Surnom : Baldr.
Rang : Sacré Trou Noir ♥

Code:

<ul>Sacré Trou Noir <FONT color=black>♥</font>

Âge : Trente-quatre ans, en paraît vingt sous forme humaine.
Sexe : Mâle.
Race : Laguz.
Peuple : Dragon rouge.
Pays d'origine : Goldoa.

Les mémoires des personnes disparues retranscrivent leur vie dans un mélange d’évènements et de sentiments effrayants. Jamais nul narrateur n’est jamais plus affecté par ce qu’il raconte que celui qui l’a lui-même vécu. Écrire est le meilleur moyen de ne pas perdre les souvenirs qui nous sont chers. L’encre est la porte qui permet à nos démons de nous quitter. J’espère sincèrement que jamais autrui ne lira ces pages, gardiennes de mes secrets oubliés.

***

Mes premiers souvenirs ne sont que des vieux cauchemars, lorsque j’avais cinq ou six ans. Rêves de sang et de guerre, où tout était dévasté. Les montagnes elles même s’écroulaient sous le poids de tant de souffrance. Tous ces souvenirs sont flous, et, alors que je les ai connus, je ne peux voir à nouveau les visages ancrés dans la douleur. Pourtant je ne peux oublier les terres, transformées en de sinistres landes de cendre, disparaître dans d’effroyables hurlements. Puis le vent se levait, et la poussière s’écoulait, grain par grain, vers de nouveaux horizons. Et lorsque tout était devenu noir, seulement, je me réveillais.
C’est étrange comme seuls les traumatismes survivent aux dérives du temps.

***

Les dragons de ma famille étaient connus pour leur puissance, et nous ne manquions ni d’argent, ni de respect. Leur nom, que j’ai appris à oublier, était signe de grandeur. Autrefois, ils inspiraient la crainte chez les Beorcs. C’étaient de grands guerriers, et, à de nombreuses reprises, ils décimèrent les ennemis par familles entières. C’était l’apogée des miens ; l’apogée de la guerre.
Cependant, tout a une fin, et cette guerre s’arrêta. La paix n’existait que sur papier, et les peuples se haïssaient toujours, couvant sous un lit de mensonges les rancœurs les plus profondes. Avec le conflit, ma famille cessa les meurtres. Mais ce qu’ils avaient fait ne s’effaçait pas. Un meurtre, même justifié par la guerre, est un acte impardonnable, et il laisse pour victimes bien plus que l’exécuté. Il laisse d’atroces souvenirs, d’insondables déchirures, plaies béantes, ouvertes sur le cœur.


Aujourd’hui encore, je maudis les montagnes de Goldoa. Elles, réputées pour être des remparts infranchissables par les ennemis, s’étaient laissé berner. On ne se méfie jamais assez des bonnes personnes.
J’avais neuf ans, cette nuit-là. Neuf ans de contes sur la guerre. Neuf ans de rêve. Neuf ans d’espoir. Neuf ans seulement.

Neuf ans lorsque, pour la première fois, ce ne furent pas les hurlements de mes mauvais rêves qui me tirèrent du sommeil. Je fus arraché aux bras de Morphée par les cris de mes propres parents. L’envie me pris de sortir de ma chambre en trombe pour aller voir ce qu’il se passait, mais je ne bougeai pas. La Terreur avait empli mes membres, sans que je puisse y faire quoique ce soit. Pour la première fois, j’entendis mon père rugir de souffrance. Lui, l’image la plus forte et virile que je connaissais, livrait un combat à mort ; et c’était sa propre voix qui semblait la plus affectée. J’étais seul et tétanisé, j’entendais mes parents agoniser. Par peur, par lâcheté, ou peut-être par instinct de survie, je m’enfuis. Je m’envolai à travers la fenêtre grande ouverte, porté par mes ailes fragiles, jusqu’à la caverne la plus proche.
Je me souviens de cette nuit comme de la plus longue nuit d’angoisse que je n’ai jamais vécue. Je ne savais pas si l’assaillant était à ma poursuite, et encore moins s’il avait une chance de me retrouver ici. Je ne savais pas si mon père avait réussi à survivre et à tuer celui qui l’avait attaqué. Je n’en savais pas moins pour ma mère non plus.
Et, surtout, je ne comprenais pas. Comment, pourquoi ?

J’avais neuf ans, et, en une nuit, je n’eus plus rien.

***

J’appris plus tard que toute ma famille fut décimée cette nuit-là. Je compris enfin que les assassins n’étaient autres que des dragons mercenaires, préférant l’argent aux valeurs morales. Pour survivre, je dus oublier les miens. Mon nom fut effacé, et mon existence réduite à l’état de chimère. J’eus malgré tout une chance infinie de trouver un gîte, et un peu d’amour. De la pitié, surtout, mais de l’amour.
Les dix années qui suivirent furent les plus sombres de ma vie. Pas une nuit ne put se passer sans que je songe à ce qu’il s’était produit. Pas un silence ne se fit sans que je crus entendre le tueur revenir. Et, lorsque le calme était là, j’imaginais la scène, amplifiant les cris, rajoutant du sang, inventant les cadavres de mes parents aux rictus déformés par ma peur.
Je grandis ainsi, dans la haine et la terreur, n’ayant pour seul but que la vengeance. Le crime engendre le crime, mais j’étais le dernier des miens, et avec moi finirait la bataille. J’emporterais dans ma tombe les conflits et la chaîne s’arrêterait là. Mais, pour cela, il fallait que je découvre qui était l’auteur du plus grand drame de ma vie. Qui étaient-donc ces mercenaires, et où les trouver ?

***

Ce fut à dix-neuf ans que j’entamais mes recherches. J’avais grandi, et, bien que par mon métabolisme ralenti, j’avais développé mes muscles. J’étais plus rapide que puissant, mais le courage, la foi et la folie me poussaient à braver ce que je craignais le plus. Élevé comme un simple dragon rouge, baptisé Baldr, je n’avais pas à me soucier d’être reconnu. Aux yeux de tous, ma famille avait succombé, et je n’étais plus qu’un fantôme du passé, gravé dans une stèle.
Il s’avéra que les mercenaires n’étaient pas du genre à le crier sur les toits et qu’il était particulièrement difficile d’acquérir des renseignements sur les méfaits passés. Pourtant, je dus reconnaître qu’il était facile d’obtenir les services de ces chasseurs de primes ; il suffisait d’avoir la prime. Je mis trois mois à obtenir toutes les informations que je voulais, mais je les obtins. C’était une petite troupe d’assassins, réputés au marché noir pour commettre des meurtres propres d’un sang-froid inégalable. J'eus le lieu de leur quartier général en moyennant quelques sous et un bon nombre de menaces, et je m'y rendis sans plus attendre.


A présent, je me rends compte des risques que j’ai pris ce jour-là. Si tout s’était déroulé comme je l’avais prévu, j’aurais été seul du haut de ma vingtaine d’année contre eux, tous bien plus expérimentés que moi. Je n’aurais dû avoir aucune chance de survie. Pourtant, encore une fois, j’eus de la chance. Et, encore une fois, elle se présenta sous l’aspect le plus macabre qu’elle put trouver.
Lorsque j’arrivai dans leur antre, le soleil se levait à peine. Je comptais sur leur sommeil pour les surprendre, puisque les tueurs avaient plutôt tendance à travailler la nuit. Quand j’entrai dans la bâtisse, la seule chose que je pus remarquer fut l’odeur de sang, mais elle ne m’empêcha pas d’avancer. Le temps avait fait mon esprit prisonnier par la démence, si bien qu’elle le contrôlait plus que moi.
J’avançais d’un pas sûr, mécanique ; et je tremblais. Pas de peur, mais d’excitation. Je savais qu’à quelques mètres à peine, derrière cette porte, se tenait ce que je cherchais depuis si longtemps. A quelques mètres à peine se trouvait la majeure partie de mon être, ma rage, mon désespoir, personnifiés. Alors, j’inspirai.
Et tout accéléra. J’ouvris la porte, et je les vis. Tous cinq, inertes. Leurs visages, figés, témoignaient la haine et la terreur de leurs derniers moments. Et, bien que j’aie à de nombreuses reprises imaginé pareil faciès, ils me restèrent en horreur. Leurs yeux, écarquillés, semblaient voir à travers mon corps, à travers mon âme. Leurs écailles luisaient encore du sang, noir, qu’elles avaient vu couler. Leur bouche, ouverte, semblaient continuer un hurlement que leur voix ne pouvait plus porter. A de nombreuses reprises, j’avais imaginé semblables scènes, mais à les voir, ainsi, réellement, le spectacle me laissait coi.
Plus que ça, j’étais fasciné. Je ne pensais ni n’agissais par moi-même. C’était comme si, subjugué par la mort, je l’étais également, l’espace d’un instant. Je ne ressentais plus rien, ni la peur ni la colère, ni la peine ni l’angoisse, ni même la joie ou le pardon. Je les observai, gisant là, sans trouver quoi penser face au plus grand tabou de l’univers.

Puis je m’approchai de l’un des cadavres et saisis sa mâchoire pour l’orienter vers moi. En le regardant de si près, je redevins peu à peu moi-même. Je sentais mon propre souffle, chaud et saccadé, courir le long des joues de la victime. Je sentis l’angoisse me traversant dans un frisson glacé. Et, surtout, je sentis la haine revenir. Ils étaient donc morts ! Les assassins de ma propre famille avaient été eux-mêmes tués ! Par autrui ! Toute la haine et rancœur que j’emmagasinais refaisait surface, et pourtant, je ne pouvais pas la faire sortir une fois pour toute, parce qu’ils étaient déjà morts ! Ceux qui avaient déshonoré mon nom gisaient là, tels de pitoyables pantins démembrés ! Le plus grand danger que j’eus jamais connu avait été réduit à néant par quelque chose d’encore plus puissant. Et je me sentis pitoyable. Pitoyable de voir qu’il restait encore des forces plus grandes que celles qui me dépassaient déjà. Pitoyable de n’avoir vécu que pour une cause que je ne pourrais plus jamais mener. Pitoyable de sentir mes larmes monter devant l’ennemi, même mort.
Alors que je regardais le cadavre dans le blanc des yeux, fulminant intérieurement, il eut un ultime mouvement. Moi qui le pensais achevé, il restait en lui une once de vie. Dans un dernier geste, comme un spasme, il enfonça ses griffes au plus profond de mon orbite. Je reculai vivement, pris par la douleur, et je vis son bras s’abaisser. Peut-être était-il réellement mort, cette fois, mais je n’en avais cure : j’avais trop mal pour penser. Ma tête me lançait, et j’avais l’impression que mon sang, à chaque pulsion de mon cœur, venait arracher à mon crane un peu plus de souffrance.

Ce fut ce moment que toute ma rancœur choisit pour s’extérioriser. Toutes mes peines, physiques comme morales, avaient finalement débordé, et se déversaient dans une démence singulière sur le corps déjà mort de celui qui avait tué mes parents.
Après l’avoir mutilé, je m'arrêtai : l’enivrement et la rage étaient passés, il ne me restait plus que douleur et tristesse.

***

L’oeil se soigna plutôt bien, malgré que je ne puisse le récupérer. Mon esprit, quant à lui, resta bien plus encombré. Il l’est toujours, actuellement, mais à l’époque, je pense bien être passé par toutes les sortes de philosophies imaginables. Je fus suicidaire, puis violent, puis absurde, puis cool, puis lunatique.

En somme, je crois bien ne pas avoir trouvé de façon d’être qui me convienne. Il y a de nombreuses manières de penser et d’agir, mais aucune d’entre elle ne me sied. Bien évidemment, je ne m’attendais pas à trouver une catégorie de personne dans laquelle je pourrais sagement me poser, mais j’aurais aimé pouvoir me raccrocher à quelque chose.

Pourtant, et je le sais, quelqu’un avec un passé comme moi aurait du mal tourner. C’est quelque chose de presque aussi évident qu’un et un font deux : un traumatisme fait un traumatisé. Mais, je ne sais pas vraiment pourquoi, pas moi. Peut-être que j’outrepasse les règles. Peut-être juste qu’un traumatisme sur un autre annule le premier, allez savoir.
Oh, rassurez-vous, je n’en suis pas sorti indemne. Les gens racontent de moi que la perte de mon œil m’a également arraché la moitié du cerveau. Je ne suis pas idiot, vous savez, mais je préfère que les gens me voient ainsi. Il est bien trop aisé de retomber dans la haine et la violence en ce bas monde : quelques affaires sérieuses, un meurtre imprévu, et on se trouvait dans un engrenage qui nous dépassait.
Moi, j’ai.. plutôt tendance à vivre à côté de tout ça. Les guerres ne me concernent plus, les querelles non plus. Même la haine entre les Beorcs et les Laguz ne m’atteint plus. Je ne vois pas plus de raisons de haïr les uns que les autres, après tout, je ne suis capable de faire confiance à aucun d’entre eux. J’ai également tourné plutôt pacifique. Peut-être est-ce à cause de ma peur de la mort plutôt encombrante, mais malgré mes prédispositions physiques, je me suis tourné vers des travaux plutôt calmes. Messager, espion tout au plus. Tant qu’il n’y avait pas à combattre, en somme.

Si les gens me prennent pour un fou et un abruti, ça ne les empêche pas de reconnaître que je suis doué en mission. Profitant de ce prétexte pour ne pas avoir à penser à autre chose, je deviens bien plus concentré, débrouillard, pratique et efficace. Le véritable problème vient surtout quand, justement, je n’ai rien à faire. Quand je n’ai aucune directive, je suis comme perdu. Alors, tout devient subitement aléatoire.
Mon humeur reste plutôt fixée, pourtant. On me dit souvent que je regarde le monde comme si je n’y comprenais rien. Bien entendu, je ne prétends pas le contraire – qui peut comprendre le monde ? – mais je pense m’en ficher plus qu’autre chose. Voyez, je ne suis pas plus bête qu’un autre, mais il y a des choses que je ne cherche pas à savoir. Se tenir au courant des actualités, des potins, ce n’est pas pour moi. Je suis plutôt marginal, en fin de compte.
Ça ne me rend pas asocial pour autant – ce qui est assez étrange. J’aime bien la compagnie d’autrui : je trouve ça distrayant. Je n’aime pas spécialement les autres, je suis même plutôt misanthrope à mes heures perdues, mais, vraiment, leur compagnie me plait. Probablement pour la simple raison que je n’aime pas me sentir seul. Pourtant, j’apprécie énormément les moments où je le suis. Ce genre de paradoxe me poursuit à longueur de temps. Tout en moi se bat et s’annule. Quelques fois, ça me contrarie. La plupart du temps, ça ne me dérange pas.

Ce qui est embêtant, à force, est de voir mes goûts changer. Je ne sais pas si cela aurait été bien mon genre de toutes manières, mais, à cause de ça, je ne peux prévoir sur le long terme. Même les gens avec qui je reste, passé quelques années, je finis immanquablement par les fuir. C’est ma manière de ne pas trop m’attacher – problèmes de confiance, toujours.

Au fond, je n’ai pas à me plaindre. Un peu excentrique, je ne suis pas timide. Je ne suis pas violent, pas hyperactif, pas émotif, pas peureux. Cependant, j’ai tendance à me foutre un peu de ce qui peut arriver. Mais je cache bien mon jeu : personne ne l’a vu. Ou alors ils s’en fichent aussi. L’un n’empêche pas l’autre. De toute manière, on a la fâcheuse habitude de penser que les idiots sont perpétuellement heureux.

Grâce au sang qui coule dans mes veines, on aurait pu penser qu’il serait plus facile pour moi de développer mes muscles. Après tout, ma famille était bien connue pour ses talents de guerrier. Pourtant, à cause de ma manie à fuir les combats, je suis toujours resté mince, profilé plus pour la vitesse que pour le combat.
Dans ma forme dragonique, mes écailles sont d’un rouge éclatant qu’on retrouve dans mes cheveux. Je ne suis pas spécialement grand de la queue à la tête, mais mes ailes sont taillées pour quelqu’un de bien plus costaud que moi. Ma tête est plutôt fine, un œil vert, l’autre creux. Sous cette apparence, on a tendance à me dévisager. Pour un autre dragon, je ne suis pas.. imposant, mais je dégage l’air de celui qui a un lourd passé. Puis, surtout, mon orbite dégoûte les moins habitués. Ce qui m’arrange parfois, puisque personne n’ose me demander comment je me suis fait ça. Par contre, la façon qu’ont les gens de fixer mon œil aveugle m’agace rapidement.

Sous ma forme humaine, cependant, je suis bien plus banal. Pas qu’il soit courant de croiser des personnes aux cheveux rouges comme le feu, aux yeux verts comme des émeraudes et borgnes, mais je ne ressors pas tellement dans la foule. Bien entendu, le manteau avec capuche que je garde sur moi la grande majeure partie du temps doit aider à me fondre dans la masse. J’ai un peu l’air d’un voleur comme ça, mais ça ne me dérange pas. Si je la porte tout le temps, outre le fait de passer moins aperçu dans la foule, c’est parce que ma peau est très sensible au soleil. La carapace d’écailles des dragons est une armure qui compense le fait que leur peau soit si fragile, et, mis à nu, j’ai l’impression d’être vulnérable.
Mes muscles ne sont pas développés sous cette forme, pas même mes jambes pour courir, puisque j’ai toujours recours à mes ailes. Je suis plutôt maigrichon, pas bien grand – dans le mètre soixante-dix. Pouvant m’habiller sous cette forme-ci, je peux masquer mon orbite apparente par un cache-œil, comme les pirates.
On ne peut pas dire que je dégage quelque chose de particulier. Soit on me prend pour un parfait idiot, soit pour un voleur et on me traite en tant que tel. Ça doit venir de la cape et du fait que je ne fréquente que des lieux sombres et plutôt mal famés. C’est toujours entre deux bières qu’on trouve les meilleures informations.

Comment avez-vous connu le forum ? : Par l'autre.. Kerorian, mettons.

Expérience du Role-Play: Six ans de RP passés, guys !
Voilà voilà, j'espère avoir les 15 nécessaires pour.. jouer mon personnage, quoi. Ceci dit, soyez kouls parce que j'ai l'impression que ça fait des années que j'ai pas du écrire une véritable histoire, d'ailleurs je boycott, mnrh. En plus j’avais envie d’écrire un truc pajoyeux avec un caractère qui n’avait rien à voir (:
Oh puis je prône la non-longueur des RP, on a du vous le dire souvent, c'est pas la taille qui compte, grmnblr. D’ailleurs j’ai bien fait de commencer par l’histoire parce qu’ à la fin j’en avais maaaarre !
Ah oui et j'ai mis mon NC un peu au hasard, je connais pas bien les normes, et j'voudrais pas vous faire faire de cauchemars, c'est teeellement pas mon genre ♥
Et si vous voulez m'ajouter sur skype, moi c'est Dieu, demandez à l'autre Kero !

Citation :

Je m’envolai à travers la fenêtre grande ouverte, porté par mes ailes fragiles, jusqu’à la caverne la plus proche.