NOM :Winchester, ça ne vous dit rien ? Non ? Alors si je vous dis « Le Grand Cirque de la Lumière », vous comprenez mieux ? PRÉNOM :Katelynn, ou Hope, aussi brûlante que les flammes de l’espoir … Si seulement. SURNOM :Phoenix, ou l’étoile montante, brûlante, ardente, qui n’a jamais arrêté de se battre. Boule d’énergie, intenable, malade, et tout plein d’autres … ÂGE :16 étincelles de folie. SEXE :Féminin, et je pense qu’il n’y a pas besoin de preuve. RACE : Une Beorc, banal, non ? CLASSE :Danseuse, créatrice de rêves et autres fantaisies. Mais une danseuse très particulière … PAYS D'ORIGINE : Née en plein cœur de Begnion, entre deux voyages.
Miroir, mon joli miroir..
À venir.
Mental.
Insérer description.
Derrière le Masque ~
PSEUDO : Ici, c'est Maëlly, ailleurs, c'est Moerwyn. ♪ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Ça remonte à longtemps … Mais c’était un top-site, je crois. QUELQUE CHOSE À CORRIGER ? Hinhin, non, voyons. Il est parfait mon DoD. Parfait. Non ? EXPÉRIENCE DU ROLE-PLAY : J’ai commencé il y a 7 ans. TU AS DÉJÀ JOUÉ À FIRE EMBLEM ? SI OUI, LEQUEL/LESQUELS ? Évidemment x) Path of Radiance, Radiant Dawn, Blazing Sword, Sacred Stones, Awakening …
Dernière édition par Phoenix le Jeu 5 Mar - 16:20, édité 4 fois
La petite fille balaya les alentours du regard. Seul un silence pesant répondit à sa complainte. Prenant son courage à deux mains, l’enfant s’enfonça dans la pénombre, à la recherche de sa tendre mère. Qu’est-ce qui se passait ? Maman ne rentrait jamais plus tard qu’à la tombée de la nuit, habituellement. Jamais. Elle apparaissait toujours dès que le Soleil déclinait, emmenant son sourire charmeur à la maison, ce qui rendait tout le monde radieux. Mais ce jour-là, rien. Pas de sourire. Pas sa délicieuse odeur de musc qui embaume le logis. Pas sa présence. Rien. Juste ce silence, ce douloureux silence qui prenait la demoiselle aux tripes. Et la peur. Une peur mordante, étouffante.
Elle ferma les yeux, serra sa veste un peu plus fort, puis plongea davantage dans l’océan d’ombres qui lui faisait face. Begnion était on ne peut plus terrifiante à cette heure tardive. Personne, pas même un petit chat, aucun hululement. La nuit, rien que la nuit. Et la terreur. Katelynn serra les dents, se saisit de sa dague. Inutile, comme réflexe, étant donné qu’elle ne savait absolument pas maîtriser cette arme. Elle s’en servait pour faire peur, ou plutôt pour se rassurer. Maman …
« GYAAAAAAAAAAH ! »
Les prunelles bleues de l’enfant s’ouvrirent d’un coup, ses oreilles, déjà dressées sur sa tête, s’orientèrent directement vers ce cri. Un hurlement strident poussé par une personne peut-être trop familière. Ses pas s’accélérèrent, s’emmêlèrent, elle tomba à la renverse, se releva, puis atteint la scène.
Face à elle, son plus grand cauchemar. Le silence, l’agonie, la tristesse. Le vide. La mort. À terre, ce pauvre corps meurtri, poignardé de toutes parts. À côté du macchabée, un homme. Un couteau. Un air coupable, mais ce ne fut pas suffisant pour la petite fille.
Le silence fut rompu. Un hurlement. Strident. Destructeur. De la rage. De la tristesse. De la peur. Une effroyable envie de mourir.
Ce soir-là, il avait tout détruit, tout rompu. L’innocence, l’enfance, la tendresse. Tout venait de disparaître.
L’homme s’éclipsa à la vitesse de la lumière, laissant dans son sillage une femme morte et son enfant.
Les yeux vides de Katelynn balayèrent les alentours. Qu’avait-il fait ? Pourquoi l’avait-il fait ? La guerre ne lui suffisait-elle pas ? La haine ambiante n’était-elle pas un poids assez lourd ? Pourquoi fallait-il toujours que tout tourne au drame ? Pourquoi sa mère ? Pourquoi, parmi toutes les pauvres femmes, fut-ce sa mère ? Cette femme douce, élégante, adorable, qui n’avait rien demandé. Son corps se déplaça jusqu’à celui de sa mère, comme mû par une démarche inconsciente, un besoin de serrer ce cadavre entre ses bras, seul réconfort qu’il lui restait. La chaleur éphémère de cette enveloppe sans vie, couverte de sang. La pâleur commençait à la recouvrir de la tête aux pieds, mais rien n’y fît. Katelynn ne la lâcha pas, incapable de se rendre compte. Sa mère ne réagissait plus, ne pouvait plus poser une main rassurante sur sa joue. Sa mère n’était plus. Mais même en sachant ça, l’enfant ne parvenait ni à pleurer, ni à être enragée. Plus rien ne la traversait. Seulement un lourd silence, un lourd vide. Peut-être trop lourd pour cette petite fille.
***
Après une longue et pénible marche, Katelynn parvint à ramener sa tendre mère au camp, sous les yeux des autres saltimbanques. Le Grand Cirque de la Lumière venait de prendre une grosse gifle. Tout le monde s’approcha au pas de course, récupéra le corps. Elise, la trapéziste, s’occupa de la petite Kate.
“
Elise, je l’ai toujours beaucoup aimée. C’est comme une grande sœur. Elle a quatre ans de plus que moi, mais elle joue toujours avec moi comme avec une grande. Ses grands yeux verts sont magnifiques, et elle a une voix douce ! Je ne comprends toujours pas pourquoi ce n’est pas elle la chanteuse du cirque. Peut-être parce que son corps ressemble plus à celui d’une trapéziste ? Je sais pas trop, mais c’est vrai qu’elle se débrouille bien ! Même si je préfère quand elle chante ! Parce que quand maman doit s’absenter, Elise me chante des berceuses ou me raconte de jolies histoires ! J’ai moins peur quand elle est là.
« Kate, Kate ! »
Ses prunelles clignèrent inconsciemment, mais elle ne réagit pas. Elise claqua des doigts devant son visage, puis l’enfant daigna revenir à elle. Et d’un coup, tout éclata. Les vannes s’ouvrirent. Son cœur se serra dans sa poitrine, écrasant tout le reste dans sa chute. Katelynn tomba les genoux à terre et pleura à chaudes larmes. Les minutes passèrent, encore et encore, sans possibilité d’arrêt. La trapéziste avait beau la serrer contre elle, le torrent ne semblait pas vouloir se calmer. Il se déversait violemment sur le débardeur de la brunette, au point de le noyer sous les larmes salées. La main d’Elise remonta dans les cheveux de Kate, pour la rapprocher un peu plus.
« Là, Princesse … »
La petite menotte de Kate s’agrippa violemment au bras de sa « grande sœur » et serra, encore, comme une façon de relâcher toute sa colère.
Sa mère n’était plus. La prunelle de ses yeux, son univers entier. Tout s’était envolé, balayé par un violent coup de poignard. Parti. Détruit. Et là où la lumière brillait de mille feux avant, trônait désormais une orbe violette de ténèbres qui ne semblait pas vouloir décliner. Kate inspira un grand coup, puis repartit sur sa lancée. « Maman … », murmura-t-elle simplement. Elise caressa doucement son dos, ne pouvant pas tout à fait comprendre. Orpheline de mère, l’enfant avait appris à grandir sans. Toutefois, voir Claire partir de cette façon lui trouait le cœur d’une façon similaire.
Claire, tout le monde l’adorait, au cirque. Elle était joyeuse, douce, un peu barrée. Le rayon de Soleil de la troupe, tout en étant son noyau. Capable de porter le monde sur ses épaules, cette femme avait montré une aptitude dans tous les domaines du cirque. Être un clown ne l’importunait pas, au contraire ; sa voix était magnifique, ses mouvements de trapéziste étaient tout à fait honorables. Mais son domaine de prédilection restait la danse. Partout dans le monde, Claire, ou plutôt Lightning la danseuse, voyait son public l’acclamer de plus en plus fort à chaque passage. Ceux qui attendaient sa venue savaient que leur étoile deviendrait encore plus douée. Agile et éblouissante comme un éclair. Lightning. Ce soir-là, son charme s’éteignit aussi simplement que la pluie aurait fait fuir les flammes.
Une lourde perte pour le Grand Cirque de la Lumière, qui devrait remettre sa nouvelle tournée à plus tard. Une grande déception pour de nombreux citoyens, de nombreux hommes et femmes, pauvres comme riches, qui avaient hâte de revoir cette folle troupe. Pourtant, personne ne perdit espoir. Katelynn reprendrait le flambeau, surtout que sa mère n’avait de cesse de l’entraîner. Et puis … Personne ne pouvait se laisser abattre. Le cirque était toute leur vie, tout ce en quoi ils croyaient depuis le départ, ce pourquoi ils se battaient sans jamais lâcher prise. Peut-être que leur étoile venait de les quitter, peut-être, mais leur vie à eux ne s’arrêtait pas pour autant, et même, Claire aurait voulu que cela perdure ! Que leur succès grandisse encore ! Ils ne devaient pas abandonner. Jamais.
« Tout ira bien, et puis … Elle veille sur toi, de là-haut, tu ne crois pas ? »
Katelynn hocha doucement la tête, peu convaincue. Pour tous ces gens, l’enfant se battrait. Pour que le sourire de Claire ne s’éteigne jamais. Mais d’autres choses arriveraient. Pas seulement une jolie danseuse faite pour émerveiller les gens. Katelynn n’acceptait pas de devoir porter ce seul costume. Non, elle serait plus forte. Assez pour les protéger tous.
***
« Kate ? Qu’est-ce que tu fais ? »
Les couettes blondes se tournèrent instantanément dans sa direction. Katelynn lui afficha un grand sourire. Kellan était grand, Kellan était beau. Ses yeux violets la faisaient rougir, elle n’aimait pas qu’il la regarde comme ça. Pourtant, le manège de chien et chat qui s’était installé entre eux le poussait à agir de cette façon, chaque fois qu’il la croisait. D’un geste délicat de la main, la demoiselle lui montra une dague. Le brun arqua un sourcil avant de comprendre.
« Encore ? »
Kate haussa les épaules nonchalamment.
« Ouaip, pas le temps de chômer ! »
“
Katelynn … Ce petit rayon de Soleil avait tant changé. Je me rappelle d’il y a quelques années encore, où nous étions enfants, hauts comme trois pommes … Son grand sourire, ses cheveux blonds et courts … Aujourd’hui, c’est une femme. Une danseuse qui sait manier un couteau mieux que personne. Certes, je sais me servir d’une épée, mais quand même ! J’pense que cette fille a compris comme allier élégance et violence. Sa mère serait tellement fière d’elle … Au fond, j’suis sûr que si elle agit comme ça, c’est justement pour cette raison … Et aussi parce qu’elle a peur qu’un incident tragique revienne nous détruire … J’adore Katelynn … Mais je supporterais pas que ce soit la cible de ces crétins. Je la protègerai, moi aussi.
Le temps de partir dans ses songes, Kate se trouvait déjà face à lui, le toisant de sa petite taille.
« Alors, Monsieur Kellan, on a la tête dans les nuages ? »
Ses joues virèrent au pourpre presque instantanément. Il secoua vivement la tête, comme pour se débarrasser de cette gêne. La blondinette caressa sa joue, narquoise, avant de reculer, effectuant une jolie vrille.
« Allez viens, on va voir qui de nous deux a le plus progressé ! »
Et ils recommencèrent, comme presque tous les jours … Une nouvelle bataille amicale pour savoir lequel des deux maîtrisait le mieux son arme. Une douce rivalité. Rassurante. Quelque chose sur laquelle Kate comptait énormément depuis le départ de sa mère. Le Cirque était son bien le plus précieux.
***
« Et maintenant, veuillez accueillir Phoenix, et son fidèle partenaire, Kitai ! »
Les applaudissement naquirent, remplir le chapiteau à une vitesse ahurissante. La jeune Phoenix, sur ses hauts talons, apparut au milieu de la scène sous des lumières rosées. Claquement de talons, mouvements des hanches. Les paillettes sur sa robe se détachèrent et commencèrent à l’entourer, comme par magie. Délicieux artifices. Puis Phoenix entama une danse de plus en plus sulfureuse, finissant par amener à elle Kellan, fidèle partenaire. Les claquements de talons résonnèrent, enflammèrent la foule qui ne pouvait s’empêcher de réclamer plus, toujours plus.
Une telle complicité unissait les deux adolescents, qu’ils en pâlissaient tous. Les mouvements étaient synchronisés, effectués avec une maîtrise presque totale, sans raté. Et pendant toute cette démonstration, le public s’attendait toujours à la même chose : que cette danse se finisse enfin par un baiser. Leurs corps s’approchaient, s’éloignaient, se frôlaient à la manière de deux amants. Pourtant, à la fin, il n’y eut que leurs souffles entremêlés, et leurs sourires. Kellan caressa la joue de Phoenix et se tourna vers le public, accompagné de sa chère partenaire.
Une ovation traversa le chapiteau tel un tsunami. Les sourires des deux danseurs ne se firent pas prier. Ils saluèrent chaleureusement leur public, très fiers de leur prestation. La chaleur du tango faisait toujours monter la température, trépigner d’impatience les spectateurs, qui en attendaient toujours plus. À chaque représentation, la danse changeait, pour le plus grand plaisir du public. Le rapprochement entre Kellan et Kate semblait toujours plus flagrant, mais ils se devaient de patienter jusqu’à la suite pour savoir si leurs coqueluches finiraient par s’embrasser ou non. Un peu comme lors d’un amour interdit …
Les nouvelles étoiles du cirque étaient là, prêtes à le mener encore plus haut, encore plus loin. Et au fond de leurs cœurs, ils pensaient tous à leur modèle, leur motivation. Celle qui avait brillé plus fort que toutes les autres étoiles.
Claire.
***
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Maman. Ça fait longtemps que je ne me suis pas recueillie, hein ? On a beaucoup voyagé, avec le Cirque. On a refait le tour du monde plusieurs fois, et plus simplement qu’avant, vu que la guerre ne fait plus rage. On pensait que les gens seraient moins attentifs et moins heureux de nous voir maintenant que la paix est là. Pourtant, ils sont toujours aussi souriants, aussi ravis que nous passions ! Ça fait tellement plaisir ! Mais on voit quand même le manque. Tu étais leur artiste préférée, maman. Et ils sont tristes que tu sois plus là. On est bons, oui, mais tu étais toi. Et personne ne pourra jamais te remplacer … Quoi qu’il en soit … Je songe à suivre ma propre voie ; peut-être que j’entraînerai Kellan avec moi, je ne sais pas encore. Après tout, tout le monde sait plus ou moins se défendre, maintenant, et comme la guerre n’est qu’un souvenir, cela devrait aller. Je veillerai sur eux de loin malgré tout ! Je te le promets ! Je reviendrai te voir, Maman. Plus souvent. Parce que tu me manques énormément. Je t’aime.
Le Phoenix irradiera le monde de sa puissante lumière. De son espoir. De son optimisme. Le Phoenix voyagera, lui aussi, et sera aussi magnifique que l’éclair. Lightning, la danseuse exceptionnelle que personne n’oubliera jamais. Elle volera à ses côtés. Pour toujours.
❝ Kerorian ❞
Messages : 1641 Age : 29 Localisation : Pas là en tout cas...
Bien. Est-il vraiment nécessaire que je souhaite la bienvenue à notre fondatrice ? Naméoh. Rentrons directement dans le vif du sujet.
Style 2.5/2.5 Impeccable, ça se lit sans soucis (même quand on arrive à peine à regarder l'écran, c'est dire).
Langue 2.5/2.5 Pas vu d'erreur. En même temps, le contraire aurait été malheureux ! (Si un jour j'aperçois qu'il y en a une je te mets zéro *paf*)
Crédibilité 2/2 Tout se tient, la perte de la môman, le soutien des autres saltimbanques, ses descriptions...moi ça me va.
Originalité 2/2 Une danseuse, qui vient d'un cirque. J'avais hésité à enlever 0.5 pts car c'était une p'tite crevette qui manie juste le couteau, mais si ça n'avait pas été le cas ça m'aurait paru douteux. Donc moi je dis : En voilà du neuf ! (est-ce que je pourrais lui dire d'arrêter de faire le clown quand elle m'embêtera ?)
Physique 2/2 Moui, c'est propre. Je suis juste sceptique quant à l'usage de talons en toute circonstance, toutefois c'est le goût du personnage, donc ça me va.
Mental 2/2 La même. Son esprit a l'air de dandiner un peu d'un pied sur l'autre...mais encore une fois, c'est tout à fait normal...pour une femme. Ahem...*sifflote*
Histoire 6/7 Agréable à lire, sympathique et qui sort d'un habituel contexte de vagabond, de paysan ou de militaire. J'ai juste un regret, c'est à propos du tueur. Tu l'expliqueras peut-être mieux au cours des rps mais...là on ne sait rien. Si, qu'il avait un couteau. Même pas une silhouette, même pas trois mots pour le décrire. Et on ne sait pas non plus si tu veux le retrouver, le taper, le manger...(what ?) quand on sait que Phoenix est censée être plutôt rancunière, je trouve ça un peu dommage. Sinon j'ai beaucoup aimé, ça fait un peu de fraîcheur dans ce monde de brutes.
Total : 19/20 Une bien belle fiche, comme l'on pouvait s'y attendre de notre fonda (la plus belle, gentille et agréable créature au monde...comment ça "j'essaye de gratter une promotion" ?...et comment ça "je suis déjà admin" ?). Comme dit, je regrette qu'il n'y ait pas une plus grande place pour l'assassin dans l'histoire, mais comme la petiote va partir faire sa propre route, j'imagine que tu le travailleras en rp. Donc te voilà validée ! J'espère que tu n'es pas trop déçue de ta note.