Sortie au Pub

Cela faisait plusieurs jours que Mathias marchait. Il était partie d'un petit village à environ deux jours de marches de la capitale et avait hâte d'arriver. Ce que le temps est long lorsqu'on voyage seul. C'est pourquoi il allait en ville, aussi. Il cherchait des compagnons avec qui voyager. Il avait fait le tour des villages environnant sans rien trouver. Il s'arrêta donc à Melior, qui était sur son chemin. En fait, il n'a pas vraiment de chemin, il peut donc aller où bon lui semble. Mais qui dit capitale dit aussi population accru. Il avait donc plus de chance de trouver des compagnons là où les gens sont. De plus, une grande comme Mélior est un incontournable pour les voyageur qui passe dans le coin. Il était arrêté à chacun des bars, Pub et taverne sans rien trouver. Peut-être que Criméa n'est pas le pays pour les voyageur. Il devrait changer, de toute façon il n'avait plus envie de rester à Criméa. Mélior était son dernier arrêt, puis ensuite il se dirigerait vers... quelque part. Il n'en savait trop rien. Le but du voyageur, c'est de se promener, explorer. Sans nécessairement avoir de destination fixe. Il se rend là où la vie l'amène. Ce fut ainsi qu'il franchit la porte d'entré de la ville et situa aussitôt une taverne, non loin de l'entré. Pratique, quand on y repense. La destination numéro un des voyageurs directement à l'entré. Il mit donc le pied, espérant enfin trouver quelqu'un avec qui au moins parlé, puisqu'en région, ils ne sont pas trop fort sur les étrangers. Il finissait la plupart du temps à s'en aller, tellement l'ambiance était bidon.

Une fois à l'intérieur, il remarqua aussitôt que la place était pleine à rebord de villageois. À croire que toute la ville en entière se trouvait dans cette seule et unique taverne. Au moins, c'était pas le monde qui manquait, contrairement au place précédente ou il n'y avait que deux ou trois personne ainsi que le barman. Il resta planté à l'entré quelques minutes, question de se trouver une place potable ou relaxer. Bah oui, on ne cherche pas un compagnon de voyage le ventre vide, tout le monde sait ça. Il s'installa finalement à une table à deux personne. Malheureusement, il y était seul mais qui sait, peut-être que quelqu'un viendrait se joindre à lui. Une autre personne non accompagné qui se cherche une place ou se reposer. Il commanda le repas du jour, une pièce de viande quelconque, tant que ce soit de la viande. Avec ça, une bonne bière bien froide. Il mangea lentement son repas, tellement concentré qu'il ne remarqua pas l'homme qui entra dans la taverne. Il était vêtu d'un long manteau qui se rendait jusque par terre. Sous son manteau, on pouvait apercevoir deux formes qui ressemblait à deux poignard, reposant de chaque côté de ses hanches. Il avait un capuchon sur la tête, empêchant donc de voir son visage. On ne voyait à peine le bout de son nez.

Mathias regarda l'homme poursuivre son chemin jusqu'au comptoir, où il commanda à boire.Il le voulait avec lui, coûte que coûte. Il l'observa donc de loin sans se faire trop apparent. Il épiait tous ses mouvements. Il remarqua qu'il balayait la salle du regards. Visiblement, il cherchait une place ou s'asseoir mais, avec la foule qu'il y avait, impossible de trouver un seul siège. Nul part d'autre que sa table, bien entendu. Mathias lui fit donc signe de s'approcher, l'invitant à prendre place à sa table. Maintenant, restait plus qu'à savoir s'il accepterait son invitation.

Bon, de 1 désolé pour l'attente mais j'ai eu des préparatifs à faire ^^'

De 2, désolé pour le manque de longueur du rp mais tu m'as mis dans une situation peu inspirante pour un misanthrope ^^'

Melior... pourquoi était-il à Melior ? Lui même l'ignorait... mais bon, il allait où il avait envie donc fallait-il vraiment une raison ? Non, bien sur. Il allait faire comme d'habitude : visiter, repérer des cibles faciles, entrer dans la nuit et piller... et tuer si besoin. C'était son quotidien. Mais pour l'heure, il avait soif et faim. Et il avait quelques pièce dans sa bourse. Il allait faire un tour à la taverne et se restaurer avant de reprendre sa visite.

Comme tout bon Laguz en territoire Beorc, Rei s'était camouflé sous une cape. Pour plus de facilité, il a mit sa queue autour de sa taille, comme une ceinture. La capuche sur sa tête masquait son visage comme il se doit. On devait à peine apercevoir son nez au teint doré.

L'intérieur de la taverne la plus proche se trouvait être la pire solution envisageable : c'était bondé de chez bondé. Pas une place libre. Les assoiffés de service n'hésitaient pas à rester debout au milieu du passage, chope en main. Voilà qui allait lui taper sur le système... tant pis pour la bouffe. On boit une chopine et on s'en va. Au pire, il ira s'acheter une pomme ou un morceau de viande sur la route en passant par le marché.

Le voilà donc au comptoir se commandant une bière qui ne tarda pas. Son regard scrutait la salle autant pour trouver une éventuelle et inexistante place libre loin des bruits que pour vérifier s'il n'y avait pas un personne de sa connaissance. Enfin, il n'y avait ni l'un ni l'autre. La seule place libre se trouvait en face d'un homme qui... lui faisait des signes, comme s'il voulait l'inviter à sa table. Rei reporta son regard vers un autre endroit. Pas question d'accepter l'invitation de cet homme. Sirotant sa bière, il observait chaque recoin de la taverne... sauf le coin ou l'autre type lui faisait des signes. Non, il n'ira pas. Et s'il le harcelait, il allait avoir des gros problèmes...

Quelles que soient les raisons de son invitation, Rei n'y ira pas...

Mathias lui fit signe pendant quelques secondes, puis le vit enfin se retourner. Mathias redoubla d'effort mais l'homme détourna le regards comme s'il n'avait rien vu. Et bien dans son cas, l'habit faisait le moine. En effet, lorsque Mathias l'avait vu entrer, il avait envisagé cette situation. C'est le genre de personne qui préfère se la jouer solitaire, sans l'aide de personne. Mais devait-il se lever et aller à sa rencontre ou bien devait-il laisser tomber? Bien qu'il aurait aimé aller le voir, il avait l'impression qu'il ne valait mieux pas. Mais s'il voulait avoir la paix, pourquoi était-il entré dans la taverne qui devait être la plus bondé de toute la capitale? Il aurait tout simplement pu rebrousser chemin. Comme de fait, il alla au comptoir pour commander quelques chose. Comme tout les autres, il avait commander une bière, qui lui avait été servi sans une chope. Il sirota donc sa bière debout en plein milieu de la place, entouré de toute sorte de gens les plus saoul les uns que les autres. Il semblait cherché quelqu'un, puisqu'il regardait partout. Partout, sauf dans sa direction. Il était donc évident qu'il ne voulait rien savoir du voyageur. Et bien tant pis pour lui. Il resterait debout, et qu'il ne se ravise pas à se ramener.

Puis, plus le temps passait, plus il avait faim. Se doutant qu'il n'y avait pas de service aux tables avec la foule qu'il y avait, il se leva pour se diriger vers le comptoir, où il pourrait avoir de quoi manger. Il passa plus ou moins près de l'homme au capuchon, mais Mathias l'ignora. Il se rendit directement au comptoir puis commanda le repas du jour, ne voyant aucun menu. Il attendit les quelques minutes qu'il fallait pour préparer le repas puis prit enfin son assiette. Lorsqu'il se retourna pour retourner à sa place, il eu la fâcheuse surprise de voir sa table de nouveau occupés par deux autres hommes. Malheureusement pour Mathias, il ne pourrait pas faire le poids contre ces deux hommes en même temps si il en venait aux poings. Il resta donc sur son petit bout de comptoir pour manger. Il fini son repas le plus rapidement possible, incapable de supporter plus longtemps l'odeur d'un sans-abri qui se trouvait à côté de lui. Il laissa son plat là puis se dirigea le plus loin possible pour arriver nez à nez devant l'homme au long manteau. Le simple fait de se tenir près de lui lui donnait de frisson. Comme réflexe, il eut la brillante idée de lui parler.

- Euh... salut. Ça farte?

Il ne réalisa qu'une fois la question posé dans quel pétrin il s'était fourré. Cet homme avait l'air tout sauf sympathique, il aurait donc été mieux dans l'intérêt général d'éviter cet homme. Mais bon, ce qui était fait est fait, il ne restait plus qu'à espérer que tout se passe bien, quoique au plus profond de lui-même, il savait que ce ne serait pas le cas...

Rei put boire son verre relativement tranquillement un bon moment quand l'autre inconnu qui lui a fait des signes l'assaillit à nouveau. Tout proche, cette fois...

- Euh... salut. Ça farte?

« Salut, ça farte ? » mais c'était quoi cette expression ? Et il n'avait pas l'air de comprendre que Rei voulait être SEUL ET TRANQUILLE ! Eh bien grand mal lui en fasse...

De sa main libre se trouvant encore sous sa cape, Rei prit son poignard et le glissa subrepticement au niveau de la bourse du jeune homme. Il coupa une partie du tissu et ramassa son butin dans sa paume. Le brouhaha de la taverne couvrait totalement le tintement des pièces atterrissant dans sa main. Il n'en compta pas beaucoup, mais il s'en contentera. Il glissa les pièces dans sa poche. Pendant sa manœuvre, il regarda le jeune homme d'un air impassible.

<< Ca... farte. >>

Il acheva sa chope, déposa une pièce sur le comptoir pour payer sa consommation puis quitta le pub. C'était plutot rare qu'il détrousse comme un vulgaire pickpocket, mais il avait la pratique.

Le voilà de nouveau dehors, à l'air libre et dans un espace pas trop peuplé. Ca faisait du bien. Il étouffait dans cette taverne. Pour le repas, il ira prendre une pomme sur le marché, ça le sustentera un moment... Même si son instinct de Laguz le poussait à préférer la viande. Enfin, manger de la viande crue attirerait trop l'attention et faire un feu sur un espace public n'était pas une bonne idée... Il se fera un festin ce soir avec le garde manger de sa victime de la nuit, au pire.

Mathias resta là pendant un long moment. Il avait la vague impression de ne pas être à la bonne place au bon moment mais cela, il l'avait déjà vécu. Il s'était déjà fourrer dans des pétrins pire que celui-ci. Comme la fois où il était entré dans de vieille ruines Dans une forêt dans le pays de Gallia. Il s'en fallu de peu pour qu'il puisse sortir. Il était tellement absorber par ses souvenirs qu'il ne remarqua pas que l'homme en face de lui avait répondu. Quoique avec la réponse qu'il avait donné, il n'était pas étonnant qu'il n'ai rien entendu. Il ne se rendit pas compte non plus qu'il était en train de lui faire les poches, ou plutôt la bourse. Mathias ne portait pas très attention à celle-ci, malgré son importance. La plupart du temps, elle était vide, il oubliait donc qu'il en avait même une. Une fois terminé, il ne tarda pas avant de s'éclipser. Lorsque Mathias revint enfin à la réalité, il le voyait s'en aller.

- *Et ben, pas du genre bavard celui-là...*

Il oublia rapidement cet homme, mais pas pour longtemps. Il retourna au bar, prendre une bière pour oublié cet homme malcommode. Ce ne fut qu'une fois venu le moment de payer qu'il s'aperçut qu'il s'était fait voler le contenu de sa bourse. Il n'y avait pas grand chose dedans, mais il savait qu'il y avait au moins assez pour payer la bière. Il chercha dans sa mémoire le moment ou tout c'était passé puis y trouva sa réponse. le voleur était nul autre que l'étranger, qui devait l'avoir dépouiller lorsqu'il s'était mis à rêver sur place. Il quitta aussitôt le bar, à la recherche du malfrat. Lorsqu'il quitta le bar, il se trouva dans une rue très peu peuplé. Si cette vue aurait parut anormale pour certains, Mathias n'y vit rien de suspect. Il se mit à la recherche de l'homme à l'instant où il mis le pied dehors. Avec les rues comme elles était, il ne lui faudrait pas beaucoup de temps. Comme de fait, il le retrouva quelques pas plus loin. Il marchait dans la rue comme si de rien était. Mathias se dépêcha à la rattraper puis, une fois un peu plus près, l'interpella de nouveau.

- Et où penses-tu aller comme ça avec mon argent?

Bien qu'il le trouvait menaçant aux premiers abords, il s'en fichait. Il lui avait dérober sa précieuse argent, et il ne le laisserait certainement pas s'en tirer comme ça. Il aurait recourt à son arme s'il le fallait, il irait jusqu'au bout pour revoir ses écus.

Une pomme contre une pièce. Un échange équitable qui remplira la caisse de l'épicière tout comme l'estomac du voleur qui aurait préféré une tranche de viande cuite. Ah, si seulement quelqu'un pouvait lui en fournir...

Rei avançait à travers les rues, consommant lentement son fruit rouge. Il n'y avait personne en ce moment, ou presque. C'était le temps de midi, après tout, tout le monde était chez lui ou bien dans une taverne/restaurant. Il avait les rues pour lui tout seul. A lui, le calme absolu et la joie d'aller où il veut sans se faire agress...

<< Et où penses-tu aller comme ça avec mon argent? >>

Rei soupira et se retourna, pomme croquée en main. Pour quelques petites pièces d'or, un maigre butin en plus... enfin, c'était pas cet agiteur de cure-dents qui allait lui poser un problème.

<< Sous prétexte que je suis sous une cape, je suis un larron, c'est cela ? Ce n'est point ma faute si vous ne surveillez pas vos effets dans un espace bondé, monsieur. J'ignore quel coup du sort ont subi vos deniers. >>

Feindre l'innocence et prier pour que cet abruti lui foute la paix. Si ça marchait pas, tant pis pour lui, il subira un bon empoisonnement et adieu.

<< Qui plus est... >>

Des soldats arrivèrent au loin, accompagné d'un tavernier qui pointait l'épéiste du doigt.

<< Je crois que votre fournisseur de boisson n'a pas apprécié que vous partiez sans payer vos consommations. >>

Il semblerait qu'il n'aura pas besoin de se fatiguer pour que l'épéiste lui foute la paix. Il ne pouvait pas prouver que c'était lui qui a détroussé sa bourse. Les gardes vont l'emmener en prison et lui aura la paix. Dans le pire des cas, il pourra toujours filer.

Rei resta sur place, achevant de consommer son fruit. La suite allait être intéressante, sans nul doute.

Mathias attendit que celui-ci se retourne, et c'est d'ailleurs ce qu'il fit quelques secondes plus tard. Il lâcha une longue expiration, soupirant face à l'ennui qu'il venait de lui poser. Il avait une pomme en main, ce qu'il n'avait pas vu précédemment. En espérant qu'il ne se l'ait pas procuré avec son argent. Bon, une pomme n'est pas bien cher sur le marché, mais c'est quand même ça. Chaque pièce étai importante quand on a pas de rémunération permanente. L'étranger se lança alors dans une explication un peu trop poussé pour la situation. En gros, il feignait l’innocence. Non mais est-ce qu'il le prenait pour une goure ou quoi? Il savait que c'était lui. Il n'en avait aucune preuve, mais il le savait, c'était tout.

- Je n'ai besoin d'aucune preuve. Me prenez-vous pour un idiot? Allez, rendez moi mes quelques pièces et on en reparle plus. Ce n'est pas comme si ça changeait quoique ce soit pour vous. Mais pour moi, si.

En espérant que ça marche. Mais malheureusement pour le jeune épéiste, l'homme à qui il faisait face avait l'air de tout sauf un honnête citoyens qui lui remettrait son argent sans rien dire. Il avait plutôt l'air du genre qui, au contraire, dépouillait les jeunes gens de leur biens, qu'il soit monétaire ou bien matériel. De plus, s'il était un honnête citoyen comme il tentait de le démonter, il lui aurait donné aux premiers abord, au lieu de lui mentir comme ça. Il entendit alors un brouhaha derrière lui. L'étranger sembla se moquer de lui en lui signalant que le tavernier lui en voulait à lui. Mais qu'est-ce que c'était que ça?

- Je ne crois qu'il ne s'agisse d'une erreur, puisque je n,ai rien consommer que je n,ai pas payer. La seule chose que j'y ai pris, c'est une assiette, que j,ai d'ailleurs payer. Il y avait une bière que j,avais commander, mais je ne l,ai pas payer, puisqu'une certaine personne m'a volé le contenu de ma bourse.

Mathias resta donc là, sans bouger d'un seul pouce, attendant son argent. Il posa la main sur le bout de la poignée de son arme. Sans nécessairement la prendre, ce qui donnerait une mauvaise impression au voleur, il serait au moins prêt si ça en venait aux armes. Si seulement ça pouvait se régler sans en arriver là, ça serait tellement plus simple. Soudian, une idée lui vint en tête. Et si il retournait la situation à son avantage. Bien sûr, s'il prévenait les gardes du vol, il serait fort probablement inculpé. Après tout, qui croirait-il plus entre un citoyen bien ordinaire et une homme louche, capuchonné et qui cache des armes sous sa cape?

- Bon, j,ai un marché à te proposer. Si tu me redonne mon argent, je ne dirai rien au gardes et tu pourras filer. Si tu t'obstine, je dévoilerai au gardes ce qui c'est passer et entre toi et moi, j'ai l'impression qu'il croira ma version des faits comparer à celle d'une homme comme toi, caché dans une cape, avec des armes dissimuler sous sa cape.

C'était son dernier espoir. S'il n'obtempérait pas, il lui sauterait probablement dessus. Chose que Mathias aurait aimer éviter, mais qui était selon lui presque inévitable. Pourquoi est-ce que ça lui arrivait toujours à lui, ce genre de chose? Il en avait déjà assez avec les temples abandonnés, bourrés de trappes les plus dangereuses les une que les autres.

<< Je n'ai besoin d'aucune preuve. Me prenez-vous pour un idiot? Allez, rendez moi mes quelques pièces et on en reparle plus. Ce n'est pas comme si ça changeait quoique ce soit pour vous. Mais pour moi, si. >>

Tout ça pour quelques piécettes. Il y avait à peine de quoi tenir 2 jours avec ça... Franchement, c'est si important que ça, l'argent ? Il est si facile de se le procurer. Il l'a perdu car il n'est pas assez prudent. Que ça lui serve de leçon. Quand au tavernier et aux gardes...

<< Je ne crois qu'il ne s'agisse d'une erreur, puisque je n,ai rien consommer que je n,ai pas payer. La seule chose que j'y ai pris, c'est une assiette, que j,ai d'ailleurs payer. Il y avait une bière que j,avais commander, mais je ne l,ai pas payer, puisqu'une certaine personne m'a volé le contenu de ma bourse.
- Dans ce cas pourquoi vous pointent-ils du doigt ? >>

Rei jeta un œil au pigeon. Il avait la main sur la poignée, même s'il ne la prenait pas vraiment... donc il était prêt à l'attaquer... très bien. Discrètement, il plongea la main dans sa sacoche et attrapa une fiole au fond sphérique. Cette fiole était la seule au fond sphérique du lot et contenait un poison aux vapeurs toxiques. En inhaler procurait d'atroces douleurs à l'estomac mais ne tuait pas. C'était juste le genre qui servait à créer une diversion afin de fuir.

<< Bon, j,ai un marché à te proposer. Si tu me redonne mon argent, je ne dirai rien au gardes et tu pourras filer. Si tu t'obstine, je dévoilerai au gardes ce qui c'est passer et entre toi et moi, j'ai l'impression qu'il croira ma version des faits comparer à celle d'une homme comme toi, caché dans une cape, avec des armes dissimuler sous sa cape. >>

Rei se retint de rire. C'était vraiment possible d'être aussi naïf ? Encore un qui croyait en la « justice »...

<< Parce que porter une armure et un casque fait forcément de vous un homme juste ? Je vais vous montrer quelque chose... >>

Le tavernier repartit et les quelques soldats arrivèrent vers les adversaires. Ils s'adressèrent à Rei en premier lieu.

<< On nous a informé que vous auriez dérobé le contenu de la bourse de ce jeune homme. Reconnaissez-vous ces faits ? >>

Rei s'approcha du soldat et glissa très discrètement dans la poche de celui-ci quelques pièces de sa bourse. Le tintement pouvait toutefois être parfaitement audible.

<< Absolument pas. Je serais lui, j'irais jeter un œil sous le comptoir. Quand une bourse se déchire facilement, il est plutôt aisé pour le contenu de glisser hors de portée des mains. Et avec le bruit environnant, on n'y entend rien. >>

Le soldat fronça les sourcils puis se retourna.

<< Nous irons inspecter le dessous du comptoir à la fermeture de la taverne. Ne vous faites pas remarquer, d'ici là. >>

Et les forces de l'ordre s'en allèrent, laissant Rei, qui avait toujours une fiole en main et l'inconnu seuls.

<< Voilà à quoi elle ressemble, votre justice. C'est celui qui dispose du plus d'argent qui gagne, pas forcément celui qui a l'air le plus honnête... >>

Et voilà. Encore pardon pour l'attente

Mathias ne put manquer le sourire refouler du jeune homme, qui semblait se retenir pour éclater de rire. Était-ce si idiot? Il réalisa enfin que sa lutte était en vain. Malgré ses efforts, il ne pouvait rien pour des racailles de son genre. Il jouerait à l'innocent jusqu'à la fin. Mais pourquoi tenait-il tant à ces pièces? Bon, il n'était pas mieux lui-même mais lui, au moins, il avait une raison. Celui-ci se décida finalement à répondre, quoiqu'il ne comprit pas vraiment de quoi il parlait. Il parlait de casque et d'armure, malgré le fait que l'épéiste ne possédait aucun des deux. Peut-être faisait-il référence au garde qui eux, faisait régner la loi. En parlant du loup, il entendit justement les gardes arrivèrent. Mathias ne porta plus la moindre attention au voleur, préférant la garder sur les gardes qui lui faisait dos. S'il venait pour l'arrêter, il devait réagir vite.

Lorsque ceux-ci arrivèrent, il semblèrent presque ignorer le jeune voyageur, portant donc leur attention sur le voleur en question. À son grand étonnement, ceux-ci questionnèrent le suspect quant au vol de sa bourse. Enfin, peut-être récupérerait-il ses quelques pièces. Bien évidemment, il nia le tout. Comme si les gardes allait gober une telle histoire. Puis, il entendit un bruit de tintement, venant de nul autre que l'homme devant lui, qui était étrangement près du garde avec qui il s'expliquait. Non, il n'aurait pas osé!? Si, il lui avait filer un pot de vin et celui-ci avait accepté. Il s'en était donc aller, laissant de nouveau les hommes hommes seul. Celui-ci le nargua de nouveau, au grand déplaisir de Mathias.Mais il ne se laisserait pas abattre avec ça.

- C'est sûr qu'en volant les gens, on devient vite celui qui en a le plus, pas vrai?

Mathias remarqua alors la fiole qu'il tenait à la main. À bien y penser, cela faisait un bon moment qu'il la tenait, comme s'il préparait quelque chose. Et que pouvait-il préparer d'autre qu'une attaque diriger vers lui? Peut-être préparait-il sa fuite? Mathias n'en savait rien mais il savait une chose pour sûr: c'était pas bon. Il prit donc quelques pas de recul, question de les espacer tout les deux un peu. Avec un peu de chance, il aurait le temps d'éviter la futur attaque du voleur. Mathias se risqua finalement à lui demander ce que c'était, sans trop espérer de réponse en retour.

- C'est quoi cette fiole? Un autre truc de voleur pour planifié ta fuite?

<< C'est sûr qu'en volant les gens, on devient vite celui qui en a le plus, pas vrai? >>

Que de cynisme. Il n'avait qu'à cacher sa bourse au lieu de l'exposer à la vue de tous... et puis, insister pour emmerder quelqu'un qui l'ignorait était une mauvaise idée ! Il a joué, il a perdu, c'était tout simple.

L'homme recula, lorgnant sur la main de Rei... celle qui agrippait la fiole. Il l'avait remarquée ? Pourtant il était sur d'avoir été discret.

<< C'est quoi cette fiole? Un autre truc de voleur pour planifié ta fuite? >>

Rei haussa les épaules, feignant toujours l'innocence.

<< Je ne vois pas pourquoi je devrais fuir alors que je n'ai rien fait de mal. C'est juste mon médicament. Sur ce, je vous laisse. A bientôt mon brave. >>

Sur ce, il fit volte face et s'en alla dans une ruelle, faisant semblant de boire le flacon au goulot toujours bouché. Son sens de voleur était activé. Il ressentait l'énergie vital du garçon. S'il s'approchait de trop, il jettera le flacon sur lui.

Bon, maintenant il fallait se trouver un endroit confortable pour la nuit. Une maison si possible peu habitée avec un matelas et un garde manger plein. Au pire, l'auberge du coin fera l'affaire.

[Malgré les tentatives du jeune épéiste, le voleur ne semblait pas réagir au raillerie de celui-ci. Il se contenta que de répondre à la question, sans aucun intérêt. Il se justifia en prétendant que ce n'était que son médicament. Mathias était persuadé que c'était faux mais laissa passer, faute de preuve. Peut-être s'agissait-il vraiment de sa médication. Mathias resta là pendant quelques secondes, ne sachant pas trop quoi répondre à cela. Mais lui, contrairement à l'épéiste, n'attendit pas une seconde de plus puis s'en alla vers une ruelle qui passait près d'où ils étaient. Il le salua comme tout bon citoyen le ferrait. Il fit donc volte-face puis se dirigea vers ladite ruelle sans rien dire de plus. Mais ça ne s’arrêterait pas là. Mathias attendit que celui-ci s'éloigne un peu puis il se mis à sa poursuite. En faisant bien attention de bine garder ses distances avec le voleur, il le suivi donc quelques minutes, sans se faire voir.[/i]

- *Bon, je crois que la mascarade a assez duré...*

Jugeant que cela faisait assez longtemps qu'il le suivait, Mathias de décida à sortir de l'ombre de la ruelle puis s'adressa au voleur, qui se trouvait à environ trois mètres du jeune homme. Lorsqu'il sortit, le voleur ne réagit pas. Il ne devait pas l'avoir entendu de cette distance, c'est pourquoi il se mit à applaudir, ce qui attira inévitablement l'attention dudit voleur.

- Bravo! Très bien jouer! Désolé pour l'impression que j'ai du avoir. J'aimerais maintenant recommencé sur de meilleurs bases. Je suis Mathias, et je suis à la recherche de compagnon pour mener un expédition au travers du continent à la recherche d'artéfacts anciens. Toute cette mise en scène, c'était simplement pour vous juger, un test si on veut. Si ça vous intéresse, je serais plus que ravit de t'avoir à mes côté.

En espérant qu'il accepte. Avec tout les embrouilles qu'il lui avait fait subir et la pauvre manière qu'il avait traité le jeune homme lui donnait déjà un handicap. De plus, le penchant misanthrope de celui-ci ne jouait pas en sa faveur non plus. Mais bon, au moins il aurait essayé. Étant le premier à être repêché de la sorte, il ne savait pas trop comment s'y prendre. En avait-il mis un peu trop? Il le saurait par le réponse de celui-ci.

Aucune trace d'énergie vitale qui le suivait. Les rues étaient désertes le temps de midi, donc difficile de se tromper. L'ennui c'était que sa portée était relativement courte vu qu'il marchait en même temps. Onc il se pouvait que l'autre le suive de loin. Mais il ne voulait pas se retourner par peur d'éveiller les soupçons de son éventuel poursuivant. Il devait lui faire croire qu'il était innocent après tout...

Il s'arrêta subitement et se retourna en entendant des applaudissements. Allons bon, jamais la paix effectivement.

<< Bravo! Très bien jouer! Désolé pour l'impression que j'ai du avoir. J'aimerais maintenant recommencé sur de meilleurs bases. Je suis Mathias, et je suis à la recherche de compagnon pour mener un expédition au travers du continent à la recherche d'artéfacts anciens. Toute cette mise en scène, c'était simplement pour vous juger, un test si on veut. Si ça vous intéresse, je serais plus que ravit de t'avoir à mes côté. >>

Bravo, belle mise en scène monsieur l'hypocrite...

<< Pas intéressé. J'ai autre chose à faire que fouiller des ruines probablement inexistantes à la recherches d'os qui finiront dans la gamelle du chien, désolé. >>

Sur ce, il tourna les talons et reprit sa route à la recherche d'un logis accessible à très bas coût en espérant que le pot de colle le lache sinon il va devoir laisser un mort derrière lui et ça lui plaisait guère... après ça ils vont fouiller tous les passants en cape pour arrêter les gens armés et identifier le coupable, ce qui fera encore plus de cadavres pour fuir et lèvera ainsi un état d'alerte dans la capitale qui avertiront les villages alentours qui se montreront hyper vigilent... nan, il fallait que ce mec s'en sorte. Si seulement il pouvait se montrer intelligent et abandonner sa poursuite.

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