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 Elisabeth von Fürstenberg [Terminé]

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MessageSujet: Elisabeth von Fürstenberg [Terminé]   Elisabeth von Fürstenberg [Terminé] I_icon_minitimeLun 28 Fév - 22:09

o Informations générales

Nom : Von Fürstenberg
Prénom : Elisabeth
Surnom : -
Âge* : 28 ans
Sexe* : Féminin
Race* : Beorc
Peuple/Classe* : Epéiste
Pays d'origine* : Daein


o Description du Personnage :

Caractère* :
Depuis sa plus tendre enfance, Elisabeth a toujours été une demoiselle possédant un caractère pour le moins fort et impétueux. Avec elle, pas question de donner des ordres, c’est elle qui commande. Lorsqu’elle et son frères étaient enfants, c’était lui le soldat, elle le général. Et gare à celui qui essaierait de la contredire. Car en plus d’être un petit chef né, la jeune femme est pour le moins irritable, et une fois mise en colère, montre une propension à la vulgarité, quoi qu’elle sait tout de même se tenir. Cela dit, mieux vaut quand même être dans ses bonnes grâces, surtout si on veut éviter de subir son courroux. De plus, la belle s’avère, et ce n’est pas pour améliorer le tableau, susceptible. Disons qu’il vaut mieux éviter de lui faire la moindre remarque à propos de certains sujets, comme son apparence ou sa tenue, les erreurs qu’elle pourrait faire, ou encore, sur le fait qu’elle soit une femme. Oui, elle n’apprécie vraiment pas les remarques sexistes. Alors un petit conseil, faites attention à votre langage en sa présence...
En voyant cela, la première chose que l’on se dit, c’est que cette femme est une vraie mégère. Ce n’était pas tout à fait faux, mais pas totalement vrai non plus. Après tout, en qualité de fille de noble, la demoiselle a reçu, et ce depuis qu’elle est en âge d’apprendre, une éducation des plus raffinées. Elle est d’ailleurs très intelligente et cultivée, curieuse et instruite. De plus, quoi que ce soit assez étonnant, son domaine de prédilection est la mécanique, qu’elle à étudié durant plusieurs années. Une véritable passion pour elle, à vrai dire. Passion qui somme toute n’est pas très féminine, mais là, c’est bien une chose dont elle n’a cure. D’ailleurs, autre domaine dans lequel elle s’avère plutôt douée, quoi que là, c’est plus un passe-temps qu’autre chose, elle pratique l’escrime.

C’est également une dame rancunière. En effet, elle n’oublie jamais un tort qui aurait pu lui être fait, que ce soit un mensonge, une trahison, ou autre. Cela dit, il y a bien une chose qui pourrait la dissuader de se venger, le plus souvent par le sang et la mort : Les souvenirs. Elisabeth, bien malgré elle, reste très attachée aux souvenirs du passé, à ceux qui auraient pu être ses amis. D’ailleurs, voilà une chose qui revêt une très grande valeur à ses yeux : l’amitié. Pour elle, trahir un ami est une chose qu’elle ne se pardonnerait jamais, et il en va de même pour un ami qui la trahirait... Chose qui est malheureusement déjà arrivée... Une fois. Mais sûrement pas deux.

Dernière chose qu’il faut savoir à son propos, surtout si vous êtes un homme, c’est qu’elle n’aime pas les dragueurs, Don Juan et autre Casanova collants et lourds à souhait. Qu’un homme lui fasse la cour de façon délicate et peu insistante n’est pas déplaisant. Par contre, insistez et vous la ferez fuir à toute jambes. Enfin, façon de parler. En effet, ce genre d’attitude la met sincèrement mal à l’aise, et histoire de masquer son embarras, n’aimant guère être vue en position de faiblesse, elle s’énerve rapidement, et là, mieux vaut abandonner la partie et s’en aller sans demander son reste. De ce fait, lui voler un baiser, oser l’étreindre sans permission ou tout autre acte empli de hardiesse est à proscrire avec elle...


Physique* :
Même si le physique ne fait pas tout et qu’être jugée sur son apparence lui déplaît, la dame reste néanmoins une belle femme, à n’en point douter. Une silhouette svelte et élancée, un corps bien proportionné et des formes harmonieuses. Atteignant sans peine les 1m70 pour 54kg, elle possède une physionomie pour le moins fine et agréable, agrémentée de rondeurs exquises qui risquent fort de plaire à l’oeil de qui sait apprécier la beauté et les charmes d’une femme... Mais la première chose qui captive le regard chez elle, c’est son visage, en plus particulier ses yeux. Des prunelles bleu sombre, presque turquoise, bordées de longs cils charbonneux. Un regard charmant et doux la plupart du temps, parfois un tantinet dédaigneux, à moins que ce ne soit totalement furibond, si son interlocuteur a réussi à la mettre en colère. D’ailleurs, en ces moments, ses sourcils se froncent légèrement, lui donnant un air courroucé et outré. Mais en temps normal, ce visage, aux traits fins et doux malgré la force de caractère de la jeune femme, arbore une mine un peu boudeuse, tout en restant charmante, un petit nez très légèrement retroussé et des lèvres rosées et pulpeuses. Un doux minois encadré d’une chevelure d’ébène, formant des jolies boucles au niveau de ses épaules...
Quant au reste, comme cela a déjà été dit, la dame possède un physique très féminin des plus attrayants, et une musculature fine, parfaite pour la pratique de l’escrime. Et pour être un peu plus complet, des épaules qui peuvent sembler frêles, mais bien plus solides que ce que l’on pourrait croire, de longs bras fins aux articulations déliées, des mains délicates mais pourtant habituées au maniement du fleuret, son arme fétiche. Également, une poitrine voluptueusement galbée, un ventre plat, une taille fine, des hanches large juste comme il faut, et des jambes plutôt longues et bien faites... Un physique peut-être un peu trop parfait, lui attirant bien malgré elle les attentions parfois peu louables d’hommes mal intentionnés...

Pour ce qui est de sa tenue vestimentaire habituellement, il faut déjà savoir que la jeune femme affectionne tout particulièrement le bleu, sa garde robe le montrant de façon assez significative. La plupart du temps, elle se plaît à porter des robes, de longueur variable, quoi que ne dépassant rarement le genoux, et ce, dans un souci pratique. En effet, une robe trop longue l’empêcherait de faire des mouvements amples et rapides, chose plutôt problématique lorsqu’il s’agit de se battre à l’épée. Robes qui d’ailleurs, soit dit en passant, mettent souvent en valeur son physique des plus agréable. Autre chose, elle se balade souvent avec à la main, une ombrelle, bleue également, assortie à sa tenue. Ombrelle qui dissimule habilement un fleuret, possédant une garde finement ouvragée, formant d’étranges figures...


Passé* :
Née à Daein, Elisabeth était la fille de Franz et Dahlia von Fürstenberg, deux nobles de la région. Des deux enfants de la famille, elle était la plus jeune, Volkan, son frère, étant l’aîné. Mais des deux, qui d’ailleurs, n’avaient tout juste que 2 ans d’écart, c’était certainement le benjamine qui possédait le plus fort caractère, lui étant bien plus effacé et calme, la plupart du temps. Durant leurs jeux d’enfants la demoiselle, quoi qu’il arrive, était toujours le commandant, le grand général, faisant preuve à cet époque déjà d’une autorité assez surprenante. Son frère, lui, finissait toujours relégué au rang de simple soldat, et si par malheur, il osait contester la décision de sa soeur, il se faisait rapidement remettre en place, d’une façon pas toujours très douce... Malgré tout, les deux enfants s’entendaient plutôt bien, chose qui faisait le bonheur de leurs parents, son père étant un ancien militaire ayant du se retirer de la profession suite à de graves blessures, l’empêchant de combattre définitivement. Quant à sa mère, c’était une parfaite maîtresse de maison, organisée et très à cheval sur les bonnes manières ainsi que le savoir-vivre. Cela dit, elle s’avérait également être une très belle femme, aimant tendrement son mari et ses enfants... Enfants qui recevaient d’ailleurs une éducation en adéquation avec leur rang, leur apprenant tout ce qui fallait savoir sur la noblesse, la bienséance et les bonnes manières... Mais malheureusement pour elle, voilà bien une chose qui n’avait pas de grand intérêt aux yeux de sa fille, alors âgée de 12 ans...

En effet, bien loin de toutes les mondanités, banquets et courbettes, la demoiselle, elle, était intéressée par bien autre chose. Une chose portant le nom de mécanique, qu’elle avait découverte dans un livre de son père, qu’il avait négligemment laissé traîner sur une table basse, un jour. Elle n’en avait feuilleté que quelques pages avant que sa mère le lui confisque, mais cela avait été suffisant pour l’intriguer, et la pousser à récupérer ce livre, le lisant en cachette dans son lit, le soir venu... Et plus elle lisait, et plus cela lui plaisait. Certes, c’était encore assez assez complexe pour une petite fille de son âge, mais qu’importe. Elle devait en parler à son père, un homme doux et compréhensif. Il saurait l’écouter et la comprendre, elle en était certaine. Sa mère, elle, ne pouvait comprendre qu’elle veuille faire autre chose qu’être simplement une fille de noble, promise à épouser un jeune homme tout aussi noble, et fonder une belle famille. Non, ce n’était pas ce qu’elle souhaitait, absolument pas... Cela dit, elle allait devoir trouver le bon moment pour lui parler, et ce ne serait pas pour tout de suite. Du moins, pas ce soir-ci. En effet, un grand dîner était prévu dans leur demeure, et elle savait qu’il serait très occupé... Elle allait donc devoir attendre encore un peu. Et puis, les dîners de la sorte étaient bien une chose qu’elle abhorrait sincèrement, mais à laquelle elle devait participer, pour ainsi faire plaisir à ses parents. Son frère, lui, était toujours sage, mais aussi continuellement dans son coin, préparant on ne sait quoi... Et Elisabeth s’était bien rendue compte qu’ils n’étaient plus aussi proche que dans leur enfance. C’était bien dommage...

Le fameux dîner était arrivé, au grand dam de la petite fille, qui ne réussit pas à se soustraire à la préparation de sa mère, qui la lava, la coiffa et la pomponna, pour ensuite lui faire enfiler sa plus belle robe, souhaitant qu’elle soit la plus jolie pour cette soirée. A vrai dire, les robes et ce qui allait avec ne la dérangeaient pas. Après tout, elle avait la chance de pouvoir revêtir de beaux habits, chose qui n’était pas donnée à tout le monde. Malheureusement, la soirée s’annonçait plutôt ennuyeuse pour la petite fille qu’elle était. Surtout qu’elle n’avait pas aperçu le moindre enfant de son âge et que son frère était introuvable... C’est alors que dans sa recherche elle heurta quelqu’un, s’étalant sur le sol carrelé de la salle de réception... Et sans même relever les yeux, elle lui avait adressé un charmant «Espèce d’idiot !» pour ensuite se redresser et épousseter sa robe, son regard turquoise se glissant sur la personne qu’elle avait bousculée. Il s’agissait là d’un jeune garçon, qui devait avoir son âge, visiblement. Ce dernier était accompagné d’un homme, son père, de toute évidence. Pour le coup, la jeune fille rougit un peu et bafouilla quelques excuses difficilement compréhensible. A vrai dire, elle était mal à l’aise face à un garçon, plus encore si elle ne le connaissait pas. Puis son père arriva, et présenta sa fille aux deux invités. Apparemment, c’était un ami de son père, qui venait de perdre sa femme. Le jeune garçon se prénommait Galen, son fils. D’ailleurs, les deux pères décidèrent de laisser leurs enfants discuter ensemble, tandis qu’ils s’étaient éloignés... Et contrairement à ses craintes, il s’avéra qu’il était plutôt sympathique, et que tout deux s’entendaient plutôt bien, chose qui ravi la demoiselle, pour le reste de la soirée...

Puis, le temps passa, et elle ne le revit plus. C’était bien dommage d’ailleurs, car il était rare qu’elle réussisse à se faire le moindre ami, du fait de son caractère pour le moins autoritaire. Peut-être le reverrait-elle un jour, qui sait ? Mais le plus important actuellement, c’était de parler à son père. En effet, elle n’avait toujours par réussi à faire part à son géniteur de son souhait d’étudier la mécanique, découverte dans les ouvrages dormant sur ses étagères... Restait donc à trouver le moment adéquat pour discuter avec lui, le plus vite serait d’ailleurs le mieux.

Quelques semaines passèrent, et à force de guetter le bon moment, elle réussi enfin à se retrouver seule et tranquille avec son père. Tout d’abord, il parut plus que sceptique en l’entendant, considérant qu’une femme ne devrait pas s’intéresser à ce genre de choses... Cela dit, Elisabeth, ne comptant pas abandonner si vite, insista pendant un long moment, faisant finalement céder son cher père, bien trop indulgent avec sa fille. Cela dit, il apposa une condition : Il lui donnait le droit d’étudier ce qui lui plaisait, mais en contrepartie, elle allait tout de même devoir se plier aux enseignements de savoir-vivre de sa mère, car même s’il était compréhensif, son père tenait à ce que sa fille reçoive une éducation correcte et distinguée. La jeune fille fut bien obligée d’accepter cette condition, surtout qu’au fond, cela ne la dérangeait pas particulièrement... Quant à la réaction de sa mère... On pouvait dire que cette dernière ne fut guère enchantée de la nouvelle, mais dut bien céder face à la décision de son mari, sachant lui aussi se montrait des plus autoritaires lorsqu’il était question d’imposer son opinion. Après tout, Elisabeth ne tenait pas du voisin, c’était certain.

Et c’est ainsi que deux ans plus tard, elle alla étudier dans une école réputée de la région, pouvant enfin se consacrer à sa passion première, tout en suivant les enseignements de sa mère une fois de retour chez elle. Enseignements qui, bien heureusement, n’étaient pas aussi ennuyeux qu’elle l’avait cru, même si entre les bonnes manières et la mécanique, le choix était rapidement fait. Autre chose qui ravissait grandement la demoiselle, mais qui fut aussi une surprise, ce fut de revoir ce jeune garçon rencontré lors d’une réception, il y a deux années de cela. Galen. Au moins, elle connaissait un peu quelqu’un, chose qui aidait toujours lorsque l’on se retrouvait dans un nouvel environnement. D’ailleurs, bien rapidement, les deux jeunes gens se rapprochèrent, jusqu’à devenir de grands amis. Pas d’amour dans cette histoire, du moins, pas d’amour au sens qu’on lui donne généralement. De l’amour fraternel. Chose qui manquait grandement à la petite von Fürstenberg. A vrai dire, son frère se faisait de plus en plus distant, toujours enfermé dans sa chambre, n’adressant presque plus la parole à qui que ce soit, faisant acte de présence uniquement à l’heure de manger. Ses parents aussi étaient inquiets, mais ne pouvaient malheureusement pas faire grand chose...

Plusieurs années passèrent, Elisabeth toujours autant passionnée par mécanique, et ayant développé une amitié forte et sincère avec Galen, qui lui, avait changé de voie, devenant soldat, sans pour autant abandonner leur passion commune. Elle était ravie d’avoir un ami sur lequel elle pouvait compter en toute occasion. C’est également à cet époque qu’elle réalisa à quel point l’amitié était quelque chose d’important, du moins, pour elle. Bien plus que l’amour. Après tout, se marier et avoir des enfants ne l’intéressaient pas le moins du monde. Du moins, pas avant quelques années, et surtout, pas avant d’avoir pu faire carrière dans la discipline qui lui plaisait. Cela dit, son ami, lui, ne semblait pas penser comme elle, car il finit par épouser une jeune fille nommée Maria, après qu’il l’eut mis enceinte, apparemment. Elle était pour ainsi dire très heureuse pour lui, sans pour autant partager cette joie que pouvait procurer l’amour ou encore la famille, ni en être jalouse, loin de là...

Malheureusement, ce bonheur ne dura guère, car à peine deux années après leurs mariages, non loin de leurs 19 ans, un tragique événement se produisit... Un matin, alors qu’elle s’était levée comme habituellement, et prête pour retourner suivre ses cours, on vint lui apprendre que ce matin même, avaient été découverts les corps morts de Maria et sa fille, ainsi qu’une grande quantité de sang. Son ami, lui, restait totalement introuvable, à vrai dire. Folle d’inquiétude, la jeune femme se précipita chez lui, mais ne le trouva pas... Elle passa la journée à le chercher la peur au ventre, mais rien... Absolument rien... Finalement, le soir venu, elle était retournée chez elle, épuisée et démoralisée, ne comprenant pas pourquoi ni comment une telle chose avait pu lui arriver... Et dans un couloir, elle croisa son frère. Frère qui semblait étrangement ravi. Étrange... Il était encore plus distant et secret, depuis quelques temps, fait inexplicable. A vrai dire, plus le temps passait, et plus elle se méfiait de lui. C’était un bien triste constat à faire à propos de son propre frère, mais c’était là que l’avait menée sa réflexion... Malheureuse conclusion...

Du temps passa encore, et les gens finirent par conclure que Galen était mort lui aussi, à moins qu’il n’ait lâchement fuit, mais Elisabeth en doutait. Elle le connaissait, et savait qu’il ne fuirait pas, surtout pas s’il était question de protéger sa famille... Également, elle ne pouvait se résoudre à croire que son très cher ami était mort. C’était si dur.... Et pourtant... Que lui était-il arrivé, dans ce cas ? Personne ne pourrait le dire... Elle dut bien se faire une raison, et continuer à vivre, supportant la peine de cette perte, perdant également l’espoir de le revoir un jour...

Et ce fut donc ce qu’elle fit, continuant et terminant ses études, entreprenant une carrières dans l’ingénierie, ou du moins, ce qui en était à l’époque. Un métier qui lui plaisait, même si sa mère désespérait de devenir un jour grand-mère, et de voir sa fille adorée au bras d’une charmant jeune homme. Elle réalisait bien que cela ne se produirait pas avant bien des années... De très longues années, même...

9 ans étaient passés depuis la disparition de son ami, à présent. 9 années durant lesquelles l’espoir s’était amoindri petit à petit. Jusqu’à ce soir-là. Un bal masqué était donné par la reine de Daein, et même si son opinion à propos des soirées mondaines n’avait pas changé, elle y était allée. Pour faire plaisir à son très cher père, qu’elle aimait tant. Ce soir là, elle portait un masque aux reflets d’ivoire, décoré de dorures et de plumes bleues, ainsi qu’une longue robe bleu nuit, affichant un décolleté quelque peu pigeonnant malgré elle, mais qui semblait plaire aux jeunes hommes qu’elle croisait. Quelle bande de gamins aux hormones déchaînées... Si ce n’était pas malheureux ! Enfin, qu’importe. Son but dans cette soirée, était de se détendre un peu, oublier quelques uns de ses soucis... Mais, bien loin de l’aider à penser à autre chose, elle était tout simplement dérangée par tous ces regards se posant sur elle, ces invitations à danser alors qu’elle avait deux pieds gauches, ou encore tous ces commérages inutiles... Vraiment, la vie à la cour n’était pas faite pour elle, c’était certain !

Heureusement, la fin de la soirée n’était certes pas encore arrivée, mais son père lui permit de s’échapper de cet endroit, étouffée par le faste et le luxe, un lieu qui ne lui correspondait pas le moins du monde. Elle avait prévenu son père qu’elle irait faire un tour en ville, à la recherche de son frère, qu’elle savait dans les parages, avant de rentrer. Elle voulait lui parler de quelque chose d’important, à savoir, l’anniversaire de leur mère. Quant à savoir où il était... c’était bien une chose qu’elle ignorait totalement. Et peut-être qu’au fond, ce n’avait été qu’une excuse pour souffler un peu, tranquillement...

Elle marchait donc, tranquillement, ses talons heurtant de façon régulière les pavés de la rue, rythmant sa marche d’un son répété. Bien sûr, c’était dangereux d’être une femme seule se promenant en pleine nuit. Mais pour tout dire, son esprit était bien trop occupé par d’autres pensées pour arriver à cette constatation. Et puis, il n’y avait personne aux alentours, alors pas de quoi s’inquiéter. Pour le moment, du moins. Cela devait bien faire une vingtaine de minutes qu’elle marchait, soupirant à intervalles réguliers, observant parfois le ciel sombre. C’est alors qu’elle finit par entendre un bruit, des paroles. Deux personnes. Mais surtout, deux voix qu’elle était certaine de connaître. La demoiselle pressa donc le pas, mais se figea rapidement, trouvant ce qu’elle cherchait. Les deux hommes qu’elle avait entendus. Son frère. Et un autre homme, dos à elle. Sauf que son frère n’était plus aussi vivant qu’elle l’aurait souhaité. Il était mort, son corps tombant au sol dans un bruit mou... Cela dit, elle n’avait pas bougé pour autant, trop stupéfaite par la voix du tueur. Une voix qu’elle reconnaîtrait entre mille, même après toutes ces années... Impossible que ce soit lui...

C’est alors que l’homme se tourna, pour ramasser ce qui devait être un masque, pour ensuite poser son regard sur elle. Lui ne démontrait d’aucune surprise, quoi qu’il ne s’attendait sûrement pas à la voir. Quant à elle... Elisabeth était sans voix, les yeux grands ouverts, ses lèvres s’entrouvrant plusieurs fois, sans qu’aucun son n’en sorte... C’est alors qu’il prit la parole, le ton de sa voix affreusement calme :

-Elisabeth... Te dire que je suis heureux de te revoir serait bien malvenu, je crois.

Oh oui, c’était plus que malvenu, surtout après toutes ces années sans aucune nouvelle ! De plus, la noble avait encore du mal à y croire, et ce fut d’une voix un tantinet hésitante qu’elle lui demanda, se forçant tout de même à garder un semblant de calme :

-Toi... C'est vraiment toi, Galen ? Ce n'est pas possible...
-Parfaitement, Galen est mort il y plusieurs années, je suis Le Dragon des Neuf Arts.

Mort ? Oui, elle y avait crû durant près de neuf ans. Pourtant, il était bel et bien là, vivant, devant elle, et ce malgré ce qu’il pouvait proclamer... Alors... Pourquoi...

-Pourquoi... Pourquoi as-tu fais ça ? Pourquoi as-tu tué mon frère ?!
-Pourquoi? Et pourquoi l'aurais-je tué d'après toi?

Était-ce réellement une question qui se posait ? Elle ne pouvait pas y croire... Lorsqu’ils s’étaient connus, il n’était pas comme ça... Et à mesure qu’elle parlait, le ton de la jeune femme devenait de plus en plus irrité, malgré le fait qu’elle se retenait de montrer sa colère, chose compliquée lorsque l’on était aussi irritable qu’elle :

-Comment veux-tu que je le sache ?! Tu n'es pas celui que j'ai connu... Par le passé, tu n'aurais jamais fait une telle chose !
-Je te l'ai déjà dit, Galen est mort il y a plusieurs années, je suis un assassin si tu ne l'avais pas remarqué.

Un assassin ? C’était donc cela qu’il était devenu, pendant ces années d’absence ? Un imbécile tuant pour de l’argent ? C’était donc ça qu’était devenu le brillant soldat qu’elle avait connu ? Dans quel but ! La vengeance... C’était fort possible... Mais cela ne lui disait toujours pas pourquoi il avait fait ça ! Ses sourcils se fronçant, elle s’exclama alors :

-Tu me prends vraiment pour une idiote ?! Ce n'est pas ça que je t'ai demandé ! Réponds à ma question ! Pourquoi l'as-tu tué ?!
-Je te l'ai dit, je suis un assassin... OU alors j'ai agi par raison personnelle...

Elle s’en était doutée. Si la raison personnelle dont il parlait était la mort de sa femme et sa fille... Cela dit, ça ne collait pas ! Elle ne comprenait pas qu’est-ce que son frère avait à voir là dedans. Certes, elle se méfiait de lui, mais tout de même...

-Raison personnelle ? Laisse moi rire ! Que je sache, mon frère et toi vous vous connaissiez à peine !
-Qui sait? En attendant je suis fatigué, notre petite discussion s'arrête là... Si tu veux me tuer pour venger ton frère vas-y, je ne ferais rien pour t'en empêcher.

Se venger ? Pourquoi se venger alors qu’elle ne savait même pas pourquoi son aîné était mort ? Oui, elle pourrait vouloir venger le simple fait de sa mort, mais... Elle était plus intelligente que cela. Elle voulait avant tout comprendre pourquoi, et pour cela, elle ne devait pas le tuer. De plus... Malgré tout, il était toujours son ami. Le voir en vie avait fait renaître l’espoir en elle, même si en cet instant, son coeur souffrait douloureusement...

Doucement, la demoiselle baissa la tête, triste et déçue, pour ensuite dire, d’un ton qui laissait entendre nettement sa douleur, relevant son regard vers lui :

-Tu... Je n'arrive pas à croire que tu aies un jour été mon ami... J'avais confiance en toi... Je ne pensais pas que tu me trahirais un jour...
-Que sais-tu de la trahison?

Ce furent les derniers mots de lui qu’elle entendit, avant qu’il ne s’en aille, disparaisse, tel une ombre, se fondant dans la nuit noire. Elle, elle n’avait pas bougé, restant ainsi, figée, inerte... Cette impassibilité dura plusieurs minutes, avant que finalement, elle ne se laisse tomber à genoux sur le sol, se fichant que sa robe soit froissée ou sale... Le revoir avait été pire que le croire mort, à n’en point douter... Quelques larmes roulèrent sur ses joues ce soir là, les dernières qu’elle versa pour lui... A présent, elle était bien déterminée à le retrouver, et si pour cela, elle devait traquer tous les assassins du continent, elle le ferait...

La mort de son frère causa une grande peine dans la famille, surtout pour sa mère, qui chérissait son fils, malgré le fait qu’il n’était que peu enclin à partager quoi que ce soit avec elle, ou alors, en de très rares occasions. A propos de sa mort, elle resta très évasive, même avec son père. Cette histoire, c’était à elle de la régler, elle en faisait une affaire personnelle, même si c’était plus dans le but de le retrouver et de comprendre pourquoi qu’elle allait le pourchasser, plutôt que de venger la mort de son frère à proprement parler....

Ainsi, elle devint chasseuse d’assassins, une dénomination assez particulière, traquant les meilleurs tueurs, mais aussi voleurs de tout Tellius, dans l’espoir de retrouver son ami et d’avoir des réponses, uniquement armée de son fleuret, la seule chose en qui elle pouvait avoir confiance à présent...

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MessageSujet: Re: Elisabeth von Fürstenberg [Terminé]   Elisabeth von Fürstenberg [Terminé] I_icon_minitimeVen 4 Mar - 16:14

Langue: 4/5.

Quelques fautes par-ci, par-là mais elles sont surtout du à ton correcteur d'orthographe je dirais. Rien à dire de plus sur ce point, cela n'entrave pas le récit.

Style: 5/5.

Un langage soutenue, une façon d'écrire plutôt captivante... Il n'y a rien à dire, tout est employé à bon escient.

Histoire: 7.5/8.

Captivant. Les années passent assez vite mais le point de vu reste totalement subjectif et bien expliqué. En rajouter plus aurait été de l'étalage, en mettre moins poseraient un vide. Un dosage parfait.

On voit bien que le personnage évolue, même si pour cela il faut lire un peu entre les lignes. On peut voir en lisant attentivement qu'il y a beaucoup de subtilité dans ce passé, et que les raisons et buts divers du personnage se forment toujours autour d'un tout partant d'une idée. Une globalité qui ouvre bien des portes, et donne de la profondeur au personnage.

Originalité:
2/2 (+).

Mécanique? Ombrelle? J'adhère.

Note Finale:
18.5/20 + => 19/20.


Well done.
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Elisabeth von Fürstenberg [Terminé]

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