Nom : Helborg
Prénom : Kurt
Surnom : Le Rempart
Rang : Bastion Imprenable
Age : 34 Ans
Sexe : Masculin
Race : Beorc
Classe : Chevalier
Pays d’origine: Daein


Kurt Helborg est un Beorc au caractère très varié selon la situation. Ainsi, détaillons-les les unes après les autres, en commençant bien entendu par l’activité la plus prenante de sa vie : le combat.

Et tout d’abord, la préparation au combat. Kurt est, dans ces cas-là, quelqu’un d’extrêmement posé, calme, mais surtout patient. Il enverra choir quiconque désire lui adresser la parole lorsqu’il sait qu’il va bientôt se battre. Il est dans son monde, dans sa concentration. Non pas qu’il se répète ses mouvements, non pas qu’il se répète des mots pour se rassurer. Non, pas de tout ça. Il est simplement autre-part, en train de se reposer, comme il aime le dire. Certains pensent qu’il se souvient de ses autres batailles, et d’autres assurent simplement qu’il a l’esprit vide dans de telles occasions. Demandez-lui un jour, certainement vous donnera-t-il une autre réponse ! S’il ne vous envoie pas choir…

Mais dans quel état d’esprit demeure-t-il en plein combat ? Beaucoup de soldats affirment ne penser qu’au moment présent, à l’action immédiate. Beaucoup disent oublier ce qu’il se passe, étant trop concentrés sur leur adversaire. En cela Kurt n’est pas bien différent, à la différence qu’il ne focalise pas son attention uniquement sur son adversaire, mais sur toutes les personnes qui l’entourent. Ainsi, il perçoit aussi bien l’allié à quatre mètres de lui que son ennemi le plus proche, et cela lui a déjà été fort utile pour sauver l’un des siens d’une mort imminente. Il a également pour habitude de se protéger d’un assaillant tout en achevant un autre, et en cela cet état d’esprit lui est fort utile. Mais, comme on peut le constater, Kurt ne pense à rien d’autre qu’à ce combat. La vue d’un allié égorgé ou d’un adversaire assommé ne lui fait pas un effet différent, il ne cherche qu’à en finir.

Puis vient enfin l’après-bataille. Le moment de rassembler les corps alliés, et de se remémorer ses propres actions. Il est difficile de découvrir des connaissances, et parfois des amis, tués sur le champ de bataille, d’une manière plus ou moins atroce, piétinée par le reste des troupes, mutilées par le combat qui continuait de se dérouler. Ces corps baignant dans le sang, recouverts de terre collée, de cailloux qui se sont enfoncés dans la peau, le visage à peine reconnaissable, mais assez pour faire subsister l’horreur de la mort. Kurt n’aime pas tuer, mais il ne s’en prive pas sur le moment. C’est après la bataille qu’il revient sur ses actes. Mais il relativise, se rassurant en se disant qu’après tout, il n’a fait que se défendre et défendre les siens ! C’est certainement pour cela qu’il a une préférence pour cette technique de combat particulièrement défensive… La vue des cadavres ennemis aussi détruits que les alliés l’effroi tout autant, et jamais dans ses souvenirs il n’a admiré le travail accomplit. Mais Kurt n’est pas non plus sujet aux cauchemars nocturnes de certains soldats, harcelés par les souvenirs de morts. Il est plus sensible sur le coup.

Maintenant qu’il a un peu plus de temps pour lui, Le Rempart traîne beaucoup plus en taverne. C’est un endroit qu’il apprécie particulièrement. Il ne tient pas beaucoup l’alcool, contrairement à ce qu’on pourrait croire, mais n’en a jamais été malade. Il passe donc de longues soirées arrosées en compagnie des habitués des tavernes qu’il découvre. Et il rigole beaucoup. Kurt est du genre à arriver dans une taverne, vêtu de son armure complète, bouclier au dos et lance à la main, et à lancer un « bonsoir » général, commandant une bière et commençant la discussion immédiatement avec de parfaits inconnus. Il est comme ça, Kurt, militaire endurci, savant défenseur, incroyable tacticien, maître stratège, et trou à bière.

Ah, et les femmes… Pensez bien qu’un solide Beorc musclé, Commandant dans la Garde de Nevassa, vêtu d’une splendide armure, sociable comme pas un et totalement ivre, ça se laisse draguer par tout et n’importe quoi… Et souvent n’importe quoi, malheureusement. Mais il s’amuse, et c’est certainement pour lui l’essentiel !



La première chose visible chez Kurt Helborg semble être son armure, Gondolin. Peut-être s’agit-il d’une protection incroyablement résistante, mais le forgeron qui l’a fabriquée a été assisté d’un mage, ce qui en fait un objet particulièrement léger et souple. De cette manière, ce n’est qu’en des occasions où il n’a pas le choix – comme lorsqu’il se lave, ou lorsqu’il dort – que Kurt se sépare de son armure. Celle-ci lui offre une sorte de réconfort dont il ne peut se passer dans son quotidien.
Puisque nous y sommes, continuons de suite sur sa tenue de combat. Car il s’agit tout de même de sa principale occupation, dont il a fait son métier durant la majeure partie de sa vie.
Gondolin est composée d’une fine cotte de maille, surmontée d’une armure de rubans métalliques couleur or, entrecroisés sur son torse et dans son dos, et débordant sur ses cuisses. Sous cette armure, Kurt porte une large robe bleue qui descend jusqu’au milieu de ses tibias, ornementée de tissages en fils d’or sur ses bordures. Par-dessus le tout, il porte un manteau du même bleu que ça robe, brodé de la même manière, dont la couche intérieure est de couleur or. Enfin, il est armé d’Aeglos, sa lance quelque peu spéciale, ainsi que d’Akmin-Kurai, le Bastion Imprenable, son bouclier.

Mais qu’en est-il de son physique, hormis cet équipement qu’il porte quotidiennement ? Ses cheveux sont brun, tirant vers le noir, et tombent jusqu’au milieu de son dos. Son visage dur porte les marques d’une jeunesse militaire, ponctuée de batailles successives. Mais celui qui apprend à le connaître sera capable de déceler une note de douceur, cachée au plus profond de ses yeux bleus.
Sur la joue droite s’étend une double cicatrice datant de ses premiers conflits, avant d’être surnommé Le Rempart. Une cicatrice qui peut faire tout son charme !

Enfin, Kurt n’est pas un Beorc qui en impose par sa taille. Il ne mesure qu’un mètre soixante-dix-neuf, pour pas moins de quatre-vingt-dix kilos, mais est loin de paraître gros. Au contraire, il semble étonnamment svelte pour le poste qu’il occupe depuis tant d’années. Mais certainement son poids est-il mesuré avec son armure et son bouclier… On ne saurait dire, il les porte tout le temps !

Quoi qu’il en soit, il s’agit là d’un être très musclé et taillé pour le combat, le bras gauche habitué au maniement d’un lourd bouclier, et le droit entraîné aux frappes avec une lance de douze pieds de long.



« KURT, DU NERF, MERDE !!! »

Les vents glacés du nord commençaient à faire leur apparition, et on ne pouvait plus s’entraîner dehors. C’est ainsi que les cris du maître d’armes résonnaient dans toute la grande salle, non sans difficulté pour les oreilles des pauvres initiés.

« Bordel Kurt, tu crois que c’est comme ça que tu vas éviter de prendre des baffes ? »

Kurt Helborg, fils de Ludwig Helborg, avait à peine douze ans. Son père était capitaine dans la Garde de Nevassa, tout comme l’étaient son grand-père, son arrière-grand-père, et la plupart de ses ancêtres masculins. Et en tant que membre de la Garde, Ludwig avait le privilège de pouvoir fournir à son fils un entraînement dans les casernes de la cité, lesquelles étaient réputées pour leur enseignement strict et sévère.

« Tiens ton épée droite, putain ! Tu crois qu’en la laissant traîner par terre tu pourras te défendre ? »

Mais Kurt n’était pas de l’avis de son père sur l’art du combat. Ludwig était un épéiste émérite, mais son fils avait une profonde hantise pour cette arme qu’il trouvait beaucoup trop courte à son goût. Bien sûr, on lui avait fait essayer d’autres armes : il ne trouvait pas la hache maniable, il détestait l’art du combat au marteau de guerre, il avait réussi à se frapper avec un fléau, et n’arrivait pas à se battre avec une lance, trop focalisée sur les coups en piqué à son goût.
En bref, il n’aimait pas les armes classiques.

Ce n’est que cinq ans plus tard que Kurt Helborg découvrit sa voie. Son père avait décidé de remédier à son sérieux problème de maniement des armes, et l’avait emmené chez un forgeron spécialisé dans les armes… disons… exotiques. La lance présentait le moins de désavantages aux yeux du jeune homme, et c’est de là que commença la recherche. Kurt n’appréciait pas la technique de combat à la lance qu’imposait la forme de ladite arme, c’est-à-dire le piqué. Il avait déjà eu quelques soucis en parant les coups : sa hampe avait été entaillée et fragilisée par la lame de son adversaire. On ne rigolait pas, aux entraînements.
Par contre, Kurt appréciait fort l’allonge offerte par une lance. Le forgeron en question avait beaucoup d’imagination, et il proposa au jeune homme une lance surmontée d’un sabre long, le tout offrant encore plus d’allonge qu’une lance classique. L’artisan offrit à son client un modèle d’entraînement, rapidement confectionné, afin de lui donner des premières impressions. Et celles-ci se révélèrent excellentes : le jeune soldat fit preuve de finesse et de dextérité impressionnantes lors des essais. Il s’essaya également au maniement à une main, et ses qualités furent égales. On lui proposa alors un bouclier, ce qui renforça sa passion pour cette arme nouvellement découverte.
Il s’habitua rapidement à l’étrangeté de ce nouvel art, surprenant son père par ses techniques et sa dextérité d’exécution. Il n’était ni rapide ni agile, mais la finesse et la précision de ses coups et techniques étaient remarquables. Il n’esquivait pas, mais amortissait chaque coup avec son bouclier, profitant de la proximité de son adversaire pour lui infliger des attaques régulières avec le tranchant de son arme d’entraînement, le portant ainsi naturellement à l’épuisement. Il faisait preuve de patience lors de ces échanges, utilisant tout le temps son bouclier, impassible, infatigable. Et, lorsque le moment était venu, il sortait sa lance devant son rempart défensif et commençait le harcèlement. Enfin, lorsque son adversaire était épuisé par l’acharnement de Kurt, ce dernier rangeait rapidement son bouclier dans son dos et assénait des coups fatals en maniant sa lance à deux mains.
Ludwig fut conquis par la découverte de son fils, et décida d’investir une bonne part de sa fortune dans l’armement de Kurt – ce qui se faisait, chez les Helborg. C’est ainsi qu’on demanda au forgeron une lance spéciale et un large bouclier de la meilleure qualité qu’ils puissent être.

La lance fut nommée Aeglos. Sa hampe était en bois de noyer, et sa lame avait été soigneusement forgée par l’artisan, qui avait appliqué des ornements en or à l’emplacement de la garde – garde qui, bien entendu, était absente. La hampe mesurait neuf pieds de long, et la lame trois pieds, le tout lui offrant une allonge importante.

Le bouclier fut nommé Akmin-Kurai, Bastion Imprenable. Sa solidité avait été soigneusement travaillée, car elle était à la base de la technique de combat de Kurt. Renforcée par une base en bois, la structure métallique n’acceptait ni déformation ni rupture, et les simples coups ne laissaient aucune trace. De couleur or, il était très haut et assez fin. Le haut formait une pointe, qui s’élargissait en descendant, jusqu’à se recourber sur lui-même vers le centre et laisser deux ouvertures de part et d’autre du bouclier, permettant de passer une lance. Puis les côtés reprenaient de l’ampleur jusqu’à rétrécir de nouveau et former enfin une dernière pointe, beaucoup plus effilée.

Le forgeron avait effectué un travail tout simplement magnifique. Ludwig était fier d’offrir à son fils un équipement digne de ce nom, et digne de la famille Helborg. Kurt s’habitua rapidement au poids de son bouclier, le maniant avec plus d’aisance à chaque fois, améliorant sa technique de combat basée sur la résistance. Il s’adonna aux entraînements uniquement à la lance, perfectionnant l’art de son utilisation quelque peu spéciale.
Bientôt, il fut reconnu dans la Garde de Nevassa pour son impressionnante endurance et ses techniques de défense parfaitement maîtrisées pendant les entraînements. Très peu étaient ceux capables de passer son bouclier, et on le surnomma rapidement « Le Rempart » ; ce qu’il apprécia, bien évidemment.

Kurt Helborg fut rapidement gradé dans la Garde, de par sa loyauté et son excellence au combat. Alors qu’il avait atteint le grade de Lieutenant, il fut entraîné dans les conflits que subissait la région, suite aux nombreuses guerres. Des bandes rebelles contestaient le pouvoir de la reine, et certaines attaques visaient des villes trop proches de Nevassa, la capitale.
Ainsi, la Garde fut envoyée pour rétablir l’ordre et défendre ces provinces stratégiques. Kurt s’illustra lors des combats, dans lesquels la Garde de Nevassa était chargée de défendre les villes ciblées par les rebelles. Cette position défensive était propice à l’épanouissement du Rempart, véritable centre de chaque bataille, clé de voute de la formation. Quoi qu’il fût arrivé, jamais le Lieutenant n’avait été poussé à reculer face aux assauts répétés de ses assaillants. Il résistait encore et toujours à chaque adversaire, inépuisable, inexorablement inatteignable.
Si on l’observait depuis un point calme, on pouvait croire qu’il effectuait des pas de danse. Il bloquait avec Akmin-Kurai chaque attaque portée proche de lui – et parfois même, ne le visant pas directement –, et commençait petit à petit à harceler son adversaire avec la pointe de sa lance. Puis, lorsqu’il jugeait le moment propice, il passait le bouclier dans son dos et maniait Aeglos à deux mains, terrassant son ennemi.
Parfois, Le Rempart variait un peu, profitant d’un élément de surprise ou d’inattention pour porter directement un coup fatal. Mais jamais il ne jouait sur de la rapidité ou de la dextérité, car il ne possédait aucun de ces atouts, à cause du poids de son matériel.

En fin de bataille, il rangeait souvent son bouclier dans son dos, profitant de la fatigue croissante de ses adversaires et de sa fraicheur conservée pour mettre un terme à leurs assauts. Il n’avait nul besoin de poursuivre ses ennemis, la plupart étant trop fatigués pour sortir de la portée de sa lance.
Il devint rapidement respecté pour sa ténacité, s’étant illustré dans des situations complexes lors desquelles il avait toujours su tenir position. Il était capable de défendre à la fois sa position, ainsi que ses flancs, ajoutant une défense supplémentaires à ses compagnons de bataille.
Lors de ces campagnes de défense, il fut promu Capitaine grâce à ses exploits accomplis à travers les conflits. Puis, dans les mois qui suivirent, il s’illustra dans l’organisation tant tactique que stratégique des défenses des villes encore sous les assauts des rebelles. Ses dernières missions furent toutes soldées par des succès, les retraits lors des batailles se faisant de plus en plus rares.

Puis il fut appelé à rentrer à Nevassa, afin d’être récompensé, avec ses hommes, pour services rendus. La Reine lui proposa de se séparer de ses obligations militaires, ce qu’il accepta. En effet, peut-être s’était-il attaché à ce travail, mais il aspirait désormais à un peu plus de liberté. Il accepta donc cette offre, sous réserve d’être appelé à revenir en cas de force majeur. On lui accorda le grade de Commandant dans la Garde à titre indicatif, reflétant mieux son importance que l’ancien grade de Capitaine. Et enfin, la Reine le remercia spécialement en lui offrant Gondolin, une armure enchantée, capable d’absorber les sortilèges les plus simples. La magie était en effet la seule faille au Rempart, et cette armure fut fort bien accueillie par Kurt.

Par la suite, Kurt Helborg traversa maints villages et de nombreuses villes, dans lesquels il louait ses services en tant que mercenaire, chargé de la protection d’un lieu ou d’un convoi. Ses talents étaient fort appréciés, et il n’hésitait pas à se présenter comme Commandant dans la Garde de Nevassa, ce qui donnait tout de suite une bonne impression. Il ne fut confronté qu’une seule fois à un petit mage, qui se heurta à Gondolin. Incapable d’user de ses sortilèges très basiques, il fut rapidement maîtrisé.

Sa connaissance des règles militaires l’entraînait à prendre systématiquement la direction des mercenaires engagés, et Kurt devenait de plus en plus connu. On commençait à le reconnaître lorsqu’il entrait dans une taverne de Daein, et de plus en plus d’emplois lui furent proposés, si bien qu’il dut en refuser certains.

Par ailleurs, il connut beaucoup de femmes lors de ses vagabondages, mais ne s’attacha à aucune très longtemps. Exception faite de l’une d’entre elles, qui le suivit dans plusieurs de ses voyages, à la suite de quoi elle trouva un travail fixe qui l’obligea à demeurer en un lieu précis. Kurt, ne pouvant se passer du voyage, décida de se séparer d’elle.

Désormais, Kurt Helborg, Le Rempart, protégé par Gondolin et Akmin-Kurai, et armé de sa lance Aeglos, voyage à travers les territoires Beorcs, toujours à la recherche de plus de gloire et de célébrité.


Comment avez-vous connu le forum ? : Hélène !

Expérience du Role-Play: Principalement sur ce fow avec Alrahyr, et précédemment pendant un an.