Lui qui avait tant voulu quitter sa terre natale le voila désormais la, de retour. Il ne s’attendait pas à un retour triomphale, ce n’était pas mérité même si le félin aurait adoré le tapis rouge. Au lieux de tout ce faste, Dust ne dut se contenter que d’un retour timide et nostalgique. La fierté lui interdisait de revoir ses proches et ses amis, non c’était trop déprimant. Presque cinq ans s’était pourtant écoulé, le mal du pays avait finit par avoir eu raison de sa ténacité. Une nouvelle fois le félin voulut redécouvrir sa forêt, cet océan d’arbre ou se mêle tant d’odeur et de beauté. Rien que d’y penser Dust sur le chemin fut chamboulé, à noter évidemment qu’il était seul personne ne devait être au courant de ces moments classés top-secret.

Le chat se dirigea instinctivement vers Za’ Agaria, une cité qu’il savait accueillante et emprunte de sérénité. Le chemin à travers la forêt fut apaisant et enchanteur comme il l’espérait. Bref ce fut le voyage parfait aucune mésaventure en route, cela surprit d’ailleurs Dust qui fut il faut l’avouer plutôt décontenancé. Aucun marchand de route avec ses arnaques, aucun bandit de grand-chemin, les traditions se perdaient. Cela était sans conséquence, Dust aimait simplement se plaindre c’est donc entier qu’il arriva à destination. Vieux réflexe d’hédoniste confirmé, le chat décida en premier lieux de se reposer aux bords du lac. Le soleil était à son plus beau zénith, l’eau était magnifique, la température extérieure était parfaite. Un coin à l’ombre trouvé, Dust put enfin s’étendre et se reposer enfin. Malheureusement c’est à ce moment qu’arriva l’élément perturbateur, le caillou, la maudite pierre envoyée par le maudit gamin. D’un air mi-contrarié-mi-blasé, Dust émergea de son état comateux, les lunettes un peu de travers le félin n’était absolument sur son meilleur profil. Le gamin coupable de l’acte odieux était accompagné de sa sœur surement une odieuse complice aux yeux de Dust. Les deux enfants soutenaient audacieusement le regard accusateur du juge Dust. Les deux jeunes félins souriaient même, c’était donc un crime prémédité rajoutant encore plus de colère dans les yeux du félin. La sentence sera donc sans appel, enfin autant que l’on puisse punir un gamin d’un jet pierre.

« Hé toi, t’es qui ? Ma sœur et moi c’est notre coin ici on vient tous les jours y jouer. Faut pas dormir ici tu risques d’abimer notre terrain. »

Le chat eut un regard dépité, zut il allait devoir traiter avec des gamins. Et la il avait vraiment pas le temps ni l’envie.

« Vous avez pas école à cette heure, allez donc embêtez quelqu’un d’autre sales gosses ! »

La voix avait pourtant été effrayante mais bizarrement les deux jeunes félins ne bougèrent pas et sourirent de plus belle.

« Moi je m’appelle Icare et la c’est ma p’tite sœur Cléo, elle est un peu timide avec les étrangers. On a pas école aujourd’hui, et tu t’ennuis tu veux jouer avec nous, tu veux manger ? Tu sais ça fait un moment que l’on t’observe, Cléo elle m’a même dit que tu parlais dans ton sommeil. Une histoire avec des pâtisseries et une fille elle s’appelait Alice je crois, c’est qui ? Au fait tu t’appelles comment dit ?»

¤Tiens à oui j’ai rêvé d’Alice, elle est moi on était à mon hôtel dans ma chambre et… oh ! J’espère que mon rêve de pâtisserie était plus important humm… les éclairs au chocolat, le chocolat.¤

Bizarrement après quelques secondes de divagations mentales, Dust resta muet ne sachant absolument pas comment réagir. Devait-il répondre à toute les questions, devait-il répondre à aucune des questions et congédier ces affreux. Le félin ne fit rien de tout cela, il répondit simplement.

« Dust… vous voulez jouer à quoi ? »

¤Pourquoi j’ai répondu cela, j’suis pas bien, j’ai surement de la température. ¤

« Ouais chouette viens on va jouer, tu vas nous aider à construire une cabane dans la forêt. »

¤Et merde ! Pourquoi moi, j’étais si bien avec Alice.¤

Sur ces constations amères pour Dust, le chat s’exécuta et aida les deux félins du mieux qu’il pouvait, il faut dire ses études d’architecture qu’il avait entrepris à Criméa était un sérieux avantage. Prit au jeu des gamins Dust voulu une super cabane. Travaillant toute la journée sur le projet super cabane, la fin de journée se profila bien vite pour les trois constructeurs. La nuit commençait déjà à étendre son grand manteau et c’est naturellement que les deux gamins durent à regret quitter Dust.

« Dust si tu veut, tu peux venir chez nous maman t’hébergera surement. »

« Nah, nah je dois encore faire quelques ajustements t’inquiètes pas pour moi, je trouverai bien une place pour m’endormir. »

« Au revoir monsieur Dust et merci pour la cabane, elle est super. »

Que pouvait-il répondre à part un sourire… Les deux enfant prirent le chemin de retour et Dust se retrouva de nouveau seul avec sa cabane. D’ailleurs il dormirait la ce soir, après tout c’était lui le concepteur. Cette nuit s’annonçait si apaisante, pourtant quel désastre se profilait…

Niché en hauteur le félin put apercevoir un spectacle intrigant au départ effrayant en réalité. L’on pouvait apercevoir des reflets ardents sur ses lunettes, la forêt brulait-elle, non ce n’était pas la forêt mais le village, et ces cris. Désormais à jamais gravé dans sa mémoire, ces cris d’horreurs, ces murmures de douleur expirant dans la braise. Insupportable vision et une seule pensée.

¤Les gamins !¤

Sans réfléchir le félin traversa la forêt, se dirigeant droit vers le lac endroit de passage obligé pour accéder au village. Tout alla si vite, que se passait-il donc la bas, qu’était il advenu de Icare et Cléo. Les réponses ne tardèrent pas à tomber. Au pied d’un homme à l’aura ténébreuse gisait le corps de Cléo, la jeune fille à l’apparente blessure se tenait prostrée figée dans sa douleur. Icare était sans voix encore caché derrière des buissons, le visage en larme désespéré il était sur le point de bondir sur l’inconnu. Une action de fou, dans un moment de folie. Son désespoir fut arrêté en un instant par une main sur sa bouche et une voix familière qui lui dit en murmure.

« Arrête, laisse moi faire occupe-toi de ta sœur je vais aller me divertir avec cette ordure. »

Dust aurait souhaité être prévenant jusqu’au bout mais sa colère et ses sentiments prenaient le dessus, un sourire sadique illumina son visage. Il riait alors il fallait que Dust puisse rire un peu aussi. Lentement le félin dépassa Icare et s’avança vers l’étrange inconnu. Tout son être inspirait la crainte et la fureur, pourtant Dust ne semblait pas affecté à ce genre de considération. Transformé en félin ses yeux commençaient déjà luire d’une lumière azurée. Arrivant dans un angle mort, Dust ne voulait pas profiter d’un effet de surprise, connaitre les motivations étaient primordiales. Même si l’inconnu ne semblait pas enclin au dialogue à première vue, Dust détestait prendre la vie sans connaitre les raisons. Plus il s’avançait plus son excitation et son sourire s’agrandissait, seule la vue du corps de Cléo lui arracha une vague d’hésitation.

« Alors on s’amuse monsieur couleur, dit moi-donc ce qui te fait autant marrer et qu’on en finisse le gigolo ! »

Lentement, ses bras arqués vers le haut devinrent plus mou. Ils descendirent le long de ses flancs au rythme des flammes jonchant la nature. Sa bouche se ferma, laissant cependant les côté latéraux entrouverts sur des dents pointues. Comme si elle avaient été taillés en pointes par l'œuvre humaine, et non par le cycle de la vie. Ses yeux restèrent ouvert, là où pour donner un effet dramatique ils se seraient fermés durant la trajectoire les amenant à percer ceux de Dust, moment où ils les auraient réouvert de nouveau. La rétine étaient entièrement noir, elle ne traduisait aucune autre émotion que l'impression de se plonger dans un vent tourbillonnant, arrachant aléatoirement toutes sortes de choses sur son passage. Pourtant, cette tornade laissait des choses importantes comme sans intérêt. Il n'y avait ni courage, ni vaillance. Ni cruauté, ni réédition. Ni haine, ni amertume. Ni plaisir ni déchéance.
Son corps ne bougeait pas, et l'on ne pouvait même pas s'imaginer si il fixait l'être devant lui. L'atmosphère était lourde et épaisse, non seulement à cause de la fumé, du feu et de l'odeur de mort, mais aussi parce que ce personnage à la longue chevelure rouge et au corps bleu ne semblait plus en rire. Pourtant il n'émanait rien de lui, aucun sentiment. Même ce demi sourire n'extériorisait rien d'autre qu'une dentition imposante:

« Oh, mon nouvel amis à de l'humour on dirait. Mais est-il aussi vide que tout mes anciens amis? »

Tout en continuant de fixer Dust, il leva d'un mouvement sec son bras gauche à l'horizontal de son épaule. A peine ses doigts furent tendus, que le cou d'Icare apparu entre eux.

Et il serra.

Toujours en apposant son regard vide sur Dust, il jouait de ses doigt sur le frêle cou du gamin au rythme de ses cris de suffocation. Tel un virtuose du piano, sa technique semblait augmenter la souffrance de l'enfant, la pression se faisant de plus en plus forte. Il n'avait aucune intention de l'épargner, dirait-on:

« Mais qu'est ce que l'amour, jeune tigre? Me le diras-tu, toi qui cherche à protéger ces petites choses que tu as à peine rencontrer? »

Il accentua la pression dans ses doigts, tout en ne laissant pas ceux-ci au même niveau. Icare se débattait, sa peau se violacent sous le manque d'air. Ses jambes étaient bien trop courte pour atteindre son agresseur alors que ses petites mains plantaient leurs ongles au plus profond de la chaire de celui qui cherchait à le tuer:

« Les sentiments sont des choses aussi éphémères qu'importante, non? On peut aimer quelqu'un à en mourir et l'oublier peu de temps après... Ne serait-ce pas de l'égoïsme? Ou tout simplement quelque chose d'humain? »

Et son poing se ferma. Ses doigts traversèrent la trachée, les cordes vocales, la colonne vertébrale et broya le cervelet au passage. La puissance déployée fit gicler le sang entre ses doigts et tâcha sa peau bleu d'un amalgame de fresques tribales. Celui qui marqua ses lèvres trouva comme refuge sa bouche à la suite d'un coup de langue d'un sensuel malsain. Ce ne fut pas le corps s'écrasant au sol, qui fut le plus insupportable. Mais le bruit du crâne rebondissant au sol après le premier impact. Roulant sur quelques centimètres, tachant l'herbe fine d'écarlate. Les yeux étaient encore grand ouverts, ressassant une dernière image de terreur dans des orbites révulsés. On pouvait y lire tout ce que ce gamin ne ferait jamais, tout l'amour qu'il ne donnerait jamais à qui se devait de le recevoir:

« Enchanté de faire votre connaissance, Dust. »

Alors qu'il reprenait une position calme, comme si rien ne s'était passé, il adoptait une voix toujours aussi douce. Douce folie. Il parlait d'un ton clair et équivalent à sa carrure plutôt imposante, même si la hauteur du son provoqué était un peu faible et parvenait aux oreilles comme le murmure du vent:

« Je suis Lucifer, et je suis venu... Vous chercher. »

Il souri ainsi de toutes ses dents taillés en pointe, laissant retomber le poids de la mort de tout ceux qui se sont battu ou on fuit sur ses épaules. Mais aucun rire ne sortit de sa gorge. Car s'était simplement la vérité:

« Ce qui me fais rire, c'est que vous êtes l'un des fragments; ce que je cherche. Ce que les autres ne sont pas. Ce qui à causé leur mort. Ce qui vous fait chance, n'est-ce pas? »

Et il tendit la main. Une main ouverte, gorgé du sang de ceux qui n'ont pas pu être protégé. Elle était dirigée vers le félin, sans aucune amertume:

« Suivez-moi, la longue route de notre destiné se croise en plusieurs points. »

De mouvements théâtraux en cinématographique, on aurait pu croire que cet "homme" était né pour les planches. Mais sa façon de voir et de faire les choses consistait bien plus à mettre les autres entre quatre de son talent inné.
Il prit une position éloquente tout en tendant son index griffu vers la jeune demoiselle, Cléo:

"Le destin existe... Bel et... Bien, mon chère amis. Demandez vous: si vous ne m'aviez pas rencontré, tout ces gens ne seraient-ils pas toujours en vie?"

Serrant le poing lentement, tendant ses doigts d'une façon crispé, il plongea ses deux yeux entièrement noir dans un espace dimensionellement perdu entre lui et Dust. Sans doute que si il avait regardé le laguz dans les yeux, ce dernier serait mort de terreur tant la folie de ces grandes pupilles permettaient de se perdre en un instant. Une fois le poing fermer, il rameuta ce dernier avec lenteur vers sa mâchoire carrée:

"Mais vois tu, Dust... Oh, aurais-je oublié de mentionner que je te connais? Vois m'en désolé, mais vois-tu, je sais que même si tu dénigre la façon de vivre prônée par ton Roi, tu as des principes pour la vie. Cependant, la petite qui git dans tes bras a... Malencontreusement assisté à la mort prématuré de son frère et de sa famille..."

Il se retourna, sa longue chevelure rouge voletant dans le léger vent de mort qui charriait odeur de charogne brûlé et malsaine. Les tissus de ses divers vêtements accompagnaient le mouvement d'un air nonchalant:

"Tu vas venir avec moi, et la route sera longue... Elle va grandir, que ce soit avec ou sans nous et pleinement consciente de la vérité, elle aura deux solutions... Soit elle deviendra quelqu'un comme toi ou moi, qui tue ou laisse tuer... Soit elle cherchera à se venger et se bornera à essayer de nous tuer tous les deux. Car tu n'as rien fais pour les sauver, oh non... Et tu suis le bourreau."

Il commença à marcher droit devant lui, sur le lac. Oui, son pouvoir devait être immense. Il ne coulait ni ne volait, simplement, il marchait:

"La vie est un simple cycle. Les grands pensent que chacun est unique. Mais ils se trompent. Nous naissons et mourrons tous parce que nous sommes vivants. Peu importe ce qui se passe entre deux, c'est une tentative d'échapper à ce que l'on est.

Éphémère, voilà le nom que tu donnes aux choses.

Je ne suis ni mort, ni vivant. Mais la vérité attendra, car si tu comptes me suivre, tu te dois d'achever Cléo ici et maintenant. Ne la laisse pas grandir dans la souffrance avec ses deux assassins, tu ne peux changer son destin. Et tu ne peux changer la roue qui tourne en ton nom."

Arrivé au milieu du lac, les pieds sur l'eau mais pas mouillé, il se retourna vers Dust et apposa son regard sur l'enfant. Il attendait, sans bouger, sans rien dire. Même la déesse n'aurait su dire ce qu'il attendait. Mais il savait des choses, sans doutes trop de choses.

Et celui qui les entendraient deviendrait sans doute fous, ou peut-être un assassin. En définitive, il serait un héros.

Et Lucifer sourit. Les flammes de l'enfer elles même illuminaient ses yeux entièrement noir alors qu'il tendait la main vers le félin. Paume sur le côté, ouverte vers lui. Alors que l'illusion prenait cours, il semblait totalement l'ignorer. Exact, cela ne l'affectait pas le moins du monde. Et il aimait ça, ce sentiment de puissance. Son sourire carnassier et suffisant en disait long sur ce qu'il laissait paraître. Il était le mal, les ténèbres, les abysses. Il incarnait ces bruits que tu peux entendre la nuit dans ta maison sans comprendre leur provenance, cette peur de ce qu'il y a sous ton lit et qui pourrait t'attraper à tout moment la nuit, ce que tu ne voudrais pas voir quand le tonnerre touche la terre, cette ombre apparaissant au coin de la rue quand tu marches seul.
La seconde suivante, le cou de Dust était entre ses doigts. Il le portait à bout de bras, laissant ses pied gésir au dessus du sol. Sa poigne était aussi féroce que son expression faciale. Et il plongea ses yeux dans ceux du laguz:

"Tu es hautain. Bien trop à mon goût. Crois-tu que tes choix peuvent influencer les cieux? Est-tu enfin ce que je recherche?"

Son regard était aussi froid que l'acier, mais pire était la sensation de ses yeux plongés dans ceux du félin. Cela faisait comme un vent se levant à l'intérieur du corps. Comme si la nuit tombait à l'intérieur alors qu'il faisait jour à l'extérieur. Une horrible sensation d'être sondé entièrement, de se faire touiller les entrailles à la cuillère et mixer le cerveau. Mais au fond, quelque chose luta. Quelque chose chez Dust fit lâché prise au regard de Lucifer:

"...Hahahahaha... HAHAHAHAHAHA!"

Son rire était fou, immensément fou. Il lâcha le félin, doucement, le reposant sur ses pieds. Et toujours en riant, d'un air triomphale, disposa ses bras en croix sur le côté, levant les paumes et les doigts vers les cieux tout en courbant la tête en arrière:

"Tu as ce pouvoir de défier les cieux, n'est-ce pas? Mais tu ne le sais pas toi même... Tu n'es qu'un fragment incomplet. Une pièce du puzzle... Laisse moi te narrer une vérité."

Doucement, il reprit une position plus calme. Malgré tout, il gardait les épaules bien droites:

"La déesse existe en ce monde, cela est certain. Mais comment est-elle devenu déesse? Une autre question est intéressante à explorer... Pourquoi a elle décidé de donner d'autres chances à cette misérable vermine qui pullule en ces lieux? Même en choisissant des représentants, cela n'avait pas grand intérêt puisse qu'elle avait le pouvoir de repartir à zéro. Elle avait donc le choix. Rien ne différencie cet être supérieur de toi ou moi, au final, vu que nous faisons tous nos propres choix. Ceci devrait... Te laisser de quoi réfléchir suffisamment... J'ai besoin de toi, pour atteindre mon but. Mais pour le moment... Je vais te faire un cadeau."

Il se tourna, faisant donc dos à Dust:

"Dans un mois, jour pour jour, ton roi va se faire assassiner... Si tu n'interviens pas. Et il n'est que le premier de la liste. Mais seul, tu ne pourras rien faire... Héhéhéhé... Tu devrais le sauver, non? Lui qui est un modèle..."

Sur ces mots, un léger vent s'était levé et le bas de son corps commençait à partir en poussière. Une poussière noir, fine et malsaine:

"Oh, tu te demandes sans doute pourquoi? Il y a un trou dans ton esprit. Mais le temps le comblera, et le moment venu, toi et moi irons défier la déesse en personne."

Il finit par disparaître entièrement, laissant derrière lui un village en ruine. Et deux félins en vie. Malgré cela, une légère sensation de froid subsistait dans le corps de Dust...

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Voilà Dust, le Main Event Phase I est terminé. Tu es maintenant considéré comme le "Lord Laguz" (Et donc tu as le titre qui vas avec sous ton pseudo). Tu peux déterminer ce que tu veux vis à vis de ce que Lucifer t'as dis et agir comme bon te sembles. De ce fait je t'enjoins soit à RP avec d'autres gens pour les attirer dans ton groupe pour sauver Scimir de cette soit disant "attaque", soit à faire les choses seuls... Bref comme tu le sens.

Toutefois, Lucifer t'as laissé un autre cadeau. Un pouvoir que tu peux utiliser à ta guise et qui est considéré comme une compétence supplémentaire gratuite, que tu pourra garder éternellement:

Espoir Renouvelé: Grâce à un discours bien placé, que ce soit un simple mot, une phrase ou un grand monologue, le courage revient à ceux qui avaient perdu espoir. Cette capacité permet de motiver n'importe qui à effectuer une entreprise qu'il avait abandonné par les simples encouragement de Dust. Ils se battront ensuite jusqu'à la mort pour achever la tâche. Il est même possible de persuader quelqu'un puis d'utiliser cette compétence. Mais est-ce réellement un don, ou une malédiction?