concentra. Une aura noire, emplie de ténèbres l'entoura alors qu'il utilisait l'énergie de son arme. Kirikarasu semblait aux anges, hurlant dans sa tête de faire un massacre, de profiter de cette occasion pour tapisser le sol de sang... et pour une fois, Shiro ne lutta pas contre cette pulsion.
La Célérité Noire, permit à Shiro se bondir en avant à grande vitesse, passant rapidement derrière son ennemi et laissant derrière lui, une longue trainée de plumes d'un noir d'encre. Ces plumes factices, faites d'énergie noire, tombèrent sur le sol doucement pour disparaitre à son contact. Shiro, lui, se retourna rapidement, ayant atteint sa cible. Il se trouvait alors en face de son adversaire. La raison pour laquelle il n'était pas allé dans son dos était simple: Kiméra. Shiro se trouvant devant son ennemi, Kiméra n'était plus la cible prioritaire de ses coups, de plus, s'il devait être soigné, il fallait mieux que Kiméra puisse l'atteindre, et de se fait, il ne pouvait pas forcer le prêtre à passer devant le mage. Le seul effet sur lequel Shiro pouvait alors compter, c'est la surprise de la vitesse de son déplacement. Cependant, si le mage avais de bons reflexes, cette attaque serait probablement très douloureuse pour l'homme en blanc.
D'un mouvement rapide, Shiro tenta immédiatement une attaque de taille. Peu lui important où il touchait son ennemi, du moment qu'il le blessait. Le but était de le forcer à épuiser son énergie, et s'il se régénérait, cela lui en couterais, même si pour ce faire, Shiro allait surement subit une attaque à bout touchant. Il ne visa pas, tentant de trancher le torse du moine sans voir s'il lui toucherait le bras ou non. Il fallait juste toucher, trancher quelque chose, le faire saigner, le blesser, mortellement ou non.
Alors que le coup fut porté, il eut à peine le temps de sentir que son coup touchait. Il sentis la chair être tranché, mais aussi une main se tendre. Là, l'épéiste savait qu'il allait avoir mal. La seconde suivant, Shiro vit un voile blanc sur ses yeux, et sentis son corps de lever du sol, projeté en arrière. Son arme lui échappa, et puis ce fut le noir complet.
Alors, il se vit lui. Il se faisait face, mais son regard était noir. Aucune pupille dans ses yeux, rien que du noir. Shiro ne se demanda même pas de qui il s'agissait. C'était Kirikarasu.
"Et bien alors? On fait la sieste en plein massacre? Relève toi, imbécile. Comment je peux massacrer des gens si mon porteur est si faible? Alors maintenant tu te relève, tu m'empoigne bien fort, et tu me plante en travers de sa sale gorge une bonne fois. Pigé?"
Shiro rouvrit finalement les yeux. Il était allongé sur le sol, face contre terre. Combien de temps s'était-il écoulé depuis son attaque? Quelques secondes? Quelques minutes? Et cette douleur dans sa poitrine. Shiro avait l'impression de bruler de l'intérieur. Dans un grognement endoloris, le bretteur tenta de se redresser, posant sa main gantée de métal sur le sol pour s'appuyer. Kiméra comptait sur lui, il devait de relever. Où pouvait bien en être la bataille? |
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| Sujet: Re: #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] Mer 13 Nov - 22:45 | |
| Tu es là, dans le noir complet. Tu ne vois plus rien, tu ne fais qu’entendre. Il t’a à nouveau détruite. Tu ne sens plus la douleur, étrangement, c’est comme s’il te tapait, mais tu ne sens plus rien. C’est vide, juste vide. Comme ton corps, comme ton âme. Il n’y a plus rien, juste un néant impossible à combler. Une plaie béante qu’il a ouverte, et qu’il a creusé, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle disparaisse d’elle-même pour ne rien laisser. Il n’existe plus rien. Tu ne vis plus. Au final, tu survis. Ce n’est plus une belle vie. Et là, tu entrevois la lumière. Une voix douce qui s’élève parmi les ténèbres, qui te recouvre d’une lumière apaisante, bienfaitrice. Tu sens tes ailes battre dans ton dos, comme si elles étaient aptes à te porter de nouveau. Le chant salvateur s’arrête brutalement, mais tu as récupéré assez de forces pour les aider. Tu sais que tu pourras te relever et servir à quelque chose, même si c’est infime. Au moins tu ne les regarderas pas mourir pour ta cause. S’ils meurent, tu meurs avec eux. Ta situation prendra alors fin. Parce qu’au final il n’est nulle nécessité de parler d’un calvaire : tu ne ressens plus rien, que ce soit physiquement ou moralement. Plus de sentiment, plus de douleur. L’espoir est illusoire, mais il te permet de survivre, alors tu le gardes. Ce sera toujours utile au final. C’est déjà ça, comme dirait l’autre. *** Ces enflures, que font-ils ici ?! Bordel, qu’ils dégagent, je ne les supporterai pas plus longtemps ! Je vais les tuer ! Et puis, ce petit con, là, que croit-il faire avec ses chants ridicules ? Je vais juste les bousiller, ils se souviendront de moi pendant toute leur vie en Enfer ! Ils auront mon visage gravé dans leurs mémoires, ils hurleront quand ils entendront mon nom … Et quand je les rejoindrai, il me craindront, ils se pisseront dessus rien qu’à me voir ! Ah, je vais les détruire, les détruire, tout simplement ! Et viendra son tour à elle, cette petite salope ! Elle prendra elle aussi, tellement cher qu’elle en pleurera des journées entières !!
*Schlak*
QU’EST-CE QUE ?! Quelle est cette immonde plaie dans mon abdomen ? Le sang coule … Putain de traître ! Sale humain médiocre, de cette société rongée par la faiblesse ! Toi aussi, tu vas payer ! Il me suffira d’un geste, et te voilà réduit à néant ! Tu vas mourir ! Comme les autres ! Périr la bouche ouverte, suite à une douleur terrible qui t’aura couché à tout jamais ! Ahah ! Et je serai au-dessus de toi, à nouveau ! Surpuissant ! Tu te seras courbé sous ma puissance, ce sera aussi simple que ça !*** Tu t’élances avec hargne quand tu vois la blessure qui se forme. Prenant promptement ta forme de corbeau, tu te jettes sur lui avec violence pour le choper par les bras, et tirer, tirer aussi fort que possible. La plaie s’ouvre plutôt que de se refermer, alors tu resserres l’étreinte, et tu continues ton action. Le sang coule, ruisselle hors de la plaie, tachant ses vêtements blancs. Ils sont désormais maculés, salis, souillés, par le propre sang de son porteur, ce sang noir, pleine de haine et de monstruosité. Pour le déstabiliser, tu te mets à hurler tout près de son oreille. C’est strident, désagréable, terrible pour sa pauvre ouïe troublée. Il titube, tient mal debout, mais continue de rester sur ses deux jambes. Alors tu tires encore, puis tu hurles pour appeler les deux autres à venir t’aider. Il faut l’anéantir, et vite, sinon c’est vous qui ferez anéantis ! Alors tu pries, parce que tu n’as plus que ça. Tu pries pour que cet espoir ne soit pas vain, pour qu’il t’amène enfin à cette liberté qui te manque tant. Ton cœur d’oiseau bat la chamade. Tu as même peur qu’il lâche tant tu le sens heurter ta cage thoracique. Mais tu sais que c’est quelque chose de positif. Parce que tu le ressens. Cette énergie surpuissante qui court dans tes veines, qui te donne envie de te défoncer pour que ce putain de monde ne soit plus le même, pour que cette ordure crève et aille rôtir dans les flammes de l’Enfer, pour que tout soit change et se transforme en quelque chose de mieux. Oui, tu sens l’adrénaline, qui te dit que tu vas y arriver, que tu dois y arriver. Parce que c’est ta seule chance. L’ultime. Tu n’as pas le choix.
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| Sujet: Re: #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] Dim 24 Nov - 3:17 | |
| L’atmosphère était pesante, la lumière aveuglante et Kiméra luttait pour se concentrer, pour les soigner, pour les sauver. Shiro et la jeune femme corbeau souffraient de leurs blessures mais le moine souffrait de les refermer. Chaque entaille était plus profonde que la précédente et le corps se faisait de moins en moins réceptif à sa magie. La chimère vit plonger son ami sur le Saint, il concentra toute sa puissance magique sur lui pour prévenir la blessure, la soigner alors qu’elle était infligée. Quand le corps du Beorc rencontra le sol, la magie de soin refermait déjà ses plaies, atténuait déjà la douleur, creusant un peu plus celle cognant aux tempes du serviteur de la Déesse. Epuisé et en sueur, le regard bleu flouté par la fatigue du moine se posa sur le Saint. Le sang s’écoulait de son abdomen en un flot rouge continu… Il sourit. Mais l’homme n’était pas vaincu pour autant, il leva le bras signe d’ultime châtiment pour le bretteur. La corbeau se jeta sur lui, les ailes de Kiméra le porta jusqu’à son camarade. Le sort partit. Incontrôlable et incontrôlé, la magie répercuta sur les murs de la cage prenant des directions imprévisibles. Kiméra s’allongea sur le corps de son ami et encaissa une fois, deux fois, trois fois le sort. Son esprit sombra. * Ne t’inquiète pas Beorc, je me charge de la suite, repose toi et reprend des forces *
Kiméra se releva mais ce ne sont pas des yeux bleus qui se posèrent avec rage sur le Saint mais des yeux vert fendu en leur milieu. La corbeau s’accrochait encore de toutes ses forces à l’humain mais Senri la sentait faiblir. Le bretteur se réveillait doucement mais il n’était pas encore apte à combattre. Les yeux de la tigresse analysèrent rapidement la situation. Elle laissa chuter le bâton au sol ne sachant pas comment s’en servir et glissa dans la main du bretteur une fiole de soin. - Relève-toi humain si tu veux vivre.
Le Saint saisit l’oiseau et planta son aile de la pointe de son épée. Il ne cherchait toujours pas à la tuer… seulement à la faire souffrir. Il était temps de mettre fin à tout cela, à cette rage, à cette folie. L’humain leva la main, réunissant la magie en son centre. * Ethmyr, donne-moi tes ailes !*
Le faucon obéit. Les jambes de Kiméra n’était pas assez rapide pour intervenir mais les ailes du faucon si. D’un battement, la tigresse s’interposa entre les deux. Ses griffes puissantes se refermèrent sur le bras de l’humain et elle le repoussa. Elle était plus forte que lui. Même dans ce corps d’adolescent, la puissance de la tigresse transperçait. Elle entendit les muscles du Beorc se déchirer, elle ressentit la douleur mais elle le repoussa et sous l’impulsion de ses ailes, elle le fit basculer en arrière. Elle le surplombait de son corps d’humain, de ses bras de tigre. Sa mâchoire s’ouvrait sur des dents plates bien qu’elle les pensait tranchantes. Et elle le maintenait. De la peur se dessina dans les yeux du Saint. Il ne comprenait pas à quoi il avait à faire, il ne comprenait pas ce qu’il se passait. Il ne comprenait pas qu’il perdait. - Shiro, c’est maintenant !
Au bord de la mort, l’humain réunissait ses dernières forces, son ultime magie. Senri ne pouvait que le retenir. Elle ne pouvait l’achever, mais elle n’était pas seule. Kiméra n’était pas seul. La mâchoire de Kiméra se referma sur la gorge de l’humain avec la puissance de la tigresse. Les dents plates ne tranchèrent pas la chair mais immobilisa l’homme. Elle n’attendait que le bretteur.
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| Sujet: Re: #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] Mer 27 Nov - 1:27 | |
| Le temps semblait aller si vite. Tout les mouvements s'enchainaient devant Shiro à une vitesse folle. C'était probablement du au choc qu'il avait reçu, son corps étant en piteux état. Malgré les soins du prêtre, il avait bien du mal à bouger, et chaque mouvement qu'il parvenait à faire lui coutait beaucoup de force. Shiro ramassa son arme, poussant sur ses bras pour se relever. Il posa un genou à terre, et puis un pied, relevant son regard vers son ennemi. Son gantelet de métal semblait bien lourd à porter, pourtant il fallait faire quelque chose. Il vit alors son ami, son allié si fragile habituellement, foncer tête baissée dans la bataille. Il savait qu'il n'était pas seul, en lui. Que Kiméra était une sorte d'aggloméra de vies. Cependant il était habitué à voir son ami sous un autre jour, un homme compatissant, refusant de laisser un homme à terre, quitte à se mettre en danger. Et la il le voyait user de toutes les ressources à sa disposition pour mettre un terme à la vie d'un homme. Il ne pouvait pas laisser la détermination de son seul ami disparaitre avec lui. Il devait d'honorer sa promesse de le protéger. Usant de ses dernières ressources, dilapidant l'énergie noire qui restait dans son corps. Une Sombre Taillade était bien trop dangereuse, et trop peu précise. Il fallait que toute la force restante de Shiro ne se retrouve que dans un seul coup. De toute façon, il n'aurait probablement plus la force de se relever après. Voyant son ennemi tomber à terre, la question ne se posa même plus. Il fallait tenter le tout pour le tout.
Shiro ferma alors les yeux un court instant, mais celui-ci fut suffisant pour qu'il aperçoive le sourire d'une personne, comme riant du fond de son esprit. Il savait déjà de qui il s'agissait, Kirikarasu allait finalement obtenir ce qu'elle désirait tant. Le sang qu'elle ne cessait de réclamer avec tant d'ardeur dans ses rêves. Qui plus est le sang d'un mage de lumière. Concentrant alors toute ses forces dans ses jambes, celle-ci se couvrirent d'une aura noire alors qu'il chargeait la Célérité Noire. Utilisant toute l'énergie instantanément, il se projeta en l'air, retournant la lame, la pointant vers le bas. Son corps n'était presque plus en état de bouger, mais il pouvait se servir de la vitesse de la chute et de sa propre masse pour transpercer son ennemi. Même si dans son était la précision n'était plus vraiment de mise, il tenta tout de même de viser le coeur de son adversaire, croisant son regard un court instant avant de finalement retomber à toute vitesse, prêt à le transpercer de part en part. Quand bien même il régénérais, le mage serait d'abord forcer de retirer la lame de son corps, et Shiro ne pensait pas qu'il en serait capable. Dans un dernier cri alors qu'il tombait en piqué sur son adversaire, il ordonna.
"Kiméra! Ecarte toi maintenant!"
Shiro n'était pas sur de lui, peut être la fatigue de son corps endoloris lui faisait-il voir des choses, mais il était persuadé de voir Kiméra bouger. Il espérant que quiconque se trouvait en son ami, aurait assez de réflexes pour esquiver la lame. Il l'espérait tellement, que c'était peut-être ce qui l'avait conduis à voir Kiméra esquiver. Quoi qu'il en soit, il ne pouvait plus maintenant, que s'en remettre à son ami, espérant qu'il ne les transpercerait pas tout les deux. |
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| Sujet: Re: #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] Lun 9 Déc - 23:02 | |
| T’as déjà eu envie de mourir ? Tu sais, cette envie qui te prend jusque dans les entrailles, et te dicte tes actes en fonction de ce désir morbide, désagréable. Ce truc immonde qui te fait vomir tes tripes et te rappelle à quel point tu n’es qu’une merde en ce monde. Tu as déjà eu envie de te sentir disparaître pour ne plus souffrir ? Pour que ce monde à la con ne t’atteigne plus ? Oui, toi, tu as espéré mourir des centaines de fois. Tu ne les comptes même plus tant tu les as attendues. Mais la mort n’est jamais venue. À croire qu’elle ne veut pas de toi, au final. Elle te laisse là, à attendre que ce monde s’améliore, sans te laisser d’autre choix. Elle te contraint à une existence pitoyable, celle d’un corbeau dans une cage, qui n’a pas la possibilité de s’enfuir, et qui doit juste donner son corps, son âme et tout le reste, à un homme sans cœur, qui ne pense qu’avec son sexe. La quête du pouvoir, aussi, symbolisée par son manque de puissance apparent sur ta petite personne. Tu ne ressens presque plus les coups qu’il t’assène, à force. C’est devenu aussi simple que les pichenettes d’un bébé, c’est dire. Alors finalement, tu as laissé les râles de l’agonie s’enfuir, et tu as accueilli l’espoir. Un espoir faiblard, qui flanchait chaque fois sous le pouvoir de la réalité, et qui faisait s’affaisser ta montagne d’imagination. Tu en as vu, des images, oh, ça oui. Mais elles ne restaient que dans ton esprit, et ne rejoignait jamais le réel. Pourtant, en ce jour, tu sens tes ailes battre, et la vie prend un autre tournant. Inspire profondément. Tu sens cette odeur de sang qui te brûle les narines ? Tu sais, ce parfum merveilleux, celui de l’hémoglobine d’un immonde personnage, celui qui t’indique que bientôt, tu ne seras plus ici. Cette incroyable image te ravit, et te donne envie de te surpasser, plus que jamais.
Tu as serré, serré aussi fort que possible sur son corps pour le maintenir. Tu as volé, et tu t’y es brûlé les ailes. Ça t’a détruite, mais tu t’es relevée, relevée pour pousser ton protecteur et le protéger de ton prédateur. L’épéiste a alors sauté, et la chute en a détruit le maître. La lame s’est plantée dans ses entrailles pour remonter jusqu’en haut de la poitrine. Il a gémi. Un gémissement surpuissant comme tu n’en as jamais entendu de pareils. Tu as fermé les yeux, et tu as dégusté. Alors, c’est ça ce que ressentent les humains quand ils souffrent ? Tu t’es toujours demandé ce qu’il y avait derrière leur masque de puissance désinvolte. Aujourd’hui, tu es au courant. Tu découvres fièrement le revers de la médaille. Les masques tombent, les larmes coulent. Tu t’approches de lui. Il est là, à l’agonie. Tout le monde s’attendrait à ce qu’il demande pardon, et implore ta pitié, mais il n’en est rien. Il te jette un regard plein de haine, ce regard noir de l’homme rancunier qui maudit son meurtrier. Tu lui souris, puis, sans politesse, et sans charme aucun, tu lui craches au visage. Ta démarche est malhabile, faiblarde, mais tu parviens tout de même à t’en rapprocher suffisamment pour planter ton pied sur son visage. Tu le transformes en serre, et tu déchires tout. Nouveau hurlement, puis plus rien.
C’était magnifique. Le plus beau festival d’une vie, celui qui t’amène à la liberté, et te rappelle ta superbe condition de femme libre. Le Roy est mort, vive le Roy, qu’ils disaient tous. Dans la tombe, au moins, il sera bien. Tu fermes les yeux, avant d’inspirer un grand bol d’air. L’odeur de sang te pique toujours un peu les narines, mais elle te rassure. Ça y est, c’est fini. Tu ne souffriras plus de la main de cet homme. Tu vas pouvoir t’enfuir, et revivre. Un sourire heureux naît sur tes lèvres. Tu sens le bonheur t’emplir de part en part, courir dans tes veines à une allure folle, puis tu t’écroules. Ton corps est soudain très lourd, toute la fatigue te tombe dessus d’un coup, d’un seul, et tu te retrouves sur la cage, recroquevillée, complètement vidée. Il fait noir, tout noir. Pourtant, dans l’obscurité qui t’engloutit, tu retrouves cette délicieuse sensation de liberté, celle qui se manifeste face à toi grâce à ce sublime halo blanc. Tu n’as plus qu’à le suivre, Maëlly. Tu es une femme libre. Tout ira mieux maintenant, non ?
Tu l’espères, en tous les cas. Ce calvaire t’a détruite, mais t’a fait comprendre tant de choses … C’était incroyable. Une expérience à ne souhaiter à personne, aux conséquences tant bonnes que mauvaises. Ton esprit s’échappe peu à peu, puis le noir finit par complètement t’engloutir. Ça y est, c’est fini. Et ton corps n’en peut plus. Une page se tourne, désormais. Quand tu ouvriras les yeux, tout ira mieux.
- HRP:
J'ai un peu abrégé sur le final, donc vous pouvez rajouter des détails si vous le voulez ! >o<
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| Sujet: Re: #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] | |
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| | | | #2 — L’espoir fait vivre. [Kiméra, Shiro] | |
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