o Informations Générales:

o Description du Personnage:

L'on peut partir du principe que l'être humain a tendance à s'adapter à toute situation. En particulier dans le domaine du social, ce dernier a la manie d'adapter son comportement en fonction des personnes à qui il s'adresse. Dans ce cas, Allen est un humain de tout ce qu'il y a de plus normal. Cependant, ce principe peut être étoffé dans le sens où, l'adaptation de l'être humain variera en fonction de deux critères: Sa personnalité et son type d'interlocuteur. Le premier de ces deux critères et le plus important, car il est invariable. Il justifiera donc la base adaptable de l'être face à la situation. Et c'est en ce sens, que Allen n'est pas humain. Une personnalité à toujours de l'amertume face à certain types de personnes, et des préférences pour d'autres. Allen n'est pas en ce cas.
Pour Allen, la vie est précieuse. Elle est si précieuse que quelque soit son interlocuteur, ce dernier mérite d'être traité avec toute la gentillesse et la disponibilité du monde, bien qu'il n'applique ce principe qu'à lui.

Allen ne garde que peu de secrets pour lui, et comment le pourrait-il aux vues de son physique ?
Les gens le regarde. Ils le regarde toujours. Leurs regards sont pesant, mais Allen a appris à les supporter au fur et à mesure du temps. Il n'est pas fier de ces regards, plutôt un peu gêné.
Il est sans doute vrai qu'avoir les cheveux blanc comme le lait à quinze ans est assez bizarre, ce qui cause de même sans doutes la méfiance des gens à l'égard d'Allen. Mais il à l'habitude, et sait rassurer les gens quand à son physique.

Toutefois, Allen reste un enfant. Il possède certes les principes religieux qui lui ont été inculqués, mais il reste d'avis que toute personne, qu'elle soit mendiante, bourgeoise, noble ou monarque mérite attention et respect. Il n'a que faire de ces rancœurs entre race ou autre différence sociale. Toute personne ayant besoin d'aide doit être aidée. Même si il doit le payer de sa personne, d'ailleurs. Et cela est son seul but dans la vie, servir les autres. Tant qu'il y a une bonne raison et que personne ne doit en mourir, il rendra n'importe quel service.
Même si ce principe fait en quelque sorte de lui quelqu'un au grand cœur, cela attire souvent les mauvaise personnes, qui, avec les bons mensonges, font d'Allen ce qu'elles veulent.

Dans sa solitude, Allen a oublié toute notion personnelle du bonheur. Certes, il se sent bien quand quelqu'un est heureux autour de lui, mais cela ne va pas plus loin. Il ne semble pas pourtant triste, il est même toujours en train de sourire. De se persuader lui même que tout va bien.
Cependant, son enfance lui laisse une horrible blessure qui jamais ne se refermera. Et de ce fait, selon lui, personne ne mérite de vivre un malheur quelconque.
Allen ne croit pas en la notion de destin, il pense que tout ce qui lui est arrivé est sa faute, et que tout est due à son comportement. Il pense d'ailleurs toujours de la sorte, d'où sa naïveté.

Sa façon de penser n'est certainement pas unique, et les conditions qui l'on poussé à faire de cette façon non plus. Il n'en reste pas moins que depuis toujours, Allen est maudit. Une malédiction qui altère son corps. Il ne se rappelle pas à quoi elle est due, et ne cherche pas à la combattre. Il a choisi d'accepter. Si elle est là, c'est sa faute, et uniquement la sienne. Il est impensable pour lui d'imposer cela aux autres toutefois, alors bien qu'il ne cache pas ses cheveux blancs, il s'efforce de toujours porter un vêtement à manches longues et un gant pour que personne ne voit son bras gauche, celui-ci imposant généralement la peur ou le dégoût à qui le regarde.
Son comportement découle de là, des sévices qu'il a enduré du fait de son physique, bien qu'il se soit depuis longtemps persuadé que ce soit à cause de son comportement, et à rien d'autre.

Ce que peu de gens savent, est le fait qu'Allen n'est pas réellement seul dans son corps.
L'esprit auquel il était lié par le passé habite maintenant dans son corps.
Les deux esprits s'affrontent constamment pour prendre le dessus, et bien que celui d'Allen est loin d'être puissant, il garde de loin le contrôle sur son envahisseur pour la simple et bonne raison que la malédiction dont il est affublé lui permet de refouler cet individu au fin fond de sa conscience. Pourquoi? Il ne le sait pas vraiment lui même, mais il se doute que si la malédiction empêche son âme d'être enfouie au fond de son corps, c'est parce qu'elle n'a d'emprise que sur lui. Il sait très bien qu'il est là, et ce qu'il veut. Mais il se refuse à lui céder la place, il le connaît et sait cet esprit bien trop mauvais pour être libéré au grand jour.
Malgré tout, de temps en temps, quand une petite brèche s'ouvre, l'esprit glisse quelques mots d'une voie douce et attirante dans celui d'Allen. Le faisant sombrer, petit à petit, vers cet appel qui lui semble indéniable.

Les plus grands sages conviendront que pour être un bon combattant, il faut avoir un corps en bonne forme physique et une volonté à toute épreuve. Il conviendra donc de dire d'Allen qu'il n'est en rien un combattant. Il s'agit dans son cas bien plus d'un esprit en pâte à modeler dans un corps en carton.
Du haut de ses un mètre soixante-huit et de ses cinquante-sept kilos, Allen ne possède en rien une masse musculaire développée. Il n'en est cependant ni trop grand, ni trop gras.
La nature ne l'a certes pas doté d'un corps fort, mais elle l'a en revanche recommandé à la beauté.
Il est vrai que dès son jeune âge, il était beau.
Mais ça, c'était avant la malédiction.

Allen aborde un visage d'une proportion parfaite: un visage fin, tout comme sa silhouette, de profond yeux gris tirant vers le bleu, des lèvres ni trop tirées ni trop boudeuses, un nez aux racines ancrées juste suffisamment et aux arrêtes bien dessinées.
La coiffure d'Allen est toute simple: des cheveux raides mi-long. Un seul détail cloche: leur couleur. Ils sont blanc, d'un blanc aussi pure que du lait. Même si il ne s'occupe pas vraiment de son apparence physique en général, il veille à avoir les cheveux bien coiffés.

Du même acabit, Allen possède une marque de Charmeur D'esprit. Cette dernière étant placée tout autour de son œil gauche. La marque rouge débute bien au dessus de son œil, par un pentacle. Elle descend ensuite en trait épais vers l'œil pour se poursuivre en dessous, par tout d'abord ce que nous pourrons appeler une sorte de "croix bancale". Elle se termine ensuite par un "L" inversé, dont le bout s'amenuise au fur et à mesure qu'il descend vers la mâchoire, pour ainsi se terminer en pointe.

Allen est un Marqué, et comme tout Marqué qui se respecte, il possède une marque. Cette dernière se trouve dans le haut de son dos, au creux de ses omoplates. Il n'y fait pas vraiment attention, mais s'accorde à la garder pour lui tant qu'on ne lui demande pas de la montrer.

Mais si l'on peut trouver chez lui qu'un physique avantageux bien que non musclé, on ne peux pas en dire autant de son bras gauche. La malédiction qui possède le jeune garçon à commencé par transformer son bras, et ce, littéralement. Ce dernier est changé jusqu'au coude.
Le dos de la main en elle même possède des plaques de chitine rouge sang tout le long, se terminant par des griffes pointues aux ongles d'un rouge lui un peu plus foncé. Bizarrement, l'intérieur de la paume de la main et ce jusqu'au poignet est d'un bleu pâle que l'on pourrait presque qualifié de luisant. Il dégage en permanence si il n'est pas couvert un léger hale de fumée bleu.
Le bras lui, est quasiment entièrement noir. Quasiment, du fait que ce dernier est parcouru de longues entailles profondes où se mêlent l'orange et le rouge, rappelant un peu la lave en fusion. Ces deux couleurs semblant en perpétuel mouvement à l'intérieur de ces fissures.
Au niveau du coude, le bras modifié se termine par une sorte de pointe large et épaisse en chitine d'un noir charbon.

Actuellement, Allen aborde de légères protubérances pointues au niveau du crâne, invisible pour le moment sous ses cheveux. Mais pour combien de temps ?

La seule chose qui pose un réel problème à Allen est son bras gauche. Son style vestimentaire est donc totalement adapté au camouflage de ce dernier:
La plupart du temps, il aborde un long manteau fermé d'une couleur bleu nuit cerclé de blanc et surmonté de divers bout de métal représentant des runes. Ce long manteau en cuir est une constante pour lui, ses manches longue et sa capuche lui permettent de dissimuler ses différences quand bon lui semble.
Sous ce manteau, Allen est habillé d'une simple chemise blanche en général et d'un pantalon noir moyennement large. Ce dit pantalon recouvert au bout par d'épaisse chaussures de cuir clouté d'une couleur marron et délavée par le temps et l'environnement.
Du moins, ce sont ces habits en général. Mais si il y a ce manteau qu'il porte toujours, il aborde en permanence un gant blanc au niveau de la main gauche.

Mais peut-on dire d'une personne qu'elle est attirante qu'aux vues de son physique ?
Dans ce cas précis, nous dirons oui.

"Oh ! Mais vous devez vraiment vous ennuyer pour que vous souhaitiez que je vous raconte mon histoire ?
Très bien, je vais tout vous raconter!"

Allen prit quelques temps pour réfléchir à ce qu'il allait commencer par dire.
Et puis, après tout, il n'y avait pas à réfléchir:

"Je suis très certainement né à Begnion, je ne connais ni mon père ni ma mère, ni la raison de mes cheveux blanc et de mon bras. En tout cas, j'ai été éduqué là bas ! Je ne me souviens pas de tout, pour sûr, mais mes souvenirs remonte à l'époque où j'avais environ six ans..."

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Il est vrai qu'Allen ne connaissait pas ses parents, ni l'origine de sa malédiction. Son père n'était qu'un simple marchand de Criméa et sa mère une laguz d'Hatary. Leur rencontre fut fortuite, lors d'un transport quelconque de marchandises près de la frontière. Mais nous savons tous qu'il en faut peu pour qu'une romance naisse entre deux personnea.
Alina Zeyn et Matthew Kalgan, un couple qui s'installa dès lors dans un petit village au bord de Criméa. L'un abandonnant son commerce, l'autre abandonnant son peuple. Une fois avait suffit, car neuf mois plus tard naquît le petit Cain Kalgan. Ce petit enfant emporta dans sa venue maintes choses. Non pas seulement les pouvoirs de sa mère, mais aussi sa vie.
Que peut-on ressentir quand l'on perd la chose qui à donné un sens à notre vie?
Matthew Kalgan pourrait bien vous le dire, car il est allé jusqu'à maudire son fils de toutes ses forces avant de se suicider sur le corps de son amour perdu.

Il n'en resta qu'un petit poupon, dont personne au village ne voulait s'occuper. Le temple était la seule solution.

Il ne connaîtra jamais son vrai nom.

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Le ciel était lourd et menaçant en cette fin de soirée. Un prêtre se hâtait dans le couloir afin de rejoindre une des lourdes portes en chêne du temple. Enfin dire qu'il se hâtait était un bien grand mot, car quand il s'agissait de voir la Diacre, les prêtres du temple avançaient plutôt à reculons. Elle se disait elle même non-colérique, mais après tout, le mensonge est humain:

"Toc toc !"

Une voix à la fois féminine et grinçante émergea de l'intérieur de la pièce:

"Entrez !"

La lourde porte tourna sur ses gonds, et le prêtre pu apercevoir la Diacre de dos, en train de travailler sur divers ouvrage à une heure tardive. Il oublia ses craintes quand au fait qu'il avait pillé le garde manger hier soir et qu'elle ne le savait pas encore, et s'exprima:

"Diacre, un des enfants pleure encore.
-Vous me dérangez pour ça ? Et ça cette heure ?"

Le prêtre déglutit un bon coup, puis reprit:

"Mais votre sainteté, il s'agit d'Allen...
-Vous ne pouviez pas le dire plus tôt !"

Tout ce que le prêtre doit encore se souvenir aujourd'hui de cet instant, est du bruit d'un livre qui se ferme, d'une chaise qui se tourne puis d'une masse vieille et grincheuse le projetant au sol à une vitesse surnaturelle avant de disparaître au détour d'un couloir.

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"La Diacre s'occupait toujours de moi, elle me racontait des histoires et me considérait comme son fils. Sans doute que parmi tout les enfants du temple, j'étais le seul orphelin ici."

Il soupira, puis reprit.

"Mais comme toute les bonnes choses, elles ont une fin..."

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La Diacre avait demandé à me voir, c'est à moi qu'elle voulait confier ses derniers mots. Et alors que le je m'installais sur le bord du lit, une main faible vint se poser sur ma tête:

"Je... T'ai toujours considéré comme mon propre fils Allen. Tu ressemble tant à mon vieux frère mort au combat... Aaah..."

Elle se perdit quelques temps dans ses pensées:

"Je... Je vais mourir aujourd'hui Allen... Mais ne prend pas ça comme un abandon, toutes les vies ont une fin..."

Je la regardai en silence. Elle s'efforça de sourire, non pas qu'elle le fit à contrecœur, mais cela lui était difficile quand à sa fatigue:

"Je veux juste que... Tu fasse attention à toi... Tu es différent et... Les autres ne le comprendront pas, la nouvelle Diacre... Ne le comprendra peut-être pas non plus... Alors va Allen, et sache que je t'aime..."

Suivant son souhait, Je me suis levé pour quitter la pièce. Mais, dès que j'eus le dos tourné, d'abondantes larmes se mirent à couler sur mes joues. Je ne pouvais pas me retenir plus longtemps, et, d'un bond, Je me suis tourné et j'ai sauté sur la Diacre en criant que je ne voulais pas qu'elle parte.

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"Oui je sais, je n'aurais pas du rester avec elle jusqu'à la fin. Mais elle m'a souri, alors je pense qu'elle était heureuse... Mais elle avait raison, les choses furent bien plus difficiles après. Une nouvelle Diacre fut nommée. Elle était plus jeune."

Il marqua une pose, levant les yeux au ciel. Un ciel d'un bleu pur parsemé ça et là de nuages à l'air mousseux.

"Je ne comprendrais jamais comment quelqu'un qui pratique la religion et qui est donc sensé être une forme de sagesse peut détester quelqu'un uniquement pour son physique. Mais en tout cas, elle me détestait. Moi, je faisais tout ce que je pouvais pour lui plaire. Alors elle me confiait les tâches ingrates. Pendant qu'elle enseignait aux enfants qu'elle disait "normaux", je devais nettoyer le sol ou faire la cuisine, voir ranger la bibliothèque. Mais je sais que c'était ma faute, je l'avais mérité. Et puis, je savais que si je faisais tout ce qu'elle disait elle me permettrait d'apprendre avec les autres !
...Les autres, ils étaient là aussi. Mais cette fois là encore, tout était de ma faute."

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La nuit battait son plein, les chouettes hululaient, et la plupart des élèves dormaient en gigotant. La plupart, car cinq membres du dortoir avaient décidé de se lever en pleine nuit. Un plan prémédité pour châtier à juste cause "le monstre". Ce dernier se réveilla en sursaut lorsque son corps entra en choc avec la terre abrupte de l'arrière du temple:

"Que... Quoi ?
-La ferme sale monstre ! Prend ça !"

Un caillou fusa dans l'air, avant de heurter de plein fouet mon crâne. Bien que la force d'un enfant est faible, la résistance du crâne d'un autre enfant l'est aussi.
Le coup m'allongea de tout son long directement par terre. Et alors que le sang commençait à couler de mon front, d'autres impacts se firent sentir sur son corps. Plus durs, plus douloureux:

"Tiens, monstre hideux!
-Mais attendez, il ne dit rien!"

C'est vrai, je ne bronchais pas. Je souffrais le martyre, mais il n'avait rien à dire. C'était ma faute, si j'étais difforme:

"Il... Il est mort ?..."

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"Ils ont pris peur et ont fui, après ça. Un des prêtres m'a retrouvé le lendemain. Je suis resté cloué au lit à me fait soigné pendant deux mois."

Il se laissa tomber en arrière, puis croisa les mains derrière sa nuque.

"Ceci n'est que le premier incident d'une longue liste. Ils ont aussi essayé de me noyer dans les latrines, m'ont accroché à un arbre dans la forêt, et j'en passe... Mais je ne leur en veux pas, je le comprend même ! Et puis, tout ceci à duré jusqu'à mes dix ans. Je passais un tiers de l'année dans le lit de l'infirmerie. Je n'apprenais rien et ne servait qu'à essuyer des coups. Et c'est ce jour là que j'ai rencontré mon Maître, Magus Walker."

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J'étais toujours allongé dans cette chambre. Je la connaissais par cœur. Ces murs en pierre grise, ce lit au matelas dur et la commode pleine de vieux remèdes. J'étais là depuis deux semaines, les autres m'avait cassé le bras gauche pour "s'amuser". Mais j'étais heureux, le Prélat s'intéressait à moi. Il venait prendre de mes nouvelles et parler avec moi tout les soirs.
Oh, je me souviens bien de ce soir là, trop bien, je regardais le plafond. Il était tard, et je n'arrivais pas à dormir. Enfin, dire que je regardais le plafond est un bien grand mot. Il n'y avait aucune fenêtre dans cette infirmerie, et la lourde porte ne filtrait aucune lumière. Soudain, la porte roula sur elle même, et je pu apercevoir le Prélat rentrer discrètement dans l'infirmerie, un bougeoir à la main. Son visage était agrée d'un petit sourire. Peut-être pensait-il que je dormais, car quand je lui adressai un "bonsoir", son visage changea d'expression.

Il se jeta sur moi, littéralement, me couvrant la bouche d'une main et me retournant de l'autre, me tenant par le bras gauche. Je ne pouvais pas crier ni appeler à l'aider. De toutes façons, qui viendrais m'aider ?
La douleur fut de loin la plus insupportable que je n'ai jamais connue. Outre le fait que mon bras gauche qui tentait de se réparer de lui même venait de céder à nouveau sous l'attaque... C'était tout ce qu'il voulait de moi. Il ne s'intéressait à moi que pour ça. Je ne me souviens pas de tout les détails, je me suis évanoui avant la fin.

Je me suis réveillé. Mon corps était en mouvement, mais je ne bougeais pas. Mes yeux s'ouvrirent lourdement:

"Ne bouge pas, gamin.".

L'homme qui me tenait dans ses bras, enroulé d'une couverture sous laquelle j'étais très certainement nu, abordait un visage carré et une longue tignasse rouge, le tout sous un chapeau rond à bout pointu. Les teintes et les couleurs étaient vagues dans ce qui ressemblait à l'aube:

"Qui... Qui êtes vous ?...
-Ton nouveau Maître en magie, gamin, tu es possesseur d'un Charmeur d'Esprit et tu t'es trouvé sur ma route. Il ne me faut pas un signe de plus pour te prendre comme apprenti.
-Mais ?...
-Tait-toi et dors, gamin, la prochaine auberge et encore à quelques heures de marche."

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"Waf !"

Allen se tourna sur le côté, se retrouvant la tête sur son bras arqué. Un chiot le regardait:

"Oh, bonjour toi!"

Il se redressa, agrippa son sac qui gisait un peu plus loin et en sorti un morceau de pain après avoir farfouillé dans un tas de sphère en verre et de bouquins. Il le tendit au chiot, qui lui arracha à la limite des mains et s'en alla le grignoter plus loin en remuant la queue. Par la suite, il sortit une des fameuses sphères de son sac. Elle semblait vieille et usée:

"Vous voyez, cette sphère est la première que j'ai utilisée. Quand mon Maître m'a trouvé, j'ai encore passé trois mois à me rétablir. Le Prélat m'avait sans doute jeté dans le fin fond de la forêt en prétextant que j'avais fui, et bien sûr tout le monde l'a cru et personne n'as cherché à me rattraper.
Quand je me suis réveillé, quelque chose avait changé. Je ne me sentais plus seul, quelque chose me parlait dans ma tête. Il disait s'appeler Falcar. Il se prétendait mon esprit. Il me parlait.
Il voulait que je le laisse prendre le contrôle, il disait des choses incompréhensibles. Qu'il s'était incarné pour défendre Tellius et qu'on l'avait massacré à la guerre. Que j'étais son seul moyen de continuer à combattre. Mais je n'ai jamais compris. Aujourd'hui je ne comprend toujours pas, mais je sais que c'est un grand mage. Je l'ai appris le jour où j'ai lancé mon premier sort."

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Mon Maître me destinait à utiliser la magie d'Anima, tout comme lui. De ce que j'avais compris, il était un Archimage de la cour de Criméa, ou quelque chose du genre. J'avais appris les rituels, et connaissait les sorts. Je me suis entraîné, et puis il m'as mis à l'épreuve. Alors je l'ai fais pour de vrai. J'ai ouvert le livre et lu l'incantation:

"Oltor Ender Apsin Shalagan..."

De ce que m'en à raconter mon maître, j'ai perdu connaissance sur le coup. Mon œil gauche est devenu rouge, et une autre voix que la mienne à terminé l'incantation:

"...Karnia kel Joashin !"

Derrière moi se tenait une sorte de fantôme bleuté. Il était plus grand, plus musclé et avait une tête démoniaque. Cependant, il exécutait les mêmes gestes que moi. Le sort se lança.

Mon Maître accourait déjà vers moi, tout en préparant un sort. Il s'arrêta cependant, voyant le fantôme devenir de plus en plus transparent jusqu'à disparaître. Je me suis réveillé deux jours plus tard. Mon Maître était prêt de moi:

"Hmm... Maître ?... Que c'est-il passé?...
-Ton Esprit est un mauvais, Allen. Rien de plus. Tu ne devrais pas t'exercer à l'Anima avant de contrôler cette entité qui habite en toi."

Je n'eus pas le temps de réagir à autre chose que d'attraper le bâton qu'il me lançait.

"Qu'est ce que c'est ?
-Ta capacité magique en attendant, tu te servira des bâtons.
-Vous voulez parler de ce qui sert à soigner les gens?
-C'est ça, gamin. T'en aura une pléiade de comme ça.
-Mais Maître... Ce n'est pas pratique ça, comment je pourrais transporter autant de bâtons?
-A toi de voir, Gamin."

Dès lors, je me suis attelé dans mon lit à démonter la sphère qui ornait le bâton. Quand j'eus réussi, je montra mon haut fait à mon Maître. Je me souviendrais toujours de ses rires aux éclats:

"Fwahahahaha! Mais tu va y perdre en puissance magique, gamin !"

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"Il avait peut-être raison, mais au moins je peux en porter plusieurs, et des différents !
Et puis cinq ans sont passés comme ça, où j'ai appris toutes les bases de la magie en voyageant. Cela fait maintenant quatre mois que je suis tout seul, mon apprentissage est fini. Je me sens vide, mon Maître s'est occupé de moi sans se soucier de ma différence et il m'a envoyé découvrir le monde. Je suis tout seul. Mais grâce à vous, madame Powlskin, je vais mieux. Et bien que je sente que les choses ne vont pas changer, un chemin s'ouvre devant moi. Merci, je repasserais vous voir !

Il se releva et repris son sac. Il lui jeta un dernier regard avant de s'éloigner et de disparaître à l'horizon.
Cela lui avait sans doute fait plaisir, à cette sculpture de marbre défraichie par le temps et laissé à l'abandon de tous depuis longtemps. Peut-être avait il sentit qu'elle était la plus seule ici, cette sculpture où était gravé: "Jolina Powlskin".

o Informations Personnelles:

Geist. Réponse courte et simple, qui en dit cependant long. Cela faisait longtemps qu'il cherchait un forum Roleplay sur le thème de Fire Emblem. De ce fait, il n'as pu s'empêcher de me raconter tout ce qu'il pouvait à propos de celui-ci et j'ai accroché, tout simplement.

Oulah ! Question simple mais compliquée à la fois. Je vais tâcher d'y répondre sans détours:

Le Roleplay à eu une signification dans mon esprit à partir de mon arrivée sur le net, avec un forum sur Jeux-Vidéo.com. Ce topic nous permettait d'incarner un personnage de Nintendo et de le jouer dans un monde plus que farfelu. C'est là où j'ai rencontré Geist, et bien d'autres. Le succès de ce topic nous à emmené sur un forum distinct, ou l'aventure s'est poursuivie, puis terminée.

Ensuite, il y'a eu le serveur privé Lineage II: Oreline, totalement Roleplay.
S'en est suivis divers forums, sur des thèmes comme Naruto ou Gundam, et d'autres totalement innovants. J'ai d'ailleurs moi même mené deux forums Roleplay, dans un monde crée de toute pièce.

Et comme si cela ne suffisait pas à un féru de Roleplay comme moi, depuis environ 4 ans, je m'exerce au Jeu de Rôle papier (grâce à Geist entre autres). D'abord débutant sur Donjon&Dragon, je suis maintenant Maître du Jeu sur Anima, Beyond Fantasy.

Voilà, ceci devrait être une réponse plus ou moins complète, je reste à la disposition de tout ce qui souhaiterais en savoir plus !