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 X, les Ténèbres dans l'Ombre

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MessageSujet: X, les Ténèbres dans l'Ombre   X, les Ténèbres dans l'Ombre I_icon_minitimeLun 21 Jan - 14:10

Surnom: X
Rang: Les Ténèbres dans l'Ombre
Âge: 27 ans
Sexe: Masculin
Race: Beorc
Classe: Voleur
Pays d'origine: Daien



Caractère:

X est un homme plutôt discret. Car il ne parle et agit que quand cela vaut vraiment la peine. Il paraît comme un homme mystérieux et distant.
Au delà de ça, dans son intimité (et bien qu'un ancien tueur) il se distingue comme un grand enfant toujours prêt à découvrir de nouvelles choses et à partir à l'aventure. Néanmoins adulte, et cherchant à rattraper le temps perdu il s'attarde aux plaisirs des adultes. Ayant appris à mener les belles paroles pour amener les hommes dans sa poche et leurs femmes dans son lit. Même si cela n'est un jeu qu'il ne pratique que très peu.
Il se veut serviable et juste, bien que sa notion du bien et du mal soit dans un équilibre incertain. Alors il agit toujours pour ce qui lui semble être le mieux pour tous. Voir pour lui.
X est un homme adulte qui a besoin de grandir bien que personne ne semble pouvoir regarder au delà du masque.


Physique:

X est un bel homme de 27 ans, bien que "beau" soit un terme abstrait pour sa personne. Malgré ses yeux bleu perçants et ses cheveux noir d'ébène, mi-long et lisse, son visage est toujours caché sous une large capuche. Mesurant 1m78 pour 85 kilos, il est taillé tout en muscle bien que plutôt svelte. Toujours recouvert d'une multitudes de cape blanches et bien installé dans de grosses bottes de cuir souples et robuste, ses différentes capes cachent ses armes.
Il possède une épée aux flancs, de bonne facture et bien effilée dissimulée sous un manteau coupé où seul le pan droit s'en va jusqu'au sol. Mais bien mieux encore, ses poignets disposent chacun d'un bracelet en cuir sur lesquels sont fixés deux lames secrètes, dépliables sur un mouvement de main. Son manteau est pourvu de nombreuses poches intérieurs, contenant tabac et crochets ainsi que papiers et plume afin de toujours être prêt à tout ce qui peut arrivé.

Son corps semble agile, et il est toujours discret dans ses mouvements. Bien qu'il possède un petit bouc et une cicatrice sur la lèvre, il n'est pas emprunt de signe distinctifs particulier. Si ce n'est le blanc pur de ses vêtements, le rendant certes voyant mais lui permettant de passer pour un homme de foi.



Histoire:

Celui que l’on surnomme « X » n’a pas de nom. Non pas qu’il fût un orphelin lambda abandonné à lui-même dans la rue, délabré par la délinquance et les affaires de l’ombre, mais parce que Stephen Alumnis ne lui en donna pas. Il n’eut pas non plus d’enfance heureuse. Non pas car il fût maltraité ou mal aimé, mais parce que Stephen Alumnis ne lui inculquât pas la notion de bonheur. Il ne connût pas la lumière. Non pas qu’il était aveugle ou ne mit jamais le nez dehors, mais parce que Stephen Alumnis ne lui enseignât pas la distinction entre le bien et le mal.

Comme dit plus tôt, « X » n’était pas un orphelin. Il avait donc un nom, bien qu’il ne le connu jamais.
Stephen Alumnis, quant à lui, possède bien un nom. Fort joli d’ailleurs, puisse qu’il l’avait affiché comme enseigne de son auberge. Il était un quadragénaire souriant tenant une affaire stable sur la route commerciale conduisant à Nevassa. Marié à une belle paysanne plus jeune de dix ans que lui, il était heureux. Heureux d’une belle vie et de deux enfants, une fille et un garçon ayant les beaux cheveux blonds de blé de leur mère.
L’ « Auberge d’Alumnis » était un établissement respecté. Il servait de la bonne bière et le patron était souriant et agréable. C’était un homme rondouillard et à l’esprit paternel. Un homme droit et bon, qui n’avait jamais de problèmes. Sa clientèle en était fidèle. De riches commerçants, des politiciens, des hommes de bonne famille. Des gens bien, à son image.
Pourtant, il est difficile de prendre l’épée à plus de quarante ans.
Car Stephen Alumnis avait fait un rêve.

Stephen Alumnis avait changé. Depuis quelques temps. Après un réveil tout en sueurs froides. Un sourire figé dans un marbre de faux semblants. Il n’était pas superstitieux. Mais il savait fondamentalement, malgré son manque d’éducation, qu’un rêve si réel ne pouvait être que prémonitoire.
Stephen Alumnis y pensait.
Il y repensait.
Il y pensait encore.
Son esprit était lapidé constamment par ces images. Trop réalistes. Trop fortes. Trop dangereuses.
Cela devint une obsession.
Puis une réalité anticipée.

Il avait rêvé des flammes et des ténèbres. Il avait rêvé d’un homme encapuchonné lui prenant sauvagement femme et enfants. Dans les deux sens du terme pour le sexe faible. Il avait rêvé être impuissant, à moitié mort, observant la scène. Il avait vu, il avait senti l’odeur du sang. Le siens, celui de ceux qu’il aime. Il avait vu sa vie s’écrouler, son affaire s’évaporer en cendres. Son cœur s’éteignant tellement il battait rapidement. Stephen Alumnis avait rêvé du futur ; il en était sûr.

Cette histoire se déroule il y a 27 ans. Bien avant les grandes guerres. Cette histoire commence un jour de pluie, en Automne, où Stephen alla lui-même à Nevassa, afin de s’approvisionner en mets et alcools de bonne facture. Chose qu’il ne faisait jamais, préférant se faire livrer habituellement. Mais Stephen Alumnis avait une bonne raison. Il avait un plan.
Parce qu’il ne laisserait jamais personne lui prendre ce qui lui est chère.
C’est ainsi que dans la grande capitale disparut un jeune bébé. Arraché à ses parents dans la fleur de l’âge, les pleurs et la panique.
Parce que Stephen Alumnis n’en avait rien à faire. Lui et les siens passaient avant. Car eux, EUX, ils n’allaient pas mourir atrocement. Du moins, c’est ce qu’il pensait. Le chagrin des autres n’avait aucune place dans son cœur. Il ne le comprenait plus.
Parce que Stephen Alumnis était devenu fou.
Il n’était pas un homme d’armes. Ni de lettres. Mais ses connaissances ne se limitaient qu’à ses oreilles. Et son métier lui en avait appris beaucoup. De même que la bibliothèque où il acheta de nombreux livres au cour de ces années. Comme le bastion des armés de Nevassa, où il venait toutes les deux semaines prendre des notes sur la façon de combattre des soldats. Y ajoutant son imagination.
Il avait même préalablement aménagé la cave de son auberge. Il avait même fait des commandes sous un faux nom à un forgeron.
Il était prêt. Il avait tout prévu.
Il était prêt pour la naissance de « X ». Son arme de guerre. Un humain né et éduqué dans le seul et unique but de tuer.
Ainsi, il ésper ait son salut.

Stephen Alumnis aurait pu faire autrement. Mais quand la folie conduit à votre place, les motivations sont toujours biaisées.

« X » naquit donc pour ainsi dire dans une cave. Sans fenêtre, sans ce rai de lumière salvateur. Avec cet air humide et vieillot qui vous empoisonne l’esprit. Bien nourri pendant ses cinq premières années, autant par de la nourriture exquise que par une philosophie déviante. Sa connaissance des choses se limitant à ce qu’on voulait bien lui dire.
Son monde, c’était Stephen Alumnis. Et une paillasse de foin délabrée. Trop jeune, il ne comprenait le monde extérieur que comme une notion abstraite. Qu’il exprima par le dessin, tracé sous la paillasse à coup de vieux bout de cailloux. Non pas qu’il se ferait réprimandé. Mais c’était son petit jardin secret à lui. Son indépendance, cette envie d’exister : la traduction d’une volonté inébranlable à naître.

Dès ses cinq ans, les choses se corsèrent. Non pas qu’il était malheureux ; car comme dit il ne comprenait même pas l’idée. Il commença à, de son plein gré, s’entrainer physiquement. Majoritairement en agilité et en discrétion. Parce qu’il fallait que plus tard, il soit comme il est : qu’il n’ait jamais existé. L’argent amassé par Stephen toutes ces années afin de payer un beau mariage à sa fille fut dilapidé dans le matériel. Premièrement de simples clochettes et ficelles, parsemé de stupides panflets sur les raisons de ces activités.
Stephen y passait bien quatre à cinq heures par jour, intimant son initié de continué en son absence. Ce qu’il faisait, car ces ordres étaient naturels pour lui.
Stephen ne pouvait lui enseigner que la théorie, n’ayant aucune expérience. Mais quand ça lui plaisait ou que ça semblait évident, de logique ou de faits, il savait qu’il avait réussi.
Son marbre se fissurait.

Dès qu’il fut en âge de tenir une épée, puis de tendre un arc la discipline lui fut enseignée. Sur des mannequins ou des cibles, dans diverses situations de positionnement. Les quatre à cinq heures se transformèrent en dix. Encore et toujours la nuit, le visage de Stephen prenait un coup de vieux.
La cave se remplissait d’attirail divers d’entrainement, au fur et à mesure du temps, sans que le gamin n’ait jamais aucun reproche à formuler.

Jusqu’au jour où ses sens furent assez affutés. Le jour des questions.
Les entrainements comprenaient aussi le développement de tous les attributs sensoriels. Et l’ouïe lui octroya d’entendre d’abord de léger bruits de pas. Et avec les années des déplacements distinct, le bruit des choppes. Puis les conversations, à demi-chuchotées ; et enfin audible comme si il était dans un coin sombre de la pièce. Mais il ne comprenait pas. Soit les sujets étaient bien trop embrumés par le vin, soit trop sérieux ou lucratif pour s’en forger un avis.

Le temps passa. Le temps s’écoula lentement, jusqu’au jour où il atteint environ la vingtaine. Difficile à dire, car Stephen Alumnis ne connaissait même pas l’âge de son outil. Le temps de la guerre était arrivé.
Le temps de tester sa machine. Sans que personne ne se demande pourquoi des gens mourraient. Parce que c’était la guerre.
Pour son disciple ; tout était une arme. Il l’avait éduqué ainsi. Mais pas question de lui faire comprendre qu’il était enfermé. Pas question de lui laisser voir sa prison. Il lui banderait les yeux pour le faire sortir de cette trappe scellée. Lui qui n’avait jamais été curieux de ce qu’il y avait au-delà. Tout du moins selon Stephen. Et puis il lui fallait apprendre comment gérer le décor extérieur, les planches en bois étant trop stables et fixes. Il fallait lui mentir, lui dire que quelques lieux existaient en dehors de son antre mais qu’ils n’étaient là que pour éliminer des cibles.
Oui. Il fallait s’enfoncer dans le mensonge. Encore.

Stephen Alumnis avait tout prévu. Il avait doté son esclave d’une épée ben aiguisée, d’un arc et de flèches. Et de deux lames courtes dissimulées dans les manches par un mécanisme bien pensé. Il ne pensait pas un seul instant que tout cela pouvait se retourner contre lui. Car son plan était, et ce depuis le début, parfait.

Le premier sang versé fut celui d’un soldat isolé, en patrouillé dans la forêt. Mort instantanément, une dague dans la nuque. Le sang, ça c’était différent. Mais le soldat n’avait rien vu venir. Oui, les corps mortels sont faibles et facile à déposséder d’une âme. Voilà qui réconfortait Stephen Alumnis.
Mais il ne savait pas ce qu’était un vrai guerrier. Alors qu’il en avait un sous les rides de son sourire approbateur et fier.

Pour « X », le monde était sombre. Il ne contenait pas de lumière, bien qu’encore une fois cette notion ne fût pas plus développée qu’une torche dans son antre. Ses dessins évoluèrent, plus torturés, cachés sous le matériel d’entrainement. Il était bien dans sa cave. Le sang ne lui avait rien évoqué de plus qu’un liquide plus chaud que celui qu’il buvait.
La vie n’était pas une notion philosophique. C’était un état temporaire. Ce qui s’avère être vrai. Mais pour lui, cet état ne qualifiait pas ce qui se passait dans cette vie.

Il exécuta, plusieurs sortis et hommes durant cette guerre. Par confrontation directe ou non. Toujours victorieux. Toujours avec plus d’expérience. Toujours sans connaître même ce qu’était le remord. S’assurant ainsi l’intérêt de tout ce qu’il avait connu depuis une vingtaine d’années.

Jusqu’à ce qu’arrive le temps du « pourquoi ? ». Ce temps arriva plutôt tardivement, par rapport à ce que l’on aurait pu penser. Il est vrai que ce furent les sorties qui poussèrent « X » à se demander « pourquoi ? ». Des choses innomées, inexpliquées. Il n’avait jamais été battu, et il ne le serait jamais. Car il ne fallait pas offrir la souffrance à celui à qui l’on enseignait le courage et la force. Puisse que même sans notions de justice il se devait être un modèle de droiture, d’homme qui n’a jamais été réduit et ou abattu. Car ce serait détruire ce pourquoi il existe. Un acte de stupidité sans borne. Et Stephen Alumnis n’était pas quelqu’un de stupide.
Les questions étaient précises et directes. Il n’y avait d’abord rien de bien transcendant. Les réponses furent véridiques. Puis vinrent les demandes plus humaines, sur la relation entre la mort de ces hommes et la raison. Pourquoi ôter des vies, pourquoi les entraîner dans l’au-delà, seule notion certes fabriquée de toute pièce mais proche de la vérité.
Alors il fallut encore et toujours pour Stephen de s’empêtrer dans le mensonge. A un tel point que cela revînt à quelques contradictions avec ce qu’il fût dit il y a un certain temps, voire plusieurs années. Mais « X » possédait une très bonne mémoire. Car il avait toujours été prisé pour cette capacité, allant de pair avec les autres des talents qui lui étaient demandés.

Il se mit alors à réfléchir. A comprendre que quelque chose n’allait pas, que le glas sonnait comme faux. Que finalement, cette trappe scellée… Est bien pourquoi l’était-elle ? Mais il ne dit rien. Car il comprit qu’il n’aurait pas la réponse qu’il attendait. Comme si, au fond, il s’apprêtait à entendre une vérité sonnante et trébuchante. Au-delà de toute espérance d’un monde qui lui semblait trop petit, voir abstrait et flou.

Stephen Alumnis n’était pas stupide. Il était même paranoïaque. A n’en oublier aucun détail. Il n’éprouvait aucun autre amour pour « X » que celui qu’on octroie à un objet que l’on possède. Et l’on ne pense jamais qu’un objet puisse voler quelque chose. Alors il ne se rendit pas compte de la disparition d’un crochet donné à l’entraînement. Il n’y prêtât pas attention. Il était simplement fier, du talent de son arme.
La nuit venue, « X » crochetât la trappe. Elle ne s’élevait pas beaucoup au-dessus du niveau du sol, à cause du cadenas. Il ne l’avait jamais soulevée jusque-là. Mais l’espace était suffisant pour crocheter. Il avait été entraîné pour ça.
Il sortit donc, à pas de loup, dans l’auberge. Il aurait pu s’enfuir. Mais il n’en avait pas envie. Non, non, il étudia l’endroit de long en large. Cela lui prit bien deux heures, rien que pour le rez-de-chaussée. Faire le lien entre théorie et pratique.
Et regarder par la fenêtre… Voir le monde au-delà d’un monde clos, d’une forêt qui découpe la vue. Voir la lisière nocturne.
Cela était différent. On lui mentait. Il ne le comprenait pas.
Mais il le sentait.

Alors ses yeux s’ouvrirent pour la première fois. Et d’instinct, il escalada les deux étages quatre à quatre pas. Il humait l’odeur de son ravisseur, bien que ce terme lui fusse inconnu.
Il traversa le couloir du dernière étage, désaffectée des clients car privé. Il ouvrit les trois premières portes.

N’y trouvant que cadavres.
Un jeune garçon.
Une jeune fille.
Et une femme dans un lit double.

Du moins c’est ce qu’il en déduit de ses cours « d’anatomie » théorique. Car les corps n’étaient que des squelettes, les fenêtres empruntes de toiles d’araignée. Depuis combien de temps ces restes étaient-ils là ? Aux vues du jour ? Les charnières des fenêtres ouvertes, rouillés par le temps et la pluie. Il n’avait jamais vu ça.
Et il ne l’oublierait jamais.
Voilà ce qui advenait de ceux qu’il avait occis.
Qui étaient-ils ? Et pourquoi ?

Il ne le comprendrait que bien plus tard. Dans un ou deux ans, quand ses liens intellectuels se formeront dans son esprit.

Il ne restait qu’une pièce. La porte s’ouvrit sans faire le moindre bruit. Le seul défaut d’une auberge bien huilée, bien entretenue. Stephen Alumnis dormait profondément. Sans aucune once d’un remord qu’il ne connaissait pas. Il avait pourtant envie de le tuer, comme ça, sans raison apparente. Il le savait sans doute au fond de lui, car il était intelligent. Cette base d’intellect qu’il ne possédait que par ce qu’il était et pas ses acquis.
Alors, pour la première fois, il se laissa porter par ses émotions. Et il s’approcha du lit, venant porter ses mains autour du cou de son « père ». Cela le réveilla, et il contempla jusqu’au bout, sans vaciller, la vie quitter ses yeux.

Stephen Alumnis, de son vivant, était fou. Il avait assassiné sa famille, avec son couteau de bouché, pour les préserver de l’homme encapuchonné. Plutôt lui que cet homme ; au sens propre du terme. Oui, entre ça et « X », il contrôlait le futur.
Et pourtant, maintenant que la famille Alumnis avait disparue. Personne ne saurait jamais si tout cela ce serait produit. Ou non.

Ce soir-là, « X » s’enfuit. Emportant les armes gardées dans une autre pièce, il partit en courant à travers la cambrousse. Complétement ignorant de même ce sur quoi il enchaînait ses pas.


Avez-vous déjà lâché un enfant ignorant de tout dans la nature ? Pensez-vous qu’il se perde ?
Cela est bien vrai. Quelqu’un sans aucune notion d’ « où il est » se perd. Mais toute sa théorie sur la survie lui permit de survivre. De gibier, et feu dans les basses plaines, les hautes collines ou les maigres collines. Jusqu’à ce que le hasard, ou la chance, traînent ses pas vers Nevassa.

Il y git plusieurs jours. Non pas en mendiant, mais en tant qu’homme étrange et ébahis. Il y trouva bibliothèques, mais surtout vie. Renseignement sur l’art d’exister. De devoir exister. Par des questions simples, peu importe passer pour un imbécile ou un attardé. Car il ne connaissait alors même pas cette possibilité.

Sept ans passèrent alors. A tenter de reprendre des années de vies perdues. D’une enfance abandonnée dans le chaos. Comprendre, en souffrir ou en tirer profit. Il se mit d’abord à voler, dès qu’il eut la notion d’argent. Cela dit très peu, juste de quoi payer une auberge, cette fois une chambre et dormir. Cela dura sept longues années. Qui lui parurent bien plus longue que toutes les autres. Car le temps avait enfin un sens.

Mais sa vie, elle, n’en avait plus. Si ce n’est rattraper le temps, mais ensuite, que faire ? Il ne connaissait ni l’amour, ni les femmes. Tout cela ne l’intéressait pas. Les quelques sermon qu’il entendit dans les églises le détournèrent de la voie du meurtre. Et bientôt, il comprit que même le vol, était mal. Une notion dur à appréhender, mais juste.

Comprendre et évoluer, c’est ce qu’il dû faire. Trouver un travail pour vivre… Il ne voulait pas tirer profit de ses capacités guerrières, bien qu’il ne connaisse que ça. Pour autant, il continuait de s’entrainer à ce genre de choses quand il était seul. Soit souvent. Par nostalgie, ou simplement parce qu’il ne connaissait vraiment que ça.
Il parfait alors son éducation d’un petit travail calme : il se fit garçon de course. D’abord pour de simples marchand, lui permettant de parcourir les contrés alentours et d’en apprendre toujours plus. Il ne voulait pas s’arrêter d’apprendre, comme si c’était tout ce qu’il lui manquait. Puis le hasard l’emmena à travailler pour des nobles, pour sa fiabilité. il voyagea alors même plus loin. Ses capacités martiales le tenant loin de tous problèmes, souvent par la mort. Il s’enquit même de l’existence des laguzs, des aboutissements de la politique et des guerres. De l’histoire, ou des arts en général.

Mais il lui manquait toujours un domaine. Le domaine principal à l’existence d’une créature douée d’intelligence : les sentiments.
Car tout l’intéressait pour le savoir. Pas pour ce à quoi il servait. Il se sentait vide, et le savait.
Alors au bout de sept ans, ayant amassé assez d’argent pour quitter ce pays définitivement et pour essayer de combler ce vide, il quitta son métier afin de vagabonder.

Etait-ce une bonne idée ?

Seul le futur le dira.
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MessageSujet: Re: X, les Ténèbres dans l'Ombre   X, les Ténèbres dans l'Ombre I_icon_minitimeLun 21 Jan - 23:03


Evaluation

Physique : 2,5/2,5
Etrangement je vois parfaitement à quoi il ressemble.

Caractère : 2/2,5
Comme qui dirait, l’histoire n’est pas la rubrique pour le caractère ! Tu aurais pu le décrire un peu plus

Langue : 3/5
Bon je ne ferais pas un récapitulatif de tes fautes d’orthographes tu les connais, je les connais, tout le monde les connais.
Quant à la langue ya toujours quelques incohérences on des tournures un peu bizarre mais rien de bien grave.

Histoire : 8/8 +
Très bonne histoire, j’ai beaucoup aimé Stephen Alumnis et sa folie, elle est très bien rendue. Quant à la mort de la famille, on ne s’y attend pas mais alors pas du tout et j’ai adoré savoir qu’il avait préféré tuer sa famille plutôt que de voir sa prémonition se réaliser. Quant à sa relation avec X elle aurait pu être plus développée mais à vrai dire comme ça, ça laisse place à l’imagination.
J’ai beaucoup aimé son développement et son évolution également au cours des années, c’est très bien expliqué et ça donne envie de le rencontrer

Originalité : 2/2
Malgré une certaine ressemblance avec un assassin que trop bien connu niveau physique, le caractère et le background font de X un personnage à part entière et très original. De plus, j’aime beaucoup la référence à Esprit Criminel (Que seule moi comprendra surement XD). Tu mérites donc parfaitement ces deux points.


Note : 17,5/20+
Note finale : 18/20

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