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 Présentation de Personne

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Personne
PersonneLaguz


Messages : 98
Age : 35

Feuille de personnage
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MessageSujet: Présentation de Personne   Présentation de Personne I_icon_minitimeDim 6 Fév - 19:00

Personne, à la recherche d’une identité



Présentation de Personne 119757chibipersonne Informations personnelles : Présentation de Personne 119757chibipersonne

Nom : Belugar’ga
Prénom : /
Surnom :Personne
Age : 22 ans
Race : hybride Loup/tigre à tendance louve
Pays d’origine : Gallia


Présentation de Personne 119757chibipersonnePhysique : Présentation de Personne 119757chibipersonne

Alors que sa forme humaine n’inspire qu’indifférence et dédain, sa forme de louve lui apporte une crainte respectueuse et une prestance certaine.

De longues jambes d’un blanc nacré, une taille fine et musclée, des épaules chétives mais ayant supportée une grande expérience… Personne est une jeune fille tout ce qu’il y a de plus banale en apparence.
Ayant pourtant près de 22 ans, elle n’en parait que 16 car sa petite taille et son minois enfantin sont loin de lui donner des allures de femme. Ses formes sont peu développées mais l’ensemble de sa silhouette reste un plaisir pour les yeux malgré ses cotés renfermés qui la font apparaitre bien moins jolie qu’elle ne l’est en réalité. Elle possède de magnifiques yeux d’un bleu foncé contrastant avec sa longue chevelure d’un brun clair comme celui du sable cendré, lui donnant une intensité dans le regard que peu peuvent ignorer.
Elle reste toujours discrète que ce soit dans sa nature de Laguz ou simplement dans son existence. Elle possède le profil typique de la jeune serveuse dans une taverne que l’on ne remarque que si elle vous renverse une bière sur les genoux et ne cherchera jamais à sortir du lot.
Par habitude plus que par choix, elle porte un petit béret vert assorti à sa tenue de tous les jours, une tunique surmontant un caleçon des plus simples, qui cache ses oreilles de louves pointues. Quant à sa queue, ne souhaitant plus la bander comme dans son enfance, elle la laisse libre mais la replie pour la cacher un minimum aux yeux des racistes ou autre.
Cependant, loin de la banalité de sa forme humaine, sa forme de louve est particulièrement impressionnante. Personne à la particularité de mesurer la même taille qu’un tigre adulte sous sa forme de bête, soit près de 3 mètres de long pour 1m60 de haut. Mais sa taille imposante n’est pas la seule caractéristique remarquable de sa forme animale, elle possède un corps extrêmement développé avec un pelage sable cendré et une silhouette proche de la race canine mais parsemée de marques félines dont ses yeux en fente, ses moustaches longues et régulières et ses griffes rétractables. De plus, son corps au poil fourni se termine en trois magnifiques queues fouettant l’air avec une puissance folle. Toute son allure reflète la puissance et la force, ses muscles saillants, son poil soyeux révélant une parfaite santé…
Par rapport à sa forme de louve, l’humaine fait pâle figure surtout que sa fourrure épaisse a le mérite de cacher toutes les imperfections de son corps, souvenirs d’une enfance pas toujours facile.


Présentation de Personne 119757chibipersonneCaractère : Présentation de Personne 119757chibipersonne
Personne est une jeune fille qui se cherche, qui a besoin de se tromper pour pouvoir avancer mais qui a surtout besoin d’une raison pour continuer à faire des efforts, pour continuer à vivre. Ayant perdu sa raison d’exister, elle se laisse simplement dériver sur la rivière de la vie cherchant un quelconque point d’ancrage, un port où elle pourrait être utile à quelqu’un, à quelque chose,…
Elle a besoin d’une cible sur laquelle se concentrer, d’une chose à laquelle se consacrer car elle n’a jamais eu l’habitude de penser à elle, pour elle. Certains pourraient penser qu’elle est extrêmement généreuse, ou d’autre simplement idiote mais Personne n’est rien de tout ça. Elle n’a juste jamais considéré sa vie comme importante alors elle fait tout pour lui donner un sens, une nécessité en se rendant indispensable aux autres. En un sens elle pourrait même paraître très égoïste.
De plus, seule, même si elle est habituée à la solitude, elle se sent désorientée, c’est pourquoi elle recherche la compagnie et que quand elle possède quelque chose, elle ne le lâche pas, et le protège comme le bien le plus précieux pouvant alors se montrer possessive, agressive voir même jalouse.

C’est donc une Laguz difficile à gérer et à comprendre. Surtout que son manque de loquacité n’aide en rien son entourage ou les inconnus à la cerner.
Parfois, elle peut se montrer extrêmement brutale surtout quand on la provoque ou que l’on s’en prend à ce qui lui est cher et alors, elle perd le contrôle d’elle-même pouvant aller jusqu’à entrer dans une rage destructrice, une furie démente… ne laissant que néant derrière son passage. Néanmoins, malgré ses crises, car c’est le mot qui décrit le mieux ces épisodes, elle reste dans le fond une jeune fille au bon cœur pouvant aller jusqu’au sacrifice ultime pour ceux qu’elle aime, n’hésitant pas à se mouiller pour eux. Cependant, elle ne demandera rien en retour, n’attendra jamais rien de personne et se débrouillera toujours toute seule…non pas par fierté, mais simplement parce qu’elle considère que son existence ne mérite pas le temps, ni l’attention des autres… c’est d’ailleurs cette partie de sa personnalité qui fait d’elle une personne presque antipathique.




Présentation de Personne 217413chibienpied3
Histoire :


La pluie tombe autour de moi, j’ai froid, j’ai faim, j’ai mal mais personne ne le sait, personne ne le voit.
Pourquoi ? Me demanderez-vous peut être si mon existence vous intéresse,… Eh bien parce que je suis seule, entièrement seule et je suis condamnée à le rester.
Qui je suis ? C’est une question intéressante et la seule réponse que j’ai à vous fournir c’est que je suis, Personne.


***

I- A l’aube de la nuit

Avant même de naître Personne était un sujet de discorde dans la famille d’homme-tigres à laquelle elle était destinée à appartenir. Sa venue était attendue par nombre des membres de la famille mais également extrêmement redoutée par toute une autre partie.
La famille Belouga était divisée en deux branches, la branche principale qui menait la famille à travers le temps et la société et la branche secondaire qui soutenait dans l’ombre cette première. Cependant, les années étaient passées sans qu’un héritier mâle ne se présente dans la branche principale. C’est pourquoi, tous les espoirs s’étaient concentrés sur la cadette de la famille enceinte de l’un des plus puissants tigres de la région et dont le marmot à peine conçu lui donnait toutes les peines du monde tant il tapait fort dans son ventre.

‘Seul un mâle peut frapper si fort’ scandaient certains, ‘il sera puissant comme son papa’ clamaient d’autres. Tous espéraient voir un petit garçon sortir du ventre rond de la jeune tigresse, du moins, dans la branche principale. Néanmoins, la branche secondaire sentait une pression monumentale devant cet être chétif n’étant encore qu’un embryon dans un utérus, car son existence signifiait qu’ils continueraient tous dans cette voix, qu’il n’y aurait jamais de changement, que la branche secondaire resterait la branche secondaire, condamnée à suivre les ordres dans l’ombre.

L’enfant avait été protégé comme un trésor infini durant sa gestation et plusieurs tentatives de meurtre à son égard avait été évitées. Cependant, l’attention dont il faisait l’objet alors qu’il n’avait jamais respiré l’air frais de la montagne, sentit les douces odeurs de sang d’une proie qui passe de l’autre coté, rendait presque jaloux les autres enfants de la maisonnée. Particulièrement, celle qui était destinée à devenir la sœur de cet être tant attendu.

*

Le soir de sa naissance, la pleine lune rayonnait haut dans le ciel éclipsant jusqu’aux étoiles l’environnant. Un silence seulement brisé par les gémissements de douleur d’une femme qui met bas était pesant de sentiments et d’émotions. Celles de ceux qui espérait voir leur rêve se réaliser, celles de ceux qui voulaient briser les premières, la jalousie des uns devant l’espoir des autres… mais quand l’enfant poussa ses premiers cris, laissa aller ses premiers pleurs tous furent effrayé de ce qu’ils virent. Non pas à cause de la puissance avec laquelle l’enfant était sorti du corps de sa mère, arrachant une bonne partie du bas ventre de la pauvre femme à coup de griffes minuscules et de museau, mais parce que le pelage sable de sa robe, ses nombreuses queues aériennes et fournies d’un poil soyeux et humide, ses oreilles pointues et son museau allongé et imberbe n’étaient pas ceux d’un tigre, mais ceux d’un loup.

- Comment est-ce possible, comment cela ce peut-il, c’est …

Nombreuses furent les questions ce soir là, mais peu furent les réponses apportées car la jeune tigresse ne se remit pas de ses blessures et mourut avant que le jour ne reprenne ses droits sur la nuit, emportant avec elle le secret de cette création…

- C’est un scandale ! C’est un blasphème ! La maison principale s’est fourvoyée avec des loups mes frères, cette enfant en est la preuve ! Ils ne méritent pas leurs droits !

La branche secondaire voyant dans cette aberration une possibilité de reprendre du pouvoir, ne se priva pas de montrer cette chose sans nom du doigt alors qu’elle continuait à pleurer, à hurler sans que personne ne fasse plus attention à elle. Le soi disant père de l’enfant restait atterré devant la mort de sa femme mais surtout devant sa trahison. Cette enfant n’était pas de lui, cette chose n’était pas le fruit ni de sa chair, ni de son sang…
C’était une honte, sa honte, non seulement sa femme l’avait trompée mais elle l’avait fait avec un loup, un chien… La rage monta de manière insidieuse dans son corps, une rage encouragée par les hurlements et les cris des différents protagonistes, une colère sourde aux pleurs de l’enfant, une haine froide et cruelle. Il s’approcha lentement de ce petit être encore attaché à sa mère par le cordon ombilical. Sa forme de loup avait laissé place à celle d’un bébé recouvert de sang et de placenta, un déchet, une ordure qu’il se devait de nettoyer. Il plaça ses doigts autour de la gorge minuscule et serra…

- Arrêtez ! Stop, arrêtez tous !! Rooaaaagrrr !!!

Le rugissement qui tonna dans la salle en apportant le silence était celui d’une tigresse d’un blanc de nacre avec de magnifiques perles bleues. Elle se jeta sur l’homme, le meurtrier en devenir et mordit fortement dans la chair qui étranglait l’être innocent l’obligeant à le lâcher, puis d’un coup de patte puissant elle l’écarta alors qu’elle reprenait sa forme humaine pour prendre l’enfant dans ses bras.

- Vous vous comportez comme des bêtes… l’une des nôtres,… ma mère est morte et vous, vous vous battez comme des chiffonniers
_ elle se retourna vers celui dont elle tenait maintenant le bras ensanglanté_ et vous père, vous assassinez l’enfant de mère…

Le silence régnait de nouveau dans la grande salle alors que chacun oscillait entre la jeune tigresse de 12 ans à peine, son père meurtrier, sa mère morte et sa sœur infâme…

- Cette enfant n’est même pas un garçon, elle ne change rien à notre situation familiale, seule ma mère aurait du répondre de son acte or elle est morte alors arrêtez de saisir n’importe quel prétexte pour alimenter votre guerre intestine. Mère n’était que l’un de nos nombreux membres
_ elle observa un instant de silence avant de continuer ressentant la douleur de ses propres paroles _ d’autre parmi nous tomberons enceinte et mettrons au monde des enfants et si la déesse le veut ce sera un garçon sinon, l’un des fils de la branche secondaire prendra le titre d’héritier.

Tabatha était son nom, c’était malgré son jeune âge, une tigresse d’une grande sagesse étant née à l’extérieur de la famille Belouga. Elle était la première fille d’Aron qui restait prostré en arrière en tenant son bras ensanglanté et l’enfant adoptive de Léïa qui venait de rendre son dernier souffle. Depuis son arrivée dans la famille d’homme-tigre nombreux furent ceux à reconnaitre son intelligence et sa grandeur d’âme d’autant plus qu’elle ne faisait pas partie de leur système de castes et était donc totalement impartiale dans ses jugements.

Les tensions se calmèrent. Elle avait raison, c’était une fille, une louve, une étrangère. Elle ne changeait rien, elle ne représentait rien, elle n’était rien. Les gens se dispersèrent, laissant seuls le père, la mère et les deux sœurs.

Le père attendit quelques instants dans le silence avant de dire d’une voix grave et tremblante d’une rage contenue:

- Nous partons Tabatha, la famille Belouga entendra parler de moi et je leur ferais regretter cette trahison.


Le Laguz se redressa de toute sa stature gonflant la poitrine avec fierté alors que personne ne pouvait le voir. Il s’approcha avec une note de véhémence, saisit sa fille par l’épaule en une pression douloureuse, mais elle le repoussa.

- Désolée père mais je dois enterrer mère et je ne peux partir sans ma sœur. Je ne vous suivrais que si elle nous accompagne.

D’un violent revers de la main il l’envoya valser contre un mur de la pièce et hurla alors que l’enfant tombait sur le cadavre de sa mère

- Ce n’est même pas ta sœur, ce n’est même pas ta mère alors que je suis ton père, obéit et jette cette chose immonde!!

- Ils ont besoin de moi ici, ils ont besoin de mon point de vue objectif, et ma sœur car elle est l’enfant de mère donc MA sœur, a besoin de moi !

- Tu me trahis toi aussi et pourquoi… Une chienne ce n’est personne !

- Alors je ferais d’elle quelqu’un, ce sera ma Bien-aimée, ma sœur !

Le Laguz tigre rugit de frustration et se transforma en un immense félin cendré et effrayant alors que Tabatha reposait l’enfant à terre pour reprendre sa robe d’un blanc éclatant. Elle était plus petite, plus chétive pourtant elle ne sillait pas et l’enfant derrière eux répondit à la tension en se métamorphosant également. Le loupiot qu’elle était ne payait pas de mine et tenait à peine sur ses pattes mais son effort était significatif et Tabatha redoubla de détermination.

- Disparais ! Et reviens quand tu te seras calmé.

Le tigre aurait pu les tuer toutes les deux d’un coup de patte mais ce soir là il ne fit rien et s’en alla sans demander son reste.
La tigresse reprit son apparence humaine et se jeta sur la petite louve. D’un coup de griffe elle la sépara enfin du lien vital qui la reliait à sa mère et la serra contre elle.

- Ne t’inquiète pas ma Bien-Aimée, je m’occupe de toi à présent, tu n’as plus rien à craindre.

Au petit matin, Tabatha enterra sa mère seule, personne ne vint l’assister, personne ne vint rendre ses derniers hommages à la défunte. Seul un bébé gazouillant l’empêchait de sombrer dans la plus grande des solitudes.

***

Les souvenirs de mon enfance sont nombreux, ils m’accompagnent comme mon ombre. Cependant, ils se ressemblent tous, ils possèdent tous la même part d’amertume, de peur, de colère, d’amour… de douleur.
La solitude que je ressens aujourd’hui est la même qui parcourt mes souvenirs de ce temps lointain.


***

II- Dans l’ombre de la lumière

La vie à la demeure Belouga n’était pas des plus simples surtout pour une louve. Son existence était ignorée de tous les adultes. Elle était invisible à leurs yeux, une poussière dans leur champ de vision. Elle n’existait pas ce qui pouvait sembler cruel. Cependant, ce l’était moins que les brimades des enfants de son âge qui eux ne la voyaient que trop bien.
Jamais ils ne rataient une occasion de la provoquer, de se moquer d’elle ou de la frapper dans des jeux stupides. Mais elle ne répondait pas, elle encaissait, elle restait muette devant leurs provocations… Et chaque jour les mêmes blagues, les mêmes pièges, les mêmes remarques désobligeantes marquaient sa vie.
Elle n’en avait que faire que l’on s’en prenne à elle, elle n’était rien, pire, pour eux elle était Personne. C’était le nom qu’ils lui avaient donnés et le nom qu’elle s’était habituée à porter. Elle l’avait entendu tant de fois pour la désigner, les
« qui c’est maman… Ne la regarde pas ce n’est personne » avaient bercés son enfance. Cependant, elle ne s’en préoccupait pas, la seule chose qui comptait pour elle était de ne pas gêner la seule personne aux yeux de qui elle avait une importance.

- Ma Bien-Aimée, regarde dans quel état tu es encore aujourd’hui… J’ai appris que tu t’étais encore battue avec les enfants de la maison secondaire… Je t’ai déjà dit de ne pas te battre…

La seule raison pour laquelle elle réagissait et se battait ce n’était jamais pour elle, elle n’avait que faire de sa propre personne, mais, elle ne supportait pas que l’on s’en prenne à sa grande sœur devant elle. Si elle répondait aux provocations, c’était pour elle, pour défendre son honneur. Elle ne laisserait personne dire du mal de celle qui l’élevait et la considérait comme un être vivant.

- Je vais devoir présenter des excuses alors tu viens avec moi, tu prends un air affligé, tu baisses la tête et tu ne dis rien d’accord, tu me laisses faire.

Ne rien dire était une chose à laquelle Personne s’était habituée. Elle n’avait pas le droit à la parole, d’ailleurs ce qu’elle avait à dire n’intéressait personne alors rapidement elle avait appris à écouter plutôt qu’à parler. Une rumeur circulait d’ailleurs sur son incapacité, son handicap. Certains la pensaient stupide, d’autres n’en avaient cure.
Pourtant, Personne était loin, très loin d’être idiote. Ne pas parler, lui permettait d’écouter, d’entendre et d’apprendre bien plus vite que les autres. Alors que les enfants de son âge perdaient leur temps en chamailleries inutiles, elle, elle grandissait, elle s’instruisait. Rumeurs, faits d’actualités, qui avaient des vues sur qui, elle savait tout.

- Bonjour cher tante, j’ai appris ce qui était arrivé à vos fils et je viens m’excuser pour le comportement de ma jeune sœur, il faut lui pardonner, je suis certaine qu’elle a perdu le contrôle d’elle-même…

- Silence !!... Perdu le contrôle d’elle-même dis-tu… Regarde dans quel état elle a mis mes fils !

Cette femme était horriblement vindicative, austère et désagréable, Personne ne l’avait jamais apprécié et elle se retenait de grogner et de montrer les dents.
Deux grands gaillards de 15 ans rentrèrent dans la pièce dans un état plus que piteux alors qu’ils faisaient presque le double de l’âge de Personne. Des griffures larges de plusieurs dizaines de centimètres barraient leurs visages, l’un d’eux boitait, l’autre tenait son bras en bandoulière… C’était affligeant. Mais le plus effrayant restait Personne qui a leur entrée avait retroussée les lèvres en signe d’agressivité et de colère, lui donnant une expression démente et sauvage.

Tabatha ne le savait pas mais beaucoup de complots visaient à l’éliminer. Elle ne partageait pas le sang de la famille Belouga et pourtant sa voix était écoutée par le conseil comme celle d’une matriarche. Ces garçons avaient osés imaginer un plan pour « l’assassiner accidentellement » juste devant Personne. Ils s’étaient vantés qu’ils allaient libérer leur famille de cette étrangère en rigolant devant la soi-disante impuissance de la louve pour informer sa sœur de leur plan. Ils n’auraient pas dû la provoquer car bien qu’elle ne l’en informa point, elle n’était guère impuissante et ils l’avaient bien compris à leur dépends.

- Mais ma tante… C’est impossible qu’elle ait pu faire une telle chose, elle est plus jeune qu’eux plus inexpérimentée et plus faible. Eh franchement, c’est une louve… elle ne vaut rien face à un tigre alors arrêtez de l’accuser de tout…

- Faible dis-tu… Entrez mes amis !

Cinq homme-tigres rentrèrent dans la salle et s’avancèrent vers Personne. Tabatha recula de quelques pas mais resta droite et silencieuse devant l’air menaçant des nouveaux arrivants. Deux d’entre eux empoignèrent Personne brutalement sans qu’elle ne réagisse, sans qu’elle n’esquive un mouvement. Elle gardait la tête basse essayant au maximum de paraitre impassible mais les trois tigres restant se dirigèrent vers Tabatha.

Ils la saisirent, avec violence et serrèrent sous le regard satisfait de la tante les bras frêles de la jeune femme. Personne les regarda et ses yeux s’élargirent, ses mains se crispèrent, une chaleur grondante monta de son ventre. La rage, la peur, l’effroi, l’amour… Rien ne devait atteindre sa sœur, rien ne devait atteindre la seule personne qu’elle aimait. Elle commença à trembler alors que ses griffes poussaient déjà pour s’enfoncer dans la chair de ses paumes. La louve se mit à grogner en montrant les dents tranchantes qui lacérèrent au passage ses lèvres faisant couler un fin filet de sang. Son bras prenait de l’ampleur alors qu’il se recouvrait d’un fin duvet couleur sable.

- Lâchez-moi vous me faîtes mal !

Elle s’arrêta de réfléchir et se laissa aller à la déferlante de sentiments qui l’animaient. Deux queues supplémentaires vinrent s’ajouter à celle déjà existante alors qu’avec la force d’un tigre, elle envoya celui qui lui tenait le bras valser dans le décor. Le second la lâcha et se transforma automatiquement pour être sûr de résister à l’une de ses attaques. Pourtant, Personne n’était pas encore totalement transformée, seul le haut de son corps avait pris des allures canines lui donnant une silhouette de lycanthrope.

- Arrêtez, ne lui faîtes pas de mal…

La voix de sa sœur était désespérée mais elle sentait également une pointe légère mais pourtant présente de peur. Personne ne s’était jamais transformée entièrement sachant que sa forme animal faisait honte à sa sœur et qu’elle était effrayante sous cette forme, pourtant ce jour là, elle ne réussit pas à se contrôler. Dans un cri déchirant entre le rugissement du tigre et le hurlement du loup, elle prit sa forme originelle.
Sa fourrure sable ondulait autour d’elle, ses yeux blancs flamboyaient telle des lucioles dans les nuit les plus noires… ses queues battaient l’air d’un mouvement frénétique.

- Regarde à quel point elle est faible ton abomination de sœur.


Deux des trois tigres tenant Tabatha se métamorphosèrent pour s’opposer à la furie, mi-louve, mi-tigre. Physiquement, elle possédait tous les attributs du loup pourtant, sa taille imposante, l’iris de ses yeux, la souplesse de ses mouvements lui donnaient des allures félines.

Le premier tigre plongea sur elle en un mouvement puissant mais elle l’évita d’un bond sur le coté contractant tous les muscles de son dos. Reprenant à peine son souffle, elle lui sauta alors sur l’échine plantant ses griffes dans le gras des flancs, mordant le haut de sa nuque de toutes ses forces. Ses crocs s’enfoncèrent dans la chair alors qu’elle commençait à sentir le tigre faiblir devant la quantité de sang qu’il perdait. Il essaya de se débattre et de l’attraper mais il ne saisit que la patte arrière qu’il lacéra avec désespoir mais Personne ne lâcha pas. Soudain, un coup violent l’envoya valser contre un mur. Les deux autres tigres venaient de rejoindre le combat et leur rugissement de fureur n’avaient pour échos qu’un grognement sourd. Le premier tigre qu’elle avait envoyé dans le décor s’était jeté sur celui qui gisait à terre baignant dans son sang… S’il voulait le sauver il devait faire vite.

- Ma Bien-Aimée… Arrête je t’en prie, ils vont te tuer…

Cette fois-ci la peur perçait littéralement dans sa voix, cependant, Personne se demandait si elle s’inquiétait pour elle ou si elle avait peur de cette chose qu’elle avait recueillie et éduquée. Cependant, Personne ne se contrôlait plus, elle n’avait pas le temps de penser aux différentes retombées qu’auraient sa crise. La seule chose qu’elle voyait à ce moment précis était que Tabatha était en danger et qu’elle devait la sauver.

Elle connaissait toutes les rumeurs, des informations que personne ne savait sur chacun des membres de la famille Belouga, notamment leurs points faibles. Elle plongea sur le côté faisant abstraction de la douleur qui piquait sa jambe et métamorphosa son bras seul pour attraper un pilier de ses cinq doigts. Elle utilisa la force centrifuge à son avantage tout en transformant le reste de son corps mais en conservant ses griffes. Les deux tigres la suivirent du regard mais n’eurent pas le temps de réagir ou de comprendre ce qui leur arrivait. Elle donna un violent coup dans la patte arrière de l’un d’eux, sachant pertinemment que deux semaines plus tôt il s’était fait mal en tombant dans les escaliers, il s’en était plaint durant un repas… elle ne savait alors quand elle pourrait utiliser cette information mais maintenant la réponse lui était claire. Elle reprit aussitôt sa forme de bête pour éviter un coup de griffe ravageur de la part du troisième tigre. Elle s’était déjà pris un coup, elle ne souhaitait pas s’en prendre un second. Celui qu’elle avait frappé à la patte postérieure se releva en montrant des dents tranchantes, elle n’y était pas allée assez fort. Elle ne referait pas la même erreur une seconde fois.

Alors que la rage du combat l’envahissait, tout son poil s’hérissait sur son dos. Les différents adversaires se remettaient en place. Son premier assaillant faisait pâle figure et elle sentait qu’elle n’avait rien à craindre de lui mais les deux autres restaient une plaie dont elle devait se débarrasser. Avec un grognement sourd, elle gratta le sol de ses griffes et pencha la tête, les crocs découverts et faisant rouler ses épaules à la manière d’un chat. Les babines retroussées, elle se tenait prête à bondir à tout moment.
Soudain, une fourrure blanche à l’allure bien connue s’opposa à elle.

Tabatha…

Le dernier tigre l’avait lâché sur ordre de la tante et la tigresse blanche faisait face à la louve de toute sa stature. Son expression était inquiétante, on y lisait l’incompréhension, la peur et la tristesse…
Automatiquement, Personne reprit sa forme humaine car jamais elle ne ferait face à sa sœur…

Les deux tigres se retransformèrent à leur tour et ils se jetèrent sur elle en l’empoignant douloureusement, profitant de ce moment de répit. L’un d’eux tira sa tête en arrière en la tenant par les cheveux et en exposant sa gorge à ses griffes. C’était celui qu’elle avait frappé dans la jambe, il avait dû le sentir passer. Elle aurait souhaité sourire devant sa surprise et sa colère mais elle se retint apeurée par ce qu’elle lisait dans le regard de sa sœur… elle la regardait comme une étrangère.

- Cette chose n’a rien d’inoffensif, c’est un danger pour notre famille… Emmenez là et faîtes en sorte qu’elle ne puisse plus faire de mal à l’un des nôtres.

Personne ne résista pas, Tabatha avait repris forme humaine et plus rien ne la menaçait, elle n’avait pas à se battre.

- Bien-aimée, tu ne fais rien, tu ne dis rien, je vais venir te récupérer bientôt. Ne t’inquiète pas pour moi… Ne t’inquiète pas…

Sa sœur ne l’avait pas regardée une seule fois dans les yeux en lui disant cette phrase… Les deux hommes la trainèrent hors de la salle et elle la vit esquisser un mouvement dans sa direction auquel elle répondit par un sourire d’une chaleur rayonnante que seule elle connaissait… On l’emmena loin d’elle.

***

Le saviez-vous, nos yeux, notre sourire, une ridule sur notre front,… notre visage peut exprimer bien plus de choses que les mots. Quand j’ai vu le visage de ma sœur me dévisageant comme si j’étais une inconnue, cela m’a fait de la peine… Cependant, le visage est également un masque un paravent derrière lequel il est facile de se cacher. Elle n’a jamais su à quel point son expression m’avait affecté ce jour là et mon sourire avait été si beau que je pense qu’elle ne s’était même jamais doutée qu’elle m’avait blessée...

***

Dans les cachots de la demeure où du moins ceux qu’ils avaient aménagés comme tels, Personne resta presqu’un mois, sans lumière, sans visite avec à peine de quoi subvenir à ses besoins primordiaux. Cependant, ni la faim, ni la soif, ni la douleur qui lançait sa jambe n’avait d’importance à ses yeux. Une peur croissant de jour en jour l’habitait car sa solitude n’avait qu’une signification, Tabatha n’était pas là et était peut être en danger ou pire, l’avait abandonnée.

Cependant, un jour ou un soir, elle avait complètement perdu la notion du temps, la porte s’ouvrit et toutes peurs, toutes inquiétudes s’envolèrent avec l’atmosphère renfermée et la puanteur musquée de la pièce. Tabatha passa l’encadrement et se tint droite comme un piquet devant elle. Elle allait bien, du moins physiquement mais Personne sentait que quelque chose la perturbait.
Un halo de lumière l’entourait ne faisant d’elle qu’une ombre de ténèbres baignant le corps chétif de la louve. C’était aveuglant pour ses yeux sensibles n’ayant vu que noirceur durant des jours et des nuits.

- Bien-aimée,… Lève-toi.

L’air triste qu’elle avait laissé transparaitre en disant son nom avait rapidement laissé place à une voix froide, distante et un visage impassible. Ni l’amour, ni la haine ne perçait,… que l’indifférence. Cependant, Personne savait maitriser les expressions de son visage, Tabatha pouvait très bien en faire de même, du moins elle l’espérait profondément.

Elle se leva et tenta de s’approcher, de sortir de ce trou à rat mais le poids du temps et de l’immobilité eut vite fait de la rattraper. Ses membres étaient ankylosés, elle ne sentait plus le bas de son corps et le sang ne circulait que douloureusement à travers son organisme. Elle tomba.

- Bien-aimée !

Tabatha se jeta sur sa sœur la prenant dans ses bras. Personne souriait, elle avait mal mais la sensation des bras de sa sœur autour de son être était rassurante et réconfortante.

- Tu saignes…
_ elle se retourna vers une personne restée à la porte _ Vous m’aviez promis que rien ne lui arriverait si j’acceptais vos conditions, qu’elle serait bien traitée.
- Ne dit pas ça ainsi, on dirait presque que l’on t’a mis un couteau sous la gorge pour m’épouser.

Personne écarquilla les yeux et un grondement sourd s’éleva à travers ses lèvres retroussées.

- Arrête tout de suite et écoute !

Lui ordonna sa sœur qu’elle prenait une grande inspiration et s’asseyait prêt de l’enfant tout en regardant l’état pitoyable de sa jambe que personne n’avait pris la peine de soigner.

- Pour te protéger et également par amour,… j’ai décidé de rentrer dans la famille Belouga par le mariage.
_ Personne grogna plus fortement _ Calme toi tout de suite, je ne l’ai pas choisit au hasard et je ne l’ai pas fait que pour ça, mais maintenant, je fais réellement partie de cette famille et toi aussi. Ce genre de chose, ce type de traitement,… ça n’arrivera plus jamais, je te le promet.

L’homme à la porte passa l’encadrement. C’était un membre de la branche principale qu’elle savait tourner autour de sa sœur, mais il n’avait jamais fait preuve d’agressivité et Personne n’avait donc jamais jugé nécessaire de faire attention à lui.

- Len m’a conseillé de te faire suivre un enseignement pour que tu apprennes à maitriser ton… talent, et à partir d’aujourd’hui tu commences ces cours et tu ne resteras qu’avec moi, à mes cotés et tu emploieras cette force qui est tienne pour moi, d’accord ?

- Ce n’est pas comme si tu avais encore besoin de protection maintenant que tu entres dans la famille.

Tabatha lui lança un regard emplit de véhémence et l’inconnu se tut et partit. Elle attendit un acquiescement de la jeune louve et quand Personne hocha imperceptiblement la tête sa grande sœur la souleva et l’emporta hors de cet enfer.

*

L’enseignement commença quelques jours après qu’elle ait emménagé chez ce Len, un cousin de la branche principale et son nouveau beau-frère. Le mariage fut rapidement célébré et comme l’avait promis Tabatha, plus personne ne revint la provoquer. Les enfants s’écartaient désormais de son chemin et les adultes étaient presque polis. Elle ne savait pas ce qu’avait sacrifié Tabatha pour elle mais sa vie se simplifia largement.

Les entrainements, le combat étaient simples, tellement simples. On lui demandait juste d’être elle-même de se transformer et de laisser aller sa rage. Elle avait un don inné pour la violence, la maitrise de ses adversaires,… Sa puissance n’avait d’équivalence que son intelligence et rapidement, elle rattrapa ses camarades plus expérimentés. Elle possédait en plus une caractéristique très particulière, elle était capable de se transformer partiellement ce qui lui donnait un avantage considérable quant au nombre de techniques à sa portée.
Personne devint alors plus qu’une ombre dans le sillage de Tabatha, elle devint sa gardienne, marchant droite à ses cotés, grandissant la tête haute mais jamais elle ne retrouva la relation qu’elle possédait avec sa sœur avant son enfermement. Personne sentait un mur, une distance les séparer mais elle ne réussit jamais à savoir ce qui les isolait l’une de l’autre, n’ayant jamais put le lui demander.


La solitude ne la quitta pas en grandissant, elle devint même plus grande car même si elle commençait à sortir hors de la demeure familiale, pour accompagner Tabatha dans ses rendez-vous d’affaire, quand elle allait en ville ou à des réceptions. Personne était toujours à ses cotés en tant que garde ou soldat de corps. Cependant, toute complicité avait disparu.
Elle rencontra lors de ses sorties d’autres homme-loups comme elle, des hommes avec des ailes et même des dragons. Elle écouta leur conversation en apprit plus sur les humains, une sous race sans pouvoir… elle apprit également quelques rumeurs sur la famille Belouga et sur sa propre existence…

- Regarde, c’est la gamine dont je te parlais,… tu ne penses pas qu’ils auraient dû la brûler à la naissance ?

- Il parait que la famille du père biologique est en ville en ce moment…

- Tu parles de la famille Gar’ga ?

- Oui, … tu connais leur relation avec la famille Belouga ?

Se baladant et laissant trainer ses oreilles à chaque coin de rues, elle entendit des choses qu’elle savait vraies mais d’autre qui l’étonnèrent grandement. La querelle qui opposait les Belouga et les Gar’ga n’était pas aussi récente que sa naissance, mais bien plus vieille, à tel point que chacun avait sa version sur son origine. Elle avait appris que son père supposé se nommait Rio et était l’amant de sa mère bien avant son mariage avec Aron le père de Tabatha.
D’ailleurs cette dernière essayait notamment d’arranger la situation entre les deux familles Laguz.
«Il y a bien assez de problème avec les humains, pas besoin de s’en créer avec ses voisins » scandaient des hommes ailés à leur passage.
Ceux qui la croisaient, regardaient d’abord sa sœur dont la prestance n’avait d’équivalent que sa beauté puis abaissaient leurs yeux sur elle, petite chose chétive et une moue de dédain se dessinait la plupart du temps sur leur visage. Sa sœur était réellement appréciée et aurait certainement eut une vie plus simple sans elle…

- Bien-aimée, tu vas rester ici et m’attendre, je ne voudrais pas qu’ils croient que j’ai peur d’eux alors tu resteras ici d’accord ?

Personne acquiesça d’un mouvement de tête et laissa sa sœur entrer et la porte se refermer sur elle.

Depuis son mariage, Tabatha s’était retrouvée à devoir s’occuper de la relation entre les deux familles et jouait de sa plus grande diplomatie pour arranger et même renforcer les liens qui les unissaient. Peut être qu’elle le faisait pour la rapprocher de sa famille biologique… Cependant, pour elle, Personne n’avait pas de père, ni de mère, les Gar’ga n’était pas plus sa famille que les Belouga. La seule personne à en faire partie était Tabatha. Néanmoins, les jours passant, elle avait l’impression de la perdre un peu plus soit au profit de Len, soit à ceux de ses devoirs. Sa sœur lui manquait.

- Salut ! Toi aussi tu es reléguée à la porte ?

Un jeune loup aux cheveux d’un noir si profond qu’il virait vers le bleu, une haute stature lui donnant une silhouette élancée et svelte, une odeur similaire à la sienne…

- C’est étrange, je t’ai vu arrivé avec les Belouga pourtant tu as l’odeur d’une louve et non pas d’un tigre…

Personne portait en permanence un bonnet pour cacher ses oreilles pointues attirant l’attention et sa queue volumineuse était entièrement bandée pour la faire ressembler à une queue de tigre. Pourquoi me direz vous, alors que tous ceux s’intéressant à leur famille connaissaient sa vraie nature et bien simplement pour que personne d’autre ne s’intéresse de trop près à eux.

Pour toute réponse au jeune homme, elle retira son chapeau, dévoilant le pointu de ses oreilles.
Le jeune homme écarquilla les yeux et un grand sourire se forma sur son visage alors qu’il essayait de prendre les mains de la louve entre les siennes, geste qu’elle esquiva habilement. Il passa alors sa main derrière son crâne et tout en le frottant, il s’écria :

- Mais alors tu es la louve qui a vécue parmi les tigres, tu es la fille de Rio et Leïa !! Tu sais parmi les nôtres, tu es vraiment incroyable, avoir survécu parmi ces monstres qui n’ont même pas enterré l’une des leurs, Rio était tellement énervé à ce qu’on m’a raconté. Au fait mon nom est Rémill, et toi ?

Sa main tendue vers elle était chaleureuse et encourageante, cependant Personne ne fit rien pour la saisir. Elle n’avait rien à lui dire, pas de nom à lui donner, rien à voir avec lui…

- Personne !!! Mademoiselle Tabatha te fait demander.

Personne lui tourna le dos et entra sans un son. Elle ne voulait pas se retourner pour faire face à cet inconnu se moquant certainement de l’absurdité de son nom.

La pièce était lugubre et sombre, autour d’une table, Tabatha, la matriarche de la famille Belouga et deux homme-loups étaient assis et discutaient. Une certaine tension saturait l’air et Personne se sentit déchirée en pénétrant la salle sous le regard attentif de tous. Elle se déplaça vers Tabatha et se plaça derrière elle en signe de protection pouvant apparaître aux yeux d’inconnus pour de la soumission.

- Votre fille comme vous pouvez le voir va extrêmement bien, elle a été bien traitée dans notre famille ce qui appui mes dires quant à notre non hostilité envers votre famille. Ces querelles stupides qui opposent nos familles ne mènent à rien, même vous, ne devez pas savoir quelles en sont les origines alors arrêtons nous là et que cette jeune fille qui est enfant des nôtres et des vôtres soit le lien qui lie nos familles.

Personne n’avait que moyennement aimé le « votre fille ». Etait-elle la seule à penser que Tabatha constituait sa famille. De plus l’utiliser comme lien, comme outil diplomatique,… elle ne savait pourquoi mais l’idée même que sa sœur ou du moins ce qu’elle considérait comme telle l’utilise ainsi la gênait.

- Qu’elle approche !

Tabatha eut un mouvement de recul devant l’ordre mais resta stoïque et droite. Elle regarda Personne et lui prit discrètement la main en lui disant à l’oreille que si elle le souhaitait elle pouvait aller les voir. Personne regarda les homme-loups et reconnu son père, elle avait hérité de la forme de ses yeux, de son nez,… une curiosité s’empara de son être. Elle lâcha la main de sa sœur et s’approcha de cet homme. Après tout, tout le travail de cette dernière se basait sur cette rencontre. Elle n’avait plus dormi depuis des nuits pour organiser cette réunion. Elle s’était donné du mal pour trouver quelqu’un à qui la refourguer…
Bien sûr, elle savait que ses paroles pouvaient paraître injustes, pourtant chacune de ces idées passa dans son esprit alors qu’elle s’avançait de sa « famille biologique » et une certaine amertume fit craqueler son cœur.
D’un regard neutre elle dévisagea de haut en bas celui qu’elle pensait être son père et il fit de même. Il possédait de magnifiques cheveux poivre et sel qui balayaient un visage mince et creusé par l’âge mais restant agréable à regarder. Ses vêtements affichaient clairement sa richesse certaine ou du moins son goût des belles choses. Il pencha la tête sur le coté et dit d’un ton monocorde :

- Quel est ton nom ?

Personne n’avait rien à lui dire, elle se retourna et sortit de la salle en jetant un regard remplit de regret à Tabatha… elle n’avait pas de véritable nom, personne ne lui en avait donné un, même pas elle.
Elle sortit du bâtiment en pressant le pas et alors qu’elle bousculait le dit Remill en ouvrant la porte d’un violent coup, celui-ci lui saisit le bras au passage.

- Garugha !!

Elle se retourna à l’appellation et le regarda d’un air interpellé.

- Tout à l’heure, j’ai été choqué de la façon dont cet homme s’est adressé à toi,… Personne… ce n’est pas un nom ça. Chez nous on parle de toi sous le nom de Garugha, c’est le nom originel de notre famille.

Elle pencha la tête en signe de gratitude et dégagea son bras. Le loup la rattrapa et lui donna un message la laissant partir.

***
Il serait plaisant de se revoir, même si je sais que vous ne le souhaitez pas forcément
A bientôt j’espère,

Remill

Le mot était court, mais Personne s’en souvenait encore car au dos du message le nom Garugha était écrit, c’était la première fois qu’on lui donnait un véritable nom.



III- A la frontière entre amour et haine

Par la suite l’écart entre les deux sœurs se creusa un peu plus. Tabatha submergée par le travail et ses devoirs de femme mariée, ne passait plus une seconde avec la jeune Personne, à part lorsqu’elle l’accompagnait à l’extérieur de la demeure ; alors que sa relation avec la famille Gar’ga évoluait dans le bon sens. Elle avait continué à échanger des messages avec le jeune Remill et l’avait rencontré à plusieurs reprises en ville lorsque Tabatha lui demandait de rester dehors et l’écartait. Ses agissements auraient pu passer pour de la trahison pour certain, pourtant elle ne faisait que suivre les indications de sa sœur, elle se rapprochait de sa famille et nouait le lien qui reliait leurs deux peuples. De plus, en s’éloignant ainsi, elle lui attirait moins d’ennui. Sa sœur était surement mieux sans une petite louve sur son dos… Elle était toujours si occupée entre ses responsabilités et son mari… Et puis, elle devait bien reconnaitre qu’elle appréciait Remill. C’était un garçon très intelligent et social qui n’avait aucun problème à tenir une conversation, seul. Parfois Personne se demandait même s’il s’était rendu compte qu’elle ne parlait jamais. Il l’emmenait découvrir tous les points de vue les plus hauts de la ville et l’emportait à travers les ruelles et bas fonds de la cité. Il était agréable d’avoir une personne de son âge avec qui passer du temps en toute insouciance.
Mais un jour, un invité surprise se mêla à leur rencontre secrète.

- Bonjour Garugha. Ne regarde pas Remill avec ces yeux, il ne savait pas que je le suivais… Je voulais te rencontrer hors de ces réunions quelque peu impersonnelles.

Personne avait revu son père quelque fois lors de rencontres organisées ou de réceptions mais plus jamais elle ne l’avait approché. Pas qu’elle avait peur de lui mais simplement qu’il lui était indifférent. Elle passa à coté de lui frôlant au passage la main de Remill sans pour autant la saisir mais avant qu’elle ne tourne au coin d’une rue, elle l’entendit :

- Tu as ses lèvres et la finesse de son visage mais tes yeux et ton nez viennent de moi.

Elle s’arrêta sans se retourner vers lui mais ses mots l’intriguaient.

- Tu as aussi sa démarche féline et légère et je ne doute pas que tu possèdes aussi son intelligence.


Il avait utilisé le vieux langage des homme-loups et elle l’avait parfaitement compris l’ayant appris dans son enfance via des livres. Elle se retourna avec un sourire, satisfaite d’elle-même et de ses connaissances.

- Tu possèdes son sourire également…

Personne s’avança et s’assit pour en écouter plus, personne ne lui avait jamais parlé de sa mère si ce n’était en des mots désobligeants. Même Tabatha n’abordait jamais ce sujet.
Remill s’esquiva discrètement.
Rio s’assit à une bonne distance d’elle et remercia Remill d’un signe de tête. Il ne fit rien pour avoir un contact physique et ne tenta pas de l’approcher plus. Il se mit à parler s’adressant à elle mais ne la regardant jamais, gardant ses yeux d’un vert émeraude fixé sur le ciel. Il lui raconta sa rencontre avec sa mère, une histoire digne de roman à l’eau de rose. Il lui parla des homme-loups, d’Hatary et de l’histoire de leur famille. Il lui vanta les principes d’honneur que possédait le Laguz, la beauté de sa vue à travers sa fenêtre... Il lui parla de tout et de rien mais n’aborda aucunement les relations entre la famille tigre et loup et elle l’en remercia grandement.
Cet après midi là fut l’un des moments les plus agréables de sa vie.
Elle continua par la suite d’échanger des messages avec son père en vieil homme-loup. Parfois il venait également durant ses rendez-vous avec Remill. Elle en avait même fini par l’apprécier… Jusqu’au jour où tout bascula.

*

Remill se présenta à l’entrée de la demeure des homme-tigres par une belle nuit d’été. C’était bien la première fois qu’il s’aventurait si loin sur les terres de la famille Belouga mais Personne ne s’étonna pas de sa témérité l’ayant trouvé de plus en plus entreprenant depuis leurs dernières rencontres. Elle avait même essayé d’en parler avec Tabatha ou plutôt elle avait voulu partager ses lettres et leur contenu avec elle mais elle n’avait jamais eu le temps d’y prêter attention.
Sans crainte ni appréhension, elle avait ouvert la grande porte au jeune loup sous le regard méfiant des gardes. Néanmoins, ces derniers n’intervinrent pas les relations s’étant nettement améliorées. Ils ne souhaitaient pas créer un nouvel accident dont les conséquences seraient leur. Personne fit entrer Remill et l’accueillit avec un grand sourire.
Il entra et tous ceux qui l’accompagnaient aussi...

Une bonne vingtaine d’homme-loups passèrent à coté de Personne alors que Remill restait face à elle. Des alarmes et des cris de la part des gardes retentirent alors que le son de transformations, de rugissements, de grognements et de combat commençaient à retentir. Personne était restée immobile n’arrivant que difficilement à comprendre ce qui arrivait, le jeune loup avança d’un pas, l’enlaça et l’embrassa fougueusement.

- Je t’aime Garugha et ta place est parmi les nôtres, ton père est d’accord avec moi, tu n’as que trop longtemps supporté ces êtres vulgaires et déshonorés. On va leur faire payer ce qu’ils t’ont fait et ce qu’ils ont fait aux nôtres durant la guerre. Tu reviendras avec nous… Ma bien-aimée...


Ma Bien-aimée…
Personne le repoussa brutalement et lui tourna le dos. Tabatha était en danger.

- Garugha !

Elle l’ignora. Elle n’avait plus ressenti une telle peur, un tel sentiment depuis des années. Ne s’inquiétant pas des combats qui s’étaient déclenchés aux quatre coins de la demeure, elle fonça droit vers la maison de Len. Son corps pris petit à petit les allures de louve qui lui étaient propres et elle arriva totalement transformée devant le portail de sa maison.
Len gisait par terre alors que Tabatha blessée restait devant lui le protégeant. Sa robe blanche était tachetée de rouge.

- Bien-aimée, que fais-tu ici ? Fuis, pars ne reste pas là ! Ma Bien-aimée…

Pourquoi avait-il fallu qu’elle mette tant de temps pour comprendre… Elle avait toujours possédé un nom mais elle ne l’avait compris qu’en l’entendant dans la voix d’un autre. Un nom révélant tout l’amour qu’on lui portait et qu’on lui porterait toujours. Si elle s’était éloignée d’elle ce n’était que pour lui permettre d’avoir plus de place pour grandir, si elle avait sacrifié sa vie et son temps, ce n’était que pour lui permettre de mieux profiter du sien…
Elle acheva sa transformation et vint se placer devant sa sœur, révélant ses crocs au loup gris qui avait blessé sa précieuse sœur… Elle avait été entrainée pour la protéger, pourtant, à chaque fois qu’elle était en position de danger elle l’écartait non pas parce qu’elle ne voulait pas qu’elle la gêne mais simplement parce qu’elle voulait la protéger à sa manière, l’éloignant du danger comme maintenant, comme aujourd’hui. Alors qu’elle avait été éduquée pour la protéger, elle lui disait de fuir et de sauver sa vie. Sa précieuse sœur…
Cela faisait des jours, des mois qu’elle n’avait plus pensé ça. Pourtant c’était cette idée qui avait fait évoluer sa vie durant des années.

- Garugha… tu es vraiment magnifique…

Le loup gris prit la forme de son père. Personne desserra les mâchoires.

- Tu as vraiment la majesté d’une reine, cette stature, cette puissance que tu dégages… Cette famille, cette femme est une gêne pour toi, elle n’est rien et ne te sert à rien. Elle n’est personne alors écarte toi ma fille, ma Garugha…

Il lui tendit la main et Personne reprit silhouette humaine. Elle jeta un regard en arrière et lui lança un sourire perceptible d’elle seule. Il était si simple de contrôler les expressions de son visage, de mentir par un simple regard ; d’inspirer la confiance avec un sourire…D’un pas lent elle s’approcha de son père.
Personne était le nom qu’on lui avait donné, car elle n’était personne pour beaucoup de gens mais jamais Tabatha n’avait utilisé cette appellation. Pour elle, elle était sa Bien-aimée et c’est ainsi qu’elle l’appelait. Pour elle, elle serait toujours quelqu’un. A une période, elle avait eut peur que Tabatha l’utilise comme un bouclier mais sa manière de la défendre, l’intonation de sa voix quand elle lui hurlait de fuir et de sauver sa vie, lui prouvait que pour sa sœur, sa vie était importante. Le fossé qui les séparait depuis ses sept ans n’était du qu’au doute qu’avait inséré leur entourage en elle. Si elle s’était chargée de recréer un lien avec sa famille paternelle, c’était pour elle… si elle avait paru effrayée à maintes reprises devant sa vraie nature ce n’était pas à cause d’elle mais pour elle... Elle ne s’en rendait compte que maintenant mais toutes les actions de sa sœur n’avait pour moteur que l’amour qu’elle lui portait.

Elle arriva près de son père avec une certaine tristesse sur son visage. L’homme la prise dans ses bras en la serrant avec fermeté et une affection bien imitée.

- Ne fais pas ça, je t’en pris ma Bien-aimée, arrêtes ne le fais pas !!!

Personne entendait les cris de sa sœur pourtant ils ne l’atteignaient plus, elle était d’ores et déjà dans un état second. Elle resserra l’étreinte dans laquelle l’avait prise son père et une larme perla du coin de son œil.

- Je savais que je pouvais compter sur toi ma fi…

Une gerbe de sang s’écoula des lèvres de l’homme-loup alors que Personne retirait sa main de la poitrine de son père, de cet être qui partageait son sang et sa chair…

- Pourquoi… je suis pourtant ton pè… ?

Elle lui asséna un second coup lui arrachant de ses griffes ce qui lui servait de tête et se retourna alors que l’homme mourrait. Nulle larme ne s’ajouta à l’unique roulant sur sa joue, elle avait fait ce qu’elle devait faire. Elle avait protégé Tabatha.
Elle revint près de sa sœur là où avait toujours été sa place.

Sa sœur la dévisageait d’un regard effaré et lui donna une gifle douloureuse.

- Pourquoi as-tu fais ça, je t’avais dit d’arrêter, il y avait forcément une autre solution, tu n’étais pas obligée de le tuer !!


Elle aurait pu lui répondre qu’il n’y avait pas d’autre choix, qu’il aurait continué encore et encore à vouloir se venger de cette famille. Elle aurait pu lui dire qu’elle l’avait fait par amour pour elle, pour la protéger comme elle s’était opposée à son propre père par le passé pour lui sauver la vie. Elle aurait pu lui dire qu’elle l’avait fait pour elle pour se libérer de l’illusion familiale qu’il avait essayé de créer dans son esprit depuis qu’il l’avait rencontrée… mais aucun mot ne franchit la barrière de ses lèvres. Elle se baissa sur le corps de sa sœur et l’enlaça.

Son étreinte lui fut rendue.

***

Ce contact fut le dernier que je partageais avec ma sœur, car les évènement s’enchainant à une vitesse incontrôlable, je fus accusée de trahison envers la famille Belouga. Mes lettres échangées avec mon père et mes rendez-vous avec Remill furent révélés et leur contenu mal interprété. On m’enferma dans le même cachot de mes sept ans et on m’y laissa moisir.

Si aujourd’hui je peux voir la pluie tomber sur les feuilles, respirer l’air frais des montagnes et sentir le coup de la solitude au fond de mon cœur, c’est grâce à Len qui m’a libéré. Ma sœur était étroitement surveillée et ne put jamais me dire au revoir. Les seuls mots qu’elle me légua furent ceux qu’elle avait rédigés rapidement sur un bout de papier chiffonné et que l’homme-loup me remit :

Le silence en dit souvent plus que les mots,
Dans un regard je te donne plus de sentiment qu’aucune parole ne pourrait te fournir,
Par cette étreinte, je te dis à quel point tu comptes pour moi…

Tu es ma Bien-Aimée

***

La pluie tombe autour de moi, j’ai froid, j’ai faim, j’ai mal mais personne ne le sait, personne ne le voit.
Pourquoi ? Me demanderez-vous peut être si mon existence vous a intéressée,… Eh bien parce que je suis seule, entièrement seule et je suis condamnée à le rester.
Qui je suis ? C’est une question intéressante et la seule réponse que j’ai à vous fournir c’est que je suis Personne car jamais plus je ne verrais celle pour qui j’étais Bien-Aimée, jamais plus je ne serais importante aux yeux d’une personne comme je l’étais aux siens, comme elle l’était aux miens.
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Alan
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MessageSujet: Re: Présentation de Personne   Présentation de Personne I_icon_minitimeMar 8 Fév - 23:29

Ooooh la zolie fiche bien faite *o*. Hmmm... breffons... un hybride Louve/Tigresse ? Innovant ^^ enfin, bien sur faut qu'une race prime sur l'autre mais c'est tout bon ^^

♦ Langue 1.5/2.5

Une petite baisse de forme sur l'orthographe comparé aux autres textes, quand même.

elle ne sillait pas Même prononciation, mais c'est « cillait ». Eh oui, on dit « un cil » et non « un sil » ^^'

Mais le plus effrayant restait Personne qui a leur entrée T'as oublié l'accent.

leur rugissement de fureur n’avaient pour échos qu’un grognement sourd. Là, ya que deux options pour la bonne syntaxe : « leurs rugissements de fureur n'avaient pour échos » ou « leur rugissement de fureur n'avait pour écho ». Mais ce que t'as mis est faux.

Les entrainements, le combat étaient simples, tellement simples La phrase est mal tournée. « le combat » est inutile, ou alors il fallait mettre « les entrainements, le combat, étaient simples » ou « les entrainements au combat », etc.

je t’ai vu arrivé « arriver »

ce qui appui mes dires « appuie »

Ses agissements auraient pu passer pour de la trahison pour certain Il est évident que ce « certain » désigne plusieurs personnes, donc « certains ».

♦ Style 2.5/2.5

Ah, tu t'es fais avoir par le « copier coller » ^^ : tu as mis deux fois « physique » pour la description (oui oui, même pour la partie caractère !).

Sinon, c'est tout bon !

♦ Caractère 2.5/2.5

Beh... R.A.S. ^^

♦ Physique 2.5/2.5

Heu... beh hormis le coup des « trois queues » qui me semble bizarre tout est correct... je t'accorde cette fantaisie vu que c'est une métisse mais ça me semble bizarre mine de rien ^^'

♦ Passé 8/8

Quelle histoire... vraiment digne de ce à quoi tu m'a habitué, chapeau ^^. L'histoire est complète... mais... je vois vraiment pas où retirer de points, franchement !

♦ Originalité 2/2

Une bâtarde sans nom... beh j'ai beau fouillé on a pas ça, c'est tout bon ^^

=> Note Finale: 19/20

… Ortho ou pas, t'aurais pas obtenu plus de toutes façons, mais franchement on a rarement eu des présentations aussi parfaites ^^ chapeau bas ma belle !

Tu connais la chanson, bienvenu, fais ta fiche puis poste une demande et patati et patata... nan pas de rééval pour toi par contre ^^
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