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 Une journée habituelle dans la vie d'Allen Walker

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Allen
Allen


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Localisation : Endormi dans un jardin de fleurs.
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MessageSujet: Une journée habituelle dans la vie d'Allen Walker   Une journée habituelle dans la vie d'Allen Walker I_icon_minitimeLun 20 Sep - 6:39

Malgré le fait que Mélior soit une capitale, il y a certaines rues qui ne sont que peu fréquentées. Le jeune Allen Walker, être peureux par nature, à tendance à éviter ces dites rues. Surtout quand il sait que premièrement, les brigands ont tendances à sévir partout. Et deuxièmement, quand son maître à tendance sadique est affilié à la cour royale du coin.
Mais l'être humain est faillible, aussi peureux soit-il. Ainsi, au fil de son exploration et absorbé par la beauté architecturale de la métropole, le troubadour aux cheveux d'argent entreprit la traversée inconsciente de l'une de ces rues. Le tout en regardant évidemment uniquement sur la droite, sa vue se portant aussi loin que possible sur le clocher d'une cathédrale sans autre intérêt que visuel pour la situation actuelle.

Mais, dans le noir lubrique de la ruelle... Dans ces ténèbres juste à gauche du gamin seul, soit hors de son champ de vision, deux yeux malsains reflétant dans une lumière aussi malsaine que le porteur des yeux même (Soit un regard malsain dans un corps malsain, nous nous sommes compris), scrutaient le passage du gamin maudit.
Avec une synchronisation parfaite, le troubadour en vadrouille se mit à siffloter un air connu tendit que la pénombre se fendait d'un sourire machiavélique.
Il ne fallut que quelques secondes pour que le mouvement naisse dans la lumière, aux yeux et à la barbe inexistante d'Allen. La silhouette inquiétante se rapprocha rapidement, dans un silence à côté duquel un chat serait passé pour un orchestre en pleine symphonie.
L'inexistant personnage du point de vue du gamin brandit un bras maléfique, ce dernier terminé d'un marteau. En un quart de seconde, l'objet en bois percuta lourdement la tête de sa cible: un innocent petit bonhomme aux cheveux blanc. Et, suite à un " BLONG" sonore, la victime s'écroula au sol telle une tartine de confiture de groseille après un plongeon direct de la table du petit déjeuner.
Ne restèrent que les ténèbres: là d'où tout naît et où tout fini.




Magus bâillait alors que son disciple ouvrait les yeux. Le dénommé Allen Walker savait très bien ce qui lui était arrivé. La chose à savoir aussi: plus son crâne était douloureux, plus l'épreuve à subir allait être difficile. Et cette fois, la tête de l'apprenti mage était tellement douloureuse qu'il avait l'impression que son âme elle même tambourinait sur les parois de son cerveau pour s'en extirper:


"Te voici enfin réveillé. Tu es vraiment décevant, te faire avoir si facilement.
-Aaargl, mais c'est vous qui êtes... Trop doué."

Il ne fallut pas longtemps au jeune troubadour pour s'apercevoir qu'il était ligoté, face contre terre. Révélation facile quand on ne peut venir se tenir la source de douleur entre les mains. Même si cela ne sert à rien, ce réflexe humain permet de limiter la douleur. Le gamin tenta de bouger les seules parties du corps encore libre, c'est-a-dire de lever la tête vers son maître. Mouvement qui fut vite endigué par un objet s'écrasant juste devant lui. Il tourna la tête dans une tentative échappatoire à la douleur, qui réussie avec succès. Voyant qu'il ne craignait rien, il entreprit d'analyser ce fameux objet: un être humain qui, à première vue, gisait dans une inconscience due aux nombreuses brûlures graves qui serpentaient son corps:

"Vite maître! Il faut soigner cet homme! Il est très mal en point!
-Cet homme, comme tu dis, a tué toute une famille de nobles. Et bien sûr, il s'est enfuit avec toute la fortune."

Du haut de son destrier, Magus lança un regard mauvais au criminel du dessous de sa tignasse épaisse. Il laissa le temps couler un peu, dans le but de respecter son personnage:

"Je t'ai privé de tes sphères, à toi de choisir quoi faire de cet homme. Tu peux tout aussi bien aller le livrer à la milice et récupérer sa prime, ou l'achever de suite. Tu te doutes qu'il agonise déjà, et que tu es tellement loin de la ville que la deuxième solution est la plus envisageable."

A ces mots, il lança un poignard à la lame luisante de dangerosité à un bon mètre du soigneur qui quand à lui, leva un regard au bord des larmes vers son interlocuteur:

"Pourquoi...? Pourquoi maître?
-Tu te crois sans doute prêt à affronter le monde alors que tu ne l'es pas. A toi de me prouver ce que tu désires devenir."

Les mots furent enchaînés directement avec le son des sabots du cheval, ces derniers le faisant quittant le lieu à pleine vitesse. Au lieu de laisser le troubadour en présence avec un mourant sur les bras et de la tristesse, la résonance des sabots laissa un troubadour seul avec un mourant et sa réflexion: il était ligoté au milieu d'une plaine. Seulement de l'herbe, des collines et quelques arbres en guise d'horizon.
Il avait déjà vu ce paysage, il était à une vingtaine de kilomètres de Mélior. Soit environ à huit heures de marche de la capitale. Ah non, rectification: à environ deux jours de marche. Il y avait un homme mal en point à porter. En effet, il était impossible qu'Allen laisse ce type mourir. Encore moins de l'achever. Peu importe ce qu'il avait fait:


"Je vais vous sortir de là! Tenez bon!"

Personne ne mérite de mourir. Cette pensée motiva le maudit à gesticuler dans tous les sens tel un guerrier qui serait réveillé par un assaillant particulièrement vindicatif alors qu'il dormait bien confortablement dans son duvet. Magus connaissait son disciple et avait fait en sorte d'attacher sa main gauche de sorte à ce qu'il ne puisse pas s'en servir pour rompre la corde. Mais de fait, la main était libre. A force d'usage de la technique du ver-de-terre, Allen se retrouva au niveau du couteau. Les cordes cédèrent aussi facilement qu'une motte de beurre dans un micro-onde en marche.
Rapidement, il se remit debout et se pencha sur le corps inerte mais ventilé du bandit. Utilisant toutes ses connaissances en médecine, il s'adonna à déterminer la durée de vie restante à cet homme. L'examen lui donnait environ dix-huit heures sans soin rudimentaire immédiat. Et évidemment, le gamin n'avait rien sous la main pour prodiguer les dits soins.
A la rigueur, il devrait bien y avoir une auberge ou un village étape non loin de là, mais la chance d'y trouver un médecin ou un prêtre était faible. Le risque en était d'autant plus grand que si personne là-bas ne pouvait le sauver, la route jusqu'à la capitale n'en serait que rallongée. Ainsi, la seule valeur sure était effectivement de l'achever, vu que dans tous les cas il mourait sur la route. De plus, s’il se réveillait sur le chemin, il subirait la douleur sans doute atroce prodiguée par ses blessures.
Allen secoua la tête:


"Pas question de l'abandonner! Allez on y va, tu tiendras jusqu'à la capitale! Coûte que coûte!"

Avec peine, le petit gars souleva le corps du bandit. Il l'installa le plus confortablement possible sur ses épaules. A cause de la différence de taille, les pieds du blessé allaient trainer par terre. Espérons pour lui que ses bottes en cuir soit épaisses. Comme ça, ce sont elles et non ses pieds qui à la fin du voyage auront subi un effet d'amincissement rapide qui rendrait jalouse un nombre incalculable de femmes en sur-poids notoire.
Même si Allen se maintenait à une forme physique étonnante par rapport aux autres mages, il n'en restait pas moins un gamin de quinze ans dont la musculature n'était pas encore développée entièrement. De ce fait, il allait être grandement ralentit par sa charge. Peut-être même tomberait-il d’épuisement avant d'arriver. Mais il était animé par une motivation inébranlable: sauver une vie. Et pour c'est pour cela qu'il préfèrera mourir lui même que de laisser cet inconnu décéder. Même si la première de ces deux situations entrainerait inéluctablement la deuxième, le raisonnement du troubadour n'allait pas si loin dans la situation actuelle.


Dans un premier temps, le jeune homme avait rejoint la route principale menant à la capitale. Une route commerciale pavée tout de long, histoire d'être sur d'arriver à bon port et de marcher sur une surface moins fatigante. Car la fatigue était déjà là, rien qu'au bout d'une heure.
Mais le troubadour oublia rapidement la fatigue au profit d'un énorme frisson lui parcourant la colonne vertébrale. Là, a à peine cinq-cents mètres de lui se tenait Sale-Bête. Il n'eut pas trop de mal à le reconnaître, vu que sa phobie des équidés venait de lui.
Sale-Bête, surnom affectif donné par un garçon de douze ans, broutait tranquillement sur le bord de la route. Un étalon noir-de-jais à la longue crinière blanche, de son vrai nom Coursevent, à la silhouette aussi musclée qu'à l'air agile. C'était sans aucun doute la monture destinée à Allen depuis qu'il était devenu mage, un des seuls présents de Magus. Et quel présent! Une créature d'une rapidité presque hors norme, doté d'une intelligence déconcertante, mais aussi d'un sadisme bien particulier. Quand Allen montait sur Sale-Bête, il savait que c'était le cheval qui commandait, et non lui. Mais ceci est une autre histoire, qui vous sera contée plus tard.
Le jeune garçon s'arrêta tout net à la vision du cheval. Ce dernier, quant à lui, continua de brouter en agitant les oreilles:

"Aaargl... C'est vrai que si j'utilisais Sale-Bête, je pourrais sauver cet homme mais... Mais..."

C'est ce moment que choisi Sale-Bête pour relever la tête et hennir en direction de l'apprenti mage. Comme s’il l'avait reconnu. Le sang du gamin ne fit qu'un tour, et lâchant sa charge, il détala dans le sens inverse tout en criant un "Iiiiiiihh" assourdissant. Quelques secondes de course suiffèrent à Coursevent pour rattraper son maître au petit galop, se mettre en travers de son chemin et enfin se cabrer juste devant lui de façon menaçante. La réaction du gamin fut un renversement réflexe avec atterrissage sur les fesses dans un cri de terreur:


"Aaah! Laisse-moi! Je n'ai rien faaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiis!"

Allen, les yeux cachés dans son avant bras droit, sentit deux naseaux au souffle chaud s'approcher de lui. Alors qu'une indicible terreur l'envahissait, la tête du cheval vînt le pousser légèrement. Assez légèrement pour le faire tomber en arrière. Une fois la caboche penchée, la vision du gamin entra en contact avec celle d'un homme au seuil de la mort:

"Ah! Je ne dois pas l'abandonner!"

Prit d'un élan de courage soudain, le maudit se releva d'un bond. Il toisa l'animal lui faisant face, sans toutefois le regarder dans les yeux:

"Bon Sale-Bête, nous avons eut des désaccords par le passé. Mais là, la vie d'un homme est en jeu! Alors, coopérons!"

Le cheval opina du chef en signe de réponse:

"Okay, alors..."

Le gamin avança une main tremblante vers la bride de l'équidé. Car son courage actuel s'arrêtait à environ un mètre de Sale-Bête. Toutefois, ce dernier resta docile quant à l'approche de son maître. Une fois la lanière de cuir en main, Allen se permit de tapoter l'animal d'une main rassurée:


"Haha, on est amis en fait!"

La réponse du cheval fut un hennissement puissant à l'haleine de phoque décédé depuis trois siècles:

"Hyaaaaaaaaaaaaa!"

Le troubadour bondit de peur sur le coup sans lâcher la bride. Un peu comme quand on prend un coup de jus et que le réflexe humain veux que l'on garde les doigts dans la prise. A moitié recourbé sur lui même en cas d'attaque de son moyen de transport, le jeune troubadour se déplaça lentement jusqu'à son fardeau:


"D'accord Sale-Bête, tu veux bien que je mette cet homme sur ton dos?"

Pas de réponse. Évidemment, un cheval ne pratique pas le langage humain. Lentement mais surement, Allen monta avec toute sa petite force le blessé sur l'animal. Il lui fut difficile de le faire avec douceur, mais au point où en était l'agonisant, la pire des choses qui pourraient lui arriver serait de mourir plus vite que prévu:

"Voilà... Euh... Et moi, je peux monter?"

L'apprenti mage tenta de mettre un pied dans l'un des étriers. Il n'y eut aucune réaction de Sale-Bête. Maintenant en confiance, il se hissa à califourchon sur la bête et passa son autre pied dans le second étrier. A peine le deuxième pied fut bloqué que Coursevent partit au quadruple-galop vers Mélior:

"JE VOUS DÉTEEEEEEEEEEEEEEESTE MAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAÎTREEEEEEEEE!"

Le gamin se cramponna de toutes ses forces à Sale-Bête pour ne pas tomber. A quelques kilomètres de là, Magus éternua.



"Enchanté... Je m'appelle Meirh Gleirn...
-Et moi Allen Walker!"

Assis sur une chaise auprès du lit dans lequel reposait actuellement le blessé, Allen tenait fermement un sac de glace sur son crâne. Il frissonnait encore intérieurement de l'arrivée à Mélior où, Sale-Bête avait décidé qu'il avait porté son cavalier trop longtemps et de ce fait se cabra d'une manière magnifique. Faisant tomber l'agonisant et le troubadour, ce dernier sur le crâne, le tout sur le sol pavé de la capitale:


"Alors en réalité, vous n'êtes pas un criminel?
-Non, j'ai été... Attaqué par un mage de feu sur la route..."

De plus, Magus était un menteur. Heureusement que Allen savait que son maître avait tout prévu. Sinon il n'aurait pas laissé Coursevent sur la route. Le gamin lâcha un long soupir à l'idée qu'il aurait pu tuer un innocent. Puis il fut pris d'un accès de terreur rapide à l'idée que son maître avait laissé souffrir un innocent pour le tester:

"Merci de m'avoir secouru, Monsieur Walker. Sans vous, je serais mort à l'heure qu'il est.
-Ce n'est rien!"

Le gamin afficha un large sourire, il était tout de même content d'avoir sauvé une vie.
Il passa ainsi quelques temps à discuter avec Meirh, puis le quitta pour retourner à sa visite de la capitale, tout en lui promettant de revenir plus tard. Arrivé à l'extérieur de l'hôpital, il marqua une petite pause pour détendre ses muscles endoloris par la dure journée. Le jour allait bientôt se lever, et il ne remarqua pas les deux silhouettes inquiétantes cachées dans la pénombre sur sa droite:


"Attaque!"

Allen tourna la tête dans la direction de l'ordre à une vitesse fulgurante. Et c'est à la même vitesse qu'il détala dans l'autre sens, à la vue d'un énorme destrier noir lui fonçant dessus à pleine vitesse.

Et c'est ainsi que Coursevent et Allen se « réconcilièrent ». Enfin le lendemain, car les cris de terreur ayant réveillé des habitants mécontent, le gamin ayant fini la journée dans les geôles de Mélior.
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