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 Elista de Khartages

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MessageSujet: Elista de Khartages   Elista de Khartages I_icon_minitimeSam 30 Avr - 14:04

o Informations générales :

Nom : De Khartages
Prénom : Elista
Surnom : L’épouse du démon, la démoniste, « hé beauté », la guerrière sanglante
Rang : la diva de sang
Âge* : 23
Sexe* : féminin
Race* : marqué
Peuple/Classe* : chevalier
Pays d'origine* : Beignion

o Description du Personnage :


Caractère* :

Physique* :

-Alors fillette ? On veut jouer les grandes et on prend un sirop d’anis dans un bar mal famé ?
-Viens, on va te montrer ce que c’est que d’être un femme.

Les clients de la taverne avaient levés les yeux pour observer les trois protagonistes et immédiatement après les baissèrent, ils ne voulaient vraiment, mais alors vraiment pas se mêler de cette histoire, certains quittaient même l’endroit tandis que d’autres se hâtaient de finir leur verre pour pouvoir ensuite partir. La demoiselle interpellée quitta son lourd livre un instant, plantant son regard émeraude dans celui des deux hommes. Pour toute personne saine d’esprit il y avait deux solutions, soit on avait peur d’elle soit on était fasciné par ses yeux (la majeur partie des hommes optant pour la deuxième notons le) lorsqu’ils avaient cet air ennuyé par un dérangement quelconque. Ses yeux tiens parlons en, leur couleur verte était sans aucun doute magnifique mais ils ne répondaient à aucun standard humain, que ce soit leur éclat surnaturel ou encore leurs pupilles d’argent fendues comme celles d’un serpent. Des yeux fascinants, deux émeraude serties d’argent au milieu d’un masque d’albâtre tacheté. Elle avait des sourcils particulièrement fin et régulièrement épilés avec soin, accompagnés de long cil qui permettaient des battement particulièrement émouvants… Chose qu’elle faisait rarement car ce n’était pas dans son attitude, surtout que présentement ceux-ci étaient froncés dans un mélange de perplexité et d’ennui : à la fois, ces deux hommes la dérangeait, qui plus est pendant la lecture d’un ouvrage particulièrement complexe.
Son visage d’une pâleur anémique était parfait, trop parfait. Rappelons le, la chirurgie esthétique n’existait pas et les rares humain capables de métamorphoser un visage étaient plus des illusionnistes qu’autre chose. Non, son visage n’avait pas un seul défaut. Chez un individus classique, ce sont les petits défauts, les petites rides ou encore les cernes qui font le charme, la personnalité d’un individus. Le meilleurs moyen de définir ce visage aurait été de la comparer à la statut d’Ashera que le célèbre sculpteur Lorenzo Contini avait inauguré sur la place centrale de Sienne (et pour cause, elle lui avait servi de modèle). Sculpteur qu’elle connaissait personnellement. Mais nous nous égarons, revenons à la description de son visage. Comme je le disais, celui-ci ne possède pas un seul défaut si ce n’est d’être sans défauts justement. Elle possédait des lèvres pulpeuse d’un rouge sanguin, couleur érotique tandis que, son petit nez est d’une finesse remarquable, ses pommettes merveilleusement bien placées, ses paupières fardées et ses joues rehaussées d’une pointe de rose. Ses taches de rousseur semblaient avoir été disposés sur son visage pour empêcher quiconque n’ayant pas la tête froide de pouvoir la dévisager efficacement. Elle n'était pas, mais alors pas du tout dans le style de l’endroit, peuplé de mercenaires à l’air plus ou moins douteux, sans doute détrousseurs de bourse ou tueurs à mi-temps pour un certain nombre. Elle porta son verre à pied anormalement propre pour l’endroit à ses lèvre, celui-ci était rempli d’un liquide de la couleur de ses prunelles.

-Je vous prierais de me laisser tranquille, j’en suis à mon neuvième verre d’absinthe et pour tout dire j’ai quelques problèmes de dispersion à présent.

Des problèmes de dispersion ? Tu parles, n’importe qui aurait eu bien du mal à parler à son stade. En effet, vous ne vous trompez pas, la constitution de la demoiselle dépassait largement ce qu’elle laissait présager au premier regard. Surtout quand vous saviez qu’elle était là depuis une heure à peine. Lorsqu’elle s’était exprimé, sa voix s’était faite quelque peu exaspérée mais restait particulièrement douce, agréable à entendre. Elle secoua la tête, comme pour se dégager l’esprit, ses long cheveux d’un blond platine, s’agitant avec grâce, comme de l’or blanc liquide. Sa coiffure pourtant résista à cet assaut vil et mesquin de leur propre détentrice. Et cela n’était pas un maigre exploit. En effet, celle-ci pourtant d’apparence simple était particulièrement travaillée. Déjà que n’importe quelle femme aurait désiré posséder la même chevelure dont une mèches descendait jusqu’à ses hanches dans son dos tandis qu’une mèche s’arrêtait au niveau de son menton et que le reste arrivait juste en dessous de sa poitrine. Que sa coiffure eut tenu tenait du miracle.

-Tu t’es prise pour une princesse là ?
-J’dirais plutôt pour une guerrière Mik, t’as vu sa t’nue ?
-Ouais, ça m’fait bien marrer. Une pétasse qui s’la joue comme ça. En plus ça doit coûter la peau d’cul vu comme c’est s’te merde !
-Alors maint’nant t’vas nous suivre bien gentiment princesse, on va t’expliquer ou qs’est la place d’une femme !

Le ton des deux hommes était devenu bien plus menaçant et clair, si elle n’écartait pas les cuisse d’elle-même ils le feraient de force. À présent il ne restait presque plus personne dans l’auberge et l’aubergiste contemplait la scène d’un air quelque peu soucieux. Le livre qu’elle tenait claqua alors qu’elle l’avait refermé et posé sur la table, son titre était... à rallonge, « Traité théorique sur les déplacement spatio-temporels à travers l’espace temps chez les démons et autres humanoïdes de type outre-plan et étude sur les transfère d'énergie extra dimensionnels» et compliqué qui plus est, indiquant clairement la thématique et le genre de personne à qui il s’adressait. Les pieds de sa chaise raclèrent le sol tandis qu’elle se redressait pour faire face aux deux individus… Les dépassant de deux bons centimètres… Certes elle portait des « talons » mais mesurait déjà de base un bon mètre soixante dix-huit sans. Elle empoigna un de ses gantelets, le mettant tranquillement tout en toisant les deux hommes avec tout le mépris du monde, sa voix se fit glaciale.

-Vos deux âmes ne suffiraient même pas pour se procurer une épaulière de ma gangrarmure. Maintenant dégagez si vous voulez voir le soleil se lever dans ce monde.

Je pense qu’il serait à présent de bon ton de vous parler de sa tenue et de son physique, son visage mis à part.
Elle était vêtue de ce que l’on ne pouvait nommer autrement qu’une armure, et une armure lourde si les lois de la physique n’avaient pas été ignorées. Cette dernière était composée d’un métal inconnu et inexistant sous forme brute dans notre plan. Parler de roche eut d’ailleurs été plus judicieux. En effet, cette matière surprenante était aussi légère que l’aluminium et sa texture au toucher évoquait la roche, la malepierre. Ses tons variaient du rouge, au noir et l’or avec ses ornements complexes ; elle semblait avoir particulièrement vécu, de multiples entailles étant visibles ce qui, n’enlevait rien au fait qu’elle était clairement et particulièrement résistante. Deux larges épaulière sur lesquelles on pouvait voir deux dagues stylisées ornaient ses épaules. Le gantelet à sa main droite (exactement pareil que le gauche qui était resté posé sur la table) allait jusqu’à la fin de son avant-bras et l’on pouvait voir la fin de ce qui devait certainement être un gant de cuir bien que la texture de ce dernier évoquait la soie. La main du gantelet et plus particulièrement les doigts rappelaient des griffes et une chose était claire, évidente même, recevoir une claque vous défigurerait, un fouetté de la main au visage vous coûterait certainement les yeux et un coup à la gorge avait toute les chance d’être mortel. Mais heureusement les gantelets n’étaient pas destinés à ces usages bien qu’il s’y avéreraient particulièrement efficace si mis en application. La distance de la fin de son avant à l’épaulière était dénudée, révélant une peau pale, légèrement rosée ou l’on pouvait, d’un regard attentif noter de discrètes cicatrices pourtant clairement présentes.
Son plastron n’en avait que le nom, en effet son extrémité se terminait en pointe, s’arrêtant au creux de sa poitrine qui s’avérait plutôt généreuse si vous m’excusez l’euphémisme. Son cou était protégé par un haut col aussi résistant que le cuir et pourtant semblable à du coton épais et finement travaillé. Une bande composée de rouge et d’or passait entre ses seins, descendant jusqu’à sa taille, la fin étant masquée par une ceinture de cuir épais cerclé de l’étrange matière, toujours dans les mêmes teintes que l’ensemble évidement. Pour le haut de son corps, sous l’armure et la ou celle-ci n’était pas présent on pouvait distinguer ce qui aurait pu être une armure de cuir, mais toujours de l’étrange matière souple. Un tabard, accroché à la ceinture par quatre gemmes de rubis cerclées d’or descendait jusqu’à la moitié de ses tibias et l’on pouvait voir le même derrière. Une chaine pendait à la partie gauche du tabard à l’avant et une autre à la partie droite à l’arrière. Elle portait ce qui aurait pu être considéré comme une courte jupe si ce n’était que l’avant était fendu sous le tabard, dévoilant une partie de ses cuisse d’une manière que n’importe quelle religieuse aurait trouvée scandaleuse, mettant à merveille ses fessiers fermes en valeur, les épousant à la perfection tandis que le tabard apportait une touche de sensualité martiale.
La peau de ses cuisses était presque entièrement nue tandis que le même tissus que tout à l’heure montait en dessus de ses genoux. Les jambières qu’elle portait étaient composées évidemment de malepierre elles aussi. Complètement articulées au niveau des genoux elle ne semblaient aucunement entraver ses déplacements. Le pire restait sans doute les talons dont ses jambières étaient gratifiées. Faisant entre cinq et six centimètre, ils ne l’empêchaient pas de se déplacer efficacement au contraire, ils lui ajoutaient une nouvelle note de sensualité. On ne pouvait voir tout son corps mais le peu que l’on voyait était largement assez pour comprendre qu’elle genre de personne elle était et trop peu pour le plaisir des yeux. Elle possédait des muscles fermes et était parfaitement bien proportionné, son seul défaut (car cette fois oui, il y en avait bien un) était que tout son corps était parcouru de fines cicatrices; de plus on pouvait noter une étrange marque à l'intérieur de sa cuisse gauche. Avoir vendu son âme et son corps à un démon, ne pouvait empêcher les blessures et le corps se devait de cicatriser « naturellement ».

L’alcool provoque des ravages chez l’être humain, il détruit aussi bien le corps que l’esprit, une trop grosse consommation sur un cour laps de temps amène à l’ivresse et peut aller jusqu’à provoquer le coma, détruit les relation sociales et amoureuses, provoque une dépendance qui peut s’avérer mortelle. Mais l’ivresse peut être à court terme elle aussi dévastatrice lorsqu’elle est bien trop prononcée. Si Elista semblait posséder une constitution lui permettant de passer outre les limites que son corps aurait du lui imposer, il n’en était pas de même pour les deux individus à qui elle faisait face avec calme. Ils étaient d’une stature et d’une constitution impressionnante, larges d’épaules, musclés, au cou de taureau. Et rappelons que si elle les dépassait, c’était car elle avait des talons. Mais sa tenue, sa stature et la fierté qu’elle dégageait ainsi que sa prestance effaçaient complètement l’effet intimidant que les deux hommes auraient eu face à quelqu’un d’autre.

-T’entend ça ? Maintenant la donzelle veut nous faire peur.
-J’te jure, c’dingue. Les garces comme toi t’sais squ’on en fait fillette ?
-On les baise jusqu’à squ’elles nous s’pplient d’arrêter. Sauf qu’on continue qu’même.
-Donc maint'nant ou t’obéis et t’écarte gentiment tes cuisses pour nous, ou on les écarte.

Le fait qu’il n’y ai plus que trois ou quatre client et que ceux-ci, qui étaient les plus courageux (ou habitués à ce qui allait se passer) se trouvaient tous dans les coins de la salle aurait du les alerter. Sans compter l’aubergiste qui détournait la tête, nettoyant ses verres et passant un coup de torchon sur le comptoir comme si de rien n’était. Une sorte de ricanement grinçant et à la tonalité interrogative se fit alors entendre. L’ivresse avait conduit les deux hommes à une erreur mortelle, ils l’avait menacé.

-Gryaha pfuia nyargla ?
-Oui Bizpit, mais évite de les tuer, que ton père puisse se repaître.

Une paire de mains griffues et osseuses, à la peau comme le cuir tanné, se refermèrent sur la gorge du premier type avec la force d’une mâchoire de loup, déchirant la chaire de son corps avec sadisme, enfonçant leur griffes, faisant gicler le sang, fourrageant à l’intérieur tout en évitant de toucher une zone qui provoquerai la mort ou l’inconscience, maintenant l’individu en vie, le laissant souffrir le martyr tandis qu’il chutait face contre terre, lâchant un gargouillis mélangé à un cri qui aurait du être celui de l’agonie. Sur son dos se trouvait une créature mesurant environ quarante centimètres, sa peau semblable à du cuir était d’un gris sombre tandis qu’autour de son coup et sur ses épaule, une fourrure épaisse d’un blanc sale, dont l’extrémité longeait sa colonne vertébrale était visible. Il possédait une queue au bout de laquelle une mouche de fourrure fouettait l’air joyeusement. Sa tête eut pu être comparée à celle d'un renard si ce n’était qu’elle était sans poils et que la gueule , garnie de larges crocs était plus triangulaire. Sans compter les cornes grises et torsadées dont elles s'ornaient. Ses yeux brillaient d’une joie malsaine et perverse et sa langue claquait tandis qu’il s’exprimait dans un langage incompréhensible, le daedra, la langue des démons mineurs. L’autre homme, auparavant menaçant eut à peine le temps de réagir, sous le choc de la brutalité et de l’anormalité de la situation, que déjà la créature bondissait sur lui, agrippant son visage de ses mains disproportionnées, enfonçant ses griffes dans les orbites de l’homme, faisant jaillir le sang encore une fois tandis que des ailes de chauve-souris (de la taille de celles de l’animal en question), s’agitait joyeusement dans le dos de la chose.
Depuis le début la créature, répondant apparemment au nom de Bizpit était dans l’auberge, cachée sous les tables, zigzaguant entre les jambe, embêtant des clients avec malice ; elle ne s’était rapprochée qu’à partir du moment ou les deux hommes avaient commencés à s’adresser à sa maîtresse, attendant avec espoir qu’ils en arrivent au point de non retour. Ils était la depuis le début, personne n’avait relevé sa présence. Ou plus exactement personne n’avait jugé utile de le préciser car après tout, n’étaient-ils pas tous des hérétiques ? Oui, ils étaient habitués à voir la créature vadrouiller dans l’auberge lorsque sa maîtresse était présente. Car cette auberge n’accueillait que des hérétique, sa réputation malfamée, ses deux vigiles et son aspect repoussant même les individus peu fréquentables, les vigiles les en dissuadant généralement si ceux-ci étaient trop insistants. Mais parfois, il arrivait tout de même qu’une ou deux personnes, complètement ivre entre quand même. Et quand Elista était présente le résultat était toujours le même.

La jeune femme planta une arme étrange ,qui aurait pu être considérée comme une lance si elle ne mesurait pas un mètre soixante seulement, dans le corps du premier homme qui agonisait.

-K’tua pfuah nyagla R’lyeh ab kelem Shamael barzak.

Une sombre énergie s’extirpa alors du corps avant de disparaître tandis que le sang de l’homme s’était mis à former des signes kabbalistique au sol. Elista répéta la même opération sur l’autre homme, récitant les mêmes paroles en daedra afin d’offrir l’âme des deux hommes au démon Shamael.

-Franchement Elista, c’est toujours pareil avec toi ! Tu pourrais pas faire un peu preuve de retenue ? A chaque fois tu lâche ton diablotin, à chaque fois le résultat est toujours particulièrement sale.
-Je sais, je sais. Mais excuse moi, il faut bien que Bizpit se lâche un peu lorsque nous n’avons pas de contrat. Puis tu seras d’accord avec moi, on en peux pas se permettre de laisser les non hérétiques de l’auberge vivants, ça pourrait causer problème. Puis c’est bien pour ça que je te paie aussi...

Le diablotin à son nom leva les yeux vers sa maîtresse qui d’un air distrait essuyait le sang sur son visage de ses doigt nus avant de les porter à ses lèvres, les couvrant du sang des deux cadavre. Geste inconscient qu’elle avait pris l’habitude de faire dans ce genre de situation. L’aubergiste ayant choisit de ne pas continuer cette discussion stérile, elle ajouta un dernier mots.

-N’empêche, ils n’ont pas remarqué le fait que mes oreilles étaient longues et pointues cette fois….


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Elista de Khartages

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