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 Maëlly. ♪

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Callie
CallieBeorc


Messages : 221
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Feuille de personnage
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MessageSujet: Maëlly. ♪   Maëlly. ♪ I_icon_minitimeSam 7 Sep - 19:06


Let’s start the Riot ♪


Nom : Quelque chose comme Lunoë, mais notre protagoniste ne s’en soucie guère.
Prénom : Maëlly.
Surnom : Surnommée Princesse depuis sa plus tendre enfance.
Âge : Elle en paraît 16, et a seulement 2 ans de plus en réalité.
Sexe : Féminin, même si on se le demande parfois.
Race : Laguz.
Peuple : Appartient au peuple des Corbeaux.
Pays d'origine : Kilvas.


Behind the Mask ~


« Je veux vivre. »


Quelques mots, si simples, qui retiennent toute une existence. Enfermée, prisonnière d’une cage aux barreaux dorés, voilà la bête. Le monstre qui fait peur à tout le monde, qui reçoit caillasse sur caillasse, mais qui n’a d’autre choix que de rabattre les ailes et se taire. Condamnée au mutisme, à ne jamais rien dire pour ne pas mourir, c’est une princesse bafouée, un ange déchu, qui a fait une longue chute libre pour atterrir dans les bras de la tristesse. De misère en misère, de peine en peine, de destruction en destruction, cette gamine connaît de la vie ses aspects les plus désagréables, ceux qui s’agrippent à la peau sans jamais vous laisser partir. Elle est seule et faible, portant le poids d’un trop lourd fardeau sur ses frêles épaules. C’est une petite fille, propulsée dans un monde dans lequel il n’y a aucun moyen d’adaptation, sinon celui de devenir comme les autres. Ces « autres », qui vous tirent l’oreille lorsque vous ne les écoutez pas, ces gens qui vous plantent des aiguilles dans les doigts quand vous n’agissez pas correctement, ces créatures qui vous poignardent quand vous vous rebellez. Pourtant, la haine qui la ronge n’est pas née du comportement de ces hommes, non. Ou, tout du moins, pas seulement.

Si la princesse est aussi haineuse à ce jour, c’est surtout à cause du comportement des plus jeunes. Ceux qui sont endoctrinés par les adultes, et qui ne se forgeront jamais leur propre opinion sur la vie. Ils ont tort, et nagent dans un océan de connerie. Maëlly les déteste tous. Ils sont incapables de comprendre pourquoi, de se faire à l’idée que leur vision des choses soit fausse. Ils ont un tel ego, une telle certitude d’être droits et vrais qu’ils ne perçoivent même plus la réalité qui les entoure. Ils sont à la limite de se noyer dans leur bêtise, et vont entraîner avec eux les générations futures, qui détesteront encore plus la princesse.

Les ailes rabattues, cette dernière ne bronche pas. Elle a appris à fermer sa bouche, à ne plus rien dire. Généralement, quand elle se manifeste, le bâton lui tombe dessus, et les ecchymoses qui recouvrent son corps suffisent à comprendre les conséquences. Malgré tout, Maë’ continue d’être forte, d’avoir de l’espoir. Cette lueur extrêmement faible qui lui permet de faire battre son cœur. S’il est toujours en état de pomper son sang, c’est surtout parce que la princesse n’a jamais voulu arrêter de se battre. Elle y croit, sans savoir pourquoi. Oui, elle croit qu’un jour, ce calvaire se terminera, et que ses grandes ailes noires battront à nouveau. Le vent viendra à nouveau secouer ses plumes pour lui montrer que tout n’était que cauchemar. Alors, Maëlly ferme les yeux et attend. Elle plisse les paupières, serre les dents, plante ses griffes dans sa peau pour créer une nouvelle douleur, transformant la précédente en un simple souvenir. Le fouet qui marque sa peau devenue blafarde, pleine de cicatrices, n’est qu’une illusion, oui, une illusion. Cela lui convient parfaitement. Se bercer de doux rêves lui donne la force de continuer, mais pour combien de temps encore ?

Son corps est mince, sans forme aucune, elle est faible. Sa silhouette n’est qu’une brindille parmi d’autres. Une brindille ornée d’ailes, malheureusement. C’est là toute la différence. « Princesse, tu n’es qu’un monstre », disent-ils lorsqu’ils croisent ses plumes du regard. Pourtant, elles sont belles, ses ailes. Majestueuses, elles ont cette couleur à mi-chemin entre le noir et le bleu, qui les rend brillantes à la lumière du Soleil. Plutôt, qui les rendait. Leur éclat s’est terni, elles ne sont plus que plumes abîmées, incapables de la porter. Maëlly ne vole plus, elle marche. Condamnée à ressembler aux autres. Mais pour vivre, la princesse a besoin d’être libre. De voyager à travers l’éther selon son bon vouloir, sans se fier encore et encore aux directives des autres. Surtout pas à celles des humains. Ces sales créatures immondes qui sentent mauvais et se pensent supérieur à eux, qu’ils appellent les « sous-humains ».

Diable, qu’ils ont tort ! S’ils ne sont pas tous égaux, il est pourtant évident que les moins humains de tous, ce sont eux ! L’humanité ne réside peut-être pas tellement dans les gênes, dans l’apparence ou même dans les caractéristiques d’un être, mais surtout dans ce qui jonche son âme. Si Maëlly est pleine d’espoir et a une âme en apparence « bonne », pour eux, il n’en est rien ! Elle les méprise, ces hommes qui ne portent que le nom d’« hommes ». Ils ne peuvent même pas se revendiquer d’appartenir à cette race, au contraire. Maë’ aimerait les décimer, tous, un à un, pour leur montrer à quel point la haine qui les ronge déteint sur les autres. Elle adorerait leur faire bouffer purement et simplement leur connerie, qu’ils assimilent enfin ce que c’est, de ne pas être humain. Elle leur montrerait une image différente de la petite Maëlly soumise qu’ils ont connu jusqu’à lors.

Ce rêve nourrit ses pensées en permanence, et la princesse a hâte. Hâte que le soulèvement se fasse, qu’il lui soit enfin possible d’extérioriser la haine qui pourrit son cœur.

Patience, patience …

Once upon a time ?


C’est l’histoire d’un rêve qui tourne au cauchemar. L’histoire d’une enfant qui a oublié le Bonheur. L’histoire d’une fille, comme ça, qui n’intéresse personne. L’histoire d’un malheur, le requiem d’une mort qui ne veut pas arriver. C’est le refrain le plus fatiguant de tous, qui vous emporte dans une bulle de tristesse et ne vous mène sur aucun couplet. C’est l’histoire d’une boucle fermée au mauvais endroit, qui devrait se rouvrir, mais qui est si bien maintenue qu’il est impossible de la rompre. Cette histoire, c’est la mienne.

Je suis Maëlly, née il y a de cela dix-huit années sur la petite île de Kilvas. Mes parents étaient aimants, doux et adorables. Impossible de leur reprocher quoi que ce soit. Ils me gâtaient, me chouchoutaient plus que personne n’aurait pu et ne le fera jamais, et veillaient avec une attention toute particulière sur moi. Bref, je suis née dans un cocon paradisiaque, d’une banalité à vous faire dormir sur le plancher passées ces quelques lignes. Un univers simple, mais plaisant. Celui dans lequel on évolue sans se soucier du danger extérieur, puisqu’on ne connaît que celui des roses qui poussent dans le jardin. Ouaip, petite, j’avais tout pour être heureuse, au final. J’ai appris à vivre parmi les corbeaux, en suivant une éducation plutôt stricte de par mes origines. Ah, oui, je ne vous l’ai pas dit. Je suis – enfin, j’étais – l’héritière d’une famille aisée de Kilvas. Ma lignée n’est pas vraiment célèbre sur l’île, mais dispose d’une richesse incontestable. Du coup, il régnait une certaine atmosphère dans le domaine qui pesait sur mes épaules. Être polie, souriante, facile à vivre, adroite, élégante ; bref, être irréprochable. En réalité, je m’y conformais pour plaire à mes parents, mais l’étiquette ne m’avait jamais plu. Je voulais courir partout, voler dans le ciel, me salir les ailes, revenir pleine de boue quand j’allais jouer avec les autres. Je voulais être une enfant comme les autres.

Telle était mon erreur. Vouloir être comme eux. Vouloir leur ressembler, ne plus appartenir à une famille de bourgeois, ou peu importe le nom que vous leur donnez, ne plus être différente. Je voulais juste me mêler à la foule. Au départ avec ceux de Kilvas, puis je commençais à voir plus loin encore. Cela m’a donc poussée, une fois que j’eus mes quinze ans, à partir du cocon familial. Un jour, je pris quelques affaires par-ci par-là, et je partis. Je m’envolai vers la nouvelle vie qui m’attendait, et que je tenais à gérer à ma manière.

Autant vous dire que j’en ai traversé des épreuves, suite à ça. La difficulté pour trouver un bateau, les nuits à chasser des vers – ce qui est très dégradant pour une fille ayant vécu avec une cuillère d’argent dans la bouche –, les longues journées de marche qui ne menaient à rien … Enfin bon, tout plein d’aventures – ou de mésaventures – dans ce style-là. Si cela était rude et particulièrement désagréable, cela finit par me forger. Je suis devenue une femme forte et débrouillarde, parfaitement indépendante, capable d’agir pour gagner son pain seule, sans l’aide de qui que ce soit. J’étais devenue une nomade accomplie.

Cette vie me convenait parfaitement, après tout. J’allais de pays en pays, au gré de mes envies. Je suivais simplement mon instinct : lorsqu’il me dictait de changer de contrée, je changeais de contrée, et voilà. De cette façon, je découvris Begnion, nation absolument gigantesque à côté de ma pauvre île de Kilvas ; Gallia, ses terres verdoyantes et ses excellents fruits, Criméa, nation calme et facile à vivre. Mon dernier voyage m’amena sur les terres désolantes de Daein.

Si, jusque-là, mon monde brillait de milliers d’éclats, une fois arrivée là-bas, il n’y eut plus de lumière, juste des ténèbres qui m’engloutirent brutalement.

Une longue chute aux Enfers. Je pense qu’on ne peut pas faire plus clair.

J’avais dix-sept ans quand tout a commencé. C’est récent, du coup. Je suis arrivée au milieu d’un village de Daein et, étrangement, tous les regards se sont braqués sur moi. Peuplé par un très grand nombre d’hommes, peu de femmes, et quelques enfants à peine plus grands que trois pommes. Je me suis tout de suite sentie mal à l’aise, là-bas. Mais avant que je ne pusse ne serait-ce que lever le petit doigt, j’étais à terre, pleine de sang. Une large mare rouge m’entourait, et d’immondes douleurs me montraient un des aspects les plus immondes de cet univers : le racisme. Avant, je n’avais pas connu ça. Certes, on me lançait souvent des regards surpris, mais jamais des regards aussi haineux que les leurs. Qu’avais-je fait ? Naître différente. Comment avais-je empiré les choses ? En voulant devenir comme eux.

Je me rendais alors compte que jamais, jamais je n’aurais dû désirer cela. Aucun laguz ne devrait songer à devenir tels qu’eux. Ils ne méritent que du crachat en plein visage. Pourquoi ? Parce que je me suis retrouvée enfermée ! Une bête de foire ! Dans une cage aux barreaux dorés, à me faire fouetter de partout quand je ne voulais pas obéir ! Je ne suis pas une stupide attraction ! Mince de mince ! Pour qui me prennent-ils ! Et ces marques sur ma peau ! Et l’état de mes ailes ! Je fais quoi moi maintenant ?!

Me voilà seule au monde, à recevoir des caillasses quand les enfants en ont envie, à ne manger qu’une fois par semaine – alors attention, j’ai intérêt à gérer mon repas, sinon je meurs d’inanition –, à servir de clown local pour ces gens. Je n’ai même pas le droit de me balader hors de cette cage. Je ne peux pas non plus voler à ma guise. Ah non. Je ne peux plus voler. Je suis trop faible pour voler. Alors le « Maître » se sert de moi comme d’une poupée, à tel point qu’il m’appelle « Princesse » pour satisfaire la galerie.

Je me demande alors ce que je suis. Un … un vide-couilles ? Berk. Je suis souillée. Souillée et condamnée. Mais je ne me laisserai pas faire. Viendra le jour où j’aurai ma rébellion, et mes serres se planteront si profondément dans sa gorge qu’elle en sera transpercée …

Ce jour-là, je redeviendrai heureuse. Ou presque.
J’aurai encore toute une vengeance à accomplir, et les séquelles de cette torture resteront à jamais gravées dans ma mémoire … Mais je vivrai à nouveau. Et ce sera déjà suffisant.

HRP ! :
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Allen
Allen


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MessageSujet: Re: Maëlly. ♪   Maëlly. ♪ I_icon_minitimeLun 9 Sep - 16:48

Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, vu que niveau écriture c'est toujours aussi bien réalisé et très agréable à lire.

J'aime beaucoup le concept d'un Background qui ne se termine pas sur une ouverture à toutes les situations.

Le seul défaut reviendrait à la taille du Background, ne donnant pas suffisamment de description sur le passé. Enfin je trouve que là il n'y a aucun besoin de s'étendre en longueur.

Avec le bonus de +2 dédié aux Laguz, ça nous donne:

Note: 19/20
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Maëlly. ♪

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