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 Les rues sont pleines de surprises [Stefan / Hélène] [Nc -18, ohohoh]

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❝ Stefan ❞
StefanBeorc


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MessageSujet: Re: Les rues sont pleines de surprises [Stefan / Hélène] [Nc -18, ohohoh]   Les rues sont pleines de surprises [Stefan / Hélène] [Nc -18, ohohoh] - Page 2 I_icon_minitimeDim 8 Jan - 19:01

Un peu étourdi par la fatigue qui l'assaillait désormais plus nettement que jamais, au travers de sa blessure comme de chacun de ses muscles, l'épéiste se laissa docilement trimbaler jusqu'au triste sort qui l'attendait. L'un comme l'autre, les deux hommes la voyaient venir : douloureuse, vive et cinglante, et parfaitement adaptée à deux grands gamins un peu crétins comme eux... La gifle de l'amante énervée !

Un destin auquel ils ne pouvaient plus échapper... Ils le savaient et pourtant, un mince espoir les poussa à tenter...

- Chér...
- Je s...

Mais non..


Les deux baffes partirent avec un timing et une précision similaire si bien que tous les spectateurs assemblés ne purent que se sentir chanceux d'être à leur place et non à celle des deux épéistes dont les têtes avaient étrangement suivies la même trajectoire, leurs longs cheveux retombant devant leur regards... Apeurés?

- Le cœur c'est là!!!

L'épéiste vert baissa rapidement les yeux vers l'emplacement qu'indiquait le doigt.
- Ah oui!
*IMBECILE !!!*

Plongeant aussitôt son regard dans celui d'Hélène, il entreprit d'instantanément recommander son âme à tous les saints qu'il connaissait à l'instant même où un violent sentiment de culpabilité l'assaillait. Des regards pareils ça devrait être interdit. Mais le massacre qu'il attendait ne vint pas de là où il l'espérait. La future mère s'approcha de lui tandis que l'oisillon nichant dans son cou entreprenait de sauvagement démolir son propriétaire, les mains de la chevalière mage tenant un bâton de prêtre.
- Vous êtes un imbécile.
- Oui madame.
*IMBECILE !!!*

Il se serait donné des claques s'il le pouvait mais son bras endolori le lui déconseillait fortement. La lumière protectrice s'échappa de la sphère ornant l'outil guérisseur et les deux femmes, après un ultime regard de reproche leur arrachant un glacial frisson d'effroi, retournèrent dans la demeure des Vincades, les domestiques ne tardant pas à suivre. Tétanisés, les deux conjoints attendirent quelques secondes avant de pousser, toujours simultanément, un intense soupir de soulagement. Léandre laissa l'air emplir à nouveau ses poumons avant de tourner un regard pétillant de la même malice que sa sœur vers son ancien rival.
- « Oui madame » ?
- Considérez que c'est de votre faute si je n'ai su que répondre.

Un échange de regard complice plus tard, les deux escrimeurs partaient d'un grand rire qu'ils entreprirent d'atténuer au cas où... On ne savait jamais.

Franchissant pour la deuxième fois de la journée le seuil de la demeure de son amante d'un jour, le bretteur se laissa guider jusqu'à un confortable fauteuil où il s’affaissa, guettant l'humeur d'Hélène. Cette dernière semblait, à son grand soulagement, aussi heureuse que si rien n'était jamais arrivé au contraire de la maîtresse de maison qui accablait toujours le fier dos de son mari d'un regard légèrement inquiétant. Le chef des Vincades était occupé à servir un verre de vin à l'assemblée et c'est avec un grand sourire que son invité l'accepta. L'alcool, doux et aromatisé, réchauffa ses sens engourdis par l'utilisation trop abusive de sa technique. La fatigue agitait ses jambes de légers soubresauts et une faim intense tenaillait son estomac. Mais pire que cela, bien pire que cette fatigue qui pour rien au monde ne l'aurait obligé à aller se coucher tant la soirée s'annonçait bien, ses vêtement étaient désormais impeccablement incisés au niveau de l'épaule gauche... Et le tissu en était imprégné de sang séché. Il lui faudrait faire mander de quoi les laver et les réparer une fois rentré à l'auberge. Il pouvait se passer de sa veste ou de son haut mais son manteau était un bien trop précieux pour être ainsi abandonné.

Une fois chacun servi, Léandre entreprit de rejoindre sa belle qu'il tenta de reconquérir définitivement, cette dernière étant occupée à caresser distraitement le plumage de son nouvel ami. Reposant lentement son verre, l'épéiste aux cheveux verts força une nouvelle fois son corps à lui obéir et, c'est d'un pas parfaitement assuré qu'il s'approcha rapidement du couple avant de s'incliner jusqu'à ce que ses yeux puissent contempler directement ceux de son hôtesse. Son bras non blessé se replia contre sa poitrine en un salut correct tandis qu'il prenait la parole.

- Pardonnez moi très chère mais nous n'avons pas eu l'honneur d'être... Il hésita légèrement tandis que son faciès adoptait aussitôt la conformation dite « de l'excuse »... Convenablement présentés. Je vous remercie sincèrement de m'avoir ainsi accepté en votre demeure.
- Je m'appelle Mélina et c'est une joie que de vous avoir ainsi chez nous pour moi comme pour mon époux, Léandre.

Un grand sourire illumina le visage de l'épéiste vert qui se redressait.
- Oh nous avons déjà été présenté. Si je puis me permettre, votre mari est un formidable adversaire. Sa dextérité à l'épée n'a d'ailleurs d'égal que votre élégance.

Le regard d'avertissement taquin que lui jeta la jeune rousse le convainquit de simplement tendre la main afin que son oisillon puisse y reprendre position. La bestiole sautilla à sa place habituelle sans rechigner avant que l'épéiste ne s'incline légèrement.
- Si vous voulez bien m'excuser.

Ses jambes chancelantes le traînèrent vaillamment jusqu'au fauteuil le plus proche d'Hélène où il se laissa tomber, épuisé mais un grand sourire adressé à la jeune femme sur son visage. Les discussions reprirent quelques instants entre les quatre personnes avant que Léandre ne laisse entendre qu'il était naturellement hors de question que leur invité refuse maintenant une invitation à dîner.
- Je me ferais une joie de rester en votre compagnie ce soir. Son regard dériva un instant sur la cavalière pégase qui venait de se lever pour se diriger vers une fenêtre. Ce serait même un honneur...
- Liam!

Jetant un œil par dessus le dossier de son siège, le nomade perçut rapidement la large tête blanche d'un pégase... Probablement celui qu'il n'aurait pas du rencontrer ce soir. La politesse eut voulut qu'il se lève pour aller saluer l'intelligente créature mais son corps lui expliqua rapidement que les efforts inutiles étaient désormais inacceptables. Sirotant tranquillement son verre, il prêta une oreille attentive aux paroles de la cavalière pégase avant de contempler le fond écarlate du récipient de cristal d'un air de défi.

En temps que compagnon de la jeune demoiselle, ne serait-ce que pour une journée, et même s'il ne s'agissait que de la galanterie la plus élémentaire, il ne pouvait refuser une telle proposition. Aussi luttait-il actuellement afin de convaincre son esprit, et son corps, que non il n'était pas fatigué!

*Obéis je le veux !!!*

En l'occurrence, s'adresser à un verre de vin n'était sans doute pas la solution la plus efficace... Aussi fit-il disparaître le liquide sombre en une longue gorgée, bafouant par la même tous les principes d’œnologie qu'il avait appris à cultiver au cours de ses errances. Le vin c'est sacré...

L'alcool aidant nettement mieux que de simples défi à lui-même, le bretteur se redressa vaillamment, ragaillardi par la chaleur descendant au creux de son estomac. Reposant délicatement son verre, il salua brièvement ses deux hôtes avant de gambader joyeusement vers Hélène, lui octroyant même le délicieux son d'un magnifique « J'arriiiiive! »

Assis en croupe de Liam, sa main posée sur le ventre de la jeune femme en guise d'arrimage, le bretteur contemplait les lueurs naissantes de Mélior, la main en visière afin de se protéger des rayons éblouissants de l'astre couchant. Au dessous d'eux, la ville semblait renaître alors que le jour se mourrait. Les habitations s'illuminaient de la lueur rassurante du feu de bois alors que les tavernes s'emplissaient d'un joyeux brouhaha, la rumeur des quartiers qu'ils survolaient leur parvenant faiblement. Hélène leur fit traverser l'ensemble de la cité, survola la caserne et sa cour où traînaient les soldats de garde et poussa même plus loin que les remparts de Mélior afin de visiter les alentours. Le spectacle valait effectivement le détour et, bien que le bretteur n'en soit qu'à son deuxième vol, c'est sans crainte que ce dernier se penchait tel un enfant un peu trop curieux afin de mieux voir chaque détail qui l'intriguait. A un moment, il s'aventura même à demander au creux de l'oreille de sa compagne s'ils pouvaient survoler le château mais cette dernière fit un signe négatif de la tête et lui répliqua de la même manière que, contrairement au reste de la cité, la zone aérienne du château royal était constamment sous surveillance, probablement comme la majorité des lieux importants du monde. Dépité, l'épéiste bouda très exactement treize secondes avant de se pencher de nouveau dangereusement, à la recherche d'un détail qui l'interpellait.

Leur petite promenade dura une bonne heure avant que Liam, sous la conduite experte de sa maîtresse, ne les dépose au sommet d'une colline, non loin de la porte sud de la ville. D'après la jeune femme, l'on pouvait contempler toute la magnificence de la cité de ce point de vue parfaitement adapté. Et en effet, les derniers rayons de l'astre solaire se reflétaient avec grâce sur les toitures étincelantes de la capitale, jetant un dernier éclat de splendeur sur les vertes contrées de Criméa. Debout au sommet la butte, un bras entrelacé avec celui de la jeune femme, l'épéiste se sentait parfaitement détendu. Sa fatigue n'était plus l'éreintante sensation qu'il ressentait tout à l'heure mais plutôt la lassitude bonne enfant d'un homme qui a passé une excellente journée. Il pouvait s'arrêter là et regagner son auberge, conservant ainsi un bon souvenir de cette rencontre mais le dilemme était loin d'être équitable. Un repas frugal et des draps rêche contre un repas de bourgeois, des draps sans doute de soie et une superbe jeune femme accompagnant le tout. Le choix fut vite fait.

Le retour se fit en toute hâte, tant les jeunes gens étaient affamés. Le repas fut évidemment succulent, préparé avec soin comme il l'était et le vin coula comme il le fallait pour transformer un repas convivial en grande réunion familiale. Stefan et Léandre, assis côte à côte, développèrent rapidement un lien que le bretteur se promit d'entretenir lors de ses prochaines visites à Mélior. Leur conversation tenta une ou deux fois de déraper sur les armes et les actions militaires de chacun mais un rapide regard des damoiselles leur faisant face leur indiqua que le papier peint de la maisonnée formait également un sujet fort à priori. Comme l'avait supposé le nomade, la soirée fut donc délicieuse et la nuit qui s'ensuivit s'accorda sur le même rythme.

C'est donc au petit, tout petit matin que l'on retrouva un Stefan quelque peu échevelé et en pleine forme malgré le bâillement peu discret que sa main tentait vainement de cacher. Pyu ronflait encore au fond de sa poche, gigotant parfois au fond de son nid de tissu douillet tandis que Mélina, jouissant des avantages d'une femme enceinte, dormait encore également et seul Léandre et quelques domestiques déjà au travail surveillaient les préparatifs de la jeune demoiselle Vincade. Cette dernière, après avoir harnaché son compagnon de vol entreprit de faire taire son frère, dont les vérifications s'éternisaient, avant de délicatement déposer un baiser au coin des lèvres de l'épéiste nomade. Un grand sourire illumina le faciès de ce dernier alors qu'il regardait la silhouette ailée s'éloigner dans les cieux avant qu'un soupir ne franchisse ses lèvres. Les rencontres venaient et s'en allaient... C'était la vie !

Claquant des mains, il s'approcha de Léandre afin de lui faire ses adieux et les deux hommes se quittèrent après une poignée de main ferme et amicale, et la promesse de se revoir lors d'un prochain passage. Alors qu'il redescendait paisiblement vers son auberge, l'épéiste songea qu'il venait peut-être de trouver un deuxième lieu où revenir s'il en éprouvait le besoin... Une sorte de seconde maison... A cette pensée, son sourire s'élargit tandis qu'il accélérait le pas. Avec un peu de chance, il pourrait encore profiter de sa chambre pour se raser.
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