Mission: Filature

Les ruelles animées rythmaient cette magnifique journée du brouhaha enivrant, les bousculades, la bonne odeur du pain et autres joyeusetés qui animent les villes.

L'auberge de la « croisade du héron », qui faisait également office de taverne, s'animait un peu plus à chaque seconde. La preuve : des poivrots ayant un peu trop abusé du vin au point d'en oublier que leur bourse n'était pas sans fond, étaient déjà trainé jusqu'à la prison pour dégriser. Un garde de Criméa stationnait devant ladite auberge, impassible, comme si il attendait des collègues en plein travail à l'intérieur. Certains pensaient qu'il y avait eu un vol ou un crime et tentaient de jeter un oeil par l'entrée avant de constater, perplexes, qu'aucune agitation autre que le quotidien ne régnait devant le comptoir en acajou.

En réalité, ce soldat attendait une personne précise, celui qui, peut être, aidera à résoudre un point important sur l'affaire des meurtres. Il jeta un bref coup d'oeil derrière la porte. Ils étaient encore à l'intérieur, en train de boire des boissons non-alcoolisés en marmonnant sous leur capuches. Vraiment louche.

Son collègue sortit de la taverne et lui passa une choppe. Vraiment, l'attente était longue, vivement qu'il arrive qu'ils partent enfin en permission avec leurs familles.

La personne tant attendue devait se livrer à une mission d'espionnage afin de surveiller les deux types louches susnommés afin de voir si ils étaient lié à cette histoire de meurtres de Beorcs et Laguz, et accessoirement récolter des informations.

<< Moi, je dit qu'on attend un amateur. Il sera pas foutu de surveiller les deux idiots sans casser une branche, renverser des caisses et marcher sur la queue d'un chat.
- Ouaip...
- Il ressemble à quoi, déjà ?
- Marque sur le visage et cheveux argentés...
- Une marque ? Quel genre de marque ?
- Sais pas... on m'a juste dit que c'était une marque
- Mouais... sans doute pas un métis, si tu veux mon avis...
- Qui serait assez fou pour exhiber la preuve de leur sang mélangé ?
- Bah, peut être qu'ils entende « cicatrice » quand ils disent « marque »...
- On verra... >>

Et les deux soldats reprirent une attente silencieuse, pesant sur leur moral... mais que faisait donc cet homme marqué ?

Il faisait beau. Pourquoi énoncer les choses de façons compliqués quand elles sont aussi simple? Le bleu du ciel se perdait lui même dans les yeux de Allen, qui se dirigeait d'un air absent vers son point de rendez-vous. Il n'avait aucune inquiétude, aucune appréhension. Et surtout, la foule s'écartant sur son passage à la vue de ses cheveux ou de sa marque de charmeur d'esprit lui laissait un libre passage.
A un certain instant vaguement perdu dans le bleu azur, un "Aaargl" intensif traversa son cerveau de long en large, rebondissant sur les murs tel son corps contre le garde qu'il venait de percuter:

"Fait attention, gamin!
-Oh, désolé monsieur."

Le garde fit quelque pas en arrière, plutôt que de tendre la main au jeune étranger qu'il venait d'envoyer à terre. Cela ne dérangea pas le gamin qui se releva tout simplement, sans prendre le temps d'épousseter ses vêtements. Une habitude certes, mais une mauvaise habitude:

"Ah, aux vues de tes cheveux, tu dois être le gars envoyé pour la mission.
-J'm'attendais à plus grand, fit l'autre."

L'air du plus grand des gardes passa au mépris en même temps que ses yeux déroulaient d'un mouvement ascendant la marque du jeune Troubadour:

"Et c'est quoi cette marque? Tu es l'hérité d'une de ces chose? S'enquéri-il."

Allen pointa la forme rouge sur son visage de l'index de sa main droite:

"Oh, ça? Ce n'est que ma marque de charmeur d'esprit, ne vous inquiétez pas! De plus, je ne suis pas encore magicien! Hum..."

Il se tue quelques secondes, puis reprit avec gaité:

"Alors, auriez vous l'amabligence de m'expliquer ce que je dois faire pour vous!?"

Un charmeur d'esprit, mais pas magicien ? Bizarre... enfin, les deux gardes n'étaient pas des adeptes des forces spirituelles, alors qu'importe...

<< Bon, suis-moi à l'intérieur, je vais t'expliquer ce que tu dois faire ! >>

Le garde entra dans la taverne et se mit dans un coin de la pièce, de façon à faire face à la table où se trouvaient les cibles.

<< Tu vois les deux gars encapuchonnés, là-bas ? Ceux qui boivent de la limonade jusqu'à plus soif ? C'est eux que tu dois suivre. Ils sont assez louche, ils rodent près des frontières de Gallia tout les soirs et on se demande pourquoi. Tu n'as qu'à les surveiller sans te faire voir, sinon ils se douteront de ce qui se passe. Si tout va bien, t'auras pas à te battre. T'as pas l'air taillé pour de toutes façons : t'as pas d'armes et t'es pas mago, si j'ai bien tout saisi. >>

Le garde offrit un diabolo menthe au « charmeur d'esprit » et s'en alla, laissant seul l'espion et rejoignant son comparse.

<< Tu veux que je te dises ? Il va pas faire long feu...
- Je le pense aussi. Si Bastian avait daigné nous laisser plus de crédit, on aurait pu appeler des pros pour ça plutôt que de placarder une affiche sur un vulgaire panneau de bois.
- Bah ! On est jamais pris au sérieux quand on est simple garde...
- Ouais... au moins, on aura pu se rafraichir le gosier pendant le service ! >>

Les deux gardes finirent leur choppe d'une traite et s'en retournèrent au château, titubant légèrement sous le poids d'une ivresse un peu trop visible...

Pendant ce temps, à la taverne...

<< Juste une goutte !
- Non ! On doit rester sobre pour ce soir !
- Mais j'en ai marre de boire de la limonade ! Un peu de saké, c'est pas un crime d'en boire !
- Non, je te connais trop bien ! Si tu bois ne serait-ce qu'une goutte, tu peux pas t'empêcher de finir la bouteille pour en commander une autre ! Alors bois ta limonade et fais pas chier !
- Niiiaaah.... >>

L'air morose, le plus petit des deux encapuchonnés porta le verre à ses lèvres et dégusta lentement sa boisson citronnée. Il y avait au moins une semaine qu'il n'avait pas dégusté une goutte d'alcool. Devoir faire équipe avec un frère aussi autoritaire était vraiment ennuyeux...

Voilà voilà... déguste bien ton diabolo et prépare toi pour la mission !

Un diabolo-menthe! Alors les rumeurs étaient vrais, il s'agit bien d'un liquide vert et sucré ayant vraiment le gout de menthe!
C'était bien la première fois que l'on lui offrait une boisson, et une bonne en plus! Désaltérant, et tout! Mais cette presque extase ne devait pas contrarier les objectifs de Allen. Il secouât la tête vivement pour se remettre l'esprit en place: "Bon, je suis tout seul." se dit-il, dans un premier temps. Il saisit l'encolure de sa capuche et l'amena au dessus de sa tête, de la façon la plus naturel possible, afin de pouvoir ensuite regarder le duo qu'il devait filer.
En les observant, le jeune presque-mage se dit d'abord que il devait s'agir de deux laguz sous forme humaine qui venait profiter de la vie en ville. Ou pas.
Il poussa un peu plus sa réflexion, mais celle-ci se tordit de façon innée tel un tuyau d'arrosage rangé dans un garage. (Lequel si bien rangé le soir vient dans la nuit se dérouler et se tortiller pour finir amarrer entre le pneu avant droit de la voiture et l'arrosoir.)
La seule conclusion que il réussit à en tirer est que ils avaient l'air gentil. De toutes façons, si il y a un problème, le pas-tout-a-fait-mage choisirait son camp.

Il prit quelques gorgées de son diabolo-menthe et ne put s'empêcher de fermer les yeux et de lâcher de la façon la moins discrète possible un:

"Waaaaah! C'est trooooop bon!"

Se rendant compte de son erreur, il baissa rapidement la tête en portant la main droite à sa bouche en signe de confusion.
Il n'avait plus qu'à attendre la suite des événements.

Les deux individus regardèrent le consommateur qui semblait enjoué par la boisson verte présente dans son verre.

<< ...
- ... >>

Ils restèrent silencieux, consommant leur limonade tranquillement.

Le temps passa lentement, ponctué régulièrement par la sortie d'un client, parfois accompagné d'une expulsion par coups de pied bien placé et quelques jurons de poivrots, jusqu'à ce que finalement, le barman annonce la fermeture.

<< Allons nous coucher...
- Je pourrais pas...
- NON ! >>

Et, comme pour mettre fin à la discussion, le grand traina le petit en haut des marches, jusqu'à leur chambre qui fut verrouillée. La chambre était vraiment basique : une pièce assez étroite, deux lits et une table de nuit sur laquelle reposait un vase contenant des fleurs fanées. Le grand se tourna vers le petit et...

PAF !

<< Aieuh ! Mais ça fait mal !
- Tu crois que je t'ai pas vu ?
- Vu quoi ? Hé !
- Ca ! Du saké ! Tu l'as piqué sur le comptoir en arrivant !
- Mais... ça fait tellement longtemps que je...
- Tais toi ! On n'est pas la pour se saouler, mais pour observer ! Il est temps qu'on y aille, ouvre la fenêtre !
- Niiaaah... >>

Le petit ouvrit la porte et passa par la fenêtre, suivi de l'ainé qui ferma derrière lui. Les deux individus se baladèrent sur les toits jusqu'à arriver à une pile de tonneaux dont ils se servirent pour descendre sans bruits puis déambuler dans la pénombre des ruelles désertes afin de quitter le village au pas de course, en direction de Gallia...

<< Grouille-toi ! On va arriver en retard !
- Mais je suis à font ! Pour aller plus vite je devrais...
- On est encore en zone dangereuse, pas question !
- Je sais... >>

Et ils poursuivirent leur voyage silencieusement...

"Ah, je m'en doutais... Ce sont des Laguzs. Mais qu'est ce qu'ils font ici? Cela est bien trop dangereux pour eux!"

Allen était posté à l'extérieur depuis un bon petit moment, n'ayant pas de quoi se payer une chambre. Il se doutait aussi que ces deux là ne sortiraient pas par la porte de devant et il s'était caché en conséquence dans un coin sombre qui donnait sur l'arrière de l'auberge.
Le gamin se dit que pour savoir il n'avait qu'à les suivre discrètement et que dans le pire des cas seul la fuite serait son arme. Il se mit donc à les suivre, de la façon la plus naturelle possible tout en profitant des ombres de la nuit:

"Ah, je ne suis pas vraiment rassuré, j'espère que rien de mauvais ne va se produire!"

Il n'était jamais bon d'être seul la nuit, surtout avec des Laguzs, mais son voyage à Gallia lui avait beaucoup appris. Alors bon, que risquait-il vraiment? Un œil en moins sans doute, au minimum.

Pendant dix bonnes minutes, les deux individus marchèrent silencieusement mais d’un pas vif. Ce n’est qu’après que le village ait disparu au détour du chemin que le plus petit des deux reprit la parole :
- Dis June...
-...
- On est assez loin nan ?
- Non. Nous sommes encore en territoire humain.
- Mééééééé ! J’en ai marre de marcher sur ces deux jambes inutiles et puis ces capes puent vraiment l’humain ! J’en ai marreuh ! Pourquoi c’est à nous qu’on a confié cette mission hein !
-...
- Farn aurait très bien pu s’en charger nan ? Lui qui n’arrête pas de vanter ses exploits ! Mais nan il a fallu que ce soit nous qui soyons obligées de porter ces frusques, de vivre parmi tous ces humains puants et, le pire dans tout ça, de boire de la limonade sans même la possibilité de faire la fête ou de se bourrer la...
- Mais t’as pas fini un peu espèce de sale grognasse débile !

Le, ou plutôt la, plus grande des deux silhouettes venait de faire brusquement volte face, ôtant par la même son capuchon. La faible clarté lunaire révéla alors une femme plutôt corpulente de par sa taille comme sa carrure. Des cheveux noirs, tirant sur le bleu très foncé, coupés à la garçonne encadraient un visage aux traits un peu carrés, aux yeux gris pales et à la bouche fine d’où saillaient deux canines aiguisées. De son crane émergeaient deux oreilles pointues de félin. Son mouvement avait largement ouvert la cape, qui recouvrait jusqu’alors son corps, révélant une queue à la fourrure noire et une carrure bien plus digne d’une véritable tigresse que d’un gentil pitit chaton. En deux pas elle fut sur l’autre, la chopa par le col et la souleva visiblement sans le moindre effort :
- Moi aussi j’en ai ras les pattes de ce pays de merde avec ses humains de merde ! J’en peux plus de sentir toutes ces odeurs horripilantes, j’en peux plus de devoir tout le temps être sur mes gardes ! Mais on nous a confiée une mission et je la remplirais dussé-je t’arracher la langue pour pouvoir profiter d’un moment de calme !

Tout en parlant, la « tigresse » secouait son comparse qui se révéla finalement être également une comparse lorsque son propre capuchon retomba. Elle avait aussi les cheveux courts, mais plus longs que ceux de la grande et les siens étaient rouges vifs, tout comme la paire d’oreilles qui surplombaient son crâne. Au final, sa colère retombée, la « tigresse » laissa retomber sa victime sans douceur :
- Mais tu as raison sur un point : ces trucs puent. On les laisse là et on trace.
- Nyaaaah...

Les deux femmes s’empressèrent alors de retirer les grandes capes brunes qui les dissimulaient jusque là avant de les fourrer dans un buisson. Toutes deux possédaient une queue bien visible et portaient des vêtements sombres et moulants qui soulignaient la grâce de chacun de leurs mouvements. Réalisant quelques étirements et faisant jouer ses muscles, June finit par pousser un soupir et par se transformer, aussitôt suivie de sa compagne rousse. Le résultat fut... saisissant... Un gros chat noir s’étira nonchalamment sur la route avant de plonger son regard gris acier dans celui d’un énorme tigre rouge recroquevillé sur lui-même. Le plus petit des deux félins finit alors par pousser un miaulement autoritaire et les deux bêtes bondirent hors de la route, coupant à travers les champs et disparaissant dans les ombres en moins d’une minute.

Wala wala désolé pour le retard. Alors première difficulté : Comment vas-tu te débrouiller pour suivre deux félins lancés en pleine course en pleine nuit, à travers bois et champs ? Nous le saurons dans ton prochain post rp (oupah XD)

Une seule solution s'imposait. Simple, clair, efficace:

"ATTEEEEEEEEEEEEEENDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEZ!!!"

A ce cri, des feuilles mortes s'envolèrent, des oisillons tombèrent de leurs nids, un renard prit peur et tenta de fuir à travers un chêne, le bûcheron du coin sursauta dans son lit, une ruche se mit à attaquer un serpent sans raison, les fougèrent ondulèrent et enfin, un blaireau ne fit rien.

Il restait maintenant à savoir si les deux laguzs avait entendus ou pas. Voir même à savoir si ils allaient s'arrêter:

"D'ailleurs, si ils reviennent voir par là, je vais sans doute finir en... En... LAMBEAU! HIIIIIIIIIIIAAAAA!!"

Le gamin aux cheveux argenté se prit la tête entre les mains, avec l'air d'un lapin à l'agonie. Ainsi, afin de bien marqué son angoisse actuel il se mit à tourner dans tout les sens. Qui sait ce qu'il allait arriver?

"Bon, au pire Allen, tu as tes sphères de sommeil! Ressaisit toi!"

Par précaution, il sortit sa sphère de sommeil. Il la serra fort dans sa main droite afin de se réconforter et se prépara à toutes éventualités.

Le silence glacé de la nuit succéda au long cri de désespoir du troubadour canassophobe. Quelques secondes s’écoulèrent durant lesquelles on aurait pu penser que les deux Laguz ne l’avaient pas entendu mais bientôt, les deux puissantes créatures jaillirent et encerclèrent le soigneur : le tigre derrière et le chat devant 5NDLR : Pour des raisons de facilité de compréhension, le dialogue qui va suivre sera traduit simultanément)
- Graow gruh gro ? Graaaaah ! (Dis dis June j’peux le manger ? Syteupléééé !)
- Miah meow miou nya meh miaou...*feulement* (Pas tout de suite. Je veux d’abord savoir ce qu’il faisait ici... Et il a intérêt à avoir une bonne explication !)
- Greouh greuh grrrrrr *ronronnements* (Owkay et ensuite je l’bouffe hein hein.)
- Meow… (Tu penses vraiment qu’à ton bide ou quoi…)
- Grouh ! (Vui mais c’est parce que chuis une grande fifille qu’a besoin de beaucoup manger pasque c’est bon de manger et que j’ai besoin de nutriments pour tout mes muscles et maintenir ma forme et courir dans els champs avec d’autres Laguz par exemple !)
*Feulement* (Non traduisible pour les pauvres yeux mineures de notre cher troubadour)
*Couinement* (Dézoulay !)

Finalement, le gros chat s’avança et reprit sa forme humaine. Dans l’obscurité sa vue, bien que perçante ne détaillait pas parfaitement le visage de l’homme mais elle distinguait parfaitement ses cheveux d’un blanc laiteux. Elle put également constater qu’elle faisait facilement deux têtes de plus que ce dernier et qu’une seule de ses pichenettes pourrait l’étaler sans la moindre difficulté. Alors... Pourquoi était-il là ? Pourquoi les avaient-elles interpellées ? S’il avait s’agit d’un mage passe encore mais il ne tenait rien qui ressembla de près ou de loin à un tome de magie. De plus, dans l’état actuel des choses, les deux félins le réduiraient en charpie avant même qu’il ait le temps d’ouvrir son bouquin s’il en possédait un. C’est donc avec un mépris non feint qu’elle posa sa question :
- Que fais-tu ici humain ?
- Greuh ! (Wai comme elle dit d’abord !)
-...

Allen se frotta l'arrière du crâne, un peu gêné:

"Bah euuuh... Disons que je vous ai vu passé! Vous êtes des laguzs en territoire Beorc, ça pourrait être dangereux pour vous!"

Eh oui, il ne savait pas mentir. Vu que son cri avait rendu la discrétions des deux dames très relative aux vues de la population locale, son bluff ne marcherait pas. Cependant, il avait l'air sincère. Mais il savait aussi qu'elle le tuerais sans problème si il faisait le moindre geste offensif. Aussi se contenta-t'il de ne pas trop bouger. Il ne voulait pas vraiment finir en revêtement de chemin forestier. Ça lui ferait certes un teint de pêche, mais le blanc lui allait très bien en tant que représentant du sexe masculin:

"Je ne vous veux pas de mal, je voudrais juste savoir ce que vous faites ici. Ah, si quelqu'un sait que vous vous baladez ici, il pourrait inventer n'importe quel histoire qui ferait descendre des mercenaire à Gallia. Je ne veux pas que ça arrive encore, il y a trop de mort dans les deux camps, alors qu'il ne devrait y en avoir aucun! Je ne suis pas un représentant de quoique ce soit et je ne suis pas en mesure de changer quoique ce soit. Mais si je peux faire en sorte d'éviter encore un carnage, je me dois de le faire!"

Il regarda timidement les deux laguz, redoutant un peu ce qui allait se passer ensuite.

Cet humain était-il stupide ou fou ? C’était la question qui s’était mis à tourbillonner dans l’esprit perplexe de la tigresse qui avait pris forme humaine. En effet, ce gringalet venait d’hurler à la mort pour que les deux laguzs s’arrêtent, réveillant alors toute forme de vie identifié ou non aux alentours. Les deux probablement jugea la tigresse June en observant sa camarade chatte alors que celle-ci s’était mise à essayer de mordre sa propre queue… ou tout du moins aussi stupide de sa camrade.

Un silence pesant s’installa entre les trois protagonistes, la tigresse regardant d’un air méfiant le petit humains, la chatte toujours sous forme animal en train d’émettre des grognements exaspérés tout en tentant d’attraper sa queue. Lorsque la chatte eu une idée brillante d’intelligence pour une fois.

« Miou grou graou miar grou mioum gruu ? (sinon on l’prend en otage puis on le bouffe après ?)
- Mia miou grou. (on le mangera pas)
-Grumpf ! (maiheu !) »

La tigresse se tourna vers le garçon.

« Bien dit gamin, alors tu veux bien nous aider comme c’est oi qui a fait autant de bruit et nous servir d’otage pour que l’on parte tranquillement ? »

Même si la tigresse souriait et qu’elle avait posée une question d’un ton qui se voulait conciliant ses yeux indiquaient clairement qu’il n’y avait qu’une seule réponse envisageable…

"Euh d'accord..."

Cela répondait aussi bien à la question qu'un escargot tentant de ramper au plafond. Le gamin s'en rendit bien vite compte aux vues de crocs acerés. Il se reprit, la figure en éventail et les deux mains s'agitant devant son torse:

"Aaargl, je veux dire... D'accord! Je serais un otage!"

Il recula d'un pas, avant de lâcher de façon presque inaudible:

"Mais pitié, ne me faites pas trop de mal..."

Il allait clairement se laisser faire. Que pouvait-il faire d'autre? Intrinsèquement, il avait provoqué cette situation. Mais passer dans le rang de l'"ennemi" lui valait la possibilité de réussir la mission. Ou tout du moins de la continuer, si il était encore en vie dans cinq minutes:

"Euh... On va où?"

Bon, le gamin acceptait de venir, un bon point pour eux...

<< On va là où on doit aller... >>

La tigresse ne comptait pas parler de choses qui ne concernaient pas le gamin. Elle se plaça sur le côté gauche du gamin, son compagnon Laguz du côté droit, prêt à lui arracher la gorge et le dévorer au moindre geste trop suspect où tentative de fuite.

Le rythme imposé par l’otage était trop lent au goût de June et elle décida de le ligoter avec une corde qui se trouvait dans son sac avant de le poser sur son dos. Puis elle reprit forme animale et ils allèrent plus vite en veillant à ne pas trop forcer l'allure, histoire que le gamin ne tombe pas du dos de la tigresse.

<< Meow, pffffffrrrrrr. (On va pas assez vite !)
- Grrrrrr..... *feulement* (c'est pas volontaire, ok ? Je voudrais bien te voir avec un gamin sur ton dos)
- Miaaaaaaaa, Mioumiaaaaah ! (Ok, pardon, pardon...) >>

Ce n'est qu'aux alentours de midi qu'ils atteignirent la frontière de Gallia. Ils s'installèrent dans un petit bois avant la frontière afin de récupérer de la course, en particulier June qui repris forme humaine sur le coup.

<< Pff... pff... tu pèses ton poids, gamin... vous ne connaissez pas les régimes, chez les humains ? >>

Elle jeta un coup d'oeil vers le poste frontalier. Trois soldats Beorcs gardaient le passage. Si sortir de Gallia fut chose aisée, y retourner était une autre paire de manches. Heureusement que le gamin pourrait servir de monnaie d'échange...

<< Bon... qui veut du sake ? J'ai encore une bout... >>

June arracha la bouteille d'alcool des mains de son acolyte et la fourra dans son sac en jetant un regard assassin à sa partenaire.

<< On reste sobre JUSQU'A LA FIN DE LA MISSION ! Compris ?
- Nyaaaah... >>

"Ah, ça risque de se compliqué pour vous! Je vais vous aider, reprenez forme humaine et suivez moi!"

Sans vraiment savoir si elles l'avait suivit, il s'avança vers les gardes. Si ça tournait mal, il les téléporteraient au pire. Mais l'idéal serait de passer en douceur. Tranquillement et avec sa naïveté habituelle, il arriva au niveau des gardes muni d'un grand sourire:

"Bonjour! Je suis Allen Walker, je souhaiterais rentrer en Gallia avec mes deux amis! J'ai même une permission au cas où ça ne suffit pas!"

Sans sortir le papier en question, vu qu'il était bien plus simple d'éviter de montrer ce genre de choses, il resta planté là devant les trois hommes. Il ne lui manquait plus que leur réponse, et il espérait vraiment que tout allait bien se passer. Après tout, il n'y avait pas de raison. Tout était en règle. De plus, ces beorcs n'ont pas vraiment moyen de savoir que ces deux filles sont des laguzs.

<< Ah, ça risque de se compliqué pour vous! Je vais vous aider, reprenez forme humaine et suivez moi!
- Hé ! Reviens ici !
- Trop tard... >>

Non sans rechigner, les deux femmes sortirent de leur cachette à la suite du gamin censé être leur ôtage.

<< Bonjour! Je suis Allen Walker, je souhaiterais rentrer en Gallia avec mes deux amis! J'ai même une permission au cas où ça ne suffit pas! >>

Les trois gardes dévisagèrent le gamin puis ses deux compagnons et...

STOP !

Bon, alors là je vais t'expliquer où se trouve ton erreur fatale :

Allen a écrit:: ces beorcs n'ont pas vraiment moyen de savoir que ces deux filles sont des laguzs.

Tu as oublié ce que tes deux compagnons félins ont fait, plus tot dans le rp ?

Les Laguz a écrit:: Les deux femmes s’empressèrent alors de retirer les grandes capes brunes qui les dissimulaient jusque là avant de les fourrer dans un buisson.

Elles n'avaient donc plus de capuche ni de cape pour dissimuler oreilles et queues et t'ont suivi en pensant que tu savais ce que tu faisais. Résultat...

LECTURE !

<< Des sous-humains ! >>

Les trois soldats se mirent en position, lance en main. Pas question de laisser ces Laguz passer. Ils allaient mourir ici et maintenant.

<< On a été connes de te croire ! Si on te revois un jour, sois sur qu'on ne sera pas tendre avec toi ! >>

Les deux Galliennes prirent apparence animales et bousculèrent le gamin avant de percuter sauvagement les soldats et détaler chez elle, sans laisser le temps aux poursuivant de se redresser. Elles furent hors de vue en un temps record.

Conclusion :les trois soldats sont sonnés, les Laguz ont filées et tu ne sais ni pourquoi elles sont venues au village, ni où elles sont allées dans Gallia...

La reflex hyper-rapide de Allen fit ce qu'elle faisait toujours en situation de crise: elle s'éclipsa discrètement par la porte de derrière. Pourtant le dilemme était grave. Toujours face aux gardes titubants ou à terre, il lança en tendant sa main gauche démoniaque vers eux:

"Non! Vous avez fais peur à mes prisonniers diplomatiques! Vous allez faire échouer une mission d'une importance capitale! Je vous conseil de vous taire sur ce que vous avez vu sinon vous risqueriez de finir dans des geôle en compagnie du maître de la torture, le noble mage de la cour de Criméa, Magus!"

Après tout, c'était presque vrai. Son esprit avait juste associé le traitement le plus cruel avec le fait que sa mission était en effet secrète. L'instant suivant, il avait disparu en un petit éclair sonore. Il réapparu bien plus loin, juste devant les laguzs qui s'enfuyaient. Il avait les deux bras tendu:

"Arrêtez vous! Vous avez pris peur dès qu'il vous ont reconnus! Pourtant rien ne disait qu'ils allaient vous attaquer! Je pouvais régler la situation, mais vous avez tellement la frousse des humains armés à cause des événements passés que vous n'êtes même plus capable de faire confiance à l'un d'entre eux même si il pouvait vous sauver la vie! De plus, je suis votre otage! Ils ne nous suivront pas, alors continuons la route!"

Elles galopaient sans retenue à travers les plaines. Le vent frais et saint de leur terre bénie se faufilaient entre leurs poils sauvages et leur procuraient une sensation de liberté et de bonheur. elles aimaient ça, c'était si bon de ne faire qu'un avec le vent et défiler entre les paysages jusqu'à ce que la fatigue s'impose.

Mais leur joie fut de courte durée quand le gamin apparut devant eux dans un flash.

<< Arrêtez vous! Vous avez pris peur dès qu'il vous ont reconnus! Pourtant rien ne disait qu'ils allaient vous attaquer! Je pouvais régler la situation, mais vous avez tellement la frousse des humains armés à cause des événements passés que vous n'êtes même plus capable de faire confiance à l'un d'entre eux même si il pouvait vous sauver la vie! De plus, je suis votre otage! Ils ne nous suivront pas, alors continuons la route! >>

Les deux félins crachèrent en hérissant le poil puis la chatte reprit forme humaine.

<< Tu n'as donc pas compris ? Nous avons passés la frontière, donc nous n'avons plus besoin de toi ! Fiche le camp tout de suite, sinon... >>

Elle se lêchait délicatement les lèvres tandis que sa collègue se courbait et remuait la queue, comme un chat à l'affut, prêt à bondir sur une souris. Une gorrses souris aux cheveux blancs et bien juteuse...

<< Allez, fiche le camp gamin et que je ne te revoies plus ! J'en ai assez de jouer les baby sitters ! >>

Elle reprit forme animale et adopta également la posture de chasse typique des félins.

Et le destin frappa. Il ne nous laisse pas toujours avoir le contrôle. Allen passa se main dans ses cheveux. Tel un catcheur au sommet de sa non-forme, il frappa la main de son collègue et le laissa entrer sur le ring. Sa tignasse lissé en arrière, la marque autour de son œil sembla se mettre à émaner une sorte d'aura noir qui, peu à peu, recouvrit d'un gris sombre le corps entier du maudit:

"Écoutez, les gamines. J'ai été gentil jusque là, mais vous commencez sérieusement à me gonfler."

Il laissa remuer cette phrase dans le crâne des deux laguzs quelques secondes, le temps de sortir une cigarette déjà prête de sa blague à tabac ainsi que de l'allumer grâce au briquet à amadou situé dans sa poche, et ce avant et après utilisation. Lentement, il déboutonna son manteau d'une main et farfouilla dans son sac de l'autre, en sortant un cercle de tissu plat qu'il déplia d'un mouvement sec, donnant vie à un haut de forme qu'il cala habillement sur sa tête. Il amena la cigarette à ses lèvres et prit une bonne bouffée de fumée tel un drogué habitué, et se campa dans la position solide de celui qui sait qu'il va gagner:

"Si vous avez jeté ce qui vous permettait de vous cacher, c'est bien de votre faute. De plus, je me suis arrangé pour que ces gardes se la ferme, puisse que de toutes façons si ils l'ouvrent, ce qui leur sert de corde vocales finira bien assez tôt entre mes mains. Tout le monde sait que vous étiez en territoire Beorc, et la tension est telle que l'on m'a envoyé m'occuper de ce cas. Mais ceci est mon jour de bonté. Plutôt que de balancer un énorme mensonge qui ferait en sorte que votre pays soit une nouvelle fois ravagé par la guerre, et plus notamment par le feu, je me suis arrangé pour vous ramener en sécurité. Bien que je n'ai pas été très doué pour réussir à vous rencontrer, cet acte ne vous a aucunement fait repéré. La chose est donc simple, je vais vous raccompagner jusqu'à chez vous et vous allez en profiter pour m'expliquer le but de votre infiltration en Criméa. Je ne compte aucunement dévoilé vos plans à qui que ce soit, étant donné mon statut d'émissaire diplomatique de votre peuple."

Il laissa la dernière phrase tournée à nouveau dans la boîte à clou qui sert de cerveau à ces deux jeunes filles, et ne se permit pas une once de mouvement supplémentaire à celle du fumeur addict. Selon leur réponse, il restait beaucoup à faire.

Le gamin avait changé… il semblait être passé du stade « gosse naïf » à celui de « type plus que louche »…

<< Si vous avez jeté ce qui vous permettait de vous cacher, c'est bien de votre faute. De plus, je me suis arrangé pour que ces gardes se la ferme, puisse que de toutes façons si ils l'ouvrent, ce qui leur sert de corde vocales finira bien assez tôt entre mes mains. Tout le monde sait que vous étiez en territoire Beorc, et la tension est telle que l'on m'a envoyé m'occuper de ce cas. Mais ceci est mon jour de bonté. Plutôt que de balancer un énorme mensonge qui ferait en sorte que votre pays soit une nouvelle fois ravagé par la guerre, et plus notamment par le feu, je me suis arrangé pour vous ramener en sécurité. Bien que je n'ai pas été très doué pour réussir à vous rencontrer, cet acte ne vous a aucunement fait repéré. La chose est donc simple, je vais vous raccompagner jusqu'à chez vous et vous allez en profiter pour m'expliquer le but de votre infiltration en Criméa. Je ne compte aucunement dévoilé vos plans à qui que ce soit, étant donné mon statut d'émissaire diplomatique de votre peuple. >>

Le chat semblait vraiment en colère et prit la parole.

<< Toi ? Un émissaire du roi Scrimir ? Et depuis quand un sans-parent est au service de notre souverain ? Je ne te laisserais pas l’insulter ainsi ! >>

La dessus, les deux Laguz se jetèrent sur le Marqué pour lui faire sa fête. Elles l’avaient prévenu qu’il ferait mieux de décamper. Maintenant, trop tard pour le pardon…

Pour ce qui est de leur méthode d’attaque, elles faisaient comme d’habitude : le chat se plaçait dans le dos et le tigre en avant. Alors que la grosse chargeait pour attirer l’attention de sa proie et le pousser à l’esquive, la petite attaquait de dos pour le plaquer au sol et lui faire sa fête.

Ca marchait bien pour le gibier, pourquoi pas pour un sans-parent ?

Bon, au cas où, précision :

La chatte est de niveau 15 et la tigresse de niveau 12

Enfin, je présume qu’en bon diplomate que tu es, tu ne choisiras pas la voie de de la violence…

Ni une, ni deux, le gamin réapparu debout sur une branche un peu plus haut. Histoire d'être hors d'atteinte quelque temps. Il roula des yeux mauvais vers les deux félins en contre-bas et sans regarder, éclata la cime de l'arbre sur laquelle il était perché d'un coup de poing gauche. Le bois craqua puissamment, avant que le haut de l'arbre en lui même chute d'abord lentement, puis lourdement entre les branchages de ses congénères:

"Ceci est mon dernier avertissement. Mon rôle d'émissaire diplomatique fait que je ne me batterais pas contre vous mais qu'un rapport sur vos dangereuse activités parviendra sous peu à votre roi. Croyez moi, il sera ravie de savoir que ses citoyens essayent de provoquer la guerre en ces temps de troubles déjà avancés. Je peux me déplacer plus vite que vous par la téléportation, et connaissant l'endroit où est la capitale, convenez bien que je peux y être dans la minute... Alors, que faisons nous?"

Le gamin se trouvait maintenant sur une branche d'arbre et y donna un violent coup de poing pour en détruire la cime qui tomba sur les félins. Par réflexes, toutes les deux évitèrent d'un bond sur le côté.

<< Ceci est mon dernier avertissement. Mon rôle d'émissaire diplomatique fait que je ne me batterais pas contre vous mais qu'un rapport sur vos dangereuse activités parviendra sous peu à votre roi. Croyez moi, il sera ravie de savoir que ses citoyens essayent de provoquer la guerre en ces temps de troubles déjà avancés. Je peux me déplacer plus vite que vous par la téléportation, et connaissant l'endroit où est la capitale, convenez bien que je peux y être dans la minute... Alors, que faisons nous?
- Et qu'est ce qui te fait croire que notre escapade avait pour but de servir à attiser la guerre, sans parent ? >>

Les deux chattes bondirent elles aussi sur les branches dans le but de rejoindre le gamin et l'égorger comme un lapin. Il était plus qu'insolent et une bonne correction lui fera le plus grand bien !

Falcar sourit. Sardoniquement, bien sur:

"Je ne doute pas de vous. Mais des Beorcs. Eux ne le pendront pas de la sorte."

Au moment où les chats allaient l'atteindre, il se téléporta sur un arbre à dix mètres de là:

"Puisse que c'est comme ça..."

Il farfouilla dans sa poche et en sortit un parchemin. Il tendit le bras et le déroula en direction des laguzs:

"Voici mon "contrat", si l'on peut dire. Qui stipule bien que je suis un émissaire. Il est signé par votre roi et par la reine Elincéa. Doit-on vraiment se battre? Ça déplairait pas mal au gamin qui vous parlait tout à l'heure..."

<< Je ne doute pas de vous. Mais des Beorcs. Eux ne le pendront pas de la sorte. >>

Le gamin se téléporta à nouveau et sortit un bout de papier.

<< Voici mon "contrat", si l'on peut dire. Qui stipule bien que je suis un émissaire. Il est signé par votre roi et par la reine Elincéa. Doit-on vraiment se battre? Ça déplairait pas mal au gamin qui vous parlait tout à l'heure... >>

Le contrat portait effectivement la signature de Scrimir et de la reine. Les deux chats redescendirent par terre.

<< Ton bout de papier te donne peut être le statut d'émissaire, mais pas le droit de nous suivre comme ça ! De quel droit t'accorde tu cette filature, sans-parent ? >>

La chatte avait un regard enragé. Elle ne pouvait pas toucher ce gosse à cause de sa couverture de papier ! Quelle humiliation !

Il rangea son papier en baissant la tête, sa peau redevenant toute blanche. Il descendit de son arbre, et se mit directement à genoux:

"Pardon! Pardon! Je ne voulais pas que ça se passe comme ça! J'ai été envoyé par des beorcs parce qu'on vous avait repéré. Mais je ne voulais pas qu'il vous arrive du mal, alors je vous ai suivit pour savoir quand pouvoir vous parler et résoudre le problème. Il ne faut pas qu'aucun de vos peuple soit au courant, les plus faibles pourraient avoir peur de représailles à cause d'une mauvaise interprétation des faits!"

Sans se relever, il continua de regarder le sol d'un air battu. Il espérait que tout se finirait bien, pour une fois.

Le gamin reprenait sa forme humaine puis descendit de l'arbre avant de tomber à genoux.

<< Pardon! Pardon! Je ne voulais pas que ça se passe comme ça! J'ai été envoyé par des beorcs parce qu'on vous avait repéré. Mais je ne voulais pas qu'il vous arrive du mal, alors je vous ai suivit pour savoir quand pouvoir vous parler et résoudre le problème. Il ne faut pas qu'aucun de vos peuple soit au courant, les plus faibles pourraient avoir peur de représailles à cause d'une mauvaise interprétation des faits! >>

Les deux félins regardaient le marqué avec dédain puis la chatte répondit.

<< On cherchait nos nièces qui ont disparues en territoire Beorc il y a peu. Mais on ne les a pas retrouvé. Elles sont sans doute mortes ou pire. Notre soeur est folle d'inquiétude. Il y aura probablement des représailles, désolé pour toi ! >>

Sur ce, elles se transformèrent à nouveau et s'en allèrent. Elles n'avaient pas menties sur l'histoire et leur pauvre soeur n'allait pas s'en remettre.

bon bah... MISSION ACCOMPLIE !

Tu gagnes donc 50 xp en plus de ceux gagnés grace à ton post.

Je te laisse conclure et, vu que t'es le fonda, te rajouter tes xp tout seul, comme un grand... *va se coucher, tiens*

Toujours la guerre. Ce monde n'était-il que souffrance? Allen avait déjà subit tellement de la part des Beorcs qu'il comprenait les laguzs. Mais ils étaient plus sage, mais pas pour autant moins violent:

"Des représailles..."

Sur ce, le gamin fit demi-tour et repartit vers sa destination initiale. Rien n'étais plus désagréable que tout ce qui se produisait ces derniers temps. Il avait tout perdu, et n'avait même pas gagné la puissance suffisante pour défendre tout le monde.
Quand tout cela s'arrêtera-t'il?
Il faudrait espérer que ce soit trop tôt.
Mais en réalité, il sera déjà trop tard.

Il songea en chemin à cette laguz disparue, qu'avait-il bien pu lui arrivé? L'information est si précieuse qu'elle n'est jamais entre de bonnes mais.