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| Dialogue à sens unique [Personne / Griffin] | |
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❝ Invité ❞
| Sujet: Dialogue à sens unique [Personne / Griffin] Jeu 6 Déc - 16:12 | |
| De nombreuses semaines s'étaient écoulées depuis le grand rassemblement de Nevassa, où figuraient les plus puissants de la société Beorc et leurs suites respectives. Une soirée instructive malgré un léger imprévu, au final chaque nation eut son mot à dire et chacun put donner sa position sur cette affaire avec le respect d'autrui. Cela concernait évidemment les grandes tensions actuelles entre les deux races pensantes de Tellius, évènement qui avait déjà déchiré le continent par le passé et continuait de nuire à l'équilibre des choses. De l'eau a coulé sous les ponts depuis ce gala de choix, et nous voici désormais près de Mélior, capitale du royaume de Criméa et pays frontalier à une nation Laguz. Le Soleil était levé depuis plusieurs heures déjà alors qu'au loin, une calèche arpentait l'horizon à un rythme soutenu. Quatre cavaliers servaient d'escorte à cette dernière, menant dans très peu de temps le véhicule à bon port le long des routes silencieuses de Criméa qui se voyaient perturbées le temps d'une dizaine de secondes lors du passage de cette cohorte rapide.
" Nous sommes bientôt arrivés messire, j'aperçois les murailles de là. "
" Geez, ce n'est pas trop tôt... "
" Essayez de vous montrer plus agréable, je vous rappelle que vous avez rendez-vous avec les conseillers de la Reine. "
" Désolé, juste que ce voyage m'a épuisé... J'agirais comme il le faudra le moment venu, rassurez-vous. "
Deux hommes se trouvaient à bord de ce charriage en direction de Mélior, et tous deux étaient envoyés de Begnion par la sollicitation de l'Impératrice elle-même. Le duc de Persis, Griffin Adams, était envoyé en mission diplomatique aussi loin de Sienne, car l'Apôtre Sanaki ne pouvait faire le déplacement. Bien qu'il ait récupéré son titre de noblesse, la gérance du duché ne lui était plus agrée en ce moment, aussi depuis ces démêlés ainsi que le sommet de Nevassa, il affairait principalement comme Conseiller impérial et expliquant sa présence en ces lieux aujourd'hui. L'autre personne se prénommait Lyars et faisait partie de la garde impériale de Begnion. Son interlocuteur ne lui donnerait pas plus d'à peine deux à trois ans de plus que l'Impératrice, et son rang militaire était intermédiaire, cependant ses compétences n'étaient apparemment pas que martiales. Il avait été élevé par une grande famille de Sienne et inculqué bon nombre de compétences variées afin de servir au mieux l'Apôtre, et à l'heure actuelle il possédait sûrement ce qu'il fallait pour appuyer le duc dans sa tâche donnée par sa sainteté. Il était également probable qu'il servait de soutien mais également de garde-fou, même Sanaki semblait méfiante vis-à-vis du duc Adams, ce qui était plutôt légitime. Griffin se doutait parfaitement que le garçon le surveillait et ne pouvait blâmer que lui-même pour ça, dans un sens il était même remarquable que l'Apôtre lui incombe de telles tâches dernièrement malgré cette incertitude en elle. Sa propre théorie serait que faire activement agir le Marqué dans l'effort diplomatique lui ferait peut-être revoir son jugement, encore plus loin que ce qu'il avait déjà pu montrer lors de la reprise de Persis. Il était curieux de savoir comment cela se terminerait, lui-même n'était plus vraiment certain de vouloir reprendre le flambeau de son maître afin de réveiller une nouvelle fois Ashera. Les songes se perdaient tandis que la calèche et son escorte pénétrèrent enfin dans la capitale.
Le temps était loin d'être capricieux alors que l'on approchait du milieu de journée, l'ambassadeur et son garde du corps furent amenés au château mais hélas, une série d'imprévus avait rendu difficile une audience anticipée et la réunion prévue se voyait repoussée à la soirée au mieux, sinon au lendemain. Ce n'était pas tellement un mal, le duc aurait trouvé ce voyage fade s'il s'était contenté d'un acte de bureaucratie entre l'aller et le retour, aussi trouvait-il rafraîchissant de pouvoir s'aérer durant ce laps de temps. Mélior n'était pas une capitale aussi étendue que celle qu'il avait l'habitude d'arpenter, mais elle restait une grande cité Beorc digne de ce nom, et inexplorée qui plus est.
" Si vous êtes sûr de vous, je vais rester dans les environs et préparer le nécessaire si jamais notre séjour se prolonge. "
" Merci bien pour ça, je ne pense pas être long, tout au pire je serais présent en fin d'après-midi. Déjeuner en ville me changera un peu les idées. "
Même en tant que duc de Persis, il demeurait certainement un inconnu entre ces murailles. Il avait bien entendu l'autorisation d'arpenter le quartier noble s'il le souhaitait, mais ce n'était pas le cas. Que cela fusse à Begnion ou Criméa, les aristocrates se ressemblaient assez, à son déplaisir. Il se souvenait également que cinq ans auparavant, une tentative de Coup d'État avait eu lieu en ce royaume, similaire en plusieurs points à celle du Sénat à la même époque. Certes tout ceci rentrait dans les plans de maître Sephiran, mais c'était amplement révélateur de la nature de vautour de cette caste. Il ne souhaitait pas non plus croiser des éventuels participants au sommet de Nevassa qui auraient succombé aux langues de vipère des Sénateurs présents qui s'amusaient à rabaisser le duc. Il préférait s'aventurer dans une portion plus portée vers la bourgeoisie après quelques renseignements afin de s'y orienter.
Le quartier était plus enthousiasmant qu'il ne se l'était imaginé, sans doute à cause de son habitude à arpenter des trop hautes sphères dans tout cela. Son charme se situait dans ce mélange entre l'animation populaire et le raffinement qu'offrait des échelons plus élevés, l'arrogance en moins. Griffin arpentait une rue principale par simple découverte avant tout, puis aussi pour repérer un endroit où déjeuner au fur et à mesure que l'élévation de l'astre solaire semblait démontrer que ce moment approchait. Marcher pour marcher, regarder pour découvrir, des choses tellement simples comparées au rythme de ces dernières semaines, un cadre relaxant en attendant l'entrevue qui l'avait amené en cette ville. Sûrement la tranquillité à laquelle chacun aspirait et que l'Apôtre cherchait à protéger... C'était sans doute une bonne chose à faire, son état d'esprit ne pouvait pas vraiment contredire ce fait à l'instant même, mais sans élément perturbateur il n'y aurait aucun besoin de chercher à protéger ceci en premier lieu. Se débarrasser de ces vecteurs de chaos était aussi une option envisageable pour le Sans-parent, il ne savait plus vraiment où se placer. Réviser son opinion personnelle, n'était-ce point l'intention de son impératrice en l'engageant à ces tâches ? Comme toujours cette petite était surprenante... Ses songes étaient indépendants de ses pas, qui eux le faisait avancer tranquillement dans cette grande rue sans but imposé, perdre son temps comme ceci n'était pas vraiment déplaisant. |
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| Sujet: Re: Dialogue à sens unique [Personne / Griffin] Lun 10 Déc - 17:55 | |
| Personne se baladait en ville Elisabeth pendue à son bras. Elle l’avait emmenée à l’orphelinat, elle avait parlé avec ses gérants, rencontré certains des pensionnaires et… elle était repartie avec elle. Ils étaient tous jeunes, plein de vie et joyeux… Elisabeth était plus âgée et la gaieté n’avait pas encore regagné son âme d’enfant. Elle n’avait pas voulu lâché sa main, Personne ne souhaitait pas la rendre plus seule qu’elle ne l’était. Elle avait reculé d’un pas puis de deux et était partie. Elle savait qu’elle ne pouvait pas l’emmener avec elle, mais elle ne pouvait la laisser seule et l’orphelinat qui avait été une bonne solution à ses yeux ne l’était plus. - Tu es sure que ça ne va pas gêner Madame Erin si je vais chez elle ?
Un sourire se dessina sur le visage de la fausse bourgeoise alors que d’une douce caresse dans les cheveux de la jeune fille, elle lui faisait comprendre que tout se passerait bien. Elle se baladait tranquillement dans les rues marchandes de Melior car si Personne acceptait de confier la jeune enfant à son amie de la garde, elle ne le ferait pas sans lui fournir différente tenue pour s’habillait ainsi que toute la toilette qui scie à une jeune fille. A vrai dire elle-même n’avait jamais fait ça et n’y avait jamais pensé… mais la jeune fille en apprenant qu’elle serait confiée à la garde de l’impressionnante cavalière Pégase avait rapidement suggéré l’idée. - Bon alors… j’ai besoin d’au moins 3 toilettes complètes soient, chaussure, robe et accessoire compris dedans ainsi que de bijoux… oui je veux plein de bijoux !
Personne la regardait avec un air désolé alors qu’elle savait que dans sa petite bourse elle avait surement de quoi lui acheter une ou deux toilettes… mais elle n’avait pas de quoi payer des bijoux et se demandait d’ailleurs comment elle allait faire pour survivre par la suite sans argent. Mais l’enthousiasme de la jeune fille était si agréable qu’elle se voyait mal lui refuser quoi que ce soit.
Elle courait à droite, elle courait à gauche ignorant ce qui l’entourait pour ce concentrer sur les moindres petits bijoux étincelants. Elle gambadait joyeusement et le sourire qui s’ancrait sur ses lèvres était réellement adorable. Si une enfant comme elle, qui avait tout perdu réussissait à sourire alors la Laguz devrait aussi pouvoir le faire avec autant d’intensité mais non… Elle ne pouvait qu’admirer la force de la jeunesse. - Grande sœur, est ce que je peux essayer celle-là ?
La jeune fille pointait du doigt une robe à froufrou flamboyante de l’autre coté de la rue, qui semblait brillait de mille feux. Jamais la Laguz itinérant ne pourrait se payer une telle merveille mais elle devait bien reconnaitre qu’elle était magnifique… La jeune fille lâcha la main de Personne, obnubilée qu’elle était par la robe. La jeune louve la regarda s’éloigner sachant pertinemment que la prochaine fois qu’elle ferait les boutiques ce ne serait pas avec elle, car elle ne serait plus là. Soudain, elle entendit un son au loin quelque chose de sourd, suivit de cris. Elle tourna la tête dans la direction que lui indiquaient ses oreilles et vit une charriote mener par des chevaux enragés et dont le conducteur avait perdu le contrôle. - Mais faites attention !!! - Argh ! - Dégagez le passage, je ne contrôle plus rien vite !!!
Personne voyait les animaux arriver et foncer sur sa sœur, elle voulait crier, elle voulait lui hurler de faire attention mais rien ni faisait aucun son ne sortait de sa gorge. La transformation fut plus intuitive que voulue alors que la jeune bourgeoise s’élançait sur la trajectoire des quadrupèdes. Elle bondit à une vitesse surhumaine sur l’enfant, la saisissant dans ses bras tout en la poussant hors de portée des bêtes. Elle roula sur quelques mètres avant de s’immobiliser contre l’étale d’une boutique, la jeune fille sécurisée entre ses puissants qui reprenait rapidement une forme plus probable. Sous ses jupes, ses jambes s’étaient recouvertes d’un épais duvet de poils aux couleurs sable et sa masse musculaire avait triplé mais c’est rapidement que sa forme humaine reprenait les devants. Ses traits s’étaient légèrement tirés en un faciès plus bestial mais le joli minois de la jeune fille chétive reprenait le dessus. C’est sous forme humaine qu’elle se releva, et c’est ainsi que la vit la populace. - Vous allez bien mesdames ? Rien de casser ? J’y crois pas que mon fils ne soit pas capable de maitriser des chevaux… je suis horriblement désolé.
L’homme les épousseta gentiment mais le regard de Personne se posait sur l’assemblé, analytique… Y’avait t’il quelqu’un qui l’avait vue ? Elle ne pensait pas, elle ne savait pas. Elle ne dénotait dans leur regard que de la stupeur et du soulagement, il n’y avait ni haine, ni curiosité mal placée… A part peut être cette homme…
Elle détourna le regard alors qu’il avait faillit croiser le sien et le posa sur Elizabeth pour l’examiner. - Ne me regarde pas comme ça, je vais bien c’est bon… Mais ma robe et complètement déchirée… - Ce n’est pas grave, venez avec moi, je vous en offre une toute neuve pour pardonner mon empoté de fils qui j’espère ne tueras personne, hahahaha ! - Je peux grande sœur ?
Personne acquiesça avec un sourire et lorsque la petit fille disparut dans l’encadrement de la boutique, elle se retourna sur l’homme… il ne la regardait plus. Une fausse alerte ? Son instinct ne la trompait que peu pourtant.
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| Sujet: Re: Dialogue à sens unique [Personne / Griffin] Mer 12 Déc - 17:06 | |
| Flâner avait ces avantages comme celui de pouvoir se vider la tête, chose pourtant difficile pour le Duc envoyé en mission diplomatique qui plus est. Il y avait toujours une petite pensée sérieuse pour venir se greffer au tableau et faire débuter une succession de réflexions dont la dernière était bien souvent sans rapport direct avec la première... Les commerces aussi divers que variés attiraient son lot de clients, laissant le centre de la grande rue plutôt vide de monde pour un éventuel passage équestre. D'ailleurs un tel évènement se profila au loin, mais hélas sous un auspice peu recommandable. Une charrette marchande arrivait en trombe, les deux équidés ayant cédés à un galop effréné et incontrôlable pour le conducteur impuissant. La situation eut le mérite de remettre d'aplomb l'attention de Griffin, qui comme le reste des gens s'écarta sur les bords. Un chariot emballé n'était pas vraiment dangereux du moment où on ne restait pas au milieu du chemin, les chevaux n'allant qu'en ligne droite. Une fois hors de la trajectoire, il continuait à regarder cette course qui finira bien par s'arrêter d'elle-même bien plus loin mais des cris d'étonnement soumirent l'attention légèrement à côté, alors qu'une enfant traversait la rue, hélas inconsciente du danger qui la guettait.
Toute personne devait un jour mourir, même les immuables dragons n'étaient pas exempts de cette règle, et dans son optique de purger Tellius comme son prédécesseur avait essayé avant lui il est fort probable que la résultante de cet accident ne lui aurait fait ni chaud ni froid... Mais ça c'était bien avant que Griffin ne révise son propre jugement ces derniers temps, à l'heure actuelle cette notion avait mué vers un autre ressenti. La vie était un bien précieux pour tous, la seule exception concernait les êtres purement mauvais et jugés trop néfastes pour ça. Il était de ce fait naturel de tenter de sauver quiconque n'entrait pas dans cette restriction tant que cela était faisable. Et dans l'état actuel des choses, cette petite fille était difficilement secourable pour le restant des témoins de la scène, même lui en temps normal aurait cette impossibilité. Il tendit sa main à hauteur de son visage, Sylpharion commençait à briller tandis que son regard ne perdait rien de l'action en cours. Il était sûrement le seul à pouvoir y parvenir, deux téléportations simultanées ne lui seront pas agréables dans un laps de temps aussi court, mais suffira à amortir le bilan. Son regard était braqué sans défaut vers la scène, là où il prévoyait de se rendre instantanément tandis que la majorité de la foule se mit à plisser des yeux ou détourner le regard de ce qu'ils estimaient être déjà un dramatique accident. Griffin était probablement le seul à regarder avec intensité cet instant car contrairement à eux il pouvait agir, cependant au moment de s'y rendre magiquement il vit une masse humanoïde se précipiter là-bas. L'étonnement avait su retarder l'emploi de sa magie, mais il ne manqua presque rien des faits se déroulant devant tous. Le faciès du sauveur était difficilement visible mais était bel et bien celui d'un félin l'espace d'un instant, agrippant la gamine avant de succomber à sa trop grande accélération dans une succession de roulades. Les témoins se précipitèrent là où les deux personnages avaient atterri, et Griffin en fit de même un peu plus lentement. Arrivant devant eux parmi la foule les entourant, il put voir se relever la miraculée et son sauveur sous les traits d'une jeune femme tout à fait normale.
La réaction populaire fut tout à fait banale, s'inquiétant de l'état des deux personnes et indiquant en même temps que personne d'autre n'avait pu voir ce dont il avait été témoin. Comment réagiraient-ils s'ils apprenaient la vérité ? Crimea était connu pour sa diplomatie avec Gallia, mais les avis restaient certainement partagés avec les tensions actuelles. Finalement devant la sympathie générale envers les rescapées, l'air suspicieux de Griffin ressortait du lot et il préféra s'écarter pour le moment. De toute façon il n'avait aucun avantage à révéler cette découverte ou faire pression, mais au final cette présence l'intriguait. Elle n'avait rien d'une espionne au service des félins à première vue, ça n'expliquait pas ce sauvetage envers une gamine très certainement Beorc. Autant poser la question directement, tiens...
" Une chance que personne d'autre ne vous ai remarqué tout à l'heure, ça aurait pu mal tourné sinon... "
Après quelques minutes de battement dans ses songes, il préféra y aller de front tandis que la demoiselle attendait sagement devant une boutique non loin. Il avait jeté à nouveau son dévolu sur elle après sa courte réflexion, s'étant approché comme un simple touriste avant de prononcer ces paroles d'un ton suffisamment bas pour n'être audible que d'elle. Le silence s'installa alors que Griffin portait son regarde droit devant, comme tentant de percer la légère pénombre du magasin qui rendait la vision difficile de l'extérieur. Une voix énergique y résonnait, probablement la petite protégée un peu téméraire.
" N'ayez crainte, si j'avais voulu vous nuire j'aurais sûrement procédé autrement. J'étais juste curieux sur certains points... Il est si rare qu'une personne de votre espèce puisse converser avec quelqu'un comme moi, j'aimerais profiter de l'occasion au risque d'imposer quelque peu ma présence. "
Il tourna la tête vers la sienne, affichant un simple sourire mais dévoilant principalement cette marque placée sous son oeil gauche. Il était persuadé qu'elle était Laguz, une espèce n'ayant que trop peu d'estime envers le Sans-Parent qu'il était. Il n'avait que trop peu eu l'occasion d'une telle discussion, Lehran ayant été une exception certes notable, mais bien unique. Il avait trop d'interrogations envers lui-même, s'intéresser à un autre point de vue pourrait peut-être l'aider à mieux s'orienter au final...
" Cela ne vous coûtera rien, je n'ai pas envie d'être insistant alors plus vite vous acceptez, plus vite ça sera fini... Que dites-vous d'un bon repas ? Je vous invite, vous et votre petite protégée, j'imagine qu'elle sera ravie. "
Dernière édition par Griffin Adams le Mer 3 Déc - 23:13, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Dialogue à sens unique [Personne / Griffin] Jeu 13 Déc - 13:23 | |
| Personne l’avait vu venir… il s’approchait d’elle l’air hautain et manipulateur, elle le regardait du coin de l’œil. Il n’avait ni peur, ni ne l’avait dénoncée… c’est qu’il attendait quelque chose d’elle. Des menaces, du chantage, elle n’aimait pas ça car sa fierté naturelle faisait souvent éclater un combat non pertinent dans ce genre de situation. Cependant, même si elle s’en rendait compte, parfois elle ne pouvait point retenir ses instincts. - N'ayez crainte, si j'avais voulu vous nuire j'aurais sûrement procédé autrement. J'étais juste curieux sur certains points... Il est si rare qu'une personne de votre espèce puisse converser avec quelqu'un comme moi, j'aimerais profiter de l'occasion au risque d'imposer quelque peu ma présence.
Personne s’attarda sur la marque sous l’œil qui ne lui fit que confirmer ce qu’elle sentait déjà dans son aura. Un Marqué. Il était peut être rare pour l’homme aux cheveux blancs de parler avec des Laguzs, mais pour Personne qui ne connaissait et côtoyait qu’Erin et Elisabeth dans cette ville, c’était son quotidien. De plus, elle avait remarqué que certain de ces Beorcs parcourant la cité et méprisant parfois les Hybrides Laguz-Humain n’étaient que des hypocrites partageant le même sang qu’eux. Cependant, comme elle s’en était rendu compte avec Erin, les Humains ont un sens de l’aura sous-développé qui les empêchait, au grand bonheur des Marqués, de faire le distinguo. - Cela ne vous coûtera rien, je n'ai pas envie d'être insistant alors plus vite vous acceptez, plus vite ça sera fini... Que dites-vous d'un bon repas ? Je vous invite, vous et votre petite protégée, j'imagine qu'elle sera ravie.
La louve leva ses yeux saphir sur le Marqué, son regard était froid et sa posture fermée à la conversation. Elle ne lui tourna pas le dos mais à sa manière de l’ignorer, on pouvait percevoir une once de mépris. Elle resta silencieuse.
Soudain traversant la porte, revêtant une jolie robe bleutée avec des fanfreluches imposantes, Elisabeth se présenta majestueuse devant la Laguz, séparant naturellement les deux protagonistes. - Regarde grande sœur, il n’a pas accepté de me donner la rouge, mais celle-ci est jolie aussi, non ?
Elle tournoyait de droite à gauche, un sourire joyeux aux lèvres et d’un faux mouvement, elle heurta le nouveau venu. - Ah pardon, je ne vous avais pas vu…
Le regard de l’enfant se déplaça de Personne au Marqué sentant malgré son jeune âge qu’elle venait d’interrompre quelque chose d’important. Elle se calma quelque peu et demanda à la louve ce qui n’allait pas. Personne prit la jeune fille entre ses bras et la souleva pour la laisser s’asseoir dans le creux de son coude. Elle lui écrivait sur un parchemin quelques mots à son intention. Elisabeth prit un air outré. - Vous avez vraiment dit ça ?
La gamine regardait Griffin d’un air de remontrance alors qu’elle continuait en prenant une plus grosse voix criarde et haute afin que tous puisse l’entendre - Vous lui avez vraiment dit qu’il était rare qu’une personne de SON ESPECE puisse CONVERSER avec des gens comme VOUS… Il est vrai que ma sœur est MUETTE et ne peut pas parler, mais je trouve ça honteux qu’un petit nobliau vienne ici dans les quartiers bourgeois et se moque ainsi du BAS PEUPLE en se prenant pour le roi du monde ! Ma sœur ne peut, peut être pas s’exprimer comme tout le monde mais elle à un cœur vaillant monsieur.
Personne prenait un air contrit, celui d’un chien battu véritablement vexée par les paroles du noble. Chacun regardait la scène reconnaissant la jeune fille qui s’était jetée au secours de sa jeune sœur et jugeant l’inconnu qui se moquait d’elle et de son handicap. Personne reposa la jeune Elisabeth au sol et sembla appuyer un peu plus sur le dramatique de sa situation en laissant ses yeux briller de fausses larmes. - Vous devriez avoir honte. Viens grande sœur, on s’en va.
Lui prenant fermement la main, elle l’invita à se tourner et elles partirent théâtrale pour s’enfoncer dans les rues bourgeoises. Derrière elle le chemin semblait se refermer sur leur passage alors que les regards graves s’additionnaient sur le Marqué. - Bah dis donc mon gars… c’est pas une façon de draguer une jeune fille. Sinon j’ai de merveilleux veston qui irait parfaitement avec la couleur de vos yeux, entrez donc.
Personne n’était pas sure qu’il soit certain de ce que ses yeux avaient vu…Mais après ce qu’elles venaient de faire, il ne valait peut être mieux pas trop rester dans le coin ou du moins pas dans un lieu aussi exposé. Elle s’engouffra dans une ruelle et attendit. S’il était sur de lui, il les suivrait, sinon, il repartirait tranquillement. Mais si c’était le premier cas, que devait-elle faire ? Une conversation ne la tuerait pas et elle se voyait mal le tuer pour l’avoir découvert… De plus elle ne devait pas mettre en danger Elisabeth. Elle ne savait pas encore, elle aviserait.
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