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 Ruika Yoi, l'ange déchu

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Ruika
RuikaLaguz


Messages : 128
Age : 33

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Ruika Yoi, l'ange déchu Empty
MessageSujet: Ruika Yoi, l'ange déchu   Ruika Yoi, l'ange déchu I_icon_minitimeJeu 28 Oct - 1:57

Ruika Yoi, l’ange déchu



Nom : Yoi
Prénom : Ruika
Surnom : Rui
Age : 19 ans
Race : Ex-faucon
Classe : Mage de vent
Pays d’origine : Pheonicis

Caractère :


Ruika est une personne quelque peu … énigmatique. Elle possède une certaine prestance et une aura angoissante qui lui permettent de revendiquer sans peur son indépendance en tant que femme. Bien sûr, ses manières un peu provocatrices lui ont values quelques problèmes mais sa façon expéditive de les régler inspire chez le commun des mortels une crainte respectueuse. Elle peut se montrer douce et chaleureuse aussi bien que glaciale et sans pitié. Elle n’a jamais hésité à utiliser sa langue et ses griffes acérées pour régler un malentendu. Mais quand elle peut régler un problème par la douceur, elle sait également réfréner son agressivité pour laisser faire sa langue suave et manipulatrice. Néanmoins, dans les cas extrêmes où ni la peur, ni la douceur ne fonctionne, elle peut se montrer très magnanime et lancer des tempêtes sur ses adversaires.
Toutes ces facettes de sa personnalité, ses talents pour esquiver les ennuis n’ont qu’un seul but, protéger la véritable Ruika qui se terre de terreur tout au fond de son être.
Depuis qu’elle a rejoint les terres Beorcs, Ruika est rongée par un mal qu’elle n’arrive pas à surmonter. Elle est terrorisée par les hommes. Ces derniers lui ont retirée tout ce qu’elle avait de plus précieux, sa famille, son appartenance aux Laguzs mais surtout, ils lui ont volée ses ailes et sa capacité d’errer au grès du vent. Elle ne peut retrouver les siens car elle leur ferait honte et est donc obligée de vivre parmi les Beorcs. Cependant, Ruika les craint bien plus qu’ils ne craignent l’image qu’elle peut renvoyer quotidiennement. C’est pourquoi, elle peut se montrer quelque peu agressive et réactive ; l’intimidation est un grand pouvoir.
Les seules choses qui laissent transparaître les ombres de son enfance et de son ancienne jovialité sont les tempêtes qui lui permettent de retrouver l’ivresse du risque et du danger mélangé avec la douce sensation du souffle d’Eole dans ses cheveux et les jeunes garçons qui lui rappellent cruellement son petit frère.
Ruika a donc un caractère difficile à cerner, elle a subit un grand traumatisme de la part des hommes qui la paralyse dans son for intérieur mais fait tout pour enterrer cette personne faible et la cacher derrière le masque de personnes fortes, imbues d’elle-même et provocatrices.



Physique :


Ruika, âgée de 19 ans, fait tourner toutes les têtes sur son passage, sans distinction de sexe ou de race. Son visage à la beauté diabolique semble figé dans un regard effroyablement attirant, vivement appuyé par la couleur or de ses yeux qui ne laisse personne indifférent. Ses courbes sulfureuses, ses longues jambes et sa peau légèrement hâlée sont largement mises en avant par le peu de vêtements qu’elle porte. De longues bottes blanches remontent jusqu’à la moitié de ses cuisses. Elle porte un mini short noir avec de lourds anneaux de plomb et un haut avec des ailes de papillons enserre sa poitrine. Cette tenue quelque peu aguicheuse, la fait paraître bien plus superficielle qu’elle ne l’est ce qui lui permet de balancer de la poudre aux yeux des gens pour cacher les imperfections de son corps. Si on regarde attentivement la peau de la jeune fille, on peut remarquer les marques de sévices et d’une vie bien plus dure qu’elle n’aurait dû l’être. Des cicatrices parcourent son dos et l’avant de ses bras, mais aucune d’elles n’est visibles sans une grande attention car elle les cache grâce à du maquillage ou via des accessoires. Par exemple, les longs gants noirs surmontés de roses bleues à la beauté surnaturelles qu’elle porte, camouflent des épines tranchantes et également ses mains qui se terminent en de longues serres, ne laissant aucun doute sur sa vraie nature. Dans son dos, d’autre marque de son appartenance au peuple des faucons sont visibles. Les racines de ses ailes tranchées apparaissent sous sa masse noire de cheveux et déforment son dos. Quelques plumes noires et grises perforent par endroit la peau entre ses omoplates mais se confondent facilement avec sa queue de cheval.
Cependant, peu sont ceux à regarder au-delà de sa beauté surnaturelle et à remarquer en elle l’oiseau libre qu’elle était autrefois.



Histoire :


Ruika sentait le vent parcourir ses cheveux et ses ailes, elle n’avait jamais connu sensation plus merveilleuse. Accoudée sur la lisse d’un bateau, elle parlait avec son frère de ce qui les avait menés jusqu’ici. Ruika ferma les yeux pour mieux ressentir le souffle glacial de la nuit sur les plumes luisantes de ses ailes et considéra tous les évènements l’ayant menée à la lisse de ce bateau en route vers son île natale.


Chapitre I : Un bonheur éphémère

Depuis sa plus tendre enfance, Ruika était bénie des Dieux. Elle était née faucon dans une petite contrée de Phoenicis près de la mer, au sein d’une famille aimante et aisée et n’avait jamais manqué de rien. A la fierté de ses parents, elle avait appris à voler avant de marcher et toute la grâce qu’elle déployait n’était pas seulement due à la beauté de son plumage marbré de gris, de noir et de blanc. Elle était faite pour voler. Chaque fois qu’elle s’était jetée des hauteurs vertigineuses des montagnes de Phoenicis, elle avait offert à ses spectateurs la vue d’un ballet aérien dans lequel elle épousait les fluctuations du vent, les colonnes d’air, les courants avec douceur et élégance. Elle avait dansé avec le vent comme aucun autre être ne pouvait le faire avec un partenaire terrien. Son aisance naturelle à le dompter ou à l’accompagner comme elle préférait le dire, avait attiré l’admiration de hautes figures de la société Laguz et l’amour de ses semblables malgré son très jeune âge.
Qu’y avait-il de plus beau que d’être aimée ? Ruika pensait avoir trouvé la réponse à cette question quand elle n’était encore qu’une enfant. Elle pensait que rien était plus merveilleux que d’être aimée pour quelque chose que l’on aimait soit même.

Le seul point noir dans sa vie avait été l’existence de son petit frère, Robin, du moins certains l’avaient pensé. Elle aimait son frère bien plus que n’importe qui dans sa famille, ils avaient quatre ans d’écart mais une véritable complicité les liait. Cependant, il était né à la suite d’une bataille féroce qui avait opposé les Beorcs et les habitants de sa ville. Ruika n’avait que peu de souvenirs de cet événement mais elle se souvenait avec horreur de ses conséquences. L’attaque Beorcs avait été comme l’une de ces tempêtes qu’elle aimait défier mais qui ravageait tout sur leur passage. Leurs maisons avaient été brulées, des familles détruites,… mais surtout, l’enfant qu’avait mis au monde sa mère quelques mois plus tard était né sans aile, sans plume, sans rien qui puisse le rattacher à leur famille. Personne ne l’avait dit ouvertement mais après cela quand les gens l’avaient regardée effectuer ses danses aériennes, tous avaient pensé à son petit frère malformé.
Elle avait pu supporter leur regard mais Robin, lui était jeune et influençable. Sans qu’elle ne puisse intervenir, elle avait vu sa mère se détourner de lui comme un soigneur se détournait d’un malade qu’il savait vouer à la mort et ne s’était plus jamais intéressée à lui. Son père avait fait pire, il lui avait pour lui une haine silencieuse. Dans ses yeux il n’y avait pour lui que reproche, accusation et mépris. Néanmoins, ce qui avait du faire le plus de mal au garçon devait être que tout l’amour qu’ils ne lui avaient pas donné, c’était Ruika qui l’avait récupéré. Cet enfant était une honte pour leur famille autant qu’elle avait été leur fierté. Cette dernière était donc la seule à s’occuper de lui mais une jalousie évidente avait existé chez le garçon et une culpabilité croissante avait grandi dans le cœur de Ruika.


A l’âge de 13 ans, Ruika avec l’aide de l’un de ses amis plus âgé, avait emmené son frère à Gallia pour qu’il reçoive les enseignements pour devenir un guerrier. Elle avait tissé de nombreux liens avec les habitants de la capital via les quelques représentations qu’elle avait données dans ses rues et avait donc saisit l’occasion quand cet ami lui avait proposé de former son frère. Elle avait du l’éloigner de sa famille pour qu’il puisse apprendre un métier où ne pas avoir d’ailes n’était pas un obstacle insurmontable sur le chemin de la réussite. Sinon, ils se seraient détruits l’un l’autre.

Ce fut probablement cette décision qui avait sauvé leur lien, qui les avait sauvé tous les deux.

Loin des contraintes familiales, loin de la haine, loin de la honte, Robin avait réussi à trouver un équilibre, une stabilité, une identité. Son corps robuste et sa vivacité d’esprit avaient fait de lui un élève prometteur et un adversaire coriace. Il n’avait peut être pas d’ailes, mais il n’en avait eu nul besoin contre les homme-chats ou les homme-loups. Ses armes étaient celles de leurs ennemis humains mais il les utilisait comme un Laguz. Des dagues sur le dessus de ses mains faisaient office de serres, son armure était celle des dragons les plus féroces. Il était moins fort que ses semblables mais plus intelligent, plus habile…Il était devenu le digne fils de sa famille. Ruika, quant à elle, avait trouvé une liberté plus grande que celle qu’elle éprouvait quant elle était plus jeune. Elle avait pu voler sans contrainte, sans poids. Elle ne l’avait jamais remarqué avant mais l’amour étouffant dont elle avait fait l’objet l’avait enchainé à ses dépends. Elle avait été comme un oiseau en cage que l’on exposait pour montrer ses belles couleurs, qu’on mettait en avant comme un vulgaire trophée et ces dernières années, elle avait été le paravent cachant la honte de sa famille.
Elle n’avait compris tout ça que le jour où elle avait vu son frère lui sourire sincèrement pour la première fois. Le poids, le fardeau qui l’avait quittée à cet instant lui avait permis de voler comme jamais elle ne l’avait fait auparavant. Etre aimée parce qu’elle volait bien ne lui avait jamais apporté autant de bonheur que ce qu’elle avait ressenti à ce moment. Avec son frère, ils avaient échangé un regard dans lequel était passé une reconnaissance mutuelle, une abnégation, de l’amour. La jalousie qu’avaient entretenue ses parents, avait disparu ce jour là, la culpabilité aussi.

A partir de là la vie était devenu plus simple pour le frère et la sœur. Parfois, elle l’avait emporté sur son dos et l’avait emmené chasser, cela ne durait jamais longtemps car elle n’était pas faite pour le transport de Laguz aussi robuste que son frère mais ça avait était un acte de confiance qui avait rétréci le fossé qui les avait séparés. Il était devenu un très bon combattant et l’avait instruit sur l’art du maniement du couteau. Il avait pensé qu’elle en aurait certainement besoin car elle avait commencé à développer des formes de femmes qui n’attiraient pas que des gens bien attentionnés selon lui. Pour Ruika, il avait été agréable de se sentir protégée et aimée pour ce qu’elle était.

Parfois, elle avait pensé à ce qu’aurait été sa vie et sa relation avec ses parents si elle avait été comme son frère… Leur amour lui semblait factice.


Deux années s’étaient écoulées sans qu’ils voient le temps passer. Robin avait poursuivi son apprentissage et avait excellé au-delà des espérances de son maître et de son coté ces deux années avaient permis à Ruika de s’épanouir pleinement. Elle avait eu un courtisant assez entreprenant qui lui avait couru après, lui avait offert des fleurs, lui avait fait des déclarations d’amour malgré les menaces de son frère devenu ultra-protecteur, elle avait enseigné le vol à des Laguzs venus de Phoenicis et de Kilvas... Elle avait découvert les joies privilégiées des adultes et semblait s’en tirer au mieux entre ses responsabilités de femme, de sœur et d’enseignante.
Leur bonheur lui avait semblé sur la bonne voie mais aussi éphémère qu’un baiser volé au coin d’une rue, il s’était évanouit laissant place à une grande tristesse.

Au printemps de son quinzième anniversaire, elle avait reçu une lettre lui adressant les plus sincères condoléances pour la mort de ses parents. Une nouvelle attaque Beorc avait abattu tous les efforts qu’ils avaient faits pour reconstruire leurs maisons, leur ville, leur vie. Leur cité se trouvait en bord de mer et était le lieu idéal pour une attaque rapide. Parfois des pirates venaient sur leurs rives et essayaient de les piller. Son père n’avait jamais voulu se réfugier dans les terres intérieures, il en avait payé le prix et sa mère avec lui. Quelque chose s’était brisée à l’intérieur de Ruika. Non pas à cause de la tristesse qui était montée en elle à cette nouvelle, mais plutôt à cause du soulagement qui l’avait accompagnée. D’un air dément elle s’était mise à sourire tout en versant des larmes d’une tristesse profonde.


*Je suis un monstre…*
avait-elle pensé.

De nouveau, elle avait senti un poids tomber de ses épaules. Elle ne se l’était jamais avouée mais depuis qu’elle était partie pas une fois elle n’avait voulu les revoir, pas une fois elle n’avait regretté leur absence. Ce qu’elle avait gagné en les laissant derrière elle était bien plus précieux que ce qu’elle avait perdu. L’amour de son frère, la liberté lui avaient donné plus de bonheur que sa vie en tant que petit prodige au sein de sa famille. Durant ces deux années elle avait toujours reculé l’échéance de leur retour de peur de perdre ce qu’elle avait créé avec son frère, de peur qu’ils brisent leur lien… Pourtant, ils faisaient parti d’elle et elle n’avait pu s’empêcher de les pleurer.
Le choc avait été encore plus grand quand elle l’avait annoncée à son frère. Elle avait pensé qu’il ressentirait la même chose qu’elle, même pire elle avait pensé qu’il aurait été heureux au vu du comportement qu’avaient eu leurs parents avec lui mais au lieu de ça il avait semblé anéanti, blessé au plus profond de son âme. Cette vision lui avait fait mal au cœur.

- Grande sœur, partons, rentrons chez nous et rendons leur les derniers hommages
_ avait-il demandé les larmes aux yeux _ s’il te plait.

Elle avait acquiescé à sa demande.

Le soir même ils s’étaient embarqués sur un bateau en partance vers Phoenicis. L’île aurait été en vue le lendemain. Ils avaient eu le temps de se reposer mais Robin sur le gaillard avant était resté immobile dans l’obscurité à regarder le navire fendre les vagues. Elle s’était approchée de lui et s’était appuyée de ses avant bras sur la lisse.



Chapitre II : Les liens du sang


Elle posa sa main sur la sienne, elle était froide mais dénuée de tous tremblements. Il pouffa de rire à ses propres réflexions et d’un mouvement fluide et assuré, il se retourna face à elle un sourire aux lèvres.
- Le savais-tu ma sœur, je suis un marqué, je ne suis pas le fils de père et mère n’a plus jamais volé par ma faute.


Ruika resta interdite. Jamais, elle n’avait pensé à une telle possibilité, sa mère n’avait pu trahir son père, c’était impossible et surement pas pour un humain. Il devait se tromper…
Comme s’il avait lu dans ses pensées il ajouta en secouant la tête.

- Ne t’inquiète pas mère n’était pas infidèle mais j’ai fait le compte, je me suis renseigné dans des archives, la date de ma concession correspond à la période où la ville s’est faite attaquer pour la première fois. Je pense qu’elle a été violée…

- C’est faux tu n’es pas un marqué tu es mon frère, je…


D’un geste de la main il l’intima au silence, il devait dire ce qui lui occupait l’esprit et le torturait silencieusement depuis des années.

- C’est mon maître qui me l’a confirmé mais j’avais déjà fait cette éventualité. Tu sais dans certaine famille, quand ça arrive, ils tuent l’enfant et la mère avec… je suis reconnaissant qu’ils m’aient laissé la vie mais j’aurais vraiment voulu qu’ils soient fiers de moi comme ils l’étaient de toi, qu’ils m’aiment comme toi.


Ce qu’elle considérait comme une prison était pour lui un objectif à atteindre. Tout ce qu’il avait fait jusqu’à présent, il ne l’avait pas fait pour lui mais pour leurs parents. En les perdant, il avait perdu sa raison de vivre. Elle se tourna vers lui et le serra dans ses bras. Elle aurait pu lui sortir toutes les banalités du monde, ça ne l’aurait pas réconforté. Elle exprima tout son amour dans cette étreinte et espéra que le message passait entre eux.
Soudain, le vent lui apporta une odeur de bois brûlés. Elle regarda à l’horizon et distingua de ses yeux perçant la silhouette d’un navire qui se dirigeait vers eux.

- Que vois-tu ?


Son frère avait suivi son regard mais ne distinguait rien dans la pénombre. Elle lui dit pour le navire et il l’obligea à monter à la vigie. Son ton était autoritaire, elle ne discuta pas. Elle ne sut ce qui se passait mais de la vigie elle pouvait voir le navire se rapprocher rapidement et dangereusement de leur position. Il battait pavillon rouge.

*Des pirates…*


A peine l’avait-elle pensé que les cris s’élevèrent sur le pont. Ce n’était pas des combattants, juste des matelots mais en eux coulaient le sang des bêtes, ils ne se laisseraient pas faire, elle non plus. Elle déploya ses ailes et hurla d’un cri strident pour faire ressortir toute la rage qui l’habitait mais alors qu’elle allait prendre son envol son frère l’arrêta. Il était monté par le gréement avec l’agilité d’un singe, il avait sauté dans la vigie et s’était accroupi.

- Ruika, on va se faire aborder, on ne va pas assez vite. Je vais me battre pour venger la mort de nos parents mais je veux que tu restes ici en sécurité.


Elle voulut protester, pourquoi venger la mort de quelqu’un, ça ne le ramène pas. Elle était l’ainée c’était à elle de le protéger mais il ne lui en laissa pas l’occasion. Son petit Robin avait décidé que c’était son devoir de Laguz de prendre soin de sa sœur et de rétablir leur honneur. Son regard était déterminé, une flamme vive s’agitait dedans. Elle aurait surement pu l’arrêter l’obliger à rester avec elle en lui ordonnant, il lui devait obéissance mais l’obliger à attendre que les choses passent n’aurait fait que le blesser, le vexer. Il courait à la mort mais elle ne le retint pas. C’était son combat, un combat de fierté.

Du haut de la vigie elle vit les événements s’enchainer sans pouvoir bouger. Les pirates étaient tous des Beorcs et ils revenaient de Phoenicis, elle n’en doutait pas. Ils étaient enragés. L’un d’eux se tenait un peu en retrait et arborait de riches vêtements. Plusieurs fauves se jetèrent sur lui et il les dégagea avec une élégance qu’elle avait du mal à ne pas ignorer. Plus loin elle vit un homme-loup étriper un des matelots. Le chaos régnait, du sang giclait dans tous les sens. Il y avait des morts, des morts et encore des morts. Son frère était parmi eux. Elle l’aperçu entrain de se jeter à la gorge d’un des Beorcs qui portait les vêtements de père. Comment osait-il ? Ces pirates n’avaient-ils donc aucune morale ? Elle vit son frère l’écorcher vif, elle le vit également s’écrouler sous le coup d’un autre matelot, puis elle ne vit plus rien. Ses yeux étaient noyés dans les larmes.


*Qu’ai-je fait, mais qu’ai-je fait ?*


Elle ne sait pas combien de temps le combat dura. Elle en avait perdu toutes notions. Elle avait déployé ses ailes et était descendu sur le pont. Sa descente ressemblait à une chute aux Enfers. Deux flèches traversèrent ses plumes et elle s’écroula de tout son long au sol. Elle se releva, ignorant la douleur. Son frère gisait près de la lisse à tribord. Elle s’agenouilla à ses cotés. Il était mort, les yeux grands ouverts. Ruika le regarda et lui baissa les paupières. La blancheur pâle et opaque de son iris avait fait ressortir la marque noire qui reposait au fond de sa pupille. Elle s’en fichait ce n’était pas lui.
Robin était un enfant intelligent, brillant et courageux. C’était un Laguz vaillant et puissant, le digne fils de la famille Yoi. Ses parents lui avaient repris son petit frère.

- Père et mère seront fiers de toi tu verras… ils te féliciteront pour m’avoir protégée et pour avoir défendu notre honneur… Dors petit frère, dors.


Elle le berça dans ses bras et chantonna de sa voix enrouée par les pleures.


Elle ne vit rien de ce qui se passa autour d’elle mais elle entendit un homme à la voix grave demander :

- Combien de survivants ?

- 12 mon capitaine ! 5 loups, 4 tigres, 2 chats et 1 faucon.

- Très bien, renseignez-vous pour savoir si quelqu’un peut payer leur rançon et jetez les morts par-dessus bord.


Une rage débordante s’empara de la jeune fille. Elle empoigna les serres d’acier de son frère et les serra jusqu’à s’en faire blanchir les phalanges. Un homme s’approcha d’elle et la saisit violement par l’épaule.

- Lèves toi et va rejoindre les autres, sale bête !


Elle se retourna et lui trancha la gorge. Ce n’était pas une combattante, elle ne l’avait pas tué sur le coup. Il reculait en se tenant le cou et se vidait de son sang. Trois autres Beorcs s’empressèrent de se jeter sur elle. Elle déploya ses ailes faisant battre le vent avec fureur et poussa un cri suraigu qui fit reculer deux de ses assaillants. Celui qui passa outre son intimidation elle le taillada avec haine.

Vous ne toucherez pas à mon frère espèce de salopard !!
Hurla-t-elle rageusement.

L’homme s’effondra dans son sang en gémissant, il n’avait même pas eut le temps de riposter, il devait vraiment sous-estimer sa rage. Elle cracha avec un son strident. Les hommes commencèrent à s’énerver et à s’avancer vers elle en jouant avec leur couteau. Ils allaient la tuer et ils la feraient souffrir s’ils le pouvaient. Elle aurait pu s’envoler mais ses ailes étaient blessées. Elle attendit donc d’un air résolu. Elle en emporterait le plus possible avec elle.

- Suffit écartez-vous bande de bons à rien.


Elle n’eut aucun mal à reconnaître l’homme dont la voix avait tonné. Elle avait admiré sa manière de combattre. C’était le capitaine. Il arborait un magnifique tricorne avec des plumes de hérons et de corbeaux, il portait une chemise de lin jaune et une ceinture de soie rouge en accord avec le bandeau qu’il portait dans ses cheveux noirs et sombres, enserrait sa taille. Des bottes de cuir recouvraient un pantalon de toile et une cape brune volait sur ses épaules. Un passage se dessina devant lui et il regarda ses deux hommes à terre. Ils étaient morts. Ruika haletait bruyamment mais tenait toujours serrée contre elle ses lames d’acier. L’homme leva le bras impassible il avait une arbalète à la main.

- Tu m’en tues deux, j’en tue deux.


Sans un mot de plus, il tira dans la foule des otages. Deux coups d’une précision de maitre rencontrèrent la tête et la poitrine respective d’une vieille femme-tigre et d’un jeune homme-chat.

- Mère !!!
_ un jeune tigre se tourna vers Ruika avec un doigt accusateur et lui cria dessus _ C’est de votre faute à quoi sert-il de protéger un mort ne pouviez-vous pas faire comme tout le monde…

Ruika était trop…stupéfiée pour répondre, elle avait lâché ses lames refroidie en un instant. Pourquoi s’en prenait-il à elle, elle n’avait pas appuyé sur la détente. Ce n’était pas elle la responsable. Ce type, ce capitaine c’était lui le coupable, il était fou, froid et sans pitié. Il les avait tués sans une once d’hésitation.

- Que veux-tu gamine, si tu continues à tuer mes hommes je tue les otages si tu t’enfuis je te tire comme un lapin. Tu n’as aucune échappatoire cependant je me sens magnanime aujourd’hui donc présente moi ta requête et je verrai ce que je peux faire.


Ruika resserra son étreinte autour du corps froid de son frère en essayant de reprendre un peu de contenance. Elle demanda avec une voix enrouée :

- Mon frère est un faucon, il mérite des funérailles digne de ce nom, il mérite d’être brûlé en haut d’une montagne et ses cendres doivent être dispersées à travers le vent.

L’homme rigola et son rire fit écho aux pleurs de rage du garçon tigre. Aucun d’entre eux ne pouvait comprendre son geste, mais elle devait se battre pour l’honneur de son frère. L’homme-chat lui ne semblait pas avoir de famille parmi les otages, c’était un homme d’équipage. Elle ressentirait moins de culpabilité de ce coté là.

- Pourquoi pas après tout notre prochain port d’arrêt est un endroit rempli de montagnes. Bien sûr ta vie m’appartient en échange n’est ce pas ?


La question n’en était pas vraiment une. Elle avait posé ses conditions en pensant qu’elle n’avait aucune chance qu’il les accepte. Mais il les avait acceptés et elle venait de lier sa vie à cet homme.

- Tu deviens mon mousse, ta première mission, jette ces deux morts par-dessus bord. Et vous emmenez ses personnes à fond de cale.

Le gamin tigre cria une phrase incompréhensible aux oreilles de la jeune fille. Sa conscience s’était réfugiée tout au fond de son être et quand elle s’exécuta, elle dépersonnalisa au maximum ces gens qu’elle jetait comme de vulgaires sacs de farine.

***


Ashtenn Briken était son nom. C’était un homme cruel et sans pitié qui dirigeait son bâtiment d’une main de fer. Il ne s’était pas montré injuste avec elle, il avait fait d’elle le mousse et c’était comme ça qu’ils la considéraient tous. Bien sûr, elle avait dû garder près d’elle ses lames pour se défendre des matelots les plus impétueux surtout qu’elle ne pouvait plus leur échapper par la voie des airs car ces ailes étaient prisonnières de chaines. Néanmoins, elle était nourrie deux fois par jour, pouvait dormir au même régime que les autres hommes d’équipage et avait les même corvées. Le second l’avait assignée au ‘soin’ des otages. Ça ressemblait plus à de la torture qu’à autres choses. Le jeune tigre crachait à chacune de ses venues et l’insultait généreusement. Elle l’ignorait comme elle le pouvait car elle comprenait sa haine. Elle avait fait à sa mère ce qu’elle avait reproché aux pirates. Elle avait tué pour protéger la dépouille de son frère. Ce garçon voudrait la tuer pour venger ce qu’elle avait fait à celle de sa mère.

Deux semaines après leur abordage, ils avaient accosté sur une île isolée où un peuple pirate avait élu domicile. Comme promis le capitaine l’autorisa à donner ses funérailles. Le cadavre de son frère était redevenu mou après deux jours et une odeur de putréfaction se dégageait de son corps. Toute vie, toute chaleur l’avait quitté. L’un des matelots lui retira ses chaines et elle s’envola pour monter au plus haut des montagnes. Elle ne pensait pas qu’il serait si léger, elle aurait peut être pu éviter de prendre le bateau, elle aurait pu le prendre dans ses bras et voler comme elle le faisait maintenant. Ashtenn lui avait donné la journée. Si elle ne revenait pas le soir avant le crépuscule, il arracherait un membre après l’autre de l’homme-tigre. Ashtenn avait bien compris qu’il était celui qui l’affectait le plus.
En haut de la montagne, elle déposa le corps de son frère sur un pan de la falaise. Elle alla chercher du bois mort et en fit un tas sur lequel elle déposa le corps. A son cou, elle portait une huile funéraire qu’elle avait préparée pour ses parents. Elle la déversa abondamment sur le tas de bois et alluma le feu.
Le bois s’embrasa, elle avait le temps de relâcher la pression. Pendant que les flammes virevoltaient elle pouvait laisser ses émotions prendre le dessus sur elle. Depuis deux semaines, elle s’était retirée en elle-même, ignorant ses tremblements à chaque fois qu’un Beorc l’approchait, laissant de coté les cauchemars qui la hantaient chaque nuit. Un soir l’un des matelots l’avait rejointe dans sa couche de fortune, elle n’avait pu lutter mais quand il avait relâché sa garde, elle avait enfoncé sa lame bien profond dans son gosier et l’avait laissé gire au milieu du pont comme un avertissement. Le second l’avait faite fouetter mais les membres de l’équipage avait comprit la leçon. Son frère, sa mère et son père, ils étaient tous partis, elle se débrouillerait seule désormais. Aujourd’hui était le dernier jour où elle laisserait ses larmes couler, où le chagrin pourrait prendre toutes les libertés sur elle. Elle s’agenouilla devant le brasier et battit des ailes avec puissance pour attiser les flammes. Ses yeux ruisselaient de larmes, ses pleurs étaient étouffants. Elle se mit à hurler pour trouver un peu d’oxygène mais rien y faisait elle ne pouvait pas. Le feu consuma tous sur son passage, sa peine et son chagrin également. D’un coup d’ailes elle dispersa les cendres puis d’un autre, elle envoya le reste dans le vent. Elle se jeta de la falaise pour les suivre dans les airs. Une bourrasque dispersa les cendres.
Le vent la porta à travers les colonnes d’air, elle se laissa chuter et ferma les yeux. Il aurait été si simple de se laisser mourir, de se tuer parmi les rocs qui lui étaient si familier. A quelques centimètres du sol ses ailes se déployèrent. Elle ne pouvait mourir pour rien, pas après le sacrifice de son frère. Elle aurait pu s’enfuir mais elle n’avait nulle part où aller. Et sa fuite entrainerait la mort de trop de personnes. Elle devait y retourner.

Elle renferma ses peurs et ses sentiments loin au fond d’elle-même et se dirigea vers un avenir bien flou.[/i]


Chapitre III : Ne jamais abandonner

Quand elle arriva sur le bâtiment, elle n’eut même pas le temps de poser un pied sur le pont. Les hommes de bord la saisirent violemment et la plaquèrent au sol. Elle n’avait aucune envie de lutter, elle aurait préféré qu’il la laisse tranquille, qu’il la laisse se reposer et reprendre du poil de la bête. Mais non, jamais elle ne pourrait être en paix, si ce n’était dans la mort. Elle vit les bottes de cuir noir s’approcher d’elle avec un pas lent et contenu. La voix grave du capitaine s’éleva dans les airs.
- Rui, mon cher petit mousse j’étais persuadé que tu fuirais… j’avais tenu parole car je suis homme d’honneur mais maintenant que tu as eu la bêtise de revenir, je ne te laisserais plus jamais une autre occasion de t’échapper. Vois-tu je trouve que tu as du potentiel, le second m’a rapporté que tu faisais du bon travail. Cependant, comme nous l’a suggéré notre ami Tigrou, tes ailes sont un problème à ne pas négliger. De plus, il nous a promis un acheteur.

Ruika regarda le jeune tigre, il ne portait plus de chaines et ses compatriotes non plus. Il arborait un sourire très satisfait sur son visage. Il l’avait vendue contre… contre quoi d’ailleurs, sa vie ne lui appartenait déjà plus. Soudain, elle aperçu un homme avec une hache à la main. Les pirates la firent tourner sur le flan en la maintenant fermement sur le sol pendant que d’autres étendaient ses ailes au maximum. Elle aurait voulu crier mais ça ne servait plus à rien. Elle n’en avait plus la force. Plus de larmes, plus de voix, plus assez de rage pour se débattre. Elle ferma les yeux et attendit la suite comme une fatalité inévitable. Intérieurement, elle repensa à tous ce qu’elle perdait en un seul jour. Plus jamais elle ne ressentirait le vent dans se cheveux pendant qu’elle dansait dans les tempêtes d’automne. Plus jamais elle ne pourrait voir la petite silhouette fine de son frère se balançant tendrement dans ses bras… La hache s’abattit avec un sifflement sinistre. Elle aurait tellement aimé que ce soit le son de son exécution.

***


La douleur qu’elle avait ressentie, avait été de courte durée car elle s’était évanouie rapidement. Ses ailes lui avaient été arrachées et revendues à un acheteur de la connaissance du jeune tigre. En échange de cet acheteur le tigre et les membres de son peuple avaient été libérés. On avait dû leur donner une somme énorme pour ses attributs…

- Réveillée, Rui ??


L’homme qui s’était occupée d’elle était un Beorc plutôt gras dénommé Harris. C’était le chirurgien de bord un homme imposant avec de magnifiques yeux bleutés. Tous les jours, il lui donnait du pavot, une drogue pour calmer ses douleurs mais tous ses remèdes ne pouvaient guérir son cœur. Un jour, le capitaine lui-même était venu lui rendre visite. Il avait négligemment posé son tricorne auquel trois plumes de faucons avaient été rajoutées. Il avait posé sa grande main rugueuse sur son dos nu et l’avait baladée le long de sa colonne vertébrale et de ses cicatrices toutes fraiches. Il s’était alors baissé sur son oreille et lui avait murmuré :

- Je n’aime pas que l’on me fasse mentir mademoiselle. J’ai vu en vous la force d’une âme se relevant de toutes les chutes. Un être capable de tuer pour ses convictions. Quelqu’un capable d’agir dans toutes les circonstances,… relevez-vous petit ange déchu, épanouissez-vous dans ce monde de crépuscule…


La jeune fille réalisa soudainement que malgré ses résolutions, elle s’était apitoyée sur son sort. Elle n’avait plus de famille, plus d’ailes mais même si elle ne pourrait jamais retrouver le premier, elle pourrait toujours retrouver un moyen de voler. Le capitaine descendit sa main dans le bas de son dos. Elle se retourna violement sans aucune pudeur pour sa poitrine dénudée et lui envoya un coup de griffes monumental. Elle rugit en sautant hors de ses draps. Le capitaine Ashtenn recula de quelques pas. Trois cicatrices cuisantes lui barraient le visage. Il sourit.

- Je préfère largement ça de la part de mes hommes…


Il la frappa d’un coup de pied dans la mâchoire. Elle ne se rappela de rien après ça.

***


Le lendemain, Harris l’obligea à sortir. Les otages avaient été relâchés contre rançon et l’équipage semblait heureux du bonus qu’ils avaient obtenu. Une vague de soulagement s’empara d’elle. Elle ne pensait pas que la présence de ces Laguzs lui pesait autant. Néanmoins, maintenant qu’ils étaient partis, elle se sentait mieux. Ils n’étaient plus là pour lui faire des reproches silencieux. Elle se sentait beaucoup moins coupable de se balader ‘librement’ sur le pont. Le second lui avait demandé de s’occuper de la vigie pour son premier jour de convalescence. Elle monta dans le gréement. Chacun de ses muscles se mirent à tirer sur ses cicatrices mais elle ne laissa pas la douleur la faire flancher. Elle sauta dans la vigie et se leva pour se tenir droit dans le vent. Elle laissa le souffle d’Eole dénouer ses cheveux. Elle avait beau avoir perdu ses ailes, elle ressentait toujours avec autant de précision le vent sur sa peau. Les picotements du froid glacial asséchaient ses joues et faisaient pleurer ses yeux. Il était si bon de sentir le vent, son odeur et son contact sur elle. Elle agrippa la lisse et respira profondément. Une tempête arrivait.

- Tu le sens aussi n’est-ce pas ? La tempête.

- Oui, elle sera là bientôt…

- Non ne t’inquiète pas.


Harris l’avait rejointe sur la vigie. Le chirurgien faisait preuve d’une bonne agilité pour sa corpulence ce qui surprenait Ruika. Il sortit un tome de sous sa cape, l’ouvrit et lu un paragraphe. Sa langue s’agita et un son mélodieux et léger comme l’air se dispersa. Chaque mot semblait éloigner le vent, chaque note se posait comme un rempart. C’était magique, la tempête s’éloigna…

- Comment avez-vous fait ça ?

- Quoi donc ? Je n’ai rien fait.


Il lui lança un sourire ressemblant drôlement à celui du capitaine et sauta dans le gréement. Il descendit à une vitesse surprenante, il semblait presque glisser sur les cordes. Elle rit intérieurement. Pendant une minute, elle avait oublié tous ses soucis, elle avait presque l’impression d’avoir retrouvé sa vie d’avant.

Son regard était toujours plus ou moins posé sur Harris, il avait attisé sa curiosité. A deux reprises elle l’avait aperçu avec son étrange tome et les deux fois il se passa quelques choses d’étrange. La première fois, le vent changea de direction et forcit comme pour leur permettre de rattraper un navire marchand. La seconde, une tempête rageuse frappa leur poursuivant de la milice marine en les épargnant. Elle avait posé des questions à l’équipage de manière discrète mais régulières, elle s’était mêlée à eux en espérant qu’ils lui répondraient et le résultat qu’elle obtenu la surprit grandement.
Oh bien sûr, elle ne trouva pas les réponses à ses questions, les membres d’équipage semblaient aussi ignorants qu’elle. Mais elle avait découvert qu’elle était plutôt appréciée par les pirates. Il est vrai que sa vue perçante lui permettait de repérer des ennemis ou des marchands mieux que les autres et elle avait découvert que pour défendre sa vie elle pouvait se montrer très inventive. Petit à petit, elle avait même commencé à protéger ses camarades et son capitaine. Elle ne s’en était pas rendu compte mais elle avait complètement intégré le bâtiment pirate en seulement quelques mois. Il avait été si facile de devenir l’un des leurs, elle n’avait eu qu’à enfermer toutes formes de sentiments en elle et obéir aveuglément aux ordres. Cependant, elle ne voulait pas être comme eux, si elle devait se contenter de ce monde elle serait en haut de la chaîne alimentaire. C’est elle qui déciderait qui aurait droit de vie ou de mort. Pour cela, elle devait tout comprendre. Elle n’aurait plus jamais peur.

Un jour alors qu’elle faisait sa visite mensuelle chez le chirurgien pour le suivi de ses plaies, elle attrapa l’homme et plaça ses lames sous sa gorge. Il n’était pas un combattant, elle le savait pour l’avoir longuement observé elle-même, elle avait utilisé ses armes plus souvent que lui alors qu’elle était assignée à la vigie.

- Harris, on a suffisamment joué au chat et à la souris tous les deux alors dis moi ce livre que tu portes toujours sur toi, il te donne la capacité de manipuler le vent n’est-ce pas ?

- Tu me surprends fillette, je ne pensais pas que tu lèverais la main sur moi…

- Je dois avouer que j’ai longtemps réfléchi avant d’agir mais comme dirai le cap’tain quand on veut une réponse autant venir la chercher à la source.

- Ça t’intrigue, hein ??
_ elle resserra la lame sur sa gorge offerte_ okay, okay gamine calme, ce que tu vois là est un tome de magie du vent. Je suis un mage de vent. Je le contrôle via des enchantements contenus dans ce livre.

Ruika lâcha l’homme et prit le livre au passage.

- Contrôler le vent est impossible Eole est indomptable.

- Tu as raison je ne le contrôle pas entièrement disons que je peux l’influencer.


Ruika feuilleta le bouquin, elle ne comprenait pas ce qui y était inscrit. Elle regarda la rainure, le titre. Elle chercha un auteur quoi que ce soit et remarqua que la bibliothèque de Harris était remplie de tomes similaires.

- Vois-tu petite Rui, plus un mage possède de tomes plus il est puissant. Je suis un mage extrêmement puissant…


Ruika ignora sa remarque trop pleine de vanité, un espoir venait de naître en elle. Elle leva des yeux emplis d’étincelles sur lui. Elle n’avait plus rien désiré depuis la mort de son frère.

- Pourriez-vous m’apprendre ?


Elle avait fait sa demande avec trop d’entrains, elle avait été trop enthousiaste à cette possibilité. Trop d’émotions enfouies avaient ressurgi et de manière trop vive. Elle n’entendit même pas la porte de la chambre s’ouvrir.

- Et pourrais-je savoir en quoi MA magie pourrait vous intéressez ?


Le capitaine Ashtenn se tenait à l’entrée. Sa silhouette aux larges épaules se découpait dans la lumière du cadre de la porte, il se tenait aux poutres et les regardait tour à tour. Etrangement, elle trouvait qu’ils se ressemblaient énormément quand ils étaient l’un à côté de l’autre. Ils avaient les mêmes yeux bleus, le même sourire énigmatique…

- Petit frère, ne t’inquiète pas je ne voulais pas m’attribuer tes mérites, je voulais juste… évaluer cette fille comme tu me l’avais demandé.


Harris devait souffrir de la comparaison avec son petit frère. D’ailleurs, elle aurait eu du mal à soupçonner leur lien de parenté. Son corps taillé pour le combat ses cheveux d’un noir intense faisant ressortir ses yeux d’un bleu profond comme les lagons, Ashtenn était bel homme et il avait de la prestance. Harris quant à lui semblait si penaud et hagard à coté de lui. La preuve en était que dès son entrée, Ruika n’avait plus lâché l’homme à la joue zébrée du regard.

- Harris, tu peux disposer, je réquisitionne tes appartements pendant quelques temps.

Le chirurgien ne fit pas attendre son capitaine, il sortit précipitamment.

Ashtenn se retourna vers elle avec une lueur glaciale dans les yeux. Sur la table du chirurgien il prit un pot contenant un onguent que Harris lui appliquait quotidiennement.

- Je vous demanderais de retirer votre chemise que je regarde vos plaies.


Ruika obéit. Elle se tourna et lui présenta ses cicatrices. Il posa ses mains dessus, c’était froid.

- Alors comme ça tu veux apprendre l’art de la magie du vent, pourrais-je savoir pourquoi ?

- Ce n’est pas à vous que j’ai demandé ce service !


Il appuya fortement sur la plaie lui arrachant un cri de douleur. Elle se retourna avec un air furibond et rencontra les yeux froids de son capitaine. Par reflexe, elle baissa la tête. La condition de pirate l’avait plus affectée qu’elle ne le croyait.

- Sache petit mousse qu’aucun homme de ce bâtiment possède quelque chose que je ne possède déjà à une plus grande puissance. Ce serait dangereux si un seul d’entre eux était plus fort que moi, il pourrait me renverser.


Son touché se fit plus doux, il la rhabilla et plaça ses bras sur le mur juste derrière elle.

- J’ai enseigné mon art à mon frère, je pourrais te l’enseigner. Harris t’a bien observé pour moi et tu sembles une apprentie prometteuse, je veux juste connaitre tes motivations.


Elle recula collant son dos contre le mur. Le visage de son capitaine était si proche qu’elle pouvait en distinguer toute la beauté et touts ses défauts. Son visage était droit avec des traits réguliers. Son nez avait été brisé mais le chirurgien qui lui avait remit en place avait bien fait son travail. Sur sa joue les trois zébrures lui donnaient un côté félin et ses boucles sombres qui lui retombaient en mèches sur le visage lui donnaient un air si sauvage. Ruika sourit.

- Je veux être vous !!


Le pirate parut stupéfié un instant puis il éclata de rire.

- J’ai bien fait de t’épargner ce jour là, tu me plais vraiment petite Rui.


Il s’avança la bloquant contre le mur et l’embrassa violemment. Elle n’avait pas fermé les yeux lui non plus. Son regard était toujours aussi froid, il n’y avait aucun amour dans cet acte, il marquait sa propriété sur sa vie. Il lui avait montré par bien des moyens qu’elle était à sa merci. En lui vantant sa force, en lui rappelant qu’il avait droit de décision sur sa vie, en l’embrassant sans son consentement, il lui montrait son entier contrôle sur elle.


Chapitre IV : Un nouvel envol


Le vent frais fouettait son visage avec violence alors qu’elle se tenait à quelques mètres au-dessus de la vigie. Le capitaine Ashtenn se tenait sur le pont, un tome à la main. Il l’avait faite voler via un sort et ce qu’elle devait faire, c’était prendre le relais rapidement car sinon il la laisserait tomber sans un remord. Ça faisait plusieurs semaines qu’elle s’entrainait tous les soirs. Il lui avait choisit deux tomes de magie et lui avait fait lire et relire chaque paragraphe encore et encore. Elle les connaissait tous par cœur et avait tenté de nombreuses fois cette expérience. Ça s’était toujours terminé de la même manière, un pur échec. Une fois elle était tombée dans le gréement, une autre fois à l’eau, une autre fois sur un matelot… Mais aujourd’hui serait différent, elle avait réussit le matin même à créer des fluctuations d’air et avait momentanément donné vie à une tornade.
L’air se dispersa autour d’elle, elle se sentit chuter. Son cœur se souleva, son estomac également. Elle sortit le tome de magie que lui avait prêté le capitaine. Elle devait se dépêcher si elle ne voulait pas s’écraser sur les planches de bois. Elle l’ouvrit posa sa main et récita son incantation.

- Acanta tsubasa des, ane no hime mokona modoki moto okidoki,
TSUBASA!!!


Le vent déferla avec violence, la soulevant légèrement pendant quelques secondes, puis elle tomba de nouveau. Le vent avait toujours était son ami, parfois il lui était même plus proche qu’un amant jamais il ne lui avait fait de mal. Après tout malgré toutes ses chutes elle n’avait eu que quelques ecchymoses. C’était le matelot qui l’avait réceptionnée la troisième fois qui avait eu le plus besoin de soins. A quelques mètres du sol, elle s’agita ressortit le tome et cria à toute vitesse.


- Acanta tsubasa des, ane no hime mokona modoki moto okidoki,
TSUBASA!!!


Le vent l’arrêta à quelques centimètres du plancher pendant quelques secondes. Pendant quelques secondes, elle vola et sentit le vent sous elle la faire flotter. Elle fit un petit mouvement de balancier avec sa jambe et se redressa à la verticale. Elle marcha dans les airs et reposa ses pieds sur la terre ferme ou du moins sur le pont.

- J’ai réussi… Vous avez vu capitaine !!


Elle sautilla dans tous les sens comme une enfant. Elle n’avait pas été aussi heureuse depuis son premier vol, depuis le premier sourire de robin…

- Tu es impressionnante gamine, tu as un talent fou avec le vent.


Il échangea un regard inquiet avec son frère et lui adressa un grand sourire plus faux que d’habitude. Il semblait perplexe. Elle n’avait pas été aussi heureuse depuis des mois elle ne remarqua donc pas sa gène. Elle ne pensait qu’à voler. Elle récita une nouvelle fois l’incantation et le vent se leva pour lui permettre de déployer ses ailes imaginaires. Plusieurs fois, elle tomba mais recommença encore et encore. Les membres de l’équipage s’esclaffèrent devant ses galipettes incessantes. Plus loin, les deux frère Brike partageaient une même inquiétude.

- Elle a réellement un talent monstrueux, petit frère, elle risque d’être dangereuse… brise la.

Ce soir là, Ashtenn fut étrangement agréable et doux avec elle.

P
ar la suite, elle continua à s’entrainer seule. Le capitaine avait eu soudainement des tas de tâches extrêmement importantes à réaliser. Ruika avait donc, pour se défouler, créé des tempêtes dans leur sillage. Puis, elle avait fait souffler le vent dans leurs voiles elle avait volé jusqu’à la vigie… C’était le pied et ça aurait pu le rester si elle n’avait pas commencé à avoir des nausées.


- T’es enceinte fillette…

- Comment mais c’est impossible…

- Et pourquoi pas tu es une fille jeune, pleine de vie et tu couches avec mon frère

Il essuya ses mains et lui tourna le dos. Ce qu’il venait de lui annoncer était la pire chose qui pouvait lui arriver. Elle avait reconstruit sa vie, trouvé une place sur ce navire, elle était respecté en tant que mage et vigie. On lui faisait confiance, elle avait su se montrer fiable, mais un enfant, un marqué qui plus est… Ashtenn n’en voudrait certainement pas.

- C’est plutôt une bonne chose pour toi, alors ne fait pas cette tête

- En quoi est-ce une bonne chose ?

- Ashtenn avait prévu de te supprimer, il n’aime pas qu’on le batte à son propre jeu.

- Mais de quoi tu parles pourquoi voudrait-il me supprimer ?


Son ton était presque désespéré, sa voix tremblante.

- Ton talent l’effraie, il ne supporte pas qu’on le surpasse, mais avec le môme plus de problème, tu vas perdre tout tes pouvoirs et il va pouvoir te débarquer tranquillement.


D
es larmes se mirent à perler au coin de ses yeux. Des larmes, quelles larmes ?? Elle n’était plus sensée en avoir surtout pas pour eux. Quand avait-elle recommencé à éprouver des sentiments capable de la faire pleurer ? Elle ravala ses émotions. Elle était vraiment faible, elle s’était faite avoir deux fois par les mêmes personnes, mais quelle idiote. Elle s’était trop ouverte à ses hommes, elle s’était trop émerveillée devant leur magie, elle s’était trop émerveillée devant lui…
Un enfant...un petit être sans défense allait naître dans un monde cruel qui ne voulait pas de lui, elle ne voulait pas de lui, elle ne voulait d’un nouvel être dépendant d’elle…Pas dans ce monde. Deux possibilités s’offraient à elle. Elle le gardait, était exilée et devrait vivre aux crochets d’un pirate qui la mépriserait ou bien elle pouvait se débarrasser de ses chaines et partir pour une nouvelle vie avec cet enfant.
Elle saisit la lame qu’elle portait toujours le long de son bras et la planta dans le cou de Harris.

- Il avait peut être raison d’avoir peur, tu aurais du plus te méfier toi aussi.


Il ne mourrait peut être pas.
Elle prit les deux tomes qu’on lui avait prêtés et s’enfuit en courant. Sur le pont, les hommes de quart la regardèrent passer sans comprendre la provenance du sang qui maculait sa chemise. Elle arriva près de la figure de proue, le capitaine s’y trouvait. Elle lui passa à coté sans un regard mais il lui effleura le bras à son passage. Elle sauta par-dessus bord, sortit le livre et récita :

- Acanta tsubasa des, ane no hime mokona modoki moto okidoki
, tsubasa…


Ashtenn se retourna avec son arbalète armée prête à l’emploie. Sa main ne tremblait pas, elle ne tremblait jamais.

- Je te l’avais dit, je ne te laisserais pas m’échapper. Adieu Ruika, mon ange déchu.

Ruika fit volte-face, elle avait sorti son second tome, il tira.


- Acanta kaze des, yato no ruika yoi no tsuki natsu haru kaede,
arashi!!


D’un mouvement de bras elle donna l’impulsion à sa tempête mais le carreau était trop puissant, elle ne put le repousser mais elle réussit à le dévier. L’arme meurtrière ne perça pas son cœur mais se planta dans son bas ventre. Elle encaissa le tir et d’un second sort elle renforça ses lames de vents. Les autres membres de l’équipage se mirent à tirer sur elle, certain hésitèrent. Elle leur adressa un dernier sourire et leur tourna le dos.

Elle vola tant que son corps pouvait la supporter et s’écroula sur une terre qui lui était inconnu, à bout de force. Elle avait perdu beaucoup de sang, mais la flèche n’avait fait que traverser. Elle s’en remettrait, si elle se soignait. Elle se leva et se traina jusqu’au village le plus proche qu’elle avait repéré dans les airs. Devant une porte elle s’écroula et pria pour que la personne qui la recueille ne la tue pas.

Chapitre V : Tout recommencer

D
evant une grande fenêtre Ruika se tenait droite en regardant les oiseaux voler dans les cieux. Six mois auparavant, un couple l’avait récupérée et lui avait permise de rester dans l’écurie. Ce matin, elle avait accouché d’un enfant mort-né. Elle venait de retrouver sa totale liberté et n’avait nulle part où aller. Le couple lui avait proposé de rester pour semer et moissonner. Elle ne resterait pas, elle leur avait dit. Ils voulaient qu’elle reste au moins une semaine pour qu’elle se remette mais non. Elle finissait ses bagages et disparaitrait dans la soirée.

Elle ne se l’était pas avouée, mais elle ne pouvait rester avec ses humains car elle n’avait pas confiance en eux. Elle n’aurait plus jamais confiance en personne. Elle sortit son livre de vent le lut comme elle savait si bien le faire et disparut.

- Tsubasa…



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Alan
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MessageSujet: Re: Ruika Yoi, l'ange déchu   Ruika Yoi, l'ange déchu I_icon_minitimeJeu 28 Oct - 19:39

♦️ Langue 1,5/2.5

Pas mal de lacunes, hélas, dans l'orthographe. Une bonne relecture bien attentive t'aurais permis d'éviter ces désagréments.

Bien sûr, ses manières un peu provocatrices « provocantes », ça passerait mieux ^^

Ces derniers lui ont retirée « retiré », le CoI

ils lui ont volée Même chose... « volé »

sa capacité d’errer au grès du vent Deux fautes : « à errer », ça ferait mieux. et La tu nous parles du « grès », la roche. Tu voulais dire « gré », je crois ^^

elle a subit « subi »

d’autre marque il faut un "s" aux deux mots vu qu'il y a plusieurs remarques

L’attaque BeorcsPourquoi un "s" ?

les gens l’avaient regardée COI again... "regardé"

il savait vouer à la mort "voué"

ses amis plus âgé "âgés"

les habitants de la capital il manque un "e"

elle avait données "donné"

et avait donc saisit "saisi"

Son corps robuste et sa vivacité d’esprit avaient fait "faits", il y a plusieurs sujets donc le verbe doit être au pluriel

, le fardeau qui l’avait quittée "quitté"

la vie était devenu "devenue"

un courtisant ça, c'est du verbe "courtiser". Le "coureur de jupons", c'est "courtisan" ^^

Je n'ai mis que quelques exemples mais il y en a d'autres du même genre, j'ai juste la flemme de les retrouver ^^

'♦️ Style 2/2.5


Alors, comme soucis, nous avons... quelques virgules placées là où on n'en a pas besoin et oubliées là ou elle aurait pu l'être, le fait que la couleur de Ruika et du capitaine soit trop semblables, ce qui est gênant pour la lecture

♦️ Caractère 2.5/2.5

Le caractère classique du Laguz, c'est dommage... d'un autre côté, t'es la première Laguz à être « classique », justement xD

♦️ Physique 2.5/2.5

Bah... rien à redire, je ne vois aucun oubli dans la description qui est parfaitement menée.

♦️ Passé 7,5/8

Eh bien, j'ai pas grand chose à redire si ce n'est un détail que tu ne sembles pas avoir saisi (ou alors, c'est nous qui nous sommes mal exprimé et je te prie de nous excuser) : Quand un Laguz a un enfant marqué, il ne perd QUE ses pouvoirs Laguz. Il peut apprendre la magie et en conserver la totale maitrise, peut importe le nombre de rejetons qu'il aura.

Sinon j'ai trouvé bizarre qu'une personne veuille s'enticher d'ailes de faucon alors qu'il pouvait avoir la femme avec mais bon, ça ne regarde que moi... même chose pour l'équipage Beorc qui tolère qu'une Laguz rejoigne leur équipage mais là encore, c'est qu'un avis personnel et c'est tout à fait réalisable.

Et à part ça... eh ben c'est une histoire parfaitement bien racontée. On ressent vraiment bien les sentiments de Rui. Même Lain aurait versée une larme, je suis sur TT__TT. Vraiment, bravo !

♦️ Originalité 2/2


Bah écoutes... première Laguz sans pouvoir = 100% original sur ce fofo (j'aurais pu te retirer un point pour la peine que tu as causée au staff en lançant un débat des plus animés, tiens xD)

Note finale : 18/20

Un excellent niveau, comme toujours venant de toi Wink

Bon, on va zapper le bla-bla habituel « bienvenue » et je pense qu'à ton niveau, une rééval est inutile sauf si tu veux tenter le niveau 19, ce qui sera bien ardu.

N'hésites pas à demander pour ton rang (je vais mettre « ange déchue » pour l'instant vu que ça colle très bien à ton perso ^^) et à bientôt en RP, j'espère !

Bonne continuation, chère ange déchue.
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Ruika Yoi, l'ange déchu

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