❝ Invité ❞
| Sujet: Ishtar [NC-16] Sam 25 Déc - 0:00 | |
| o Informations générales :
Nom : d'Asher Prénom : Ishtar Surnom : Âge* : 19 ans Sexe* : Masculin Race* : Marqué Peuple/Classe* : chevalier pégase Pays d'origine* : Gallia
o Description du Personnage :
Caractère* :
Ce monde est un amas de crasse, une décharge ou se déverse toute la fange des êtres pensants... Peu glorieux n'est-ce pas? Pourtant, c'est dans ce monde que je vis, c'est ainsi que je le vois. Je déteste les laguzs... que dis-je, les sous-humains. Encore une fois vous allez me débiter ce discours écoeurant de mièvrerie comme quoi nous devrions tous faire preuve de tolérance et qu'ils ne sont pas différents de nous... Mais vous savez, quand j'étais gosse j'étais leur esclave, j'ai pu être témoins des atrocités qu'ils pouvaient commettre... alors ne venez pas m'emmerder avec vos histoires de lion au noble coeur... Certes, les humains ne valent pas mieux, j'en suis un et justement je ne peux qu'être admiratif quand je vois à quel point ceux-ci sont pitoyables. Mais je suis l'un d'eux et de ce que j'ai subis... ce sont les sous-humains les pires. Je n'ai guère envie de m'attarder sur ces détails. Mais sachez que je choisirais toujours la victoire des humains à celle des sous-humains si je dois faire un choix... Mais je préfèrerais qu'il n'y ai aucune victoire, que tous aient à payer pour leurs crimes. À ce moment-là j'aurais aussi à payer et alors? Je ne suis pas éminemment mauvais, mais ce que j'ai vécu a fait de moi l'homme que je suis, je suis aussi méprisable que n'importe qui... Mais on m'a tout arraché, tout m'a été volé! J'en vois certains arriver, me dire "vous êtes un monstre qui ne mérite que la mort!". Laissez moi rire, vous êtes-vous regardé dans un miroir? Les yeux bien en face? Vous ne valez guère mieux je puis vous l'assurer, combien de personnes avez vous laissé mourir pour votre confort? Ou bien encore pour une histoire de vengeance? Rassurez vous, vous ne verrez jamais qui je suis véritablement... À moins que je trouve en vous une des rares personnes en qui je puisse avoir confiance. Ne me prenez pas pour un idiot, mon passé d'esclave m'a même permis de comprendre certains méandres de l'âme humaine, certains méandres que vous n'aimeriez pas découvrir je puis vous l'assurer. Ma détermination est sans faille, je ne reculerais devant rien pour venger celle que j'aimais, je ne m'imposerais aucune limite, si je dois raser le continent, le mettre à feu et à sang je le ferais. Le Black Fang n'a qu'à bien se tenir, j'exterminerais chacun des membres qui ont participé, ordonné ou encore dirigé le meurtre de mon amante. Je vendrais mon âme au pire des démon s'il le faut...
Physique* :
Vous voulez savoir à quoi je ressemble? Ma description mentale ne vous a pas suffit? Et bien soit. La première chose que vous remarquerez sera ma chevelure, longue et bien entretenue elle possède une couleur particulière, violette aux teintes bleu. Vous pourrez ensuite admirer mon regard bleu et glacé, révélateur de ma nature plutôt sombre. Mon visage est assez fin, vous n'y verrez aucune cicatrice, oui j'ai eu la chance que cette partie là de mon corps soit épargnée. Généralement un petit sourire mauvais fait son apparition lorsque tout se déroule tel que prévu, sinon je reste relativement impassible et, je possède un contrôle absolu sur mes expressions faciales. Je ne suis pas vraiment beau non, mais j'ai la chance de dégager un certain charme. Pas le charme du séducteur non, le charme du cavalier solitaire si je puis dire. Je suis plutôt grand je dois reconnaitre... et plutôt musclé aussi, le genre de crevette à vous casser un bras bien qu'il n'en ait pas l'air. Mais mieux encore, je suis doué d'une agilité, d'un sens de l'équilibre ainsi que d'une vivacité remarquable... À la fois pour un cavalier pégase vous me direz que c'est logique... Mon corps est parcouru de cicatrices, certaines datent de mon enfance, des coups de griffes, des brûlures, des coups d'épée et j'en passe... Vous ne verrez jamais ma marque de marqué, à la place vous pourrez admirer une brulure vieille de plus de dix ans représentant un tigre au niveau de mon omoplate gauche, un souvenir d'enfance si on veut... Je suis vêtu principalement de noir aux nuances violettes, un débardeur épais en tissus renforcé couvre mon torse, il est parfaitement moulant afin de ne pas me gêner dans mes mouvements. Une veste à manches longues, ajustée à ma taille est maintenue par deux sangles de cuir au-dessus des pectoraux. Elle descend un peu en dessous de mes hanches et est tenue grâce à une large bande de tissus blanc, vous remarquerez d'ailleurs aisément les motifs blancs en bas de celle-ci. Je porte un long pantalon large et plissé qui n'entrave en aucun cas mes mouvements et empêche même mes adversaires de voir la position de mes jambes, avantage majeur. De plus celui-ci est parfaitement adapté à la monte et je dois reconnaitre que lorsque le vent fait claquer ses plis sur le flanc de mon pégase cela est d'un effet remarquable. Si je peux le faire, j'aime porter des gants et me ceindre le front d'une bande de soie blanche avant de combattre, cela est un peu comme mon rituel. Parlons de mon pégase ensuite... Il se nomme Murphys (un nom douteux que lui donna ma grande sœur face à mon manque d'originalité parait-il). C'est un magnifique pégase capable de couvrir de longues distances en planant, mais surtout, c'est un animal particulièrement agile capable de faire des prouesses acrobatiques surprenantes. Sa robe est d'un noir profond aux reflets de bleu et il n'est malgré tout pas très grand et impressionnant à première vue.
Une dernière chose, pour ceux qui seraient trop indiscrets... A la base de mon dos vous pourrez trouver une marque ou est indiqué Ma-4-8, mon matricule d'esclave...
Passé* :
Le regard de la femme était clair, elle savait mais ne dirait rien; et cela avait le don d'insupporter Ishtar. Elle était sans aucun doute une professionnelle, le genre de personne à pouvoir encaisser n'importe quelle torture. Et bien on allait voir, il obtiendrait des aveux d'une manière ou d'une autre. Saisissant son sabre, il enclencha le mécanisme tandis qu'un cliquetis se fit entendre. La lame, auparavant courbe et rigide, en l'espace de quelques secondes se transforma en un long fouet hérissé de lames. Un sourire sadique se dessina sur le visage de l'homme qui tenait l'étrange objet. D'un mouvement vif et méprisant du poignet il imprima à l'arme un mouvement sec tandis que celle ci s'enroulait autour du bras de sa proie, mordant la chair sans aucune douceur. Il tira d'un coup sec, le câble hérissé d'acier se resserra subitement et assez violemment pour briser l'os du bras en plusieurs parties. Malgré les traits amicales de son visage, ses yeux luisaient avec sadisme.
-Je vais être clair avec toi sale chienne. Je ne sais pas pour qui tu travailles, ni pourquoi, ni comment vous avez agi ainsi. Mais j'ai réussi à retrouver ta trace alors maintenant je peux t'assurer que si tu ne parles pas tu le regretteras. -Crève! -Et dire que je me serais contenté d'un nom... Rassures toi, je n'ai en aucun cas l'intention de régler cette affaire publiquement... Je ne joue pas ainsi. Après tout, c'est votre groupe qui m'a tout pris... Et pour des raisons qui font que jamais personne ne cherchera à juger les coupables, ce n'est pas comme si ma maitresse était une des pires duchesses de Beignion voyons... donc tu ne tiens vraiment pas à me dire le nom de votre groupe? Juste un petit nom, ce n'est rien...
Le silence fut sa seule réponse... Et bien soit. Ishtar lâcha un soupir tandis que d'un coup la foudre parcourait l'arme si particulière, arrachant un grognement de douleur à la femme tandis que ses muscles se retrouvaient tétanisés. Avec calme il pris le bras brisé et posa la main de son interlocutrice à plat, à même le sol. Prenant ensuite un petit maillet il écarta les doigts afin d'être sur de ne pas faire d'erreur... Et il lui abattit le marteau sus le petit doigt. La sensation du doigt qui se brisait sous l'impact, le ressentit de la chair broyée, écrasée et du sang recouvrant son instrument était jouissive. Le gémissement de douleur de la demoiselle était des plus grisants, comme un bon verre de vin qui devait se déguster avec la plus grande des délicatesses.
Il devait tout cela à Ophélie, cette femme si séduisante et si perverse. Elle lui avait tout appris, lui avait prouvé le peu de valeur des êtres dits "pensants". Il n'avait passé que trois années à son service en tant que cavalier et ces trois années avaient été pour lui des années de délices. Il avait ouvert son esprit et était sorti de son carcan, il avait appris à ne pas penser en se centrant sur lui. Ishtar ne pouvait pas vraiment dire que ces années avaient été respectables... pas du tout même, elles avaient été les plus immorales de toute sa vie. Seulement cela avait fait de lui un homme quasi inébranlable. Mais il devait malgré tout avouer que la frontière entre la folie et le sens des réalités avait failli être franchie plus d'une fois. Ces années avaient été pour le cavalier pégase à la fois les pires et les meilleures. En l'espace de seulement quelques mois il avait succombé aux charmes de la duchesse, en moins d'un an il en était tombé amoureux... et ce malgré tous les conseils de sa grande soeur. Pendant deux ans il avait mené avec elle une idylle complexe ou vérité et mensonge ne faisaient qu'un, pendant deux ans chaque minute avait été sous le signe du doute et de la crainte d'un amour non partagé. À présent il avait eu sa réponse et malheureusement à la mort d'Ophélie. Une vérité enchanteresse pour un avenir sinistre, elle l'aimait mais elle était morte. Il n'avait jamais su comment un tel carnage avait pu se produire aussi facilement. Il avait été envoyé dans une opération de nettoyage de sous-humains en son nom et, alors qu'il revenait tant bien que mal après moult difficultés, il découvrait un château vide de vie pensante. Les seules créatures encore vivantes qu'il avait rencontré lorsqu'il était arrivé étaient les corbeaux qui se repaissaient des cadavres encore frais des gardes. Il y avait eu une véritable bataille. Il s'était alors précipité dans la salle principale pour assister au plus horrible spectacle qu'il lui avait été donné de contempler. Ophélie était morte, son cœur avait été transpercé par une flèche... Quelle ironie pour quelqu'un qui avait l'habitude de dire qu'elle n'avait pas de cœur. Sa grande sœur gisait un peu plus loin, tombée au combat. Son pégase devait surement gésir quelque part dans la cour extérieur... Il n'était jamais bon pour un cavalier de combattre sans sa monture... Dans sa main, sa bien aimée tenait serré un morceau de papier. Avec toute la délicatesse et la crainte qu'il ressentait il l'avait pris et déplié. C'était ses derniers mots, des mots qui lui étaient adressés et qui lui rappelaient qu'elle l'aimerait à jamais, une supplique de vie mais aussi de vengeance... Il avait disparu ensuite, nul n'aurait cherché à savoir ce qui s'était passé, à vouloir faire éclater la vérité.
Il revint alors à lui, sa victime pouvant voir quelques larmes couler le long de ses joues. Il prit un autre doigt et posa son maillet avant de sortir un couteau qui commençait à être recouvert par la rouille. Un sourire malsain se dessinait encore et toujours sur son visage.
-Tu ne veux vraiment pas me dire le nom de ton groupe?
Un crachat au visage fut sa seule et unique réponse. Ishtar s'essuya le visage avec patience. Et bien soit puisqu'elle voyait les choses ainsi... Serrant son couteau il entailla la chair du doigt de sa victime. Doucement calmement, profitant de sentir la lame usée crisser sur l'os, arrachant, râpant plus que ne découpant. Le doigt sauta... trop tôt pour le cavalier et bien trop tard pour sa prisonnière. Il voyait des perles de sueur couler le long du visage de la femme. Elle ne pourrait résister longtemps, personne ne pouvait résister à l'effet physique et psychologique de cette méthode pourtant si simple et économe. Il prit ensuite son maillet, l'abattant sur un nouveau doigt...
-Tu sais quoi, comme je suis plutôt patient et qu'il faut te laisser réfléchir, on va prendre notre temps toi et moi. -Sale.. enfoiré -Détend toi s'il te plait, je suis sûr que toi aussi tu peux prendre ton pied comme ça... Et si tu étais une masochiste hein? Je ferais en sorte de te faire hurler de plaisir...
Ces mots sonnaient vraiment d'une façon inquiétante dans sa bouche. À vrai dire il n'était pas passionné par la torture, Ophélie lui avait appris à être efficace et cela ne lui plaisait guère... Sauf lorsqu'il était question de vengeance. Il se redressa pendant un instant et fit quelques pas dans la pièce en lui tournant le dos. Lorsqu'il revint face à elle, le cavalier avait dans ses mains un objet lourd et plutôt... inhabituel.
-Quoi de mieux qu'un étaux pour profiter de ce genre de petits plaisirs en longueur? Puis en plus à cause du choc électrique, ton corps t'empêche de faire autre chose que parler ou hurler... En bref que du bonheur...
Elle détourna les yeux, refusant de lui montrer à quel point elle était dans un instant de faiblesse. C'était toujours comme ça. Il prit donc la main avec douceur et délicatesse comme pour ne pas la brusquer, faisant ensuite glisser son majeur dans l'étaux. Puis il commença à resserrer. Ishtar sentait presque la chair se faire broyer sous la pression de l'objet tandis que les os résistaient tant bien que mal à la force qui les écrasait. Le souffle de la jeune femme commença à s'accélérer, il pouvait voir tous les signes de la panique et de la souffrance sur son corps nu, tous les muscles de son corps se contractants dans un ultime effort de résistance. Puis l'os craqua, arrachant à la femme un hurlement de souffrance, elle était à sa limite...
*Tu vas vraiment loin Ishtar. -Peu importe, je ferais tout pour me venger, j'irais jusqu'en enfer pour ma dame... et autant profiter des derniers plaisirs qu'il me reste. -Cela risque d'être amusant...*
***
En avant, en arrière. Le va et vient de l'homme se répétait sans cesse, arrachant à chaque fois un hurlement de douleur à sa mère. Il aurait tellement aimé pouvoir détourner les yeux de cet horrible scène... Mais il ne pouvait pas, s'il fermait les yeux l'espace d'un instant ils lui infligeraient un blessure supplémentaire. Il ne pouvait donc que contempler son impuissance tandis que chaque coup de rein faisait pousser à la femme un cri déchirant de souffrance. Il lui pétrissait les seins avec violence, comme si c'était une manière supplémentaire de la faire souffrir. Et s'en était une. Quelle pire punition que celle là? Pour avoir essayé de se rebeller, la moitié du village avait été massacré. Quany à l'autre... Le nombre de femmes subissant ce traitement était particulièrement élevé, principalement les mères de famille. Ils ne touchaient ni aux enfants ni aux potentielles vierges. De vrais professionnels aurait-il réalisé s'il était en âge de comprendre. Tout un coup elle se redressa et mordit la lèvre de l'homme qui violait de son corps, la lui arrachant. Il s'effondra dans un hurlement de douleur et une gerbe de sang atroce tandis que celui qui tenait Ishtar se précipitait sur elle pour la rouer de coups. Le regard qu'elle jeta à son enfant fut assez clair pour lui, il devait fuir. Les laguzs réagiraient assez tard pour qu'il ai une chance de s'en sortir... Enfin c'est ce qu'il espérait. Il s'élança alors et pris la fuite à travers les bois dans l'espoir d'atteindre cette fameuse terre remplie de beorcs dont lui avait si souvent parlé sa mère... Pourquoi en étaient-ils arrivés là? Ishtar n'avait jamais rien demandé lui. Il était esclave depuis sa naissance, il n'avait jamais rien connu d'autre. Pour lui c'était une vie naturelle, c'était ainsi que l'ordre des choses se devait d'être. La violence, les coups, le froid et la peur étaient choses communes. Cela n'avait rien de particulièrement dérangeant pour lui, c'était son habitude. Il avait grandi dans l'ignorance la plus complète, pour lui lire et écrire ne voulait rien dire, tout comme résister. Lorsque sa mère lui racontait les histoires de la théocratie de Beignion, cela lui semblait une légende merveilleuse, la terre promise aux enfants sages, l'endroit où se réfugier dans ses rêves. Il vivait pour servir des tigres et des chats, son existence n'avait pas d'autre sens lui répétaient régulièrement les laguzs. Ils n'étaient, lui et ses camarades, que des esclaves servants à satisfaire les désirs de leurs maîtres, n'avait-il pas vue le jour pour cela? Son quotidien était simple, il lui suffisait d'être docile et d'apprendre les rares chose qu'on lui enseignait pour avoir à manger et un peu de sommeil. Ensuite il ne lui restait plus qu'à ne pas trop penser. Sa mère l'appelait Ishtar, mais en public il était Ma-4-8, le matricule qui le désignait en tant qu'esclave. Il n'avait jamais compris ce que cela voulait dire, mais devant ses maitres il ne devait pas dire comment sa mère l'appelait. À vrai dire, une seule personne connaissait ce nom, Fe-4-9 ou Ema plutôt. Elle lui avait dit son "prénom" et il en avait fait de même. C'était sans aucun doute sa seule amie, la seule avec qui il osait parler, la seule avec qui il osait, dans ses moments de bravoure, penser. Sa vie était ainsi, en tant qu'esclave il ne devait pas réfléchir, mais obéir. S'arranger pour avoir à manger, pour ne pas se faire frapper, pour avoir un coin ou dormir et pouvoir parler à Ema une fois de temps en temps.
A présent tout cela était fini, il ne pourrait plus la voir, il ne pourrait plus se blottir dans les bras de sa mère, il ne pourrait plus revenir dans le village. Si ce fameux monde de beorc existait il devait absolument le trouver, sinon la seule chose qui l'attendrait serait la mort. Ma-4-8 courrait car sa vie en dépendait, des tigres ou des chats étaient surement à sa poursuite. Au moment où il pensait ça, des grognements se firent entendre. Pour lui c'était fini, même s'il ne s'arrêtait pas c'était fini. Un choc sourd se fit alors entendre, suivi d'un deuxième immédiatement après tandis que des miaulements douloureux se firent écho. Un bruit qu'il ne connaissait pas parvenait à ses oreilles, un "cataclop" si l'on pouvait dire.
-Foutus sous-humains, toujours à emmerder des gosses quand tout va bien. -Tu crois pas que tu fais des généralités là? -Sérieux, on est juste en patrouille et voilà sur quoi on tombe? Un gosse aux allures de sauvage et deux putains de gros chats qui lui courent après. Sérieux, j'ai pas l'impression de faire des généralités.
L'enfant ne comprenait pas, les deux personnes étaient sur des chevaux ailés. La femme parlait d'un ton méprisant, du même ton que ses maîtres lui parlaient; seulement elle regardait les laguzs à ce moment-là. Elle s'approcha alors du gamin.
-Viens gamin, si on traine ici on aura des problèmes... Moi c'est Mina, l'autre rabat joie là c'est Greydron. -Moi c'est Ma-4-8.
Ils étaient décidément bien partis...
Incapable de réagir il se jeta dans les bras de cette femme si étrange. Elle n'avait pas l'attitude des esclaves loin de là, au contraire elle parlait des laguzs avec mépris comme s'ils n'étaient bon qu'à être des esclaves. Il laissait tout le monde sans aucun remord, après tout, ceux à qui il tenait étaient surement morts à l'heure qu'il est. Et le regard que lui avait jeté sa mère était clair, il devait survivre envers et contre tout. Il ne le savait pas encore, mais il venait de rencontrer celle qui serait sa grande sœur plus tard. Cette femme était une des saints chevaliers les plus controversée de Beignion comme il allait le découvrir plus tard, une femme appartenant à la faction anti-laguz la plus virulente mais ironiquement une des personnes les plus fidèles à l'impératrice. Elle était un soldat avant ses idéaux. Il ne revit jamais le village de laguzs et fut directement ramené à la caserne à la frontière du pays qui s'appelait Gallia. Il passa ses premières semaines parmi les beorcs libre dans cet endroit ou l'ordre et le bazar étaient synonymes. Pendant plusieurs jours il resta collé aux basques de la cavalière qui l'avait sauvé, ne disant pas un seul mot. Au bout d'une semaine il parvint à communiquer et lorsque les cavaliers rentrèrent à Sienne il rentra avec eux. Pourquoi n'avait-il pas été envoyé plus tôt à la capital? Il ne le sut que bien plus tard, sa "grande sœur" avait décidé de le garder. Elle détestait les laguz et avait décidé de prendre soin de lui. Pendant toutes les années qui suivirent, Ma-4-8 qui avait pris définitivement le nom que sa mère lui avait donné, grandit dans la rigueur militaire, la haine des sous-humains et la désillusion militaire. Alors qu'il avait à peine douze ans (l'âge officiel qu'on lui avait donné), Ishtar était plus pragmatique que beaucoup d'adolescents de quelques années de plus âgés. De plus, avec sa grande soeur sa voie était toute tracée, il chevaucherait lui aussi des pégase devenant ainsi un des rares chevalier pégases de sexe masculin. Sa grande sœur l'entraînait déjà depuis sa plus petite enfance à manier l'épée ou encore à monter les pégases. Il développa un talent d'ailleurs remarquable pour approcher ces animaux alors qu'il n'était qu'un enfant. Il la suivait partout, vivait avec elle à la caserne, prenant rapidement les habitudes des militaires. À l'âge de treize ans il entra chez les cadets pégases, ses premiers jours furent durs car, si les chevalier de sexe masculin étaient rares, il était le seul homme de sa promotion. Il apprit que ceux qui n'avaient pas encore de pégase se verraient confier un animal quelques jours après. Ce fut son premier exploit, pour de multiples raisons l'animal qu'il se vit confier était un animal au fort potentiel. Seulement le caractère et la violence de la créature étaient des problèmes loin d'êtres négligeables et une grande source de danger. Ce qui était un acte dans le but de lui nuire pour ses affiliations idéologiques et son sexe fut le premier élément qui le fit se remarquer. Après moult difficultés il parvint enfin à se faire obéir par l'animal, en quelques semaines celui-ci était devenu sa monture personnelle, personne n'arrivait à le monter mis à par lui...
***
Vite! Il devait à tout prix échapper aux sous-humains qui lui couraient après. Comment une patrouille de routine, à pied pouvait-elle finir comme ça? La seule fois où il croisait ces créatures misérables en territoire beorc il était sans son pégase. Décidément quelle ironie du sort, après tant d'années à s'entrainer voilà qu'il revivait la même situation... Pour une fois il n'aurait pas dû engager le combat. Courant à en perdre haleine, son visage était griffé par les branches, fouetté par les feuilles. Tout ce qui comptait à présent était de leur échapper. Il ne faisait pas attention à ce qui l'entourait, vraiment pas attention, pas du tout attention... et il perdit soudainement pied... Lorsqu'il reprit conscience le monde avait changé, mais ou pouvait-il être? Était-il mort?
-Bienvenue à toi jeune homme -Mais c'est quoi ce cirque... Pour être le cirque, c'était le cirque. Il était dans une caverne avec un lac souterrain, pire encore: l'endroit était couvert d'herbes et au centre du lac il y avait une île, il était sur cette île et en face de lui trônait une épée. Le problème dans tout ça était qu'une voix s'était adressée à lui et qu'à par la lame qui lui faisait face il n'y avait rien. Il se redressa, jetant un coup d'oeil alentour en quête d'une quelconque personne... Il n'y avait personne... Il était en plein délire, ce genre de choses n'avait strictement aucun sens. La voix féminine se fit de nouveau entendre.
-Inutile de chercher quelqu'un, il n'y a que toi et moi, nous sommes seuls tu devrais en profiter... -Le problème c'est que je ne sais pas où vous êtes. -À tes pieds, et j'attends que tu me prennes... Pour ce qui était des phrases tendancieuses... Il jeta malgré tout un coup d'oeil à ses pieds et sentit poindre en lui une grande lassitude mêlée à une étrange excitation. Il n'y avait que lui et une épée dans cette grotte. Et s'il suivait les dires de la voix, c'était l'épée qui s'adressait à lui... Si c'était le cas il nageait en plein surnaturel, bientôt il entendrait qu'il possède une destinée unique, qu'il était voué à apporter la paix sur les territoires beorcs et sous-humains et que plus tard il se ferait assassiner par son propre fils lors d'une nuit sans lune... Seul un crétin croirait à ce genre de choses.
-Et je suppose que vous êtes une épée habitée par un esprit qui confèrera à son possesseur des pouvoirs divins n'est-ce pas? -Tu as presque tout bon, je suis dans cette lame depuis de longues années et j'octroie à celui qui m'accepte la puissance de la foudre. Mais en aucun cas je ne t'offrirais de pouvoirs divins cependant... -Cependant, je suis destiné à un avenir épique c'est cela? Il lâcha un ricanement, décidément pourquoi parlait-il à une épée? Cela n'avait aucun sens. -Cela... tu le sauras si tu décides d'aller plus en profondeur, d'approfondir notre relation qui ne tient qu'au hasard... Mais tous ceux qui m'ont brandi ont vécu une vie qui sortait du commun... -Pff... tu crois vraiment que je vais faire confiance à une épée qui parle? Et si tu étais un esprit maléfique? -Si tu veux sortir d'ici je t'indiquerais comment partir à condition que tu m'emmènes avec toi. -Cela ne vous dérange pas si je vous laisse dans un coin après je paries? -Tu ne le feras pas. -Très bien, de toute façon je n'ai pas d'autre choix il me semble... Je m'appelle Ishtar, cadet des chevaliers pégases de Beignion. -Voilà enfin des paroles censées, je me nomme Lamya, esprit de la foudre emprisonnée dans ce katana qui...
Il n'en attendit pas plus et empoignait déjà la garde du sabre, à l'instant où il referma sa poigne dessus il sentit comme une présence amicale, féminine... Il nageait véritablement en plein délire, une épée magique renfermant un esprit de la foudre... Et depuis quand les esprits avaient un sexe précis? Il n'eut pas le temps de se poser plus de questions que déjà la silhouette féminine, à l'image de la voix, apparaissait devant lui, drapée de blanc elle avait une chevelure d'un bleu électrique. Sa main qui tenait l'arme était parcourue d'un picotement des plus singulier mais agréable qui se répandait à travers tout son corps, il avait l'impression qu'un sort de foudre transperçait son corps de part en part, mais ironiquement cela était particulièrement plaisant, à présent il ne voulait plus lâcher l'arme.
-C'est vraiment... -N'importe quoi? Rassures toi, à présent je suis liée à toi, si tu veux te débarrasser de cette arme libre à toi, mais tu devrais y réfléchir, elle a sa particularité... -Non, j'aurais plutôt dit... fascinant... Même s'il est vrai que c'est la première fois que j'ai ce genre d'expérience...
Par la suite l'esprit lui indiqua comment quitter cette grotte. Et dire que tout cela avait eu lieu lors d'une simple patrouille en foret. Voilà plus d'un an qu'il était cadet et qu'il apprenait tout ce qu'il devait savoir, lorsqu'il aurait seize ans il quitterait la caserne des apprentis et rejoindrait le duché auquel était attachée sa soeur. Il faisait ses pas comme cadet avec succès et voilà qu'à présent il fuyait un groupe de laguzs, tombait dans une faille du terrain en pleine foret, se retrouvait dans un lac souterrain, découvrait une épée habitée par un esprit et... et c'était déjà beaucoup. Lui qui n'avait jamais vraiment cru aux esprits et voyait les mages comme des sortes de scientifique refusant de révéler leurs secrets sur la magie... Voilà que lui se retrouvait avec un esprit dans son corps, que l'esprit était une "femme", qu'elle avait tendance à faire des allusions sexuelles et qu'elle se moquait de ce qu'il pouvait faire... Le monde était tout sauf logique... Lorsqu'il revint à la caserne il se retrouva à inventer un mensonge pour garder un sabre qui ne l'intéressait pas particulièrement. Il découvrit plus tard que cette fameuse lame avait la particularité d'être un sabre fouet. Il lui fallut une bonne année pour maitriser correctement sa nouvelle arme ainsi que pour être capable d'utiliser les pouvoirs de Lamya. Elle lui apprit ensuite qu'il pouvait très bien perdre l'épée mais qu'elle resterait toujours à ses côtés, elle serait par contre obligée de retourner dans la lame à la mort d'Ishtar. Tel était la nature du pacte qu'il avait accompli avec un esprit de la foudre. Ironiquement, Lamya devint son amie la plus proche, elle ne se préoccupait pas des aspirations du chevalier tant qu'elle pouvait lui parler et observer ses actions. En bref elle était la parfaite allié, la parfaite confidente. Ce fut lorsqu'il quitta les cadets, devenant officiellement un chevalier pégase qu'il fit à la fois une découverte et une rencontre qui changeraient son destin. Il intégra bien évidemment les troupes du duché ou sa grande soeur vivait. Il avait entendu parler de la réputation sulfureuse de la dirigeante du duché. Mais peu lui importait, Mina était déjà une personne assez controversée. Ishtar fut immédiatement présenté à la duchesse Ophélie de Sheylan lorsqu'il arriva au duché. Elle était magnifique, ce fut sa première réaction, résister à une telle femme lui était impossible (il avait pourtant passé trois ans à fréquenter en majeure partie des femmes). Malgré que sa grande soeur l'ai prévenue, que Lamya l'ai averti des risques d'une telle beauté le chevalier ne put résister.. et tomba immédiatement sou l'emprise de sa femme...
***
-Bien, tu ne veux toujours pas me dire le nom de ton organisation? Je te laisserais en vie si tu veux après... Tu sais... je n'aime pas vraiment infliger cela à quelqu'un, et encore moins à une femme... -Vas te faire foutre.
C'était clair, elle ne parlerait pas bien qu'elle soit à bout. Trois de ses doigts étaient définitivement inutilisables, les liens étaient trop serrés pour qu'elle puisse faire quoi que ce soit. Le seul membre qu'elle aurait pu bouger était son bras libre, mais avec l'état de sa main et le nombre de fractures... Ishtar retira la main de l'étau et la prenant avec douceur la porta à sa bouche. Il passa ses lèvres le long de la dextre endolorie, léchant la moindre goutte de sang avec une attention des plus charmantes. Tenant toujours la main de la femme il approcha sa bouche d'une des oreilles de son interlocutrice, il prononça des mots qui la firent blanchir. Il lui mordillât alors l'oreille tandis qu'il reprenait la dague, laissant la pointe de l'arme effleurer son ventre descendant de plus en plus bas, se rapprochant de l'intimité de la jeune femme. Elle était à bout.
-Craints la colère du Black Fang sale monstre! Un sourire se dessina sur le visage du chevalier tandis qu'il s'écartait d'elle, constatant son air à la fois paniqué et plein de rage. Ses paroles étaient sorties toutes seules, elle n'avait pu résister à la colère alors qu'elle avait combattu avec bravoure la douleur et la peur; une femme délicieuse, le genre de personne qu'il aimait briser, détruire de toutes les manières possibles. Le destin était parfois si ironique... -A présent jouons ensemble... *T'es vraiment un monstre, je ne lui donnerais pas tord sur ce point la*
Il embrassa la gorge de sa prisonnière tandis que dans sa tête raisonnait une voix féminine et amusée. D'une main il agrippa la chevelure de la demoiselle et fit basculer sa tête avec violence. Sa langue parcourait son cou, accompagné de morsures douloureuses. Tenant toujours la dague dans son autre main, celle-ci effleura la partie sensible de sa prisonnière puis la pression s'accentua avant que l'acier ne la pénètre littéralement, lui arrachant un hurlement de douleur. Ishtar frissonna de plaisir et entama un va et viens pendant quelques instants. Elle ne pouvait retenir ses gémissements de douleur, des larmes coulaient le long de ses joues tandis qu'avec un plaisir malsain il avait remonté ses "baisés", gouttant avec délectation cette eau au gout si spécial.
-Détend toi, profite de ce petit plaisir...
Il sortit alors la dague de l'endroit où elle était puis lécha l'acier souillé de la lame sous les yeux horrifiés de la tueuse. Il promena ensuite la dague le long de son corps nu, faisant des entailles à de multiples endroits. La pointe d'acier s'arrêta sur un de ses seins, effleurant un téton avant de l'entailler arrachant un nouveau cri de douleur à sa proie.
-Et la nuit ne fait que commencer chérie...
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