Sujet: Nettoyage de printemps (mini-évent) Lun 16 Avr - 9:59
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Ah qu'il était bon de se sentir le maître du monde. Avec cette armée grandissant à ses pieds, convergeant depuis tout le continent sans craindre ni la loi ni la mort pour le servir tandis que tous les peuples du monde connu tremblent à l'idée de le voir frapper à leur porte... Oui, Death se sentait comme un roi.
Bon, c'était un peu le roi des glands car parmi ses fidèles, véritables fanatiques fébriles aux yeux exorbités, il y avait quand même pas mal de débiles ! T'nez, c'ui là c'était un vieux fermier, raciste jusqu'au fond des fesses qui avait jamais digéré que les Laguz deviennent les "égaux" des humains et voulait mettre une trempe à Criméa pour la peine. Et puis lui là, un manchot ! Ce con avait tenté de passer à fond les bananes à côté d'un avant-poste militaire en clamant "Mort aux fausses divinités ! Vive Death ! Gloire aux nouveaux maîtres !" avec trois quatre copains...ben ils se sont faits courser, et lui seul s'en est sorti, au prix d'un bras. Bon, le Chevalier de la Mort n'avait rien dit, car ça l'avait fait marrer d'avoir des sujets suffisamment décérébrés pour risquer leur vie d'eux-même juste pour insulter le règne en place. Mais dans l'ensemble, c'était quand même une bonne bande de bras cassés pour ainsi dire...enfin, au moins il se consolait en se disant que ça ne pouvait pas être pire que ses zombies.
En attendant, Death et sa troupe improvisée, forte de plusieurs centaines d'individus désormais, marchait d'un bon pas dans Criméa, en direction du comté d'Edmond Demer, à moins d'un jour de marche forcée de la frontière avec Daein. Le pauvre noble avait tenté de réclamer de l'aide, de demander à ce que ses proches lancent des assauts pour amoindrir l'armée qui marchait sur lui, mais plus Death avançait, plus ses "amis" devenaient frileux. Le Chevalier de la Mort semblait n'en avoir qu'après lui, pour une raison connue de lui seul, et nul ne tenait à s'attirer ses foudres s'il pouvait repartir comme il était venu sans incendier le pays.
Quand ils arrivèrent aux portes de la villa fortifiée du Comte, où civils et soldats se barricadaient en implorant tout ce qui pouvait l'être de les protéger de ce jour funeste, Death décréta enfin une pause, se disant qu'il était l'heure de motiver ses troupes et de faire peur à ses futures victimes.
"Me voilà enfin comme promis, duc ! tonna la voix puissante du cavalier noir, rendue difforme par son heaume j'aurais mis un peu de temps à me décider, puis je me suis dit que ça serait con de pas profiter du beau temps pour distribuer quelques claques !"
Ses sbires ricanèrent dans les rangs. La plupart essayaient d'afficher à outrance leur loyauté folle au Chevalier de la Mort, le plus souvent en se peignant le visage ou les vêtements d'un heaume noir à pointes ou d'une crâne blanc. Quelques uns s'étaient même permis de brandir des trophées macabres, têtes, mains, colliers de dents, oreilles...les plus fous s'étaient eux-même scarifiés pour en faire autant. A coté du général funeste, un cavalier s'élança. Sobrement paré et équipé, élégant même par son air fonctionnel, il se tenait droit, digne et se racla la gorge pour attirer l'attention de son maître.
"Pardonnez-moi, Seigneur. Mais n'était-ce point le Duc de De Méline que vous souhaitiez "visiter ?" " "Si, pourquoi ?" rétorqua le chevalier, sa voix toujours amplifiée. "Hé bien, nous ne sommes qu'au comté de Demer ici, Seigneur. Un homme de petite envergure, un adversaire sans valeur ni intérêt." "Ouais, mais il est sur la route." "Mais...ce n'est pas le duc et général Mysti de..." "J'm'en fous ! Il est trop loin ! C'est lui qui morflera à sa place !" "Greuuh ?" "Mais oui, tu les réduiras plus tard en kit, Kat."
Le cavalier se mit alors en retrait de son maître avec une révérence jetant un regard méfiant au colosse qui se tenait aux côtés de Death. Même le Chevalier de la Mort paraissait petit et frêle à côté de ce mastodonte, presque deux fois haut comme un homme. Il était recouvert de la tête aux pieds d'épaisses plaques d'acier, qui semblaient avoir été presque raccommodées tant bien que mal entre elles pour les faire tenir sur sa monstrueuse carrure. Vêtu d'un casque grossier, le géant ressemblait plus à un canevas de métal qu'à un véritable chevalier. Comme les autres fanatiques, il avait surgi de nulle part et foncé droit jusqu'à son maître, mais lui avait piétiné tous ceux qui avaient tenté de l'arrêter. Il portait une masse qui devait être aussi lourde qu'un âne mort sur l'épaule, et ne répondait que par des grognements ahuris dès qu'on lui parlait. Même ses "alliés" se méfiaient de lui.
Puis enfin, Death leva haut la main, et la tension monta d'un cran. Le silence s'installa, les défenseurs commencèrent à transpirer en serrant leurs armes, cachés derrière leurs barricades ou leurs murs.
"Allez mes larbins ! Tuez, mourrez et brûlez partout sur votre passage !"
Immédiatement, l'armée se rua en avant en poussant moult cris de rage et d'allégresse. Sans arme de siège, la masse compacte de dispersa pour essayer de trouver un autre accès et multiplier les fronts, donc les victimes. Certains tenaient des javelots et des arcs, qu'ils essayèrent de jeter dans les volets, fenêtres et autre charpente pour y accrocher des grappins et accéder aux étages supérieurs. Death lui ne bougea pas, posé tranquillement la main sur son épée, plantée dans le sol. Il semblait savourer la cacophonie provoquée par ce chaos grandissant, le cavalier aux traits patriciens et le colosse demeuré demeurant à ses côtés.
_______________________________________________________________________________ Hrp : Une très longue intro, certes, mais je fais ce que je veux d'abord.
Et on part sur les chapeaux de roues ! Les sbires du mal se lancèrent à l'assaut du château en cherchant une ouverture un peu partout. A vous de voir si vous étiez en route pour vous abriter, si vous êtes déjà à l'intérieur, si vous faites partie de l'armée des débiles ou autre.
Pour les infos plus "pnj" : Death et ses deux sbires fétiches sont restés en retrait, encore hors de portée de flèche. Les ennemis brandissent toutes sortes d'armes basiques, il n'y a apparemment pas de mages. Les défenseurs sont retranchés, et comportent essentiellement des lanciers et des archers. Quelques mages et prêtres sont aux lignes arrières. Le comte, sa famille et sa garde d'élite sont retranchés dans la salle du trône, en pleine panique. Il n'y a pas de classe 2 (du moins...pour le moment~) chez les pnj, d'un côté ou de l'autre.
Turn order : Osef. Arrangez-vous entre vous, tant que c'est propre on s'en cogne. Délai : C'est un peu la merde pour certains en ce moment (période d'exams souvent), donc on va dire deux semaines !
Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Mar 24 Avr - 19:31
Nettoyage de Printemps
Luciella en armure n'était pas nécessairement une vision rassurante. Ou courante même, la cavalière s'amusait après tout rarement à parader en boîte de conserve ressemblant vaguement à un lion, en particulier au milieu d'autant de gens, montée sur son cheval. Mais aujourd'hui, c'était particulier. Aujourd'hui des gens allaient probablement mourir, en particulier si personne n'intervenait pour éviter que n'arrive un massacre.
Et très clairement, Ciella aurait préféré faire partie des gens qu'on défendait, pas des défenseurs, mais entre le manque d'action des comtés voisins, bien décidés à ne pas risquer hommes et écus, et le manque de couilles très visibles de pas mal des soldats du seigneur local, il n'y avait gère de choix. ... Bon, pour l'instant ceci dit, tant qu'elle pouvait évitr de s'engager dans le conflit, elle le ferai. Devenir une cible parce que son armure brille un peu trop au soleil, et aussi parce qu'elle était toute seule dehors, c'était pas son trip, tant qu'à faire, elle préférait rester à l'intérieur tant que c'était possible, lances fermement accrochées à la scelle d'Obéron, pendant qu'elle circulait ça et là, distribuant potions, quelques petites sucreries et autre douceurs à quiconque croisait son chemin... oui, elle faisait sa pub tant qu'à faire.
A défaut d'une claire promesse de rémunération, il fallait bien se payer comme il fallait. Et quelle meilleure pub possible que "cette jeune marchande s'est battue pour nos vies ! En plus ses articles sont de bonne qualité !" ? Non, nous sommes d'accord, aucune. Sauver les vies de gens était un très, TRÈS bon moyen de se faire de la pub. ... d'ailleurs, sans l'urgence et le bordel ambiant, une femme à cheval à l'intérieur aurait clairement fait tâche.
Non.
Elle faisait tâche, mais de la bonne façon. Une cavalière en armure, au milieu de tous ces gens, qui distribuait du réconfort et l'assurance de survivre à quelques blessures, c'était bizarrement rassurant. Même si bordel, elle prenait de la place. Puis tout le monde s'était figé.
La voix de Death venait de résonner dans l'air, et même malgré le brouhaha ensemble, elle s'entendait. Claire. Trop claire, et trop calme. Luciella s'était violemment mordue la lèvre pour arrêter les tremblements qui soudain l'avaient prise. Merde. Elle avait déjà peur. Elle n'avait pas peur de se battre, ni de tuer, clairement pas. Elle l'avait déjà fait, et si c'était nécessaire, le ferait encore. C'était autre chose. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais cette simple voix, pourtant tranquille trop tranquille même semblait porter en elle assez de menaces de souffrances et de mort pour lui donner envie de trembler.
Mais c'était trop tard, bien trop tard. Il fallait qu'elle se reprenne, et vite, avant qu' l'invasion à proprement parler ne commence... trouver une position à défendre, et s'y tenir. Et surtout...
"Barricadez vous ! Des portes épaisses, pas de fenêtres ! VITE !"
... il fallait que les non combattants puissent se mettre à l'abri. Du moins si c'était possible.
Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Mar 24 Avr - 23:06
« Nettoyage de printemps.
Certaines choses vont plus vite que d’autres. Les hommes vont plus vite que les tortues. Les chevaux vont plus vite que les hommes. Les Laguz vont plus vite que les chevaux – selon leur peuple. Mais les rumeurs, les rumeurs dépassent la vitesse de n’importe quel être vivant en Tellius. Tout commence dans une rue, une petite messe-basse, un petit discours inoffensif. Discours qui se retrouve dans une taverne, l’heure suivante. Puis le discours s’envole de bouche à bouche, d’oreille à oreille et, quelques jours plus tard, le monde entier a entendu la rumeur. Cette fois, le processus a été bien plus rapide. Il a suffi de trois mots pour que tout Tellius se retrouve à trembler. Mais le pire, dans toute cette histoire, c’est toujours pour ceux qui sont victimes de la rumeur. Aujourd’hui, Criméa barricade ses maisons, ferme ses villages. Criméa murmure. Criméa a peur. Parce que ces trois mots tonnent comme une terrible litanie. « Il est revenu. » Juste un bruit, un souffle.
Un souffle qui ébranle le monde.
Et pourtant, parmi cette terreur, certaines âmes courageuses se dressent. Des âmes téméraires, prêtes à prendre les armes. Des âmes suicidaires, qui se savent sur la route de la mort, mais qui y foncent tête baissée parce qu’elles n’ont pas le choix. Des âmes prêtes à tout. Mais surtout prêtes à y laisser la vie.
Au loin, des bruits lui viennent, des bruits terrifiants, qui n’arrêtent pas sa marche. Callie serre le manche de sa rapière. Son cœur bat à tout rompre. Elle les entend. Elle entend les hommes qui avancent, des dégénérés qui se sont alliés à la mort elle-même. Callie n’est pas stupide, elle sait ce qui se passe dans le monde. En tant que médecin, elle voit très régulièrement des personnes victimes de ces nouveaux cinglés. Des cinglés qui ont éclot avec la fin de ces tourments. Ceux qui considèrent que ces êtres surpuissants sont de nouveaux Dieux, qu’il faut les suivre, qu’ils rendront Tellius meilleur. Des êtres capables de détruire des pans entiers de récoltes, des êtres qui vous massacrent sans même lever un sourcil. Callie sait. Callie connaît ce nouveau fléau. Et aujourd’hui, elle s’apprête à le vivre.
La jeune femme accélère, elle est tout près du comté de Demer. Quelques kilomètres plus loin, la bataille arrive. Parmi les âmes troublées qui errent, Callie est probablement la plus à plaindre. Jeune médecin, incapable de livrer bataille, elle avance au devant du danger. Au moins les autres peuvent asséner un coup ici ou là aux autres. Callie, à part faire bling bling avec son bâton, elle ne fait rien. Au combat, c’est une chiffe. Elle ne peut pas se battre, ça ne fonctionne pas comme ça. Plus tard, quand elle aura pris le temps de s’entraîner avec sa rapière, alors pourquoi pas. Pour l’instant, il faut esquiver, courir, encaisser, soigner. Mais surtout. Il faut fuir.
« Nom de … »
Les cris, le fracas, ils sont là. Ils arrivent. Le danger est là. Callie pénètre dans la maison du comte, se range avec les autres et tente de tout barricader autour d’elle, de la même façon que les autres. Elle aide avec les planches, donne des clous, pousse les meubles. Puis elle s’arrête, au milieu de la pièce, et ferme les yeux. Elle est dans la merde, complètement dans la merde. Alors elle plisse les paupières. Plus fort, pour se donner une contenance. Elle les rouvre et voit des étoiles disparaître avec la lumière.
« Tout ira bien. », murmure Callie, juste pour elle.
Elle brandit son bâton et se mêle à la foule, avant de l’élever dans les airs.
« À toutes les personnes incapables de combattre, allez vous cacher ! Tous les autres, si vous savez vous servir d’une arme, joignez vos forces aux nôtres ! Vous n’êtes pas seuls, nous devons faire front pour survivre ! »
Assez ironique, quand on sait que celle qui parle est à moitié en train de se faire dessus. Alors elle soupire, encore une fois. Elle ferme les yeux, à nouveau. Puis elle y va. Les âmes les plus dégénérées sont celles qui ont le plus de chances de survivre.
Dernière édition par Callie le Mer 25 Avr - 0:33, édité 1 fois
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Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Mer 25 Avr - 0:26
Death has come. Cette phrase courte tenait sur les lèvres de tous, que ce soit en langue ancienne, ou en courante, personne n’avait pût ignorer le retour de ce cavalier apocalyptique. Les rumeurs de sa capacité à lever une armée de mort étaient assez pour intimider n’importe quelle force armée. Et dans ce monde, une unique règle s’appliquait. La survie. Seul, ou de nos allies.
Death has come, and self-preservation is paramount. Les plus petits se terraient dans leur coin, les plus grands fortifiaient leur défense et ne se montraient guère brave. Il ne fallut pas longtemps pour qu’une secte se fonde autour de l’avatar de la mort. Une suite d’homme et de femme, fou, dérangée, croyant à l’avenue de ces cavaliers comme la fin annoncée par d’anciens textes, ou une révolution, un changement dans l’ordre établi. Changer la balance, le chaos, remettre en question l’ordre établi, justifier tout et n’importe quoi.
Death has come, and nothing can block its path. Ainsi se trouvait une petite armée, forte de quelques centaines d’individus peu ou pas formé au combat, aux portes d’une ville fortifiée. Personne pour l’aider et un flot de fanatique prêt à renverser les murs. Des hérétiques, des déçus, des trahis, des blessées, une troupe à l’image de son maître. Une troupe de personne déjà morte. Parmi elle se tenait toutefois une entité un peu plus facile à distinguer, recouverte d’un long manteau noir de la tête au pied. Contrairement à la masse compacte, personne ne voulait se tenir trop prêt de la sombre figure. Certains disaient qu’il était un émissaire d’un autre cavalier venu en aide, d’autres qu’il était un assassin. Des questions qui, malgré son arrivée récente dans l’armée, n’avait jamais trouvé de réponse. La figure énigmatique avait purement et simplement tenu le silence et découper ceux qui l’approchaient trop. Pourtant, il marchait dans la même direction qu’eux, certainement qu’il était de leur côté. Peu importe le visage ou même la folie, le but de Death est l’unique objectif valable.
Death has come, and cannot be defeated by a blade. L’ordre de la pause, le discours, la capuche de la sombre figure remua un instant pour entrevoir le sombre général et ses acolytes avant de retourner son regard vers la ville. D’un geste léger et discret, un bruit de main prenant la garde d’une lame fut assez fort pour agrandir la distance de sécurité que chacun avait prise envers le fantôme noir. Un fer létal sorti dans un long crissement avant de pointer vers la ville, à l’unisson avec les ricanements de l’armée. Ce geste silencieux, mais plein de sens, revitalisa son entourage et s'ajoutait à la terrible tension entre les deux groupes.
Death comes… L’assaut commença. L’ombre se déplaça doucement, prenant son temps pour analyser, tranchant doucement l’air avec sa lame, comme une sorte de rituel barbare avant un bain de sang. La masse de l’armée s’engageait déjà contre les murs, cherchant à entrer par tous les moyens possibles. Certains tentaient d’escalader à l’aide de grappin, d’autre enfonçait la porte principale. Mais ce n’était pas ce que l’épéiste voilé de noir cherchait visiblement. Il analysait méthodiquement les différentes entrées, comme d'autres, il planifiait son assaut et ne se contentait pas se jeter comme un insecte sur une flamme. Alors qu’il s’approchait, quelqu’un le bouscula, assez pour lui faire tomber sa capuche un instant. L’épéiste en noir s’immobilisa, son visage caché par un masque en acier ressemblant à la bouche d’un démon. Il tourna doucement la tête derrière lui, un regard envers Death et les deux cavaliers. Remettant d’un geste lent sa capuche, il reprit une trotte rapide pour rejoindre le gros des troupes.
Une faille. Une petite ouverture, un mur un peu fragile. C’était ce qu’il cherchait, la vulnérabilité dans l’armure de la ville. Suivant un petit groupe armé de hache, il indiqua de son épée la fissure du mur. Aucun mot était nécessaire, à l’abri du gros de la bataille, les sauvages s’attaquèrent à la fissure, l’ouvrant en force brute. Hache sur hache, la vulnérabilité du mur ouvrirait bientôt une brèche dans la défense, une petite brèche, capable de faire passer une personne à la fois, mais c’était suffisant. Dans la cacophonie inhérente à la bataille, remarquer ce petit groupe était fort difficile, la brèche encore plus.
…
Le groupe n’était plus. 4 corps gisaient au sol, l’ombre se tenant au milieu, son épée encore ensanglantée, soulevant son regard vers la faille. Dans un soupir, l’ombre retourna vers le gros du groupe, observant l’attaque avec une certaine distance pour éviter flèches et javelot. Commença ainsi une sorte de rôde, un jeu de patience. L’homme caché semblait attendre que le mur s’effondre pour s’y élancer…
Quand la nouvelle m'a été annoncé, j'ai été tétanisé sur le coups et le monde a semblé se figer... Pourtant je me doutais qu'il n'en resterait pas là, que tôt ou tard il se manifesterait encore, mais si tôt ? Et à Criméa ? J'ignore ce qui m'a alors figé sur place. La peur de son retour ? La surprise que cela soit aussi tôt ? Le hurlement qui raisonna dans mon esprit alors que mes vieux démons revenaient me hanter ? Je l’ignore, mais ce n’est pas ce qui compte.
Ce qui compte ce n’est pas que j’ai eu cet instant de doute, mais bien que ça n’a été qu’un instant. Je ne suis pas reste paralysé, et j’ai su à cet instant ce que je devais faire. L’armée Criméane n’avait pas d’ordre à son sujet, ce qui m’a surpris, mais je n’en faisais pas partie, du moins pas encore. Dans le même temps, j’avais récemment purgé ma peine et mes armes me seraient rendus dès que je quitterai la ville… Et surtout, surtout, des vies étaient en jeux, sans même parler de mon orgueil ou du bien être des nations.
J’ai à cet instant repensé à Blaze, à Alice, à Mysti et à ses hommes, tout ceux qui sans pour autant me faire oublier mes tourments m’ont permis de continuer à avancer et surtout, surtout de ne pas cesser… Et de toute façon, même sans eux je n’ai même pas le choix. Avec le peu d’herbe qu’il y a à Crimea et leur prix, les voix de ceux auprès desquels j’ai failli continuent de me tourmenter, et à la moindre pensée de ne pas m’approcher de Death leur cri m’ont encore plus tourmenté… Alors oui, il y a une part de courage et de détermination dans ma décision à nuire à cet être, mais ce n’est pas comme si j’avais vraiment eu le choix, hm ?
Pour autant, même contraint, je me suis préparé au mieux, ne pouvant emprunter un cheval sans passer par Mysti, que je savais d’avance hostile au projet, je me suis procuré des flèches qui seraient plus efficaces face aux serviteurs de Death. Finies les pointes effilées perçant les chairs et bonjour les embouts lourds qui, certes, nuisaient à la portée de tir, mais brisaient les os et cela allait bien ralentir les mignons pourrissant du colosse armuré ! En tout cas, c’était la meilleure idée que j’avais sur ce point, mais de toute façon la confrontation directe n’est pas ma priorité.
Je me suis en effet renseigné, découvrant non seulement avec surprise que Death avait été rejoint par des humains, des traîtres qui l’adulent comme un dieu… Pas si différent de ceux vénérant la bigotte et la catin si vous voulez mon avis. Seulement, eux sont encore plus stupide et suicidaires ! Mais a priori pas de morts vivants… mais ce n’était que partie remise, si tôt que ses suivants mourront ils se relèveront. De fait mes flèches demeuraient un investissement rentable...Et surtout ça m’encourageait dans mon idée, dans la perspective de le harceler, de ne pas m’en prendre à lui, mais à son trajet, et ayant eu l’opportunité d’apprendre sa position et d’étudier une carte j’ai su quoi faire… Tout d’abord fouiller les villages les plus « proches » qui dans la panique se sont vidés, même si Death ne passerait pas par eux, et à force de persévérance j’ai pu mettre la main sur un cheval de trait qui avait été oublié dans la panique, un coups de chance, certes, mais assez prévisible au vu de la panique animant les gens dans ces circonstances… Et certes cette monture n’était pas parfaite, et il n’allait pas falloir que je compte sur elle en combat, mais elle ferait l’affaire pour mon projet.
Avec cette monture, j’ai pu aisément devancer sa troupe armée, dont la plupart des membres étaient après tout à pieds, aussi fanatique soient il et si je suis arrivé trop tard pour saboter le seul pont par lequel ils ont été contraint de passer, ça ne m’a pas empêché de leur nuire, toujours avec un coups d’avance, toujours en évitant l’affrontement. Prévoir leurs possibles destinations étaient assez faciles, si facile d’ailleurs que les villageois sur la route avaient déjà évacués… Me laissant par la même le champ libre pour m’assurer que ce qu’ils avaient pu laissé derrière eux ne serviraient pas à ces raclures… Certains diront que c’est douteux, car indirectement je châtie ces villageois, mais de toute façon tout aurait été perdu entre les mains de ces fanatiques ! J’ai de fait détruit au mieux les réserves de nourriture qui n’étaient plus gardé, tout comme j’ai empoisonné les points d’eaux, qu’il s’agisse de puit ou de lac, que j’ai pu croisé, une simple carcasse de chevreuil abattu la veille suffisant pour cela !
Tout cela paraît bien vain, surtout à l’échelle d’un homme seul, même sur un cheval je ne peux après tout pas à moi seul couvrir tout les points d’eau et villages par lesquels Death et son armée passent, mais je fais au mieux pour leur rendre la vie dure, et justement éviter les morts. Après tout, un mort pour Death reste un soldat valide, juste un peu plus lent, alors qu’une personne au moral au plus bas à cause de la maladie et du manque de nourriture, et qui en vient à partir ou à perdre de son fanatisme, ça fait un soldat en mois, ou au moins un soldat au cœur moins vaillant qui pourrait bien fuir avant de crever une fois l’instant fatidique venu.
Bien sûr, la plupart des gens prêt à suivre Death sont des fous qui endureront tout cela, je n’en doute pas un instant, mais… C’est déjà plus utile qu’être en haut de remparts à flécher sans voir un seul d’entre eux tomber ! C’est d’ailleurs pour cela que, même alors que Death est tout de même parvenu à atteindre son objectif, je ne suis pas entre les murs de la forteresse. Je préfère rester pour le moment dehors, sur ma monture, dissimulé par un bocage à environ cent mètres. Trop loin pour observer en détail ce qui se passe, mais assez prêt pour observer les mouvements des troupes et, éventuellement constater l’instant où un tirailleur pourrait intervenir de la meilleure façon… Doucement, je flatte l’encolure de ma nouvelle monture, ma main serrée sur mon arc, impatient d’agir de façon un peu plus...Direct dès que l’occasion se présentera, ne pouvant retenir un léger sourire en songeant à une discussion qui a eu lieu un peu avant mon départ, à l’idée que je ne suis pas le seul à affronter Death de façon… Différente des autres…
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Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Mar 1 Mai - 10:53
Depuis sa position, le Chevalier de la Mort regardait une foule aussi absurde que ses zombies et aussi fougueuses que les cadettes d'une fratrie de nobles Begnionnais le jour des soldes se jeter à l'assaut de la villa. Des gens mouraient, c'était beau. Un peu partout, mais surtout dans son camp car ces imbéciles fonçaient sans réfléchir sur une position fortifiée, mais la mort commençait à être omniprésente. P'tain mais elle lui piquer son taf cette grognasse ?
Commençant à trouver le temps long - rendez-vous compte, ça ne faisait au moins cinq minutes que l'ordre de l'assaut avait été donné !- le seigneur des damnés joua un peu des épaules et commença à s'avancer, d'un pas tranquille, en faisait signe à ses deux séides de le suivre.
"En avant mes fidèles ! Ces briques ne peuvent résister à votre volonté, brisez les ! Brisez leurs os ! Brisez leurs les noix !"
La puissante voix du guerrier couvrit le vacarme de la bataille et fit redoubler d'ardeur aux cultistes, dont l'assaut initial s'était quelque peu brisé contre les murailles, mais qui commençaient à se montrer ingénieux à l'approche de leur maître. Certains concertèrent leurs efforts pour essayer d'enfoncer les portes les moins blindées à coup de hache et de marteau. D'autres réalisaient des prouesses d'équilibre, s'appuyant contre le mur pour réaliser un escalier humain. Un homme d'arme particulièrement inspiré fit éventrer deux de ses hommes, abattus par les tirs des défenseurs, et fit de leurs tripes une corde qu'il jeta en haut des remparts pour créer un grappin avant de commencer à se hisser. Bien sûr, la tentative fut vite repoussée...mais elle donna l'exemple et pour chaque homme tué, ou incapable de se relever, une "corde" était jetée et bientôt les premières troupes posèrent pied sur les fortifications, semant le chaos parmi les défenseurs écœurés.
Death lui, continuait à avancer, évoluant dans le chaos d'un champ de bataille comme dans une plaine dégagée. Le colosse à ses côtés le suivait comme un chien fidèle, un javelot ricocha sur son épaisse carapace d'acier sans même qu'il ne s'en rende compte. Sur son autre flanc, son messager avait coiffé son heaume et se racla la gorge.
"Leur briser les "noix", monseigneur ?" "Farpaitement. Les noix. J'aurais bien dit les couilles, mais j'avais peur que ça les trouble." "...j'admire votre sagesse, monseigneur" ne put s'empêcher de grincer avec sarcasme le messager. "Je sais, j'suis trop fort."
La seule présence du Chevalier de la Mort sur le front suffit à provoquer un nouvel émoi. Même le plus endurci des guerriers aurait pu trembler face à l'avancée sereine du tueur de Kurthnaga le roi dragon, et les miliciens n'étaient pas de puissants vétérans. De plus, se trouvant parfois à moins d'un pas de leur vénéré maître, les cultistes commencèrent à entrer dans une véritable frénésie, ignorant blessures et dangers pour essayer d'attirer son regard sur eux, sapant peu à peu par leurs efforts déments les défenses de la muraille. Des brèches menaçaient de s'ouvrir au sud et sud-est, au nord-est des "grimpeurs" commençaient à prendre solidement pied sur les remparts. Plus au nord, une porte commençait à craquer sous les assauts ininterrompus des sbires du mal. On l'avait barricadée, mais combien de temps tiendrait-elle encore ? Sur la grande porte Est, la tension était à son comble. C'était la deuxième plus grande entrée de la villa, l'autre était à l'Ouest, tournée vers la capitale, et si la porte était forcée l'armée des fous envahirait le domaine comme une marée sanguinaire. Or, les rumeurs avaient rapidement fait le tour du continent, et on se souvenait tous de l'aisance avec laquelle le Chevalier de la Mort avait démoli les robustes herses de Siennes. Ce même Chevalier de la Mort qui désormais, se tenait devant les portes, moins solides, de la villa du comte, sa terrible épée à la main.
"Hé mec, passe moi un fil de fer, j'vais essayer de la crocheter !" "Que...comment ?" Ouais, ça a l'air marrant. Puis comme ça j'pourrais dire à l'autre Peste qu'il peut se gratter parce que j'fais aussi bien son taf que lui ! Ca lui foutra trop la haine. "Je...je crains que la porte ne soit trop robuste pour un...fil de fer." Ah. Très juste...passe moi une dague steuplé
Aussi loyal que sceptique, le messager, abrité sous le bouclier d'un des séides qui s'étaient précipité pour leur fournir un couvert, tira une dague de sa botte et la tendit au Chevalier de la Mort qui se frotta les gantelets avant d'essayer de la glisser dans la serrure du double montant en bois. Avant de réaliser qu'il n'y avait pas de serrure sur une porte grand format. Cela dit il continua à chercher, au cas où, sous le regard désolé de son aide de camp et celui pétillant d'intelligence de son géant qui devait probablement baver béatement sous son heaume.
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HRP : Et voilà le second tour qui démarre ! Comme il y a eu plein d'indications, on va faire un petit résumé : Death attaque la grande porte (avec l'assaut principal) par l'Est (à droite sur une carte si vous préférez *sort*). - Au nord, une autre porte commence à faiblir. - Au nord-est, les défenseurs sur les remparts sont débordés. Mené par un mercenaire aguerri (lvl 15) et mieux équipé que les autres, un groupe prend pied de plus en plus solidement sur le chemin de ronde. Ils sont composés de mercenaires à l'épée et de combattants à la hache. - Au Sud et Sud-est, des petites faiblesses dans les murets, les volets et autres éventuels passages commencent à être "travaillés". - Oui, Death essaye VRAIMENT de crocheter la porte principale. - Chez les défenseurs, c'est la panique à l'est et nord-est. Les autres essayent de ralentir ou repousser leurs ennemis, ceux ne pouvant pas attaquer tentant de renforcer les barricades.
Pour le déroulement des combats, vous pouvez encore faire en mode "narration" pour l'instant si vous le désirez, ou, notamment si vous décidez d'affronter le groupe au nord-est, de lancer des dés. Pour éviter de polluer le topic (imaginez si vous lancez tous un dé, ça va faire un peu tache u_u) on jettera ça sur discord ou un truc du genre. On en reparlera si ça vous intéresse.
Allez, mourrez bien !
Ah et pour le délai...allez deux semaines aussi ? On tolérera jusqu'à trois, semaines de partiels tout ça, je comprends que ce soit la merde *va y passer aussi*
❝ Blaze Kazeroï ❞
Messages : 344 Age : 28 Localisation : Sur les routes Autre Indication : Puis-je vous aider? Groupe : Windwaker
Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Sam 12 Mai - 22:34
Patience, patience. Blaze s’avançait lentement pour rejoindre le groupe qui s’attaquait au mur nord-est, prenant son temps pour rester à couvert derrière la bande de fanatique et aidant même à ouvrir les tripes. Bien que la vue fût repoussante, son masque et sa cape dissimulaient toutes émotions, et ses membres ne tremblaient pas. Non pas parce qu’il n’était pas stressé, mais surtout parce qu’il était assez loin de Death. Ayant pendant quelques temps eu au moins l’occasion de s’approche, même de loin, son corps était pris de frisson incontrôlable. D’excitation ou de peur, un subtil mélange des deux aimait-il se dire. Mais restait qu’après avoir expérimenté une telle sensation, retirer des tripes pour en faire des cordes était… supportable. Entre temps, il observa la Mort incarnée… crocheter la serrure. Un rire nerveux le prit, il ne savait pas si c’était du génie ou de la connerie. Probablement des deux. Toutefois, il trouva d’un coup d’œil celui qu’il voulait. Un sourire se dessina. Son renfort était là.
Attendant d’avoir une série de plusieurs cordes sur le flan le plus au nord du mur, il fit des tours sur son bras, l’organe étant glissant, pas forcément très résistant et encore couvert de sang. Blaze se hissa avec une facilité déconcertante, galvanisant les fidèles de Death. Mais une fois en haut, il dégaina et trancha les tripes. La « corde » se déchira, libérant une odeur immonde et faisant s’écraser celui qui le précéder.
« Nulle part où se cacher… »
Désormais, son côté était clairement choisi. Il aurait aimé se donner un peu le temps de choisir. Mais Engar était présent. Commençant une longue course sur tout le mur, remontant du nord vers l’est, Blaze laissa trainer son épée pour trancher tripes sur tripes, esquivant au possible les fanatiques qui avaient déjà montés. Mais un d’entre eux se distinguait, bien équipé, plus calme, moins fou, plus maîtrisé. Un combattant visiblement. Engar allait devoir se montrer habile de sa flèche. Profitant de sa ruade et de son retournement de camp, Blaze se libéra de son nuage noir pour laisser voir ses couleurs flamboyantes, le masque de démon en bois toujours sur le visage.
Armant un coup de son fer létal, le bretteur arriva directement sur le mercenaire pour lui sauter dessus sans aucune forme de procès, l’épée avec un angle visant directement la gorge. Finir en un coup et ne plus en parler. Puis après le prochain, et le prochain, et le prochain.
Blaze n’était pas un combattant qui pensait spécifiquement à ce que ses actions provoquaient. Il agissait, point. Il savait qu’arrêter Death était quasiment impossible de front. C’est une divinité presque, avec un pouvoir dont il ne pouvait rivaliser, pas maintenant en tout cas. Mais il pouvait faire quelque chose qui amuserait peut-être le dieu, ou le mettrait en colère. Tuer. Ça, il savait faire. Combattre ? Un peu plus difficile considérant son physique plus proche du danseur que du guerrier. Mais tuer. Planter une lame dans une gorge, atteindre l’ouverture qu’on cherche à cacher, rattraper les fuyards, la liste continue.
Alors tuer il fera. Pour l’amusement glorieux d’une divinité, il allait se battre contre son armée, à commencer par le mercenaire devant lui. Un sourire narquois et malsain se formait derrière son masque alors que l’impact approchait. Khar’a ? Oubliée. Catô et ses paroles d’harmonie ? Laisser dans la poussière. C’était pour ça qu’il vivait. Pour ces moments où tout joue sur la balance, où le moindre faux pas sonnait une mort certaine. L’adrénaline faisait battre son corps, le temps semblait s’arrêter, son coup était armé, mais il ne le laissait pas partir, il attendait exactement la réaction de son adversaire pour changer de direction au dernier moment. La flèche d’Engar, si jamais elle arrivait, le couvrirait pour une retraite en express. Du moins, c’est le plan qu’il avait en tête avant de s’être jeter sur le mercenaire. Amusant comment la stratégie, le planning et ce genre de chose disparaissent bien vite dans l’acier et le sang…
❝ Maître du Jeu ❞
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Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Mer 16 Mai - 17:31
Faisant preuve de vitesse en profitant de l'effet de surprise, Blaze se rua sur le "chef" des envahisseurs. Celui-ci se tenait prêt, prenant position alors que le bretteur le chargeait. Ce n'était qu'un poids plume, peu protégé, qui espérait vaincre à un contre cent. Une broutille ! Puis la lame lui trancha la gorge, avant même qu'il n'ait le temps de réagir. Stupéfait, le mercenaire resta planté là, ayant du mal à réaliser qu'il avait été vaincu d'un seul coup.
Voir leur meneur se fait tout simplement exécuter de cette manière sema le doute chez ses guerriers, qui se serrèrent les uns contre les autres en se demandant comment agir désormais, perdant une partie de leur fougue et de leur élan.
[Ceci est un post d'actualisation, il permettra de mieux représenter les conséquences des actions des joueurs, et d'aider ceux qui passent derrière à visualiser le contexte.]
Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Ven 18 Mai - 1:02
Nettoyage de Printemps
Même pas une heure et c'était déjà la débandade, magnifique.
Luciella en avait vu des groupes désorganisés et vite débordés pendant la guerre contre Daïen, parfois elle en avait fait partie, mais là, ils décrochaient le pompon. Des militaires au service d'un noble qui plus était, si vite débordés ?! Certes, l'ennemi n'avait rien de bien... ordinaire, mais tout de même ?
Sur plusieurs fronts déjà ils se faisaient déborder, et ça n'augurait alors rien, mais vraiment rien de bon ! Apparemment, des soldats de Death, en utilisant... des tripes (oh mon dieu) comme cordes avaient réussi à commencer à prendre d'assaut les murailles, et d'autres mêmes à creuser des trous ! Voyons voir, Luciella se devait d'aider à renforcer les défenses, mais par où ? La porte au nord ? Trop peu d'espace pour manœuvrer à cheval, et descendre d'Oberon serait un désavantage qu'elle ne pouvait se permettre de négliger dans une telle situation.... idem pour les murailles, diriger son étalon dans de telles conditions était inenvisageable... ... le nord avait un besoin plus urgent d'aide, la porte craquerait d'un moment à l'autre.
Luciella se mettait volontairement dans une situation difficile, mais si un archer décidait de lui venir en aide, alors le tout serai déjà plus gérable, et elle héla les soldats proches d'elle de venir avec elle la soutenir.
Et visiblement elle avait fait le bon choix. Quand bien même cette porte avait été barricadée, il n'y avait quasiment personne pour la défendre, et les quelques individus présents semblaient déjà perdre leur sang froid !
"Les fillettes, vos gueules et tenez-vous prêts !"
... Jamais, ô grand jamais, ne se serait-elle permise de parler ainsi si ces gens avaient été ses clients. Mais ils ne l'étaient pas, et la vue d'une telle débandade agitait quelque chose de furieux en elle, qui se demandait comment on pouvait se comporter ainsi. on aurait dit... on aurait dit des verts, pour l'amour du ciel ! Des verts ! Et pas des verts dans le sens non-combattants à défendre ou évacuer, non, des verts dans le sens pires soldats au monde EVER ! Oui madame, parfaitement !
...
Luciella poussa un soupir en se saisissant de son javelot. Elle était la plus lourdement armée du lot, et donc la plus à même de survivre à ceux qui allaient défoncer la porte d'un moment à l'autre. Elle ajusta son bras, pris une position adaptée, s'assura d'avoir sa lance acier à portée de main... et au moment où la porte de bois craquerait, elle lancerai son arme sur le premier ennemi venu. Tout du moins, avec l'espace relativement étroit qu'offrait cette porte, aurait-elle l'avantage de ne pouvoir affronter qu'un ou deux ennemis à la fois, et ainsi éviter de se faire trop déborder...
... hein, et les verts ? Très clairement, elle ne comptait pas sur eux...
Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Sam 19 Mai - 16:41
Je ne peux qu'admettre être presque déçu, bien que pas très surpris, lorsque les assaillants s'élancent à l'assaut de la villa sans la moindre arme de siège et le moindre préparatif. En somme, sans rien que je ne puisse troubler en les harcelant avant le début de la bataille. Celle ci commençait sans que je ne puisse rien faire au préalable, et je ne peux que grimacer. Un archer seul sur un cheval ne peut pas faire grand chose face à une marée déferlante, bien que j'ai trois atouts dans ma manche.
Le premier est que, comme toute armée de siège, leur cavalerie est presque inexistante et s'il y en a une ses membres sont trop loin de leurs montures pour présenter un véritable danger pour moi.
Le deuxième est que dans leur envie d'être au plus près de la mort et du sang j'ai l'impression que bien peu d'entre eux usent d'arme à distance, ce qui aurait été une autre façon de me neutraliser
Enfin... Toute leur attention est tournée vers le lieu qu'ils attaquent, sans qu'il y en ait le moindre pour faire preuve de prudence, plus stupide encore que les morts vivants que contrôlait Death lors de son précédent assaut.
Mais justement... A propos de Death je le vois s'avancer au milieu de son armé, et sa simple vue me crispe, la prise sur mon arc se resserrant alors que je l'observe accompagné d'un colosse et d'un type aux allures plus formels que les fanatiques qui l'entourent... Probablement une raclure suivant le cavalier par raison et non par démence comme la plupart de ses fidèles !
Cela viendrait cependant plus tard, d'autant plus que comme à son habitude le colosse armuré perd son temps avec des stupidités, ce qui est tout à notre avantage, tant qu'il n'use pas de sa puissance pour la détruire ou pour réanimer les combattants mort. Seulement une fois qu'il se sera laissé il allait falloir autre chose pour occuper son attention, et cela je vais m'en charger... Mais comme, de ce que j'ai déjà pu voir, ça peut lui prendre un certain temps hors de question de rester inactif à ne rien faire... S...Surtout pas avec ces voix qui recommencent à hurler alors que les premiers bruit du combat, un combat que je n'ai pas encore rejoint, commence à se faire entendre...
Taisez vous...C'est bon, j'y vais... Je m'élance au galop, quittant ma cachette, mon arc en main et commence déjà à le tendre. Je suis à environ une cinquantaine de mètres des remparts de la villa et des forces adverses, une distance risquée, mais raisonnable pour les tirs de précision. Je pourrai certes rester à une plus grande distance, et tirer à l'aveugle, mais en l'espèce il ne s'agit pas d'en tuer le plus possible à moi même, mais de frapper stratégiquement. Partant du sud du mur Est, je remonte toute la longueur de ce dernier aussi vite que je peux et tirant mes flèches sur les cibles qui me semblent les plus prometteuses, qu'il s'agissent des hommes servant de supports aux échelles humains qu'ils "battissent", des quelques archers que pourrait compter cette troupe de fanatique ou encore du porteur de bouclier qui couvre Death et ses séides proches. Je continue cela jusqu'à arriver au niveau du mur Nord-Est où je reconnais l'éclat familière d'une lame. Je savais qu'il était parmi eux, mais j'ignorais où, ce qui est maintenant rectifié... Blaze a l'air d'ailleurs de faire des merveilles, et un rapide coups d'oeil sur la situation me suffit pour savoir qu'il ne s'agit pas de la plus problématique. Le temps de tirer une simple flèche par revers pour ajouter à la confusion des assaillants et je reprends la même trajectoire, en sens inverse, veillant bien cependant à ne pas me faire couper la route.
Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Mer 30 Mai - 18:57
« Nettoyage de printemps.
Qu’est-ce qui fait le plus de bruit ? Le battement de cœur des terrifiés, ou les chuchotements de ceux qui osent briser le silence alentour ? Enfin, silence. L’espèce de silence qui règne dans la bâtisse pendant que tout autour le vacarme tonne comme le glas. Alors, qu’est-ce qui fait le plus de bruit ? Ceux qui parlent, ou ceux qui se taisent ? Parmi ceux qui parlent, Callie repère une conversation pour le moins … Intéressante. Deux femmes, peut-être trois vu qu’il y en a une qui les regarde avec un intérêt non-dissimulé, se livrent à des murmures entre terreur et dégoût.
« Il paraît qu’il ramène les morts à la vie … — Oui ! Et même que c’est comme ça qu’il a attaqué Sienne la première fois … Tout le monde s’en souvient, mais personne ne pensait le revoir … — En même temps, pardonnez-moi mais … Il paraît qu’il n’a pas la lumière à tous les étages, ce … cette créature. »
Calliope arque un sourcil intrigué. Ramener les morts à la vie, voilà une technique fort intéressante pour cette jeune novice qui cherche toujours plus de nouveautés. Même si, cette fois, il s’agit plutôt d’une technique néfaste. Ramener les morts pour en faire des survivants. Probablement avec de la magie noire ? L’appel aux ténèbres pour remettre une carcasse en forme et en faire un soldat … Bien qu’il s’agisse d’une méthode contraire à la lumière recherchée par les novices, elle reste terriblement intéressante. La jeune femme détourne le regard et quitte le groupe bavard pour rejoindre un endroit plus calme. Elle a besoin de réfléchir. Cet … homme ? Cette chose ? Cette créature ? Comment l’appeler ? Disons Monsieur Castagne. Donc. Monsieur Castagne est venu pour mettre cet endroit sens dessus-dessous, pour blesser un maximum de personnes. Cependant, dans cette quête, un obstacle se hisse devant lui : Il cherche le duché De Méline, pas celui-ci. Donc il s’est trompé. Et là. Attendez. Callie penche la tête et s’approche de la porte. Elle lève un bras vers l’assemblée, qui la fixe, complètement choquée. Que fait cette cinglée ? Les chuchotements redoublent de puissance, devenant d’abord des conversations puis presque des cris. La novice ferme les yeux, inspire.
« Silence ! »
Aucun changement.
« SILENCE BANDE DE MORUES, OU JE VOUS JETTE LES UNS APRÈS LES AUTRES DANS LES MAINS DE CE MONSTRE QUE VOUS CRAIGNEZ TANT ! »
Des clameurs choquées, puis le silence. Elle met un doigt sur sa bouche et murmure à la première personne à côté d’elle.
« Le plus discrètement possible, dîtes à tout le monde de se séparer et de se cacher. Jamais complètement seul, mais bien caché. D’accord ? Je m’occupe du reste. »
Callie laisse alors le bouche-à-oreille commencer et s’approche de la porte principale. Son intuition ne la trompait pas : le bruit contre la porte est celui de quelqu’un qui essaye de crocheter la serrure. Essaye. Reprenons alors depuis le début. Monsieur Castagne est venu pour la castagne. Sauf qu’il s’est trompé d’endroit. Puis, parmi la cohue et la bagarre, il tente de crocheter la porte principale. Callie ferme les yeux et inspire profondément. Ce type est un demeuré. Un demeuré qui peut redonner vie aux morts. C’est donc une créature capable de tuer absolument tout le monde ici en leur mettant une seule claque, rien qu’une claque. Mais c’est aussi une créature incapable de réfléchir correctement, qui semble prendre un malin plaisir à faire des bêtises. Alors il y a quelque chose à tenter. Oui, parmi ce bazar, il y a quelque chose à tirer.
Callie ferme les yeux et inspire profondément, très profondément. Quitte ou double. Elle va tenter quelque chose. Soit elle attise l’intérêt de l’homme, soit elle meurt. C’est un énorme danger. Une situation de crise, qui peut mener la prodige à mourir, tout simplement. Alors elle respire et, d’une voix tremblante, qui prend peu à peu de l’assurance, elle s’approche de la porte.
« Dîtes, monsieur. Il paraît que vous pouvez faire vivre les morts ? »
Sa voix, d’abord bloquée dans des graves dérangeants à cause du stress, est presque redevenue normale. Un petit silence, puis elle reprend.
« Comment faîtes-vous ? »
Du culot. Un maximum de culot. Un oubli de soi. Pour la science.
❝ Death ❞
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Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Mer 30 Mai - 20:30
Ca y est, les combats éclatent enfin un peu partout. Les fortifications commencèrent à céder et les premiers sangs ont été versés. Sur les remparts, l'assaut avait été perturbé par la trahison d'un bretteur. En exécutant leur leader et coupant les "cordes" des grappins, il avait cassé l'élan initial de la charge. Seulement, c'était une bataille et la stupeur ne durerait pas. De plus, Death était là en personne et cela suffisait à inspirer les fanatiques alors que les flèches volaient pendant que les défenseurs tentaient de reformer une ligne correcte. Trois combattants, plus courageux ou fous que les autres, osèrent sortir enfin des rangs pour se ruer sur le rouquin en brandissant leurs armes et en mugissant tels des bêtes enragées. Les deux premiers le chargèrent en levant leurs épées, mais le bretteur était trop rapide, trop agile, et si les fils affûtés de leurs lames le frôlèrent aucune des deux ne put le toucher, tandis que suite à leur assaut les deux sbires du mal se retrouvaient exposés à une riposte. Mais le troisième, armé d'une hache et plus lent, se découvrit une opportunité merveilleuse pour attaquer après que le rouquin ait esquivé les épées et l'atteignit d'un coup presque aussi violent que chanceux. Le combat faisait rage, mais la situation était stable...pour l'instant. _____________
Ce qui n'était pas le cas à la porte Nord, qui craquait sous les assauts frénétiques du fan club de Death-chan. Les pauvres soldats qui y étaient postés tremblaient de peur malgré la harangue de Luciella, cela dit la cavalière eut le mérite de les ramener à la raison. Ils avaient peur, mais se battraient pour leur vie. Le bois craquait, le fer se tordait sous la rage aveugle des fanatiques. L'épaisse porte commença à se tordre alors que des craquelures apparaissaient dans toute sa structure. Puis, dans un vacarme infernal, elle céda enfin et une marée humaine se pressa pour forcer l'ouverture en hurlant de satisfaction. Le javelot de Luciella vola droit sur l'homme de tête, un manieur de hache charpenté aux épaules larges. Le projectile se figea dans sa poitrine, et il s'écroula. Il aurait peut-être eu une chance de s'en sortir, ses ses "compagnons" ne l'avaient pas piétiné sans se soucier de lui. Un homme se distinguait du lot, un lancier au port élégant et portant un casque surmonté d'un cimier rouge. Il leva sa lance et haussa la voix pour se faire entendre.
"La cavalière est à moi ! Exécutez tous les autres ! Pour la gloire du Seigneur de la Mort !"
Les cultistes chargèrent avec rage, galvanisés par le massacre imminent. Les défenseurs s'efforcèrent de lever un mur de bouclier et de tenir bon, tandis que leurs archers décochaient autant de flèches qu'il ne le pouvaient. Certaines firent tomber net des assaillants, d'autres ne firent que les enrager un peu plus. La bataille opposerait la frénésie contre l'énergie du désespoir...l'issue était incertaine. Mister Cimier s'avança calmement, contrastant avec la horde qui le dépassait en négligeant la chevalière montée, et s'adressa à la belle dame en armure.
"Vous êtes bien brave de nous défier ainsi. Ce serait une véritable perte si vous périssiez bêtement ici. Le Seigneur Death est venu pour détruire tout ce qui est mal sur Tellius ! Les fausses divinités et la corruption qui rongeaient Siennes n'étaient que le prélude. Joignez-vous à nous, et vous vous battrez pour un monde parfait !"
Les yeux du lancier pétillaient de fascination tandis qu'il évoquait son maître. L'idée d'une telle utopie l'exaltait véritablement. __________
Mais loin de ce tumulte, un archer monté faisait cavalier solitaire à sa façon. Comptant sur la vélocité de sa monture et sur la portée accrue de son arc long, il essayait d'apporter sa contribution depuis l'extérieur des remparts, derrière les lignes ennemies, en tentant de viser des cibles utiles. Quelques flèches firent mouche en beauté, faisant tomber à genoux un cultiste qui ne s'y attendait pas, et envoyant à la tombe un autre d'un coup assez chanceux. Les autres tendaient à infliger des blessures seulement superficielles, et semèrent un peu la confusion dans les rangs. Ceux qui étaient touchés voulaient se retourner et lui faire payer, mais se faisaient pousser par ceux derrière qui ne prêtaient pas attention au cavalier. Mais l'une d'elle atteignit l'un des porte-boucliers qui entouraient Death et ses deux "officiers". Elle ne fit que l'égratigner, mais le Chevalier de la Mort fut distrait de son...crochetage.
"Quoi c'est c'te merde ?" "Un archer nous prend à revers, monseigneur. Les hommes sont déboussolés." Pour un seul péon ? Bordel. Vas m'le chopper et passe lui l'bonjour." "Il en sera fait selon vos ordres."
Deux porte-boucliers le suivirent après qu'il se soit incliné devant son maître avant de remonter la marée humaine à contresens. Son grade lui valait le respect, l'admiration même de ces fanatiques. Il avait l'inestimable droit de s'entretenir seul à seul avec le Maître. Sur le chemin, il recruta trois hommes, d'une tape sur l'épaule ou d'un signe de la main. Trois jeunes gens fougueux et fringants, légèrement équipés et au physique élancé. Arrivés aux lignes arrières, les porte-boucliers se tinrent prêt à le protéger tandis qu'il ordonnait aux trois épéistes de traquer l'archer ennemi et de le prendre en tenaille. Honoré de recevoir l'ordre de faire couler le sang de la part d'un être si important, ils se donnèrent à fond et foncèrent en triangle pour forcer à le cavalier à tomber contre l'un d'eux ou à fuir sous le regard de l'assistant du Maître.
________
Pour Death d'ailleurs, ce n'était pas la joie. Ses larbins faisaient n'importe quoi et il commençait à comprendre que la porte n'avait pas de serrure. Son plan était donc compromis, et il en était très désappointé. Or, s'il avait quelque chose qu'il n'aimait pas, c'était d'être désappointé. Frustré, il balança la dague contre la porte. Elle rebondit lamentablement contre, comme pour se moquer de lui et le Chevalier de la Mort empoigna sa lourde épée pour montrer à cette porte qui était le patron ici. Quand une petite voix timide l'appela.
C'était tellement incongru qu'il s'arrêta, se demandant s'il ne redevenait pas fou. En plus avec son heaume on entendait vraiment mal. Il regarda le colosse à ses côtés qui réagissait autant qu'un palmier en hiver, et une nouvelle fois la voix fluette se fit entendre. Et s'il avait bien entendu, on lui demandait - le plus sincèrement du monde, de ce qu'il pouvait en juger - comment il relevait les morts. Et ça avait l'air de venir de derrière la porte. D'un seul coup puissant, et sous les vivats de sa horde derrière lui qui guettait le moindre de ses gestes avec une ferveur démente, Death enfonça un bout de la porte. En retirant sa lame dentelée, il arracha des débris et ménagea une "fenêtre" par laquelle il passa la tête.
Le Chevalier de la Mort tourna le regard à droite, à gauche, puis découvrit une jeune novice. Aussi blanche et innocente qu'il n'était noir et cruel, et vu comment elle se tenait, c'était bien elle qui lui avait parlé. Sérieux ?
Ah bah ça c'était pas prévu...
En faisant craquer quelques échardes de plus, le maître des morts recula le heaume et regarda derrière lui. Et merde, dire qu'il venait tout juste d'envoyer son précieux second à l'opposé du champ de bataille. 'Chier, il aurait pu lui donner un plan pour réagir à cette situation inattendue. Bon ben tant pis, quitte à pas savoir quoi faire, autant se renseigner directement à l'intéressée ! Et sans plus de finesse, Death revint à la "fenêtre".
"Tu me parles, petite chose ?"
Il en avait vu des trucs bizarres, mais alors ça...c'était inédit ! D'habitude les gens hurlaient de rage ou de terreur quand ils le voyaient...et là, cette morveuse de conte de fée venait lui taper la causette sans la moindre honte.
Hrp : Le nouveau tour est en marche ! Mes excuses pour ce retard, mais comme vous l'avez vous même vécu, Mai est un mois difficile.
Sur les remparts : La situation est...vaguement stable. Les assaillants ont du mal à prendre pied sur la muraille, mais les défenseurs ont tout autant de mal à les en déloger. Blaze, tu es attaqué par deux Rôdeurs lvl 5 avec une épée fer et un Combattant lvl 7 avec une hache fer. Fun fact, les rôdeurs t'ont loupés, mais le hacheux t'as mis une prune et t'inflige 9 points de dégâts ! (tu passes donc à 21/30 si je ne m'abuse)
Lulu et la porte nord : La porte a cédé et les envahisseurs sont rentrés pour engager les défenseurs. Pour l'instant, la bataille fait rage sans qu'aucun des deux camps ne semble prendre l'avantage. Un lancier niveau 15 avec une lance fer et en armure intermédiaire te parle, mais n'a pas attaqué.
Engar : Tu as fait quelques touches et attiré l'attention. Trois épéistes lvl 6 maniant des épées-bronze se sont lancés à ta poursuite et essayent de t'encercler. Le bras-droit de Death reste à distance pour l'instant, deux protecteurs à ses côtés.
Callie : gg à toi, tu as fait planté le cerveau de Death. Il a fait un trou dans la porte façon Shining et te fait coucou. N'oublie pas d'être polie, même s'il n'est pas joli.
A vous de jouer ! Donc d'habitude on va laisser deux semaines, donc la limite sera le 14 juin ! Bonne chance.
❝ Blaze Kazeroï ❞
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Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Mer 30 Mai - 23:34
Tuer. C’est ce pourquoi Blaze avait si longuement étudier la lame. Son voyage d’enfant à adulte l’a fait passer par de différentes perceptions. L’art de lame était d’abord un jeu, un moyen de se canaliser et de se défouler. Puis c’est devenu un moyen de défense contre l’hostilité et les dangers de l’extérieur. Puis c’est lentement devenu une passion, un puits sans fond d’attention et de pratique, une véritable volonté d’apprendre et d’explorer les limites de cet art. D’en comprendre une finalité. Une finalité qu’il semblait déjà connaître mais dont sa propre personnalité se refusait à accepter. L’art de l’épée, c’est l’art de tuer.
Aller savoir pourquoi il persiste dans cette voie. Son âme n’était pas méchante, au contraire, il avait encore la bonté et l’honnêteté d’un enfant d’Hatary. Mais cette gentillesse n’était pas compatible avec la dure réalité que ce pourquoi sa mère l’avait formé et ce en quoi il a dédié sa vie entière n’était rien d’autre que l’art de mettre fin à une vie. Mais c’était ainsi. Et le pire.
C’est qu’il adorait ça.
Alors que sa lame pénétrait sans résistance la gorge du mercenaire qui se croyait à l’abri derrière son armure, il se contenta d’un dernier regard avant de réaliser qu’on se ruait sur lui. Les deux épéistes, il les avait vu et anticipait les mouvements. Les lames lui passèrent proche, bien trop proche, mais c’était une sensation presque jouissive pour lui de sentir leur lame le frôler de quelques centimètres, un sourire malsain au visage il ne réalisa toutefois pas le troisième arrivant avec une hache. Dans un geste plus désespéré, le rouquin mit sa lame en travers pour tenter de bloquer, le coup allant visiblement passer. L’impact fut brutal et sa parade ne fit qu’amortir légèrement la force du coup, la hache tranchant son peu d’armure et découpant sa peau pour lui faire une magnifique balafre sur le torse.
Mais pas un cri, juste un petit grognement de douleur et une expression à la limite entre le plaisir et souffrance, Blaze reculait et s’appuyait sauvagement, le coup l’avait, certes, bien touché, mais il était encore débordant de vitalité et semblait dévorer du regard ses trois adversaires. Son sourire se déforma en ce qu’on pouvait qualifier d’un sourire arrogant au coin. Sa colère guidait sa lame vers le manieur de hache, une erreur qu’il ne ferait pas, tout simplement par son expérience et son calme… relatif. Si la passion guidait sa lame, il la tempérait par ces différentes expériences. Ces épéistes avaient plus de chance de le toucher alors que ce guerrier à la hache à profiter de l’ouverture et aurait bien plus de mal seul. Surtout que les deux épéistes avaient l’air bien chétif, même comparé à lui.
S’élançant avec toute sa vitesse, l’épéiste arma un premier coup sur celui à l’épée avant d’immédiatement faire une passe d’arme pour trancher l’autre combattant à l’épée dans un mouvement qui ressemblait à un tourbillon de danseur. Son sourire s’était déformé en grimace macabre d’exaltation alors qu’il ne prenait pas la peine de regarder les deux épéistes pour focaliser son attention sur le dit guerrier à la hache. D’un geste bref, il se recula et pointa du bout de sa lame l’homme à la hache dans un mouvement pour le défier et rajouter du sel sur la plaie en espérant que ses deux coups sur chaque épéiste avait été assez pour les incapaciter suffisamment pour leur faire réfléchir avant de tenter le diable contre lui.
Ses muscles étaient prêt à se tendre pour esquiver, son épée pour offrir de quoi dévier et sa confiance en lui. Car il savait une chose, ce duel, même à trois contre un, il savait qu’il allait le gagner. Et cela permet de savoir un peu plus sur la véritable force motrice de Blaze : Généralement, chaque combattant à son X factor, son atout, ce qui va permettre de réduire un écart et de différencier des combattants équivalents en terme de compétence pure. Pour ces adversaires, c’était leur ferveur envers Death, pour lui… Comme sa passion pour l’épée, elle a évolué, il a d’abord cru en la simple confiance en soit, puis en la chance, puis en ses compétences, mais aujourd’hui, sa force est celle de simplement laisser ses démons le prendre lorsqu’il manie une lame. Se laisser aller à oublier toute morale, toute valeur, pour se concentrer sur son épée, leurs épées et rien d’autres. Alors ainsi il dévisageait intensément ses adversaires, pas parce qu’il voulait gagner, mais parce qu’il voulait les tuer. Ce n’était pas le devoir, la justice ou une ferveur envers qui que ce soit, juste une pure volonté de mettre un terme à la vie de la personne en face. Simple non ?
TLDR : Blaze attaque une fois chaque épéiste avec son fer létal.
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Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Jeu 31 Mai - 10:36
Par deux coups précis, Blaze exécute les deux jeunes guerriers qui s'apprêtaient à repasser à l'assaut, galvanisé par la réussite de leur ami à la hache qui avait fait couler son sang. Le deuxième crut qu'il avait réussi à esquiver, puis la douleur vint, l'envahit, et disparut alors qu'il tombait à genoux pour ne plus jamais de se relever. Se sentant soudainement très seul, et très en colère, le Combattant fait face au bretteur, décidément bien trop fort pour un simple défenseur.
Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Dim 3 Juin - 18:59
Nettoyage de Printemps
... Huh. Well, fuck, elle était tombée sur un taré un peu plus taré que les autres. Un taré violent, elle pouvait gérer, le type essayait de la tuer,elle faisait pareil, et comme elle avait l'avantage d'avoir la tête froide, généralement, c'était elle qui gagnait, ou du moins qui ne mourrait pas. Taré violent elle savait gérer.
Taré qui essayait de parler, c'était une toute autre paire de manches cependant. C'était malaisant, elle POUVAIT voir le fanatisme qui brillait dans ses yeux. Ce lancier pensait réellement ce qu'il disait, et c'était sans doute ça le pire. Le problème. Un type qui suivait une idéologie décidée par la raison, on pouvait discuter avec, parce que sans doute avait-il de vrais arguments à proposer, une discussion à engager. Certes, elle n'était pas une fine négociante, mais cela ne signifiait pas pour autant qu'elle ne savait pas discuter.
"Un monde bâti sur le sang d'innocents n'aura jamais rien de parfait. Avez-vous seulement vu dans quel état Beignon a été laissé ?"
Cependant, elle était obligée d'admettre que discuter avec ce taré, même pour quelques instants, aurait du moins l'avantage de lui permettre de gagner du temps. Peut-être même sa réponse lui permettrait-elle de remonter partiellement le moral des troupes derrière elle, si elle avait de la chance. Dans tous les cas, cela lui permettait, elle, de mentalement et physiquement se préparer à l'affrontement à venir, tandis qu'elle se saisissait de sa lance acier, d'ores et déjà prête à en découdre si cela s'avérait nécessaire. Oberon était également clairement sur les nerfs, entre les armes, les flèches que s'échangeaient les deux camps en plus ou moins bataille rangée. ... ce type se prenait pour un Lord, un second Ike, à tenter de faire changer de camps ses ennemis en plein milieu d'une bataille mais, à ses yeux, il ne valait pas plus qu'un bandit qui tenterai d'aventure de la détrousser. La suite de sa réponse, Ciella la fit la voix haute et claire, assez pour être audible par les hommes derrière elle, dans une tentative de galvaniser leur moral.
"Un monde ne sera jamais parfait s'il est construit par quelqu'un qui prône le massacre indiscriminé, et laisse ses hommes tuer et ravager tout ce qui leur passe à portée ! Vous ne prônez pas une utopie mais un cauchemar, une guerre de plus !"
... elle aurait pu jouer la fausse docilité, mais qui aurait-elle trompé ? Elle n'était pas bonne menteuse Et quand bien même aurait-elle été crue, les hommes derrière elle n'auraient sans doute pas hésiter à l'attaquer dans le dos. Alors, le mieux qu'elle puisse faire dans ces conditions, c'était de tenir sa position, et se mettre en garde. Certes, elle ne comptait pas attaquer, mais si l'homme l'approchait trop, il aurait alors la surprise de se retrouver avec une contre-attaque immédiate, son cheval n'hésiterai pas un seul instant à lui mettre un coup de sabot ou le mordre s'il approchait trop, et elle n'hésiterai pas un seul instant à suivre avec sa lance, lui mettre un coup bien placé visant son visage, ou n'importe quelle autre partie qu'elle pourrait percer d'ailleurs !
Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Mer 6 Juin - 10:03
« Nettoyage de printemps.
« Elle va mourir. » Une plainte qui résonne dans toutes les têtes. Un cri de terreur. Un hurlement à la déesse. « Elle va mourir. » Une litanie. Une prière pour que ce soit doux, délicat, rapide. Une mort simple, qui ne la fera pas souffrir. Un culot qui déplaît au ciel, un acte un peu trop téméraire, la mort. « Elle va mourir. » Une certitude. Des murmures. Toutes les personnes autour d’elles qui en sont persuadées. Parmi celles qui craignent pour la jeune femme, d’autres craignent pour leur propre vie : ils sont les prochains sur la liste. « Elle va mourir, et nous après. » Oh oui, elle va mourir, ça, c’est certain.
Va-t-elle mourir maintenant, cela dit ? Ça, par contre, c’est moins sûr.
La porte craque dans un fracas terrible, qui fait hurler une femme au fond de la bâtisse. Callie lui lance un regard réprobateur, bien qu’au fond, elle la remercie d’exprimer ses propres émotions. Elle tourne la tête vers la porte, à qui il manque maintenant quelques morceaux. Ses yeux se posent sur l’objet de toutes les terreurs, cette créature abominable qui tue tout le monde. L’homme cinglé capable d’ôter la vie à des soldats de renom en agitant ne serait-ce qu’un peu cette énorme épée. Callie inspire, expire, lentement, longuement. Ne pas craquer, ne pas craquer. Serrer les dents. Sourire. Ne pas avoir peur. Surtout ne pas montrer sa peur. Son poing se crispe contre sa volonté, à en faire blanchir ses phalanges, à lui griffer les paumes. Elle a peur. Terriblement peur. Mais elle ne peut plus reculer.
« Tu me parles, petite chose ? »
Un frisson parcourt son échine. Derrière la créature se trouve des soldats, enfin, des trucs prêts à faire la bagarre, qui ont l’air aussi abasourdis qu’elle. Callie reste un moment muette, surprise, ne sachant pas trop par où commencer. Elle inspire à nouveau, plus fort, plus profondément. Tout ira bien. Au pire des cas, la prochaine étape, c’est la mort. Vu sa puissance, ce sera soit très rapide et indolore, soit complètement douloureux et très lent. Hum. Dans quelle situation s’est-elle encore fourrée ?
Au fond de la bâtisse, tous les murmures se sont assoupis. Plus personne ne parle, plus personne ne bouge. Tous les civils s’abstiennent de battre des cils, leurs cœurs se sont arrêtés aussi. Une faille dans le temps. Un trou. Une sorte de moment interminable, alors que seules une poignée de secondes se sont écoulées. Ils craignent à la fois pour la demoiselle, à la fois pour eux. Ils savent, au fond, qu’elle peut se condamner en un centième, voire millième de seconde. Un mot de travers et c’est la fin. Ils placent tous leurs espoirs en elle, de la même façon qu’ils y placent toutes leurs craintes.
Callie, héros des civils ou future martyr ?
Elle serre le poing et prend son courage à deux mains. Pas question d’être martyr. Pas question de fuir. Pas question de mourir. Il est temps. Elle plante ses prunelles glacées dans le heaume de la créature et avale sa peur.
« Oui, c’est moi. »
Un sourire au départ forcé se dessine sur ses lèvres, avant de se muer en une mimique pleine d’adrénaline et de fierté. Son moteur est la connaissance. Cet homme peut ressusciter les morts. C’est tout. Il ne tue personne, il les ramène à la vie. Il les ramène à la vie. Il les ramène à la vie. Inspirer. Expirer. Tout ira bien.
« J’imagine que ce n’est pas le meilleur moment pour cela, mais … » Elle hausse les épaules. « Je m’appelle Callie. Je suis une jeune médecin de Begnion. »
Respirer. Respirer. Respirer parce qu’elle est la seule à le faire. Parce qu’elle montre le mouvement. Parce que, si elle s’affaisse, ils tombent tous. Respirer. Y croire. Son sourire devient plus sincère.
« J’ai aussi une capacité spéciale, mais elle n’égale pas la vôtre … Pouvoir ressusciter les morts, tous les médecins en rêvent, vous pourriez être un moteur pour la recherche … »
Elle penche la tête et fait un pas. Un pas minuscule, symbolique. Pas encore à portée de la lame, mais plus assez loin pour fuir s’il disjoncte. Un pas qui coupe le souffle à tous ceux qui la regardent, mais font brûler l’espoir dans leur cœur. Tout ira bien, hein ?
« Alors, comment faîtes-vous, Monsieur ? »
Et tout ça, dans le plus grand des naturels. Alors, vie ou mort ? Résurrection de tous les espoirs, ou fin brutale ? Callie contrôle son cœur. Le monde n’attend plus qu’une seule réponse : héros ou martyr ?
Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Ven 15 Juin - 1:02
Oooh... Ils sont sérieux ? Qu'il y ait une réaction à mon attaque, c'est dommage, mais prévisible. Après tout quand des flèches vous tombent dessus par derrière c'est normal de se retourner... Par contre ce qui l'est moins c'est la nature même de la réaction. Même si je n'ai pas vraiment vu d'archer dans leurs rangs et que c'est là une arme qu'ils doivent mépriser de par leur hate à mourir au nom de leur maître je m'attendais tout de même à ce que soit des projectiles qui répondent à mes flèches, mais au lieu de cela c'est une poignée d'homme, épée au poing, qui viennent dans ma direction...
Mais je ne vais pas me plaindre... C'est déjà ça de moins à supporter pour les défenseurs, surtout que j'ai une petite satisfaction, car les hommes qui viennent à ma rencontre ne sont pas n'importe qui... Enfin, si pour la plupart, mais parmi eux il y a clairement une sorte d'officier, un homme qui était aux côtés de Death, au panache impressionnant, et protégé de prêt par des boucliers qui m'empêcheraient de l'abattre... Cela dit, ce n'est qu'une question de temps, et à défaut de pouvoir défaire Death lui même, m'occuper de ses officiers sera ma petite satisfaction !
Ainsi, je profite tout d'abord de l'opportunité qu'ils m'offrent en traversant les rangs de leur troupe de dément, cette dernière s'écartant pour les laisser passer avec respect, et me dégageant en même temps une ligne de tir appropriée que je mets à profit pour essayer d'ores et déjà d'abattre un des épéistes s'avançant vers moi au pas de course. Une fois cette flèche tirée, la distance n'est plus un réel problème et tout en commençant à me déplacer au pas j'accroche mon arc long à ma selle pour saisir mon arc de chasse, plus puissant et précis à courte portée. Si mon tir fait mouche, je m'avancerai en direction de l'homme au panache et de ses porteurs de bouclier pour essayer de trouver une ouverture, ce qui me sera déjà facilité par la position en hauteur que m'offre ma monture, m'offrant davantage d'angles de tir tendus que si j'étais à la même hauteur que les porteurs de boucliers, et compliquant donc la tâche de ces derniers. Cependant, ils ne seront toujours pas ma priorité, le temps de trouver une faille je me concentrerai sur mes assaillants directs...
Mais si jamais ma flèche vient à rater... Changement de plan, il allait s'agir de gagner du temps. Bien que je me saisirai toujours de mon arc court, j'allais non pas m'avancer, mais distancer mes assaillants. Après tout, s'ils ne sont que 2, il me sera toujours relativement aisé de me dépétrer, mais à trois... Ca fait trop d'angles à couvrir et cela me forcerait donc à gagner du temps, à profiter de ma monture pour agir en tirailleur et les abattre, un à un... Mais bon, même si cela prenait plus de temps, il était peu probable au vu de leur fanatisme que ça soit tout à fait vain... Après tout en comptant les épéistes, les porteurs de bouclier et l'officier ça fait tout de même six hommes qui sont occupés par mon humble personne, un ratio plutôt convenable selon moi !
Même si pour être honnête, je préfère largement la perspective de pouvoir compter six cadavres aux membres brisés par mes flèches lestées que six vivants qui me traquent...
❝ Death ❞
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Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Sam 16 Juin - 11:21
Sur tous les fronts, c'était le chaos. La situation semblait perdue, et pourtant une lueur d'espoir revenait à chaque fois que les défenseurs perdaient courage.
Sur la grande porte, on s'attendait à tout instant à voir le terrible Chevalier de la Mort défoncer la barrière, comme il l'avait fait à Siennes, mais une téméraire - ou profondément stupide - prêtresse avait osé se dresser contre lui. Et quoi qu'elle puisse lui dire, cela leur faisait gagner du temps. Est-ce que c'était vraiment utile de retarder l'inévitable ? Difficile à dire, mais nul n'allait se plaindre de vivre quelques minutes de plus.
Au nord, la bataille s'était engagée avec violence. La barricade avait cédé et la mêlée avait éclaté, tandis que Luciella affrontait l'idéologie démente des sbires de Death autant que leurs lames. Le lancier secoua la tête aux réponses de la cavalière avant de resserrer plus fermement sa prise sur sa lance.
"Alors vous êtes déjà perdue...mais rassurez-vous, vous servirez la cause du maître malgré tout, de votre plein gré ou non, dans cette vie ou dans une autre !"
Habile guerrier, il chargea la lancière et lui porta un premier coup précis. L'attaque était douloureuse, mais l'armure de Luciella était épaisse et absorba la plus grosse partie de l'estocade. Sa monture tenta de frapper du sabot tandis qu'elle levait sa lance pour riposter, mais le soldat détourna la patte du destrier de son bouclier, et esquiva de peu la contre-attaque de Luciella, sa lance acier était lourde, difficile à manier, et le fanatique était agile. Sans perdre un instant, il exploita son avantage et porta un second coup à la cavalière, lui infligeant quelques dommages de plus. L'issue du combat était incertaine, mais le lancier savait qu'il pouvait l'emporter en se montrant patient, grignotant petit à petit la vitalité de la marchande.
Une véritable lueur d'espoir provenait en revanche des remparts. Le bretteur qui avait changé de camp au dernier moment faisait des merveilles en découpant tout ce qui passait à sa portée et regonflait le moral des défenseurs tout en sapant celui des attaquants. Se retrouvant subitement seul face à l'épéiste, ses deux amis s'étant fait découper par sa lame affûtée, le manieur de hache hésita un instant et les autres assaillants attendaient de voir sa réaction pour prendre une décision. Certes il l'avait déjà touché une fois...mais ils étaient alors trois et pleins d'espoir. Est-ce qu'il pourrait..? Oh et puis zut ! Beuglant comme un boeuf, le combattant fonça sur Blaze, prêt à le pourfendre comme une pauvre bûche. Sauf que contrairement à une bûche, le bretteur bouge, et il bouge vite. Sa hache ne fendit que le vide, et son porteur se retrouva déséquilibré, emporté par son élan et totalement exposé. L'assaut commençait à s'essouffler sur les murs, la situation n'allait pas tourner aussi bien qu'ils le pensaient...
En dehors des murailles, un cavalier solitaire, son audace encore ignorée à ce moment, faisait face au danger avec seulement un arc et un cheval. Pour lui, il semblait que c'était assez car il décocha une flèche en plein coeur de l'un des épéistes, le faisant s'affaler en pleine course pour ne jamais se relever, avant de s'avancer vers l'officier et ses protecteurs qui levèrent leurs pavois, prêts à faire un rempart de leurs corps si cela était nécessaire. Loin de s'affoler, l'homme au cimier se tourna vers un des séides du maître, derrière lui.
"Apportez-moi un arc. Et trouvez un cheval digne de ce nom, s'il y en a un."
L'homme s'exécuta aussitôt. Rapporter une arme serait facile, une monture le serait moins. Les animaux fuyaient le chaos causé par cette armée autant que la présence de leur maître. Les deux épéistes restant essayèrent alors de converger, enhardis par la mort de leur camarade, courant à toute allure. Celui à la gauche d'Engar parvint à l'engager et à brandir son épée...mais s'était montré trop optimiste, et malgré la légèreté de son arme ne frappa que dans le vide. Son compatriote, de l'autre côté, était encore trop loin, mais si le cavalier poursuivait sa route il aurait à faire face aux deux à la fois sous peu.
Et le meilleur pour la fin...le seigneur des ténèbres ouvrait des yeux comme des billes alors qu'une crevette lui causait face à face, se présentait en bonne et due forme et lui demandait comment il faisait, encore, pour relever les morts. Apparemment elle était médecin. Mais dafuk ?
Hé vous là, dit-il en se retournant un instant vers ses larbins, allez m'chercher le messager et ramenez-le !
Bah merde, il pensait ravager une ville et voilà qu'il avait besoin d'un expert en psychologie féminine...il était pas sorti de l'auberge.
Et puis tant qu'à faire... le Chevalier de la Mort donna de la voix Allez cassez-vous ! Allez attaquer les autres portes, tuez et brûlez tout ce qui se trouvera sur votre passage, je m'occupe de cette porte !
L'ordre sema le doute, la déception même parmi les rangs, car tous voulaient se battre aux côtés du maître et s'émerveiller de la destruction qu'il sèmerait...mais nul n'oserait contester ses ordres, et la force de l'est commença à se disperser pour renforcer les autres fronts, mais cela prendrait du temps. Seul le mastodonte qui le ridiculisait en taille resta, et Death lui trouva une raison d'être là.
Tiens, rends-toi utile et défonces-moi cette porte. "Greuh...smash !"
Et d'un coup de son énorme masse, il frappa l'imposante porte qui craqua et plia sous le puissant choc, mais sans se briser. Le géant resta interdit quelques secondes, n'arrivant pas à comprendre pourquoi ça ne s'était pas cassé, puis recommença plusieurs fois avec la force d'un bélier de siège sous le regard consterné de Death qui regrettait déjà de l'avoir emmené. Au cinquième coup, la porte se brisa enfin, s'ouvrant en grand pour laisser entrer le Chevalier de la Mort et son acolyte décérébré. Si elle ne s'était pas enfuie, Death viendrait se poster devant la prêtresse curieuse, plantant son épée dans le sol pour appuyer ses mains sur son pommeau en forme de crâne. Bien, ça sera plus pratique dit-il, n'aimant pas parler à travers les portes, avant de jeter un coup d'oeil en arrière pour voir si son officier ne revenait pas. Donc euh...moi c'est Death, ça je pense que tu le sais déjà. Et...je ressuscite les morts parce qu'on m'en a donné le pouvoir.
Bah merde. Qu'est-ce qu'il était bien censé pouvoir lui dire ? C'était tellement improbable qu'il essaya de se gratter la joue. Sauf qu'il portait constamment son heaume, rendant l'opération impossible. Damned.
J'pouvais déjà arracher les âmes des gens en fait, 'pis un jour le big boss m'a fait "tiens, et si tu replantais les âmes dans des corps ?" en faisant son truc magique, et pouf. J'pouvais lever des zombies. "Greumpfysprotch ?" Ta gueule j'ai dit pris d'un soudain élan de compassion, il se pencha vers Callie avec un ton de comploteur Entre nous, évite. C'est un plan de merde, ils sont cons comme des placards.
HRP : C'est le bordel ! Au nord : Luciella, tu rates ta contre-attaque mais subis deux touches et perds 6 pv au total Blaze, le hacheux te loupe magistralement. Libre à toi de le smasher en beauté si l'envie t'en prends. Engar : Les épéistes se rapprochent, l'un d'eux t'attaque même mais te rate (salow !) Callie : Tu as fait derp Death pour de bon, mais il a décidé d'enfoncer la porte car c'est indigne de sa condition de parler derrière un bout de bois.
Situation pnj : Sur les remparts, les défenseurs reprennent espoir alors que l'attaque perd en vigueur. Au nord, rien ne change, c'est le chaos dans tous les sens. Le plus embêtant : L'attaque par l'est se disperse, et fournira bientôt des renforts aux autres fronts.
Voilà. On va vous laisse jusqu'au 30 juin pour répondre, bonne chance !
Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Mer 27 Juin - 0:03
« Nettoyage de printemps.
Le fracas fait fuir tous ceux qui subsistaient encore non-loin de Callie. Cette fois, elle est seule. La porte vole en éclats et Death se dévoile, accompagné d’un mastodonte aussi terrifiant que délirant. Il inspire à la fois la peur et le rire, le dégoût et la surprise. Callie ne bouge pas, tente d’avaler toutes ses peurs, de les enfoncer au loin, le plus loin possible au fond de son cœur. Gagner du temps. Survivre. Pour la science. Et après ? Une fois qu’il en aura marre ? Il la tuera peut-être, non ? Ne pas y penser. Ne surtout pas y penser. S’oublier dans l’instant présent, même s’il fait peur. S’y noyer, ne penser qu’aux informations. Même si, malheureusement, les informations ne pleuvent pas et n’aident pas beaucoup la médecin.
Death. Instrument de mort. Instrument de vie. Créature terrifiante capable de semer autant de cadavres qu’il peut en relever. Un être incroyable, qui intéressait autant qu’il repoussait. Un fragile équilibre face auquel Callie ne sait plus trop quoi faire. Parler ? Risquer sa vie jusqu’au moment fatal ? Fuir ? Fuir et s’exposer au risque qu’il lui crache dessus et la tue ? Hum. Non. Elle a trop d’honneur. Et elle gagne du temps. Tant que Death est ici, il n’attaque personne, seuls ses sbires se fondent partout. Les sbires sont déjà plus gérables que le maître. Au moins, elle sera retenue comme le héros qui a maintenu le fléau … Mais pour combien de temps ?
« Le big boss ? Alors si je veux savoir comment on fait, je dois m’adresser à cet homme ? »
La folie des grandeurs. Ou une façon de détourner l’attention comme une autre … Peut-être. Un peu trop de cran, aussi. Juste un peu trop. Mais il ne faut surtout rien lâcher. Tenir bon. Lever la tête. Garder les yeux droits sur l’homme qui lui fait face, aussi imposant soit-il. Et, ô Ashera, qu’il est imposant. Callie inspire longuement lorsque Death s’approche. Elle sent une goutte de sueur naître et fuir le long de son échine, imprévue, rapide comme un éclair. La peur la gagne mais elle la chasse aussi vite que possible.
« Après tout, ils étaient morts à la base … Rien d’étonnant … Mais c’est déjà un progrès considérable. »
Calliope prend son menton entre son pouce et son index, tout en prenant son coude avec son autre bras.
« Avez-vous vraiment besoin d’un conseiller pour vous tenir ici ? Après tout, je ne représente pas de véritable danger … », dit-elle, pensive, sans vraiment prêter attention à ses paroles.
Elle réfléchit un instant et arque un sourcil.
« Vous ne pensez pas qu’il est possible de faire revenir une personne sans que ses capacités soient affectées ? »
Un donneur de mort est-il capable de penser à un accès à la vie ? Assez contradictoire, n’est-ce pas ? Alors, que faire, finalement ? Calliope hésite, réfléchit. Calliope ne sait pas. Alors Calliope enchaîne.
« Mais du coup, ils vous obéissent parce que vous les relevez … Et les autres alors ? Les vivants ? Ils sortent d’où ? » Un sourire malicieux naît sur ses lèvres. « D’ailleurs, les vivants … Ils sont plus intelligents que les morts, selon vous ? »
Tic, tac, tic, tac. Encore combien de temps avant la mort ? Combien de temps avant que cette situation ne devienne complètement incontrôlable ? Tic, tac, tic, tac. On ne sait pas, on ne sait plus. Mais on n’a plus peur. On tient son destin. Ou presque.
❝ Blaze Kazeroï ❞
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Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Sam 30 Juin - 1:21
Deux de moins, deux autres vies qu’il venait de retirer, une tâche de plus sur son innocence qui pleurait encore ces morts évitables. L’enfant s’était juré de ne pas abuser de ses forces une fois fort, de mettre son adversaire à genoux mais de ne pas être assez faible pour lui ôter la vie. Et maintenant qu’il avait obtenu cette force, il la déployait avec une passion morbide… Mais ce n’était ni le temps des pleurs ou des regrets, ni celui des prières ou des remises en cause. Le monde tournait à nouveau autour de lui.
Les deux éclaireurs à l’épée venaient de tomber et la contre-attaque désespéré du combattant arriva Mais Blaze s’y attendait et l’arc de l’arme fut aussi long et prévisible que prévu. Esquivant à la réaction plutôt qu’à l’anticipation tant le geste était lent, le rouquin retint un rire mesquin alors que son adversaire perdait équilibre sous l’inertie de sa propre arme. La vision de cet homme emporté par sa lame inspira le bretteur qui le repoussa d’un coup de pied bien appuyé au sol, dans l’espoir de le faire trébucher et tomber des remparts pour qu’ils s’empalent sur la meute dont il mène la charge.
Profitant de ce bref répit pour reprendre son souffle et sa contenance, un bref regard autour de lui indiquait la difficulté de la situation, Death encore aux mains de la gamine blanche, les flancs se faisant dépasser et… Oh ?
« … Luciella ? »
Ce cheval, cette armure, cette lance et cet insigne. Le doute n’était pas possible, c’était Luciella, la vendeuse avec les deux arguments les plus énormes que le bretteur eut été de découvrir. Et elle était aux prises avec un lancier qui lui mettait la misère. L’occasion de rembourser sa dette de vie était trop belle pour l’ignorer et ainsi, sans réellement prévoir plus loin, il s’élança, espérant seulement qu’Engar tiendrait un peu plus longtemps pour qu’une évacuation se fasse…
Sprintant et s’abaissant avec une garde inversée, Blaze se fit discret si ce n’est ces respirations et ses bruits de pas. L’envie d’une attaque sautée magnifique l’obsédait mais il suffisait au lancier de lever son arme pour l’empaler, ainsi il se cantonna au sol. Sa garde était singulière, offrant aucune protection mais un coup armé en bas à droite, de façon à enfoncer toute défense par la vitesse avant de commencer un assaut sans pitié. Profitant du chaos et de la taille du cheval de Luciella, le bretteur s’approcha en restant hors de vue le plus longtemps possible avant de se révéler le plus tard possible.
Subitement, il apparut devant le lancier, la distance était assez longue pour lui donner un minimum de temps, mais pas assez pour le menacer efficacement. Et Blaze avait encore un as dans sa manche. Lorsque l’impact était désormais clair et imminent, le bretteur pivota soudainement en inversant sa prise à nouveau pour passer d’une attaque sur le flanc gauche à une frappe sur le flanc droit, prenant soudainement à revers son adversaire.
Il espérait de toutes ses forces que cette feint généralement efficace s’était avéré suffisante pour lui permettre de surpasser la défense de son adversaire. La réunion avec Luciella attendra, ils devaient déjà survivre un autre jour, et c’était exactement ce à quoi il excellait.
TLDR : Blaze tente de se débarrasser rapidement du hacheux et se rue sur le lancier pour aider Luciella.
Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Dim 1 Juil - 14:49
Des pavois... Ces tordus étaient mieux équipés que je ne le pensais ! Même si je parvenais à passer outre cet obstacle, mon tir serait trop peu précis et ajusté pour infliger des dégâts satisfaisants. De fait l'assaut frontal serait assez peu envisageable. Cependant, ces boucliers ont un défaut majeur. Ils forment certes une protection parfaite lorsque tourné vers l'ennemis, mais encore faut il pouvoir faire face à ce dernier. Or, leur taille et leur robustesse implique un certain poids et donc une certaine lenteur... J'aurai préféré en finir au plus vite, mais avec cette information je dois changer de stratégie. Je dois réussir à contourner ce rempart, en trouvant un angle de tir sur leurs flancs, qui me permettrait de les atteindre sans que ma cible puisse s'abriter derrière ses séides. Certes, le reste de l'armée gênerait, mais ils se sont tout de même avancés à mon encontre là où le reste des hommes allaient en sens inverse ce qui me facilite la tâche ! Ainsi plutôt que de tirer une flèche dans un mur inébranlable, je pressais les flancs de la monture avec mes cuisses de façon à faire volte face...
Juste à temps se faisant pour esquiver l'assaut d'un des épéistes allant à ma rencontre.... J'avais mal évalué leur vitesse et surtout à quel point je m'étais rapproché moi même d'eux, mais peu importe, entre leur maladresse et quelques réflexes acquis avec la maîtrise de ma monture le pire avait été évité... Et ne devrait pas avoir à se reproduire... Après mon volte face mon cheval est presque face à face avec l'épéiste qui n'a pas encore eu le temps de se remettre en garde après son assaut raté, l'abattre à cet instant serait aisé... Mais serait une perte de temps alors que c'est justement ce qui compte. Au lieu de cela, je frappe les flancs de ma monture avec mes talons afin qu'elle s'élance d'un coups au galops, bousculant, voir, avec un peu de chance, écrasant l'épéiste. Avec cet élan je n'avais aucun doute que j'allais semer les deux combattants tandis que j'entamais un arc de cercle serré ayant pour but de prendre de cours les porteurs de pavois et de me dégager ainsi un meilleur angle de tir pour abattre leur officier, aisément reconnaissable qui plus est avec le cimier qu'il arborait...
Cimier que je vise à peu près... Enfin, je vise surtout la tête, mais je sais très bien qu'il n'est pas impossible que ce casque le protège... mais alors ? Même si je ne le tue pas d'une flèche, il y a une chance qu'il soit trop étourdi pour continuer à donner mes ordres, ou même que le casque tombe et dès lors pour la plupart des hommes qui se référaient à son cimier ce serait, du moins pour un instant, comme s'il était mort. Pas sûr que, contrairement à des soldats ordinaires, ça fasse grand chose à des fanatiques de la mort, mais bon... Qui ne tente rien n'a rien, et pour ma part je suis prêt à tout tenté.
Cependant, un tir au galop n'est jamais une tâche anodine, et un bref instant je ferme les yeux, juste le temps d'ajuster au mieux les mouvements de mon corps avec ceux de cette monture à laquelle je suis bien peu habitué, de percevoir le sens et la puissance du vent, de sentir le poids de mon arc dans ma main, la flèche déjà encochée... Cela ne me prends qu'un instant, et c'est en un seul instant après avoir rouvert les yeux que j'aperçois une faille que je peux exploiter, que ma corde se tend, et que ma flèche fend les airs, vers un objectif plus important que de simples fantassins...
❝ Death ❞
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Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Mar 3 Juil - 18:41
Les choses n'évoluèrent pas vraiment comme prévu, pour qui que ce soit. Après ses exploits sur les remparts, le bretteur roux quitta le chemin de ronde à toutes jambes pour rejoindre la porte nord et son amie au buste impressionnant. S'ils regrettèrent quelque peu son départ, les défenseurs n'en furent pas abattus pour autant. Au contraire, leur "héros" allait porter secours à un autre front et empêcherait les ennemis de les submerger. Ils s'enhardirent et commencèrent à repousser leurs assaillants, dont le moral déclinait.
Devant la porte Nord, Luciella souffrait du combat contre le lancier. Elle avait une chance non-négligeable de gagner, mais n'en sortirait absolument pas indemne. Le fanatique lui était plutôt confiant, le premier échange penchait en sa faveur, jusqu'à l'arrivée d'un épéiste à la chevelure flamboyante et aux idées fumeuses. Un pauvre imbécile survolté se dit-il en reculant d'un bond pour mettre de la distance avec la cavalière et tourner son arme vers le nouvel arrivant. Quel genre d'idiot irait charger tête baissée avec une épée contre une lance ? Le genre d'idiot doué qui porte un fer létal. D'une passe habile, il trompa la garde du lancier et porta encore une fois un coup impitoyable. L'armure de son ennemi absorba une grande partie de l'impact...mais était loin d'être suffisante, et le lancier s'écroula, sa lance tombant de ses doigts sans vie. Conscients que des renforts - bien que ce soit au singulier - venaient d'arriver, les miliciens retrouvèrent un peu d'ardeur et se démenèrent comme des diables. Cet assaut là serait bientôt repoussé ! Mais suite à l'ordre de Death, son armée s'était scindée, et des troupes supplémentaires ne tarderaient pas à arriver...
Dans les lignes arrières, le cavalier solitaire jouait d'une audace plus que respectable, à défaut d'être réfléchi. Il essaya de contourner un peu les positions statiques des pavois pour tirer sur le cimier, ou plutôt son porteur. Mais aussi lourd et encombrant que puisse-t-être un bouclier de cette taille, ceux qui les maniaient étaient parfaitement habitués à leur poids et n'avaient qu'à pivoter pour faire face à la menace isolée, si bien que la flèche téméraire se ficha dans le pavois. Petite victoire cependant, elle trouva une faille dans le bois et atteignit le bras derrière, infligeant une jolie blessure au porteur. Mais le vent allait tourner. Si l'armée se fendait en deux suite à l'ordre de Death, les lignes arrières préférant suivre le gros des troupes plutôt que prendre des initiatives, l'officier avait tout de même ses larbins. Deux hommes revinrent à lui, et s'excusèrent de n'avoir pu trouver une monture...mais lui ramenèrent un arc et des flèches. Sans perdre de temps, Cimier-man s'en empara, calant deux traits entre ses doigts pour un tir rapide et visa le cavalier...quand un troisième homme l'interpella.
"Cap'taine ! Le Maître vous demande au front !" "Quoi ? Mais...il m'a ordonné de venir ici il n'y a pas cinq minutes !" "Oui, mais...enfin..."
Damné chevalier de la mort...il était peut-être invincible, mais même se contenter de le servir était une épreuve en soi ! Incohérent, inconstant et irréfléchi, c'était très certainement le pire général de l'histoire !
"Tant pis...les ordres du Maître ne souffrent d'aucune discussion ! En avant soldats ! Retournez au front, le Maître l'ordonne ! Et toi il désigna son porteur de bouclier encore sain Laisse tomber ce bouclier ridicule, transforme toi et débarrasse nous de ce rat !" "Pour la gloire du Maître !"
Enchanté de cet ordre, le massif bonhomme jeta son pavois, arracha le casque qui couvrait ses oreilles félins et se transforma en tigre, poussant un grand rugissement avant de foncer sur le Cavalier. Le mouvement n'était désormais plus le meilleur atout de l'archer monté. Pour sa part, l'officier au cimier dut presser le pas pour essayer de rejoindre le seigneur des morts qui faisait la girouette, son garde blessé peinant à suivre le rythme. Un peu plus loin, les deux épéistes partirent vers le front nord, profondément frustrés de ne pouvoir poursuivre le combat, mais nul n'oserait contester les ordres de Death.
Puis, dans l'enceinte des murailles. Mais qu'est-ce que c'est que cette gonzesse se demandait le chevalier funeste avec une totale incrédulité. Déjà qu'elle venait tailler de bout de gras avec lui, en pleine bataille, mais v'là qu'en plus elle voulait rencontrer "le grand patron". Et puis elle arrête pas un instant, hein ? Déjà elle flippe même pas alors qu'il se tient à une longueur de bras d'elle, ce qui est déjà assez stupéfiant en soit, mais en plus elle lui débite un torrent de questions plutôt pertinentes. C'pas pour rien qu'il aime pas les femmes boudiou, elles viennent toujours foutre le bordel dans votre tête au moment où vous vous y attendez le moins.
"Pour commencer, ferme-là. Tu parles trop, et trop vite nom d'un chien, c'était quoi sa première question déjà ? Oh on s'en fout. Pour ce qui est des réanimés en pleine forme...heh, vous le saurez bien assez tôt, m'est avis."
Et pour ce qui est du grand débat "vivant ou mort ?" hé bieen...il avait une réponse toute prête, selon lui.
"Et ils sont aussi cons les uns qu'les autres. il montra du pouce derrière lui, oubliant que ses troupes s'étaient déjà dispersées Ces abrutis là, tout partout, m'obéissent pask'qu'ils sont persuadés que je suis un genre de sauveur bizarre, genre le type qui va briser toutes les petites lois qu'ils trouvent injuste alors qu'il y a eu deux guerres y'a genre quarante ballets pour sauver leurs p'tits culs.
Le chevalier sinistre échappa un ricanement, qui résonna dans son casque, signe de mépris évident.
"Y z'ont même pas compris que j'vais juste les zigouiller aussi un jour ou l'autre. Y'en a bien deux ou trois qui sont plus malins que la masse, mais eux, 'parait qu'ils ont une raison. Boarf, si ça les amuses..."
Visiblement excité par les combats qui faisaient encore rage sur deux autres fronts, le mastodonte commençait à s'agiter. Death fut tenter de lui mettre une torgnole pour le calmer, et se dit que ça ne servirait à rien. Cet abruti ne comprenait déjà pas bien les ordres les plus simples, alors lui taper la caboche n'allait pas arranger son cas. Toutefois, son impatience lui rappela la raison de sa présence ici. Lui même ne supportant plus l'inactivité, il avait attaqué le premier patelin en vue. Parce que. Sauf que là, taper les paysans et casser des murs, c'était un peu minable. Il lui fallait la tête du chef, qui n'avait même pas daigné défendre lui-même ses terres, alors que même une prêtresse random venait lui retourner le cerveau.
"Ah oui. Grocha !" "Greuuuh ?" "Toi aller casser porte, là-bas !" articula Death en désignant la porte du fortin où se terrait le lord local. "Grumpf...smash ?" "Oui, pourrinosprotch, allez casse-toi !" "Pourrinosprooootch !"
Le colosse s'élança d'une démarche maladroite mais si pesante qu'on pouvait sentir ses pas de géant faire trembler le sol en gargouillant son étrange cri de guerre. Il fonça comme un bélier, aussi violent que dépourvu de cervelle et tenta de défoncer la porte d'un coup d'épaule. Le bois craqua sous le terrible impact, mais ne céda pas encore. Mais comme le titan cuirassé armait déjà sa monstrueuse massue, ce n'était qu'une question de temps avant que ça n'arrive.
Pour sa part, Death soupira profondément. Il était vraiment entouré de crétins...
____________________________________________ Hrp : Nouveau tour, nouveaux exploits. - Blaze, un coup d'éclat une fois de plus. Actuellement, le seul t'ayant mis mal était un pauvre hacheux bidon. J'sais pas si t'es très bon ou très nul. - Engar, ton tir est intercepté par le porteur de bouclier, mais l'officier et son blessé se replient finalement. Toutefois, le deuxième porteur se révèle être un Laguz tigre Lvl 15 qui te fonce dessus et il est aussi rapide que ta monture. - Callie, arrête de casser le cerveau de Death, il va déjà pas très bien ! (en gros, rien de particulier pour toi)
Sur les remparts, les défenseurs prennent le dessus tandis qu'ils faiblissent sur le front Sud. Le front nord semble pencher en leur faveur, mais les renforts arrivent bientôt par le Nord et le Sud... Dans le hameau, le colosse qui accompagnait Death essaye d'enfoncer le fortin principal où se cache le Comte. Vu sa force brute, la porte ne tiendra pas très longtemps...
Une petite pensée aussi pour Luciella, qui hélas doit nous abandonner en cours de route (tant pis pour vos pommes ! Ha !). On considérera au pire que son personnage continue à soutenir les défenseurs au Nord avec courage et prudence.
Vous avez jusqu'au 20 juillet pour répondre. Arrêtez de tabasser mes sbires et laissez vous tuer bon sang de tonnerre de brest ! *sort*
Parler trop et trop vite. Griller la couverture. Callie arque un sourcil, tant vexée que surprise, mais elle prend note. Ne pas parler trop, ne pas parler trop vite. Laisser à la carcasse vide le temps de réfléchir. Un temps long, pendant lequel le stress menace de revenir, de l’engloutir. Fermer les yeux. Respirer. Respirer longuement. Tout ira bien. Tant que la situation est sous contrôle, tout ira bien. La situation est-elle sous contrôle, cela dit ? Comment se sent Callie par rapport à tout cela, au fond ? En tout cas, une chose est sûre, les autres prient pour qu’elle s’en sorte et soit leur héros. Un héros légèrement suicidaire, du haut de sa silhouette frêle, mais un héros quand même.
La perception de Death quant à l’humanité ne surprend pas la novice, qui hausse simplement les épaules. Tous dans le même bateau, tous aussi stupides. Après tout, ne fait-elle pas partie de ceux qui ont suffisamment de cran pour manquer de tomber dans la case « stupide », voire « dégénérée » ? En réalité, non. Parce que Calliope n’attend pas de cet homme qu’il sauve le monde. Elle sait pertinemment qu’il tuera tous ceux qu’il croise parce qu’il en a simplement envie. Aucun but, juste un besoin de se divertir. Le réel problème étant que Death est conscient de la réalité de ce monde. Il sait pourquoi les hommes se rebellent, il a connaissance des anciennes guerres. Il sait. Alors il crache, méprise. Et au fond … Il a probablement raison.
« L’Homme, Beorc ou Laguz, n’a jamais su se satisfaire de sa vie. »
Elle hausse les épaules, puis Death confirme ses suppositions. Il les tuera tous tôt ou tard, juste parce qu’ils existent. Aucune véritable raison le poussera à les détruire, ils seront juste sur son chemin. Au fond, s’ils s’allient à lui, peut-être est-ce un juste châtiment ? Bien qu’il s’agisse de vies humaines, Callie hésite quant à son rôle de médecin. Peut-on sauver un monstre capable de s’allier à n’importe quelle menace parce que son monde ne lui plaît plus ? L’anarchie est-elle récupérable ?
« Plus malins ou non, ils sont stupides. S’ils ne meurent pas de votre main, les dirigeants s’en chargeront. »
Non, elle ne l’est pas. L’anarchie ne se récupère pas, elle s’éradique. Alors au fond, Death ou un autre, lequel est le mieux ? Probablement celui qui humilie le moins … Qui humilie le moins entre l’assassin monstrueux et le juge, juste et droit, qui inflige la peine de mort ?
« ça leur donne juste une raison de se battre. »
Callie se range du côté du mépris. Elle ne les apprécie pas, elle ne les envie pas, elle ne les aidera pas. Elle laissera le carnage se faire, parce qu’ils l’ont cherché. Ces vies ne sont plus des vies qui ont une valeur. Ou alors, si elle doit les aider, la médecin s’y résignera, avant de les livrer aux autorités. Quiconque menace la vie d’autrui mérite la mort. Même Death. Le problème étant que Death, pour le tuer, il faudra utiliser autre chose que la force. L’intelligence, peut-être. Un stratagème. Un plan extrêmement bien ficelé. Ou simplement ficelé. Un plan, quoi.
Les yeux de Callie se relèvent sur le mastodonte que Death commande et son cœur s’accélère. Ça y est. Le délire recommence, la brutalité revient. Son rôle de héros n’aura pas duré, alors. Pas suffisamment, du moins. Le Comte est en danger désormais. Bien qu’il n’ait rien fait pour aider son peuple, ni même Callie, alors qu’elle s’est heurtée à la menace, il reste la tête à sauver.
La porte encaisse, encaisse. Calliope inspire, contemple la scène. Elle hésite. Que faire ? Sacrifier cet homme ? Le sauver ? S’interposer ? Elle mourrait. Se placer entre la porte et le mastodonte serait se suicider. Au fond, pourquoi se suicider pour une telle personne ? Un homme si imbu de lui-même, si terrifié, qu’il a préféré se terrer dans son coin sans penser à qui que ce soit alentour. Caché dans sa tour. Le temps de réfléchir, la porte a cédé, Callie n’a pas bougé. La jeune femme s’apprête à s’activer quand quelque chose attire son attention. Le mastodonte grogne comme un animal, mais ne trouve rien, absolument rien. La chambre où se cachait le Comte est vide. Callie croise les bras sur sa poitrine.
« Il aurait fui ? », murmure-t-elle, perplexe.
Après avoir laissé à des inconnus la lourde tâche d’encaisser cette bataille, il s’est enfui ? La demoiselle se mordille l’intérieur de la joue. Quel homme peut être suffisamment lâche pour abandonner tout ce qu’il possède, tous ceux qui l’entourent, pour sauver sa vie ? Quel homme a le culot de tout laisser tomber pour fuir, malgré les personnes – non concernées – qui tentent de le protéger ? Callie connaît les valeurs de la bourgeoisie, de la « haute-société », elle y a été élevée. Mais Callie a aussi été élevée comme une militaire, comme un médecin qui prend part aux combats pendant la guerre. Calliope grogne, Calliope râle. Calliope réfléchit.
« J’ai peut-être un marché à vous proposer. »
L’audace. L’audace de la jeune fille qui n’a plus rien à perdre, mais tout un peuple à sauver. Avant de préciser le fond de sa pensée, le médecin regarde tout autour d’elle. Il n’y a plus personne. Le mastodonte a fait fuir tous ceux qui étaient restés dans le hall, qui sont désormais … ailleurs. Quelque part. Elle prend alors son courage à deux mains.
« Vous êtes venus pour lui, n’est-ce pas ? » Elle marque une pause. « Nous pouvons faire ainsi : je vous aide à le retrouver, vous faîtes ce que vous voulez de cet endroit, mais vous laissez tous les autres vivre. » Son regard vient chercher les orifices du gros heaume. Elle est on ne peut plus sérieuse. « C’est juste une proposition. »
Un sourire malicieux naît sur ses lèvres. L’adrénaline pulse dans ses veines. Un choix difficile, probablement répréhensible, extrêmement répréhensible. Mais cela se nomme le moindre mal. En sacrifier un pour sauver tous les autres. C’est à ça que sert la profession de médecin : sauver un maximum de vies, quel qu’en soit le prix. Donner la tête d’un lâche pour le faire, c’est plutôt pas cher payé.
Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Ven 20 Juil - 0:09
... Tchak
Non...
INcapable, incompétent...
Non.
Encore une fois tu ne sauveras personne.
NON !
Je ne peux pas l'admettre, je ne peux pas accepter d'échouer encore alors que le but est si proche, du moins le seul à ma portée ! Je ne peux pas admettre qu'une fois de plus j'ai été présent sur les lieux d'une bataille pour au final être inutile... Car oui, j'ai peut être tué quelques fanatiques, mais à quoi bon ? Même si mes flèches plombées avaient du détruire un peu leurs os, ils pourraient tout de même être relevés, et dans le fond quelle différence ? Des individus assez stupide pour suivre Death et se battre de la sorte n'ont guère plus de valeur que les morts vivants pour cette armée, voir probablement moins.
Mais cet homme au cimier... Lui était important, lui avait de la valeur, avec lui, cette horde de sauvages abrutis était un peu plus. Il faisait même une chose dont son seigneur était incapable, à savoir commander. Il suffit de voir avec quelle précaution il s'est entouré, ces pavois, la marée qui s'est fendue à son passage, pour savoir que contrairement à Death qui n'était qu'un symbole, lui était un meneur, un chef, et qui de fait était dangereux tant que l'armée de notre ennemi comptait des vivants fanatiques ! Pour le coups, tant que lui était debout, ces traitres avaient plus de valeur militaire que les simples zombies...
Et pourtant, encore une fois, mon tir a été inutile... certes, elle n'a pas simplement ricoché sur une armure, elle a percuté une chair, mais pas la bonne, au contraire même... Ce porteur de bouclier a accompli son devoir, grâce à lui son commandant étaiit encore indemne...
Mais encore, je pourrai m'en contenter, en le blessant n'ai je pas ébranlé sa défense ? Si bien sûr, mais ça ne suffit pas, il me faut faire plus. Or alors qu'il semblait déterminé à résoudre lui même le problème que je lui pose il rebrousse chemin vers les portes de la ville, menaçant de se fondre dans la masse de l'armée, d'être hors de vue et hors de portée de mes flèches... D'être à l'abri...
Et ça je ne peux pas l'admettre... je ne peux pas me contenter de ça, ce n'est pas assez pour faire taire les voix dans ma tête... Alors à cet instant, peu importe les épéistes qui risquent de me rattraper, peu importe ce tigre gigantesque qui se précipite vers moi au service de Death... Je ne peux que fixer cet homme au cimier et réfléchir...
Il est en train de reculer, de se rediriger vers les porte,s mais il a toujours son pas calme et au final assez lent et reconnaissable au milieu de cette marée humaine... Il me tourne le dos... Le tigre qui me charge était un de ses porteurs de bouclier, indemne qui plus est, alors que celui qui reste est blessé, incapable de protéger seul tout les angles de son maître, et surtout avec une plaie qui l'empêcherait de manier au mieux son bouclier...
Réfléchir... Et agir.
Je m'efforce d'ignorer la menace immédiate que représente le tigre, et je range mon arc de chasse pour reprendre mon arc long. Au vu de l'éloignement de ma cible, je vais en avoir besoin ! Mais c'est jouable... Sinon... Je ne le tenterai pas.
A vrai dire en temps normal je ne le tenterai même pas, avec ce tigre qui me charge dessus , ces hommes qui essayent de m'atteindre de leur épée. Ça n'a pas de sens d'agir en héros si c'est pour en mourir ! Seulement... les voix...Elles ne se contenteront pas de plus... Elles exigent davantage de moi... Elles exigent que je change quelque chose par mes tirs... Et de fait, tout en pressant ma monture pour tout de même éviter de rester statique et trop vulnérable, mon regard se porte au delà du tigre, au delà des premiers rangs de l'armée, vers ce cimier qui me provoque, qui me nargue...Et qui est vulnérable...
Une fois de plus mon arc se bande, et je vise, cherchant la faille, l'angle que ne peut protéger ni le blessé ni la foule de fanatique... Et quand je trouve le trait file, peut être le dernier que je tirerai... Alors espérons que je ne me sois pas trompé dans ma visée, mourir en vain serait très... Décevant, après tout je n'ai pas été élevé dans cette idée !
❝ Blaze Kazeroï ❞
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Sujet: Re: Nettoyage de printemps (mini-évent) Sam 21 Juil - 1:17
Plus, toujours plus. Plus de sang, plus de chair à trancher, plus de cible à surpasser et vaincre. S’abreuver sans fin du délice de la victoire jusqu’à se noyer dans son propre sang, une mort de guerrier en soit. Le lancier tomba a ses pieds, malgré son armure, sa lame avait sût se faufiler, par chance, dans les failles de cette dernière pour prendre la vie de ce fou. Les cris de combat, le son d’acier contre acier, tout cela le rendait fou un peu plus chaque seconde, mais la cavalière en armure étincelante, mais moins intacte qu’avant, empêchait son esprit de dériver trop loin, surtout que le véritable combat ne fait que commencer…
« On est quitte maintenant, contente-toi de sur… »
Les regards étaient tournés vers lui, on le voyait comme… comme un sauveur. Cette simple notion le répugnait tant elle était fausse. Il expliqua à Luciella rapidement.
« La cité tombera, mais si vous voulez vous sauvez, il va falloir forcer le passage. Regrouper tout le monde, et tenter de forcer une sortie à l’est. Si vous êtes ici à mon retour, je vous achève moi-même. »
Blaze se retourne sombrement pour aller mener sa nouvelle bataille, la plus difficile… Voir Death. C’est quelque chose de parler devant une entité capable d’une telle puissance. D’un côté votre sang bat avec vigueur dans l’éventuelle confrontation, de l’autre, les membres s’immobilisent, incapable de réagir devant la toute-puissance… Trop de stress, trop de chose dans sa tête. Le bretteur prit une potion pour en boire le contenu. Qu’allait-t-il dire à Death ? Si jamais il le traitait de traître, sa vie s’arrêterait, sans même que le cavalier de l’apocalypse ne lève la main. Il devait faire gagner un peu de temps pour laisser les troupes organiser leur baroud d’honneur.
De ce qu’il avait vu, une attaque forte, en groupe, avec tout ce que cette ville avait, sur un point concentré, devrait aisément percer le front d’assaut et permettre de quitter ce cimetière. Mais après, les civils ? Les retardataires ? Tant de mort en plus, mais il n’y avait pas de bonne solution. On n’arrête pas la mort, on l’évite, on la retarde, on l’esquive. Rester dans la ville reviendrait à avaler du cyanure… Mais ainsi va la vie, ceux qui bouge vivent, ceux qui s’arrête de courir meurt. La potion dilua une bonne partie de la douleur et aida à cicatriser en partie l’entaille reçu par le bouffon à la hache. Comment il avait été touché ainsi, il n’en avait aucune idée mais devant lui se tenait la Mort, et un ange blanc comme la neige.
Son analyse de la situation fut rapide, la porte tomba, mais personne, le noble a la con venait de s’enfuir certainement par une trappe cachée ou dans le genre, rendant difficile tout… échange avec le général. Ayant écouté par-dessus l’épaule durant son approche involontairement lente, par peur plus que par volonté d’écouter la femme parler à Death, il comprit que son plan à lui était également compromis par la fuite de ce haut-si-grand noble… La proposition avait du cran, bien plus de cran qu’a pu faire preuve Blaze depuis sa naissance, mais dans le fond, il savait cette idée de marchandage futile. On ne marchande pas avec la mort, on l’évite, on la retarde, on l’esquive.
Mais pour que cette proposition ait du poids, il fallait démontrer des compétences appropriées, et clairement, ce n’était pas cette petite soigneuse qui allait donner chasse ou même aider à retrouver ce noble dans son état, elle pourrait trouver la trappe ou la cachette, mais certainement pas tenir une course avec le monsieur et sa garde.
« Si tu veux avoir une chance de les rattraper, je dirais qu’il faut s’y mettre maintenant. » dit-il à la femme en blanc avant de regarder un bref instant Death. Ce regard, cette intensité et cette puissance. Il lui fallut tous les efforts du monde pour ne pas trembler… Mais il y parvint, par miracle presque tant il se sentant si… opprimé par la simple présence.
« On le retrouvera vite boss. Le salaud a pas pu filer bien loin. » disait-il en espérant se convaincre lui-même. Au loin il voyait déjà un de fidèle cavalier de Death qui aurait tôt fait de l’identifier, et donc de le faire exécuter. D’un signe de tête indicateur à la soigneuse, il s’engagea dans la brèche fraichement ouverte par le mastodonte en faisant tout de même preuve de prudence à ne pas se faire attaquer, et commence à vérifier les éventuels indices… Car sa vie, et celle de la jeune femme, étaient désormais lié à la réussite de cette proposition…