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 Avant, je ne voyais que le bout de mon nez.

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Wulfrona
Wulfrona


Messages : 10

Feuille de personnage
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Avant, je ne voyais que le bout de mon nez. 270290GaucheV216/60Avant, je ne voyais que le bout de mon nez. 233711VideV2  (16/60)
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MessageSujet: Avant, je ne voyais que le bout de mon nez.   Avant, je ne voyais que le bout de mon nez. I_icon_minitimeJeu 12 Jan - 15:48

Wulfrona.

   
Avant, je ne voyais que le bout de mon nez. HT7MPco
    NOM : /
       PRÉNOM : Wulfrona
       SURNOM : Wulf' , Louve des Mers, celle qui voit, la géante de Criméa.
       ÂGE : 28 années
       SEXE : Féminin
       RACE : Beorc
       PEUPLE/CLASSE : Combattant (Hache)
       PAYS D'ORIGINE : Criméa
       

   
Physiologie.

   
Petite âme apeurée, pourquoi regardes tu dans ce sens-là ? Pourquoi as-tu osé poser ton regard en cette direction ? Tu devais pourtant courir de toutes tes petites jambes pour fuir à ton cou. Alors, pourquoi étais-tu aussi absorbée par cette massive silhouette, avachie contre ce vieux chêne ? Cette carcasse n'allait pas t'aider, ou alors.... C'était eux qui avait causé cela ? Éprise d'une certaine curiosité, tu t'approchais lentement de cette masse volumineuse. Plus tu t'approchais et plus tu pus discerner un contour précis, des formes commencèrent à se former.

Tu ne pouvais que mettre tes mains devant tes lèvres devant ta découverte. Cette femme était si grande ! Ainsi, cela ne te rassurait pas devant cette cocasse situation. Si tu connaissais sur le bout des doigts le système métrique, tu pourrais affirmer qu'elle fait un peu plus de deux mètres. De ta vie, tu n'avais jamais vu une femme dans ces proportions. S'approchant encore un peu, en voyant son armure et ses différents apparats usés, ainsi que son teint pâle, tu ne pus que de tomber sur l'inéluctable : elle était morte. Son visage creusé par la lassitude ne pouvait que confirmer ce à quoi tu pensais. Elle n'était pas non pu des plus reluisantes. Des traces de terres parsemées ici et là du visage. Devant ses larges mains gantelées, tu te demandais pourquoi une femme avait une stature d'homme et cette vieille hache usée dans les mains. Normalement, elles devraient être douce et délicate, pas afficher cette sensation de force. Tu ne voyais pas vraiment ces muscles en dessous de son accoutrement, mais la masse devait avoir en un minimum dans les muscles pour pouvoir soulever cette hache, ainsi que cette hache en acier fiché près d'elle. Peut-être que si tu y allais doucement et que tu prenais l'arme dans les mains du cadavre, cela devrait all-

??? - "Clac clac clac clac."

Cela te figea sur place. Tu avais l'impression de commettre un méfait, que tu étais sondée de tout ton être. Le silence se fit après cette série de... Tu ne savais pas ce que c'était. On aurait dit quelqu'un qui claquait sa langue contre le palais supérieur. Ton petit corps chétif tremblait. Tu ne voyais rien, tu ne savais pas d'où ça venait. Et c'est ainsi qu'une morbide idée te traversait l'esprit. Lentement, tu regardas vers la gauche, puis vers la droite, avant d'examiner visuellement le corps te semblant désarticulé.

De toute façon, des bruits de pas te firent sortir d'une imagination qui allait croître de plus en plus. Le bruit venait de derrière toi. Donc tu préférais plutôt te terrer derrière le vieux chêne, te recroquevillant.

Bandit plus Béta que Lambda - "Ses traces menèrent jusqu'ici. Sauf qu'il n'y a rien ! Rien ! Hm ? C'est quoi que ce corps ? Hum... La belle hache. De toute façon, ce n'est pas comme si elle me demandait gage. Allons y. "

Des bruits de pas se firent entendre. Tu te replias encore plus, tentant de contenir des sanglots.

??? - "Clac clac clac clac."

Bandit plus Béta que Lambda - "Hein ? C'était quoi que ce bruit ? Boarf. De toute façon, je prends cela et j'me tire. Allez... Hum ?... Que- ?"

??? - "Ta 'mé n't'a jamais d'mandé de n'pas met' la carriol' 'vant l'boeuf p'dant qu'elle t'torchait l'fion ?"

Tu entendis des genre de cliquetis, comme des bouts de métaux s'entrechoquant pour faciliter cette musique barbare. Et puis cet accent fort prononcé, hachant ses mots comme on hacherait une viande. Cette voix lançait surtout des mots non approprié à la société en ville, en plus de roulage de r intempestif digne d'un matelot passé trop de temps en mer. Cette voix était d'ailleurs assez masculine, portant assez loin.

Ah ! Quelqu'un qui était venu par là et qui a pu mettre à mal son poursuivant. D'un œil empli de curiosité, tu penchas la tête dans la direction voulue. Tu pus ainsi discerner l'affreux individu qui te poursuivait, le méchant pas beau.... Qui était en réalité beau garçon quand tu le regardais. Secouant négativement la tête, tu le voyais légèrement décoller du sol. Génial ! De plus, l'individu devait vraiment avoir l'impression d'être en supériorité face à ce sacré filou. Cependant, tes yeux s'écarquillèrent.

Ce gant qui lui tenait le col... C'était...

??? - "J'vais tellem'nt t'mettre mon poing dans taggle qu'tu vas atterrir au septi'me ciel sans passer par les six aut' !"

Cette main gantée lâchait l'individu, ce qui te faisait reculer. Tu voyais maintenant ses bras, mais cela n'était pas suffisant. La main gauche se serra, avant de coller un bon uppercut, ce qui fit reculer l'odieux individu. Peut-être que le coup était trop puissant, car l'individu tomba à terre après cela. Tu déglutissais lentement devant la puissance du coup.

???, d'une voix plus reposée, mais rauque - "... T'peux sortir l'p'tiot. Il est parti chez l'marchand d'sabl' pour un bon m'ment."

Tu entendais un léger râle, tout en avançant lentement mais sûrement. Tes yeux se posaient sur l'endroit où gisait la géante, pour ne voir que la hache usée. Silencieusement, un genou à terre, la sauveuse aux cheveux noirs de jais restait un moment immobile. Sa masse capillaire était entretenue au niveau de gentillesse d'un membre du Sénat pendant la seconde guerre. La combattante reprit la relique d'un temps passé, pour la mettre au niveau de sa ceinture. Maintenant que tu pouvais la scruter de plus près, tu pus confirmer l'état de la tenue : transpercée, déchirée, découpée, entaillée, mais aussi rafistolée. Il semblerait que le seul objet de valeur soit cette hache en acier, arborée fièrement du côté opposé de la hache usée.

Tournant la tête en ta direction, d'un petit claquement de langue, elle ne bougeait pas le reste du corps, les yeux clos.

???, d'une voix encore plus mielleuse.... On dirait surtout qu'elle tente de s'appliquer. "Désolée de t'avoir fait peur. Je ne pouvais pas te... Faire pl... Us peur. Puis... Je... M'appr... Ocher ?"

Tu te raidissais alors qu'elle tourna son corps en ta direction, toujours accroupie. Retirant lentement ses mains, tu pouvais cependant y voir une vraie volonté de douceur dans ses gestes. Alors, malgré le trac et la peur, tu la laissas faire. Elle glissait ses mains sur ton visage, tes cheveux, tes épaules, ton dos, ton ventre.

??? - Bien ma p'tiote, j'sais à quoi tu r'semble en gros. Quel est ton nom ?"

Tu clos tes paupières, avant de les rouvrir, posant ton regard interrogatif au niveau du visage de la demoiselle. Tu voyais bien que ses yeux étaient cachés par des paupières.

Hel - "Mon nom est Hel madame. Et vous ? Et dites, pourquoi vous avez toujours les yeux fermés ? "

L'armature usée à l'apparence humaine étirait un bien pâle sourire sur ses lèvres. Lèvres qui ne sont plus que banales.

Wulfrona - J'm'appelle Wulf' . Et pour les'yeux, disons que l'seul moyen pour t'voir est l'toucher avec l'ouïe."

La petite pencha la tête, avant de la voir remettre ses gants. Ce fut ainsi qu'elle put comprendre que le sens de la vision lui manquait. De sa démarche lourde et peu encline à la discrétion, la géante se tourna en une direction quelconque, continuant ce claquement de langue significatif.

Hel - " Dites Madame... Pouvez vous me ramener chez moi ? "
Wulfrona, après l'arrêt du mécanisme de marche - " .... Pourquoi pas. J'me fais chier d'toute façon. J'te laisse me guider jusqu'à chez tuè. "

Tu étirais un grand sourire, t'approchant de la géante avec plus de sûreté. Tu te disais que cette aventure allait être plus sûre avec cette armoire à glace à tes côtés.

L'aventure pouvait vraiment commencer.

   
Psychologie.

   

Wulfrona ne s'aime pas. Elle déteste ce corps qui fait d'elle une géante, dépassant bien nombre de personnes d'une tête, voire deux. Elle qui de nature aime bien s'en tenir à une discrétion et à une tranquillité saine, les regards des autres n'aident aucunement à la sentir rassurée. Elle n'aime pas non plus l'impression qu'elle dégage… Vous voyez une grande masse féminine venir sur vous, les yeux clos ? Vous ne serez pas plus serein qu'elle. Désirant plutôt simplement parler, discuter, elle fut rapidement écartée du reste des villages environnants le sien de peur d'attirer les foudres de la géante. Le seul avantage qu'elle a pu trouver à ce dernier était d'user de cette force naturelle du mieux qu'elle pouvait. Cependant, cela creusait encore plus l'écart entre les individus et elle. Combien de fois entendra-t-elle encore les brimades, ces réprimandes, leurs visages effrayés, ces taquineries ?

Elle n'aime pas non plus sa voix et son accent. C'est ce qui la bloque pour aller en ville. Les pavillons citadins entendraient cette disgracieuse voix venant de la criméenne. Ils se railleront de sa personne si elle ose trop s'aventurer au-delà de son lieu campagnard. L'argumentation, les belles paroles sont pour ceux maniant la langue à la perfection. Ce n'est pas cette rustique personne qui saura manier la rhétorique avec tant d'aise. Elle parle trop avec des expressions campagnards. Elle ne peut se retenir de jurer quasiment à chaque phrase. Elle ne peut que mâcher des mots dans ce fort accent. Jamais elle pourrait converser d'égal à égal. Elle devrait plutôt rester là où elle sait mieux s'illustrer : couper du bois à la hache.

Elle n'aime pas non plus les idées reçues qu'elle a. Sa pensée se focalise rapidement sur les sujets ne lui plaisant pas, ayant extrêmement du mal à nuancer les propos. Pour elle, un membre de Begnion n'est qu'un lâche attendant que l'on lui tourne le dos pour faire des magouilles. Un citoyen de Daein voudra toujours imposer ses idées par la force, qu'importe le propos. Vous l'aurez compris : elle n'aime pas ces deux nations. Non pas par simple stéréotypes que l'on lui aurait influencé… Mais plutôt par exemple. Les idéaux ne sont rien quand on voit, on sait ce que l'expérience personnelle peut monter. Le pragmatisme dont elle fait preuve outrepasse, oblitère même toutes les pensées fugaces et spirituels que serait une réconciliation pure et dure de ces peuples. La seule nuance qu'elle peut y faire est si l'individu est dans un cas similaire au sien.

Elle n'aime pas la condition dont elle est. Elle se sent seule, terriblement seule. Pourquoi ne peut-elle pas avoir accès à une enfance banale ? Bercée par l'ignorance ? Pourquoi elle devait subir tous ces caprices ? Dans sa prime jeunesse, le seul moyen qu'elle trouvait pour cesser ces railleries était un bon pain dans la face. Seulement, le temps n'épargne pas les erreurs passées. Elle l'a appris à ses dépends. Plus que jamais, elle se rend compte qu'elle a elle-même creusé une tombe. Passant pour une femme violente n'arrivant pas au moindre contact social, elle a fini par se durcir, se rendant de plus en plus inaccessible pour ne pas être encore plus blessée. Elle rentre petit à petit dans cette habitude qu'offre ce cercle vicieux.

Mais, plus que tout au monde, elle aime sa patrie. Elle a toujours vécu là-bas, senti l'air iodée de ses côtes, abattu un nombre incalculable d'arbres. Elle a été baignée jeune par sa famille dans les traditions criméennes, adorant participer à ces festivités. Même si tous les criméens se ligueront contre elle, elle ne pourra pas oublier ces souvenirs heureux qu'elle ait rarement connu dans sa prime jeunesse. De ces croyances et cultures que l'on lui insuffla, il y a aussi celle de la déesse Ashera, la mystérieuse entité de l'ordre. Dans son esprit, elle existe. Donc elle la prie souvent, pour permettre à sa famille d'avoir toujours une bonne pêche et que cette déesse n'envoie pas ses colères sur son père ou sa mère.

Elle aime aussi une vie simple. Modeste de nature, ne voulant pas s'immiscer dans des idées de grandeur, il est peu difficile de combler ses envies. Ne cherchant pas midi à quatorze heures, sans pour autant foncer tête baissée sans une minute de réflexion minimum, elle aime aller droit vers l'essentiel et être franche dans ses sentiments. Enfin, franche dans ses sentiments, quand elle peut les exprimer sans que personne ne soit choquée dans l'assemblée.

Elle aime connaître les gens. Quand ils arrivent à faire fondre cette carapace de glace, la douceur et la tendresse peuvent enfin leur ouvrir les bras. On peut même dire que c'est comme si on tendait une sucette à un enfant. La géante devient vite enthousiaste et encline à la parole, comme si elle attendait depuis fort longtemps pour pouvoir débattre de différents sujets. Par contre, n'attendez pas à une réflexion profonde sur les êtres. Déjà qu'elle n'est pas femme de livre quand elle avait encore ses yeux… Nous pouvons dire que c'est compliqué. Par ailleurs, elle ne savait ni lire, ni écrire. Elle arrive quand même à compter tant que ce n'est pas un chiffre astronomique. Elle a toujours su se débrouiller sans ces conneries, alors pourquoi en aura-t-elle besoin maintenant ?

Elle aime aussi avoir la confiance de ses pairs. La femme à la hache aime avoir des responsabilités, avoir l'impression de servir et aider les individus… Et elle est prête à tout pour ce genre de choses. Sauf la mort, car la mort, c'mal m'voyez. Seulement, elle sera prête à la défier en face pour une personne qu'elle juge nécessaire de vivre. Un peu d'espoir malgré son pragmatisme ? Oui.

Malgré ces événements vécus, elle croit au bon fond de certains Beorc. Elle croit aux Marqués. Elle croit aux Laguz.

Elle possède aussi quelques talents secrets. Professionnelle dans l'art de rabouter des bouts de tissus, elle s'est développée un don pour la couture. Principalement, elle s'en sert pour rafistoler ses vêtements, ou bien de se faire différents sacs en tissus. Avec l'apprentissage envers un couturier plus expérimenté, elle pourrait cartonner dans le domaine de la mode. Elle adore aussi participer à cette fameuse tradition de par chez elle, quand on utilise des petites plaques en fer en dessous de certains endroits de la semelle des chausses, afin de mimer le bruit d'une vague. Cette tradition sert surtout à honorer la déesse Ashera et à exprimer sa gratitude envers cette dernière.



   
Biographie.

   
Hel - " Nous n’en sommes plus trop loin. "
Wulfrona - " Bien. J’commençais à perdr’patience. "

La géante tourne lentement dans la direction de la jeune fille, étirant un mince sourire. Le sentier a été de longues fois foulé, d’après les dires de la petite. Cependant, la criméenne devrait sentir un chemin tassé sous ses pieds, dû au trafic. Et pourtant, il n’existait que de la terre meule. Fronçant légèrement les sourcils, Wulfona avait une mauvaise intuition sur le sujet. Levant la tête au ciel, tu te rendais tout autant compte d’un détail peu commun sur les lieux habités : Ce calme. Normalement, elle devrait au moins entendre du bruit, quoiqu’il soit.

C’était comme si la terre n’abritait plus aucune âme. Et cela conféra à la géante le réflexe de légèrement se mordiller la lèvre inférieure. Où sont les oiseaux ? Où sont les bruits champêtres si caractéristiques de Criméa ? Alors que le doute l’étreignait, la petite alla te tenir le bras droit. La géante se tourna vers elle, en claquant de la langue à plusieurs reprises. La petite se déplaçait légèrement contre toi, preuve d’un tremblement certain.

Hel - " … Les…. Les récoltes. "

La géante tourna la tête sous différents angles. Les sanglots de la petite Hel lui indiquèrent qu’il y avait une mauvaise nouvelle. Pourtant, l’on lui conta que les moissons de Criméa furent plus que suffisants cette année. Ou du moins elle l’entendit dans différentes tavernes. Subitement, la géante sentit une masse se coller à elle.

Non, il y avait quelque chose de louche. Ce n’était pas normal.

Wulfrona - " ... "

Ne lui dites pas que le village de la famille de Hel est celle de… La géante posa un genou à terre, glissant son bras gauche derrière les jambes de la jeune fille, alors que son bras droit glissait sur ses omoplates. La grande Beorc finissait par se redresser, avec la jeune femme dans ses bras. Cette crevette enroula ses bras autour du cou de la combattante, silencieuse. La géante n’hésita pas un instant, s’en allant à vive allure et continuant à claquer cette langue de façon monotone. Le fait de ne ressentir aucun écho face à elle ne donnait que de plus en plus d’importance à ce qu’elle pensait… Et ces pensées ne sont pas forcément des plus optimistes sur la situation.

Hel - " … Les… Mais… Tout… Tout est en ruine. "
Wulfrona - " … Créfieu fils d’putain. "

Ses doutes étaient donc confirmés. Elle en avait entendu des histoires dans sa prime jeunesse… Mais le fait que ce genre de choses arrivent vraiment était quelque chose d’assez particulier. Il fallait d’abord qu’elle puisse être dans les lieux pour comprendre la portée de cette histoire. Cette dernière, mythe à ses paupières closes, a fini par se fondre dans une glaciale réalité. Encore une fois, la géante a fermé ses yeux sur une affaire dépassant les expériences connues.

Le silence se faisait de plus en plus pesant. C’était à ce moment là que la guerrière savait. Elle savait que la petite dans ses bras a vu ceci, que cela marquera à vie son esprit au fer rouge. En parlant de ce fer rouge, cela lui rappela de douloureux souvenirs.

Wulfrona - " Tssss. "

Elle sentait enfin quelque chose de différent, au bout de ces secondes passant pour des fines gouttes d’éternité. Une pression, au niveau de son cou, puis une sensation de douceur au visage, dont la sensation fut vite supplantée par d’humides coulées de larmes. Goutte par goutte, elles ruisselaient le long de ta peau découverte, s’infiltrant dans ton armure pour certaines. Ces représentations de l’état d’âme firent tourner la tête de Wulf vers la petite Hel.

Hel - " Snif snif… Ouaaaaaaaaaah ! "
Wulfrona, tentant de prendre un ton calme et serein - " Hey…. P’tite… Contient toi un peu. J’veux pas f’nir saucée par une p’tite caille. "
Hel, en reniflant un grand coup. - " Mais… Tatie… Tonton... "
Wulfrona, soupirant - " J’n’ai jamais connu de chial’ies pouvant faire r’naître des gens. "

C’était surtout dû au fait que Wulf ne savait pas comment faire pour soulager la peine de la petite. Elle n’avait jamais connu ce genre de peine. Elle avait beau y penser et à y repenser, elle ne pouvait concevoir de la peine pour ses parents. Certes, ils lui manqueront beaucoup… Mais ils ont fait leur temps. Si les déesses les arrachaient de cette terre, est-ce qu’elle pleurerait ?

Est-ce que son monde s’effondrerait, comme celui de la petite ?
Est-ce que la simple vue de la réalité de par les globes oculaires suffissent à ressentir une plus grande souffrance ?

La géante secouait lentement la tête de gauche à droite pour effacer ces profondes pensées. Se torturer l’esprit ne servait à rien d’autre qu’à déprimer. Il fallait avancer malgré tout. C’était ainsi que la géante inspira.

Wulfrona - " Où habitaient-ils ? "
Hel - " Hm…. La deuxième maison à droite… "
Wulfrona, hochant doucement la tête - " Fort biè. "

Continuant à traîner cette éponge à peine, la combattante semblait avoir une idée derrière la tête. Les reniflements répétés de la petite, par contre, commençaient petit à petit à entamer sa résistance mentale. C’était dû à l’inaction de ses propres actions, sans doute. En attendant le trajet, peut-être pouvait-elle aider à faire passer le temps ?

Wulfrona, après s’être raclée la gorge, chantonne - " Dans un pays de tous les temps, vit la plus belle des abeilles que l’on l’ait vu aussi longtemps… "

Geitz – " S’envoler à travers le ciel. Cette abeille, petite abeille se nomme… "

Wulfrona - " S'envole à travers le ciel. Cette abeille, petite abeille se nomme Heeeeeeel. Petite mais espiègle Hel… Tu n’as vraiment peur de rien... "
Hel - " Snif… Snif... Wulf… Tu chantes mal. "

Wulfrona - " Snif… Tu n’sais pas chantailler l’pé. "
Geitz rit avant de dire – " … P’têtre, mais elle rend joyeuse ma p’tite crevette. "


Wulfrona, après avoir légèrement ricaner - " P’être, mais chanter met du baum’au cœur. "

La géante clignait légèrement des yeux. Espérant que Hel ne remarque pas ses deux yeux de verres. La géante les appréciait. Et puis, cela pouvait empêcher de faire encore plus peur en se bandant les yeux, cela ne la dérangeait pas.

Hel - " … Tu n’avais pas dit que tu ne voyais pas ? "

Créfieu qu’t’es conne Wulfrona.  pensait la criméenne, alors qu'elle mettait un bon coup de pied dans cette maison en ruine… En vérité, elle avait cédé avec une telle facilitée. Cela se voyait que ce n'était qu'un village fermier. La géante posa un genou à terre pour laisser la petite poser un pied-à-terre, malgré une légère réticence de cette dernière à délier ses bras de son cou. La géante se releva ensuite, faisant légèrement craquer son cou. Ce n'est pas que la petite était lourde, mais le fait que la petite crevette fut crispée tout le long n'avait pas aidé ses cervicales. Faisant un ou deux moulinets des bras pour soulager ses épaules, elle claque la langue pour connaître l'intérieur. Comme prévu, cela n'était qu'une petite chaumière, avec un sacré trou dans le mur à sa droite, débordant sur le mur du fond et manquant aussi un bout de toit. La preuve étant qu'il y a un tas de pierre dans un coin. Malgré cela, une partie de la maisonnée a tenu. On dirait que la petite prit place sur un des sièges, s'asseyant silencieusement.

C'était à ce moment-là que Wulf allait mettre son plan à exécution. Lentement, de son pas lourd habituel, sur le banc en bois rustique se présentant devant elle, elle posa son postérieur. Ses jambes furent usées par quelques heures de marche. Il est vrai aussi qu'elle en aurait pu en faire quelques de plus.

Wulfrona - " Dis moi p'tite. Quelle est ton histoèr' favorite ? "
Hel - " Hm…. Avec des princesses à sauver… J'imagine ? "Wulfrona - " J'vais t'raconter un p'tit conte. "Hel, en hochant la tête - " J'écoute ! "

Wulfrona - " C'était l'histoèr' d'une p'tite fille, née d'un fils d'marin, Geitz, et d'une fermièr' , Lys. Ell'vivait un'vie heureuse dans c'village. Son pèr am'nait l'poisson, alors qu'sa mèr s'occupait d'potager d'jardin. C'pendant, un jour, quelqu'chose la frappa. Elle n's'en était pas r'du compte d'suite, mais..."

Enfant lambda 1- " Ah bah tiens. V'là lon cou. Alors, t'vois bien d'là haut ? Tu t'cognes pas tro l'tête ? Ahah"
Enfant lambda 2- " Ell s'muse à prend' tous l'gens d'haut. C'la n'doit pas êt'simple d'êt l'monstre d'village. "
Wulfrona - " Mè… Mè non. J'juste bu b'coup de soup ! V'nez là que j'vous botte l'arrièr'train ! "

Lys - " Wulfrona… Tu t'es encore battue ? Tu sais bien que cela ne t'aidera pas à te faire des amis."
Wulfrona - " Pfff. Ils n'ont pa'qu'à comm'cer… Et puis… M'ma… Y s'moque d'muè à caus' d'ma taille."
Lys - " Wulf' , tu ne dois pas les écouter. Tu restes toujours une gentille fille.  Un jour, ils sauront qui tu es vraiment. "
Wulfrona - " Muè… Mais c'nul. "


Hel - " Wulf'… Wulf'… ? "
Wulfrona, revenant de ses pensées - " Ah euh… S'cuse."

La géante se massa lentement la tempe gauche, la tête tournée vers l'âtre de la cheminée, par pur hasard. Le foyer en lui même n'était plus là, ses habitants n'étaient plus… Mais Hel et Wulf étaient proches de cette froide structure. Cheminée qui normalement devait animer les conversations de ses flammes, elle n'est plus qu'un élément du décor sans âme. Wulfrona essaya de par son histoire à réchauffer l'atmosphère. Seulement, les combustibles usées ne sont que des souvenirs. Et pour certain, elle sera obligée de les raviver.

Rallumer le bûcher de sa mémoire pour que Hel ne tombe pas dans ces travers.

D'ailleurs elle se demandait si c'était ses propres souvenirs, ou si ce n'était pas plutôt de la broderie en rapport avec les histoires qu'elle contait de sa prime jeunesse ? Seulement, il était hors de question de traîner sur le sujet. Wulf avait déjà du mal à dire son histoire sans pour autant afficher une quelconque affiliation avec elle.

Wulfrona - " C’te pov fille avait un’diff’rence. Et trop impulsive, elle décullotaillait les chiomes qui la f’sait chier. Mais c’la ne l’aidait pô à fèr aimer s’diff’rence. Plus grande, la p'tite dev'na grande, et elle décida d'aller couper du buè. Ainsi, elle n'pouvait pô croiser la jeunesse.

Mais un jour, s'paix fut d'courte durée. A ses 18 ans, elle dut s'confronter à une première guerre. Elle avait l'choix d'protéger s'village, ou d'se barrer d'ce dernier peuplé d'cons. Alors elle a pris l'choix qui lui semblait l'plus juste."


Wulfrona - " L'pé... "
Geitz – " Non Wulf'. T'iras pô dehors. "
Wulfrona - " J'pris une décision l'pé. Personne n'aura nos terres. "
Geitz – " Non non et non. Niet. "
Wulfrona - " Tu n'm'arrêt'ras pô. Pour une fois que j'peux m'dire que j'peux aider autre que muè. Avec mon physique, j'vais t'repousser ces putains d'cul. "


Wulfrona, en ouvrant la porte - " Tu n’m’en empêch’ras pô l’vioque. "
Geitz, en tendant la main vers sa fille qui reclaqque la porte derrière elle – " WULF ! … Rah mais quel con d’crévindiou d’mortbleu… Reste just’en vie. "


Hel - " Et il se passe quoi ensuite ? "
Wulfrona, tournant la tête vers elle - " Elle n’a pas pu protéger c’qu’elle voulait défendre. Les soldats en face l’ont capturée, et la jeun’femme servit d’exempl’."
Hel - " Elle… Elle est morte ? "
Wulfrona, hochant négativement la tête - " Pire qu’ça. Ces troufions avaient b'soin d'un exemple. Ils la rendirent aveugl’ , d’vant toute la populasse. Elle a énorm’ment souffert lors d’l’opération brutale qu’on fait les soldats. Elle qui aimait tant voir son pays, ses terres. Les odieux individus lui ont pris c’qui lui perm’ttait d’aimer s’vie."
Hel - " Wulf’ . C’est horrible ! "
Wulfrona, soupirant - " Au début, la p’tite eut bin du mal à s’faire à c’te nouvelle diff’rence. Et plus qu’jamais, malgré c’te guerre gagnée sans dommage majeur dans les chaumières, elle s’sentait seule, dans l’noir absolu. D’plus, leur rapp’lant l’fait qu’ils étaient sous l’joug du pays enn’mi, la pop’lasse préf’ra l’éviter.

Elle passa ainsi trois années d’sa vie ainsi, restant chez s’parents, n’sachant pas quoi fèr. Elle s’faisait assister dans d’nombreuses tâches. C’t’ainsi qu’elle fit quelques travaux manuels, comme réparer des vêt’ments d’venant haillons. C’t’aussi à cette époque qu’la jeun’femme s’targuait d’savoir coudre et donc aidait l’famille d’mieux qu’elle pouvait.

C'trois’nnées plus tard, elle comm’nça à s’habitualler au bord’l. Une deuxièm’guerre s’déclencha. Mais comm’ son village fut éloigné des frontières d’un aut’ pays, elle n’en fut pas particulièr’ment affectée. Seul’ment, dès qu’elle sut la nouvelle, elle s’demandait si elle ne pouvait pas faire quelque chose. Puis, elle remarqua quelque chose..."

Hel - " Quoi donc ? "

Le silence s'installa, alors que la géante posa ses deux mains sur ses propres jambes. Elle avait besoin de faire une pause. Ces fragments de mémoires commençait à peser lourd sur la conscience de cette dernière. Elle a énormément souffert durant ces années. Elle avait les parfaites cartes pour s'engouffrer dans de profondes ténèbres. La seule chose qui réussissait à faire en sorte que la géante se sente encore bien soit encore ses parents. Wulfrona ne peut que les remercier de faire en sorte que la vie soit un peu moins pénible. Et puis aussi la joie de coudre.

Et pour le cas de la seconde guerre, elle comprenait que l'armée Bégnionne ne veulent pas perdre de temps et s'est ruée vers Gallia au plus vite. C'est ce qui la rassurait à l'époque, en n'ayant pas eu l'idée de faire un petit tour sur les côtes nord de Criméa. Elle a ainsi épargné la pénible peine de devoir se destituer d'autres objets.

M'enfin bon, Wulf ressentait la petite dame se dandiner en face d'elle, vu les vibrations qu'elle produit.

Wulfrona, soupirant - " D’c’qui a été r’tiré naquit un nouveau mond’. Elle entendait un peu mieux, elle sentait d’choses qu’elle n’a j’mais connue. Elle goûtait d’nouvelles senteurs… Et elle ressentait des choses d’un façon plus fine. Elle finissait par pouvoir s’mouvoir d’son propre chef.

Cette nouvelle chance lui inspira un’chose. Elle n’avait pas pu défendre son pays. Alors elle avait d’cidé d’s’entraîner au maniement d’l’arme lorsqu’elle eut ses 23 années.

Quelques années plus tard, munie d’cette hache qu’elle a chérie, elle décida d’s’en aller d’chez elle afin d’pouvoir chercher des réponses sur comment protéger sa famille et ses terres."


La géante finit par se relever de cette chaise, fermant doucement ses mains entre elles. Elle frotte doucement ses dernières. C’est vrai qu’un foyer sans feu, c’est un être sans chaleur humaine : Aucune chaleur pour permettre a corps de se sentir en pleine forme. Ouvrant une paupière, pour afficher cet étrange objet à la pupille verdâtre, tirant peut-être vers le bleu.

Wulfrona, parlant assez lentement, mais toujours avec cet accent typique - " Un proche m’a offerte ceci. C’est un œil de verre. La couleur est celle à l’origine. Mon œil gauche en a un aussi. Il s’est presque ruiné pour ça. Je chéris ce cadeau."

Ses phrases étaient presque détachées les unes des autres. Le changement était brusque… Après tout, elle fait un effort incommensurable pour articuler correctement. L'importance est qu'elle soit comprise, non ? C'était surtout pour appuyer le fait que c'est une des choses qui permet de vivre à peu près normalement. Sa famille a déjà beaucoup fait pour elle et elle, elle doit maintenant en faire autant pour respecter la volonté de ses aînés.

Hel - " En tout cas, la personne doit tenir énormément à toi ! "
Wulfrona, souriant de toutes ses dents, légèrement jaunies - " Uep. Maint’nant ma p’tite dame, on part d’ce village ? On a encore un peu d’route à faire avant un village plus… Vivant. "

Wulfrona entendit les grincements de la chaise, claquant une nouvelle fois la langue pour prouver son hypothèse. Cependant, elle fronça légèrement les sourcils, refermant sa paupière. Au moins, la petite semble s'être calmée dans ses pleurs. Parfois, donner un peu d'attention et faire marcher l'imagination enfantine suffit. Enfin, l'histoire de la géante n'était pas vraiment des plus joyeuses, mais si cela pouvait faire un peu oublier la peine de l'enfant...

Wulfrona, perdant son sourire - " ‘Fin, s’cuse muè. S’tu veux qu’nous restons là un m’ment, nous p’vons."
Hel - " Non non, allons y ! "
Wulfrona, hochant la tête - " Soit. T’as encore ton bouquin ? "
Hel - " Oui ! "

La géante se retourne dans la direction de la sortie. Néanmoins, elle ressentit quelque chose serrant en douceur quatre de ses cinq doigts de la main droite. Tournant lentement la tête en direction de cette soudaine pression, elle ne mit que peu de temps pour comprendre que c'est la petite Hel. Etirant de nouveau un mince sourire, elle s'en va serrer cette main. Cette petite ne sera pas seule comme tu as pu l'être.

Hel - " Au fait. Tu aimes quoi comme type d’histoire ? "
Wulfrona, tournant la tête vers le trou béant dans la chaumière - " La mienne. "


Le Joueur.

    PSEUDO : LE BÔ
    COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Bouche à oreille
    QUELQUE CHOSE À CORRIGER ? Nope
    EXPÉRIENCE DU ROLE-PLAY : Je roule ma bosse depuis quelques années
    TU AS DÉJÀ JOUÉ À FIRE EMBLEM ? SI OUI, LEQUEL/LESQUELS ? FE 7, 8, PoR, RD, Fates '-'




Dernière édition par Wulfrona le Dim 12 Fév - 21:35, édité 1 fois
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Kerorian
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Avant, je ne voyais que le bout de mon nez. Empty
MessageSujet: Re: Avant, je ne voyais que le bout de mon nez.   Avant, je ne voyais que le bout de mon nez. I_icon_minitimeDim 12 Fév - 21:27

Style : 2/2.5
T'écris propre, mais j'trouve que le style tranche trop entre oral/écrit et l'intro sur le physique et le reste.

Langue : 2/2.5
Y'avait pas mal de fautes au début, mais ça c'est bien calmé sur la suite.

Crédibilité : 2/2
Une pécore qui se fait latter la tronche, puis qu'une bûcheronne essaye d'apprendre à manier une hache contre autre chose que des bûches immobiles...j'vois pas comment ça pourrait être incohérent. Le coup de la chauve-souris

Originalité : 2/2
Une femme, grande, combattante et aveugle ? It's legit.

Physique : 1.5/2
On obtient quelque chose d'assez complet, quand on prend la totalité de la fiche mais...voilà, il y a deux trois trucs qui me semble manquer, et faut lire jusqu'au bout de l'histoire pour obtenir pourtant un détail important.

Mental : 2/2
Je pense pas avoir grand chose à redire ici.

Histoire : 5/7
Y manque des trucs quand même. Des détails, notamment aux niveaux des combats. On a grosso modo l'essentiel mais...peut mieux faire bro.

Total : 16,5, qu'on va arrondir à 16. Y'a pas mal de trucs que tu aurais pu mieux développer, mieux expliquer ou mieux écrire...donc je suis méchant, agrougrougrou.
Bon, j'dis ça c'est quand même un chouette score qui t'accorde tes deux points de comp'. Fais donc ta fiche technique et tu pourras aller taper des gens
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Avant, je ne voyais que le bout de mon nez.

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