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 Jack Barabbas, l'avocat du Diable

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Jack Barabbas, l'avocat du Diable Empty
MessageSujet: Jack Barabbas, l'avocat du Diable   Jack Barabbas, l'avocat du Diable I_icon_minitimeMar 7 Fév - 18:40

o Informations générales:

Nom: Jack.
Prénom: Barabbas.
Rang: L'Avocat du Diable.
Âge: 21 ans.
Sexe: Masculin.
Race: Beorc.
Classe: Prêtre.
Pays d'origine: Daien.

o Description du Personnage:

Caractère:

Jack est d'un naturel plutôt calme et posé. Du moins en ce qui concerne son travail officiel de Prêtre à la grande cathédrale de Daien. Déclamer sermons et soigner les blessures sont son quotidien d'apparence. Pourtant point d'appartenance. Habitué à mener une double vie, son côté sociale est d'un banal hors pair. Toutefois sa réel personne est des plus ténébreuses.
La religion? Rien à foutre.
La morale? Rien à foutre.
La vie? Rien à foutre?
Les Laguzs? On chasse bien les animaux pour leurs peaux et leurs viandes; il ne voyait pas ce que la possibilité de prendre une forme humaine changeait.

Profitant de ses allures de citoyen lambda pour calculer les gens et repérer des cibles intéressante, il voue en secret une passion incommensurable pour la souffrance d'autrui. Agissant pour son plaisir dans le désarroi de l'autre, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour faire subir ses victimes ce qu'elles redoutent le plus.

Loin d'être un désordonné mental, il est plutôt du genre intellectuel. Toujours à se gaver de lecture et des enseignements des autres, car il ne connaît que trop la primauté de resté un auteur sous pseudonyme.
Il ne s'agit finalement que d'un homme qui vie selon ses pulsions mais sait les gérer. Il finit toujours par tuer ses victimes et ne laisse jamais aucun témoin, car son seul plaisir réside dans le soupire de soulagement qu'il arrive à procurer lorsqu’il met fin à une existence. Comme si ce meurtre était permis par le défunt lui même, tel l'apothéose d'un bonheur en déclin.

Enfin, il s'amuse toujours à marquer ses crimes du même symbole. Un visage rond abusif aux yeux en étoiles peinturlurés de jaune ainsi que d'un sourire dément. Nul pour lui que la simple rapine, la mort doit se vouloir vicieuse et perdurer dans les mémoires.

Physique:

Des cheveux mi-long hirsutes, balancés en arrière tel un bordel incompréhensible et mis à la rude épreuve du temps sur un visage propre et fin de l'innocence, contrastant avec des pupilles presque fendus d'un jaune vicieux. Un corps souple et dur, d'un mètre soixante-dix-neuf pour soixante-douze kilos.
Toujours habillé de noir, car il est ainsi dans les arts du clergé. Tantôt pour guérir, tantôt pour tuer. Peu importe l'utilité les mœurs restent finalement les mêmes et n'exposent qu'une divergence de point de vue.
Le seul détail chez cet homme qui peut différer du commun des mortels reste ses doigts particulièrement fins et long, comme si ils visaient eux même la perversion.
La plupart du temps agissant avec un visage neutre, il se couvre rapidement du blasphème quand il agit envers sa propre profession.

Quelle que soit la situation, Jack est toujours munit de son bâton de soin. Non seulement pour clamer son appartenance à ceux qui possèdent le don divin d'endoctriner le mal afin de le reconvertir dans la non existence, mais aussi et simplement car il a apprit que cela pouvait être une arme à proprement parler. Le bois dur et noueux reste un fabuleux moyen de venir de façon contondante à ses moyens.

Passé:

La pluie tintait sur l’unique carreau, donnant à la pièce vide une symphonie particulièrement lugubre où l’obscurité même tressaillait. Le genre de grenier où chaque planche de bois est assez vermoulue pour craquer en pleine nuit à en faire peur aux enfants. Où la charpente de la toiture se compose de multiples filaments de pailles isolantes dépassants par endroit. Comme abandonné depuis trop longtemps. La poussière aurait tenu lieu dans l’équation seulement si cet homme n’était pas là, avec ce sourire découvrant des gencives plus menaçantes que ses dents elles même. Il se tenait là, devant l’autre présence humaine de l’endroit. Un homme, attaché à une chaise par des liens bien serrés, à en laisser des marques définitives sur le corps.

Ce personnage assis n’était autre qu’un citoyen au quotidien de rapine, ayant eu le malheur de menacer de sa lame tranchante un morceau de métal pur sur qui les menaces ne faisait que rebondir. Rebondir d’un manche de bois solide dans les dents.

Et il s’était éveillé là, souffle court dans un morceau de tissu bloquant sa langue. Mais ses yeux étaient libres. Eprit de ce genre de liberté qui ne songe pas un instant à s’obstruer du flou bruineux par la fenêtre afin de se concentrer sur l’étincelante lame de sa dague via le faible éclairage de son futile espoir de fuir son future. L’instrument qui lui avait servi durant des années à se nourrir tournait entre les doigts méticuleux d’un autre pour qui le fer résonnait avec autre chose que des mots.



Bien vite, ne restait que le pommeau qui acceptait aimablement de rester hors de la tendre chaire de sa cuisse. Et aucun autre bruit qu’une larme à l’œil. Les doigts du bourreau prirent l’air, s’étendant l’un après l’autre avant de revenir prendre prise sur l’ustensile qui, bien rapidement, remontait la chaire en une belle ligne droite.

Voir comme l’humain se fend de ses propres créations. Apprécier la teneur en couleur du liquide chaud qui vient teinter ces faibles morceaux de tissu. S’humecter les lèvres du désir de son vis-à-vis à crier.

Et surtout, voir dans ses yeux l’espoir de s’en sortir vivant.





Vingt-sept années. Vingt-sept pitoyables années, dont seulement cinq à marquer l’espace de ce visage blanc aux lèvres révulsés. Doucereuse comparaison aux yeux de ceux que la faucheuse vient enfin prendre. Mais le pêché avait été commis bien plus tôt. Dans une sempiternelle jeunesse qui n’en finissait plus, à se leurrer d’un radieux avenir.

Car le crime parfait n’existe pas, puisse qu’il est trop jouissif d’évoquer l’appartenance de l’horreur.

Tout avait commencé vers l’âge de dix-sept ans. Dans un petit village perdu de la contré de Daien. Comme tout bon roturier d’âge moyen il était doté d’un père et d’une mère aux occupations suffisamment enrichissantes pour contenir toute la sagesse d’une famille entretenue et heureuse. Et d’un chien. Le meilleur ami de l’homme, paraît-il. Pourtant, il apparaît que la transition de maturité vers cet état ne se produit pas avant une certaine approbation de respect paternel. Voir même de la communauté. Ainsi, dans un monde où à ce pauvre âge de quinze ans l’on est quasiment toujours déjà promis à une belle et tendre jeune fille à la chaire molle et encore en train de pousser hors de son habitat initial, le petit garçon dont nous parlons n’est encore qu’un électron libre dans un monde où cette notion n’existe pas encore.

Et ce chien, malheureuse bête au magnifique pelage trouva la fin de son existence dans le jeu radicale de la prédisposition criminel. Un vilain coup de pied placé implacablement au signe de l’ennui, irrémédiablement trop violent pour ajouter à la gravité la possibilité de canins volants. Oh, comme il avait été facile de poser ses mains autour d’un simple atout d’apparat qu’est la voix respiratoire d’un père qui s’égosille jusqu’au néant. Perdu dans ses propres propos, insoutenable aisance que de sentir la vie quitter une enveloppe charnelle. Sans aucun remord, comme une dictée décroit les mots avec enchantement. Car à la fin, il ne reste plus rien. Une raideur froide, étalé sur les lattes de bois communes d’une maison de campagne.

Sans doute à la raison d’une faible et vague source de lumière, s’étalant sur les parois d’une colère latente. Qui aurait de surcroît la patience de travailler les champs et d’entendre le soir une petite voix clamer l’innocence à des mains meurtris. Et maintenant meurtrières.

L’audace s’abattit sur le plaisir de voir une mère considérée comme une simple femme. Rabattu d’une simple gifle sur le bois charnu de la table. Charnu, comme ces hanches qu’il empoigna de vas et viens avant que le liquide blanc laisse place aux cris de désespoirs par le silence de la mort. Une simple broutille que ce couteau à pain vienne à bout d’un morceau de viande remplit et anciennement palpitant. Réduit au silence par quelques crans de ce qui ne sert à rien, rompant la vertu comme devrait l’être cette nourriture. Cela avait été agréable, autant de souiller ce corps que ses mains.

Comme une folie passagère.

Qui allait durer longtemps.



Puis il y a cette phase, alternative. Où l’on fuit en courant le plus vite possible. Se demandant ce que l’on a fait avec le sourire aux lèvres. Vécu comme une simple fantaisie, on se retrouve finalement ailleurs en vivant comme si rien ne s’était jamais passé. Après tout, la faim et la soif l’avait assaillie. Alors un gentil prêtre de campagne l’avait recueilli, loin de se douter que la foi qu’il éprouvait envers la déesse serait ébranlée par un bougeoir quelques années plus tard.

Il prit cet adolescent dans la fleur de l’âge comme son fils. Fils qui doutait de l’existence même du toit sous lequel il dû prêcher. Se contenir, à tout prix. De vouloir recommencer. Avec comme seul et petit échappatoire de glisser sa lame le long de l’agonie même de ceux qui ont déjà trépassés. Ceux pour qui la magie ne peut plus rien faire. Et pourtant procure un tel bien à l’exercice d’une perversion douloureuse sur leur équivalent encore chaud. Cependant tant frustrant, que de ne voir aucune expression se former sur le corps de ces hommes meurtris. De ne voir aucune larme naître dans l’œil perdu de ces dames.

Tout cela en cachette, d’un père qui sait bien plus parer aux mots d’une société avant-gardiste d’un champs de poireaux qu’au mal être d’un jeune homme qui, comme dit dans la fleur de l’âge, s’amuse à arracher celle de la demoiselle encore vêtue telle une poupée de la seigneurie locale entre les branches humides de la forêt d’où n’émergera que silence et souvenirs tourmentés.

Pourtant, les arts de la prêtrise sont secs. Odieusement rigoureux, tel un pain rassis. Tant d’heures à se concentrer et à canaliser une magie bleue, se teintant de rouges pour guérir les mots. Qu’il serait facile d’abuser de ces faibles qui ne demandant que le bien d’un homme qui ne peut en octroyer. Mais le regard, fixe, de ce père. Qui jure de bonheur à chaque conjuration du mal. Insoutenable. Comme si le bon lui-même calculait le destin afin de forcer un être redondant de vices à se contenir faces aux ténèbres. S’y regardant en face, et réussissant à y voir son reflet. Cinq longues années, à se contenir. Pour qu’enfin l’ivoire si souple déforme ces os si fragiles et éphémères.

Un peu comme les ailes d’un papillon. Qui teintes nos doigts de couleurs rigolotes.

Lui riait bien plus en voyant l’insecte s’écraser au sol sans ses appendices anti-gravité.



Il avait mis le temps à faire rejoindre le monde de l’au-delà à ce simple vieillard qui l’avait pris sous sa coupe. Avant de couper cours à son existence, il savait qu’il devait donner naissance à une idée. Idée qu’il avait eue dans tous ces livres que recelait ce chapiteau de pierre abritant une religion qui ne se véhicule que par des mots anodins : « peut-on souffrir assez si l’on pense que tout sera finit bientôt ? ». Alors, alors simplement ce pouvoir que donne la magie afin de soigner tous les mots prend son sens. Pour que ceux-ci ne soient pas tout à fait vains, et ne s’évanouissent pas trop vite dans le néant.


Sur les routes à nouveau, il savait parfaitement que seuls les petits villages offraient le confort du mal impuni. Malheureusement en exemplaire limité, décimer toute une population empêche la continuité de l’amusement. Peut-être une capitale offrirait le luxe de se passer de cérémonies, de dépasser le quantum mathématique dans ses propres prédictions. D’infliger la brume de la peur, régnant un matin de petit froid sur les habitants d’une désolation de pierres. Provoquer des sentiments, multiples et variés sur la masse ignorante. Mais pour cela, il fallait opérer de la bonne façon. Être méthodique, insoupçonnable et reconnu.


C’est ainsi que naquit à Nevassa la terreur. Imposée par un masque blanc aux yeux étoilés. Peinturlurés sur les murs, avec un sourire venu des enfers même. Cela avait dû commencer trois ou quatre mois à peine après qu’un nouveau prêtre prenne poste dans la grande cathédrale. Un nouvel emploi comme des centaines se font chaque mois en une telle ville. Insoupçonnables. Des morts d’une cruauté absolue. Des mortes d’une souillure toujours plus épanouie. Et toujours ce visage blanc, voilà la reconnaissance. N’en subsiste que la méthode du plaisir. Méticuleuse, rapide si l’on le veut.
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❝ Stefan ❞
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MessageSujet: Re: Jack Barabbas, l'avocat du Diable   Jack Barabbas, l'avocat du Diable I_icon_minitimeMar 7 Fév - 19:54

Evaluation Greenpeace stayle :

Caractère: 2/2,5

Rien à redire, on comprend bien le sujet principal de ton bonhomme. L'essentiel y est mais peut-être aurais-tu pu développer un chouïa le dit côté "sociable", surtout si l'on suppose que ton perso ne pourra malheureusement pas découper joyeusement tous les Pjs du forum =p Je ne dirais pas que c'est un caractère complet mais il y a là de quoi permettre d emieux connaitre ton personnage

Physique: 2/2,5

Bon dieu c'est court (un peu comme le caractère d'ailleurs XD) >< Là encore tu vas directement à l'essentiel sans t'encombrer de détail, ce qui est un peu dommage il faut l'avouer. Toutefois, ces quelques lignes présentent parfaitement ton personnage rien à redire là dessus.

Langue: 2/2,5

Aaaaaah ouiiiiii ! Tu prends 0,5 dans la tronche pour UNE très bonne raison. Sans compter les quelques petites étourderies que je te citerais ci après t'as même pas pris la peine de corriger les fautes que je t'avais indiquées avant que tu post ! Ca t'apprendra mwaha!

Jack a écrit:

car il ne connaît que trop la primauté de resté un auteur sous pseudonyme.

rester. Remplacer le verbe par un autre du troisième groupe toussa.

Jack a écrit:
sur qui les menaces ne faisait que rebondir.

Pluriel

Jack a écrit:
ne restait que le pommeau qui acceptait aimablement de rester hors de la tendre chaire de sa cuisse.

Une faute récurrente dans ton histoire en tout cas. La chair est bien ce que tu aimes tant découper alors que la chaire est l'endroit d'où les prêtres (tiens donc =p) délivrent leur office.

Jack a écrit:
Cependant tant frustrant, que de ne voir aucune expression se former sur le corps de ces hommes meurtris.

Ca je l'ai juste mis parce que "Cependant tant frustrant"... Techniquement ça n'a aucun sens, même si ça reste parfaitement compréhensible dans le texte

Jack a écrit:
guérir les mots.

Là encore faute récurrente. Un mot c'est tout ce que je t'impose de lire là tout de suite pour ta correction express. Les maux c'est ce que peut soigner ton zouli bâton ! o/

Outre ces quelques petits désagréments pas de souci majeur.

Style: 2,5/2,5

Au niveau du style je ne vois pas pourquoi j'enlèverais des points à une présentation bien écrite. C'est fluide et plutôt sympa à lire (si on aime les trucs sales naturellement) CEPENDANT, je reste tout à fait vil en affirmant que ceci !
Jack a écrit:
Doucereuse comparaison aux yeux de ceux que la faucheuse vient enfin prendre. Mais le pêché avait été commis bien plus tôt. Dans une sempiternelle jeunesse qui n’en finissait plus, à se leurrer d’un radieux avenir.

Car le crime parfait n’existe pas, puisse qu’il est trop jouissif d’évoquer l’appartenance de l’horreur.

Est un peu trop compliqué à interpréter ^^ A part ça ça va.

Histoire: 7/8

Que dire, Jack L'Eventreur dans toute sa salitude quoi. Ca méga manque de détail cependant. Mais personnellement j'ai bien aimé le perso, sa façon de penser (ou de ne pas penser justement) puis ça respecte parfaitement l'esprit que l'on se fait du Reaper des rues londoniennes moi ça me va.

Originalité : 2/2

Note finale : 17,5/20 => 18/20
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