o Description du Personnage :


Caractère :

Me décrire en quelques mots... bien. Les personnes que j'ai pu côtoyer au cours de ma brève existence m'ont permis de découvrir les facettes qui composent mon être. Je n'ai jamais compris les injustices qui construisent ce monde. Le temps passait et j'ai pu apprendre à vivre avec, sans pour autant les cautionner. Aujourd'hui je n'ai de cesse de vouloir rétablir la justice où que je sois. Ce sentiment de responsabilité, ce but que je me suis fixé est né d'une sensibilité à fleur de peau. Les atrocités dont j'ai été témoin m'ont poussé sur ce chemin que je ne peux désormais plus quitter. Animé d'une grande générosité, je souhaite par dessus tout contribuer à la naissance d'un monde où l'injustice n'aurait plus sa place. J'accomplirai mon destin. Il s'est imposé à moi, mais jamais je ne le renierai.

Physique :

Jeune Beorc de vingts ans, Je n'ai jamais été à l'aise avec mon physique. De nature frêle et ne possédant pas une musculature exceptionnelle, c'est peu dire, Le complexe ne s'est qu'accentué avec les années. Pourtant je n'ai jamais subis de remarque désinvolte, je pense même que j'ai pu plaire à quelques femmes. Mais mon esprit ne peut s'accorder avec ces simples présomptions. Je mesure un bon mètre 85 pour 70 kilos, les cheveux blonds je me complais avec mon regard azur. Mon physique svelte s'accompagne de nombreux exercices physiques quotidiens qui malgré mes efforts ne changent rien à ma condition. Mais à dire vrai, j'ai appris à vivre avec, aujourd'hui seul mon destin m'importe. Si les gens doivent me reconnaître à l'avenir, ils le feront par mon nom et mes actes, pas par mon physique.

Histoire :


I) Naissance

Dans une petite bourgade de daein, loin de toutes villes, je naquis dans une famille pauvre vivant de ses récoltes et de la chasse. Ma mère Lisabela était une femme dévouée et sur de son fait. Un caractère bien poussé qui prenait souvent le dessus sur le côté introverti d'Eladonis, mon père. La complémentarité qui émanait de leur union pouvait être ressentie par l'enfant innocent et ignorant que j'étais. Vivre dans ce cadre là se révélait d'un bénéfice hors norme quant à mon éducation. Jusqu'à mes 5 ans, aidant ma mère aux champs et me divertissant avec un simple arc en bois, je vivais un quotidien dont je ne pouvais qu'être fier. La vie m'avait tracé une voie remplie de bonheur. Cette joie palpable s'accentua davantage lorsque naquit ma petite sœur Lilouane. Cette naissance à priori anodine allait pourtant changer ma vie à un point que je n'aurais jamais pu imaginer...

II) La descente aux enfers

10 années passèrent durant lesquelles notre existence suivit son cours de la plus belle manière qui soit. Désormais âgé de 15 ans, j'avais acquis suffisamment d'expérience à l'arc pour suivre mon père à la chasse pendant que Lilouane aidait ma mère aux champs. Nous vivions donc dans un monde emplit d'amour. Pourtant cette époque marquait également la fin du joug de begnion qui oppressait notre peuple. J'insiste sur le pourtant, car bien que cette nouvelle se devait d'être bonne, leur présence n'était pas pour autant réduite à zéro. Des nobles avides de richesse convoitaient nos terres en ayant l'espoir que cette guerre tourneraient malgré tout à leur avantage. À plusieurs reprises ces mécréants essayèrent d'user de l'intimidation en brulant nos champs. Par miracle la déesse avait toujours fait tomber la pluie dans ces moments critiques. Il y avait tellement de magie dans ces moments là que même ces fourbes n'osèrent plus user de ces vils manigances. J'aurais pourtant préféré qu'ils continuent ces actes maitrisables... En effet un beau jour où le soleil remplissait nos territoires, une bande de quatre cavaliers armés comme il se doit débarquèrent de nulle part et annoncèrent sans scrupule ces mots qui résonnent encore aujourd'hui au creux de mes oreilles :
- Par le pouvoir que procure l'occupation de votre nation par notre noble Begnion, nous sommes en droit de réquisitionner La jeune lilouane dans le but d'unir son âme à notre seigneur Duplios. Veuillez nous la remettre immédiatement sous peine de subir des conséquences qui s'avéreraient regrettables.
Ces mots infectes firent bouillir en moi un sentiment que je ne sous-estimais même pas. En croisant le regard de mon père je constatai soulagé que la même flamme de révolte habitait ses yeux. C'est dans cette circonstance qu'il annonça fièrement ces mots :
- Comment osez-vous ! Vermines dénuées d'humanité, venir fouler nos terres en réclamant ma fille ! Fichez le camp immédiatement avant que je ne décide de vous embrocher jusqu'à ce que mort s'ensuive pour vous comme pour moi ! Je n'ai pas peur de mourir ! Alors affrontez moi ou quittez dans la seconde cet endroit !
- Parfait, c'est tout ce dont nous avions besoin. Un conseil paysans, restaient sur vos gardes et pensez à vous retournez souvent. Il se pourrait qu'en ne surveillant pas vos arrières vous le regrettiez. Nous reviendrons.

Après cet événement lilouane et ma mère restèrent enfermées sous la bonne garde de mon père. Je m'occupais du mieux que je pouvais de la chasse et de la récolte. Cette responsabilité eût l'effet d'améliorer ma maîtrise de l'arc qui devînt presque innée. Si avoir du talent correspondait à atteindre quelque chose que les autres ne pouvaient toucher, alors je me rapprochai davantage du génie car j'avais atteint un art que les autres ne pouvaient même pas voir. Pourtant ce don de la déesse ne servît à rien ce jour-là. Partis en chasse, je revins dans la soirée fier de mes prises et pressé d'étaler le résultat de cette journée à mon père. Pourtant tout était étrangement calme. Au fond de moi une crispation se fit sentir. Je ne saurais l'expliquer, sans doute à cause du lien qui unissait notre famille. J'accélérai le pas jusqu'à la cabane qui nous servait d'habitation.. Des traces de chevaux se dessinaient dans la boue encore fraîche dû à la pluie battante de la veille. J'ouvris la porte dans un fracas assourdissant. Ma mère était agenouillée sur le corps meurtri de... lilouane... Ses vêtements déchiraient laissaient présager des sévices dont elle avait était victime. je m'approchai lentement, abattu et révolté par cette vision cauchemardesque.
- Maman... que...

- Mon fils... oh mon fils ... ils lui ont enlevé toute dignité avant de lui ôter la vie... Ton père s'est interposé... ils l'ont... par la déesse... pourquoi !?

Non... les larmes qui montèrent à cet instant étaient un mélange de rage et de peine. Comment avaient-ils pu...? Ils avaient tout détruit, ma vie n'avait plus de sens. Je découvris le cadavre de mon père quelques mètres plus loin. Pourquoi nous? Pourquoi la déesse nous a t-elle lâchement abandonnée. Jamais plus je ne l'implorerai.

Deux semaines passèrent durant lesquelles ma mère renonça à vivre. Un matin je la retrouva étendue dans son lit, dépourvue de ce souffle chaleureux qui émanait de son être. Désormais j'étais seule face à cette injustice. C'est à ce moment que commença ma destinée. Les trois pierres les plus pures que j'eus trouvé ornaient les âmes de ma mère, mon père et ma sœur. Je saisis mon arc et les trois flèches les plus aiguisées en ma possession. Durant une marche effrénée de 5 jours je rejoignis les contours du domaine de Duplios. Je devais rendre justice.

III) L'ordre retrouvé

Deux semaines supplémentaires et mes 16 ans atteint durant ce laps de temps, j'attendis perché dans un arbre qui était devenu ma maison, mon confident. La folie s'emparait de moi. Je me confiais à un végétal... Mon état empirait de jour en jour, jusqu'à ce que ce diable de Seigneur de Begnion ose enfin sortir de sa tanière. Une partie de chasse comme les autres commença. La forêt était mon domaine, il se trouve que pour quitter ses terres celui-ci devait impérativement la traverser. Durant trois jours supplémentaires la traque fut facilitée par l'arrogance qui voilait le regard de cet homme. Sortir avec seulement deux cavaliers pour escorte s'avérait une aubaine pour mon arc. Lorsqu'un de ces gardes s'éloigna en reconnaissance quelques mètres plus loin je saisis l'occasion. Perché dans un nuage de feuille qui me rendait invisible je saisis mon arme qui libérerait mon âme de ses torpeurs. Une seule flèche suffit a transpercer le cou de cette pourriture. La vie quitta ce corps devant mes yeux remplis de larmes qui s'écoulaient d'avoir infligé la mort à un homme. Pourtant j'étais fier. Fier d'avoir rendu justice. Je laissai donc le soin à ces gardes de faire ce que bon leur semblait du cadavre de Duplios. Plus de victime n'était nécessaire.

Suite à cela 4 années défilèrent, je rendais la justice où que je passais. Je m'étais donné pour but d'éliminer toutes les impuretés de ce monde jusqu'à sa perfection... ou jusqu'à ma mort. Aujourd'hui j'ai 20 ans. Je continue ma route qui semble menacée par les rumeurs d'une guerre imminente. Mon destin veut que je l'en empêche. Je le sens. La pureté et la justice en dépendent. Il se peut que ma vraie quête de lumière prenne son sens au sein de ce conflit...