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| [Mission] Le visage blessé de l'humanité | |
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Auteur | Message |
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❝ Maître du Jeu ❞
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| Sujet: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Dim 26 Sep - 14:02 | |
| Le déluge. La pluie tombait du ciel comme une armée de javelot prêt à transpercer tous les êtres vivants, les gouttes épaisses étaient une multitude telle les grain de sable sur une plage, un nombre incommensurable de sphères aquatiques dont le choc avec le sol provoquait un énorme brouhaha. Un bruit plus intense que le tonnerre, plus inquiétant qu'une tempête, son persistant d'une armée s'avançant dans la plaine. Le sol à présent boueux se transformait en mer, aucune créature n'était assez folle pour mettre le nez dehors dans ce climat si hostile à la vie. Pas un oiseau, pas un chat, pas même un escargot n'osait sortir. La ville subissant l'assaut féroce de cette force de la nature était elle aussi, déserte, même les soldats n'étaient pas dehors, ils jetaient un œil par une meurtrière toutes les cinq minutes, et la relève se faisait au pas de course. Un temps de chien qu'ils disaient, mais même les chiens ne s'y trompaient pas et restaient bien au chaud. La ville fortifiée de Hyeis était le point de rendez-vous d'un petit groupe de mercenaires, rassemblés pour tenter de débusquer des assassins, arrivés ici ils obtiendraient plus d'informations, mais les rumeurs qui circulaient dans les campagnes et des villes avoisinantes étaient suffisamment explicites pour décourager les volontaires, ainsi que les garnisons.
Au centre de la ville se trouvait l'homme en question, le contact envoyé par la guilde était assis sur un banc sous un petit préau, les yeux fermés et une épée posée à côté de lui. Il fallait le comprendre, les "mercenaires" étaient en retard - surement ralentis par le temps horrible - de plus d'une demi-heure. Si on excédait le bruit tonitruant des gouttes de pluies, la ville était plutôt calme, la nuit rajoutait un certain cachet à cette ville presque "fantôme" par l'absence de personnes dehors. Dans l'ombre, des lames s'aiguisaient, des flèches s'ajustaient, et le piège se refermerait bientôt. Car à la base du cou du mercenaire au corps musclé et aguerri par les nombreux combats, une petite marque était visible, un trou pas plus grand qu'une aiguille. Les yeux fermés, l'épée à ses côtés, le mercenaire n'attendait plus rien à présent...un ange l'avait emporté dans la nuit noire. |
| | | ❝ Jaffar ❞
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Jeu 30 Sep - 0:12 | |
| Le voleur resserra le col de sa cape. La pluie s’abattait sur lui avec fracas depuis qu’il avait mis le nez dehors... Non depuis bien avant en fait : cela faisait presque une heure que l’eau transformait les rues en pièges glissants et gadoueux. Un temps parfait pour clore une cible chez elle… Mais vachement humide quand même… Pressant le pas, le Fang jeta un coup d’œil aux ruelles qui l’entouraient. Pas un chat… Pour retrouver un contact discrètement, c’était loupé. Pourquoi l’avait on chargé de cette mission, lui, l’un des piliers du Black Fang ? Ces tueurs étaient ils donc si dangereux que ça ? Bah… L’assassin secoua la tête, l’Ombre du Fang devait de toute façons le rejoindre, il en avait été averti. Que des mercenaires les accompagnent ou non pour éradiquer une bande de dangereux rivaux du Fang ne changerait rien. Personne n’était plus dangereux que les Crocs.
Tournant à un coin, l’assassin débarqua sur une petite place où une petite fontaine ajoutait son paisible glou glou à celui déchainé des eaux célestes. Toujours personne. Mis à part cette forme assise tranquillement sur un petit banc de bois, là bas sous le porche. Le contact peut-être ? C’était le bon lieu de rendez vous en tout cas… S’approchant, l’assassin maudit l’espace bien trop dégagé à son goût : un vrai cul de sac. La place de forme plus ou moins ovale n’offrait que deux échappatoires, par des ruelles plutôt étroites. Un endroit sans doute assez fréquenté toute fois en temps normal au vu de sa position centrale dans la ville… Mais en ce jour pluvieux, il valait mieux ne pas y penser. Un coup de tonnerre se fit entendre lorsque l’assassin s’approcha de son commanditaire, comme si les cieux tentaient d’avertir le Fang. Prudent, il s’arrêta à quelques pas de l’homme lorsqu’il aperçut son épée. Il était toujours sous la pluie, mais s’avancer sous le préau signifiait trop s’exposer : " ... "
Pas de réactions de l’autre. La tête appuyée sur son torse, il semblait perdu dans ses pensées ou assoupi… En tout cas, s’il était conscient, il ne pouvait pas ne pas avoir remarqué l’homme en face de lui : " ... "
En trois pas, Jaffar était près de l’homme, d’une tape il avait fait basculé le cadavre et repérait le filet de sang à la base du cou : " ... " *Et merde...*
Cela se joua à quelques millimètres. Il aurait juste suffit qu’il contemple la blessure une seconde de plus. Une seconde pendant laquelle il ne se serait pas redressé pour jeter un coup d’œil alentours. La flèche s’enfonça avec un bruit mat dans l’épaule du cadavre. Sans plus réfléchir, l’assassin plongea derrière le faible rempart de bois tandis qu’une deuxième frappait le bois juste là où il se tenait. D’un coup d’œil il évalua la situation. L’arrière du banc donnait sur un bête recoin sombre... Le genre de souricière dont il devait dégager avant d’être complètement encerclé. Une troisième flèche l’obligea à se replier au moment où il tentait de sortir. Son ou ses assaillants étaient organisés : pas un seul projectile ne fusait tant qu’il ne se montrait pas. De plus, l’absence totale d’obstacles le transformait en cible vivante, la fontaine étant trop loin pour le protéger. Il fallait pourtant qu’il se tire et vite. Avisant, un renfoncement dans un mur un peu plus loin, le Fang décida de jouer le tout pour le tout. Bondissant souplement, il piqua un sprint juste à temps pour entendre l’explosion du banc qu’une boule de feu venait de frapper. Celle-ci lui permit d’ailleurs d’atteindre son recoin sans être transformé en porc épic. Plaqué contre le mur, l’assassin avait désormais une bonne vue sur l’une des sorties de la place, bien trop loin pour qu’il puisse l’emprunter d’ailleurs. Il ne pouvait rien faire d’autre qu’attendre que l’ennemi fasse le premier pas. Intérieurement, l’assassin avait envie de se donner des baffes. Il n’était plus au temps de la toute puissance du Fang, plus personne n’avait de raison de craindre un de ses membres ou même de savoir qu’ils attaquaient un membre du Fang. Se faire piéger de la sorte le faisait rager et la pluie n’arrangeait rien. Son attente ne fut pas longue, des bruits de bottes se firent bientôt entendre. Trois hommes peut-être plus : - C’est fini pour toi ! Tu as peut-être de bons réflexes mais tu ne peux rien faire pour t’échapper. Rends toi et tu mourras sans trop souffrir.
Jaffar ne répondit rien et se contenta de sortir ses dagues. Quatre bombes... Il faudrait les utiliser judicieusement s’il voulait s’échapper. Il était surement encerclé d’après ce qu’il pouvait déduire des dires de l’homme mais aucun archer ne pouvait viser correctement à travers un fumigène bien épais… L’homme lança encore quelques propositions stupides quand à ses possibilités de se rendre puis, les bottes claquèrent de nouveau et le bruit d’une épée qu’on dégaine se fit entendre. Deux épéistes et un mage firent un large détour pour observer l’assassin de loin : " ... " *Ca pue…* - ... Tue le.
Le sang du Croc Pourpre ne fit qu’un tour lorsque le mage, à l’abri du préau ouvrit son tome et commença à prononcer son incantation. D’une main, il saisit l’une des sphères noires qui ornait sa ceinture avant de la propulser violemment devant lui. Dans une détonation assourdissante, répercutée par les remparts étroits de son abri, un nuage de fumée s’éleva du sol, masquant totalement l’assassin. La pluie allait dissoudre les composants et tout faire disparaitre en à peine quelques secondes mais c’était suffisant. Surgissant comme un diable hors de sa boite, le Fang fut rapidement sur les trois hommes et sa dague empoisonnée pénétra profondément la gorge de l’un des épéistes avant qu’il n’ait pu réagir. L’autre chargea en beuglant mais l’assassin visait une toute autre cible. Méprisant l’épée qui le frôla, sa dague siffla en direction du mage qui recula juste suffisamment pour voir son tome lui échapper des mains, la couverture agrippée à la pointe de l'arme de son adversaire. Le bouquin s'écrasa mollement sur le pavé tandis que l'autre lame suivait rapidement et frappait l’homme à l’épaule. Il n’était pas mort mais sans livre, il était inoffensif et le poison l’aurait tué avant peu. Virevoltant sur lui-même, l’assassin ne put parer complètement l’épée de son troisième adversaire qui ripa le long de son bras, lui arrachant une grimace de souffrance en même temps qu’un morceau de chair. Ca faisait mal… Mais pas assez pour l’arrêter. Levant sa dague, il n’eut que le temps de voir la flèche arriver. Un saut en arrière le sauva d’extrême justesse mais son pied buta contre le corps prostré du mage et il perdit l’équilibre un bref instant. *Merde merde merde !!*
Dernière édition par Jaffar le Sam 9 Oct - 14:34, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 14:39 | |
| Une ville fortifiée, un temps à rester chez soi, mais pourtant, Un pauvre soldat armée d’une lance courrait encore dans les rue vide de Hyeis. Bien que rien ne soit propice à une balade en ville, ce brave homme avait accepté de faire un boulot et devait s’en tenir. Sans mauvais jeu de mot, Les temps devenaient durs, très durs. Outre les petit boulots qui devenait de plus en plus risqué, la mort était de plus en plus présente partout sur Tellius, Toutes ces histoires à propos des meurtres entre béorcs et Laguzs ne laissait de toute façon rien présager de bon pour l’avenir, mais comme le disait si bien le Lancier « Occupe toi de tes problèmes, je m’occupe des miens ».
Ses problèmes ? Des problèmes d’argent bien sur, un homme nomade et vagabond ne peut pas vivre si sa bourse est vide, c’est pourquoi il doit s’exécuter dans diverses taches, plus ou moins bien payée. C’est ainsi qu’il accepta une mission d’élimination qui paraissait sur le papier plutôt banal, un homme préférant se faire discret, montant une petite équipe pour balayer des tueurs infestant la ville. Il avait déjà fait mieux… il avait déjà fait pire… mais comme sa bourse a l’heure actuelle était désespérément vide, il ferma son clapet et accepta. Le contrat fut signé et le point de rendez-vous fut donné, c’est à partir de ce moment la que tout dérapa…
« Si l’on vous demande d’arriver, à un heure précise, arrivez en retard, sa vous évite bien des ennuis »
Ce fut la première leçon que cette soirée lui apprit, à peine arriver sur les lieux indiqué par le commanditaire de la mission que Talaos pu constater que la bataille avait commencer sans lui. Cacher comme il le pouvait derrière sont mur de maison il observa la scène malgré la visibilité médiocre à cause de la pluie qui tombait tel une cascade géante. Un homme avachi sur un banc avec une flèche en pleine épaule, un cadavre, un homme agonisant, tandis qu’un mystérieux personnage à moitié caché par sa cape essayait de ce défaire d’un épéiste, sans compté qu’il était la cible des flèches d’archers, aucun doute que cet homme était l’un des mercenaires engagé comme lui pour cette affaire, bien qu’il soit vraiment en situation périlleuse.
Périlleuse ? Le mot était peut être même encore trop faible. Déjà encerclé et très mauvaise posture après s’être prit une balafre sur le bras, il venait de trouver le moyen de trébucher sur une moitié de cadavre après avoir esquivé une flèche qui le manqua de peu.
Outre le coté « comique » de la scène qui se déroulait, le lancier ne resta pas plus longtemps cacher derrière son petit muret, et prit en main sa lance avant de foncer dans le cœur du problème. Tout les regards était de toute façon tourné vers l’autre mercenaire a deux doigt de ce viander, et comme la visibilité était proche du zéro, l’effet de surprise fut présent, quelques secondes, juste le temps pour les archers et autres trouillards de comprendre que le mercenaire n’était pas seul et plus de temps qu’il n’en faut pour permettre à Talaos d’envoyer l’épéiste voir ses ancêtres, profitant de son élan, et de la portée de son arme pour embrocher l’épéiste au torse sans que celui-ci ne puisse parer le coup, crispé par la douleur, puis au final, sentant ses forces le quitter au point d’en lâcher son épée, l’homme tomba au sol sans n’avoir pu saisir sa chance.
*et maintenant, les ennuis commence…*
Talaos profita du moment pour dévisager plus attentivement son « partenaire ». Ce dernier était à moitié cacher dans sa cape qui lui servait en même temps de « cagoule-bandana » dans un style… assez particulier, on pouvait tout de même y voir des touffe de cheveux de couleur sang sortir. Pour le reste, l’homme semblait plutôt banal et lui ressemblant fortement au niveau de la carrure, à la différence que lui maniaient des petites dagues légères plutôt que des grosses lances. Encore un homme de l’ombre sans doute ? Rien qu’en pensant ceci, il tira une grimace digne d'un ivrogne buvant de l'eau. Mais bon, ce n’était pas le moment pour ses gamineries… Non… Clairement pas le moment…
Le calme de quelques secondes lassa place à une nouvelle pluie de flèches, sans doute un peu blazer d’avoir vu l’épéiste se faire avoir si bêtement, la surprise laissa vite cours à l’acharnement, faut dire, leurs adversaires n’étaient que deux, et même si il résistait comme des beaux diable, ce n’est pas vraiment ça qui les arrêtera dans leur élan…
Les actions du Lancier s’en trouvait tout a coup très limitée, ces planqués d’archers n’allait pas sortir de leur cachette et de l’autre coté, à par se contenter d’esquiver les flèches jusqu'à l’épuisement des carquois (chose qui était loin d’être une superbe solution) les choses ne ferait qu’empirer si ils ne trouvaient pas vite une issue de secours, car il ne serai pas impossible que il n’y ai pas que des archers dans le tas de meurtrier, c’était même une certitude. S’adressant directement à celui qui se retrouvait dans la même galère que lui au même moment ou une flèche venait pas chance de ricoché sur le coté de son armure de très bonne facture.
-Z’etes sensé avoir plus d’un tour dans vos sacs nan ? Tu ne pourrais pas en profiter pour sortir de cette galère avant qu’on finisse troué comme du gruyère ou je ne sais quoi encore ! ? |
| | | ❝ Invité ❞
| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 14:45 | |
| Calme… Il devait absolument faire preuve de calme. Mais s’il y avait bien une chose qu’il avait du mal à faire c’était bien de rester calme et détendu. La première règle qu’il avait toujours appliquée était celle d’être toujours en avance. Et cette fois il en avait eu de l’avance ; heureusement pour lui d’ailleurs. IL était arrivé avec une heure d’avance, assez tôt pour rester dissimuler dans l’ombre et assister au meurtre du garde. Heureusement que la méfiance et la prudence à tendance paranoïaque étaient dans ses cordes. Ou il serait mort à l’heure actuelle. À présent il était planqué dans l’ombre d’un placard tandis que des archers étaient postés à une fenêtre. IL entrebâilla la porte qui le masquait après s’être assuré que celle-ci ne grincerait pas. Il les vit alors faire feu, ciblant quelqu’un. En se concentrant il entendit une voix qu’il connaissait, il l’avait déjà entendu, il y a longtemps. Où ? Il ne s’en souvenait plus. IL était temps pour lui d’agir estima-t-il. Les portes du placard s’ouvrir alors tandis qu’un homme complètement vêtu de noir en surissait tels une ombre. Son large pantalon ne laissait pas voir ses pieds alors qu’il avançait à pas feutrés. Le bas de son visage hâlé était masqué, s’arrêtant juste en dessous des yeux ; laissant alors apparaître un œil d’un bleu aussi froid que la glace tandis qu’une détermination sans pitié luisait au fond de l’étrange œil vert qu’il possédait. Ses cheveux d’un blanc immaculé étaient complètement masqués par un bandana noir, seuls les quelques centimètres de peau entourant ses yeux étaient libres et, son teint hâlé avait la chance de ne pas ressortir dans le noir. De ses manches surgirent dans un souffle silencieux deux dagues aussi noires que l’ébène sans aucun reflet. Sons souffle était si lent qu’il aurait fallu se concentrer uniquement sur les sons de la pièce pour s’en rendre compte. Nul n’aurait pu le distinguer au premier coup d’œil tellement le lieu était plongé dans l’ombre. Le fracas de la pluie contrastait avec le silence de mort dans la pièce alors que les archers étaient prêts à tirer, visant avec application leur cible.
L’un d’entre eux se retourna. Trop tard, sa gorge avait été tranchée au moment où il l’avait aperçu. Les deux suivants subirent le même sort et s’effondrèrent dans un bruit sourd. L’action se déroula alors avec une vitesse contrastant avec ce qui venait de se passer. Tournant sur lui-même avec rapidité il en tua encore deux de la sorte avant de bondir sur un autre archer et de le jeter par la fenêtre. L’homme tomba du quatrième étage d’une haute maison, sa tête heurtant le sol en première. Un autre eu la mauvaise idée de le viser de son arc. La réaction fut immédiate et l’homme blessa grièvement un de ses camarades tandis que Kratos s’était aplati sur le sol. IL n’eut plus qu’à achever les deux hommes encore debout lorsqu’il entendit des bruits précipités dans l’escalier, si des archers n’avaient aucune chance contre lui, des combattants aguerris seraient une autre pair de manche. Ne cherchant pas à réfléchir, il sortit sa corde d’escalade et l’accrochant en vitesse à une tringle à rideau grâce à un mousqueton tandis qu’une poulie reposait déjà sur la corde. Les hommes déboulèrent dans la pièce, des épéistes ainsi que des manieurs de hache. IL leur accorda alors un signe de la tète avant de sauter par la fenêtre, tenant la poulie accroché à la corde. IL passa du son étouffé de la pluie dans la pièce à un fracas étourdissant tandis que des trombes d’eau le poignardaient tel des poignards. Un étage ! Deux étages ! Trois… Il chuta à la moitié de son troisième étage. Il atterrit de justesse sur ses pieds dans un équilibre précaire. Sa tête tourna pendant l’espace d’une seconde tandis qu’il vacillait sous le poids de son corps. Reprenant ses esprits, il aperçut une silhouette au niveau de la fenêtre d’où il avait sauté, quelqu’un avait coupé la corde. S’il avait eu de la chance avec les archers il n’en serait pas de même pour la suite. Il se jeta en direction des deux silhouettes qui avaient été la cible des archers. Le croc pourpre et… Pas le temps, il avait déjà vu cet homme, mais peu importe, il avait autre chose à faire. Il arriva alors à leur niveau.
« Venez et dépêchez-vous ! J'ai réussi à éliminer le premier groupe d’archer mais ils ne sont pas seuls ! De plus il semble qu’il y ai un grand nombre de combattants prêts à se jeter sur nous ! »
Ces types, il ne savait pas qui ils étaient, elle lui avait juste ordonnée de se mêler à cette histoire avec le croc pourpre. En tout cas une chose était sure, s’ils restaient ainsi ils seraient rapidement pris pour cibles et encerclés, la seule solution était de rester continuellement en mouvement et d’éliminer tous ceux qui se dresseraient sur leu passage. Il ne restait plus qu’à espérer qu’ils survivraient avec un tel bordel. Il s’engagea alors dans une ruelle au hasard. Kratos était sûr que l’autre assassin l’avait reconnu. Quant au lancier… Il faisait tournoyer ses dagues entre ses doigts nerveusement. Avec cette pluie le bruit qu’ils faisaient était peut-être masqué, mais ils ne pourraient pas repérer les adversaires non plus. Il allait devoir utiliser l’héritage maudit de sa mère. Son odorat disparut tandis que la vie se révélait à lui dans son plus simple apparat, entrelacs de bleu et de rouge ; il espérait qu’il n’aurait pas à le maintenir jusqu’à perdre l’odorat. Mais cela valait mieux que de perdre la vie… |
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 14:47 | |
| Ils étaient bons. Très bons. Le chef des mercenaires observait la scène depuis l'un des toits, accompagné de son stratège. Le duo paraissait extrêmement calme malgré les récentes difficultés, d'après les sentinelles le groupe d'archer de l'est s'était fait éliminé, et plusieurs combattants étaient en difficulté sur la grand-place, malgré leur ascendant numérique. Clairement, leurs adversaires n'étaient pas des bleus, ceci expliquait la somme exorbitante demandée pour les tuer.
-Ils empruntent la direction de l'est, probabilité de bifurquer à droite, 86%.
Les paroles glissaient dans l'air comme une feuille le long d'une rivière, le jeune homme aux cheveux noirs avait le regard perdu sur l'horizon, il ne regardait nulle part mais pourtant il voyait tout. Ses prédictions ne s'étaient jamais révélées fausses, il n'avait jamais failli, pas une fois, depuis le premier jeu de stratégie offert par son père jusqu'à la coordination de la bataille de Bellios. Il réfléchissait plus vite qu'il ne pensait, né pour être stratège, né pour diriger dans l'ombre les mouvements des troupes, et capable de prendre d'assaut une ville avec trois personnes.
-Activité confirmée, ile prennent à droite, la troisième équipe les attend là bas. -Ordonnez aux escadron 4 à 6 de revenir par le centre, que l'escadron 8 les attende au carrefour ouest. -Mais...et l'escadron 3? -Ils vont être balayés.
Sa voix n'avait pas sourcillé, le ton restait aussi glacial qu'auparavant, plus froid encore que les gouttes glacées qui ruisselaient sur ses joues. Oui, ils seraient annihilés, c'était une certitude, ce sacrifice du pion était nécessaire pour piéger les pièces, l'équipe 5 serait surement détruite aussi, et les équipes 4 et 6 mise en difficulté, mais une fois pris dans ce modèle ils ne pourraient s'échapper.
-Tout cela pour une poignée d'hommes. -De vulgaires souris prises au piège. -Effrayant, tu es vraiment effrayant...
Et dans la pluie grinçante, un sourire se dessina sur le visage du stratège...il avait déjà gagné, sur tous les plans.
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Au coeur de la ville, les trois cibles venaient de s'avancer dans le rue désignée par le tacticien, et déjà quatre épéistes les attendaient, accompagnés d'un hallebardier.
-Vous ne passerez pas!
Il arma sa lance acier et ses hommes lancèrent l'assaut pas les flancs, deux par deux. |
| | | ❝ Jaffar ❞
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 14:48 | |
| Quelles étaient ses chances de survie ? Quel ridicule pourcentage avait-il pour qu’un allié fasse irruption à cet instant précis ? Ce moment fatidique où la lame aurait du lui fendre le crâne comme une vulgaire pastèque ? Très probablement aux alentours du zéro, le néant, la bulle... Toujours est-il que la bulle éclata en même temps que le torse de son adversaire sous la poussée d’une pointe de lance. Expulsant tout le sang que contenaient ses poumons par la bouche, l’homme mourut dans un râle tandis que son épée rebondissait au sol en un fracas métallique. C’est à cet instant précis que le Fang ressentit le contact froid et trempé du pavé. Il avait du rester au sol pendant près de deux secondes, certain qu’il était de sa fin toute proche. Mais non, un grand type en armure et aux cheveux presque blancs semblait en avoir décidé autrement. Un épais gantelet sombre assura sa prise sur le manche de l’arme et, dans un bruit de succion et de superbes éclaboussures écarlates, le corps sans vie s’affala sur le sol tandis que la pointe de sa lance se redressait vers les cieux. Le regard presque vert du soldat croisa celui de l’assassin, le ramenant brusquement à la réalité. Toujours au sol, Jaffar redressa le mage mourant, le positionnant juste à temps pour qu’une flèche ne vienne mettre fin à ses souffrances. Son bouclier humain n’était pas vraiment épais... Les mages font en général peu de musculation... Mais en se recroquevillant comme il le pouvait, l’assassin bloquerait les projectiles pendant quoi... Une bonne dizaine de secondes avant que l’ennemi ne se décide à envoyer un deuxième mage ? Sa dague létale était toujours dans son poing mais l’autre arme avait glissée un peu plus loin, sa blessure l’ayant empêché d’affirmer sa prise... Enfin... Le Croc Pourpre avait principalement essayé d’empêcher son crâne de se fracasser sur les dalles de pierre en se réceptionnant sur un bras comme il le pouvait mais bon. Sa blessure l’élançait mais un bruit métallique recentra aussitôt son attention sur le soldat tandis que ses doigts s’égaraient de nouveau du coté de ses fumigènes : -Z’êtes censés avoir plus d’un tour dans vos sacs nan ? Tu ne pourrais pas en profiter pour nous sortir de cette galère avant qu’on finisse troués comme du gruyère ou je ne sais quoi encore ! ?
Le lancier aux cheveux d’argent n’avait toujours pas effectué le moindre mouvement pour se mettre à couvert. Espérait il que les flèches allaient rater son crâne indéfiniment ? Une bombe... Il allait devoir utiliser une seconde bombe et prier pour des renforts. L’ennemi était bien trop organisé pour que deux mercenaires puissent espérer le vaincre. Il venait de s’emparer d’une sphère, une deuxième flèche venait d’atteindre son mage-bouclier à la tête, tout allait se jouer en une seconde et le Croc Pourpre n’était même pas sur que son fumigène allait tenir face aux trombes d’eau qui leurs dégringolaient dessus lorsque soudain, un homme surgit par la fenêtre du troisième étage dans un bruit de verre brisé et un cri déchirant. La plainte cessa aussi nettement qu’elle avait commencée lorsque le corps s’écrasa violemment au sol, offrant un spectacle délicat de cervelle sanguinolente capable de retourner les tripes des âmes les plus sensibles. Une seconde supplémentaire s’écoula, les tirs avaient cessés.
Puis l’action reprit d’un seul coup. Un homme tout de noir vêtu surgit sous la pluie glacée par l’orifice qu’avait emprunté un peu plus tôt le macchabé. Accroché à une corde, l’ombre dégringola rapidement les trois étages tandis que d’autres combattants apparaissaient à la fenêtre. Une hache s’abattit sans aucune hésitation sur la corde et l’homme chuta durant quelques mètres avant de se réceptionner sur ses jambes et de se précipiter vers les deux rescapés : - Venez et dépêchez-vous ! J’ai réussi à éliminer le premier groupe d’archers mais ils ne sont pas seuls ! De plus il semble qu’il y ait un grand nombre de combattants prêts à se jeter sur nous !
L’Ombre du Croc, car c’était lui Jaffar était persuadé d’avoir reconnu son regard vairon, ne les attendit pas et détala dans la ruelle la plus proche. Les hommes au troisième étage avaient disparus et cela ne présageait rien de bon. Sous la pluie battante, le Fang saisit sa dague et emboita le pas à son coéquipier. Enfin quelqu’un qu’il connaissait, quelqu’un dont il avait su jauger la force. Ensemble, ils étaient bien plus forts et il fallait espérer que le lancier coopérerait de même. D’un seul coup rassuré, le voleur resserra sa prise sur le manche de ses armes malgré la douleur. La pluie lavait rapidement le mince filet de sang qui s’échappait continuellement de la blessure et l’assassin avait pu remarquer qu’il s’agissait tout de même d’une belle éraflure. Il fallait espérer qu’elle ne le gênerait pas trop. Le Croc Pourpre avait été entrainé à refouler la douleur mais elle finirait par prendre le pas sur lui. Ils venaient à peine de parcourir quelques mètres que leurs adversaires se présentèrent de nouveau : - Vous ne passerez pas! - Je prends ceux de gauche.
Ce n’était pas une suggestion, juste une affirmation. Dans l’état actuel des choses mieux valait ne pas tenter le diable et laisser les lances se dépatouiller entre elles. Les assassins allaient devoir faire face à des ennemis plus nombreux mais nul doute qu’ils devaient s’en débarrasser vite. L’homme qui les avait harangués en face ne semblait pas être un paysan. Dépassant l’Ombre, le Croc Pourpre s’élança par la gauche de l’artère face à ses deux adversaires. Il avait confiance dans les talents de combattants de son coéquipier. Le problème majeur résidait surtout dans sa propre blessure et dans la force du lancier. Pourrait-il tenir face à un soldat aussi aguerris ? Dans ce genre de situation il suffisait que l’un des trois échoue et les deux autres se retrouveraient pris en tenaille, incapables de tenir tous les cotés en même temps. En ce cas ce serait une exécution sommaire pour tous quelques soient les pertes infligées à l’ennemi.
Jouant sur sa vitesse, le Fang chargea ses adversaires. La tactique était simple, il devait leur paraître suffisamment dangereux pour détourner leur attention de ses deux compagnons, et espérer que les deux autres parviendraient à faire de même.
Attaquant comme un beau diable, l’assassin repoussa le premier épéiste avant de se retrancher derrière sa garde lorsque l’autre lui asséna un puissant coup. Incapable de contenir le poids d’une épée, il se déroba rapidement sous la poussée de son adversaire et sa lame siffla, tandis qu’il entaillait le côté de l’épéiste de son arme létale, juste en dessous de l’aisselle. Le poison finissait par perdre de son efficacité et son adversaire rappliqua aussitôt tandis que le deuxième revenait à la charge par derrière. Pris en tenaille, l’assassin ne put que reculer sous les assauts. Au moins avait il rempli sa part du contrat, ses deux ennemis ne voyaient plus que lui. Les lames fouettaient rageusement le vide, l’une d’elle rencontrant parfois une dague qui la déviait de quelques centimètres, mais aucun des deux épéistes ne présentait suffisamment d’ouverture pour permettre une attaque. De toute évidence, ils étaient entrainés. Cette mission se révélait bien plus difficile que prévue.
Un pas... Deux pas... L’assassin venait de céder d’avantage de terrain, il lui fallait agir. Un nouveau coup contre sa garde ébranla son bras blessé et c’est juste à temps qu’il se décala pour éviter la lame qui fendit un bout de cape. Malgré le déluge, il distinguait le visage ruisselant de ses ennemis : l’un d’eux souriait. Il pensait avoir gagné... Il était trop confiant. Brusquement, le Croc Pourpre relança l’attaque : son arme heurta la lame de l’épéiste le plus proche tandis que l’autre profitait de l’occasion pour attaquer du coté affaiblit. Son regard croisa celui du Fang l’espace d’un instant et la détermination qu’il y lut dut lui donner des sueurs froides. L’épée rencontra la dague, tous les muscles du voleur se contractèrent tandis qu’il supprimait toute sensation de douleur de son organisme. Son bras se renforça l’espace d’une seconde, amortissant le choc du coup ; sa dague ripa sur la lame de son second adversaire et dans le même mouvement, l’arme létale s’écrasa sur le coté de la lame bloquée, décalant celle-ci. Un simple pas sur le côté plus tard, la dague simple frappait la mâchoire de l’épéiste. Dans un craquement, l’os céda sous la lame aiguisée, la chair se fendit et l’homme sentit avec effroi le métal glacé descendre jusqu’à sa gorge. Il n’était pas mort oh ça non pas encore... Mais il existe des douleurs que personne ne peut arrêter. Voulant crier, l’épéiste lâcha son arme et plaqua ses mains sur sa plaie béante dans une gerbe de sang.
Eclaboussé par le liquide sombre, le Croc Pourpre pivota vers son dernier adversaire et se jeta sur lui : - Crains la colère du Black Fang !
Son regard exalté par le combat et par l’effort lui donnait un air passionné, un air de fou furieux. La peur est le meilleur allié des assassins, une seconde suffit, et le dernier adversaire ne s’en rendit compte que lorsqu’il réalisa que les dagues avaient passées sa garde. Le peu de poison qu’il avait ingéré y était peut-être pour quelque chose... Dans quelques secondes lui aussi serait blessé, incapable d’empêcher la douleur de ravager son jugement. Il lâcherait son arme et resterait là à crier et à agoniser sur place... Ou bien son adversaire serait il plus clément et le tuerait il sur le coup ?
Tandis que le sang mouchetait son visage d’une teinte écarlate, Jaffar pensait déjà à la suite de son plan. Si le deuxième épéiste était hors jeu, il lui fallait maintenant se concentrer sur le hallebardier, le prendre en traître, lui enfoncer sa lame le plus profondément possible, détruire sa chair et éviter de mourir… Un programme des plus palpitants. |
| | | ❝ Shikonai ❞
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 14:49 | |
| Quel déluge... les gouttes tombaient comme des lames glacées, parvenant même à faire trembler le mage noir pourtant habitué aux grands froids et à l'humidité. Vraiment, ce déluge lui coupait l'envie de tuer pour cette nuit. Sa seule envie était de trouver un abri pour la nuit.
Mais la déesse était capricieuse. Pas de repos pour ceux qui oeuvraient pour elle.
<< Vous ne passerez pas! >>
Au bout d'une ruelle, il put discerner à travers le rideau de pluie ce qui semblait être une altercation entre un hallebardier et d'autres personnes... le combat avait déjà commencé... Le mage observa le conflit, sans vraiment parvenir à distinguer comment se déroulait la scène... il lui sembla pourtant que ce qui ressemblait à un épéiste avait bien morflé...
Le mage réfléchit : il pourrait se servir de cette altercation pour envoyer tout ces excités en enfer, mais qui sait si ce combat n'avait pas une ampleur plus importante ?
Une flèche tirée dans son dos le coupa dans sa réflexion. Il parvint à l'éviter de justesse et se retourna. Des renforts...
<< Je ne voulais pas me mêler à cette histoire, mais... >>
Le mage fit une roulade sur le côté pour se cacher derrière un arbre et sortit son tome flux avant de psalmodier aussi vite qu'il le pouvais après avoir lu la formule.
<< Vunlac upclinac ahdannéac ah la suhta, jahaw à sue ad téjunaw ladda uvvnyhta ! Flux ! >>
La boule noire pénétra la terre et serpenta jusqu'à l'archer qui disparut dans le pilier, laissant derrière lui un cadavre sanguinolent dont la peau fut dévorée par les ténèbres.
<< Bravo... grâce à toi, je suis concerné... >>
Le mage se redressa, rangea son tome flux avant de s'emparer du tome Luna et mémorisa une incantation... le mieux serrait de viser l'hallebardier et d'aider ceux qui s'en prenaient à lui. Il pourrait toujours détruire ses « alliés » une fois le combat achevé.
Le mage nuit retourna dans la ruelle et visa le hallebardier.
<< Ycdna huldinha, yhhuhleydain ta m'ybulymobca, ypyd dy bieccyhla cin lac êdnac ehvâsac xie ucahd luhdacdan dy vunla ! Tépynnycca my danna ta lac lmubundac ad esbuca dy mue ! Luna ! >>
La boule noire se matérialisa et gonfla pour prendre une taille un peu moins grosse que la largeur de la ruelle et fut projetée sur le hallebardier qui lui tournait le dos... restait à voir qui serait assez intelligent pour s'éloigner et achever le manieur de lance qu'il avait pris pour cible, faisant d'eux de temporaires alliés...
<< Franchement, je la sens mal cette soirée... grande Ashera, veillez sur votre humble serviteur... >>
Et Shikonai s'avança prudemment, tome flux en main et formule en tête, prêt à repousser le premier qui oserait tenter un assaut sur sa personne. |
| | | ❝ Invité ❞
| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 14:51 | |
| Une ville fortifiée, un temps à rester chez soi, mais pourtant, Un pauvre soldat armée d’une lance courrait encore dans les rue vide de Hyeis. Bien que rien ne soit propice à une balade en ville, ce brave homme avait accepté de faire un boulot et devait s’en tenir. Sans mauvais jeu de mot, Les temps devenaient durs, très durs. Outre les petit boulots qui devenait de plus en plus risqué, la mort était de plus en plus présente partout sur Tellius, Toutes ces histoires à propos des meurtres entre béorcs et Laguzs ne laissait de toute façon rien présager de bon pour l’avenir, mais comme le disait si bien le Lancier « Occupe toi de tes problèmes, je m’occupe des miens ».
Ses problèmes ? Des problèmes d’argent bien sur, un homme nomade et vagabond ne peut pas vivre si sa bourse est vide, c’est pourquoi il doit s’exécuter dans diverses taches, plus ou moins bien payée. C’est ainsi qu’il accepta une mission d’élimination qui paraissait sur le papier plutôt banal, un homme préférant se faire discret, montant une petite équipe pour balayer des tueurs infestant la ville. Il avait déjà fait mieux… il avait déjà fait pire… mais comme sa bourse a l’heure actuelle était désespérément vide, il ferma son clapet et accepta. Le contrat fut signé et le point de rendez-vous fut donné, c’est à partir de ce moment la que tout dérapa…
« Si l’on vous demande d’arriver, à un heure précise, arrivez en retard, sa vous évite bien des ennuis »
Ce fut la première leçon que cette soirée lui apprit, à peine arriver sur les lieux indiqué par le commanditaire de la mission que Talaos pu constater que la bataille avait commencer sans lui. Cacher comme il le pouvait derrière sont mur de maison il observa la scène malgré la visibilité médiocre à cause de la pluie qui tombait tel une cascade géante. Un homme avachi sur un banc avec une flèche en pleine épaule, un cadavre, un homme agonisant, tandis qu’un mystérieux personnage à moitié caché par sa cape essayait de ce défaire d’un épéiste, sans compté qu’il était la cible des flèches d’archers, aucun doute que cet homme était l’un des mercenaires engagé comme lui pour cette affaire, bien qu’il soit vraiment en situation périlleuse.
Périlleuse ? Le mot était peut être même encore trop faible. Déjà encerclé et très mauvaise posture après s’être prit une balafre sur le bras, il venait de trouver le moyen de trébucher sur une moitié de cadavre après avoir esquivé une flèche qui le manqua de peu.
Outre le coté « comique » de la scène qui se déroulait, le lancier ne resta pas plus longtemps cacher derrière son petit muret, et prit en main sa lance avant de foncer dans le cœur du problème. Tout les regards était de toute façon tourné vers l’autre mercenaire a deux doigt de ce viander, et comme la visibilité était proche du zéro, l’effet de surprise fut présent, quelques secondes, juste le temps pour les archers et autres trouillards de comprendre que le mercenaire n’était pas seul et plus de temps qu’il n’en faut pour permettre à Talaos d’envoyer l’épéiste voir ses ancêtres, profitant de son élan, et de la portée de son arme pour embrocher l’épéiste au torse sans que celui-ci ne puisse parer le coup, crispé par la douleur, puis au final, sentant ses forces le quitter au point d’en lâcher son épée, l’homme tomba au sol sans n’avoir pu saisir sa chance.
*et maintenant, les ennuis commence…*
Talaos profita du moment pour dévisager plus attentivement son « partenaire ». Ce dernier était à moitié cacher dans sa cape qui lui servait en même temps de « cagoule-bandana » dans un style… assez particulier, on pouvait tout de même y voir des touffe de cheveux de couleur sang sortir. Pour le reste, l’homme semblait plutôt banal et lui ressemblant fortement au niveau de la carrure, à la différence que lui maniaient des petites dagues légères plutôt que des grosses lances. Encore un homme de l’ombre sans doute ? Rien qu’en pensant ceci, il tira une grimace digne d'un ivrogne buvant de l'eau. Mais bon, ce n’était pas le moment pour ses gamineries… Non… Clairement pas le moment…
Le calme de quelques secondes lassa place à une nouvelle pluie de flèches, sans doute un peu blazer d’avoir vu l’épéiste se faire avoir si bêtement, la surprise laissa vite cours à l’acharnement, faut dire, leurs adversaires n’étaient que deux, et même si il résistait comme des beaux diable, ce n’est pas vraiment ça qui les arrêtera dans leur élan…
Les actions du Lancier s’en trouvait tout a coup très limitée, ces planqués d’archers n’allait pas sortir de leur cachette et de l’autre coté, à par se contenter d’esquiver les flèches jusqu'à l’épuisement des carquois (chose qui était loin d’être une superbe solution) les choses ne ferait qu’empirer si ils ne trouvaient pas vite une issue de secours, car il ne serai pas impossible que il n’y ai pas que des archers dans le tas de meurtrier, c’était même une certitude. S’adressant directement à celui qui se retrouvait dans la même galère que lui au même moment ou une flèche venait pas chance de ricoché sur le coté de son armure de très bonne facture.
-Z’etes sensé avoir plus d’un tour dans vos sacs nan ? Tu ne pourrais pas en profiter pour sortir de cette galère avant qu’on finisse troué comme du gruyère ou je ne sais quoi encore ! ?
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| | | ❝ Maître du Jeu ❞
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 14:53 | |
| Escadron trois: vaincu. Comme prévu. D'après ses dernières informations un quatrième homme les avait rejoins, un shaman dégageant une aura meurtrière importante, rien d'étonnant en fait. Ainsi ils étaient quatre, voire plus mais s'ils tardaient à se montrer, leurs collègues périraient. Enfin, ils finiraient par mourir de toutes façons, laisser en vie de si dangereuses personnes était une pure folie, et puis le contrat ne précisait pas de les prendre "vifs", seulement de les arrêter. Même si pour cela ils devaient sacrifier tous leurs hommes.-Ce sont eux, n'est-ce pas?-... ... ...Le regard plongé une nouvelle fois dans la vacuité du ciel, le stratège tachait de prévoir toutes les situations possibles pour que leurs ennemis ne puissent s'échapper. Mais dans ce regard fixe et insensible se cachait une profonde tristesse, qu'il dissimulait par sa détermination. Il était certain de gagner, pourtant il ne pouvait s'empêcher de s'imaginer la situation encore et encore à la recherche d'une faille qu'il savait inexistante. C'était la première fois qu'il était aussi minutieux, et aussi la dernière.-Aie confiance en toi. Ils ne nous échapperont pas...pas cette fois.-...Et sous cette pluie toujours présente, dans ce vent glacé qui s'élevait, une vague de mauvais souvenirs resurgit dans l'esprit du stratège. Ce jour deux ans auparavant où il perdit tout ce qu'il avait, où disparurent les jours ensoleillés sous le voile sombre de la mort, ce jour, où naquit en lui une haine profonde, et un sentiment plus fort que tous les autres: la justice.
***
Dans le dédale de rues étroites de la ville, deux groupes s'étaient séparés à un carrefour. Le Héros et le Sage se connaissaient depuis longtemps et avaient intégré la troupe au même moment. Tous les hommes avaient ici une histoire semblable, les uns avaient perdu leurs parents, les autres leurs enfants, amants, épouses, ou encore des amis. Une même cicatrice enfouie plus ou moins profondément en chacun d'eux.-Dispersion.Ce seul mot provoqua la scission de l'équipe, ils devaient se positionner en embuscade à l'est, tandis que l'équipe de Valfred prendrait position à l'ouest, l'équipe 5 les soutiendrait depuis les toits, s'ils avaient eu le temps de prendre position. Et connaissant leur dextérité, tel était surement le cas.-Ne me déçois pas, vieille branche.Il dégaina sa lame argentée du renforcement prévu dans son bouclier à cet effet, et l'embrassa. Voilà tant d'années qu'il combattait, il commençait à se faire vieux, mais ses bras n'avaient rien perdu de leur vigueur, ni sa vieille épée de son tranchant. Il prit une profonde inspiration et ferma les yeux, prononçant, comme à son habitude, la même prière avant de se lancer dans le feu de l'action.
***
A l'opposé, un vieil homme portant une cape argentée bloquait le chemin de l'ouest, il n'avait, comme son camarade épéiste, que deux personnes avec lui, mais c'était suffisant. Il était certain de pouvoir les stopper seul, et s'il se trouvait en difficulté, il savait qu'Hélior viendrait, comme toujours, à sa rescousse. Il s'étaient toujours entraidés, avaient toujours coopérer et fait face à leurs ennemis pour ce en quoi ils croyaient.-Justinia, tu as dispersé tes runes?-Oui, maître.-Bien, bien...Hellena?-C'est fait.-ParfaitLes deux femmes semblaient plutôt jeunes, quelques printemps de plus que la vingtaine, Justinia possédait de beaux et longs cheveux blanc comme la neige et des yeux carmin, Hellena quant à elle, avait des yeux bleus et des cheveux châtains, descendant jusqu'à son cou. Ce dont parlait le Sage, était un ancien artefact du nom de "rune de feu", une arme capable de bloquer le déplacement. Un sceau était appliqué sur le sol et restreignait tout mouvement à l'intérieur de celui-ci, ils en avaient placé quatre en tout, ne laissant que deux choix à leurs ennemis, l'est, ou l'ouest. La mort par les lames ou la magie.-J'ai hâte...toi aussi n'est-ce pas?Son regard se perdit quelques secondes dans les nuages, avant de se reporter sur la ruelle à laquelle il faisait face, fermant les yeux pour détecter l'énergie de ses ennemis. Tiens donc, il y avait un adepte de la magie ancienne parmi eux...celui-là, il ne pouvait pas le laisser passer.-Dites-moi...quelle mort préférez-vous? La pluie, la foudre ou bien le vent? Hehe...*** - Citation :
- Héhé, oui je suis horrible :p Bon je vous explique, vous êtes parvenus à éliminer l'équipe 3, c'est bien, vous avez toujours un bon nombre de soldats à votre poursuite (depuis votre fuite de la grand place) à quelques dizaine de mètres devant vous, une bifurcation. Je vais pas tout vous dire non plus, vu que vos persos sont pas censés le savoir mais voilà ce qui vous attend:
Equipe 4:
Hélior: Héros niveau 2, épée argent et une bipenne Voldo & Lucy: Frère et Soeur: Rodeurs de niveau 16
Equipe 5:
Félicie: Archer d'élite niveau 1 Trois archers inconnus (surtout la flemme de trouver un background et un nom): niveau 12
Equipe 6:
Valfred: Sage niveau 1, maitrisant le vent et la glace. Hellena: Mage vent niveau 15 Justinia: Mage glace niveau 14
L'équipe 4 est à l'est, l'équipe 6 à l'ouest, et l'équipe 5 est éparpillée entre l'intérieur de certaines maisons et les toits d'autres. Ah oui, derrière vous avez toujours une douzaines de personnes (ne vous inquiétez pas, ils ne vous suivront pas longtemps, ils ont ordre de simplement bloquer votre retraite et attendre que les autres fassent le reste :p) |
| | | ❝ Invité ❞
| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 14:56 | |
| Il les avait sentit arrivé bien avant de les voir véritablement. Mais avec cette pluie pas moyen de savoir qui ils étaient vraiment. Ce fut donc avec appréhension qu’il découvrit quatre épéistes ainsi qu’un hallebardier qui leur faisaient front. Calme, il avait retrouvé son calme et avait arrêté de faire tournoyer ses dagues nerveusement.
« Vous ne passerez pas ! »
Allons donc, comme si c’était ça qui allait les arrêter… A part le hallebardier, les épéistes étaient tout sauf dangereux. La répartition des taches était logique et automatique. Alors que Jaffar annonçait qu’il prenait ceux de gauche, il se dirigea automatiquement sur la droite ; laissant le lancier les accompagnants s’occuper du hallebardier le temps qu’ils éliminent les épéistes. A présent Kratos ne pensait plus. Ou plus exactement il n’éprouvait plus de sentiments. Tout son être était tourné vers l’affrontement ; tuer les deux épéistes. Alors que Jaffar attaqua directement il se plaça face à eux et les toisa du regard avec mépris. Il voyait leurs veines et leurs artères pulser, légèrement plus rapide qu’en moyenne. Ils étaient tendus, parfaits. Il claqua de la langue une fois, les faisant sursauter. Il était toujours impassible.
« Partez, il me sera aussi facile de vous tuer que de claquer de la langue… comme cela ! »
Il claqua de nouveau de la langue, dispersant leur attention une fraction de seconde. En vérité il ne les aurait pas vaincus avec une telle aisance, le seul but était de faire une diversion pour les faire douter. Le tueur se dirigea alors d’un pas vif et déterminé vers ses deux ennemis. Leur objectif était clair, l’éliminer. Il feinta à gauche évitant la lame du premier tandis qu’il parait de justesse la lame du seconde avec ses deux dagues. Pendant une seconde ils luttèrent mais Kratos renonça et, posant un genou à terre il inclina ses dagues de quatre-vingt dix degrés sur la droite déviant ainsi la lame qui vint s’abattre sur les pavés humides et glissants. IL ne pouvait pas continuer ainsi. Ou il serait véritablement blessé. Se relevant dans une rotation, il évita de justesse de se faire trancher la gorge tandis qu’une entaille se faisait au niveau de sa clavicule, laissant alors couler un filet de sang. La douleur n’était pas grave mais irritante. Il leur fit de nouveau face, cette fois plus déterminé à les éliminer. Il devait faire vite ou alors ils serait rattrapé par ceux qui les poursuivaient. Un nouveau coup d’épée. S’inclinant en arrière, il plia ses genoux afin d’éviter la lame qui fendit l’air au dessus de lui, manquant de lui trancher la tête. Encore une fois c’était de justesse. Il se redressa alors à une vitesse fulgurant tandis que l’autre attaquait, et donna un coup de pied dans le bras de ce dernier, faisant voler la lame à quelques mètres de là. Il se jeta immédiatement sur l’homme désarmé mais son camarade vint s’interposer, laissant à son partenaire le temps d’aller récupérer son épée. Kratos rompit de nouveau l’affrontement et prit du recul, se plaçant bien en face de chacun de ses deux adversaires. Si son visage n’avait pas été masqué, tous auraient pu voir son sourire. Il s’était habitué aux mouvements de ses deux adversaires, maintenant il était temps d’en finir en une seule fois. Il avait déjà choisi ou frapper et comment frapper. Dans cette position le choix des deux épéistes était prévisible. Ils allaitent le prendre en tenaille, situation la plus dangereuse pour lui mais qui lui permettrait de réussir son coup et d’en terminer sans trop de difficulté. Aine et ventre…
La distance séparant le tueur masqué des deux épéistes était de cinq mètres, la distance parfaite. Ils s’élancèrent en même temps vers lui et il se jeta à leur rencontre. Il était prit en tenaille. Ils étaient trop sur d’eux. Il savait exactement quoi faire. D’un coup il accéléra et immédiatement après se laissa tomber à genou. Les deux derniers mètres furent engloutis sans qu’ils ne puissent réagir. Les deux lames passèrent au dessus de sa tète tandis qu’il remontait sa dague droite en se redressant. Aine tranchée. Pivotant alors dans sa remonté, il donna un coup de dague retors de sa main gauche. Ventre ouvert. Kratos s’était redressé sous la pluie, aussi froid qu’auparavant, à la même température que la pluie. Cette technique avait marché de nombreuse fois face à nombre d’adversaires. Il fit un mouvement bref de ses deux dagues, dégageant le sang dessus. L’homme de droite vacilla après avoir perdu trop de sang pour rester debout pendant que celui de gauche s’effondra alors qu’il se vidait de ses organes. Les deux gisaient, effondrés au sol et l’assassin ne prit pas le temps d’abréger leur souffrance.
« Je suis l’Ombre, Insaisissable et mortelle. Mon esprit est une lame. Mon corps est une arme. S’adapter c’est vaincre, Je sers un seul maitre. Je suis l’Ombre, Je danse et je tue... »
Ses yeux étaient plus froids que la glace et le plaisir qu’il ressentait dans ce genre de moment était impossible à déceler. Jamais la surface d’un lac profond n’aurait pu être plus calme et insondable que Kratos à ce moment là. Son esprit exultait de sa victoire tandis que son corps était plus calme et silencieux que la mort. Non, les yeux n’étaient pas le reflet de l’âme; ou ne l’étaient plus. Il n’avait plus d’âme, juste un esprit. L’eau ruisselait sur le tissu mouillé mais imperméable et une goute de pluie vint se loger dans le creux de son œil droit, restant lové à cet endroit comme une larme qu'il ne laisserait jamais échapper. Il secoua la tête impassible. Lorsqu’il se retourna il vit que Jaffar s’était débarrassé de ses deux adversaires. Il eu par contre une surprise lorsqu’il se tourna ver le lancier. Le hallebardier reposait à terre, définitivement mort. Les blessures mortel avaient été causées par de la magie, pas par une arme. Il jeta un coup d’œil dans la ruelle et vit un homme habillé en noir. Un mage noir… Il lui fit signe de les rejoindre puis se tourna vers Jaffar.
« On passe par les maisons, les ruelles sont trop propices aux embuscades. Puis je suis sur qu’il y a quelqu’un capable de savoir ce que nous faisons et de prévoir nos réactions. Les maisons devraient pouvoir nous éviter trop de problèmes et vont nous masquer des autres combattants. »
Sans plus attendre il se dirigea vers un volet et sortant sa dague il la glissa entre les deux battants, relevant le loquet qui le maintenait fermé. IL fit alors pivoter le panneau en bois silencieusement, son sens du sang toujours éveillé et détectant le moindre circuit sanguin, la moindre pétale de vie aussi bien bleue que rouge. Une fois le volet ouvert il brisa la vitre sans aucune hésitation et l’ouvrit, pas le temps de se faire discret pour ouvrir la fenêtre. Il fut le premier à rentrer. Il savait que Jaffar le suivrait. Se concentrant il ne détecta pas une seule trace de vie dans la maison...
« Si cette maison est habité, c’est par des morts… »
Une fois tout le monde à l’intérieur il referma le volet, verrouillant le battant. IL se tourna vers les autres et, feignant de ne pas connaître le croc pourpre posa la question.
« Qui êtes vous ? Mis à part ça, il va falloir s’organiser, dans la situation actuel on ne peux pas se contenter de fuir ; il va falloir les prendre à la gorge si on veux s’en sortir…»
Dernière édition par Kratos le Sam 9 Oct - 14:58, édité 1 fois |
| | | ❝ Jaffar ❞
Messages : 86 Age : 33 Localisation : Tu ne le sais pas mais je suis tout près de toi... Autre Indication : Ze true dark evil assassin classe qui parle pas ! Groupe : Beorcs
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 14:58 | |
| Toujours prêt au combat, l’assassin fit volte face pour se retrouver face aux cadavres de leurs agresseurs. Trop absorbé par l’ivresse de sa propre lutte, il n’avait pas remarqué la décharge d’énergie qui avait brisé la garde de l’hallebardier. La tête de l’homme gisait d’ailleurs à quelques mètres des pieds du voleur, toujours coincée dans le petit casque traditionnel de cette caste de soldat. La pluie avait bien fait son travail et déjà, le sang versé lors de l’affrontement ruisselait sur le bas coté de la ruelle, glissant entre les pavés et se mélangeant à la boue accumulée au cours des jours secs. De son coté, Kratos avait également achevé ses adversaires d’un coup net et précis, ne leur laissant aucune échappatoire et les deux corps, encore agités de soubresauts, gisaient à même le sol baignant dans leur sang. Le calme était temporairement revenu sur le champ de bataille et chacun des combattants tentait de reprendre son souffle. Les pupilles dilatées de Jaffar reprirent peu à peu leur aspect normal et son souffle se ralentit de nouveau tandis que son cœur reprenait un rythme normal. En moins d’une seconde, le voleur possédait de nouveau son aspect taciturne et ses yeux fixaient de façon déterminé le nouvel arrivant.
Plutôt grand, l’homme flottait dans un long manteau aussi noir que ses cheveux et ses yeux. Un collier orné d’un crâne reposait à son cou et ses deux mains portaient d’étranges marques. Jaffar avait déjà entendu parler des marqués, ces êtres nés de l’union d’un Beorc et d’un Laguz. Mais c’était la première fois qu’il en identifiait un aussi facilement. Bien peu étaient les marqués fiers de leur héritage et ceux qui l’affichaient étaient encore moins nombreux. Quand à la deuxième marque, le livre d’ébène que portait le mage et le sort qu’il avait lancé témoignaient pour lui. Un shaman, un être dévoré par les ténèbres. L’homme s’avançait vers eux d’un pas lent et mesuré et chaque mètre qu’il franchissait renforçait l’aura haineuse qui l’entourait. Une insidieuse sensation de dégout franchit alors les défenses du Croc Pourpre. Cet être n’était que ténèbres, pas une once de sentiment humain ne restait en lui. Il en était arrivé à un point où même deux machines à tuer comme Jaffar et son compère paraissaient tels des enfants de chœur. Si cet homme ne les avait pas sauvés, le Croc Pourpre se serait fait une joie de lui ôter la vie : le dégout que lui inspirait cette « vie » manipulée telle un pantin par les forces que l’homme contrôlait était un motif à lui seul.
Cependant, le groupe ne pouvait se permettre de refuser une aide quelconque aussi néfaste puisse-t-elle se révéler. C’est donc sans un mot que l’assassin passa devant le mage noir pour se diriger vers l’Ombre, occupée à ouvrir les volets d’un des bâtiments. Le loquet céda rapidement et sans plus de précautions, Kratos brisa la fenêtre et s’infiltra dans le bâtiment, rapidement rejoint par le Croc Pourpre et les deux autres hommes. Quelles que soient leurs intentions, leurs alliés providentiels avaient visiblement les mêmes objectifs qu’eux, à savoir survivre le plus longtemps possible : - Si cette maison est habitée, c’est par des morts... " ... "
L’habitation était en effet vide. Pas un seul bruit n’en émanait et ce ne fut qu’à cet instant que l’assassin nota un détail étrange et très important. Personne n’avait bougé lors de l’attaque... Aucun civil n’avait fui effrayé par la violence des combats, aucun soldat n’avait accouru, attiré par le bruit des affrontements. La ville était comme vide... Et cette bâtisse fantôme confirmait cette théorie. Instinctivement, l’assassin détailla rapidement l’endroit : - C’est propre... Et calme.
La pièce était effectivement nickel. Aucune couche de poussière suffisamment importante ne pouvait témoigner d’une longue absence et tout était bien rangé... Peut-être trop bien rangé ? - Qui êtes vous ?
Si la question surprit Jaffar, il n’en laissa rien paraître et, dardant un regard sombre sur son acolyte : - Kris Whayne. J’ai été engagé, sans doute comme la plupart d’entre vous pour éliminer ces types.
Ecoutant l’air de rien la réponse des deux autres, l’assassin s’approcha des volets clos et glissa un regard à travers les rainures. La ruelle était toujours vide mais une rumeur montait au loin. Sans doute des hommes qui se précipitaient dans leur direction. Son champ de vision étant trop limité, il ne pouvait estimer leur distance. Quoi qu’il en était, ils devaient filer et vite. Leurs adversaires ne tarderaient surement pas à les retrouver : - Mis à part ça, il va falloir s’organiser, dans la situation actuelle on ne peut pas se contenter de fuir ; il va falloir les prendre à la gorge si on veut s’en sortir...
Il avait raison naturellement mais la question était plus facile à poser qu’à résoudre... - Les toits...
Face aux trois regards inquisiteurs, l’assassin dut s’expliquer... Et il avait horreur de ça. Plus ils parlaient, plus leurs ennemis se rapprochaient : - Je suis suffisamment agile pour passer de toit en toit même par ce temps de chien.
Tournant de nouveau la tête en direction de Kratos : - Et nous sommes sans doute tous d’accord pour affirmer que les acrobaties de cet homme lui permettent d’emprunter le même chemin. Par contre...
Son regard revint sur le lancier et le mage : - Vous deux m’avez l’air plus apte à glisser sur des tuiles détrempés. En conséquence seuls nous deux irons.
Leur tournant le dos, le Croc Pourpre se mit à faire les cent pas comme un lion en cage, parlant de plus en plus vite. Ils devaient filer mais cela ne serait possible qu’une fois que les deux autres auraient compris son plan : - L’ennemi est intelligent, ça se sent dans ses actions. A l’heure qu’il est nous sommes surement encerclés et d’autres combattants doivent nous attendre à chaque coin de rue. Si nous parvenons à attirer leur attention en passant par les toits, vous deux pourrez bien plus facilement vous enfuir. Une fois leur formation brisée, il nous sera plus facile de contre-attaquer si nécessaire.
Il lâcha un soupir... Cela faisait bien longtemps qu’il avait perdu l’habitude de parler autant en si peu de temps : - Dans le pire des cas, ils ont des unités aériennes et alors nous sommes tous foutus mais avec ce temps nous pouvons peut-être nous en sortir... Je doute également que nous puissions compter sur l’arrivée d’éventuels renforts... L’homme qui m’avait engagé était mort à mon arrivée... Ils ont tout prévu. C’est un bien maigre plan mais c’est tout ce que nous avons pour le moment...
Le Croc Pourpre se tut au moment où des pas pressants se firent entendre. L’ennemi était dehors et il constatait les victimes. Leurs cris de rage mit du baume au cœur à l’assassin : *Patience mes agneaux. Bientôt ce sera votre tour.*
Faisant un signe à son compère assassin, il fila vers l’arrière de la demeure et, après un rapide coup d’œil à travers les rainures, ouvrit une autre fenêtre. Qu’importe que les autres décident de fuir, de rester ou même de les accompagner, il traçait sa route et se sortirait de ce guêpier. Toujours aussi silencieusement, Kratos mit en place corde et poulie et en quelques instants, les deux assassins étaient agrippés à une corde solidement arrimée à la paroi du bâtiment, sous une pluie battante, et escaladant le mur glissant et à pic. La montée fut une véritable torture pour le bras endommagé de l’assassin. Ses pieds glissaient et trouvaient bien peu de prise et il se cramponnait de toutes ses forces au maigre lien qui le retenait encore à la vie. Mais il avançait... Lentement mais surement... Et enfin, il posa le pied sur les tuiles humides : trempé, ruisselant d’eau et de sueur, fatigué par tous ces efforts, mais indemne.
De là où ils étaient, les deux assassins pouvaient contempler la quasi-totalité de la bourgade mais le temps réduisait considérablement leur visibilité. La rue qu’ils avaient empruntée se terminait plus loin par un carrefour que les ennemis qui les poursuivaient n’avaient pas encore atteint. Nul doute que c’était l’endroit idéal pour une embuscade. Prenant appui sur le sol glissant, l’assassin échangea un regard de connivence avec Kratos et tous deux s’élancèrent, ombres mortelles dans la nuit, sautant avec grâce et agilité les maigres espaces entre les habitations. Cela semblait tout à fait naturel chez eux mais chaque pas était pourtant un combat. Il fallait assurer sa prise, répartir son poids, parfois s’agripper in-extremis aux cheminées ou aux gouttières et, bien souvent, les deux Fang étaient accroupis, leurs mains glissant à ras du sol tandis que leurs pieds les propulsaient toujours plus avant, toujours plus loin...
Un sifflement, le claquement de la corde qu’on relâche et la course du projectile dans l’espace sombre droit devant eux : *Archers...*
La flèche ne fit que l’effleurer mais ce fut suffisant pour déconcentrer le Croc Pourpre. Son pied dérapa et il se sentit glisser vers l’abîme. Tendant le bras, il réussit pourtant à agripper le manteau de la cheminée la plus proche et, en moins d’une seconde, il était à couvert. Il avait perdu Kratos de vue mais il savait que l’assassin se débrouillerait très bien tout seul : - Ils sont là ! Je les ai trouvés madame !
Serrant les dents, l’assassin maudit sa propre inconscience. Des archers sur les toits... Il aurait du prévoir cette action. Risquant un œil hors de sa cachette, l’assassin aperçut l’archer en question. Tout ce qu’il y avait de plus banal... Du menu fretin... Contrairement à la femme qui apparut à ses cotés. L’arc qu’elle tenait devait faire le double de sa taille... Une archère d’élite... La poisse... Et où était Kratos ? La réponse lui vint lorsque d’autres flèches sifflèrent rapidement vers la droite. C’était une ouverture trop grosse pour la laisser passer ! En un instant, le Croc Pourpre avait jaillit de son rempart et fonçait aussi rapidement que possible vers les deux archers. La réaction ne se fit pas attendre, l’homme banda son arc mais la femme fut bien plus rapide et, à peine l’autre avait il encocher le projectile que l’arc géant résonnait en même temps que les appels de la femme à l’adresse de ses compagnons. L’assassin avait cependant déjà parcouru une distance plus que raisonnable et s’était jeté sur le toit juste à temps. Le projectile ricocha sur les tuiles tandis que le Fang atteignait le maigre rempart d’une autre cheminée. La flèche s’était enfoncée dans le toit à l’endroit même où il se tenait une seconde plutôt… Elle visait bien… Beaucoup trop bien : - Fred reste pas là, on bouge ! Helior ! Valfred!!! *Oh non !!! Pas de ça avec moi!*
Cette pensée avait surgie du Croc Pourpre aussi violemment que s’il l’avait prononcée haut et fort. L’archer dut d’ailleurs la capter car il se retourna au moment où il commençait sa retraite… Juste à temps pour voir un poing armé d’une dague...
Le crane de l’homme émit un son creux sous le coup du manche. Il vacilla une seconde et le Croc Pourpre en profita pour lui expédier son épaule dans la mâchoire. Son regard ne croisa pas celui de sa victime mais il savait ce qu’il contenait. De la peur, de l’incompréhension... Apparemment, les gens ne comprenaient ce qui leur arrivait qu’au moment où leur corps expirait son dernier soupir. L’archer chuta sans un cri, trop assommé par les coups. Le cri qui retenti par contre fut celui de la femme : - Enfoiré !!!
L’assassin n’eut rien le temps de faire. Déjà elle tenait son arc et encochait la flèche. Se jeter au sol encore une fois ? Trop lent... Et surtout il se casserait la gueule cette fois... Non... C’était fini, il ne pouvait pas esquiver la flèche. Un détail amusa cependant le Croc Pourpre : avant de mourir, il avait noté que sa meurtrière était blonde... Noter quelque chose d’aussi futile à l’heure où sonne le glas de la défaite... C’était pitoyable vraiment... |
| | | ❝ Shikonai ❞
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 15:01 | |
| Tout en s'avançant, Shikonai observa ses « alliés »... un lancier aux cheveux blancs qui regardait le cadavre du hallebardier avec tristesse... pourquoi ? Le shaman n'en savait rien et et en connaître la raison n'avancerait à rien de toutes façons.
Il y avait également un voleur aux cheveux roux qui ne semblait pas porter le mage noir dans son coeur... bah, qui serait assez idiot pour avoir de l'affection pour celui qui le tuera de toutes façons ?
Le dernier... un autre voleur, mais également aux cheveux blancs. Il lui faisait signe de rejoindre le groupe. Comme si il avait le choix...
Shikonai s'approcha puis écouta silencieusement les paroles du voleur blanc.
<< On passe par les maisons, les ruelles sont trop propices aux embuscades. Puis je suis sur qu’il y a quelqu’un capable de savoir ce que nous faisons et de prévoir nos réactions. Les maisons devraient pouvoir nous éviter trop de problèmes et vont nous masquer des autres combattants >>
Il s'approcha d'un volet et l'ouvrit en levant le loquet avec sa dague puis brisa la vitre pour entrer. Le voleur roux le suivit puis le lancier et Shikonai ferma la marche.
<< Si cette maison est habité, c’est par des morts… >>
Shikonai resta silencieux. Habité par des morts... si ce n'était pas déjà fait, il aurait effectivement ôté la vie à ses habitants.
Le voleur aux cheveux de neige ferma le volet et le rouquin fit une remarque quand à l'état des lieux :
<< C’est propre... Et calme. >>
Ca, n'importe qui l'aurait remarqué. Avec un peu de logique, on pouvait en déduire que les habitants avaient été informé du danger et ont donc fui la ville pour cette nuit. Le « chef », car il semblerait qu'il donne tout les ordres, reprit la parole...
<< Qui êtes vous ? Mis à part ça, il va falloir s’organiser, dans la situation actuel on ne peux pas se contenter de fuir ; il va falloir les prendre à la gorge si on veux s’en sortir… >>
Ce fut le rouquin qui se présenta en premier.
<< Kris Whayne. J’ai été engagé, sans doute comme la plupart d’entre vous pour éliminer ces types. >>
Une mission d'assassinat... Shikonai s'est embarqué dans une mission d'assassinat sans le savoir. Mieux valait mettre les choses au clair avec ses « alliés », mais pas question de donner son nom véritable... il allait utiliser celui de son père...
<< Alfonzo Migäel, shaman itinérant... je me suis retrouvé embarqué dans cette histoire quand vos ennemis m'ont pris pour l'un des votre. Donc, tout ce que je demande, c'est de quitter la ville sans trop de dégâts. Si pour cela, vous avez besoin des ténèbres, j'accepte de vous prêter main forte même si ce n'est pas dans mes habitudes de travailler en équipe... >>
Se faire passer pour un ancien noble de Beignon retrouvé mort dans sa cave en plein rituel obscur n'était peut être pas une bonne idée, surtout si ils avaient entendu parler de cette histoire, mais de toutes façons, ils ne poseraient pas trop de questions tant qu'ils seront dans ce piège à rats. Une fois qu'ils seront hors de danger, Shikonai les récompensera par un repos éternel. Tel était la volonté de la déesse...
Le rouquin repris la parole, lançant un débat sur ce qu'il convenait de faire :
<< Les toits... >>
Quoi, les toits ?
<< Je suis suffisamment agile pour passer de toit en toit même par ce temps de chien. >>
Il désigna son collègue larron.
<< Et nous sommes sans doute tous d’accord pour affirmer que les acrobaties de cet homme lui permettent d’emprunter le même chemin. Par contre... >>
Il se tourna vers le lancier et Shikonai.
<< Vous deux m’avez l’air plus apte à glisser sur des tuiles détrempés. En conséquence seuls nous deux irons. >>
En ce qui concernait le shaman, il avait raison : un mage privilégiait l'intellect et la force mental plutôt que les muscles. Ainsi donc, l'émissaire des ténèbres était cloué au sol. Pour ce qui était du lancier, sa protection ne permettait pas de jouer les monte-en-l'air donc c'était évident.
Le rouquin fit les cent pas et continua en accélérant le débit de paroles.
<< L’ennemi est intelligent, ça se sent dans ses actions. A l’heure qu’il est nous sommes surement encerclés et d’autres combattants doivent nous attendre à chaque coin de rue. Si nous parvenons à attirer leur attention en passant par les toits, vous deux pourrez bien plus facilement vous enfuir. Une fois leur formation brisée, il nous sera plus facile de contre-attaquer si nécessaire. Dans le pire des cas, ils ont des unités aériennes et alors nous sommes tous foutus mais avec ce temps nous pouvons peut-être nous en sortir... Je doute également que nous puissions compter sur l’arrivée d’éventuels renforts... L’homme qui m’avait engagé était mort à mon arrivée... Ils ont tout prévu. C’est un bien maigre plan mais c’est tout ce que nous avons pour le moment... >>
Un cri se fit entendre dehors. De toutes évidences, les cadavres de leurs agresseurs ont été découverts. Les deux voleurs quittèrent la pièce, laissant le lancier et le mage seul.
Shikonai réfléchit. Si les deux assassins s'occupaient de jouer les appâts, il pourrait partir et abattre des adversaires dans le dos. Quoi qu'il en soit, peu lui importait le destin de ses trois compagnons désormais, il pourrait jouer en solo, comme toujours.
Il se dirigea vers la fenêtre ouverte pour sortir, mais une aura magique puissante se fit sentir.
<< Des mages anima... non... il y a aussi un sage... >>
Ca s'annonçait mal... Si encore il ne s'agissait que de mages de niveau moindre, il aurait pu s'en occuper sans soucis, mais si un sage se trouvait dans les rangs, peu importe son affinité, Shikonai ne pourrait pas faire le poids... en tout cas pas tout seul... Il se tourna vers le lancier.
<< Il y a des mages plus loin. Je pourrais m'en occuper, mais pas tout seul. Si tu veux sortir vivant, tu peux venir pour te rendre utile, mais attends-toi malgré tout à avoir mal car je n'assurerais pas ta protection... >>
Être contraint à faire équipe avec quelqu'un horripilait le mage noir, mais il n'avait pas vraiment le choix si il voulait survivre et continuer d'exaucer le souhait de la déesse... Et puis il pourra toujours abattre le lancier après... |
| | | ❝ Invité ❞
| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 15:01 | |
| Qu’elle était cette impression…
Cette sensation horrible de c’être mi les pieds dans la boue sans pouvoir en sortir,
Ce sentiment d’être dans une boucle sans fin ou vient irrémédiablement la violence, le sang, et la mort.
Mais surtout, pourquoi fallait t’il que tout parte toujours en vrille, se terminant en bordel sans nom.
Il commençait a avoir l’habitude, enfin, c’est ce que ce disait Talaos au plus profond de lui, c’était lui, après tout, qui avait bravé un chef de mercenaire plutôt fortiche, lui, qui, avec un malheureux épéiste, c’était engouffré en plein cœur d’un groupe de militaire et de noble, lui, qui c’était fait prendre en otage par une archère dont le moindre contact avec ses flèches envoyait dans le royaume des morts.
*Pourquoi faut-il toujours que se soit de pire en pire... POURQUOI !?*
Cette fois la, fallait avouer, sa touchait les sommets de la difficulté, une difficulté inconnue d’ailleurs. Deux mercenaire encerclés par un groupe « d’on ne sait qui » et qui sont « on ne sait combien » ayant pour but « on ne sait quoi » une précision chirurgicale… Heureusement pour les deux, ils se firent vite rejoindre par un troisième homme qui en avait profité pour faire une diversion des plus utiles, un p’tit massacrage d’archer qui était hélas loin d’être en sous nombre, il du battre en retraite et rejoindre ses deux compatriote après une sortie pour le moins… grand spectacle. C’est a se moment que Talaos pu enfin voir à quoi ressemblait le « sauveur ».
Bizarrement, il ne pu s’empêcher de refaire une grimace en voyant que celui-ci portait un bandana noir qui cachait ses cheveux, ainsi que la plupart de son visage… sans compter ses dagues toutes sorties dehors *encore un voleur, à tous les coups * pensa t-il, *je me serais pas tromper de camp moi ?* se murmura t’il intérieurement sous un ton blagueur. Peut être n’aurait-il pas dit sa si il avait pu voir le visage de l’homme en question… après tout, on n’oublie pas facilement quelqu’un qui a pu, au premier coup d’œil, savoir que Talaos était un marqué… mais la n’est pas la question. Toujours était-il que l’homme, ayant rejoint le groupe minuscule, mit en garde le lancier ainsi que l’autre amateur de couteau. D’autres allaient venir, encore plus nombreux, encore plus puissant, un peu comme une armée royale contre une poignée de paysans. Il ne fallut pas longtemps à attendre pour que les trois individus entame « la retraite stratégique » l’homme-cagoule devant, suivit de prêt par l’homme-cheveux-de-sang et avec le lancier derrière, traversant la ruelle le plus rapidement possible.
*ha ben, courir vite ils savent faire ! Et on va faire comment si il nous coinc…*
- Vous ne passerez pas!
*… j’ai du le penser trop fort…*
Quatre épéistes et un hallebardier, droit devant, bloquant la sortie, mais le petit groupe ne s’arrêta pas dans son élan, entre un troupeau derrière et quelque garde devant, le choix était vite fait, Le lancier, quand a lui, n’avait d’yeux que pour l’hallebardier qui se tenait au centre, et lorsqu’il entendit l’un des assassins dire qui prenait ceux de gauche, il compris vite que ceux de droite serait pour l’autre, laissant le centre… pour lui seul, contre un vétéran cacher sous armure ornée, équipé d’une hallebarde de très bonne facture sans oublier ce petit bouclier toujours aussi ennuyeux pour l’adversaire.
Ne préférant rien dire, se concentrant mentalement sur son combat à venir et agrippant son arme avec force, il profita de son élan pour bondir sur son adversaire, pensant pouvoir l’atteindre avant que ce dernier ne puisse répliquer, mais ce fut une erreur, une lourde erreur, alors qu’il pensait avoir la même portée d’arme que son adversaire, quelle ne fut pas sa surprise quand il vit l’hallebardier lancer son attaque circulaire et toucher le lancier en l’air, alors que celui-ci ne pouvait même pas encore le toucher du bout de sa lame, fort heureusement, dans un élan d’adrénaline, il pu parer le coup avec la base de sa lance, mais sans point d’appuis, ni contre-force, il ne pu que plier face a la puissance de l’attaque et se retrouva projeter contre le mur d’une maison, à terre. L’armure avait absorbé une partie du choc, mais la douleur restait violente. Cela restait un moment mal choisi pour se plaindre, car il restait toujours en combat contre une brute à la force colossale.
*il a une plus longue arme, ainsi qu’une meilleur allonge et il a une plus grande force que moi… si je le bat pas en vitesse je suis cuit*
Se relevant rapidement, il se rua a nouveau sur son adversaire essayant de l’empêcher de passer à l’offensive, rien à faire, il avait beau donner tout les enchainements de coups qu’il pouvait, tout les feinte qu’il voulait, et toute les techniques possible, c’était paré, bloqué voir même évité avec une aisance presque déconcertante, l’un s’amusait tandis que l’autre s’épuisait, voila qu’elle était leur différence de niveau.
-Moucheron !
Au tour de l’hallebardier d’attaquer et cette fois-ci on pouvait voir un scénario bien différent, au moindre coup parer le lancier reculait d’un mètre, au moindre coup évité il avait l’impression que le vent allait le trancher, même pas la peine d’essayer de bloquer avec son gantelet de fer noir, à moins de vouloir y perdre la main bien sur. Finalement, après une énième parade, c’est carrément son arme qui virevoltât dans les airs, le laissant sans défense
*Rien à faire, il a une force colossale*
-C’est fini pour toi !
Alors que le dernier coup allait s’écraser sur le lancier, il mit machinalement son gantelet en protection, quitte à y laisser sa main plutôt que sa vie. Fort heureusement pour lui, c’est à ce moment qu’une grosse sphère noir s’abattit dans le dos de l’hallebardier provocant au passage une explosion d’énergie sombre, et soulevant une tonne de poussière grâce a un vent qui en décoifferai plus d’un, et principalement Talaos d’ailleurs, vu qu’il était lui aussi, un peu prit dans la magie, coup de chance, c’était le corps de son adversaire en face de lui qui le protégeait de l’attaque qui venait d’être lancer. Le choc était tellement puissant que le pauvre ennemi était en train d’hurler a plein poumon.
Et puis finalement tout se calma, d’un seul coup, plus rien, l’orbe noir, la poussière, rien, le néant. Le cadavre de l’hallebardier gisait au sol, dans une mare de sang, avec une tète qui était en train de rouler sur le sol sans rencontrer d’obstacle pour l’arrêter… Pendant se tintamarre tout en son et lumière, Talaos prit d’un mouvement rapide l’arme de son adversaire paralysé par la douleur, et dans un coup circulaire à moitié à l’aveugle coupa la peau du coup, trancha la chair, brisa le début des vertèbres, sectionna la moelle épinière, puis finalement, envoya la tète dans les airs dans une gerbe de sang qui ne tarda pas à le crépir de bas en haut. Reprenant finalement son souffle et ses esprits, lâchant l’arme afin de récupérer la sienne tout en essuyant son visage d’un revers de mains, il se tourna en direction de la ou la boule avait pu être lancé, et vit un homme au visage pale en manteau noir prit sous la pluie, qui s’approchait plus ou moins amicalement. Les autres épéistes avait sans doute eu tout le temps du monde à être balayé et voila qu’un nouvel allié faisait surface, un allié, à qui, « il en devait une » s’avouait intérieurement Talaos, Se tournant a nouveau du coté du cadavre de son ennemi, il laissa échapper semblant de tristesse dans le regard, comme si il s’auto-méprisait pour sa propre faiblesse. Il avait un long chemin à parcourir avant de pouvoir espérer atteindre ce niveau, mais pour l’instant, tout ne restait encore qu’une question de survie…
… et tout allait aller en empirant. Dans cette boucle sans fin... |
| | | ❝ Maître du Jeu ❞
Messages : 339 Localisation : Là au bon endroit. Au bon moment. Autre Indication : Maître des Echecs. Groupe : Lui-même.
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 15:03 | |
| Equipe 5 blessée, aucun imprévu à signaler, l'ennemi s'était séparé pour anéantir les forces qu'il avait lui-même séparées. Ce faisant, ils tombaient dans son cinquième scénario, une attaque par les toits pour protéger la chaussée, intéressant mais inefficace, et quand bien même par un étrange miracle ils parviendraient à échapper aux trois équipes, l'équipe 8 devait déjà être en place. Échec.- Commandant! L'équipe 9 a disparu!- Quoi?Le stratège manqua de trébucher...l'équipe 9...? Position établie: 33 degré Est derrière la fontaine.- Impossible...Ils étaient...morts? Ils n'avaient pas reçu l'ordre de bouger par conséquent ils devraient être visibles par les éclaireurs, cela ne pouvait signifier que deux choses: rébellion ou extermination. Personne n'agirait sur un coup de tête, et encore moins cette escouade là...Son plan était parfait, aucune faille possible, cela ne pouvait signifier qu'une chose.-Des troupes embusquées...Son poing se referma avec force, il se retourna brusquement vers l'éclaireur, les gouttes de pluies valsaient sur son visage avec une telle rage que l'on put croire qu'il avait totalement changé de personnalité, ses yeux étaient à présent emplis de haine.-Verrouillez la place avec les équipes restantes, formation du phénix.-Co...compris!Il s'éclipsa aussitôt et une boule de lumière s'éleva doucement dans les cieux, signe aux unités concernées d'adopter la formation du phénix, elle était utilisée assez rarement pour être significative. Assez joué maintenant, s'ils avaient pu éliminer l'équipe 9 sans un bruit, leurs adversaires étaient bien plus dangereux que ces quatre idiots.*** Un cri. Il avait déjà à maintes reprises entendu cette voix, mais jamais dans ce contexte, Félicie était en danger. Et pour corrompre une de ses positions, pour échapper à l'oeil de l'aigle ils n'étaient vraiment pas des débutants. Le héros sortit de sa cachette, et appela ses deux acolytes, Voldo et Lucy le rejoignirent rapidement par...et bien quelque part, ces deux-là avaient toujours cette manie d'apparaitre de nulle part mais passons.-Changement de plan, nous lançons l'attaque.Ils acquiescèrent et tous deux prirent la route qu'ils devaient protéger, les menant à l'intersection, le héros pouvait techniquement atteindre les toits mais il éprouverait de la difficulté à combattre de cette position et préférait laisser les honneurs à Valfred pour cette fois, pour pallier au cas où les hommes parviendraient à s'échapper il se glissa par la gauche, pour atteindre le bâtiment, apercevant sur le sol le corps gisant de l'archer.-Descendez les oisillons...*** Surprise et incompréhension, la position d'Hellena avait semble t-il été découverte, et c'était bien une première. L'archère n'avait pas pour habitude de manquer ses cibles même dans la nuit la plus profonde. L'appel de la jeune femme fut entendu et il n'en fallu pas plus pour que Valfred se décide à intervenir, comme il savait que son ami ferait de même. Ses deux élèves bloquèrent la voie qu'ils étaient censés garder avec la dernière rune et prirent la direction de l'intersection, Hélior aurait certainement prit la même décision et avec un peu de chance les deux équipes rencontreraient leur cible là bas, si bien sûr tous n'avaient pas pris les toits. Valfred choisit une approche direct, à savoir, atteindre les toits par la voie la plus naturelle, les airs. Il fit naître un sort de tempête à même le sol et posa son pied sans encombre sur le premier toit. Il était à une distance d'approximativement vingt mètres de cette chère Félicie. Il n'avait plus le temps de tergiverser ou ils s'échapperaient encore.-Pêcheurs, ressentez la puissance des glaces éternelles!Avec la pluie se déchainant depuis une dizaine de minutes tous les toits étaient trempés et probablement ses ennemis aussi, s'ils se faisaient directement toucher par l'attaque ils subiraient énormément de dégâts, même si pour le moment, sa cible n'était pas les voleurs, mais le toit entier.-Blizzard!La magie de longue portée fit naitre un vent glacé très puissant qui jeta les trois êtres dans une violente tempête, l'eau présente à la surface des toits et sur leurs vêtements se transforma en quelques secondes en un vicieux verglas. L'attaque lancée, une sphère lumineuse se dessina à l'Est, signal donné par les éclaireurs pour que les équipes actuellement proche de la numéro 10 adoptent la formation du phénix. Et ça...c'était mauvais signe.*Que diable s'est-il passé...?**** [Hrp: Pas mal pas mal, je vous rappelle qu'il reste toujours deux archers de l'escouade 5 en plus des autres ^^ Bon, vous avez une "petite aide" (ow mais qui sont-ils? XD) pour que notre ami stratège ne vous pwned pas la gueule, les équipes 4-5-6-8 restent toujours dédiées à votre capture, les restantes que vous n'avez pas encore éliminées 10-11-12 (oui bon on va dire que vous avez éliminé la 1 et la 2 au début) se regroupent pour verrouiller la place de la fontaine. (Donc en clair Mr le lancier et le Shaman, vous allez voir tout le petit monde qui bloquait votre retraite partir à peu près en même temps que les épéistes et mages arrivent (non en fait ils devraient même arriver un peu avant eux, donc ça va pas vous changer grand chose...si, vous pourrez fuir par là au pire XD)] |
| | | ❝ Invité ❞
| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 15:06 | |
| Tous avaient répondus à sa question, Jaffar donnant un faux nom ; rien de bien étonnant, lui-même ne donnait que rarement son vrai nom. Surtout depuis qu’il était « mort ». Lorsque le lancier donna son nom, cela lui rappela alors de vagues souvenirs ; une épéiste, un lancier et une crise de folie… l’homme ne devait surtout pas le reconnaître. Quand au mage noir… Peut lui importait tant que celui-ci ne se mettait pas sur son chemin. La seule personne à qui il faisait confiance était bien Jaffar. Et lorsque celui-ci fit la remarque sur la propreté de la maison au lieu de sourire Kratos devint bien plus pensif. Ce n’était pas normal, il y avait quelque chose qui clochait ; tout comme tous ces hommes qui les attaquaient. Quelque chose couvait, quelque chose qui lui échappait à lui, comploteur et espion de talent songeait-il. Son camarade assassin le tira alors de ses pensées, le rappelant à lui-même. Sur le coup il ne comprit pas la remarque du tueur et attendit l’explication ; une information manquait. En effet les toits étaient la meilleure idée pour lui et Jaffar. Avec son matériel d’escalade il serait facile d’atteindre les toits, quand à gambader sous la pluie… Il l’avait déjà fait plusieurs fois et même si cela faisait longtemps qu’il n’avait pas fait ce genre d’excentricités, il reprendrait la main assez rapidement. En tout cas il était évident que les deux autres ne pourraient faire la même chose. Il se contenta donc d’acquiescer aux explications de Jaffar et le suivit sans dire un mot. Pas besoin de parler pus que nécessaire, quand à son nom… Pas besoin de le dire tant qu’on ne lui demandait pas. Une fois devant le mur il fit son inventaire : deux cordes, et encore deux crochets pour accrocher une corde en haut du toit. Il allait devoir être économe. Prenant une de ses deux dernières cordes, il la fit tournoyer et la lança. Celle-ci s’accrocha net, il tira trois coups secs et forts pour être sur qu’elle tiendrait, rien ne bougea. Laissant à Jaffar l’honneur de monter en premier, Kratos resta songeur quand à ce qu’ils devraient ensuite faire. Il était évident que des archers seraient postés sur les toits, hors de question de se laisser avoir ; mais ces archers allaient peut-être lui permettre d’avoir des réponses. Une fois Son complice arrivé en haute, le tueur enroula l’extrémité de la corde autour de sa jambe gauche et en fit de même avec son poignet droit. Il commença alors une ascension souple et rapide sans prendre un seul appui sur le mur, enroulant et déroulant la corde autour de ses membres, comme le ferait un acrobate de cirque. Lorsqu’il arriva en haut il ne voulut même pas imaginer l’état dans lequel était son camarade, avec un bras ainsi blessé. Il détacha alors la corde et la noua autour de sa taille au cas ou il en aurait rapidement besoin. La vue en haut de la maison était parfaite pour avoir une vision globale de l’ensemble ; trop parfaite car à présent, ils étaient des cibles pour les archers. Son sens du sens toujours éveillé, il ne détecta pas d’autre vie que celle de Jaffar. Pas même à l’étage à ses pieds. Un regard suffit aux deux hommes pour qu’ils s’élancent en même temps.
Sens en éveil, le tueur était à l’affut du moindre bruit tandis qu’il bondissait avec prudence, faisant attention à ne pas perdre le contrôle de ses mouvements. Rapidement ses déplacements se firent plus souples, plus fluides. Bondissant, il se servait de l’eau pour glisser, se servant parfois de ses mains pour s’arrêter, renforçant un appui afin de tourner plus facilement. Lorsqu’il entendit le sifflement d’un arc. Se jetant immédiatement à plat ventre, Kratos continua d’avancer, se déplaçant par reptation. Une fois un certain espace mis entre lui et Jaffar il se redressa ; les archers devraient faire un choix, soit lui soit son compère. Un coup d’œil en direction de Jaffar tandis que sa concentration se dirigeait en direction du bruit. Il ne voyait pas les formes mais distinguait les fleurs de vies, entrelacs bleus et rouges. Deux flèches sifflèrent alors dans sa direction. La première le loupa d’un mètre tandis qu’un simple pas lui permit d’éviter l’autre.
« Je suis l’Ombre, Insaisissable et mortelle… »
Le mantra résonnait dans sa tête tandis qu’il le murmurait dans un souffle alors qu’il prenait son élan. Il bondit droit sur les archers ne cherchant pas à faire de zigzags. La distance entre le toit ou les deux archers étaient réfugiés était d’un mètre. Il bondit tandis que deux nouvelles flèches sifflaient vers lui. Encore une fois la première ne le toucha pas. Quand à la deuxième, elle failli lui couter un œil mais se contenta d’arracher le masque qui le « protégeait ». Un sourire carnassier se dessina sur son visage alors que ses cheveux d’un blanc nacré se déployaient sous la pluie. L’espace d’un instant il volait entre les deux toits et se réceptionna. Avec lourdeur.
« Mon esprit est une lame. Mon corps est une arme… »
Les deux archers n’eurent pas le temps de bander leurs arcs encore une fois. Sa dague ressurgit dans sa main droite tandis qu’il la plantait au cœur du premier archer. L’autre eu tout juste le temps de tirer mais Kratos se servit du cadavre qu’il tenait comme d’un bouclier, le jetant sur l’homme encore vivant. Bondissant à terre il glissa sur le toit et faucha celui qui restait avant de l’attraper au sol et de lui briser la nuque. Lorsqu’il se redressa il vit Jaffar éliminer un archer. Il n’aurait pas le temps de faire face à la femme qui tenait l’énorme arc. Pas le temps de réfléchir, il s’élança à toute vitesse, comblant le vide entre lui et la femme.
« S’adapter c’est vaincre, Je sers un seul maitre… »
Trop loin, même si elle ne le voyait pas il était trop loin. Mais il pouvait y remédier ; un couteau surgit de sa manche et il l’envoya dans la main qui tenait la flèche, lui arrachant un cri de douleur. L’espace fut comblé et il lui bondit dessus, la jetant à terre et s’apprêtait à lui trancher la gorge lorsqu’il se retint. Il y avait quelque chose d’anormal dans ses yeux ; ce n’étaient pas les yeux d’une tueuse. Des yeux bleus pour des cheveux blonds, des yeux qui étaient animé par la colère, par la rancœur mais pas par l’instinct du meurtre. Il reconnaissait toujours un meurtrier, elle n’en était pas. Le tueur la fixa de ses yeux vairons, ses cheveux blanc dégoutant de pluie tandis qu’il reprenait son souffle ; le mantra tournait toujours dans sa tête.
« Je suis l’Ombre, Je danse et je tue... »
Sa dague disparue dans sa manche et il gifla la jeune femme.
« Pourquoi nous avez-vous attaqué ! »
Kratos n’eut pas le temps d’en dire plus qu’un étrange blizzard se levait. Un mage. Il n’eut pas le temps de jeter un coup d’œil à Jaffar que lui et l’archère d’élite roulaient au bord du toit qui avait immédiatement gelé. L’assassin n’eut pas le temps de se redresser que le verglas qui venait de se créer les fit tout les deux glisser du toit. Se raccrochant de justesse à la gouttière de la maison, Kratos retint l’archère par la main, la sauvant d’une mort probable ; de vieux réflex dont il n’avait pas réussis à se débarrasser mais qui pourraient peut-être arranger l’histoire songea t-il lorsqu’il vit une lumière percer la nuit d’encre. Il réalisa son erreur, la méthode de ceux contre qui ils se battaient ; ce n’étaient pas des assassins, ils étaient bien trop… militaires… Un peu tard d’ailleurs pour y penser songeât justement l’assassin aux vues de la situation. Il ne pourrait pas tenir éternellement ainsi accroché, avec cette blonde pendue à son bras et ce foutu verglas.
« Au fait… vous vous êtes trompés. Nous sommes nous aussi des mercenaires… » |
| | | ❝ Jaffar ❞
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 15:07 | |
| Aussi immobile qu’une statue, l’assassin ne put que contempler cette main si fine saisir le bois lisse de la flèche avant que le bras, avec une précision mortelle, ne se redresse prêt à encocher le projectile. La scène semblait se dérouler au ralenti et, au moment où l’objet allait atteindre l’arc, le Croc Pourpre planta son regard glacé dans le bleu profond de celui de son interlocutrice. La haine qu’il pouvait percevoir à cette distance, malgré les ténèbres et la pluie environnantes, lui arracha un sourire. Ce n’était pas très professionnel de s’énerver ainsi pour un simple sous-fifre... Peut-être avaient-ils partagés bien plus qu’une simple relation militaire. Ses pupilles s’agrandirent tandis qu’il lançait son défi silencieux à l’archère : *Allez ma belle un peu de cran ! Sens ma détermination ! Vois comme j’ai pris sa vie facilement ! J’en ferais autant avec toi si tu me rates alors assure toi de bien réussir ton coup !*
Le sourire qui ornait maintenant le visage auparavant froid de l’assassin n’avait plus rien de joyeux. Ce n’était qu’un rictus meurtrier, un prémice de ce que la jeune femme subirait si sa flèche ne le tuait pas. C’était un fait : le Croc Pourpre aimait les défis. Vaincre cette guerrière vengeresse qui se dressait sur son chemin lui procurerait non seulement la satisfaction du travail bien accompli, mais également une confirmation de sa propre force en plus d’un sentiment extrêmement plaisant de puissance. Il semblerait toutefois que ses rêves de puissance s’arrêtaient ici. Ne restait qu’à tendre la corde et…
Un flash. Nino… Il ne l’avait toujours pas retrouvé… Pouvait-il se permettre de laisser tomber maintenant ? La réponse, bien qu’évidente, lui parvint à travers un sifflement suivit d’un cri perçant. Un couteau, surgit tout droit des ténèbres, avait transpercé la main de la jeune femme, immédiatement suivi de l’Ombre du Croc. Précédant de peu le réflexe de Jaffar, Kratos avait bondit sur l’archère et l’avait plaquée au sol. Ne restait plus qu’à gentiment lui trancher la gorge et ils pourraient poursuivre la diversion.
Une hésitation de son compagnon l’arrêta cependant. Pourquoi la femme était elle encore en vie ? Son sang aurait déjà du recouvrir les tuiles ! Au moment même où l’Ombre l’avait touchée, la vie aurait du la quitter ! Tout à sa surprise, l’assassin fut encore plus déstabilisé par la gifle retentissante que distribua son acolyte : - Pourquoi nous avez-vous attaqué ! - Qu’est-ce que tu fous ! Tue la qu’on…
Une violente bourrasque l’empêcha d’achever sa phrase. La température, déjà refroidie par les intempéries, chuta en quelques secondes accompagnée par de puissante bourrasque de neige, emprisonnant les trois protagonistes dans un tourbillon glacé. Plissant les yeux face à la violence de l’attaque, l’assassin tenta de remonter sa cape pour se protéger du froid mais la retira aussitôt en constatant que l’eau dont elle était gorgée avait déjà gelée. Le froid s’accentuait, tout comme le brouillard, engourdissant les sens du tueur qui parvint toutefois à garder la présence d’esprit de s’agripper à la cheminée la plus proche. Jetant des coups d’œil éperdus à travers la tourmente, le Croc Pourpre parvint à entrapercevoir la folle glissade de l’Ombre et de sa prisonnière.
S’il avait été lucide, si le froid ne le gelait pas complètement corps et âmes, s’il s’était trouvé dans une petite mission d’assassinat de nobliaux sans histoires plutôt qu’en plein milieu d’une risque face à un groupe visiblement très organisé ; l’assassin aurait très probablement réfléchit aux conséquences de ses actes… Mais en ces circonstances, il n’eut que la présence d’esprit de rengainer ses lames avant de lâcher la cheminée et de se jeter à son tour vers l’abîme. Sa glissade dura à peine une seconde : juste assez pour voir les doigts de Kratos lâcher la gouttière gelée. Plongeant à sa suite, il s’empara du poignet de son collègue avant de saisir à son tour le rebord verglacé. Les trois corps valsèrent pendant un instant dans l’espace sans que Jaffar ressente quoi que ce soit puis, ce fut le choc. Projeté contre la paroi givrée, l’assassin ne put retenir un violent cri de douleur lorsque les deux poids morts qu’il venait de sauver ne tirèrent brutalement sur son bras blessé. La douleur eut toutefois l’effet de lui rendre sa présence d’esprit et il s’accrocha avec la force du désespoir à la gouttière, ignorant le contact gelé de son corps avec le toit et la paroi.
Serrant les dents, gémissant de souffrance et sentant un mince filet de sang de plus en plus vif dégouliner le long de son bras, le Croc pourpre tenta de proposer une idée simple et efficace pour sauver sa peau et celle de son collègue : - Lâ… Lâche la….
Mais seul un mince murmure parvint à franchir ses lèvres, ajoutant à la torture mentale du tueur improvisé acrobate. La brûlure de son bras lui rappelait qu’à tout instant il pouvait lâcher prise sans prévenir tout comme ses doigts glissant traîtreusement sur la glace. Réalisant sa stupidité, le Croc Pourpre ne put que constater que son action n’avait eu pour effet que de simplement tous les condamner à une mort brutale, douloureuse et sans doute très probable. Même s’il lâchait Kratos, il n’aurait pas la force de remonter pour affronter ses ennemis et cela reviendrait à peu près au même que l’option numéro un, à savoir, rester pendu bêtement au dessus du vide. A bout de force, ahanant sous l’effort, l’assassin promena un regard affolé sur les alentours, à la recherche de la moindre chance de survie : - La… La fenêtre…
C’était leur seule échappatoire. Là, une fenêtre un peu au dessous de l’Ombre du Croc. Kratos devrait se démerder pour comprendre le chuchotement essoufflé qui lui avait échappé. Raffermissant sa prise, l’assassin commença à imprimer un faible mouvement de balancier à son bras souffrant. Visiblement son collègue avait lui aussi aperçu l’ouverture car le balancement fut reprit au dessous, tirant un peu plus sur le bras de l’assassin et, c’est avec une horreur non feinte que le Fang sentit soudain ses doigts glisser. Sa main dérapait sur la glace, incapable de supporter plus longtemps la souffrance qui l’étirait et l’attirait inlassablement vers le bas selon l’un des principes basiques de l’existence. Contractant une dernière fois tous ses muscles, le tueur élimina sa souffrance, griffant le toit de ses ongles en sang, ralentissant infinitésimalement sa chute, imprimant une dernière secousse à son bras rendu glissant par le sang qui le recouvrait : - Je… Peux plus…
Il lâcha le bras de Kratos. Le balancement était ridicule. A peine une faible secousse avec ces deux corps pesant leur poids. Ce serait peut-être suffisant… Ou peut-être pas. Les doigts de Jaffar ne se refermèrent plus que sur le vide et le Croc Pourpre commença à chuter.
Ridicule. Pitoyable. Parfaitement idiot ! Quel sombre imbécile il était ! Et sa résolution de sauver Nino ? Avec sa mort, le Croc Pourpre venait également de compromettre la mission. Qu’avait il espéré faire ? A moins d’un miracle, Kratos aurait le plus grand mal à traverser la fenêtre. Et même si c’était le cas… Il n’aurait pas le temps de sauver son compère. Contemplant sa main abimée par l’effort et toujours tendue en direction du toit, le Croc Pourpre ne put que s’étonner de la sérénité qu’il ressentait. Ce n’était plus la rage qu’il avait éprouvé devant l’archère, ni le dépit de ne pas avoir tenu sa promesse face à la jeune magicienne. Il était simplement… Serein et fier d’avoir aidé un « ami »… Surprenant de la part d’un tueur sans merci… Voire même impensable, un acte de bienfaisance avant que le rideau ne tombe ? Qu’importe : ça n’avait servi à rien... Et même dans le cas contraire, sa « bravoure » resterait méconnue de tous et son corps irait s’écraser dans une ruelle glaciale et détrempée. On avait connu plus digne comme fin : *Une fin digne d’un assassin.*
C’était exactement ça. Il était né parmi les ombres, il avait grandi parmi les ombres, il mourrait avec ces ombres qu’il avait chéri toute son existence… A ce propos… Verrait-il sa vie défiler devant ses yeux comme le voulait la croyance ? Et qu’y verrait-il à part ce qu’il savait déjà être ? Un tueur, un meurtrier... Un homme qui avait saisit la moindre chance de modifier son destin… Peut-être pas la bonne au final ? Un dernier sourire naquit sur son visage. Non, là-dessus rien à dire : avec cette vie, il avait prit son pied. Fermant les yeux, l’assassin laissa le vide l’engloutir, il était si fatigué...
Mais le repos éternel n’était visiblement permit qu’à ceux dont tous les objectifs étaient remplis... Ou du moins il n’était pas autorisé au Croc Pourpre, pas encore. Une poigne de fer s’empara de son poignet et le suspendit de nouveau dans le vide, son sang gouttant lentement au bout de son bras ballant. Surprit, le tueur rouvrit les yeux pour découvrir un vieil homme dont les cheveux et la barbe étaient parsemés de neige. Cette scène n’inspira que deux questions au Croc pourpre : pourquoi était-il en vie et pourquoi son adversaire venait il de lui sauver la vie ? |
| | | ❝ Shikonai ❞
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 15:08 | |
| Il y avait du grabuge, en haut : on entendait des cris, des coups et autres joyeusetés synonymes de souffrance et de mort résonner depuis les toits.
Shikonai arpentait tranquillement les rues, prêt à lancer un sort de flux au moindre signe d'agression. Mais les rues étaient pas mal animées aussi : on entendait des bruits de pas un peu partout. Apparemment, les adversaires avaient reçu des ordres les forçant à rompre leur formation.
Se laissant guider par l'aura magique qu'il sentait, Shikonai franchit une dernière ruelle et s'arrêta au croisement, risquant juste un bref coup d'oeil. Deux mages... mais pas de trace du sage... Se concentrant, il sentit l'aura magique plus loin derrière lui : apparemment, les deux larrons allaient avoir affaire à lui...
Jetant un deuxième coup d'oeil, et jaugeant la force magique des deux mages, Shikonai fit un bref calcul : deux mages de niveau à peu près équivalant au sien chacun et une rune magique empêchant de partir par ici, alors que la sortie de la ville était visible derrière la barrière de lumière... pour passer, il faudrait s'occuper d'eux. Le shaman fit son compte rendu au lancier.
<< On ne va pas pouvoir sortir de ce côté... mais on poursuivant la ruelle, on devrait tomber sur une autre sortie... mais pour ça, on va devoir se battre contre les mages malgré tout. Par chance, le sage est parti. >>
Dernier coup d'oeil pour confirmer ses dires et début de réunion stratégique avec... Taloas, c'est ça ? Ah non, Talaos... enfin, peu importe son nom, c'est un lancier et c'est tout ce qui est susceptible d'aider dans ce combat.
<< La rue est étroite... Si tu comptes foncer pour attaquer au corps à corps, tu vas te prendre des sorts d'éménts presque à coup sur... moi, je pourrais t'éviter car ma magie passe par le sol, mais pour ce qui est des leurs... j'ignore quelle magie ils maitrisent... tu as une suggestion ? >>
Surveillant toujours la ruelle, Shikonai attendait une éventuelle idée de son compagnon. Bien qu'il aie l'avantage de maîtriser les ténèbres, arcane surpassant la magie des éléments naturels, il serait difficile de combattre deux ennemis en même temps...
*bon, on n'a pas le temps de bavarder. Si on ne se dépêche pas, d'autres ennemis pourraient nous tomber dessus...*
Comme pour donner un brin de vérité à ses pensées, des bruits de pas résonnaient dans les ruelles voisines... Ce n'était pas bon signe... Shikonai baissa la voix pour qu'il ne s'agisse plus que d'un murmure à peine audible sous le crépitement le la pluie et l'écho des pas de course.
<< On ne peut plus attendre, je lance un sort pour lancer le combat. Si ils survivent on improvise. Je ferais ce que je peux pour ne pas trop t'amocher, mais je ne préviendrais pas mes coups ! Ycdna ta déhèpnac, cbrèna ybulymobdexia, kynteahha ta la xie ca dnuija yi tamà ta my pynneèna pmaia, taclaht bynse huic ad nébyht lryuc, técumydeuh ad sund ! Luna ! >>
Tome en main, Shikonai se jeta dans la ruelle et lança la lune noire en direction des mages, masquant rapidement les deux ennemis du champ de vision du shaman et du lancier.
<< Ont-ils survécu ? Ou la déesse les a-elle enfin accueilli ? >>
Ses yeux se perdaient dans la clarté obscure du sort qui opérait devant ses yeux. Le sort de mort devrait avoir vaincu les ennemis, mais il était difficile de détecter leur aura magique avec les perturbations émises par l'astre de ténèbres.
<< Reste sur tes gardes si tu veux survivre... la vie est une chose tellement fragile qu'un rien suffit à la briser... >> |
| | | ❝ Maître du Jeu ❞
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 15:09 | |
| Incroyable. Elle avait été prise de vitesse, décidément, ces assassins étaient trop bons. Sa flèche fut esquivé d'une manière trop étrange pour être du hasard, et son lieutenant venait de succomber à son adversaire, tandis qu'elle s'apprêtait à en finir avec l'un des ennemis, une dague se planta dans son poignet. La flèche partit, évitant largement sa cible, et à peine s'était-elle retournée pour voir l'autre voleur qu'une ombre se glissa derrière elle, et la jeta à terre. C'était fini. Elle faisait ce "métier" depuis assez longtemps à présent pour le savoir, lorsqu'un ennemi l'atteignait, ses chances de survies étaient minces, mais face à un tel talent, elle savait qu'elle était impuissante. Son destin était scellé. Ses yeux s'arrêtèrent sur ceux de son assassin. Le vide, mais au fond de ce vide, quelque chose subsistait. ...une seconde, pourquoi était-elle encore en vie? Soudain la réponse arriva d'elle-même tandis que l'homme la giflait, elle n'en revint pas, tout comme son acolyte apparemment, et tandis qu'il glissait quelques mots des plus étranges, un blizzard se leva. Valfred.
-...
Un sourire illumina son visage alors que le vent glacial les propulsait le long du bâtiment. Cette chute leur causerait de graves blessures, peut-être ne s'en sortirait-elle même pas...mais si au moins, ces criminels pouvaient êtres emportés avec elle... Elle se sentie légère, si légère tandis qu'elle quittait le toit, avant qu'une main ne la saisisse. Sa chte se stoppa, puis son sauveur sembla tomber à son tour, emporté par l'attaque et son poids, et il fut lui-même rattrapé. La dernière phrase du mercenaire n'était même pas nécessaire, elle l'avait compris. Une telle solidarité n'existerait pas chez des tueurs.
***
-Douce nuit, ne trouvez-vous pas?
Les deux hommes firent rapidement volte-face, derrière eux, sortie de nulle part se trouvait une personne, une cape noire et une capuche ornant son visage. Aucune arme n'était visible sur son corps, mais l'hostilité qui émanait de lui était une preuve suffisante: c'était clairement un ennemi. Et dangereux avec ça.
-Es-tu l'organisateur de cette mascarade? -Qui sait...? Je ne pense pas que cela ait grande importance à présent...
Deux autres ombres se glissèrent derrière lui, des assassins, et pas des mauvais pour être arrivés aussi loin. Le stratège analysa rapidement la situation, en comptant les 4 personnes actuellement poursuivie par les unités 4 à 8, le groupe au centre cerné par les unités 10 à 12 et ceux là, il arrivait à une dizaine d'assassins...ça c'était étrange. Particulièrement lorsque les meurtres décrits dévoilent une personnalité troublée, dix de ces personnes ne collaboreraient jamais...à moins d'être particulièrement liées, et même si c'était apparemment le cas ce deux-là, que 10 personnes le soit c'était...
-Ah bon? Pourquoi cela? -Un cadavre n'a pas besoin de réponses!
Deux dagues volèrent vers le jeune homme à très grande vitesse, elles furent cependant parées en un instant par une hache. Le commandant fit un pas en avant, et leva son arme.
-Un cadavre? Ahah, belle prétention que vous avez là!
Il jeta un bref regard à son bras droit - ou était-ce l'inverse? - et ce dernier sauta sans la moindre hésitation à l'étage inférieur, prenant la fuite sur le toit d'un immeuble. Il ne serait d'aucune aide au combat, pire, il serait certainement un fardeau, son devoir à présent était d'attirer une partie des assassins vers lui et de retrouver une place sûre d'où il pourrait coordonner le mouvement des troupes.
-Suivez-le.
Les deux ombres s'écrasèrent littéralement au sol, suivant leur proie comme deux serpents à la poursuite d'un oiseau blessé. L'assassin et le combattant restèrent un moment face à face, avant que le combat ne se déclenche.
***
Bien plus loin, dans une ruelle un peu trop sombre...
Un murmure, un désagréable chant s'élevant dans les airs...puis, une sphère noire. Luna. Les deux mages avaient suffisamment été averties du danger que représentait ce sort, et après tout, elles n'étaient pas non plus nées de la dernière pluie. L'énorme masse magique s'éleva dans les airs et elles parvinrent à l'esquiver, avec difficulté cependant. Leur ennemi était sorti de nulle part et leur avait envoyé ce monstrueux truc dans la figure: sympa comme ouverture des hostilités. Un regard suffit aux deux femmes pour se comprendre, et alors que les effets du sort s'estompaient, leur adversaire put enfin déceler leur présence...à son grand malheur. Elles se tenaient à une dizaine de mètres de lui, juste après le point d'impact, se tenant la main. Une puissante aura magique les cerna alors, mélange de la pureté de la glace et de la fureur du vent, et un chant résonna dans les airs. Ce chant honorant la nature, plus beau que ceux des oiseaux et plus démoniaque que celui des sirènes.
-Ô puissant vent du nord, maître des étendues gelées... -...fait naître un glacier qui dérobe la chaleur de ces êtres...
Leur regard était imperturbable, et leurs magies parfaitement coordonnées, ce qu'elles allaient faire, seule une poignée de mages à travers le monde était capable de le faire, une fusion de sorts. Cela nécessitait une telle synchronisation, des pensées, des pouvoirs, des âmes, un tel lien que seuls les jumeaux y parvenaient habituellement, et encore, une infime fraction d'entre eux. Elles, n'étaient même pas sœurs, la chose était donc extraordinaire.
-Transforme cette terre en océan de glace! Toundra! -Transforme cette terre en océan de glace! Toundra!
Et un immense vent gelé, égalant aisément celui lancé par le Sage quelques minutes plus tôt, déferla à grande vitesse dans la ruelle, prêt à réduire à l'état de glaçon ce qui se trouverait sur sa route.
Simultanément, arrivant par l'autre coté, les deux jumeaux sentirent la puissance déferlante de magie de leurs consoeurs, et basculèrent au dernier moment pour éviter d'être englouti, un homme en noir se trouvait d'un côté, et un lancier de l'autre. L'un était sur la trajectoire, l'autre pas, le choix fut facile.
-Lucy!
Ils s'abattirent sur lui à pleine vitesse, décidés à en finir en un coup. D'un bond sûr, la jeune fille lança une attaque en plongée vers son adversaire, l'eau présente au sol ne semblant pas l'affecter le moins du monde, tandis que son frère en tirait profit: il entama une glissade sur les fesses pour lancer une attaque à l'exact opposé de sa sœur, de bas en haut.
***
Ils chutèrent. La chaîne humaine partant de la snipeuse au second assassin chuta dignement. Mias ce qui devait être la fin fut un commencement, le destin a parfois de drôles de projets. Une main un peu faible mais déterminée saisit la main du Croc Pourpre, et dans un effort herculéen, le Sage parvint à retenir l'homme qui tombait.
-...nng...
C'est cela riez, on verra bien ce qu'il sera advenu de vous lorsque vous aurez cet âge, et la chose était particulièrement vraie pour un magicien, lui n'avait pas été habitué à soulever des charges lourdes. Il se servit de son pied comme appui sur la cheminée, puis ramena l'homme jusqu'à lui, le faisant basculer derrière sa vieille personne.
-Nous avons...à parler...
Il garda la main sur son tome, juste au cas où, avant de plonger ses yeux dans ceux de son adversaire.
-Qui êtes-vous?
Apparemment, lui aussi l'avait remarqué. Sauter pour sauver leur amie était absurde et que son allié saute à son tour pour le sauver...non e n'était certainement pas l'attitude de tueurs en série, il ne savait pas qui ils étaient, mais il était peu probable qu'ils soient les cibles qu'ils traquaient. Au moment où il s'apprêtait à poser une autre question, une déferlante d'énergie s'abattit dans la ruelle plus loin. Ses élèves étaient passées à l'action.
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| | | ❝ Jaffar ❞
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 15:11 | |
| -...nng..Eberlué, blessé et toujours suspendu dans le vide, l’assassin tentait de remettre les morceaux du puzzle en place. Un coup Kratos et lui massacraient sans vergogne leurs adversaires, un coup ils plongeaient comme deux crétins pour sauver la blondasse qui avait essayée de les tuer. Un coup un vieil homme tentait de les changer en glaçons, un coup il agissait lui aussi comme le dernier des imbéciles. Ahanant et soufflant, l’homme le hissa tant bien que mal jusqu’à ce que l’assassin puisse remonter par lui-même sur le toit gelé. La pluie et la glace imprégnaient les vêtements des deux hommes mais le plus pitoyable des deux n’était pas le plus âgé. Droit comme un i, ses longs cheveux blancs attachés en queue de cheval lui collaient au crane et témoignaient avec ses rides de son ancienneté. Cependant, la noblesse et la puissance qu’il dégageait avait de quoi impressionner même le Croc Pourpre et ce dernier restait la bouche et les bras ballants, avachi devant cet homme spectaculaire. Il tenait un livre à la main et le voleur fit rapidement le rapprochement avec la puissante tempête qui avait manquée de tous les balayer. Il songea vaguement aux cadavres de Kratos et de l’archère qui s’étaient peut-être écrasés dans la ruelle mais les chassa de son esprit. S’ils étaient morts ils ne servaient plus à rien mais s’ils étaient vivants, Kratos aurait probablement sa propre discussion avec son adversaire : - Nous avons...à parler... - ... Il me semble aussi...
Il n’avait pu retirer toute trace de tension de sa voix et sa position montrait très clairement qu’il était sur ses gardes et que le moindre geste suspect entrainerait un assaut immédiat et mortel. La tension était parfaitement palpable entre ces deux anciens adversaires. Chacun savait qu’il avait mal jugé l’autre et pourtant, impossible d’effacer cette impression d’adversité. Leur esprit respectif n’avait pas encore totalement assimilé le changement de situation : - Qui êtes-vous? - …
Le souffle d’un impact leur parvint alors que le Croc pourpre préparait sa réponse. Le mage rencontré plus tôt devait être entré en action... Ou bien s’était lamentablement fait annihiler avec le lancier. Deux probables poids morts supplémentaires. Bah... Peut-être était-il en passe de se trouver de puissants alliés ? -... Mon nom n’a aucune importance.
Prudent, il se redressa et consentit néanmoins à ranger de nouveau l’une de ses armes. Il ne pouvait révéler sa véritable identité cela allait de soi. Cependant, il ne pouvait pas non plus se permettre de laisser de doutes à son adversaire sous peine de provoquer une réaction négative. Le seul fait d’avoir été sauvé prouvait dans tout les cas que cet homme ne faisait pas partie de ses cibles : - J’ai été engagé avec les hommes que vous avez vus pour éliminer les responsables des derniers meurtres dans la région.
Voila. C’était simple concis et clair : il donnait ses réelles motivations sans pour autant préciser qui il était vraiment. Se faire passer pour un mercenaire était le plus sur des mensonges par omission qu’il pouvait espérer trouver dans un laps de temps aussi court. Bien évidemment, sa cape alourdie d’eau et de givre masquait son tatouage d’appartenance au Black Fang et, même si le vieillard pouvait l’avoir entraperçu, les victimes et les motivations de l’organisation ne correspondaient pas. - Votre comportement ne correspond pas à nos cibles. A votre tour de me répondre maintenant. Qui êtes vous et pourquoi nous avoir attaqué ? |
| | | ❝ Shikonai ❞
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 15:11 | |
| Finalement, le sort se dissipa... Shikonai, tout ses sens en éveil, observait la ruelle. Les vibrations du sort de l’apocalypse étaient toujours présents et rendaient la détection d'aura magique impossible pour l'instant... mais...
<< Ô puissant vent du nord, maître des étendues gelées... - ...fait naître un glacier qui dérobe la chaleur de ces êtres... >>
*Comment ? C'est...*
<< Transforme cette terre en océan de glace! Toundra! - Transforme cette terre en océan de glace! Toundra! >>
*Et m... !*
Sans prendre le temps de réfléchir, Shikonai recula puis se jeta sur le côté. De justesse... mais ses pieds ont été pris dans le sort et sont entré en hypothermie, rendant tout déplacement impossible...
*La poisse... bon très bien, je vais vous montrer l'étendue de mes pouvoirs !*
C'était la deuxième fois qu'il avait affaire à une fusion de sorts... mais la dernière fois, elle a été engendrée par un phénomène de foire qui avait subi des effets secondaires pour l'avoir lancé avec un seul corps. Ceux là n'auront pas de prix à payer si ce n'est leur énergie magique...
Une légère brume s'éleva et enveloppa le mage noir tandis qu'un chant funèbre résonnait dans la ruelle. Le maître des ténèbres ouvrit les yeux, dévoilant deux sphères blanchâtre. Il attrapa son tome de flux et incanta. Le chant funeste qu'était le sort semblait être prononcé par des milliers de voix s'échappant de la seule bouche de Shikonai.
<<Xia mac uspnac nysbahd ad téjunahd lac ehcaldac ehcekheveyhdc ! Déhèpnac, nékymaw-juic ! Flux ! >>
La boule noire tomba au sol, se changeant en flaque noire qui se déplaça dans l'ombre de la ruelle à une vitesse incroyable. Le sort se nourrissait de l'énergie des âmes invoquées par Shikonai, le rendant plus rapide, plus dangereux, plus puissant.
*Si je parviens à en abattre un, je n'aurais plus le problème des fusions de sorts...*
Les yeux fermés le mage se concentrait pour diriger le sort vers le mage vent, se fiant à l'aura magique qui émanait des deux mages anima.
Il ne faisait même plus attention au lancier... que faisait-il celui-la ? |
| | | ❝ Invité ❞
| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 15:13 | |
| C’en était fini songea t-il, il avait réussi à repérer une fenêtre mais il ne pourrais rien faire ainsi. Pas assez d’allonge et pas assez de force, sans compter cette archère qui pendait à son bras. Un vrai poids mort. Si seulement un des trois paramètres avait été rempli… Sans l’archère il n’aurait pas eu de problème. S’il avait eu un demi-mètre en plus la fenêtre n’aurait pas été un problème. S’il avait eu plus de force il aurait pu placer un mouvement de balancier. Mais avec cette pluie puis ce verglas, il sentait sa main glisser, pas parce qu’il faiblissait non, mais les lois de la physique l’entrainaient ver une mort certaine. Il ferma les yeux, savourant son dernier instant, pas de néant humain pour lui finalement, seulement la mort ; il n’avait rien réussi. Ses dernières pensées allèrent aux personnes qui avaient eu une importance majeure pour lui. Sa mère, son maitre, Elena et la dirigeante du Black Fang. Beaucoup de femme pour un seul home. Au moins se dit-il lorsqu’il glissa, il ne mourrait pas tout seul et pas sur un malentendu. Puis il chuta. La chute ne fut pas douloureuse, en vérité il n’y avait pas eu de chute. Son camarade l’avait sais par miracle. Il laissa alors échapper un soupir ironique. Tous plus stupides les uns que les autres. Deux assassin et pas un fichu de laisser une vie partir sans l’ôter soi même, des tueurs irrécupérables. Au moins se disait-il, il avait rencontré quelqu’un à qui faire confiance, un frère d’arme avec qui combattre était sur. Sauf qu’à présent ce n’était plus deux mais trois personnes condamnés. A moi que…
Jaffar laissa un murmure s’échapper. S’il n’avait pas entendu, le faible mouvement de balancier était significatif. Ne prêtant pas attention à la réaction de son poids mort, il imprima lui aussi un mouvement de balancier ; peut-être aurait-il une chance de s’en sortir, mais son camarade lui était condamné. L’expérience ne dura pas plus d’une seconde, à peine commençait-il à se balancer que tout lâchait. Le seul encore dans un état correct parmi les trois corps en suspens était le sien. Jaffar lâcha prise et Kratos ne cherchât pas à le retenir, il ne pourrait rien faire à part tous les condamner. Ses sens toujours en éveils il sentait le sang et les cœurs battre à tout rompre à travers le corps des trois protagonistes alors que tout dérapait. Une seule solution. Toujours en maintenant l’archère, il se servit d’elle comme d’un balancier et décentra son centre de gravité. Tout n’était plus qu’un numéro de duo d’acrobates sans point d’appui dans le vide. Se tordant il réussis à faire passer la blonde par la fenêtre tandis que lui-même esquissait la courbe parfaite. Sauf qu’il chutait trop vers le bas. E justesse il se rattrapa au rebord de la fenêtre et lâcha un juron en s’écrasant contre le mur. Il avait assez soupé de souffrance pour aujourd’hui à présent. Ironiquement, il n’avait pas vu Jaffar tomber et un bref coup d’œil vers le haut lui indiqua que celui-ci venait d’être sauvé. Maintenant il ne restait plus que lui à sauver et il ne savait pas comment il se sauverait lui-même. En force brute, il se plaçait loin derrière les bons combattants, il était fait de nerfs et de souplesse, pas de muscles. Une seule solution, lâcher et espérer ré atterrir par terre sans mourir, un rêve illusoire. Une main, fine et souple l’attrapa alors et le tira ; il vit un regard bleu, à al fois furieux et perplexe le fixer. L’archère, elle l’avait sauvé. Son visage complètement dévoilé, l’ombre des crocs lui adressa un sourire charmeur.
« Enchanté que vous m’ayez sauvé la vie. »
Il emprunta alors l’escalier menant vers le toit qui était à l’intérieur de la maison, une aubaine inespéré. L’archère le suivant avec défiance il continua.
« Je suis peut-être un tueur mais pas un animal sanguinaire et enragé, je crois que nous combattons les mêmes personnes… Stefen de Navarne, enchanté de faire votre connaissance. Nos « amis » doivent être sur le toit à régler l’incompréhension qui a fait combattre de si merveilleux mercenaires les uns contre les autres. »
Il fit sauter la serrure qui maintenait le volet donnant accès au toit d’un simple coup de dague et sortit sous la pluie battante. Ce choque glacial lui redonna un peu d’énergie, lui faisant aussi prendre conscience de ses muscles endoloris. Son sens du sang toujours en éveil il repéra les protagonistes qu’il cherchait. Il avait mal partout à cause des efforts désespérés qu’il avait mené en l’espace de seulement quelques minutes et la perte de son odorat se rapprochait dangereusement. Pour l’espace de quelques instant il revint à son état normal, annulant le déploiement de sons sens du sang. Il perdit ce sens presque à regret et prit conscience de quelque chose d’assez dérangeant, son odorat avait été particulièrement altéré, de façon définitive. Arrivant alors au niveau du croc pourpre et du magicien, sans faire attention à la sniper. Il lâcha alors d’un ton ironique.
« A présent que nous sommes tous « amis », il est important de comprendre ce qui s’est passé si nous voulons avoir une chance de finir cette mission vivants… »
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 15:14 | |
| Enfin au sec, c’était pas trop tôt, voila déjà un moment que toute la troupe fonçait sous ce temps affreux à ce frayé un passage comme ils pouvaient.
Apres en avoir fini avec ces épéiste et l’hallebardier, tout le monde pu se remettre les idées en place après être entré par effraction dans une bâtisse vide, comme devait l’être toute les autre de la ville vu l’armée qui s’y cache.
Outre les diverses blagues vaseuse d’assassin et l’ambiance général, plutôt tendue chose qui laissait Talaos complètement indifférent. Au final, les présentations furent vite faite, un Kris assassin par çi, un Alfonzo shaman par la, et le lancier.
-Appellez moi Talaos, je ne suis qu’un lancier qui cherchait à remplir sa bourse vide… occupons nous juste de foutre le camp d’ici et ce sera déjà pas mal…
C’était de toute façon la seul chose qui l’intéressait pour l’instant : sortir d’ici vivant, une chance pour lui, ses alliés d’un soir n’avait pas besoin de trois heures pour établir un plan, logique pour des assassins après tout. Petit topo de la situation, et un plan de derrière les fagots, pour faire simple, le groupe de quatre se divise en deux groupe de deux, l’un sur les toits faisant soit disant une diversion, et l’autre sur le sol se frayant un chemin à moitié à l’aveugle jusqu'à une éventuelle sortie.
Déjà rien que le fait de se séparer ne plaisait pas à Talaos, déjà que réuni, ils ramaient comme des beau diable à avancer dans ce que l’on pourrait appeler « une purée de pois militaire », avec deux de moins, ça allait devenir encore pire que les guerres désespérée à dix contre dix milles. Mais avaient t’ils vraiment le choix, non, se séparer était le seul moyen de bousculer un peu l’ennemi. Ennemi qui, d’ailleurs, commençait à se faire de plus en plus entendre. Talaos ne fit donc aucune remarque et regarda le duo filé dans les hauteurs, le laissant seul avec ce shaman dont il ne connaissait que le nom…ou presque…
En le dévisageant un peu ainsi qu’en regardant la tenue, Talaos remarqua assez facilement que l’homme était en fait, un marqué, qui n’avait pas vraiment peur de se retrouver pendu au bou d’une corde, à cause de ce simple tatouage, m’enfin, il faisait bien comme bon lui semble, chacun ses méthodes.
Ce dernier se dirigea vers la fenetre avant de prendre un air qui devait être de la surprise, ou quelque chose du genre, il avait ressenti quelque chose et pas n’importe quoi.
- Il y a des mages plus loin. Je pourrais m'en occuper, mais pas tout seul. Si tu veux sortir vivant, tu peux venir pour te rendre utile, mais attends-toi malgré tout à avoir mal car je n'assurerais pas ta protection...
Bien sur que le lancier malchanceux allait l’aider, ce n’est pas en faisant le meuble dans cette maison qu’il sortira vivant de la ville, il fallait bouger et vite, pendant que les deux autre faisait les guignols sur les toits pour attirée la peuplade armée jusqu’aux dents. Il regarda le shaman avec son air habituel
- Je te suis. Pour ce qui est de ma protection, ne t’occupe que des ennemis, je me souviens pas avoir dit que je serais un fardeau…
Il reprit sa fidèle Galradjha en main pour montrer qu’il était prêt.
- On s’occupe de tes mages et on prend la poudre d’escampette.
Sa allait repartir pour une course effrénée, qui sais si les deux groupes s’en sortirons vivant, mais le moment n’était pas choisit pour le défaitisme.
Des mages… encore des mages, rien qu’a se dire cela en tète, le lancier eu quelques vieux souvenirs qui ressurgirent, avec un nom revenait sans cesse, Talmos… rien que d’entendre ce nom résonner dans sa tète, Talaos laissa échapper un soupir bref…
*lui aussi il faudra que je le retrouve un jour…*
Heureusement pour lui, il avait toujours ce petit collier magique en cas de problème ce truc pouvant crée une faible barrière magique qu’il avait reçu à Améru, c’était bien le bon moment pour s’en servir une protection contre les magies, même faible, était toujours la bienvenue. Il se rapprocha d’ Alfonzo, n’attendant plus que son signal pour débouler dehors et affronter la réalité en face.
*la tempête se rapproche…*
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 15:15 | |
| A travers les spectres de la nuit noire, il courrait. Il avait franchi le second toit, observant les serpents qui s'insinuaient entre les maisons, prêts à lui bondir dessus à la moindre ouverture. Ils étaient rapides, bien plus que lui, ils étaient également plus agiles et il était certain que s'il les combattait, il serait éliminé avant d'avoir pu soupirer. Il regarda à droite, puis à gauche...évidemment, il n'y avait plus aucun toit à proximité, ce qui expliquait pourquoi les assassins ne l'avaient pas encore rejoins. Ils n'avaient qu'à attendre, dans une vingtaine de mètres, il heurterait un "cul de sac" ne pouvant que faire demi-tour ou un bond de deux étages. Heureusement pour lui, il n'avait pas joué sa dernière carte: sa bague s'illumina dévoilant sa position à...et bien à toute la ville en fait, puisqu'on l'avait déjà repéré, il n'avait plus le choix.
L'un des serpents le repéra, l'ombre se faufila insidieusement sur le toit, rampant plutôt que sautant, en une poignée de seconde, il se trouvait sur les tuiles en arrière du stratège, le second assassin prit l'autre parti, et grimpa par le bord opposé pour empêcher le jeune homme de fuir. Il ne pouvait qu'aller tout droit, s'il reculait les assassins lui sauteraient à la gorge, s'il prenait à droite ou à gauche il se jetait dans leurs crocs.-Ils sont collants...Dix mètres, mais il ne réduisit pas son allure. Le toit s'arrêtait net et comme il ne savait pas marchait dans le vide, il n'aurait d'autre choix s'il ne voulait pas finir les os brisés, que de s'arrêter. Cinq mètres, même s'il s'arrêtait maintenant, il serait trop tard. Un mètre. Il posa le pied sur le ponton, et accomplit le saut de l'ange, sous le regard stupéfait de ses deux prédateurs, qui voyaient leur cible leur échapper.*** - Votre comportement ne correspond pas à nos cibles. A votre tour de me répondre maintenant. Qui êtes vous et pourquoi nous avoir attaqué ?Ils s'étaient trompés? C'était impossible, mais il l'avait redouté. Ces hommes n'étaient pas les assassins qu'ils étaient chargés de traquer, apparemment, ils étaient, eux aussi, des mercenaires répondant à l'annonce. On n'engage pas deux troupes de mercenaires pour une même mission! Qui étaient les abrutis de la guilde qui avaient laissé faire ça?? Valfred soupira. Que son adversaire dise vrai ou pas, cela n'avait pas d'importance, il était sûr d'une chose: ils n'étaient pas ennemis.-Les Faucons Noirs. Nous avons été engagés pour traquer et éliminer des meurtriers. Nous avions pour ordre d'attaquer votre groupe, je suppose que notre stratège vous a confondu avec les coupables...c'est étrange, il n'a pas pour habitude de faire d'erreur...Une déferlante de magie s'abattit à quelques rues de là, il pouvait de sa position voir l'éclat blanc du sort de ses élèves. Elles avaient utilisé leur attaque combinée pour mettre un terme au combat. Le sage grogna, il n'avait absolument rien à leur reprocher, mais si ces hommes étaient effectivement des alliés, leur alliance commençait bien mal.-Nous ferions mieux d'y aller, histoire de sauver ce qu'il reste de vos amis, Mr Sans-Nom.*** « Je suis peut-être un tueur mais pas un animal sanguinaire et enragé, je crois que nous combattons les mêmes personnes… Stefen de Navarne, enchanté de faire votre connaissance. Nos « amis » doivent être sur le toit à régler l’incompréhension qui a fait combattre de si merveilleux mercenaires les uns contre les autres. »Cet idiot de stratège! Non, bon, ils étaient tous un peu fautifs, si ces idiots avaient plus l'air de mercenaires que d'assassins, et si leur groupe avait pris ses précautions, tout cela ne serait pas arrivé. Puisque la formation du phénix avait été activée, une partie des assassins devait se trouver à l'est, près de la fontaine où se situaient les autres équipes.-Ne croyez que je vous ai sauvé pour vos beaux yeux, j'ai juste pensé que vous pourriez être utile.Elle observa l'assassin déverrouiller la porte avec aisance, et ils sortirent rapidement du bâtiment, rejoignant sur le toit Valfred et l'autre guerrier qui se dirigeaient vers la ruelle. Félicia le salua brièvement, ce qui, tout deux le savaient, équivalait à un "merci". La snipeuse avait toujours la main blessée, et était de ce fait totalement inutile jusqu'à ce qu'on la soigne, mais en tout cas, elle pouvait courir, et expliquer aux autres la situation.-...merci.Elle passa furtivement près de Stefen, murmurant son remerciement. Elle n'avait guère l'habitude de remercier les gens, il avait intérêt à l'avoir bien enregistré, c'était une pièce rare.*** Le silence. La mort. Le désespoir.
Loin des autres combats qui agitaient la ville plus à l'ouest, les équipes 10 11 et 12 avaient affronté les meurtriers près de la place de la fontaine. Dire qu'ils se cachaient là depuis le début...le chef de l'équipe 12 saisit son épée, dans un ultime effort. Ils avaient été balayés, par seulement deux ennemis. Il avait envoyé l'un de ses hommes rapporter la chose aux autres équipes, enfin, aux survivants. Des 11 personnes ayant pris part au combat de leur côté, il était le seul restant. A genoux, haletant, son bouclier brisé et une affreuse brûlure sur sa poitrine, il n'en avait plus pour longtemps. Une lance se posa sous son cou, caressant délicatement la peau de sa gorge.-Épatant, mais trop faible.Il leva les yeux tentant d'apercevoir le visage du démon qu'ils avaient combattus. Une défense sans faille, des mouvements agiles et une précision extrême. Le héros avait à peine pu rivaliser, et il doutait qu'une seule personne de l'armée ne puisse l'affronter en duel. Seul leur général aurait une chance face à ce guerrier...en tout cas, il l'espérait.-Repose en paix.Et il abattit sa lance, sans pitié.*** Le sort combiné dévasta littéralement la rue, le shaman avait semble t-il vu venir le coup et s'était esquivé à temps, hors de leur vue. C'était étonnant, apparemment ils n'avaient pas affaire à un débutant. Et cela se confirma lorsqu'une sphère noire percuta l'une des sœurs. Elle n'avait rien vu venir, Hellena avait senti un flux magique négatif se rapprocher, mais le sort l'avait prise au dépourvu. Elle avait à présent la trace de l'impact noir sur la droite de son corps, elle était chanceuse dans son malheur, étant une mage, le sort ne l'avait pas plongé dans l'inconscience, mais ce shaman était dangereux, il détenait suffisamment de force pour percer sa résistance naturelle à la magie, ce qui était plus qu'inquiétant.-Vas-y, Justinia.-Mais...-Pas le temps de tergiverser.Elle acquiesça, et s'avançant dans la ruelle, apercevant le lancier trainant par le col le mage noir, suivi de près par Voldo et Lucy.-J’me rend...Quoi? Les trois guerriers se stoppèrent dans le même mouvement, le lancier était parvenu à échapper à l'attaque croisée des épéistes, et maintenant, il abaissait son arme? C'était totalement idiot! Personne ne serait assez stupide pour déposer son arme devant un ennemi, et ce n'était certainement pas dans la psychologie des assassins de faire ça. Les jumeaux hésitèrent, Justinia aussi. Instinctivement, ils scrutèrent les environs: baisser les armes pouvait signifier une embuscade, mais la magicienne ne détectait aucune aura magique et les jumeaux ne voyaient personne. Décidée à suivre les ordres de son maître et ayant déjà connu des escarmouches similaires, Justinia ouvrit son tome, prête à asséner le coup de grâce.-Arrêtez!*** Il ouvrit les yeux. Ses mains naviguèrent dans un océan de paille, avant de saisir le bois de la charrette. Il avait pris un sacré coup dans sa chute, mais la présence de cette charrette remplie de foin lui avait sauvé la vie. Les quelques contusions présentes sur son corps étaient un mal moindre si on les comparait à ce qui aurait pu arriver là haut. Il sortit du véhicule et fut rapidement cerné par trois de ses hommes.-Content de vous voir en un seul morceau, chef.-C'était pas un saut de fillette ce que vous nous avez fait là!-C'était quoi cette remarque?-Rien du touuuuuut.-Taisez-vous.L'injonction coupa court à la conversation. Les trois mages de l'équipe 0 avaient fait vite, comme toujours. Ils ne formaient pas sa dernière ligne de défense pour rien.-La prochaine fois, plutôt que de téléporter une charrette sous moi, songe plutôt à me téléporter près de toi.-Euuuh...-Stratège: 1 point. Lisa: 0 point. Balle au centre.-Ce n'est pas le moment de faire ce genre de blagues...*** - Citation :
Bon bon bon, vous avez résolu le malentendu avec les chefs de l'équipe 6 et 5, et Valfred viens d'intervenir pour sauver la peau des deux gugusses qui...ont bien failli se faire OS, mais bon, j'étais de bonne humeur. En tout cas déposer ses armes devant des assassins, c'est ma foi une technique pas commune (qui a failli se finir en "mission fail" sisi, j'y avais pensé).
Bref, un "conditions de victoire modifiées" retentit dans l'air: à présent, si l'un des vôtres ou le stratège perd la vie, la mission échoue. Ce dernier est protégé par une prêtresse, un moine et un mage, trois classes I donc, mais particulièrement doués. Face à eux cependant se dressent deux espions (classe II donc) qui ont pour but de tuer Mr le stratège (et qui vont pas hésiter à abattre ce qu'il y a entre eux et leur cible). Votre objectif est toujours de tuer les 5 meurtriers, bon courage. |
| | | ❝ Jaffar ❞
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| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 15:18 | |
| Le vieillard ne répondit pas immédiatement et se contenta de soupirer tandis que Jaffar ne le lâchait pas des yeux. La colère des cieux s’abattait toujours sur eux mais les torrents de pluie qui avaient bien faillis leur être fatals, une fois verglacés, commençaient à prendre les proportions d’une simple averse. Enfin, et après un léger temps de réflexion, l’homme consentit à prendre la parole. Les Faucons Noirs... Avait-il été en contact avec eux du temps de l’ancien Black Fang ? Probablement. Vu leur ampleur et leur professionnalisme, le groupe ne pouvait être récent. Ils étaient des combattants aguerris mais Tellius regorgeaient d’hommes puissants comme eux et le Croc pourpre ne s’étonna pas plus que ça que le nom du groupe ne lui revienne pas en mémoire.
Ce qu’il venait de réaliser était autrement plus important. Si ces hommes étaient bien les Faucons Noirs, alors cela faisait quelque temps que les deux groupes se tapaient bêtement dessus alors que les vrais meurtriers couraient toujours : - Nous ferions mieux d'y aller, histoire de sauver ce qu'il reste de vos amis, Mr Sans-Nom.
Jaffar hocha brièvement la tête et rangea alors sa deuxième arme avant de suivre l’homme. Ils furent rapidement rejoints par Kratos et l’archère. Les ennemis d’antan devenaient brusquement de puissants alliés, sauf peut-être pour la femme qui tenait sa main blessée. Aux yeux de Jaffar elle était devenue un poids mort jusqu’à ce qu’un prêtre entre en action. Toutefois il était soulagé de revoir l’assassin aux cheveux blancs. Il allait falloir enquêter pour retrouver la piste des vrais tueurs, si ceux-ci n’avaient pas déjà pris le large à la suite de l’affrontement qui venait d’avoir lieu, et il préférait largement pouvoir opérer aux côtés du tueur dont il connaissait l’efficacité. Il avait pu jauger la force de leurs nouveaux alliés mais préférait tout de même rester sur des bases sures.
Suivant toujours le mage, Jaffar tressaillit néanmoins lorsqu’une puissante rafale magique émana de la ruelle. Quelque chose de puissant se préparait. Quelque chose qui signifiait qu’un des deux gugusses qui les suivaient était toujours en vie : - Arrêtez!
Le cri du mage résonna dans la ruelle quasi déserte. En bas, l’homme en noir gisait lamentablement au sol tandis que le lancier se trouvait séparé de son arme. En face d’eux, deux épéistes et deux mages... Ils venaient très clairement de leur sauver les miches. Bah ce serait toujours deux alliés de gagnés. S’avançant aux côtés du sage toujours sur son rebord de toit, le Croc Pourpre embrassa la ville du regard. Comment allaient-ils faire pour débusquer des hommes dont ils ne savaient presque rien...
Tout à ses réflexions, l’assassin se figea en apercevant une étrange lueur rougeoyante à quelques pâtés de maison. La lueur s’intensifia brutalement formant une sorte de minuscule phare écarlate transperçant les ténèbres nocturnes. Visiblement els affrontements n’étaient aps terminés partout : - Heh le vieux...
Ignorant le regard courroucé de l’homme, le Croc Pourpre pointa la minuscule étoile sanglante du doigt. L’expression soucieuse du vieillard ne fut en aucun cas réconfortante pour l’assassin qui jeta un coup d’œil à l’archère. Elle arborait un air de totale incompréhension. Visiblement tout ne se passait pas comme ils l’avaient prévu. Avaient-ils d’autres adversaires qu’eux ? En bas les mercenaires commençaient à s’agiter. De là où ils étaient ils ne pouvaient probablement que distinguer partiellement l’étrange lueur rouge : - Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce qui se passé ? - C’est… c’est un système magique pour prévenir d’un danger. D’habitude notre stratège le porte sur lui... Il n’est censé le déclencher qu’en cas d’urgence... - Votre... Stratège ? - L’homme qui coordonne nos attaques.
Le Croc Pourpre se figea. Tout devenait clair. Ces hommes agissaient sous les ordres d’un autre qui possédait d’une manière ou d’une autre un moyen de les repérer. Leurs déplacements étaient coordonnés et parfaitement organisés. C’était parfaitement logique. Et désormais ce « stratège » signalait un danger... Pourquoi ? S’il avait pu les repérer jusqu’ici pourquoi n’avait il pas comprit que les affrontements n’avaient pas de but ? La lueur vacilla puis s’estompa. L’effet magique était probablement arrivé à son terme : - Qu’êtes vous censés faire en ce cas là ?
La question était idiote et le regard entendu que le sage lui porta le convainquit qu’elle était, de plus, inutile. Jetant un coup d’œil à son coéquipier, le Croc Pourpre étira son bras blessé avant de déchirer une partie de sa cape pour en faire un garrot. L’estafilade ne saignait plus beaucoup mais mieux valait être prudent. Il était inutile de se concerter. Kratos ferait ce qu’il voudrait mais Jaffar voulait en avoir le cœur net. Cette histoire était louche depuis le début. Les autres dans la ruelle n’auraient probablement pas d’autre choix que de les suivre également. Qu’importe après tout. Le Croc Pourpre s’élança sur les toits probablement en même temps que le reste du groupe. |
| | | ❝ Invité ❞
| Sujet: Re: [Mission] Le visage blessé de l'humanité Sam 9 Oct - 15:19 | |
| La réplique de l’archère amusa Kratos. En effet, il se reconnaissait d’une certaine façon dans cette attitude de considérer que tout acte l’aidant se soldait par une dette. Le refus d’une aide gratuite. De toute façon l’assassin n’avait pas agis ainsi par bonté d’âme, en effet en sauvant un de leurs anciens ennemis il prouvait qu’il n’avait pas l’intention de nuire. Il avait choisit la solution la plus risquée à court-terme, mais celle-ci se révélait à présent parfaite ; il fallait trouver les vraies cible et si Kratos était sûr de quelque chose, c’était que ses nouveaux « compagnons » seraient très utiles. Même si l’archère ne pouvait plus tirer à l’arc elle pourrait sans doutes suivre Kratos et Jaffar lorsqu’ils seraient lancés. Il ne pu s’empêcher de lâcher une pique à la réaction de l’archère, lui adressant un sourire chaleureux.
« Je dois reconnaître quand à moi que votre jolie minois était l’argument qui m’a déterminé à ne pas vous lâcher lorsque la situation semblait désespérée. »
Le regard de l’archère l’amusa encore plus et il ne pu s’empêcher de laisser échapper un rire discret et amusé. Redevenant plus sérieux, toujours dague en main il trancha ses manches, dévoilant alors un ingénieux système de lacets de cuir s’enroulant autour de ses bras sans entraver ses mouvement et maintenant de chaque cotés cinq couteaux encore utilisables ainsi que les fourreaux de ses deux dagues. Il rangea sa dague encore sortit et, gardant une manche en main il la déchira en bandes de tissus qu’il noua autour de ses mains et de ses poignets. Un dispositif qui serait pratique pour affirmer ses prises. Même si à présent la pluie commençait à se calmer, se débarrasser du tissu détrempé qui ne servait pas et le recycler était une idée simple mais qui pourrait se révéler utile.
Fait qui n’étonna pas le moins du monde le tueur au visage d’ange, l’archère le remercia. Certes en le chuchotant de sorte que personne d’autre ne l’entende mais déjà cet effort avait du lui couter. Voila qui était assez amusant mais c’était une réaction à laquelle il avait assisté auparavant, lui-même alors qu’il était à peine adulte avait eu cette attitude. Une puissante aura magique le tira de ses divagations, une déferlante de magie qui égalait au pire la puissance du magicien et qui au mieux la dépassait. Les deux types qu’ils avaient laissés en bas devaient avoir assez de hargne pour survivre à ça, mais le prochain coup serait mortel si personne n’intervenait. Bah ! A quoi pourraient bien servir des poids mort de toute façon ? Mais une intervention du mage qui les avait sauvés changea la donne. Peut importe, il devait trouver de toute urgence ses cibles.
Comme pour l’aider dans ses interrogations, une lueur pourpre s’éleva dans le ciel, indiquant clairement la présence de quelqu’un à cet endroit. Les regards de l’archère et du mage confirmèrent ses doutes. Parfait, c’était donc là qu’ils devaient aller, là ou il y avait un ennemi à coup sur. Kratos sentait déjà son sang entrer en ébullition, la douleur qu’il ressentait disparaissant de son esprit sous l’effet de l’adrénaline. Il avait été la proie et à présent il redeviendrait le chasseur. Il n’écouta pas le discours du vieil homme sur l’utilité d’une balise comme celle qui venait d’être déployée, il avait déjà entendu parler des faucons noirs tout comme il connaissait le fonctionnement de ce type de groupe de mercenaires. Jetant un coup d’œil à Jaffar, il capta son regard, la détermination du tueur. Il posa une main sur son épaule, lui faisant signe d’attendre quelques secondes.
« Au fait vieil homme, de ce que j’ai vu de vos capacités, vous maitrisez « assez bien » la magie du vent. Seriez-vous capable de lancer un sort qui puisse nous propulser au moment où nous aurions besoin d’effectuer un saut que les lois de la physique nous interdisent ? »
Il jeta un bref coup d’œil à l’archère.
« Je sais qu’à cause de moi vous ne pouvez plus tirer à l’arc, mais j’aurais encore besoin de votre aide. Il est évident que notre prochaine étape se trouve là bas, le temps que nous y allions, pourriez m’expliquer comment s’organise votre groupe de mercenaires ? »
N’attendant pas les réponses il s’élança alors sur les toits, se mouvant avec une démarche féline à un rythme régulier sans trop forcer. Tout ce qu’il espérait c’était que cette fois ses adversaires seraient eux aussi fatigués. Jaffar était à ses cotés, il le savait. Les deux assassins appartenaient à la même organisation et s’étaient déjà affronter pour savoir comment l’autre combattait vraiment, ensembles ils formeraient un duo meurtrier qui en surprendrai plus un. Il l’appela par son nom d’emprunt.
« Kris, je risque d’utiliser mon talent spécial lorsque nous seront en plein cœur de l’affrontement… » [/justify] Ils se dirigeaient vers le lieu d’affrontement que la lumière leur avait indiqué, dans moins d’une minute ils y seraient. Heureusement que la pluie avait fortement diminuée au final.
*Plus d’acte désespéré à présent, tout sauf des actes désespérés par pitié très chères déesses…* |
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