Sujet: Réevaluation Akamae : Le temps de vivre. Jeu 3 Mai - 0:02
Tu te tiens devant cette porte, comme chaque matin tu t’es levée, lavée, préparer pour une nouvelle session d’entraînement à la caserne militaire des mages noirs. Cette routine que tu pensais apprécier est aujourd’hui brisé. Enfin ? Peut-être, tu ne sais pas, tu ne sais plus quelle est la bonne solution. Noyée dans les abysses de ta propre magie noire, le verdict des shamans avait été claire, tu étais condamnée à devenir une coquille vide, un réceptacle pour l’esprit qui t’habite. Celui qui se nourrit de toi, qui te vide chaque jour un peu plus de tes émotions, de tes envies… Si rien n’était fait, tu te retrouveras bientôt à ne même plus connaître le goût de ce que tu manges, puis tu oublieras tout, David… Mysti. Tout. Est-ce une perspective si déplorable considérant que ta vie n’est qu’un enchaînement de souffrance, de perte et de larme ?
Une enfance heureuse, sous une lune de sang. Un esprit malsain encore dormant, faible, mais qui se délecta de ton destin tragique pour lentement grandir, grossir et devenir aujourd’hui cette part de toi. Part dont tu ne veux pas, mais tu n’es pas assez forte. Ce même esprit qui t’a donné un don, mais à un prix dont tu n’avais pas l’âge de mesurer. Ainsi tu te tiens devant cette porte. Un baroud d’honneur, une dernière tentative. L’unique ressource, la valeur la plus essentielle de ce monde : Le temps. Il te fallait du temps pour devenir forte et tenir en respect l’esprit qui te dévore. Tu ne sais plus ce qui te pousse à faire ce rituel, si ce n’est qu’une promesse. Du temps. Le temps de devenir forte, le temps d’apprendre, le temps… de vivre. Juste un peu plus.
Tu te tiens devant cette porte, et tu réfléchis sur ta vie. Sur ce miroir brisé qu’est ta vie. Tes parents dont il ne te reste aucun souvenir, qui se sont battus dans une guerre et ne sont jamais revenu, te laissant seule dans un orphelinat. Puis le plongeon dans l’horreur. D’abord, tu pensais avoir une famille et chacun on fait de leur mieux au Black Fang pour te faire penser à une famille. Les regards amicaux, les rires, les sourires, ceux d’assassins qui tenaient simplement un acte pour ne pas t’effrayer, mais tu étais trop jeune. La découverte de la magie, le don du sang, puis l’abus, la violence, la frustration. Prisonnière de ceux que tu prenais pour ta famille. Les regards devinrent empreints de dégout, les rires étaient des moqueries et les sourires reflétaient toujours une pensée oh si terrible. Ta chambre devint une cage, ta famille une prison. Tout était si noir, à l’exception d’une lumière radieuse. David. Ce jeune prêtre qui t’avait soignée tant de fois qu’il en était venu à se lier à toi. Une sorte de pansement sur une plaie ouverte. Une consolation que tu avais apprise à chérir. Jusqu’à ce que tu le tues. La simple pensée que tu aies réussi à ôter la vie à ce garçon innocent de fait encore trembler et sombrer un peu plus dans le jeu de l’esprit. Tu perds un peu plus chaque seconde…
Fragmenté, tu tentes de te souvenir de cette nuit. Celle qui t’a acheté ta liberté à un prix si couteux. Mais si peu te revient, des cris, du sang, beaucoup de sang, de la souffrance si palpable qu’elle te semble comme un océan sur lequel tu flottes. L’eau est noire et tu ne peux rien y voir, si ce n’est des visages qui te paraissent familiers. Brisé était ta mémoire de cette journée. Tu relèves la tête devant la porte et pousse un long soupir.
Comment tu avais réussi à survivre dans le froid et la forêt jusqu’à atteindre un village de Criméa, cela t’échappe. Tu étais malade, affaiblis au possible mais la sensation de la liberté t’avait envahi et jamais tu ne voulais la lâcher. Tu te croyais libérer de tes chaînes mais aujourd’hui encore elles te tiennent fermement, pour ta prison est dans ta tête. La liberté t’a vite fait comprendre que tu étais un danger, pour toi et pour les autres. C’est pourquoi tu pousses la porte…
La salle était dans un noir profond, éclairé de bougie tenue par des mages noires, tous en robe, visage cachée. Chacun ressemblait à une ombre, tu étais la seule au visage à découvert. Cette ambiance te fit frissonner de peur, te rappelant ton donjon. C’était comme si tu y entrais à nouveau tu te dis. Tes pas résonnent alors que les capuches te suivent du regard. Tu ne pouvais pas apercevoir leur visage, seulement un abysse dont tu pouvais distinguer un œil dans le meilleur des cas. Tu ne pouvais pas voir devant toi, les mages s’avançaient avec toi, éclairant le chemin qui parut durer une éternité. Les bougies se déplacèrent plus vite pour se tenir en cercle devant une table en pierre, des inscriptions en cercle autour. Un druide se tenait devant toi, tu connais son nom, mais tu ne le prononces pas, tu n’y penses même pas. Personne n’avait de nom dans cette salle. D’une main, le druide t’invita à rejoindre la table et t’allonger dessus. Tu prends une grande respiration…
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-Un exorcisme serait bien plus adaptée, cela ne la condamnerait pas !
-Elle est déjà condamnée. L’esprit qui l’habite n’est pas juste n’importe quel esprit… Un exorcisme la tuerait et risquerait de libérer l’esprit à jamais…
-Nous ne ferions que lui donner du temps, mais sera-t-elle assez forte un jour pour être à la hauteur ?
-On ne peut pas s’avancer… Mais ça me semble la solution la plus adéquate. Akamae s’est montrée prometteuse et…
-Dans ce cas. Nous devons déjà savoir à quoi nous avons à faire…
-Certes, mais reste que… Est-elle résolue à combattre ?
-…
-Je suis prête.
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Tu te rappelles de cette conversation, et tu en répètes ta phrase. T’allongeant sur la table de pierre, son contact froid t’hérissa un peu la peau. Les souvenirs de tes nuits dans ta cage contre la roche froide et dure tournèrent inlassablement alors que tu sentais ton bras gauche se faire dénuder, affichant les marques d’abus que tu t’étais toi-même infligé. Saignée à blanc, ouverture en longueur ou en largeur, un véritable tableau de honte… Mais c’est ton histoire dessinée sur ta chair. Testament de ta vie, de sa courte histoire. Tu sens le contact d’un pinceau, gorgée d’encre froide, parcourir longuement ce dernier. Les yeux fermés, le silence, ta position, tout te rappelle trop amèrement ses journées terribles. Chaque trace était un le début d’un renouveau, alors pourquoi tu te sens si prisonnière de ton passé ? Car l’être humain est fait ainsi. Il sera facile de tenter d’oublier et de prendre une sortie facile. Ça serait tellement plus simple non ? … Tu tentes de chasser cette pensée mais rien n’y fait.
Ainsi tu tentes de te détourner en réfléchissant à la magie. Pourquoi tu as été maudite d’être versé dans les arts obscures plutôt que l’art de lumière ou de l’anima dont tes parents étaient experts. L’explication était pourtant simple, l’esprit qui t’habite a fait le choix pour toi. Pas de pacte, pas de serment, pas même le souhait de tes aînées, il s’est introduit dans ta vie comme un parasite et a fait de toi ce que tu es. Ta haine grandit, ton souffle s’accélère un instant pour prendre de grande bouffée d’air. Tu te recentres. La magie noire… non, la magie ancienne ou les arcanes, un art ancien s’intéressant sur des énergies impies et leur invocation. Le trait le plus commun des mages est la recherche de la connaissance, et dans ta jeunesse, ta curiosité était si prononcée qu’on n’arrivait pas à te tenir en place. Mais plus spécifiquement… La magie noire est la plus difficile à manier des autres magies. C’est un peu pour cela que ton talent si rare pour cette magie avait intéressé le Black Fang. Alors que l’esprit prenait doucement ses forces, tu étudiais avec un professeur la magie et surtout, ce talent unique que ton esprit t’a confié : La magie du sang.
Le maniement du fluide vital de l’être humain, une chose dont tu sais encore bien peu si ce n’est que c’est lié aux arcanes, d’une façon ou d’une autre. Il est fort probable que c’est le pourquoi du comment. Tu voyais déjà ton futur avec ce pouvoir, soignant les gens autour de toi, guérissant blessures, maladies et troubles d’un même coup. Un beau rêve, qui en restera un. Le pinceau se relève, tu entends le bois se poser contre la pierre. L’heure approche…
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-Alors ? Que donnent les recherches Akamae ?
-Pas grand-chose. Chaque esprit répertorié suit les mêmes caractéristiques… ça ne ressemble en rien à mon cas.
-J’ai quelque chose qui t’aidera.
-… Encyclopédie des cas de corruptions ? Ce n’est pas un tome médical ?
-Si. Mais cela mentionne un cas qui t’intéressera.
-Maladie du… sang ? Une pandémie aurait été enregistrée à Begnion, cas de magie unique…
-Il est possible que tu aies le pouvoir de faire cela ?
-Non ! Non pas dans mon état… Mais… En relisant, beaucoup correspond à… ma…
-Dans ce cas, j’aimerais que tu me suives, cette bibliothèque est réservée aux druides mais.
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De douces mais sombres incantations résonnaient, crescendo, le ton montait et ton bras te lance. Tu ressens l’énergie noire qui se dégage de chaque membre du cercle, communiant dans ce rituel, canalisant une puissance qui les dépasse. Tu ne le vois pas mais le cercle s’illumine d’une teinte sombre, puis un silence. Un bruit sourd résonne, tu entends une voix dans le noir, un hurlement. Tant de rage, tant de haine, tu t’en rapproches, ta curiosité t’y poussant. Tu détailles un peu mieux à chaque respiration, un corps commence à se dessiner, se tordant de douleur. Soudainement tout se coupe. Tu entends les incantations qui n’avait cessé de gagner en tonalité, devenant un chant désormais déployé et grandiose si ce n’était lugubre et incroyablement morbide. Ton bras semble se faire broyer, lacérer par les lignes d’encres qui semblaient s’enfoncer comme des couteaux chauds dans du beurre. Pourtant tu te tiens immobiles. Une larme chaste de douleur perce mais tu tiens. Pourquoi ? Pourquoi tu tiens temps à tenir ? Tu ne le sais pas, tu le fais juste. Parce que tu as encore envie de vivre, parce que tu refuses de perdre le peu que tu as gagné, parce qu’une vie en chaine vaut mieux que pas de vie du tout.
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- Toutes ses légendes sont si…
- Incroyable, je sais, toutefois, ne nous attardons pas.
- Bien… Je crois que j’ai trouvé des mentions de mon cas… Un esprit de magie noire qui accordait l’art de la magie du sang.
- C’est fantastique ! Laisse-moi lire… Humhum… Un esprit avec un cycle. Tel un parasite, l’esprit s’implante dans le corps et mature longuement avec l’hôte, jusqu’à avoir assez de force pour…
- Pour me dévorer c’est ça ?
- … Oui. Il y a une explication des états et…
- Je n’en ai plus pour longtemps ?
- Tu sombreras vite. C’est normal chez les mages noirs de risquer de succomber aux ténèbres mais le rapport est sans appel, dans ton état, tu ne survivras pas.
- … Il existe un moyen de gagner du temps ?
- Du temps… Oui. Oui on peut.
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Insoutenable était ton bras. Tu sens désormais du sang en s’écouler, la sensation du fluide chaud ne t’y échappe pas. Tu en serres le poing pour tenter de résister à la volonté de hurler. Cela ne fait que te rappeler un monstre qui t’a assailli une nuit, qui disait que tes cris de souffrance le délectaient. Tu endures, dignement tu l’espères, mais tu n’es qu’un animal déjà battu qui endure quelques coups de plus parce que c’est le destin auquel tu t’es résignée, n’est-ce pas ? Tu y prenais même du plaisir à une époque, toutes ses lacérations ne sont pas juste le résultat de tes entraînements à la magie de sang.
Désormais, c’est une sensation d’écrasement, comme-ci le poids de Tellius entier s’y mettait. Une charge digne de tes péchés tu te dis. Et cela semble se prolonger indéfiniment, encore combien de temps tu supplies. Pourquoi tu dois endurer cela ? Comment en finir plus vite. Je te donne la réponse. LIBERE MOI !
…
La souffrance ne m’est pas inconnue. Elle ne l’a jamais été, physique ou mentale, j’ai enduré tous les jours des choses dont les murmures suffisent à faire trembler les sains d’esprits et me signer comme une étrangère aux autres. Ce rituel était une souffrance de plus, et une promesse de nombreuses à venir. Mais par-delà ce rempart de douleur qui me prenait, par-delà la voix de cet esprit qui m’empoisonnait, ce rituel était une promesse. La promesse d’un avenir. Et surtout, malgré les chaînes, c’est un choix qui s’offre. Donc non. Je ne te libérerais pas… Je m’avance encore dans ses ténèbres, découvrant un peu plus le corps qui se tord de douleur. Pendant un instant, je réalise que c’est le mien. Mon visage, aux larmes de sangs et à l’iris rouge sur un blanc noirci. Ma peau, corrompue par une gangrène et semblant s’effriter. Mon corps, telle une chrysalide mourante qui tentait malgré tout de libéré son hôte.
La vision m’est terrible, mais je regarde dans les yeux cet esprit alors que des chaînes commencent à le maintenir en place. Je sens son influence glissée doucement, se relâcher telle un cordage serré trop fort qui se défait. Le visage craquelle soudainement, mon bras gauche et celui de l’esprit s’illumine d’un violent rouge écarlate, si lumineux que je ne peux soutenir le regard. Le cri s’amplifia alors que je voyais la chrysalide à mon image éclater, détruite pour ne laisser qu’un corps lumineux rougeoyant et… un visage…
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-C’est fait… L’esprit est désormais scellé dans sa propre chair, et il est endormi. Mais pour combien de temps, on ne sait pas.
-Nous lui avons donné le temps de se prouver, désormais, c’est une course contre la montre.
-En effet, avec une entité physique rattachée, l’esprit se montrera encore plus perfide une fois qu’il aura maturé, et ce procédé ne peut pas être répété…
-Messieurs, nous venons de lui offrir du temps, laissons là profiter de son cadeau, l’avenir lui appartient désormais.
-Et si elle échouait ? Elle aurait le pouvoir de mettre Mélior à feu et à sang ! Les rapports indiquent de choses terribles… Si terribles que.
-Non, la tuer est hors de question, même si on le voudrait, elle est une protégée de Mysti… Nous devons patienter désormais…
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Tu marches, très lentement, chaque pas t’amenant un peu plus au bord de l’épuisement. Les bougies éclairaient le chemin devant toi. Tu jettes un bref regard en arrière sur la table qui t’avait accueilli et dont tu ressortais. Chaque pas t’amenant un peu plus au bord du gouffre. Tu continues, un ploc régulier alors que le sang de ton bras dégouline peu à peu. Le rituel n’est pas encore fini, tu dois encore sortir de la salle. Chaque pas t’amenant un peu plus à la fin. La grande porte de pierre se dresse devant toi. Y appliquant le peu de force qui te reste, elle coulisse délicatement. Un puissant filet de Soleil passe. Une ouverture de la caserne te baigne dans la lumière. Chaque pas t’amenant un peu plus à la liberté. Tu tombes à genou, tes jambes ont rendus l’âme, la douceur de l’astre lumineux t’apaise alors qu’un doux sourire se dessine sur tes lèvres. Plus de voix. Il était parti, tu ne l’entendais plus, tu ne le ressentais plus, tu étais… toi. Toi et toi seule. Plus une charmeuse d’esprit possédée, plus une âme en tourment, plus une victime de la magie. Tu étais… Akamae.
Tes paupières se ferment, le sommeil t’appelle, et tu t’effondres, seulement pour te faire rattraper par un des mages noirs de la salle, te relevant pour t’amener dans une cérémonie toujours aussi silencieuse et digne, vers la salle de repos. Le lit t’engloutit, tes plaies se font pansés et tu profites d’un sommeil si paisible que tu aimerais qu’il ne s’arrête jamais. Mais demain approche. Un avenir incertain, mais c’était tant mieux…
❝ Liyu ❞
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Sujet: Re: Réevaluation Akamae : Le temps de vivre. Jeu 3 Mai - 10:45
Bien bien bien, notons cette réévaluation ! Alors pour commencer, on a une section pour les réévaluations, alors j'y ai déplacé ton sujet. Ça n'influera pas sur la note, mais je tenais à le dire comme ça tu te trompera plus '-'
Sinon, j'ai beaucoup BEAUCOUP aimé ton texte. Au début, j'ai eu un peu de mal à m'y plonger, sans doute parce-que je connais pas beaucoup Akamae. La narration en "tu"me déstabilise toujours un peu, mais dans ton cas... Woah. Je crois que c'est la première fois que je vois une narration en "tu" qui ait un sens comme ici, et le "LIBÈRE MOI" m'a fait sursauter putain XD Sur ces deux mots, ton texte m'a conquise. C'est typiquement le style d'écriture que j'aime, quand tout a un sens comme ça, même la manière de narrer un texte. Du coup j'ai pas été étonnée que tu repasse au "je" derrière, puisqu'Akamae était pour ainsi dire à nouveau "seule" dans son corps, l'esprit scellé ne pouvant plus s'exprimer. Du coup, on en arrive aux quelques points noirs de ton texte tout de même. Tout d'abord, et le plus gros "dommage" selon moi, c'est qu'après ce passage à la narration en "je" tu repasse à de la narration en "tu". Ce problème aurait facilement pu être évité si tu avais joué plutôt le réveil d'Akamae, quand elle réalise qu'elle est hors de danger, dans sa chambre, soignée, et qu'elle a sa vie incertaine devant elle. La, le retour au "tu" m'a fait l'effet d'une grosse baffe, vraiment c'est très dommage. Pour le reste, j'ai trouvé que la "solution", même temporaire, au problème d'Akamae, avait été très facilement trouvé par les mages noirs. Pour un esprit unique, dont on retrouve certes des traces dans le passé, mais qui reste un esprit unique, que TOUTES les réponses soient dans un même bouquin qu'on dirait qu'ils ont trouvé au pif, c'est bizarre. Surtout qu'a coté ils ont RIEN trouvé dans des bouquins spécifiquement consacrés à la magie noir. Et sinon, les habituelles tournures de phrases étranges mais moins dérangeantes que d'habitude j'ai trouvé. En tout cas c'est moins grave que quand t'étais en chine '-' Pour finir, quelle note donner à cette rééval ? Et bien je dirais un joli 17/20 ! Tu aurais sans doute eu 18 si tu étais pas repassé au "tu", et je continue à trouver ça très dommage, mais je pense que le texte mérite amplement sa note. Mes félicitations, tu pourras retenter une rééval d'ici un mois si le cœur t'en dis ! Ah, et gg pour la musique, elle était vachement bien avec ce texte u_u