Sujet: Event: Concours de Beauté [Femmes] Mer 11 Jan - 21:57
"J'étais il y a quelques instants à Criméa pour le concours de beauté des hommes et me voici à Phoenicis! Et oui, si j'ai été choisis comme commentateur ce n'est pas pour mon talent, mais ma capacité à me téléporter. Bref, voici le jury de l'épreuve des femmes!"
"Magus Fehl, je dirais qu'une femme plate n'est qu'une tortue. Tout est dans la coquille. -Suun Yggdrasil, je serais la plus belle de ce défilé! -... (Allen Walker précise ici qu'il s'agit du Faucheur). -Allez vous faire enculer avec votre caméra. (Allen Walker précise qu'il s'agit de Curtis après avoir prit un pain). -ICI STARK HEART! ONCE AGAIN, YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!"
"Bref, j'ai mal... Voici la liste des participants et des défis!"
1) -La présentation se fait en faisant la publicité d'un pamplemousse bien juteux. -Tenter de vendre à un des jury (au choix) la prestataire.
2) -Avoir oublié de bien s'habiller. -Arriver à la bourre au défilé.
3) -Faire parler Suun entre chaque ligne. -Faire parler Suun entre chaque ligne.
4) -Venir en maillot de bain miniature. -Faire une éloge sale et perverse de sa prestataire.
5) -Vous êtes transformé en homme. A vous de vous faire passer pour une femme. -Vous êtes transformé en femme. A vous de faire savoir que VOUS devriez être celle qui passe le concours.
6) -Vous ne savez pas pourquoi vous êtes là. -Vous soutenez le n°5, car vous vous êtes trompé.
7) -Le concours ce passe en été, vous êtes habillé en vêtements d'hiver. -Vous vous faites défoncer par l'arbitre à ce tour, a vous de déterminer la raison.
8) -Le RP doit faire douze pages. -Vous devez aller séduire la prestataire dans sa loge après la prestation car vous avez eu un coup de foudre.
9) -La pression est telle que vous venez bourrée. -Chaque phrase du RP doit débuter par l'alphabet dans l'ordre (donc première phrase A, seconde B, puis ainsi de suite). Un alphabet complet est obligatoire.
10) -Votre RP doit être à l'envers. Commencez par la fin et finissez par le début. -Ce concours doit devenir une fête en l'honneur de votre prestataire. Bon courage.
"Ce concours, sponsorisé par la Late Production veille à votre sécurité grâce à Maître Lucifer, loué soit notre seigneur et bon courage à tous!"
❝ Liyu ❞
Messages : 455 Age : 32 Localisation : Sur les routes, à nouveau... Groupe : Beorc
Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Jeu 12 Jan - 16:00
Liyu ~ La présentation se fait en faisant la publicité d'un pamplemousse bien juteux.
Alors... Nerveuse, Liyu se passa une main sur les yeux et la fit descendre lentement, comme pour essayer de se reprendre. Le rideau allait bientôt s'ouvrir, et la seule chose a laquelle elle arrivait a penser c'était : Mais qu'est-ce que je fais laaaaaa..? En effet qu'est-ce qu'elle fichait ici ? Elle regarda un instant le pamplemousse qu'elle avait dans les mains. Un pamplemousse, bien sur... Oui, elle se souvenait...........
~~~~~~
Nooon, ce n'était pas le moment pour un flash-back ! Juste penser a son objectif... Mais qu'est-ce que ca pouvait avoir de particulier un pamplemousse ? Ce n'était qu'un bête fruit ! Alors un fruit... C'était bon, plein de vitamine et ca aidait a lutter contre les rhumes... Rah, elle se sentait trop idiote. Ce défilé, c'était loin d'être la même chose que ses représentations dans les auberges, ou la moitié des gens n'écoutaient pas ce qu'elle chantait... Il y avait une foule vraiment trop importante, et ils étaient venus pour regarder justement. Le track la saisit a nouveau, et ses jambes faillirent se mouvoir touts seuls vers la porte des coulisses. Mais elle était tellement nerveuse qu'elle ne pouvait que fixer le rideau, toute pâle et ses doigts se crispant convulsivement sur son fruit.
Alors le rideau commença à s'ouvrir leeeeentement.... L'angoisse la saisit a la gorge alors qu'elle voyait tout ces gens a ses pieds qui la regardaient fixement, prêts a la juger... Elle secoua un peu la tête, les grelots et clochettes parsemant ses cheveux se mettant a tinter légèrement. Bon... Elle poussa une grande inspiration. Il fallait faire comme a la taverne, occulter le bruit et ne penser qu'à ce qu'elle avait a faire. Présenter son pamplemousse...
<<Hum... Alors... Le pamplemousse... alors c'est un agrume... qui est très bon vraiment ! et... Ah ! Ca aide en hiver a lutter contre les rhumes...>>
La jeune femme ne pouvait dériver ses yeux du plancher de l'estrade, et en voyant ses vêtements légers elle eut une idée.
<<C'est d'ailleurs grâce a cela que... je suis toujours en bonne santé en hiver ! Même si je ne porte pas de cape... ou de manteau... hum... Ah ! Et on en fait aussi des médicaments, comme l'extrait de pépin de pamplemousse, ca redonne de l'énergie... euh...>>
Elle se sentait de plus en plus ridicule. Mais qu'est-ce qui lui avait prit de participer a une chose pareille ? Ses joues étaient passés du blanc céleri au rouge tomate, et elle ne put s'empêcher d'avoir le geste nerveux de passer sa main dans sa longue chevelure de jais en regardant un peu autour d'elle a la recherche d'un soutien quelconque. Tout ce qu'elle vit, ce fut les visages du public qui l'observait avec une insistance gênante.
<<Mais cessez de me regarder comme ca...>>
C'était idiot bien sur, ces gens étaient la pour la regarder... Certains affichait un air franchement dubitatif, d'autres la regardaient de façon attendrie, d'autres encore avaient l'air de la prendre en pitié... Et ils n'avaient pas tords. Elle était barde, et incapable de s'afficher devant une foule. C'était pathétique et ridicule. Elle commença a marcher a reculons vers les vestiaires de façon un peu raide, se couvrant la bouche d'une main tant elle était gênée, l'autre tenant le pamplemousse bien serré. Son pas se fit de plus en plus hâtif, jusqu'à-ce qu'elle trébuche sur un pan de sa robe et qu'elle ne s'étale par terre de tout son long. Elle se releva, totalement paniquée, et finit le chemin en courant et poussa la porte dans la précipitation avant de se réfugier dans les coulisses, a moitié en larmes.
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Ven 13 Jan - 0:16
Ridicule… bien piètre prestation que voilà… une jeune fille à peine sortie des jupes de sa mère qui vente les valeurs énergétiques d’un pamplemousse. Même Kiméra, qui ne portait que peu d’attention à ce genre de démonstration se sentait peiné par la scène qu’il venait de voir. Il devait trouver quelque chose pour l’aider, après tout n’était-il pas né pour faire le bien autour de lui ? Non, c’est vrai. Mais il pouvait tout de même essayer d’aider cette demoiselle.
Se rapprochant subrepticement de la table des jurys, il se posa sur le bois sec leur tournant le dos et laissant échapper des petites appréciations. - Elle est plutôt mignonne cette petite… Un peu mijaurée, mais c’est ce qu’il y a de mieux. Il est tellement drôle de leur enseigner et de les entravertir. L’oreille attentive d’un jeune blond se prêta à ses dires. - En plus, elle serait si reconnaissante envers le membre du jury qui lui donnerait des points, qu’elle serait surement prête à tout pour le satisfaire. Regardez en plus, elle est pleine d’énergie ! Les yeux bleus de Kiméra se posèrent sur le blond assit à une extrémité de la table, il pouvait presque imaginer la salive qui s’échappait d’entre ses lèvres à l’image de lui enseignant à cette jeune fleure de pamplemousse. Le fantasme du professeur et de l’élève quoi de mieux pour exciter les sens d’un homme. Ce type était déjà dans sa poche. Maintenant, manquait plus qu’à vendre les mérites de la jeune femme auprès des autres membres. - Eh toi le rouquin, tu ne la trouves pas appétissante avec c’est pamplemousse ? - Va te faire f*** !
Il passa au suivant pour plus de sécurité. C’est qu’il tenait à la vie tout de même. Il s’approcha de l’homme en rouge qui resta de marbre à toutes ses remarques. Valait peut être mieux, car connaissant la bête, s’il se mettait à parler, c’était mauvais signe.
Puis vint le tour de celui en rose. Lui par contre, il ne resta pas de marbre.
Comment pouvait on tenir un discours pareil sur soit même sans finir par se dégouter soit même… ce type devait se noyer dans la rivière vraiment. Il l’aiderait même s’il le voulait. Il fallait le tuer, l’achever, lui couper la langue quoi que ce soit qui pouvait le faire taire. Au bout de dix minutes, Kiméra profita que l’homme reprit sa respiration pour s’échapper d’un pas sur la gauche pour se retrouver en face de… son pire ennemi. - Magus… pas étonnant de vous voir ici. Le vieux lubrique que vous êtes ne doit plus trouver à mater hors de ce genre de concours. - Ah mon cher disciple, content de te revoir. Je te croyais mort depuis tout ce temps tu es tellement faible… viens-tu me demander de te fournir un de cette drogue qui te rend si pathétique - Au moins je ne suis pas pathétique 24h/24 Des éclairs fusaient entre les deux alors que d’un mouvement Allen s’interposa entre Kiméra et Sir Magus. Il se prit d’ailleurs l’inferno destiné à l’hybride qui appliquant les techniques de son maitre, fuyait aux 4 vents. - Viens ici avorton, je te ferais appeler ta maman et supplier une fin rapide Kiméra connaissait le bonhomme, il avait les moyens de faire ce dont il se vanter. Kiméra devait trouver un endroit où se cacher. Courant à travers la foule, il se retrouva bientôt sur la scène que la demoiselle avait quitté depuis bien longtemps maintenant. Il se jeta dans les coulisses et l’y trouva.
*Voici ma porte de secours !!!* [i] Levant son bâton, Kiméra endormi la jeune femme déjà épuisée par les larmes. Et alors que Magus entrait faisant brûler le rideau au passage il lui tendit le jeune corps inerte. - Pardonnez moi au grand maitre Magus, je vous implore votre clémence. Pour me faire pardonner je vous vend (il allait pas lui donner non plus !) cette femme que je sais être dévorée d’amour pour vous. Magus regarda la jeune fille endormi, elle avait une joli epaire de nichon gonflé sous sa robe… Pourquoi pas. - Vas y je te la prend - Et mais je l’ai vu en premier !!! Curtis dit lui que c’est moi qui l’ai vu en premier… - Ta gueule Stark.
Magus se détourna de ses deux collègues et avec un sourire sadique, il dit à Kiméra - Voici ton paiement ! Le prêtre vit l’inferno lui arriver dans la figure avec la violence d’un troupeau de chevaux en furie et le reçu sans broncher bien qu’il s’étala par terre brûler au troisième degré… il avait l’habitude. Au centre de la boule de feu se trouvait une pièce de cuivre… Elle valait donc si peux… Bah au moins, il avait réussit son coup. Maintenant avec ça, elle marquerait le jury.
***
- Connard de disciple !!! Comment a-t-il pu lui coller des moitié de pamplemousse aussi vite dans le soutif !!! Il y a tromperie sur la marchandise ! Je vais le cramer.
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Ven 13 Jan - 7:53
Elisabeth ღ Avoir oublié de bien s'habiller.(Et pour les réactions des PNJ, c'est du freestyle 8D)
Voyage trop long. Il faisait trop chaud. Et je n'ai aucune patience. Tout le monde le sait très bien, et même mon cher paternel évite de trop me déranger dans ces moments. Sourcils froncés, regard noir et moue boudeuse. Trois détails tout sauf anodins qui veulent clairement dire : Si vous me faites chier, ça va barder pour vous. Aussi simple et clair que cela. Même un imbécile pourrait le comprendre, non ? Et pourtant. Il y en avait un qui n'avait pas comprit, apparemment. Et cette personne répondait au doux nom d'Évélia. La dame de compagnie de ma mère, qui pour se voyage m'avait accompagnée. Super. Magnifique. A presque 30 ans, encore besoin d'une nounou. Et quand je me dis ça, j'ai l'impression d'être vieille. Et bien conservée. N'est-ce pas magnifique ? Enfin bon, pour en revenir à ce qui m'a mise hors de moi en cette étouffante journée d'été, c'était très simple. Tellement que je ne comprends toujours pas comment elle a pu faire cette bourde monumentale.
En route vers Phoenicis. Pour un stupide concours qui aurait peut-être le don de réussir à me distraire. Séduire un jury. Je sais, ce n'est pas dans ma nature d'être comme ça. Sauf que. Il faut bien se rendre à l'évidence. S'occuper d'un vignoble, c'est enrichissant et intéressant, mais pas durant des mois durant. J'avais besoin de changer d'air. De faire autre chose. Et j'en ai entendu parlé, je ne sais plus comment. Allons bon. Même si je ne m'en vente pas tellement, sachant les ennuis que mon apparence a pu m'apporter, elle pourrait au moins servir pour une fois. Et je n'aime pas perdre. Ou plutôt, je déteste ça. Donc forcément.
La bêtises de la suivante, vous dites ? Ah oui. Nous nous rendions donc en terres Laguz pour ce concours de beauté. Que j'avais oublié, à vrai dire. Disons qu'on avait parlé de tellement de choses ces derniers temps avec mon père, que j'avais oublié que c'était pour cela que nous y allions. Ca arrive à tout le monde, hein. J'avais préparé une valise remplie de vêtements plus rudimentaires, pour la plupart masculins, que j'utilise habituellement pour m'entraîner. Je lui avait demandé de prendre ma valise. Elle l'a fait. Sans penser à me rappeler que j'allais devoir m'habiller de façon bien pompeuse et élégantes pour ce fichu truc. Résultat des courses, pour ce défilé, je n'ai que des tenues qui n'ont rien d'avantageuses pour une femme. Grande déesse que j'aime ça.
***
La première candidate venait de passer. Dans les coulisses, une femme était adossée à une mur, visiblement en colère. Ou presque. Des traits matures, une longue chevelure ébène bouclée. Et une tenue de seyant pas du tout à une femme. Chemise en lin grossière remontée aux coudes. Pantalon de cuir vieilli et bottes montantes. Pas une once de maquillage, mais qu'importe, elle pourrait au moins jouer de son joli visage pour plaire. Entre autre. Car des arguments, elle en avait pas mal. Les paupières closes, la tête penchée en avant et les bras croisés sous la poitrine. Elle attendait. L'annonce de son nom. Qui vint, justement. Se donnant un petit élan, elle se redressa et passa outre le rideau.
La démarche fière et élégante, séduisante femme mature aux yeux turquoise. Une moue presque boudeuse, et une tenue tellement... Pas sexy. Enfin, au premier coup d'oeil du moins. La chemise était entrouverte, suffisamment pour un voir un plongeant décolleté, tandis que le soleil lui donnait une légère transparence des plus suggestive. Le pantalon moulait ses fesses, ses cuisses et ses longues jambes. Ouais. Bien conservées, à n'en point douter. Et pour parfaire cette entrée en matière totalement... Sexy ? Un ventilateur sortit de nulle part, pour donner du mouvement à ses cheveux. Cette classe ! Et quelle allure !
Le public applaudissait, les hommes bavaient et les femmes la jalousaient. Enfin, n'exagérons rien. Et puis. C'était le jury qu'elle devait impressionner. Pas les autres. De ce fait, elle ne tarda pas à se rapprocher d'eux. Des hommes. Et un être non-identifié. Ainsi qu'un être rose. ENCORE ?!?! Enfer et damnation ! Elisabeth pourtant, ne faiblit pas, restant fière et charmeuse, pour ensuite se pencher vers eux, lentement, de façon théâtrale mais tellement sensuelle. Poitrine en évidence, attitude tellement pas naturelle pour cette fille, elle les regarda tour à tour, lâchant simplement :
« Alors ? ♥ »
Les réactions -ou non-réactions- ne tardèrent pas à fuser.
-Intéressant ma jolie. Combien pour tout ça ? -Ça manque de rose ! Je suis rose ! Je reste la plus belle de ce défilé ! -... -Bordel mais je fous quoi ici ?! -Celle-là je vais l'avoir en premier !
Dans l'ordre, nous avons donc : Un coup de poing refoulé avec grand peine. Un monumental facepalm et une overdose de rose. Un soupire presque soulagé et un sourire en coin. Un haussement de sourcil dubitatif et une moue narquoise. Et finalement. Une gifle qui se stoppa à quelques millimètres tout juste de la figure de l'être non-identifié. Elle s'était reprise à temps.
QUEL JURY DE BRANLEUR !
Mais elle gardait le sourire, quoi que forcé. Et il commençait à faire chaud. La sueur perlait doucement sur sa peau d'albâtre, le tissu de la chemise collait un peu à sa peau et sa main se glissa dans sa crinière charbonneuse, dans un mouvement criant de sensualité. Un clin d'oeil, coquin et malicieux, alors qu'elle se redressait, tournant les talons. Et s'éloignant avec grande classe, déhanché parfait et port de tête élégant. Oh oui. Gagner c'était bien. C'était bon. Elle la voulait cette victoire. Où elle tuerait quelqu'un pour être venue ici pour rien.
IL FAIT CHAUD. Paf, un deux trois boutons défaits. C'est indécent. Ca fait siffler, ça fait acclamer. Un dernier face à face avec le jury, un signe de main, le sourire assuré. Pour ensuite faire un retour en coulisse. Et proférer à voix basse toutes les insultes possibles et imaginables. Ouais. Gagner à tout prix, faut assumer hein.
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Ven 13 Jan - 13:15
Elryn ~ Arriver à la bourre au défilé ♥
Le soleil caressait doucement mes longs cheveux blonds de ses rayons matinaux. Les petits oiseaux chantaient, l'herbe bien verte faisait le bonheur de Vifargent qui broutait à s'en remplir la panse jusqu'à l'overdose, et moi j'étais là, étendu sur le dos, tranquille, parfaitement apaisé. Que le monde était beau et calme. Que la nature était belle. Que l'absence humaine était agréable. Que je n'avais pas envie de partir.
...
Attendez. J'avais pas un truc à faire par hasard ? Je me retournai sur le ventre, pensif, mon nez faisant face à mon carquois rempli de flèches. Si si, j'avais quelque chose de prévu ce jour-là. Je regardai mon cheval, puis l'horizon. Au loin, on apercevait la mer. Encore plus loin, il y avait fort certainement Phoenicis, île reine des Laguz oiseaux. Mmh. Ça allait me revenir, pour sûr. Si Vifargent avait pu soupirer, il l'aurait fait avec force et conviction. Il frappa le sol de ses sabots une fois, deux fois, puis trottina vers l'océan. Je me levai, le suivant machinalement après avoir réuni mes affaires... Et puis je me souvins. D'un seul coup. "Hey, Vifargent... C'était pas aujourd'hui le concours de beauté ?" Regard dédaigneux de mon cheval accompagné d'un hennissement on ne pouvait plus clair. Si. C'était aujourd'hui. Et du point de vue du soleil dans le ciel, j'étais en retard. Très. Très. En retard. "Là, je devrais perdre mon calme." Si le cheval avait eu des épaules à hausser, il l'aurait fait. Branle-bas de combat ! Je montai en selle, puis le menai aussi vite que possible vers l'océan. Un pauvre pêcheur était seul sur la plage, prêt à monter tranquillement dans sa barque pour faire tranquillement son travail de pêcheur : pêcher. Je l'agressai presque en arrivant vers lui.
"Hey mon bon monsieur, je dois aller à Phoenicis." "Ben mon bon m'sieur, v'la-ty pas qu'vous zêtes un peu fou dans vot'tête, comment qu'j'allons survivre si j'vous menions droit dans la gueule d'ces vilains zozios ? Débrouillez-vous donc." La traduction la plus probable devait être que... Non il ne voulait pas m'aider. Bon ben... Il n'y avait plus qu'une chose à faire. Je descendis de cheval, serrant brièvement sa grande tête pendant qu'il levait les yeux au ciel, bien au courant de ce que je m'apprêtais à faire. Puis, je me mis à courir vers l'étendue bleue. De toutes mes forces. Et je plongeai dans l'océan, partant dans un crawl puissant. Direction : Phoenicis !!
♦♦♦
Et me voilà, sautant lestement sur la scène alors qu'une charmante jeune femme se penchait sur la table devant les jurys... Je la regardai de travers. Nan... Si ? Bon ben, j'étais arrivé à la bourre pour mon passage de soutien. Formidable. For-mi-dable. Elle se releva après différentes réactions du jury. Le temps de les ingérer, je passai à l'action. Encore tout essoufflé de ma nage... Que dis-je, de mon marathon aquatique, je sautai dans le public, arrivant en face d'une charmante jeune femme portant une jolie écharpe d'un rose tendre. Je posai une main sur son épaule, la peau encore recouverte d'eau salée. Mon oeil d'acier vrilla dans ses grands yeux verts. "Ma belle, il me faudrait ce charmant tissu à votre cou." Ooooooh Aylin, désolé, désolé, je te jure et te promets que je ne pense qu'à toi, chaque jour que les déesses font... La jeune femme se colorant d'un rouge vif, elle me tendit son écharpe. Je remontai lestement sur l'estrade, et entourai le cou de ma coéquipière, faisant nonchalamment tomber un des pans du tissu dans le décolleté bien trop ouvert pour un homme normalement constitué. Aylin, Aylin, Aylin, Aylin, Aylin...
En tout cas, trois réactions furent immédiates. "C'EST ROSE ! C'EST MEGA SUPER ROSE !! TOTALLY AMAAAAAZING !!! ♥" Bon, l'être... rose semblait heureux. Il m'avait semblé comprendre qu'il était sensible à cette couleur aussi. Puis, un blond et un rouquin semblaient en plein arrêt mental, leurs yeux faisant des allers retours entre le haut de la gorge, descendant le long du fin tissu coloré, puis arrivant dans le profond décolleté. Ils réfléchissaient. Ou ne réfléchissaient plus du tout, à bien regarder. "Elle a l'art d'ouvrir le nombre parfait de bouton. Un de plus aurait tout cassé pour son allure sexy. C'était savamment dosé." "YEAAAAAAAAAH c'est trop beau, je suis trop content, lavieestbelle c'est trop bien !!" "Aaaah mais ta gueule, mets tes hormones là où j'pense pour une fois !"
Okay, prochaine victime ciblée ! Je m'approchai lestement du Laguz énervé, et posai mine de rien mes mains sur ses épaules. Lui, continuant de brailler sur son coéquipier, ne me remarqua même pas. Attention... ENERGIIIIE !! Je lui influai tout le calme possible et imaginable grâce à ma technique d'échange. Au fur et à mesure, il se détendit et sa voix se fit moins forte, ses injures moins nombreuses. Presque moins nombreuses. "Alleeeeez, avoue qu'elle est méga sexy !" "... Okay, elle a un putain de déhanché, d'accord !"
Plus qu'un et c'était dans la poche... Ou pas. Lui avait l'air silencieux au possible, ne portant aucun intérêt à la chose. Un peu comme moi en fait. Je m'approchai de lui, puis sortis mon arme secrète ultime...
LE POUVOIR DU HEROS DARK ET SOLITAIIIIRE !!!
Oui, ce pouvoir que lui et moi partagions, nous qui pleurions sur notre sort tout en restant calmement silencieux et maîtres de nous, tout en ayant cette façon d'être tellement craquante pour toutes les fangirls !! Oui, ce pouvoir merveilleux...
"Ton image ne sera que renforcée, si c'est toi qui a le dernier mot..." Le tout accompagné d'un regard dans le vague, ce regard borgne qui donne un effet si sérieux... Les cheveux dans le vent, l'air pensif mais cependant impliqué... Tilt. "... Elle est jolie."
DING DING DING, c'était fini, elle s'en alla, presque rageuse d'avoir fait tout ça. Et moi, je me mis discrètement dans le public afin de m'enfuir encore plus discrètement... J'avais fait ce que j'avais à faire, maintenant il allait falloir rentrer vite, sinon Vifargent allait me déboîter. J'étais parti avec ses blocs de sel.
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Mar 17 Jan - 22:02
Le rideau s'ouvrit, laissant apparaître une créature sublime digne des éloges des plus fantastiques aèdes. « Oh cieux, je vous le demande, je vous en conjure, répondez-moi! » Créature céleste, ou succube du monde profond ? Son visage laissait transparaître tant l'innocence de Yune que la fureur d'Ashera. « Pourquoi m'avoir fait naître, moi créature si sublime transcendant votre droit même à l'existence ? » Le monde ne pouvait accueillir plus beau joyau, et telle une perfection que l'on se refuse à toucher, son être tout entier fascinait. « Et quelle agonie, quel désespoir pour les mortels de ne pouvoir contempler autre entité que la mienne! » Aussi impénétrable qu'une forteresse, pourtant plus douce que la plus belle des étoffes. « Car en ce monde, vous êtes tous à plaindre, et tous à bénir. » Elle se tenait là, debout sur la scène, et resplendissait, ô lumière noire, comme un soleil ou fin fond des abysses. « Puisque vous m'avez vue, et ne pourrait plus jamais trouver goût à la vie, ni voir en cette terre autre beauté. »
Llyr croisa ses bras dans son dos, et se pencha un peu en avant, entrainant avec elle toute sa féminité, voguant sur l'ombre, comme deux pures orbes qui ne demandaient qu'à être enserrées. « Que dire ? Que faire ? Je suis là pour vous aider! Je suis là pour m'aider. »
Elle portait un haut de dentelle noire, parfaitement dessiné. « Mais cessons ces digressions, et revenons-en au suejt qui nous intéresse présentement. » Ainsi qu'un bas de ficelle, tout aussi étriqué. « C'est à dire ma divine personne. » Toute autre chose fût superflue, la beauté n'étant en soi qu'une acceptation pure de la nature. « Comment définir la beauté ? D'aucun s'enorgueillissent de la détenir, d'autres de la connaître »
C'était l'une des Fangs, et tout homme du public était à présent prêt à pécher pour s'enquérir de sa morsure. « Mais enfin! Comment n'ont-ils pas compris que la beauté n'est pas chose qui se perçoit ? »
- Ceci, mes amis, est de l'art à l'état pur... « Dans ce cas vous me demanderez certainement: mais pourquoi ce concours ? »
Mais le Diamant Noir demeurait insaisissable, imperturbable devant ces regards oppresseurs et ces mains tendues. « La réponse est ici toute simple, et je la développerai en trois parties, chacune agrémentée de sa sous-parties, car nous le savons tous, il faut des dessous. » Un homme claqua des doigts dans les coulisses, et à ce simple signal, ravalant toute sa fierté, Llyr se pencha davantage en avant, leva ses bras au niveau de son visage et recroquevilla ses mains, avant de souffler sur le monde un mot qui modifiera sa destinée à jamais. « Nous avons là notre premier argument: des dessous. La beauté se transfigure dans les dessous, elle est immanente, inhérente, interne, mais aussi présente à l'intérieur. »
- Nya! « WHOUAH ELLE PARLE EN ROSE! »
Un sourire imperceptible du fond de la scène, c'était déjà gagné. « Secondement, dans cette première sous-partie que j'appellerai 'l'axiome duodecim', il appartient de convenir que la beauté est aussi évidente. Il en faut donc des preuves » L'un des hommes du premier rang saisit la cheville de la jeune femme, immédiatement remercié par un astucieux coup de pied écrasant son poignet. « Pourquoi duodecim me demanderez-vous ? Parce que la première sous-partie de la partie A, ce qui nous donne 1A qui au delà d'être le tour de poitrine de la première candidate est aussi un théorème » Llyr bondit au dessus de lui - lui offrant une vision extraordinaire, comme d'un ultime présent - et d'un mouvement plein de grâce le jeta dans la foule où il disparut. « Comme A=1, et 1=1, en posant Dieu=1 on a Dieu=A puis Dieu²=A², s'ensuit Adieu=A². A est donc un chiffre dont le carré est mortel. »
- C'est ça! Le contraste entre l'innocence et la terreur! La femme sombre, insaisissable et d'autant plus désirable!! Je suis un génie! Et toi ma petite Llyr tu es une vraie bom- « Or, vous le concéderez, il n'y a pas de A dans Suun, je suis donc immortel. »
Un autre signal. « Voilà la preuve que nous pouvons démontrer l'évidence, c'est l'axiome duodecim de la beauté » Ses cheveux dansèrent autour de son visage comme lors de la publicité pour ce magnifique shampoing dont le nom ne peut être prononcé pour des raisons de droits de propriété, et après cette démonstration de force - mais aussi, certainement, de talent de mise en scène - elle plongea la main dans son décolleté et en retira une petite épingle qu'elle ajusta à sa coiffure. « Passons à présent au second point, la beauté est-elle plutôt subjective ou submersible? »
Elle s'avança vers les jurés, un air toujours mystérieux sur le visage, délicieux mélange d'indifférence, d'innocence et de mépris. « Ayant démontré que je suis beau, et que la beauté est une évidence, il apparaît clairement que je suis une évidence: je suis donc universellement accepté. » Elle tourna le dos aux hommes, et posa ses fesses sur la table, jambes croisées. « Secundo, je suis waterproof, ma beauté est à l'épreuve de l'eau, comme de tout autre élément matériel. »
- Maintenant le coup de grâce, la botte secrète! « La beauté est donc insubmersible, est-elle pour autant objective ? »
Lentement, très lentement, et dans un mouvement des plus langoureux, le diamant noir décroisa les jambes, laissant entrevoir au public, l'espace d'un instant fortuit, d'une douce rêverie, le jardin d'Eden. « ROSE! » D'aucun pourraient penser que l'effet de l'attaque était réduit puisqu'elle ne portait déjà pas de jupe; au contraire, il s'agissait là d'un coup de maître orchestré par un connaisseur, destiné à faire tomber le public autant que les membres du jury, aux premières loges de ce spectacle. « Puisqu'aucun être ne peut poser d'objection à ma beauté, tant sur le plan esthétique que colorifique, ce que nous appelons beauté ne saurait être objectif. »
Sven s'évanouit, et la majorité des jurés suivirent le mouvement avec tant de bave autour des lèvres qu'on ne pouvait plus vraiment douter - s'il y avait lieu de le faire - de leur inclinaison sexuelle. « Est-elle subjectif? Que nenni, elle n'est ni l'un ni l'autre. La beauté est, tout simplement. »
- Curtis frappe moi. Je viens de recevoir l'illumination... « Et puisque je pense, je suis. Je suis donc la beauté. » - ... ... la ferme... « Non, il n'y a pas lieu de fermer quoi que ce soit, le débat est toujours ouvert! »
Il n'avait même plus le courage de le frapper, ni la présence d'esprit de le faire tant il se repassait la scène dans son esprit. « Le débat, c'est l'échange. » De l'autre côté, l'homme en rouge s'était tut, on ne savait pas bien ce qu'il faisait, si ce n'est que cela impliquait un pouvoir magique énorme. « L'échange c'est l'écoute. » Et un sourire démoniaque. « L'écoute c'est l'ouverture. »
Mais entre tous ces jurés - et sans compter celui qui n'avait cessé de parler depuis le début - un seul demeurait impassible. « Fermer reviendrait à nier nos libertés fondamentales, notre être même! » Son regard plongé dans les yeux améthystes de la jeune femme. « C'est pour cela que j'apprécie tant le débat, la confrontation d'idée, l'expression. » Il ne disait mot, mais comme pour contredire l'expression, ne semblait pas prompt à consentir. « Il nous permet de nous connaître, de nous reconnaître, et d'agir. »
- ... « Ecoutez-vous les uns les autres. » - ... « Oui voilà comme ceci! ET EN ROSE! » - ... « Prenez le temps d'un silence. » - ... « Et demandez-vous. » - ... « Quel prix peut avoir ce silence ? » - ... « Quelle volonté peut transmettre ce regard ? » - ... Hmph. « Ouvrez les yeux! »
Comme ayant reçu l'ultime approbation, Llyr décroisa les jambes et se leva, marchant droit vers la scène dans un sublime déhanché. « Vous pourrez ainsi percevoir ce que nul ne peut ignorer, la véritable force humaine » Et de l'archer presque affalé sur la table jusqu'au magicien relevant mystérieusement un sourcil, il n'était nulle besoin de demander où portaient leurs regards. « L'homme doit Suunir pour survivre. »
❝ Stefan ❞
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Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Dim 29 Jan - 19:27
Objectif : Faire parler Suun entre chaque ligne.
Il était là. - Et moi aussi! Vert et glissant sur le vent, transporté sur le dos du poussin ultime... - Ultime est un adjectif ne pouvant décrire que ce que je suis ! Cet oiseau n'est qu'un affront à mon ultime beauté et, en temps que tel, il ne peut se permettre d'ultimement exister dans cet ultime concours de miss bowtay dont je serais l'ultime gagnante ultimement ultime ! Et comme je viens d'ultimement faire plus d'une ligne à une seule de mes phrases, vous conviendrez ultimement qu'il est ultime et urgent d'ajouter une de mes ultimes citations dans cet ultime défi qu'est celui d'ultimement placer le mot ultime plus d'une ultime fois! Il volait donc, littéralement, au secours de la malheureuse concurrente, son devoir de soutien le requérant. - Et comme chacun le sait, l'ultimitude est un mot que j'ai inventé! Il ne s'interrogea pas sur le pourquoi du comment, Suun parvenait à maintenir deux discours simultanément. - Et qui correspond tellement bien à l'ultime rosace que je suis! Celui qu'il déblatérait actuellement et celui dont il parasitait la présentation de Llyr par la même occasion. - Car je suis une rosace mais une rosace rose ! Non il ne risqua pas un accident cardiovasculaire par ce genre de questions impossibles. - Deux fois rose dans deux mots! Car il savait que ce ne serait que pure folie de tenter de décrypter le sieur Yggdrasil. - C'est ultime ! Mais c'est avant tout rose ! C'est ultimement rose ! C'est Suun !
Aussi laissa-t-il son poussin le transporter par la puissance de ses petites ailes vers la scène où défilait sa jeune protégée. - Et Suun c'est moi ! Car je suis rose, donc beau! La foule en délire hurlait son amour de... - MOI! Certes mais aussi... - Tatata ! Qui pourrait donc se prétendre apte à me surpasser... Que dis-je je suis insurpassable! La foule donc hurlait son désir, sa rose envie de cet homme qu'était Suun - A la limite peut-être pourrait-on prétendre m'égaler. Mais ce dernier s'exprimait actuellement à travers son extase pour la jeune candidate en lice. - Car ne l'oublions pas, la vantardise est à la beauté, donc à moi, ce que la beauté, donc moi, est à la vantardise. Candidate dont les arabesques sexy semblaient touts droits sorties de l'imagination érotique d'un chorégraphe professionnel. - Et seul un vantard pourrait se prétendre être l'égal d'une parcelle de mon être! Survolant la scène, le Pyu ralentit son allure alors que Stefan bondissait dans un élan parfaitement verdâtre. - Mais ce serait insulter une parcelle de mon être, donc m'insulter moi!
Les bras en croix, l'épéiste sentit la gravité l’appeler soudain alors qu'il amorçait sa chute vers le sol. - Et ne l'oublions pas, le rose c'est moi! Le vent sifflait à ses oreilles et faisait claquer son long manteau en une parfaite imitation d'ailes bleutées. - Peut-être n'y voyez-vous aucun rapport mais le fait est qu'étant supérieur à vous, j'en vois un! Et durant sa courte chute, durant ce petit laps de temps semblant s'étirer à l'infini. - Car m'insulter moi c'est insulter le rose! Pendant cet instant qui faisait de lui un gracieux rapace au vol habile et maîtrisé. - Or je suis parfait ! Donc le rose est parfait, CqfSuun Pendant son plongeon acrobatique donc, une question lui vint, infime, stupide et pourtant... - Car je suis rose et ne me répète jamais assez ! Le monde m'envie cette grandeur et même un être tel que moi ne peux le combler! C'était idiot il le savait mais il devait s'interroger. - Alors qu'il suffirait que chacune des personnes présentes ici reconnaisse à jamais ma supériorité pour enfin atteindre ce but que l'on recherche tous dans la vie! Comment Suun faisait-il pour tenir un discours aussi long sur une chute de quelques secondes à peine?! - Mais bien évidemment, chacun sait ici que je suis le meilleur !
Oblitérant finalement cette entêtante question, le bretteur effectua une réception parfaite dans le dos de la concurrente - Car je suis le meilleur ! Non ne le niez pas, votre admiration pour moi est trop visible! Cette dernière s'avançait vers le jury avec grâce et candeur, mêlant un subtil déhanché à une démarche parfaite. - Oui même ces Grace et Candeur que vous nommez ainsi m'aiment ! L'aura du bretteur explosa en une impressionnante flamme de puissance au moment où Llyr atteignait la table. - Et il devrait même y avoir des écoles à mon nom où l'on enseignerait le rose! Le projecteur vert illumina la scène, agrémentant la prestation d'un effet tout à fait... Vert! - Car le rose est une matière ! - Etonnant ! Ca c'est de l'art! - J'en suis d'ailleurs l'un des plus grand diplômés! Maintenant son effet de vertitude complète, le nomade tendit la paume de sa main vers Llyr au moment où celle-ci décroisait langoureusement ses jambes. - Cela n'a pas d'importance mais il était de mon devoir de vous le rappeler! - Vert! - Car tout peut s'acheter ! Mais ça mes amis, ça n'a pas de prix! Le public put alors assister au changement de couleur le plus génialissime de tous les temps mais également à la réaction la plus violente de ces même temps. - Non ROSE !!!
L'aura de Suun heurta celle du bretteur avant de redonner sa couleur originelle aux dessous de la demoiselle. - Agir ainsi, contre moi, contre l'essence même de la beauté... Une aura emplie du rose le plus pur se déploya sur tous l'espace du concours alors que Suun quittait son siège d'un bond souple. - Tu viens de violer les fondements même de la Suunité!! L'énergie rose s’abattit sur le malheureux soutien alors qu'il tentait de reprendre contenance face à cette monstrueuse démonstration de force. - Ta sentence sera à la hauteur de ton odieux méfait vert! Le bretteur encaissa l'assaut, subissant le courroux de l'homme le plus fort du monde... Mais il possédait encore un atout. - Retourne d'où tu viens espèce de petit homme vert ! Ses paumes se dressèrent en un rempart protecteur alors qu'il concentrait son énergie. - Quarante-deux!!!!! - Rose ! Car ce mot n'avait pas suffisamment été évoqué sur les deux lignes précédentes! La vague verte heurta celle de l'homme rose avec l'énergie du désespoir mais celui-ci se contenta de lever un doigt vers les cieux. - Bitomiel.
Une explosion surpuissante se produisit sur le lieux du concours alors qu'un étrange projectile rose, autrefois puissant épéiste nomade, décollait après avoir dûment rempli son rôle de soutien - C'est ultiiiiiiiiiiime!
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Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Mer 1 Fév - 19:53
Maleen ღ Venir en maillot de bain miniature.
Elle était là, elle attendait. Un bras pressé contre le mur, la soutenant, alors que ses yeux étaient fermés. Ses longs cils sombres, charbonneux, caressaient lentement ses joues pâles, le vent se glissait subrepticement dans sa longue chevelure d'ébène, la décoiffant quelque peu. Le cuir noir et brillant de sa tenue moulait la moindre de ses formes, soulignait le plus petit de ses défauts -qui sont d'ailleurs moindre- et attirait le regard, assurément. Elle semblait attendre quelque chose. Quoi ? Bonne question. De l'autre côté, sur la scène, cela semblait être l'euphorie, il y avait du bruit, des cris, des applaudissements et autres sifflements. Il semblerait que la concurrente la précédant ait fait des ravages. Qu'importe, elle ne craignait pas la défaite, ni les autres concurrentes. Maleen faisait surtout cela pour s'amuser et parer à cette vie trop monotone qu'elle menait.
Cela dit, à force d'attendre, on mettait doucement sa patience à rude épreuve. On devait lui apporter la tenue qu'elle allait porter pour ce petit défilé et concours de beauté. Il s'agissait apparemment de quelque chose d'assez découvert et aguicheur, d'après les mots de la femme qu'elle attendait depuis bientôt 10 minutes. Pourvue de bien peu de pudeur, et ce depuis bien longtemps, ce genre de détails de la dérangeait pour ainsi dire pas du tout, ou très peu. De ce fait, l'idée d'être quasiment dévêtue devant un jury d'hommes n'était pas le problème. Normalement.
Et enfin, elle reparaissait devant elle. Avec à la main, très peu de tissu. Le corbeau pencha la tête sur le côté, un sourcil haussé. Ça ? Réellement. Vu le regard confus de la jeune femme qui le lui tendait, un soupir s'échappa d'entre les lèvres rosées de la jeune femme, qui dit simplement :
« Je n'ai pas le choix, je suppose ? »
Un hochement de tête négatif, avant que la blonde ne dise simplement, détournant le regard :
« Pas vraiment. Je n'en ai pas trouvé d'autre.» Une petite pause. Elle vit le regard gris glisser sur ses courbes, les caressant presque, avant qu'elle ne reprenne, la voix emprunte d'une pointe de gêne mêlée à de l'envie : « Mais il devrait bien vous aller, je pense. »
La laguz afficha un air quelque peu dubitatif, pour masquer ce qu'elle pensait réellement, et s'empêcher de laisser échapper un « Évidemment. » quelque peu trop suffisant. Après tout, elle avait déjà testé les effets de sa silhouette généreusement en formes sur les hommes qu'elle avait pu croisé, et connaissait son efficace. Et jouer la carte de la fausse modestie serait plus hypocrite qu'autre chose.
***
Un peignoir fin, de couleur bleu sombre déposé sur ses épaules délicates, masquant pour l'heure son corps et sa silhouette toute en courbes. Ses grandes ailes noires étaient bien en vue, mais ne surprenaient guère. Après tout, ils étaient en terres de Laguz ailés, quoi que ce n'était pas sa patrie. Qu'importe. Et elle s'avançait, démarche gracieuse et élégante, sourire léger en coin. Ses prunelles d'ambre brillaient d'un certain amusement, une pointe de charme également. Jolie Maleen.
Arrivés à mi-parcours ou presque, la jeune femme tira lentement sur la ceinture fine du peignoir, le tissu de soie glissant contre sa peau pâle, finissant sur le sol en un léger froissement, à peine audible. Dévoilée, toujours le même sourire, elle resta immobile quelques minutes.
A la lumière du jour et aux yeux de tous, ses courbes se retrouvèrent dévoilées, chacun pouvant les admirer -et baver- alors que finalement, elle reprenait ses pas.
« Si peu de tissu ! Intéressant. Très intéressant. Je prends ! » « Hors de question ! J'aime les plumes en plus de ça ! Venez donc par ici mademoise... ! »
La fin de la phrase fut étouffé par la table qu'il venait d'embrasser majestueusement sous l’impulsion de la main du premier homme à avoir réagit. Rude compétition. Du coté de la jeune femme, et donc, la concernée, ne semblait pas vraiment intéressée. Quant à savoir pourquoi une telle réaction. Elle était actuellement affublée d'un maillot de bain vraiment très ajusté, cachant le minimum et un petit peu plus, histoire de ne pas être trop vulgaire non plus, tout en restant très minimaliste. De couleur rose, « La plus belle couleur de l'univers ! Mais je reste le plus beau de ce concours ! », il masquait une petite partie de sa poitrine, laissant son opulence bien visible et évidemment désirable pour peu que ce genre de choses intéresse la personne en face d'elle. Simple, noué à la nuque et dans le dos. Le bas, une mini-culotte soulignant la courbure de son fessier, en révélant une partie d'ailleurs. Elle aussi était attachée par deux noeuds sur chacune de ses hanches.
Son regard glissa alors sur les deux qui ne s'étaient pas encore exprimés. Elle leur adressa un sourire en coin, vaguement sous-entendus, son regard brillant toujours. Un peu coquine peut-être.
« PUTAIN ! Mais vous pouvez pas vous calmer, vous deux, oui ?! »
Tout à fait. Ca n'allait pas être de lui qu'elle obtiendrait quand chose. Quant au dernier...
« ... »
Parfait ! Autant dire qu'elle n'était pas certaine d'obtenir quoi que ce soit de probant. Et qu'au fond, elle s'en fichait un peu, de gagner ou non. Trop bonne joueuse, ou juste trop insouciante. De ce fait, elle n'insista pas vraiment, tournant simplement les talons après un dernier clin d'oeil, sa longue chevelure suivant son mouvement de façon très classieuse, évidemment.
Et c'est ainsi qu'elle retourna en coulisses pour remettre sa tenue habituelle, bien plus sexy tout en couvrant bien plus son corps. Tout simplement.
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Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Mar 20 Mar - 13:03
Un concours de beauté. De tous les endroits improbables où l'on pouvait trouver un mage érudit cherchant à cerner les origines de la magie, celui-ci figurait tout en haut de la liste. Juste derrière une ferme spécialisée dans le fromage de brebis. Morgan soupira, puisqu'il était arrivé là, autant en profiter un peu. Lui aussi, avait parfois besoin de se détendre, de trouver un point d'échappatoire, un élément sur lequel il pourrait fixer son regard, sans avoir à penser. Et ce genre de divertissement public répondait à tous ces critères. Le bal s'ouvrit en force, les femmes qui défilaient sous ses yeux étaient certainement parmi les plus belles du royaume, oh ça, il ne saurait en douter. Pourtant il manquait un déclic, quelque chose... oui, quelque chose de plus.
Ou... de moins.
Lors que la cinquième candidate entra en scène, il sentit son souffle se perdre, tant elle écrasait, de part sa seule présence toutes les autres. Elle avait tout, le style, l'allure, le déhanché, la prestance, et...
*Des seins.*
Hum, et aussi des yeux, euh... des yeux émeraude transperçant l'infini par...
*Non mais sérieux regarde moi cette paire de nibards! Hé Morgan tu voudrais pas plonger ta tête là dedans plutôt que dans tes bouquins? D'autant que là tu pourrais le mettre, le marque-page, si tu vois ce que je veux dire...*
Et... vous voyez, une chevelure ébène qui ruisselle le long de son corps, descendant en cascade sur les rives blanches de sa peau de...
- Ah oui, effectivement blanchir les rives serait pas une mauvaise idée... héhé... tu vois qu'on se comprend...
*Hé! Attends, ho, rends moi le contrôle tout de suite!*
-Tatata, je peux très bien faire le poète aussi.
Et dès cet instant, à cette simple remarque, son monde s'effondra. Il bascula intérieurement, sombrant dans les tréfonds de son esprit, recroquevillé contre un pan de mur, sachant pertinemment que sa vie était finie. Achevée. Perdue.
- Aaah, comment exprimer telle vision ? Des courbes, encore et encore, oh oui, courbez-vous! Des formes, bien juteuses, ô expressions de notre idéal, vous rebondissez telles nos pulsions, fatales!
Eloquent au possible, en confiance, exubérant à l'extrême opposé de son alter-égo, Morgan faisait de grands gestes pour exprimer ce qu'il ressentait, c'était une éloge. Un discours à son image, de son idéal de la véritable beauté, et comment cette femme, si élégante, la représentait. Oui, en un mot, il la reluquait.
- Plus rien à dire, simplement, observez: ici s'achève l'humanité. Car mon plus profond désir n'est que d'explorer les origines de la vie, de soulever ce voile qui nous dissimule à l'envie.
A ce niveau, ce n'étaient même plus des sous-entendus. Il aurait fallu être le dernier des idiots pour ne pas comprendre ce qui était impliqué, et c'était proprement... inapproprié. Pour employer un "léger" euphémisme. Ne voulant guère monopoliser le temps de parole, et sachant pertinemment que les discours les plus courts sont les meilleurs, il fit une superbe et révérence, et d'achever:
- Vous l'aurez compris, je ne souhaite en ce jour que vous exprimer ma gratitude, profonde et, sans détours, vous dire que je vous savoure. Corpore sano in manibus meis.
Rideau. Ses yeux cependant, ne se lassèrent pas, jusqu'au dernier instant, de ce mouvement subtil et rebondit, un léger frottement, qui disparaitrait dans la nuit...
Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Ven 23 Mar - 22:38
Parfois… on ferait mieux de rester dans son lit douillet, de dormir toute la journée pour ne se réveiller que le lendemain. Une journée qui passe sans qu’on s’en aperçoive… c’est ce dont aurait besoin Personne aujourd’hui. Alors qu’elle s’étirait tranquillement comme à son habitude, elle heurta la toiture de sa modique petite tente qui lui servait d’abri pour la nuit. Etrange, elle pensait pourtant l’avoir monter suffisamment haute pour plus de confort…
Faisant rouler ses épaules de manière lascive, elle finit par pointer son museau dehors dans la fraicheur du matin. Aujourd’hui était le jour des punitions de la vie, on l’avait obligée à participer à un concours de beauté, et franchement… ce n’était pas sa tasse de thé. Telle la louve qu’elle était, elle se dirigea vers la rivière souhaitant se rafraichir avant l’épreuve mais le reflet que lui offrit les eaux clairs avait quelque chose de dérangeant. Elle se savait imposante sous cette forme animale, mais là, elle avait l’impression que le miroir la grossissait de manière caricaturale… Avait-elle pris du poids ? Offusqué par cette pensée, elle reprit sa forme humaine, écarquillant les yeux devant son apparence… de longs cheveux ondulés et bruns un visage aux traits carrés et strictes des yeux allongés plus sévères… des lèvres fines et rougies… elle était le portrait de son père en plus jeune. Son corps taillé en V revêtait de larges épaules finement musclé, sa poitrine avait laissé place à un torse presque séduisant et ses jambes élancés la faisait s’élever à plus d’1m80 du sol. Elle était également... particulièrement bien proportionée.
Avec un peu d'embarras, ses joues se teintèrent de pourpre, alors qu'elle courrait dans son abri pour trouver de quoi se vêtir. Mais... rien ne lui allait... pourtant, elle devait se rendre à ce concours, elle ne pouvait y aller nu et à vrai, dire elle ne pouvait y aller sous la forme... d'une homme. Saisissant la toile de sa tente, elle s'en enroula à la manière d'un Dieu grec. Elle était un véritable Appolon sous cette forme et aurait fait défaillir bien des femmes, mais son regard ténébreux... elle devait l'utiliser sur des hommes.
***
Il y avait foule et à plusieurs reprises les jeunes demoiselles effarouchées lui avaient jeté un regard plus que aguicheur. Elle les ignora. Arrivant dans les loges, elle due jouer sur la discrétion car beaucoup d'hommes du public avaient été virés. Profitant d'un moment de solitude, elle attrapa une large robe de soie parcourru de motif florale... Des orquidées blanche sur un fond violet, c'était beau. Avec des bande de tissus blanc, elle enserra sa taille en insistant lourdement pour faire ressortir ses formes plus existantes. La largeur des manches et la coupe de la robe masquait ses bras plus épais alors qu'avec une ceinture de tissus épaisse, elle faisait ressortir ses jolies hanches. Elle avait de la chance dans son malheur car sa peau imberbe faisait une parfaite base pour du maquillage. Faisant ressortir les ténèbres de ses yeux par un trait noir accentuant sa félinité; elle peignit ses ongles de rouge et coiffa sa chevelure de telle sorte que seule la moitié de son visage soit visible. Ses cheveux relevés un un chignon élégant dégageait son long cou blanc. Elle glissa ses pieds dans des chaussures de bois haute la rendant encore plus grande. C'est une beauté androgyne qui se présenta sur la scène. Grande et élégante, Personne avançait sur l'estrade avec lenteur pour ne pas faire bouger ce que la femme des vestiaires avait nommé de kimono. Stoïque, elle n'esquissa pas un regard devant les expressions ébahis. Ses yeux se posèrent à peine sur le jury, elle se fit presque hautaine, les regardant de haut, sa beauté intouchable, figée dans le temps.
Ce mensonge, cette tromperie avait quelque chose d'étrangement excitant... - Montre nous tes jolies gambettes chérie! - Elles sont moins jolies que moi!!! - Ta gueule! - ... - Curtis faut pas parler ainsi! - Ta gueule! Tournant sur elle-même avec élégance, elle regagna les loges retirant ses vêtement devant les yeux stupéfaits
❝ Maître du Jeu ❞
Messages : 339 Localisation : Là au bon endroit. Au bon moment. Autre Indication : Maître des Echecs. Groupe : Lui-même.
Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Dim 20 Mai - 17:23
A cause de la disparition de ses bijoux de famille et de l'apparition d'une belle grosse paires de melon; le supporter de la candidate Personne ne se présentera pas. Il a trop honte pour se montrer!
Ainsi, je demanderai à Moneta de bien vouloir faire son entrée!!
En ce qui concerne le déserteur Luukhan, le nouveau se chargera de ses actions!
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Dim 10 Juin - 23:54
~ Ne pas savoir ce qu'elle fait là.
Et me voilà, fièrement, vaquant à mes occupations, pillant un peu, revendant beaucoup, c'est un peu la folie quand même tout ça. Et que j'te refile des joyaux lorsque tu m'as d'mandé de l'or. Way ben parfois on peut pas avoir c'qu'on d'mande, m'fait pas chier garçon. Bon et donc j'me trouve là, au milieu d'une putain d'foule que j'comprends pas pourquoi qu'elle est là. J'me tourne vers Leorh, un peu interloquée.
"Dis mon gars, c'est quoi qui s'passe ici ? Y'a pas autant d'foule normalement sur la plage de Phoenicis... Hey attends, c'est quoi ces nenettes qui s'trémoussent comme c'est pas permis sur cette scène là-bas ? C'est la foire aux putes ? Y'en a pas ici normalement !" "Je ne sais pas Capitaine. Je propose qu'on s'avance un peu pour vérifier de quoi il en retourne. J'vous jure, c'qu'il peut être sérieux parfois. "Mouais, enfin j'te rappelle que j'ai laissé le Fer en stationnement sur la plage... J'aimerais bien qu'on y retourne aussi vite que possible, je sens que cette foule va nous attirer des ennuis."
Si j'm'étais r'tournée vers lui à c'moment-là, j'aurais vu qu'il souriait. Pas d'chance, j'faisais comme à mon habitude : j'regardais droit devant moi, droit devant l'avenir ! Et ma connerie aussi. J'l'ai vite réalisé.
Et m'voilà sur la piste. Une longue scène que tu sais pas pourquoi qu'elle est là, à s'faire dévisager par des centaines et des centaines d'yeux ouverts tout grands. Nan mais quoi, ils veulent mon portrait ??
"C'est quoi ce cirque bordel..."
Puis j'avance de ma démarche chaloupée de Cap'taine, mes bottes claquant sur la scène, mes longs cheveux blancs flottant au vent. Aujourd'hui j'ai un d'mes corsets noir et or, qui vont si bien avec le manteau de brocart rouge assorti à mon tricorne. La courte jupe de soie noire laisse voir mes gambettes si longues, affichant fièrement ma Marque. Un pistolet brille à ma ceinture, et ma hache dans mon dos resplendit sous le soleil de l'île des grands oiseaux. Applaudissements.
... Mais quoi, pourquoi des putains d'applaudissements ?? J'me tourne vers cinq lascars qui sont sur la scène avec moi, à me mater le cul depuis tout à l'heure. Ca mes cocos, ça va pas l'faire. Le premier est bien trop connu de la pègre, de l'église, du pouvoir et de toutes les putains d'instances de ce monde pour que j'm'emporte devant sa connerie habituelle.
"Chère, chère Capitaine Moneta, est-ce que votre beauté augmente au fil des années avec le poids de votre prime ?"
Pas d'commentaires, Mon', j't'en prie, pas de commentaire. Si commentaire tu fais, le gibet tu récoltes. Hu, c'est qui c'mec ? Cay un coupaing pédé ?
"Pourquoi ne porte-t-elle pas de rose ? Je suis triste et outré, les plus belles femmes devraient s'inspirer de ma grâce et se parer du plus beau des roses, le mien !"
Non, pas un coupaing pédé. C'est juste un truc.
"..." "Han, comment on s'retrouve ! T'sais qu'j'ai toujours ton bouquin sur le Fer ? Mais prends pas la peine de v'nir le chercher, hein."
Y'en a un qui m'regarde, l'air tout heureux et imbécile.
"Yeah, pas mal celle-ci..." "T'vas prendre un tacot." "Aha, non, ici c'est moi qui les donne !" "Ta gueule !" "J'aurais pas dit mieux ! Bon allez, salut !"
J'cours vers le bout d'la scène, j'bondis, et j'atteris proprement au sol avant de marcher fièrement vers le Fer, ma hache resplendissant toujours sous le soleil infini. C'tait quoi cette mascarade au fait ? J'ai oublié de demander !
❝ Kerorian ❞
Messages : 1641 Age : 29 Localisation : Pas là en tout cas...
Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Ven 29 Juin - 13:04
-Encourager le n°5 car je me suis trompé.
Encore une fois, le Rôdeur est paumé. En pleine ville en plus, au milieu d'une foule qui le pétrifie magistralement devant un défilé, quel intérêt il y a t-il a à mater des filles diverses et variées bien fringuées ou pas ? Voilà où il en était, à ne pas comprendre ni pourquoi, ni comment il était ici, ni la raison qui poussait ses gens à s'agglutiner les uns sur les autres pour regarder d'autres gens passer devant tout le monde. Cependant il n'avait qu'une envie : Vomir...non pas à cause de cet étalage de "viande", mais de la pression sociale. Désespéré, il conclut un pacte avec le diable et lui laissa la place le temps de dégager d'ici...au final il se fit juste encore une fois avoir, le démon pris le contrôle de son corps comme convenu, mais au lieu de fausser compagnie à toute cette populace il en bouscula quelques uns pour avoir de l'air et acclama les mannequins.
Une fille androgyne se présenta, bien fringuée, avec de sacrées bien belles courbes, mais des rebondissements pareils ça donne envie de faire du trampoline nom d'un chien ! Quel dommage qu'elle soit si "lourdement" habillée, elle aurait très certainement gagné à se présenter à moitié à pwal comme certaines~ Pour sûr, il ne demandait qu'à vérifier la marchandise ! On sait jamais, elle a l'air d'avoir caché des trucs sous ses vêtements...il faudrait s'assurer de ce qu'il en est ! Virant encore un peu plus de monde pour s'approcher de la "cible", et au grand malheur du Rôdeur possédé, le démon commença à siffler et faire de nombreux commentaires des plus déplacés à celle qui se présentait. Après tout il n'est pas difficile à la base, un trou est un trou ! Après évidemment il y a quand même un minimum de beauté à respecter mais elle...elle remplit tout à fait les conditions ! Il n'en fallait pas de grand chose qu'il bondisse sur la scène et s'envoie la mannequin sur le champ.
Multipliant les impolitesses les plus vulgaires que les règles de la bienséances censureraient sans retenue, il regarda, déçu, l'inconnue repartir dignement. Quel dommage ! Bah, il peut tout aussi bien faire le tour et la chopper à la sortie, ou même dans une ruelle déserte comme ça il ne sera pas dérangé... Le défilé continua, quelques gardes commençant à se mobiliser en sa direction, et en voyant la nouvelle arrivante, visiblement pas une bonne sœur, quoique bonne ouais, et ne put s'empêcher de se faire encore une fois remarquer, l'esprit maléfique aimant être au centre des attentions et cria :
"Hé Pirate ! Ça te dirait de mettre la main sur mes bijoux de.. ?"
Sa phrase n'eut jamais de fin, Kerorian étant décidé à reprendre son corps et sauver ce qui pouvait rester de sa dignité venait de passer à l'attaque alors que les soldats se ruaient sur le rouquin et l'embarquaient à bras le corps, le traînant comme un boulet loin d'ici alors qu'il se débattait en faisant plus de bruit qu'autre chose...
❝ Yue ❞
Messages : 244 Age : 30 Autre Indication : Grosse dalleuse
Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Mer 11 Juil - 14:21
Il faisait chaud, il faisait beau, l’été était des plus agréables cette année et même en fin d’après-midi la température était au beau fixe. Sous ce soleil éclatant, le public attendait l’arrivée de la concurrente suivante mais celle-ci se faisait désirée depuis un petit moment. Allen, son micro en main, commençait à s’inquiéter pour sa belle et pas très tendre aimée dont le tour passait sans candidate. Soudain, une ombre cachant le soleil se forma laissant transparaître une silhouette quelque peu disgracieuse et en un bruit sourd et assourdissant (Oui c’est tout à fait possible) tomba sur la scène une jeune femme montée sur des skis tenant par des rennes un loup également monté… - Yu…Yue ! - Aaaaaah mon Allenounet !!! Tu es déjà là ? Tu as vu pour cette année de sport d’hiver j’ai toute la tenue c’est moi qui remporterait le concours! - Mais Yue… c’n’est pas une course à ski… c’est un concours de beauté… - Ah bon ? - On est en été je te ferais remarquer. - Ah bon ? Son regard innocent se porta sur le public et les robes légères des demoiselles ainsi que les toiles de coton des jeunes hommes. Emmitouflée dans sa doudoune dernière génération rembourrée en plume de canard, un bonnet sur la tête et des lunettes de soleil, la jeune albinos faisait… tâche. C’était vrai qu’en un sens… elle avait un peu chaud - On m’aurait menti… Allen, si c’est une méthode pour encore gagner injustement et me mettre des bâtons dans les roues, c’n’est pas sympa ! - Je suis arbitre ma douce ! - Et ne m’insulte pas !!! - Ma… petite archère délurée ? - Je préfère. Bref, un concours de beauté alors ? - Oui. Elle croisa les bras d’un air d’intense réflexion et réfléchit au concept de concours de beauté. Jaf en profita pour partir sur la pointe des skis s’esquivant de cette scène le mettant trop en avant à son gout. La tête de Yue semblait fumer. - Allen, elle sait ce qu’est un concours de beauté ? - Euh… - Mais fait comme tout le monde et déshabille toi _ cria Magus dans le jury
Les yeux d’Allen s’écarquillèrent alors qu’il entendait le reste du public reprendre en cœur cette infamie. Comment sa belle pourrait ainsi livrer sa chair aux regards de ces hommes impurs de son innocence. - Ok ! Comme ça… Retirant sa doudoune sans la moindre sensualité, tirant sur les boutons et luttant pour s’extirper de ses vêtements, Allen plongea sa tête dans sa main, la secouant avec dépit. (Geste imité par un loup dans un coin). Elle jeta son bonnet dans la foule ne déclenchant aucun émoi, puis ses moonboots et ses chaussettes. - Aouch… ça brûle ! La peau de son épaule à nue car bien sur l’archère ne portait rien sous son manteau si ce n’est quelques bandages, le soleil sur sa peau entrainait la typique réaction de n’importe qu’elle astre sur la chair d’un albinos. - Whooooo elle prend feu la chaudasse ! Ça devient intéressant !
Allen horrifié, s’agitait dans tous les sens cherchant une solution à son problème.[/i] - T’inquiète pas ma chérie, je m’en occupe. Retroussant ses manches, on pouvait penser que le troubadour allait en coller une à son précepteur mais à la surprise de peu, il ne le fit pas. Prenant une sphère il regarda le soleil et pouf… la nuit tomba. - Je déplace la lune pour toi mon amour ! Profitant de cette éclipse soudaine Yue continua de retirer ses vêtements et défila. Si certains devinèrent des courbes généreuses, aucun ne les vit vraiment car personne n’avait prévu de torches pour cette chaude et lumineuse journée d’été. Ainsi, la rodeuse se trémoussa dans le noir sans que personne ne perçoive ses poses provocantes, son déhanché sensuelle, ni ses baisers à la foule. Enfin personne sauf un petit troubadour rougissant et un jury… atterré pour la plupart. - Tu m’avais caché ça mon cher disciple… Une flamme naquit dans sa main éclairant le visage d’une Yue joyeuse et s’amusant comme une petite folle. Son sourire chaleureux et enfantin ravissait tous les cœurs alors que son innocence touchait chacun au plus profond de leurs âmes. La lumière des flammes descendit un peu plus et… Pouf. Plus de candidate. - Merci à Yue pour sa présentation nocturne, maintenant laissons le jour reprendre sa place et laissons la scène à notre prochaine candidate. L’arbitre souriait avec un rictus quelque peu effrayant (bizarre pour un troubadour pacifique…).
***
- Bah Allen pourquoi tu m’as téléporté dans les vestiaires ? - C’est comme ça que finit chaque représentation ma Yue. - Ah bon ?
Le troubadour s’affairait dans les vestiaires à trouver des vêtements et comme s’il s’occupait d’un enfant, il habilla l’archère sans un mot. - Tu es sûr qu’on as besoin de ça ? Pouf ! Plus de troubadour.
❝ Alan ❞
Messages : 1309 Age : 33 Localisation : En quête de mon passé Autre Indication : Amnésique Groupe : Peuple des saumons sauvages des torrents Criméens
Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Mer 11 Juil - 20:13
Se faire défoncer par Allen Walker
<< Mais qu'est ce que je fous la, moi ? >>
Une foule se massait tout autour de lui. Alan étouffait vraiment. Il y avait trop de monde, franchement ! Il avait entendu dire qu'il y avait un concours de beauté dans le coin... ben maintenant il savait où. Enfin bref, il fallait traverser la foule au plus vite afin de poursuivre son chemin. Il était à Phoenicis après tout. Il ignorait comment il a pu finir ici, mais bon à force de fuir à tort et à travers, hein...
Quelque chose heurta alors son pied qu'il déplaçait, lui faisant perdre l'équilibre et tomber par terre à travers la foule. Alan se réceptionna douloureusement alors qu'un effet domino s'enclenchait. Spectateurs (et spectatrices) s'étalaient au sol.
<< Mais quel connard ! - ENFOIRE ! - Mais qui est le con qui a fait ça ? - C'est l'autre crasseux du premier rang. >>
Alan se releva péniblement et s'assura que ses enfants étaient toujours indemne, donc il regarda dans son dos où ils étaient attachés dans une nacelle...
Regard à gauche, à droite, on panique, on bouge, on percute des gens fraîchement relevés. Pas de trace de bébé.
<< merdemerdemerdemerdermermermermermermer... KIRA ! GAEL ! VENEZ LES ENFANTS ! >>
Ignorant le « TAGGLE » général et le bruit assez sourd dans son dos, Alan poursuivait sa rechercher pendant un bon moment sans prêter attention à la skieuse sur la scène, emmerdant par ce fait encore plus de monde. Il continuait d'appeler ses enfants ainsi pendant un bon moment quand...
<< La nuit, déjà ? >>
Eh oui, la nuit déjà... ou en tout cas une éclipse. Mais qu'à cela ne tienne, Alan poursuivit sa recherche et heurta accidentellement l'estrade. Une idée lui vint alors. En grimpant sur l'estrade, il aura une meilleure vue avec l'aide d'un peu de feu. C'est donc tout naturellement qu'il grimpa dessus, se retourna et brandit Alondite au dessus de lui. La sainte lame s'embrasa comme une torche et éclaira tout le public qui poussa un « oooooooooooh » et des sifflements admiratifs non pas à Alan mais à la magnifique femme nue dans son dos. En effet, qui n'aurait d'yeux pour une pareille beauté nue ? Pale comme le marbre, ses deux yeux rubis brillant d'un éclat sacré sous une chevelure de neige ? Tous n'avaient d'yeux que pour cette Vénus et ignoraient royalement le jeune crasseux qui était pourtant leur messie pour avoir éclairé cette beauté nue qui stimulait le désir et l'imagination masculine et parfois même féminine.
<< Pardonnez moi messieurs dames. Vous auriez pas vu des bébés s'il vous plait ? Il doivent être quelque part parmi vous. Si vous pouviez éviter de les écraser... >>
Pas de réponse... il n'y avait d'yeux que pour la femme dans son dos. Remarquant cela, Alan se tourna vers l'objet sur lequel tout le monde faisait une fixette et rougit devant... les beautés.
<< Heu... pardonnez moi memamelonmeuh... mesdames. Vous... heu... n'auriez pas vu mes tétontiboud'chou ? >>
C'est alors que quelque chose percuta violemment son visage et le projeta au loin, suivi d'une tonne d'autres coups de poing. Il n'avait même pas le temps de réagir, mais il entendait bien la floppée d'insultes qui accompagnaient les coups de poing puis, quand la tempête fut calmée... le soleil revint, mais Alan lui voyait encore les étoiles...
<< Paba ! - Papa! >>
Les bébés trottaient vers lui, amusés par la drole de posture que leur géniteur adoptait. La tête enfoncée dans le sol et les jambes arquées, Alondite plantée à côté de sa main tordue... oui, c'était drôle pour les bébés. Et à côté, il y avait des cris d'indignation. Tout le monde voulait le retour de leur Vénus.
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Mer 11 Juil - 20:22
\ Faire un post de douze pages / (omg)
Le plus beau des sourires s’afficha sur son visage alors qu’elle revêtait sa tenue pour le défilé. Ses longs cheveux auburn croulaient en cascade dans son dos, tressés çà et là par des fils et des perles d’argent qui magnifiaient les reflets roux et or que la lumière du soleil faisait iriser doucement. Elle inspira avec calme, se préparant mentalement à se lancer. Avec une patience à toute épreuve, elle entreprit de nouer dans son dos le simili serre-taille dont son habit était pourvu. Le vêtement, en soie couleur lilas, consistait en une longue robe sans manches, laissant ses épaules blanches à découvert. Le serre-taille sur lequel le tissu était cousu rehaussait fièrement la poitrine rebondie, mise en valeur par un décolleté savamment étudié, assez sage pour ne pas être indécent, assez téméraire pour attirer l’œil intéressé. La jupe coulait en volutes légères le long de ses jambes galbées, jusqu’à ses pieds chaussés de talons élégants et relativement bas, d’une couleur à peine plus foncée que la robe. Satisfaite de son ensemble, Hélène paracheva le tout en laissant glisser sur ses épaules un châle d’une finesse extrême, aux reflets argentés qui faisaient écho à sa coiffure. Elle appliqua sur ses paupières une fine couche de fard d’une teinte similaire au châle, et colora ses lèvres d’un rose pâle et charmant. Elle termina en allongeant ses cils déjà merveilleusement doux et longs en y ajoutant quelque mascara, afin de magnifier son regard noisette pailleté d’or. Elle était prête.
Elle attendit calmement dans la salle des prestataires et des supports. Elle détailla un instant ce charmant monsieur qu’elle avait tenté d’aider durant le concours de beauté hommes. Qu’il semblait perdu ! A ne pas savoir où se mettre, à ne pas savoir quoi faire. Elle s’approcha doucement de lui, et posa une gentille main sur son épaule. Alors qu’il se retournait vers elle, Hélène lui adressa un merveilleux sourire. « J’espère que vous m’aiderez au mieux durant cette épreuve, mon cher… » Le ton était charmeur et plein de délicatesse. Il est de ces femmes qui savent parler en toute circonstance, et à qui que ce soit. La Hélène étourdie et charmante avait laissé place à une femme qui, bien qu’elle ne soit pas sûre d’elle, irradiait d’un bonheur tel qu’il semblait impossible de détacher son regard d’elle. Sa grâce mise en valeur par les volutes du tissu précieux, qui épousait chacune de ses formes comme un amant à la découverte de ses courbes, elle déambulait en attendant tranquillement son tour, non pas certaine de sa victoire, mais habitée par ce sentiment de quiétude dans l’attente, qui frappe parfois lorsqu’on s’apprête à faire quelque chose d’extraordinaire. De magique.
Puis bientôt, on l’appela. C’était son tour. Passant à côté de son soutien, Hélène serra brièvement sa main dans la sienne. Son rôle allait avoir une grande importance dans la réussite de son passage. A nouveau, elle lui offrit un sourire délicieux, accompagné d’un rire gentil, à peine saccadé par la pointe de stress qui l’étreignait alors. Elle était radieuse. Rien qu’à l’idée de participer à ce merveilleux concours, où se mêlaient des personnes merveilleuses de tant d’horizons, elle avait hâte de leur faire face. Elle marcha lentement vers la scène aménagée pour les participants. Elle était longue, s’enfonçait dans le public endiablé par les précédents passages. Sur le côté se tenait une estrade où étaient assis les membres du jury. En les détaillant de loin, avant de s’engager, Hélène eut le grand plaisir d’en apercevoir quelques uns qu’elle connaissait déjà. Parfait ; elle n’aurait que plus de joie à tenter de plaire à tout le monde. Un vent léger caressa son visage. Le stress qui comprimait quelque peu sa poitrine s’envola avec lui, et elle prit une grande inspiration. La goulée d’air semblait emplie des encouragements de chacun, comme un début de remerciement par rapport à ce qu’elle s’apprêtait à faire. Par rapport à la joie qu’elle désirait leur apporter, à tous. Cette envie résolument féminine de prendre conscience de toute l’étendue de son charme, et de l’user d’une manière si tendre que personne ne pourrait la repousser. Elle fit un premier pas sur la scène.
Elle commença à avancer, le vent dans ses cheveux si jolis, un sourire d’une douceur extrême peint sur son visage délicat. Elle offrait un regard à tous, un petit salut de la main plein de charme. Le vent qui soufflait dans sa robe dessinait les lignes gracieuses de son corps, inspirant l’imagination fertile, mais elle se présentait avec une sorte de pudeur, comme un rose colorant ses joues, déterminée à n’être là que pour plaire, et non pas rendre sauvage. Bientôt, un silence s’installa alors qu’elle semblait s’envoler gracieusement sur la scène, tant ses pieds délicats ne se posaient sur le sol que pour mieux repartir. La chevalière pégase se dévoilait dans toute la grandeur de son élément aérien. Puis, une douce musique résonna dans l’espace. Hélène leva les yeux vers le ciel, et commença à faire tournoyer les jupons de sa robe, dévoilant ses jambes blanches et ses chevilles si fines, si solides pourtant. Elle finit par arriver devant la table des jurys. Son visage s’éclaira d’un sourire radieux, alors qu’elle se penchait légèrement vers eux pour leur parler, oublieuse de son charmant décolleté.
« Ces messieurs désireraient-ils m’accorder une danse ? » Avant qu’elle ne puisse alimenter sa candide argumentation, elle se retrouvait dans les bras d’un homme à la chevelure flamboyante. Celui-ci la détailla de bas en haut, puis, satisfait : « Je reconnais cette poitrine ! » « Hihi, nous n’avons pas eu l’honneur de danser la dernière fois, il me semble… » Magus sortit de nulle part une rose qu’il glissa entre ses lèvres. D’un coup, la musique changea.
D’une main experte, il la guida virilement lors d’un tango endiablé. Collant son corps, sachant quand la pencher et la faire glisser. Elle virevoltait ; non pas comme une poupée de chiffon, mais comme une danseuse confirmée qui savait très bien se faire mener sans en perdre ses pas, frappant précisément les temps. Ses jambes tournoyaient gracieusement tandis que le rythme déchirant de la danse arrachait des frissons aux spectateurs. Ses cheveux les enveloppaient comme d’un linceul entre deux âmes passionnées qui se damneraient le temps d’une danse ; le temps d’une simple danse, à en arracher le cœur de chacun.
Lentement, il la fit se cambrer, d’une façon terriblement lascive, prenant parti de sa souplesse naturelle, puis la collant à nouveau contre son buste gonflé. Hélène n’était pas concentrée. Elle était juste tant dans la danse qu’elle avait atteint quelque chose au-delà de la concentration. Laissant ses pas faire le reste, se laissant envelopper par la présence de son partenaire afin d’atteindre ce que la danse permettait de plus beau ; cette communion des corps au seul but de la beauté, au seul but du spectacle sensuel d’un être presque unique. Elle s’essoufflait à peine ; il savait comment mener sans fatiguer sa partenaire. Les pas claquaient sur la scène, en un unisson parfait. Il eut comme un souffle à son oreille.
« Que c’est vilain de faire participer les jurys… Que devient notre impartialité ? » Elle eut un sourire charmant, alors qu’il la faisait se basculer sèchement, son corps se tendant en une ligne gracieuse, à peine courbée par ses formes. Lorsqu’il la fit remonter, elle prit quelques temps pour répondre. « Disons que c’est plus amusant ainsi… D’une part vous pouvez travailler la participante au corps, si j’ose dire… » Elle tourna une fois, deux fois, s’emparant lestement de la rose qu’il tenta de rattraper tandis qu’il continuait les pas en les compliquant vicieusement. Prenant le pli, Hélène se mit à frapper les contretemps, tout en complétant parfaitement les temps forts de la danse, se mariant au jeu de jambes du magicien d’une façon subtile et délicieusement gracieuse. Lui remettant la rose entre les lèvres, elle termina sa phrase. « Et puis, il m’est bien plus difficile de briller ainsi, ne pensez-vous pas ? Le défi est d’autant plus grand pour moi… »
Un rictus pervers de Magus fut sa seule réponse, alors qu’il la faisait parcourir la scène de long en large, présentant sa danseuse en la penchant vers le public, tandis qu’elle laissait doucement ses bras tomber vers les mains tendues, avant de leur être arrachée à nouveau par un autre pas qui commençait. La musique emplissait les cœurs, correspondant si bien au couple qui dansait de façon presque violente, de cette violence érotique que l’on attend dans chaque tango, mais que les danseurs hésitent souvent à mettre en avant. De cet érotisme dû aux pas seulement, à la façon de tourner, de faire jouer les jambes sans qu’elles ne se croisent, de se retrouver après s’être violemment séparés l’un de l’autre. De ces corps fermement collés l’un contre l’autre, toute gêne étant envolée dès la première seconde de la danse. Ca n’avait rien de sentimental ; ça n’avait rien de gentil. C’était d’une sensualité à se damner, d’une tristesse épouvantable. Et ils repartaient à nouveau, le regard de l’un fermement plongé dans celui de l’autre. Ils ne tentaient pas de se distraire, de se séduire. C’était juste permettre au monde de voir ce que c’était, au fond, que la danse. Le public, conquis, n’osait prononcer une seule phrase, n’osait détruire ce moment unique plein de beauté et d’un on ne sait quoi de gênant, de parfaitement maîtrisé. C’était sa grâce à elle, c’était sa force à lui. Et le mélange des deux n’en était que plus hypnotisant. Alors qu’en quelques soupirs ils s’approchaient d’un final, Hélène sentit sa main prise de façon intempestive. Elle vola presque, se retrouvant dans de nouveaux bras, alors qu’une nouvelle musique retentissait.
« On ne défie pas impunément Suun Yggdrasil ! Je suis ici le meilleur danseur, car je suis formidablement beau, et gracieux, et intelligent, et… » Il fut bâillonné par la main d’Hélène qui se plaqua contre ses lèvres. « Chut. Prouvez-le. » Son sourire était si sincère que l’être de rose vêtu n’attendit pas plus avant de se lancer sur la piste, non sans donner un coup de pied bien placé au précédent danseur qui retournait vers son siège de jury en haussant les épaules. Hélène laissa machinalement son corps trouver seul les pas de la danse, ayant du mal à entendre la musique à cause du bruit environnant. Un, deux, trois. « Une valse ? » « Et oui, quoi de mieux pour épater le monde que de briller en utilisant simplement sa propre personne, sans devoir s’accommoder d’une danse aux pas compliqués ? Allez, que ça mette le feu aux poudres !! I’M ON FIRE NOW ! » La jeune femme haussa les épaules, ne comprenant pas la dernière phrase. Elle se laissa doucement entraîner par la charmante valse, qui laissait un regard attendri sur le visage des spectateurs. Elle s’envolait presque, alors que Suun tirait parti des jupons de sa partenaire pour donner l’impression qu’elle était une fleur en train d’éclore, et ce à chaque fois qu’elle tournait.
Une joie immense l’étreignit, et ce fut belle et radieuse qu’elle continua de danser pour le public, pour cette foule qui s’amassait autour de la scène en tentant de leur toucher les pieds. Mais ils volaient ; ils étaient inatteignables, et plus la musique passait, plus ils instillaient dans les pas simples des figures gracieuses et d’apparence faciles à imiter. Et pourtant, les téméraires dans le public qui tentèrent de faire de même ne purent y parvenir. Dès qu’elle le pouvait, Hélène adressait soit au public, soit aux jurys, un gracieux salut de la main, ne se départant pas de son sourire, alors que Suun, de plus en plus concentré sur la danse et son désir de briller, précisait ses pas à un point assez formidable. Elle douta un instant qu’il soit aussi bon danseur que Magus, le tango étant une des danses les plus difficiles. Mais dans tous les cas, sa bonne humeur couplée à la sienne faisait irradier le couple d’une telle aura de gaieté que chacun, en un sens, était charmé.
« Dîîîtes, je suis merveilleux ? » « Hein ? Heu, oui ! » « Je peux me déshabiller un peu alors ? » Certainement prit-elle, dans sa surprise, trop de temps pour répondre, puisqu’il s’exécuta sans attendre. Un souffle plus tard, elle se retrouvait contre son torse nu. Elle eut un sourire en pensant à toutes les femmes dans la foule. « Ce n’est pas vous qui participez, à ce que je sache ! » « Oui, mais je suis la plus belle. » Elle baissa les yeux vers le torse musclé et résolument viril contre lequel elle était plaquée. « Si j’osais, je dirais que vous êtes le plus beau… Mais je reste celle qui doit briller ici ! Votre puissance devrait m’aider dans cette tâche ! » Revigoré par la phrase bien plus sûrement qu’il l’aurait été par un déchaînement de groupies (cela étant certainement du à l’air tout à la fois charmeur et ingénu qu’elle savait si bien faire), Suun s’appliqua à la mettre encore plus en valeur, se servant de sa semi-nudité afin d’accaparer la gente féminine, puis faire valser Hélène tant et si bien que les spectatrices, dans leur jalousie, ne puissent s’empêcher de l’admirer…
Et cela marcha au-delà de toute espérance. Le public qui avait été pris au corps par le tango, sembla prendre le coche de façon merveilleuse, s’envolant avec eux sur un petit nuage rose plein de joie et d’allégresse. Déjà, certains couples se formaient dans le public, tentant de mimer celui sur la scène, qui ne pouvait s’empêcher d’interagir avec tous ceux qui les entouraient, l’un pour flatter son égo tout de rose teinté, l’autre pour attirer l’attention le plus gentiment du monde par son merveilleux sourire et ses courbes gracieuses. Finalement, tout le monde tournoyait, tout le monde s’essoufflait, mais la gaieté avait pris une telle place dans l’assemblée qu’on ne savait plus où se mettre si l’on était d’humeur taciturne, ou si on n’était simplement pas d’humeur. Mais personne ne partait ; chacun se laissait bercer par cette vague pleine de douceur et indéniablement rose, chaque visage se colorait de rouge sous l’effort de la danse, mais chaque sourire peint sur les faces était bien réel, bien ancré. C’était cette joie merveilleuse d’une danse joyeuse, et ce couple au milieu qui dansait, ne s’arrêtant pas. On les voyait chuchoter entre eux parfois, l’homme plein de prestance faisant parfois un pas qui ne correspondait absolument pas au type de danse qu’il faisait, vivement rattrapé par sa partenaire qui elle en connaissait toutes les mécaniques, et savait les faire plier en des choses d’une grâce insoupçonnée de la part d’une danse qui semblait si simple.
Et cela continua ainsi, merveilleusement, tout le long de la danse. Personne ne les dérangea, personne n’osait, de toute façon. Suun, finalement, fit tournoyer trois, quatre, cinq, six fois sa partenaire, avant de la saluer profondément, le torse à peine recouvert d’une pellicule de sueur aguichante au possible. Hélène le salua en retour. Elle, magiquement, ne semblait pas le moins du monde essoufflée ou en nage. Les années de pratique de la danse avaient fini par roder la jeune femme face à cette éventualité. Se tournant gracieusement vers le public, elle les remercia chaleureusement pour leur participation. Et elle en rajouta. Si on a le public avec soi, autant continuer n’est-ce pas ? « Fais-je danser encore un autre membre du jury ? » « Oh oui, oui, TOUS !! » Tous ?? Mais ils voulaient la tuer au travail, que diantre ! Très bien alors ! Elle retourna vers les jurys, souriant à ses anciens partenaires, qui lui rendirent son sourire (l’un vicieux, l’autre aveuglant de brillance, cherchez qui a fait quoi). Puis elle posa ses yeux de velours sur les hommes restants. Le Laguz phoenix la regardait avec un air mauvais, comme s’il s’attendait, comme par hasard, à ce que la jeune femme se jette sur lui pour la prochaine danse. Mauvais choix de sa part, puisqu’en réponse à ce regard ce fut donc sur lui qu’elle jeta son dévolu. Elle se coula lestement vers le ronchon.
« Dîtes… » « Nan. Casse-toi. » Elle le regarda un instant, interloquée. Mmh. Il allait falloir jouer finement. Plusieurs possibilités s’offraient. De un, il était juste flemmard et grognon, ce qui n’allait rien arranger. Après, soit il était très timide, soit il ne savait pas danser. Elle opta joyeusement pour la deuxième solution avant de commencer à se tourner vers Stark. « Heu attends, tu fous quoi là ? » « Oh, je suis certaine que ce bel archer danse divinement ! » Ni une ni deux, voilà le Laguz qui l’entraîna sur la piste en gueulant que c’était une conspiration. Il la mitrailla du regard, énervé comme jamais. « Tu choisis la chanson, tu mènes et tu m’apprends, et moi je branle rien, on est bien d’accord là-dessus ? » Elle eut un rire charmant qui fit froncer les sourcils à son partenaire, puis elle claqua des doigts pour lancer une nouvelle musique.
Le riff déchaîna l’assemblée qui se mit à bouger en un rythme plus ou moins correct. L’air totalement perdu, Curtis écoutait d’une oreille distraite la voix tranquille et joyeuse d’Hélène qui lui expliquait les pas du rock’n’roll. Troublé par les sauts de temps, le recul des pieds, la partenaire qu’il fallait faire tournoyer, il finit par s’énerver en s’enflammant légèrement. Hélène en profita pour se taire, prendre la situation en main et forcer son partenaire au niveau des pas, n’hésitant pas à user du coup de hanches pour le faire tournoyer, ou encore lui remettre un pied en place. Plus ils continuaient, plus le brasier qui les entourait grandissait, dans la fureur et la semi-concentration du Laguz colérique. Il ne voulait pas avouer qu’il commençait à comprendre ce qu’elle voulait de lui. C’était absolument impossible qu’il lève le petit doigt pour l’aider. Et pourtant, elle imprimait tant et si bien les pas dans son cerveau, l’air assuré, le sourire brillant, qu’il n’avait pas d’autre choix que de se laisser emporter, de tenter vaillamment de lui imposer quelques passes, de la faire tournoyer sans qu’elle ne lance d’impulsion… Doucement, il venait même à se dire que ce n’était pas si désagréable en fait. Mais non ! Non, il ne pouvait pas l’accepter, c’était quoi cette fille qui lui faisait faire des trucs totalement cons ?
Et pourquoi le public continuait de les applaudir, pourquoi dès qu’elle leur faisait coucou ils s’évanouissaient presque ?? Lui quand il les saluait il se trompait dans les pas et il devait se rattraper pour ne pas avoir l’air totalement con ! C’était n’importe quoi en fait, qu’est-ce qu’il faisait là déjà ? Ah oui, il s’était énervé parce qu’elle avait préféré aller vers Stark. Mais ??? Il s’était fait couillonner en fait ! Il en fut si énervé qu’il rata un pas, s’emmêla les pieds dans la robe de sa charmante partenaire, puis finalement tomba, entraîna la belle avec lui. « BORDEL DE MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERDE !! » Précisions ici que nous n’avons réécrit que ce qui était le plus délicat dans ce qu’il avait prononcé.
Et là, ce fut la grâce ! La révélation ! La beauté sur Terre incarnée ! Le phoenix déploya ses ailes avant qu’ils ne touchent le sol, et il les emporta dans les airs, et ce tout en continuant de danser en gardant le rythme, effectuant des passes merveilleuses dans les airs maintenant qu’il était soulagé du fait de se souvenir des pas. Et plus il s’énervait à la faire tournoyer jusqu’à en avoir le tournis, plus c’était beau. Les volutes de flamme rouge et or épousaient le corps d’Hélène, la vêtant d’un drapé éphémère se mouvant au rythme de ses tours et de ses cambrures. Et c’était terrible pour le pauvre Laguz, qui faisait tant et si bien pour perdre sa partenaire, la forcer à faire des contretemps, à tourner lorsqu’il ne fallait pas ! Mais non, elle, toute heureuse, rebondissait sur chacune de ses bourdes, répondait par d’autres contretemps qui le confondaient tant qu’elle reprenait le rythme de base, et le forçait lui aussi à tourner par un habile contrepoids pour finalement retomber sur les bons pas de la danse. Et ce, tout en continuant de voler.
Oh, il aurait pu la lâcher, mais certainement lui en aurait-on voulu. Ou alors, il aurait pu lui demander d’arrêter, lui dire que ça suffisait maintenant, qu’elle était contente ainsi, qu’elle avait réussi à le faire danser, qu’elle était formidable et qu’il la haïrait jusqu’à la fin des temps, mais non ! Non, il ne pouvait même pas, car cette face épanouie et tellement heureuse de partager une danse, quand bien même il s’agissait de la troisième, quand bien même ce n’était pas la dernière, cette face semblait au comble du bonheur. Aaaah, ça l’emmerdait ! Et la voilà qui revenait à la charge ! « Dîtes… Si vous me lancez en l’air pour que je fasse un salto, vous me rattrapez ? » Il la regarda d’un air plat qui ne voulait rien dire. Puis sans crier gare, il la lança vers le haut. Elle, en bonne chevalière pégase, habituée à l’air environnant, adepte des figures sur cheval ailé, enchaîna deux saltos avant, dont un qu’elle vrilla à merveille, avant de retomber parfaitement dans les bras de son cavalier, à la manière d’une jeune mariée. Il eut tellement peur qu’il faillit la lâcher, mais préféra à cela lâcher une cascade de jurons tous plus inventifs les uns que les autres.
Alors que la foule se déchaînait en applaudissement, ils redescendirent, les flammes s’éteignant progressivement. Elle allait payer… Mais en même temps, c’était trop bien ce qu’elle avait fait. Hélène, de son côté, était parfaitement émerveillée de la tournure de la situation. Et comme on ne se refait pas, elle ne remarqua pas à quel point la prestation avait énervé le Laguz. Elle supposa qu’il était fatigué par tant d’efforts, autant physique que mentaux. Il avait tant fait pour respecter les pas ! (oui, elle n’avait pas compris qu’il avait tenté de lui mettre des bâtons dans les roues x fois) Elle le laissa aller s’assoir, car elle l’avait trouvé absolument merveilleux, et elle lui demanda même timidement si il continuerait à danser de son côté. Ce à quoi il lui répondit très peu poliment… Non, en fait, il lui répondit d’aller se faire foutre. Elle haussa les épaules en rougissant légèrement, puis passa à sa tâche suivante : réussir à danser avec les deux derniers membres du jury.
Elle s’approcha à petits pas des deux hommes restants. Stark commença à se jeter sur elle, plein de joie, de bonne humeur et d’amour à revendre. Il fut accueilli par la main d’Hélène sur son torse, l’arrêtant net. « WAOUH, ça c’est trop bien !! » « Non, je vous arrête tout de suite. Vous danserez avec moi en dernier, sinon les yeux furibonds que Curtis pose sur vous en ce moment pourraient vous transpercer sur place si nous dansons maintenant. Je pense. » Il se calma sur le coup, réfléchissant visiblement à son désir de mourir immédiat ou retardé. Il opta pour plus tard, et se rassit calmement sur sa chaise. « … » « Dayn ? » « … » « Allez, ce sera certainement plus agréable que de pleurer sous des trombes d’eau… Tu ne penses pas ? » Elle accompagna sa phrase d’un tel sourire que le Faucheur, mécaniquement se leva, laissa son épée près de sa chaise, et l’accompagna au milieu de la piste. Elle était certaine qu’il n’allait de toute façon pas s’impliquer, et qu’il ne faisait cela seulement pour ne pas créer de guerre totale avec Suun et Magus qui se ligueraient pour le bastonner, contre toute attente. « Ne t’en fais pas si tu n’as jamais dansé… Tu as juste à suivre mon rythme d’accord ? Je te jure que ça ne sera pas difficile… Essaie quand même de t’amuser. »
La musique s’éleva doucement, comme un souffle. Elle prit petit à petit de l’ampleur, alors qu’Hélène poussait gentiment son taciturne ami à bouger ses jambes au rythme de la guitare. Il eut un moment de crispation alors qu’il reconnaissait le type de danse qu’elle lui faisait faire : et oui, un slow. Mais dans la tête de l’étourdie, un slow n’était surtout qu’une danse simple dans laquelle il fallait se contenter de tourner en rythme tout en restant proche de son partenaire. Il ne lui vint pas à l’esprit que c’était aussi une redoutable méthode de drague. Mais de toute façon, qui s’en souciait ? Le danseur était le Faucheur, alors quoiqu’il danse il n’y aurait absolument aucun impact. Et justement, c’est ce qui tracassait Hélène. Après tant de personnalités aussi vivantes, après tant de danseurs qui finalement réussissaient à la mettre en valeur à force d’eux-mêmes s’impliquer, il était vrai que danser avec le silencieux Faucheur brisait plutôt tout ce qu’elle avait bâti. Dans sa petite tête, les neurones se mirent à chauffer pour trouver une porte de sortie. Et puis la solution s’imposa d’elle-même. Elle chercha son regard.
Ce regard perdu et troublé, ce regard aucunement intéressé par les événements de la journée, ce regard d’homme brisé qui n’en a plus rien à faire de ce qu’il est, qui s’est laissé traîner jusque dans ce jury parce qu’on l’avait décidé ainsi. Il fallait absolument parvenir à capter ce regard. Cet échange serait suffisant. Elle ferait le reste. « Dayn, on regarde sa partenaire lorsqu’on danse… » Sa voix était douce. Ce n’était aucunement un reproche qu’elle lui adressait, juste un conseil. Un rappel de pourquoi elle faisait tout cela. Elle était à un concours où elle se devait d’être belle pour tous. Ce genre de concours où elle savait briller, par son éclat naturel et par sa si gentille personnalité. Doucement, les yeux azur et rubis se posèrent sur son visage. Elle eut un léger rire, puis esquissa quelques mouvements du bras qui focalisa le public sur elle. Ce public qui était apeuré rien qu’à voir le plus grand criminel de Tellius sur une scène de concours. Ils avaient tous peur pour elle, finalement. Ils étaient tous pendus à leur regard, se demandant ce qui se passerait si celui-ci se perdait. Allait-il la tuer ? Allait-il partir, la laissant seule et éplorée ? Non, non, il ne fallait pas qu’ils se lâchent du regard ! Il ne fallait aucunement qu’ils s’arrêtent. C’était comme une pause dans le temps. C’était comme la permission pour l’éternel chassé de prendre un bon temps bien mérité, même si cela semblait parfaitement fictif et futile. Ca ne ressemblait pas à un espoir. Ca ne lui ressemblait pas.
Et pourtant, il était là avec elle, à suivre placidement le rythme qu’elle lui avait gentiment montré, sans se tromper, sans marcher sur ses petits pieds qui s’envolaient sur la piste. « Tu dansais, avec ton aimée ? » Il ne répondit pas immédiatement. Elle ne le quittait pas des yeux, attendant patiemment sa réponse. Et même si elle ne venait jamais, elle voulait l’irradier de bons sentiments, de bonnes ondes, lui montrer que s’il était ici il devait y avoir une raison. Même si cette raison était futile, même s’il s’agissait d’un stupide concours dont peu se souciaient. Il avait besoin de quelque chose comme ça. On ne savait pas pourquoi, mais il en avait besoin. « Je ne me souviens plus. » Il plongea son regard plus intensément dans le sien. Celui d’Hélène ne cilla pas un instant, quelques paillettes dorées apparaissant au fond des prunelles noisette. Elle sourit. « Ca ne te peineras pas de tenter de te souvenir. » Ses iris se ternirent à ses phrases. Si, il pensait que cela l’enfoncerait seulement un peu plus dans sa douleur. Hélène eut un léger froncement de sourcils. Non, il ne serait pas blessé en se souvenant. C’était juste son corps qui devait se mouvoir. Son cœur n’avait pas à se serrer alors que ses pas se rappelaient eux-mêmes où se placer.
Il sembla se détendre d’un coup. Ses membres se délièrent, son pas se fit plus large. Ils bougèrent plus sur l’ensemble de la scène, s’en tenant certes toujours au rythme lancinant, mais il y avait quelque chose de nouveau dans cette façon d’appréhender le pas suivant. Hélène sourit à son ami. Le public aussi semblait avoir compris que quelque chose de merveilleux était en train d’arriver, remarquant les danseurs qui se laissaient plus aller à la tendre musique. Plus un souffle de leur part ne parvenait aux oreilles de notre gentille chevalière. Elle eut quelques mots pour lui. « Tu vois, la mémoire du corps n’est peut-être pas aussi douloureuse que celle de l’esprit. Arrête de t’enfermer dans une bulle, et observe ce qui se passe. » Le visage sérieux se détourna un instant, détaillant la foule à leurs pieds. Cette foule qui n’hésitait pas à le regarder, le considérer avec intérêt, la haine envers lui étant momentanément oubliée, rangée dans un coin de leur tête qui pour l’instant se focalisait sur la musique, les sentiments exprimés, et sur leur danse qui, bien qu’elle soit moins énergique que toutes les précédentes, avait ce petit quelque chose de frais qui redonnait un sourire aux lèvres, qui donnait envie non pas de danser, mais de vivre simplement.
Ses yeux lui revinrent, et il resta un instant pensif, osant esquisser quelques tours sans qu’elle n’en propose l’impulsion. Elle était radieuse. Puis, il ouvrit la bouche pour souffler quelques mots. Seulement quelques uns. « … » Et finalement, il se ravisa. Et ce fut uniquement l’ombre d’un sourire qui naquit sur ses lèvres avant qu’il ne la lâche doucement, afin de retourner lentement vers sa chaise. Hélène fut surprise par ce sourire. Il s’agissait d’un cadeau merveilleux, inattendu. Un cadeau à peine esquissé, comme un remerciement chuchoté. C’était juste beau.
Lentement, elle marcha vers la table des jurys. Le Faucheur ne lui accorda pas un regard de plus. C’était tout à fait normal, et elle ne tenta pas de rechercher ce regard. Elle se mit devant Stark. Il brûlait déjà d’impatience, rendu fou par l’attente, sachant que tous les jurys, TOUS même le silencieux Faucheur, même son copain idiot d’oiseau, avaient dansé avec cette siiii joliiiie demoiseeeeeelle ! « Alors, Stark, savez-vous danser aussi bien que ces autres messieurs ? » « Si je sais danser ? Nan mais attends, tu vas voir ! » Il se leva d’un seul coup, brillant de confiance en lui, un sourire ravageur accroché aux lèvres, le torse bombé, étouffé par la joie qu’il avait d’être jury à ce concours. On ne lui avait pas précisé qu’il pouvait avoir un contact physique avec les prestataires, c’était merveilleux, c’était magnifique… Comme le disait le rose, c’était EUMEIZINGUE !! Ou un truc dans ce genre-là. Il prit la main d’Hélène avec tact, sachant comment faire pour être sexy. Ou presque. Puis il la fit tourner au dessus de lui, la tenant par les hanches, jusqu’au milieu de la scène. A peine l’eut-il reposée au sol qu’un nouveau morceau commençait. C’était partiiii ! Il allait leur montrer à tous ce que c’était, qu’allumer la piste !!
L’air commença tranquillement. Hélène eut un moment de blanc alors que Stark commençait les pas. Un deux trois, cinq six sept. Oui, cette façon de ne pas frapper deux des huit temps… De la salsa ! Un sourire s’afficha immédiatement sur son visage, balayant l’air perplexe qu’elle avait failli prendre. Un délicieux déhanché la prit alors qu’ils commençaient cette balade pleine de chaleur et de joie. C’était cette musique des endroits où il faisait chaud, cette musique charmante où l’homme tourne tout autant que la femme, où le couple prend tout l’espace scénique s’il le désire, augmentant ou réduisant les pas, n’hésitant pas à allonger les tours. Ils étaient charmants. Hélène se défit du châle transparent à ses bras, et lâchant les mains de son partenaire, glissa le tissu autour de la taille de l’archer, le rapprochant d’elle, rattrapant sa main juste à temps pour qu’il la fasse tourner. Doux et entraînant, l’air était comme une conclusion à toutes ces danses, une finalité tranquille qui plongeait chacun dans une béatitude sans conséquence. Le châle frottait doucement, presque candidement, le dos du blond, qui lui ne faisait que devenir encore plus joyeux à partager cette danse avec la chevalière.
« Alors ? Je danse mieux que Curtis ? » Elle éclata de rire en se penchant à son oreille. Quelques pas les rapprochèrent le temps qu’elle réponde. « Au moins, je n’ai pas à vous apprendre les pas… Mais il s’est bien débrouillé ! Et puis, il aura été très inventif. Voler et danser ! » Rien qu’à en parler, le souvenir faisait apparaître mille paillettes dans ses yeux. L’expérience l’avait visiblement marquée à un point assez élevé. Cela ne fit que revigorer l’envie de l’archer de rendre cette dernière danse formidable. Il la tint plus contre lui, en profitant pour lui souffler mille compliments sur sa tenue. « Vous avez tout trouvé toute seule ? Vous vous habillez souvent comme ça ? Où donc avez-vous appris à si bien danser ? » L’enthousiasme immense, l’archer posait les questions sans vraiment attendre de réponse, sachant qu’il ne s’intéressait pas vraiment à les obtenir, mais plutôt à connaître l’effet de ces questions sur sa partenaire. Hélène était gentiment flattée, bien évidemment, mais se tenait très bien, répondant parfois à mi-mots, ne se laissant pas plus charmer que ça, un fin sourire imprimé sur son visage.
Ils allaient de-ci, de-là, totalement insouciants, réchauffant le cœur du public qui avait été tant serré lors de la danse précédente. En fait, tout le long des morceaux, chacun avait été balayé de dizaines de sentiments différents, plus ou moins forts selon les sensibilités. Ils avaient été touchés par la grâce de cette jeune femme qui leur présentait le jury d’une façon toute nouvelle, les rendant humains aux yeux de tous. Et puis, elle avait cette façon d’être, ce sourire magnifique, cette grâce presque fragile, qui semblait de premier abord futile, mais qui montrait bien à quel point elle se donnait entièrement au public, au jury, afin de leur montrer combien il était doux de participer, de quelque façon que ce soit, à ce défilé. Et participer, ils l’avaient tous fait. Il restait une dernière chose à faire. Cette dernière chose, elle ne pouvait le faire qu’avec Stark. Elle avait patiemment attendu, avait construit le frêle assemblage de rencontres avec chacun des jurys, avait pu montrer quantité de danses selon les caractères de chacun. Mais il y avait quelque chose, une dernière chose. Elle sourit. « Savez-vous être merveilleux ? » La phrase était candide, si gentiment dite. Le blond compris immédiatement ce à quoi elle faisait allusion, mais décida de faire le bêta un instant. Il fallait encore ménager un peu le public, le préparer. Il effectua une figure difficile où ils tournaient chacun leur tour, respectant un jeu de jambes compliqué.
« Je suis toujours merveilleux. » Elle rit doucement. Oui, bien sûr qu’il était toujours merveilleux. « Mais… Sauriez-vous briller ? » Il mit doucement un doigt sur ses lèvres. Chut, il ne fallait pas révéler leur puissante arme secrète. Il fallait encore convaincre tout le public. Il la pencha doucement, rapprochant son visage du sien. Le public retint son souffle ; au denier moment, il se recula en ramenant sa partenaire à lui, sur ses deux jambes. Hélène se laissait placidement guider, rayonnante, souriant encore et encore, adressant des regards sublimes au public pendant les pas où elle se détournait de son danseur. Même le jury regardait cette dernière danse avec un certain intérêt. Par un grand miracle, aucun d’entre eux n’avait fait aucun commentaire tout haut lors de chacune des prestations. Certes, si l’on s’approchait discrètement de Curtis, on pourrait l’entendre bougonner… Mais il n’en était rien. Tout le monde se concentrait non plus sur l’hétéroclite jury, mais bien sur ces deux derniers danseurs, qui, lentement mais sûrement, faisaient grandir leur présence.
D’une façon formidable, d’une façon magnifique, chaque nouveau pas sur la scène était un nouveau pas dans le cœur de chacun. L’un comme l’autre, les regards qu’ils échangeaient entre eux, avec les autres, ces sourires qu’ils esquissaient, ces discrets clins d’yeux qu’ils lançaient… Et puis ce fut comme une explosion, comme un paroxysme de leur charme qui balaya l’assemblée, alors qu’ils tournoyaient de plus belle dans le rythme tranquille de la salsa. Conscient d’avoir conquis le public, le téméraire archer tenta un dernier acte pour clore ce merveilleux final. Il fit tourner sa partenaire une dernière fois, la pencha dans ses bras, approchant une nouvelle fois son visage du sien. Cette fois, il ne s’arrêta pas. Cris de la part du public. Rire de la part d’Hélène. Son joli doigt blanc s’était posé entre leurs lèvres, qui n’avaient fait que s’effleurer. « Assez, on va m’accuser de soudoyer un des jurys… » Cette façon si tendre de prononcer le ‘assez’ acheva le blond, qui préféra aller chercher l’éclatement de joie du public qui ne se sentait plus, les applaudissant à s’en faire mal aux mains. C’était bientôt la fin, Hélène le sentait. Elle salua le public longuement. Se laissant regarder une dernière fois, sans trop bouger, elle qui avait tant fait pour se donner sans retenue. Elle tendait doucement les mains vers celles qui venaient vers elle, les serrant brièvement, offrant la gentille chaleur de sa poigne à ceux qui le désiraient.
Elle recula, tournant sur elle-même, laissant sa longue chevelure fouetter son visage et ses jupons tournoyer autour de ses jambes. Elle se penchait parfois, offrant une vue discrète de son charmant décolleté à celui qui saurait attraper lestement le bon angle de vue. Certains, dans le public, semblèrent en tomber à la renverse au dû d’un malencontreux déséquilibre. Et bien quoi, ils avaient tenté d’avoir la meilleure vue alors que chacun se serrait en un même point. Cela arrivait, les chutes. La jeune femme pria pour que personne ne se fasse de mal dans l’entreprise. Elle écoutait les cris et encouragements de chacun, s’emplissant de bonheur devant une telle réussite. C’était si doux, une telle allégresse ! Le monde aurait toujours du tourner ainsi. A célébrer la joie et la beauté, sans qu’aucune querelle ne vienne briser cette tendre quiétude. Alors qu’elle pensait distraitement à toute ces choses, tout en continuant de tournoyer sur scène, quelques rumeurs lui parvinrent du côté des jurys.
« Je vous dit que ma danse était la meilleure ! Magus est le roi des femmes. Et j’ai réalisé les passes les plus difficiles, vous avez vu comme ils étaient tous subjugués ? » « Oui mais tu manquais de ROSE ! Tu as vu la robe de cette petite, c’est presque rose, donc c’est AMAZING, mais tu n’es pas Suun donc tu n’étais pas aussi formidable que moi et en plus ta chanson était super déprimante alors que cette tendre enfant elle respire l’allégresse donc tout ce que j’ai fait était nettement supérieur à tout ce que tu pourras jamais entreprendre et… » « Oh ta gueule on s’entend plus ! Moi j’étais le plus original de toute façon, alors arrêtez de me faire chier avec vos ‘jsuis le meilleur danseur’. Meilleur danseur de mon cul ouais ! » « … » « Nan mais le final était pour moi ! C’était le shine, c’était merveilleux, et ses lèvres sont super douces ! »
Bip, mauvais choix de réponse, voici Magus préparant un Inferno, fermement décidé à mettre fin aux jours de l’arrogant archer qui avait osé prendre cette femme avant lui. Puis il se souvint de la poitrine de la jeune femme. Une cicatrice comme ça, ça laissait une vague trace dans la mémoire du dragueur invétéré. Très, très vague. « Dans une autre vie peut-être, tu pourras me dire si chaque parcelle de sa peau l’est tout autant… » Gros silence. Hélène se sentit légèrement gênée. Il y avait de quoi, la tension devenait palpable. Heureusement que le rose est le Sauveur de ce monde. « Non, mais le plus doux, c’est moi, c’est Suun, c’est obligé, puisque je suis merveilleux. Et de toute manière, si je devais choisir entre vous deux, je ne choisirais aucun de vous, mais le plumé (après ma magnifique prestation bien sûr), car ça avait l’art d’être original. Ce n’était bien évidemment pas la perfection puisque la perfection est incarnée en la seule personne du nom de Suun que vous voyez brillante et fière devant vos yeux ébahis mais c’était pas mal quand m… » « TA GUEULE !! » A noter pour plus tard. Eviter d’énerver un oiseau de feu. Parce que ça fait malencontreusement brûler le bureau. Avec de grandes flammes rouges et vives. « AH MERDE ! »
Les flammes disparurent, laissant la pauvre table des jurys légèrement noircie. Hélène eut un petit rire en les voyant ainsi, puis finalement s’avança vers eux pour le salut final. Toutes les bonnes choses avaient une fin. Elle n’avait aucune idée du temps qu’elle avait passé sur scène, mais elle était certaine d’une chose : chaque minute avait été précieuse, et elle s’en rappellerait tendrement pendant des années à venir. Elle fit de derniers grands gestes au public, qui s’égosillait, à force d’avoir ri et pleuré lors de cette performance, les yeux pleins d’étoiles, achevés par la dernière bataille du jury. C’était les derniers adieux, c’était les derniers regards, ceux qui les liaient à elle, qui sublimaient tout ce moment plein de magie qu’elle leur avait offert. Elle s’avança devant les jurys, un sourire rayonnant aux lèvres. C’était le temps des remerciements, des au revoir. Des adieux peut-être. C’était toujours un peu triste de se séparer de quelqu’un avec qui on avait partagé quelque chose. « Merci à tous pour ces merveilleux moments… Vous m’avez tous apporté quelque chose d’extraordinaire. » La phrase arracha des rictus divers et variés sur les visages des jurys. On ne se refaisait pas. Elle les détailla un par un. « J’ai apprécié chacune de ces danses, qui étaient toutes formidables à leur façon, quel que soit le niveau du danseur, quelle que soit son implication. » Regards coulants sur Curtis et le Faucheur. Aucune réponse d’aucun des deux. Hélène haussa les épaules, puis leur offrit à tous un dernier regard chaleureux. « Au revoir donc, et bon courage pour la suite du concours ! »
Elle épousseta sa robe (en oubliant à nouveau qu’elle avait un décolleté), et s’en alla gracieusement en direction des coulisses. Elle entendit encore quelques phrases. « HEY elle m’a laissé son écharpe ! Elle est pour moiii ! » « Elle n’est pas rose, le grand Suun t’autorise à garder ce tissu comme trophée, gage de ta réussite dans cette danse où j’ai moi-même le plus brillé, car je suis rose, car je suis puissant, car je suis merveilleux, car je suis la perf… » « TA GUEULE ! Je te la cramerai, ton écharpe à la con, Stark. » « Pff, pas besoin de garder ça, tu ne t’en souviendras bientôt plus… » « … » Elle haussa les épaules, riant encore de ces dernières phrases. Elle apercevait la candidate suivante arriver ; magnifique, un corps de toute beauté, un visage sérieux et plein de sentiments enfouis… Et une démarche des plus bancales. Hélène n’osa rien dire et passa devant elle sans qu’il ne lui fût accordé un seul regard.
Elle finit par se poser sur une chaise, les bras ballant. Elle avait fini par être essoufflée, finalement. Il était vrai que cinq danses plus une prestation de beauté à la suite, ça avait de quoi fatiguer… Mais elle ne se départait pas de son sourire radieux. Ce jour avait été merveilleux, elle ne regrettait rien. Même les facéties des différents jurys avaient été si drôles qu’elle pourrait toutes les raconter sans rien omettre ! Puis, discrètement, un petit coup se fit entendre contre la porte de sa loge. Elle leva la tête en souriant, clamant que l’on pouvait entrer. Après tout, elle n’était pas dévêtue. Elle leva un sourcil en reconnaissant son soutien durant la durée de son passage. « Tiens, mais que faîtes-vous ici ? Vous allez bien ? » Naïveté, quand tu nous tiens…
Vous devez aller séduire la prestataire dans sa loge après la prestation car vous avez eu un coup de foudre.
Connaissez-vous l’amour ? Ce sentiment universel qui vous fait brûler de l’intérieur. Cette sensation chaleureuse qui réchauffe votre âme. Cette délicate émotion qui vous donne des ailes bien plus tangibles que celles d’un ridicule Laguz. Reyns ne le connaissait pas. C’est pourquoi, il ne le reconnut pas quand il fut frappé de la flèche de Cupidon. La foudre le traversa de part en part à sa simple arrivée. Sa démarche gracieuse, son attitude réservée et coquette à la fois… Etait-il attiré par les jolies filles qui paraissaient douce et sage et qui pourtant cachaient une véritable fougue animale… Il se rappela la belle April, si douce et si calme d’apparence mais qui n’avait pourtant pas hésité à se jeter sur lui telle une succube affamée.
Tout soutien semblant superflu devant une telle prestation, Reyns s’adonna à une observation insistante des attraits et atouts de la demoiselle. Souple, élégante, charismatique elle irradiait la joie et la sensualité. Comme une mosaïque de couleur, chacune de ses danses montraient une facette cachées de la jeune femme formant une fresque d’une magnificence certaine. Le jeune alchimiste s’était épris de ce tableau haut en couleur que lui proposait la cavalière. La passion du Tango, la noblesse de la Valse, la maitrise du Rock & Roll, la beauté du slow et finalement la sensualité de la salsa.
Reyns venait de trouver la femme de sa vie. Elle était entière, elle était complète… Elle était parfaite. Il était tombé amoureux d’elle, tel Narcisse de son reflet. En un sens… Elle était tout ce qu’il détestait.
*Bah… au Diable la logique* - L’amour à ses raisons que la raison ignore. Disparaissant dans les coulisses, il prit son mal en patience et son courage à deux mains. Son doux parfum s’éleva dans les vestiaires alors que celui moins agréable de l’alcool prenait place sur la scène.
Respirant fortement pour se donner la force, il se tenait, pas très fier, devant la porte de la loge de sa future. Le dos droit, le torse gonflé, il se donnait le courage nécessaire pour frapper. Mais qu’est ce qu’il allait lui dire… Qu’il était tombé sous son charme ? Non tout le monde devait lui dire. C’était bien trop banal pour une telle beauté. Que son sourire faisait de l’ombre au soleil ? Non… C’était du pur cliché Que ses yeux avaient le bleu des plus beaux océans ? Ils étaient bleus ses yeux ?
Arf… il ne savait que lui dire. Posant les mains sur la porte il se frappa la tête contre le bois,cherchant une solution quand soudain - Entrez ! *Merde* - Tiens, mais que faîtes-vous ici ? Vous allez bien ? Le front rougit par les coups qu’il s’était affligé, le jeune homme était comme étourdie par l’innocence de la jeune femme. Même son pur sentiment d’amour semblait une souillure pour une telle demoiselle. - Je… heu, je… oui je vais bien… heu… et vous ? - Mais oui, merveilleusement bien. Vous voulez vous asseoir, vous m’avez l’air un peu pâle. - Je… heu… Comme un enfant que l’on couve, Hélène le mena à une chaise et l’assit gentiment. Le contact de sa douce peau sur la sienne, sa main et sa chaleur. Elle posa le dos de sa main sur son front, faisant fi de son décolletée plus que provocateur, pour prendre sa température et ce simple geste lui perça le cœur. Prit de passion il lui attrapa la main puis la seconde et l’embrassa. Il n’y avait rien de sexuel dans ce baiser. C’était doux, inexpérimenté, innocent…
C’était l’amour avec un grand A.
Pas de perversion dans ses actes, dans ses pensées. Il la pressa contre la table de maquillage et continua son langoureux baiser. Il l’assit et la regarda, elle était si belle… - Je… heu… je. - Je suis d’accord si tu veux, tu n’es pas vilain très doux avec moi et plutôt mignon. Alors pourquoi pas. Son sourire fut si gentil et en même temps d’une coquetterie si émoustillante que Reyns se rendit compte qu’il en voulait plus. Il voulait faire de cette Hélène une honnête femme. - Je… Mademoiselle Hélène, je… vous aime. Je voudrais que nous laissions de coté tous ses plaisirs charnels qui croyait moi joueraient en ma faveur. _ Elle rit, lui aussi _ et je … Il posa un genou à terre, gardant sa main dans la sienne. Il n’avait pas de bague mais à vrai dire il n’avait pas prévu son coup. Il se racla la gorge pour être clair et concis et prenant de nouveau son courage à deux mains il lui déclara sa flamme. - Dame Hélène, je vous aime, vous êtes la plus belle des femmes extérieurement comme intérieurement et bien que je ne pense pas mériter une femme telle que vous je ferais en sorte que jamais vous ne perdiez votre sourire et je…Vous me trouvez ridicule ? Hélène le regardait avec douceur et l’écoutait attentivement pourtant il savait que c’était la fin de son beau rêve. - Je ne vous trouve pas ridicule, c’est très flatteur je vous assure mais hélas, je ne peux accepter car mon cœur appartient déjà à un autre. - A qui ? - Il appartient à la liberté et rien d’autre ne serait me combler. Désolée. Elle déposa un baiser sur son front et resta souriante. C’était le plus déstabilisant. Mais il comprenait et il aimait sa manière de penser. Il prendrait exemple sur elle. Il lui fit un dernier baisemain gentleman et avant de changer d’avis et d’accepter une proposition surement plus d’actualité, il disparut par la porte. - Vous gagnerez assurément Dame Hélène. Vous être vraiment la plus belle. Puis il partit sans se retourner.
Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Dim 19 Aoû - 1:30
Cloitrée dans une vague odeur de peur et d’alcool, une jeune femme s’agrippait à sa bouteille comme un enfant affamé au sein de sa mère. Le stresse s’était emparé d’elle depuis le début de la compétition et passer en avant-dernière n’avait rien arrangé. Mais le pire, c’était de passer derrière cette demoiselle, car Ruika s’était retenu de boire pour oublier sa présence en ses lieux jusqu’à la concurrente la précédant. Ainsi, elle espérait pouvoir boire et se détendre avant son fatidique passage. Mais plus que de la détente… La mage s’était quelque peu… lâchée. C’était de sa faute aussi à cette Hélène, quelle idée que de faire durer son passage le temps de 5 danses ?!? La mage de vent avait eu le temps d’engloutir 2…3 bouteilles de rhum ainsi qu’une petite de vodka au point que maintenant, elle se sentait bien. - Ruika ? Ruika Yoi, ça va être à vous ! - Je suis…*Oubp*… là ! La jeune femme leva la main et se releva chancelante. - Vous allez bien ? L’importun posa sa main malencontreuse sur l’épaule de Ruika et la chaleur de sa peau sur la sienne lui évoqua l’horreur du contact humain, l’écœurement entrainé par l’intimité indécente de deux êtres dépendants. Sans la moindre réflexion, la jeune femme attrapa l’une de ses dagues et poignarda en plein dans la gorge tendre le machiniste. - Eh !!! Mais vous êtes malade ! Vous avez failli me tuer ! - T’es pas mort ? Pourquoi t’es pas mort ? Et pourquoi vous êtes deux d’abord ? Vous êtes jumeaux c’est ça ? - Mais oui c’est ça, en scène maintenant ! En évitant de la toucher mais en lui indiquant gentiment le chemin, il dirigea la mage sur les devants de la scène. Le soleil éblouissant aveugla la mage quelques secondes, ça brillait s’était drôle. Puis son regard se posa sur le jury pour tomber sur lui… S’empourprant à la vitesse grand V, Ruika détourna les yeux du grand et beau criminel de renommée mondiale qui pouvait également se montrer un amant… très fougueux. Un petit sourire nerveux agita ses traits alors qu’elle le regardait du coin de l’œil comme une jeune vierge effarouchée. - Salut toi ! Lui dit-elle en agitant la main très … mignonne. S’il y avait un adjectif qu’on ne pouvait pas attribuer à Ruika, c’était bien ce dernier. La jeune fille était belle, sexy, élégante, mais mignonne… Il y avait bien que l’alcool pour la rendre ainsi. - Bon alors si tu arrêtais de faire les yeux doux au patibulaire Faucheur et que tu nous montrais tes jolies formes, chérie ! - Mes formes ? Vous parlez de ça ? Au grand plaisir de bien des hommes la jeune ingénue venait de détacher son corsage pour laisser aux yeux de tous la vue sur une magnifique poitrine enserrée dans une toile de soie blanche, particulièrement fine et paraissant si douce au touché. - Ou plutôt de ça ? La main posée sur ce qui fixait encore sa jupe, la jeune mage fut arrêtée dans son mouvement par un jeune garçon et son jumeau ? - Mademoiselle Ruika, vous n’avez pas besoin de montrer ça… - Allen ? T’es pas mort ? J’étais pourtant sûre de t’avoir jeté d’une falaise… Et d’abord, pourquoi vous êtes deux Allen ? Si je te coupe la tête, y’en a d’autres qui poussent ? Un couteau à la main, la jeune femme était prête à tester sa nouvelle théorie et s’avançait un sourire aux lèvres vers le présentateur. - J’aime de plus en plus cette petite, moi je vous le dis, elle a de l’avenir ! - C’est moi l’avenir ! Car je suis Suun le magnifique ! - Encore une dévergondée… - Quoi Curtis ? Tu aimes les dévergondée ? Plus loin derrière, le pauvre troubadour fuyait en zigzag esquivant des lames de vent jetaient au hasard, l’alcool troublant étonnement bien la précision de la jeune mage. - Hé ! On fait parti du public nous ! - Désolée ! Un sourire charmeur, une poitrine légèrement mise en valeur… Toute colère était oubliée. - Elle est mignonne en fait ! - Elle n’a rien de mignon, elle a un couteau et veut m’étriper je vous ferais dire ! Sans vouloir vous manquer de respect Mademoiselle Yoi, vous êtes très belle dans votre style. Elle le poursuivit à travers le public, s’offrant ainsi un bain de foule en règle. Toujours chancelante, elle trébucha aux pieds d’un jeune rouquin auquel elle s’agrippa pour se redresser. - Merci de m’aider mon chou, tu es un amour ! Baiser volé en un clin d’œil, la jeune mage s’envola retrouver sa proie sur la scène lui atterrissant dessus à califourchon. - Je te tiens mon petit Allen, et si je coupais cette jolie petite tête… Une main arrêta sa course inébranlable avec une fermeté qu’elle ne connaissait que trop bien. - Salut Monsieur l’inconnu ! L’alcool transpirait de tous ses pores et si l’odeur n’avait pas été si forte elle aurait presque pu sembler attirante. - … - Toujours aussi bavard Monsieur l’inconnu. - Je la ramène aux vestiaires, faites venir la suivante.
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Dans sa loge, il déposa la jeune fille dans le canapé et la borda. - Mais je n’suis pas fatiguée, je vais bien ! Laisse-moi tranquille petit frère… j’ai pas besoin de… *ronfle* - Faudrait peut être lui retirer ses dagues pour qu’elle dorme mieux. - … - Ouais ça voudrait dire fouiller son corps… en plus je ne sais pas combien elle en a sur elle. - … - Ouais ta raison, c’est plus prudent de la laisser comme ça. Retournons à la scène ! Mademoiselle April !
Ruika s’endormit et fit de merveilleux rêves bien que le lendemain, elle eut un incroyable mal de crâne.
❝ Jaffar ❞
Messages : 86 Age : 33 Localisation : Tu ne le sais pas mais je suis tout près de toi... Autre Indication : Ze true dark evil assassin classe qui parle pas ! Groupe : Beorcs
Sujet: Re: Event: Concours de Beauté [Femmes] Mer 19 Sep - 17:11
Soutien numéro 9 : Jaffar ~ Défi : Chaque phrase du RP doit débuter par l'alphabet dans l'ordre (donc première phrase A, seconde B, puis ainsi de suite). Un alphabet complet est obligatoire.
EH OUI JE L4AI FAIS BANDE DE POULPES!!! Je suis fier, fort, beau grand et intelligent et en plus le rp est bien !!!!!! Appréciez mon talent mouhahahahahaha (c'est faux je n'ai pas passé toute ma soirée à faire ce post ><)
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Au moins l’on pouvait dire que Jaffar resta stoïque. Bien évidemment, le nom de l’assassin suffisait à lui seul pour définir la réaction du Croc Pourpre, même face au débordement d’affection de sa concurrente. Comment devait-il procéder… Décidément le sort s’acharnait. Entretenir ainsi cette alcoolique, aux formes certes généreuses, mais sans aucune tenue et ayant failli écorcher vif le public allait lui demander plus que toute sa dignité! Faire ainsi participer les plus éminents membres du Black Fang à un stupide concours de beauté ! Goguenard, c’était bien le mot pour qualifier le sourire sadique de son Maître. « Halète autant que tu veux petit louveteau, la Dame veut prouver la beauté de notre organisation au monde et en tant que fidèle conseiller je me dois de réaliser le moindre de ses désirs » tu parles ! Immédiatement, cette imbécile d’initiative pleine d’inepties avait été approuvée par cet idiot de prêtre, aussitôt auto-proclamé chorégraphe officiel du Diamant Noir.
Jalonnant ses pensées de sombres idées d’assassinats humiliants et variés envers les initiateurs de ce projet, le Croc Pourpre jeta un regard –enfin plutôt un demi-regard dans son cas- en direction des jurés. Kakatoès eurent-ils été qu’il n’en avait cure, car même sous forme d’oiseau vert ridicule il aurait au moins reconnus deux d’entre eux, tout le monde les connaissaient. Le truc rose par contre, c’était le néant absolu mais le duo en train de s’haranguer à son côté lui rappelait quelque chose. Méfiance, il était persuadé de les avoir déjà vus quelque part. Négligeant finalement ce détail, il en revint à quelque chose de plus important dans la situation actuelle : l’état d’ébriété de sa partenaire l’avait empêché de tenter quoi que ce soit pour la mettre plus en valeur lors de sa prestation. Obnubilé par la difficulté de l’épreuve qui lui avait été imposée, le Croc Pourpre en avait, l’espace d’un instant, perdu tous ses moyens… Présentement cependant, personne n’avait dit que l’épreuve était terminée. Qualifier Jaffar d’assassin revenait à appeler un chat un chat et un assassin, un assassin au final. Rappelons à un lecteur peu avisé qu’il était habitué à travailler dans l’ombre, à improviser lors des situations à risques et que l’on pouvait clairement dire que ce qu’il s’apprêtait à faire en présentait certainement une dose importante, de risques pas de chats. Soit, il le ferait car tel était son devoir.
Ténébreux et silencieux, il s’approcha le plus discrètement possible du jury, visiblement occupé à attribuer sa note à la participante, et se glissa dans le dos du conseiller de la Dame Noire. - Un néophyte dans tous les domaines tel que mon apprenti lui-même te déconseillerai d’approcher plus. Virtuellement parlant, et même en parfaite concrétisation de l’ensemble de mes pensées et de tes désirs les plus secrets, tu es beaucoup trop plat pour moi mon garçon. - …
Wigglipuff ! Xénophobe comme était Magus, il était normal que ses sens aiguisés détectent le premier étranger s’approchant de lui, qu’ils soient réellement des étrangers ou non importait peu en fait. Yggdrasil à ses côtés réfléchissait en mordillant la gomme rose de son crayon. Zozotant à peine dans ses paroles, le Croc Pourpre se pencha légèrement vers l’avant avant de souffler rapidement son message : - 95, 50, 92…
Arrogant comme à son habitude, Magus haussa un sourcil devant cette tentative éhonté de corruption par livraison des mensurations de la candidate avant d’avoir un sourire ironique. - Brave homme je ne suis pas aussi faible que j’en ai l’air. Crois-tu que mon œil de connaisseur ne le savait pas déjà ? - Dame Lilith fait du 95C.
Entre ciel et terre, entre terre et mer et enfin entre la mer de Phoenicis et lui, quelque part dans le monde, loin, très loin de lui, Jaffar sentit clairement que quelqu’un allait lui faire payer cette déclaration. Franchement, l’air hébété de Magus s’étant retourné vers lui valait bien ce « petit » sacrifice. Gloussant intérieurement, il observa son arme secrète fonctionner à merveille. Hésitant légèrement, le mage réfléchit quelques secondes. Impossible que sa première estimation soit fausse, il était le plus puissant queutard, pervers et amateur de femme de ce monde ! Jamais on ne remettait en cause l’estimation de Magus ! Karry, son crayon fétiche, s’agita sous le nez du Croc Pourpre. - Lis bien sur mes lèvres petit rouquin, cette information sera vérifiée en TRES haut lieu ! - …
Méditant sur cette toute nouvelle information, le détenteur du Fire Emblem retourna fébrilement à sa notation, le Croc Pourpre se dirigeant vers sa prochaine cible : le juge rose. - Nnnnmmmuuuuu comme il est difficile d’être môa ! Observer et évaluer par une note ainsi enduite de ma divine substance rosâtre qu’est ma mine de carbone rosifiée, une personne aussi peu rose sur un critère que l’on ne saurait définir que par moi-même… - … - Personne en ce monde ne pourrait évaluer à quel point je suis beau, et c’est heureusement pour cela que je suis seul et unique réel juge de ce concours en hommage à une seule et unique chose : môa ! Que d’espoirs déchus au bout de cette plume rose qu’est la mienne à môa-même. Rien au monde ne saurais réellement m’évincer de cette tâche rose car toute tâche que je fais même en bavant, mais sans baver car le grand Suun ne bave pas, est rose, mais que dis-je ! Suis-je donc autre chose que Suun Yggdrasil pour ainsi douter de Suun Yggdrasil lui-même à qui rien n’est impossible car impossible n’est pas rose! Toutefois, et même si cette candidate nauséabonde manque de rose…. - Un homme tel que vous aurait-il donc pu rater sa tache de naissance rose ? Vraiment inconcevable.
Wagonné par une phrase pesant son bon quintal de rose dans son discours, l’homme du rose leva un regard d’abord ébaubi, puis ébahi, et enfin avide sur l’être s’étant glissé subrepticement dans son dos. - Xylophone rose !
Yggdrasil ainsi tu, Jaffar lui rendit son regard et poursuivit. - Zozoter comme vous le faites pour aussi peu de performances, c’est désolant. Ainsi vous ne l’avez réellement pas vue ? Borné comme vous êtes aux choses en surface de la vie ça ne m’étonne pas, elle était juste en dessous de la poitrine pourtant. C’était vraiment peu discret.
Désormais, la bouche du jury formait maintenant un véritable O majuscule tandis que l’ampleur de cette information de première importance percutait son cerveau génial. Enucléé avait-il été ! Finalement cette femme avait en réalité été marquée de la grâce du rose dès sa naissance première ! Gisant dans son ignorance et sa quête aveugle du rose, lui-même ne s’en était point aperçu ! Honorer le rose n’était plus digne de son être ! Il n’était plus digne d’être rose il… Il était Suun Yggdrasil et Suun Yggdrasil est et restera toujours digne d’être rose rosément mouhahahahaha !
Jetant un regard en arrière alors qu’il s’éloignait de cet étrange bonhomme, l’assassin se dirigea enfin vers le duo. Kaïn, ou peut-être était-ce Caïn, le seigneur des enfers lui-même ne saurait provoquer d’aussi grand résultats par un si petit mensonge, c’était aussi facile qu’amusant. - Lulz ! Mais c’est vraiment d’la merde ce concours. Noter et mater des pouffiasses qui trouvent rien d’mieux à faire que d’s’exhiber tout nibard dehors pour te prouver qu’elles sont plus connes les unes que les autres… - Oh Curtis ! Ose dire que celle-ci n’était pas splendide ! Perfection, grâce et beauté, un véritable petit défilé de… - Quel défilé, un défilé de tétons wai, mon cul ! R’luquer t’façon, s’tout s’qui t’intéresse le queutard. - Queutard il vaut mieux être qu’un impuissant aigri et grincheux. - R’dis-le pour voir espèce de trou duc ! Suceur de pouf ou non j’vais t’montrer qui est impuissant espèce de sale petit *censored* de *censored bis* de merde !!! ‘Tain rester le cul posé sur une chaise toutes la journée afin de mater des espèces de… d… - Ukrainiennes… - Voila ouais, qui trouve rien de mieux que de… - Wagonner sauvagement sur la scène comme des prostiputes pour gagner… - Xcitant ça ? Y’a rien d’excitant à mater ces gonzesses se bouger le cul d’façon aussi débile ! Z’avez vu ça bande de clochardes, même le roux là il est d’accord avec moi, hein t’as vu p’tit queutard ? Alors j’aurais juste un truc à ajouter pour te fermer ta sale gueule de *censored tris*c’est que cette nana là c’est juste une grosse… - Bonnasse. C’est ça. De l’univers en plus. - EXACTEMENT !!! - … - … - … De toutes les âneries que tu as pu dire jusqu’ici, je savais que viendrais le temps où tu rejoindrais mon point de vue Curtisounet ! Enfin tout ce temps passé à tenter de te défrigidifier porte enfin ses fruits ! Fi de toutes tes précédentes remarques, Déesse je suis le plus comblé des hommes ! - Gh… Gh…
Hésitation. Instant de flottement. Jaffar adressa un sourire narquois à sa victime dont le regard furibond le transperçait de mille feux. - Khrgtzkr allez tous vous faire enculer profond vos mères !! *censored four… fail*
Les lauriers de la victoire rayonnant au-dessus de lui, l’assassin se dirigea vers le blond qui, s’étant calmé sur les éloges de son compère suite à l’enflammement violent et sanguinaire de ce dernier, mâchonnait désormais son crayon d’un air concentré. - Mais elles sont toutes si parfaites. N’est-ce point un infâme crime que de me demander de les départager ? - Oubliez les autres, sa langue a le goût de la passion.
Prestement, l’archer se retourna mais ne fit face qu’au vide intersidéral des plaines de Phoenicis. Qu’ils étaient doux ces instants où l’inspiration divine le frappait ! Rah, comme il aurait souhaité être à la place de ce fier rouquin dans le public tout à l’heure ! Scrutant son innocente proie quelques mètres en retrait, l’assassin l’observa écrire furieusement sa note sur son papier d’un air victorieux. Tournant son regard vers celui qu’il avait expressément gardé pour la fin, le tueur s’avança lentement et sans masquer sa présence au-devant de son adversaire le plus redoutable lors de cet affrontement psychologique. Un seul regard échangé. Vide, le regard de deux hommes true dark evil of darkness, le regard de deux ténébreux. Wagonné par cet échange ne nécessitant aucune communication Jaffar fit demi-tour. Xarcacatum comme aurait dit un incongru dans le public en cet instant. Y’avait rien à dire, vu ce qu’il venait d’apprendre… Zappant les arguments qu’il avait préparé en son esprit le tueur sourit, il était certain que le Faucheur avait été conquis lui aussi.