NOM : Si elle en a eut un, elle l'a oublié au cours de ses longues années d'esclavage.
PRÉNOM : Miliana
SURNOM : "Sale monstre ! " "Vilaine chatte ! " "Chatte pouilleuse ! " Et autre joyeusetés de la part de ses anciens maîtres. Dans ses rêves, elle voit une Laguz adulte la surnommer Milie
ÂGE : 22 ans
SEXE : Féminin
RACE : Laguz
PEUPLE/CLASSE : Peuple félin
PAYS D'ORIGINE : Gallia, le pays des félins

PSYCHOLOGIE :
En apparence, et lorsqu'elle se montre sous sa forme humaine, Miliana est une innocente jeune Laguz s'aventurant loin de sa Gallia natale. Lorsqu'on la laisse tranquille, Miliana se montre douce, gentille mais ne laissera jamais quelqu'un la toucher. Et encore moins quelqu'un venant de Begnon ! C'est généralement lorsqu'elle croisait quelqu'un de ce pays qu'elle devait plus agressive, et que ses yeux s'illuminaient d'une colère farouche. Dans ces moments là, où elle parvenait à garder son calme et se contentait de feuler de colère, ou elle attaquait...

... Enfin, attaquait, c'était vite dit. Lorsqu'elle s'en sentait capable, elle menaçait plutôt celui ou celle qu'elle considérait comme un ennemi, et pouvait éventuellement donner des coups. Mais si elle sentait que la situation lui échappait, elle s'enfuyait et se transformait en chatte, une fois à l'abris des regards, Miliana restait généralement sous cette forme jusqu'à ce qu'elle soit sûre d'avoir été un tant soi peu oubliée. Sa fierté féline prenait un coup à chaque fois, mais elle préférait cela au risque d'être de nouveau prisonnière.

Ce que Miliana désirait par-dessus tout, s'était conserver la liberté qu'on lui avait prise il y a longtemps. C'est pour ça qu'elle préférait fuir face au danger, ainsi qu'éviter de trop se rapprocher d'un Beorc. Quant aux Laguz qu'elle croisait, elle se montrait davantage encline à sympathiser avec eux. Sous sa forme féline, elle était davantage encline à jouer à se montrer affectueuse avec les enfants ou les personnes lui étant sympathique.

PHYSIQUE :

Il ne faut pas se fier à l'apparence innocente que Miliana se donne lorsqu'elle se retrouve en face des Beorcs lambdas. Au premier abord, elle ressemble à une jeune fille errant à travers Tellius. Seules les deux oreilles se dressant sur sa tête, marquaient son appartenance au peuple des Laguz. Mais sous la  petite cape qu'elle portait autour de ses épaules, se cachaient les marques de son terrible passé. Miliana faisait aujourd'hui tout pour les dissimuler sous sa cape, son maillot violet à manches longues et sa jupe verte foncée. Quant à ses oreilles de félin, elle les dissimulaient sous une capuche lorsqu'elle en sentait le besoin.

Durant sa captivité, elle avait longtemps été obligée de porter les cheveux attachés, ou parfois même de les couper lorsque l'envie prenait ses maîtres. Aujourd'hui, elle les a laissé pousser jusqu'à la base du cou, et les laissent détacher afin qu'ils puisse flotter librement dans les airs.  Libre, tel était son maître mot. La petite bourse en cuir qu'elle porte autour du cou contient l'un des seuls vestiges de sa vie avant sa capture. Elle ne laisse personne la toucher.

Sous sa forme féline, Miliana a le pelage brun très foncé et les yeux verts. Atteignant la taille d'un jeune lionceau, elle prend cette forme pour se faufiler dans les villages ou les villes des Beorcs le plus discrètement possible. Bien qu'elle soit consciente que sa taille et la petite bourse en cuir continuant à pendre autour de son cou puisse attirer l'attention, Elle répugnait encore à se montrer sous sa forme humaine à chaque instant. Ses pattes de chat étaient bien plus efficace pour fuir le plus loin possible. Et la souplesse due à sa race lui permettait également de se faufiler à des endroits inatteignables pour les humains.  

BIOGRAPHIE :

2 ans après la défaite d'Ashera

-Qu'est-ce qu'une Laguz fait seule si loin de son pays ?

Miliana ne répondit pas et essaya plutôt d'éviter le type qui venait de l'apostropher au détour d'une rue. Elle savait qu'elle aurait dû s'éloigner plus que ça de Begnon, s'arrêter aussi près de la frontière entre ce maudit pays et Crimea n'était vraiment pas une bonne idée. Mais après avoir couru pendant des heures pour échapper à ses poursuivants, c'était un miracle qu'elle ait put arriver jusqu'ici. Elle vit que l'homme s'agaçait de ne pas la voir répondre et prit sa voix la plus posée.

-Je suis de passage dans la région. J'ai le droit, il me semble.

-Une Laguz seule, aussi prêt de Begnion Cette histoire me paraît louche à moi.

L'autre était méfiant, et ses sens s'affolaient en pressentant un danger imminent. Cet homme était dangereux pour elle. Il fallait qu'elle s'en éloigne le plus vite possible ou les choses risquaient de dégénérer. Alors qu'elle amorçait un signe de recul, l'autre l'attrapa par le bras pour la forcer à rester là où elle était. Trop tard !

-Avoue que tu es encore une de ces sales bêtes qui s'est enfuit en profitant de l'affaiblissement de ses maîtres ! Il en vient beaucoup par-ici.  Ils se croient en sécurité une fois à Crimea.

-Lâchez-moi, elle lâcha un feulement, vous me faites mal !

-Tu vas me suivre bien gentiment, sans faire d'histoire. D'accord ? Nous allons voir un de mes amis qui s'occupera de toi.

-Non ! Lâchez-moi !

La jeune Laguz se débattit tant qu'elle pût et fini par mordre violemment son agresseur à la main alors que celui-ci voulait empoigner son autre bras. Profitant de l'effet de surprise, Miliana en profita pour se reprendre sa forme animale et disparaître dans la pénombre. L'autre se lança à sa poursuite, mais la chatte était trop rapide pour lui. Repliée dans l'angle d'une maison, toujours sous sa forme féline, Miliana observait les alentours. Avec cet individu dans les parages, elle n'allait pas pouvoir rester longtemps dans ce village. S'il ne faisait pas nuit et si elle n'était pas aussi fatiguée, elle serait repartie tout de suite.

“Même hors de Begnion, il existe encore ce genre de pourritures ! Bah ! Dire que les trois souveraines Beorcs sont sensées œuvrer pour les faire disparaître.”

Certes, ça ne faisait qu'un an que lesdites souveraines étaient montées sur leurs trônes respectifs. Mais Miliana les trouvaient bien trop longues à son goût. Si elle étaient si désireuses que ça de mettre fin au trafic d'esclave Laguz, pourquoi en restait-ils qui pouvaient se montrer librement en pleine rue ? Ce genre de choses la dépassait.  

“Ils en m'auront pas. Je n'ai pas récupéré ma liberté pour qu'on me la reprenne.”

Elle s'éloigna du recoin où elle était dissimulée pour aller chiper un peu de nourriture. Elle en comptait pas s'attarder dans ce village, et les marchands ne seront pas ruinés s'il manquait un ou deux trucs sur leurs étals. Surtout en fin de journée, au moment où les stocks allaient être rangés. Une fois ses menus larcins faits, elle s'éloigna du village

-Demain je m'en irais et rejoindrais ma patrie de Gallia. J'en ait soupé de ces Beorcs.

Enragée contre les Beorcs de tous genres et de toutes nationalités, Miliana dévora le fruit de ses larcins puis, après avoir vérifié qu'elle n'était pas découverte, commença à s'aménager un endroit pour dormir. Dans ses rêves, des souvenirs de sa vie d’antan lui revinrent en mémoire. D'abord des odeurs, des sensations. L'odeur de l'herbe poussant aux pieds des grands arbres des forêts de Gallia, le bruit du vent dans les branches puis des rires lointains... Puis, les souvenirs de ses parents, de son frère et de sa sœur lui revinrent en mémoire ou presque. Ils n'étaient plus que de vagues images floutées par les années de captivité.

-Vous leur avez échappés, j'en suis sure. Père en peut pas avoir échoué... Lâcha-t-elle dans son sommeil.

Elle était en train de jouer sur les bords d'un lac avec Léo et Illia sous la surveillance de ses parents. La petite famille avait décidé de profiter de la journée pour passer du temps dehors, en dépit des rumeurs qui prétendaient qu'un groupe de chasseurs d'esclaves rôdaient non loin d'ici. Son père leur avait affirmé que s'ils restaient suffisamment en alerte, ils auraient le temps de s'enfuir. Bien mal leur avait pris de manquer de prudence. Alors que Miliana alors âgée de 5 ans s'était approchée d'un fourré, un bras puissant l'avait saisi par la taille. L a petite Laguz avait aussitôt pris sa forme féline afin de mordre et de griffer son assaillant en vain. Des archers avaient alors jaillis pour tirer des flèches sur son père qui s'était élancé pour venir la sauver.

-Papa non !!

Le chat adulte avait été percé de 5 flèches, dont l'une était fichée dans sa gorge. Impuissante, la petite Laguz regarda son père s'effondrer dans une marre de sang, et tout ce qu'elle pût faire c'est crier de terreur et de souffrance.  Puis, elle avait voulut se précipiter vers son père mais quelqu'un l'attrapa par l'épaule et la tira en arrière. La jeune chatte avait eut beau se débattre, essayer de mordre ses kidnappeurs, rien à faire. Ils l'avaient emmenée loin de chez elle. Loin de sa chère Gallia, dans un affreux pays appelé Begnion.

Miliana se réveilla en sursaut, émergeant difficilement de la montagne de souvenirs qui venaient d'envahir son esprit. Durant toute sa captivité, elle avait cherché à oublier afin de ne plus souffrir. Étais-ce sa captivité nouvellement retrouvée qui leur avait permit de remonter ? Elle ne le savait pas,  tout ce qu'elle voulait c'était retrouver sa famille. Sa mère, son frère et sa sœur ne pouvaient pas avoir été capturés !

-Enfin je te retrouve, sale petite chatte !

-Miiiii ! Encore toi !

L'homme qui l'avait repérée dans le village venait de la retrouver, et cette fois il avait un arc à la main. En une fraction de seconde, Miliana fut debout sur ses jambes, prête à prendre la fuite. L'autre dût lire dans ses pensées et encocha une flèche avant de tendre son arme vers elle. Un sourire moqueur aux lèvres, comme pour la défier de fuir en sachant qu'il pourrait très bien lui tirer dessus. Il était sacrément sure de ses capacités sois-dit en passant.

-Reste sage, et il ne t'arrivera rien.

-Que veux-tu ?

-Seulement te ramener à tes maîtres.  

-Je n'ai pas de maître. Siffla-t-elle en feulant de rage.

Tous ces gens qui l'avaient possédée n'étaient rien d'autres que de mauvaises personnes ayant profité de sa faiblesse et de sa condition pour l'utiliser à leur guise. Le dernier à l'avoir eut en sa possession était un vieil homme à la santé fragile qui avait était une des seules personnes à l'avoir traité correctement, et pour l'en remercier elle était restée auprès de lui durant sa longue maladie qui l'avait conduit jusqu'à son lit de mort. Elle était même restée pour ses derniers instants pendant qu'il balbutiait ses dernières paroles au peu de famille qui était venu jusqu'à lui.

-Tu appartiens toujours à sa famille, et elle désire te récupérer. L'un des cousins de ton ancien maître te trouve très intéressante d'ailleurs. C'est lui qui m'a lancé à tes trousses.

Cette remarque la fit feuler une nouvelle fois. Elle voyait très bien de qui ce mercenaire voulait parler, elle avait très bien vu les regards que lui lançait la personne en question. Et c'était entre autre ce qui l'avait décidé à partir le plus vite possible. Pas assez vite puisqu'on lui avait déjà remit la main dessus.

-Si tu tiens à ta vie, alors reste tranquille.

-Ma vie ?

Sa vie lui importait bien sûr. Mais pas autant que sa liberté. Elle préférait encore mourir plutôt que de redevenir le jouet d'un habitant de Begnion, et surtout pas celui d'un être qui la considérerait comme une esclave sexuelle. Elle possédait encore sa virginité mais avait vu des esclaves, mâles ou femelles d'ailleurs, être détruits après avoir eut « l'honneur » de partager la couche de leur maître. Certains n'avaient pas supporté l'affront et avaient sombré dans une dépression profonde voir s'étaient suicidés. Elle ne connaîtrait pas leur sort ! L'autre ne devait pas s'attendre à ce qu'elle attaque car il lâcha son arme au moment où elle se jeta sur lui sous sa forme féline et toutes griffes sorties. Miliana lui griffa plusieurs fois la figure avant de prendre la poudre d'escampette.

-RAAAAAAAAH !! Saleté de... Reviens ! Reviens ou je te jure que...

Miliana n'entendit jamais la fin de la phrase, trop pressée qu'elle était de fuir le plus vite possible. Son agresseur l'avait attaquée à l'aube, et le soleil était au zénith lorsqu'elle s'arrêta près d'un ruisseau où elle se désaltéra en ronronnant. Elle commença ensuite à faire route vers Gallia, ralentie voir obligée de faire des détours pour échapper aux marchands d'esclaves qui rôdaient toujours. De moins en moins nombreux certes, mais toujours présents. Les personnes qu'elle rencontra et qui acceptèrent de l'héberger pour quelques temps lui assurèrent que les souveraines de Crimea, Daelin et Begnion faisaient de leur mieux pour stopper cette ignominie.

-Elles ne font pas assez. Commentait-elle intérieurement.

Au fil de la route, elle apprit aussi à rester sans arrêt sur ses gardes même lorsqu'elle dormait. Exercice difficile mais nécessaire, car certaines des « bonnes âmes » qu'elle croisa sur sa route n'hésitèrent pas à la livrer à des marchands d'esclaves ou au mercenaire qui avait été lancé sur ses traces et ne semblait pas vouloir la lâcher de sitôt. Après une année d'errance, elle revint enfin à Gallia avec la certitude de pouvoir enfin revoir sa famille. Certitude brisée, car on lui avait appris que sa mère, son frère et sa sœur étaient introuvables depuis le jour de sa capture.

-Ils ont été enlevés, je le crains.

-Non ! Ce n'est pas vrai !

-Rends-toi à l'évidence Miliana, plus personne ne les a vu depuis des années. ils ont disparus le jour où ton père a été tué.

-Il s'est sacrifié... Il ne peut pas avoir échoué...

Miliana prit la fuite, incapable d'accepter ce qui paraissait être une évidence pour tous. Depuis des années, ils avaient considéré sa famille comme détruite par les chasseurs d'esclaves. La lutte contre le trafic et son retour inespéré n'avait guère suffit à entamer leur pessimisme. Abattue, elle était revenue quelques heures plus tard au village où les villageois essayèrent de la convaincre de rester. Elle pouvait refaire sa vie, et peut-être que sa famille avait survécu tout comme elle et finirait par revenir un jour. Ces paroles ne l'aidèrent pas, ils ne voulaient que la convaincre de rester. Pour eux, sa mère, son frère et sa sœur étaient perdus.

-Je pars, avait-elle décidé au bout de quelques jours, je veux savoir ce qu'ils sont devenus. Je suis sure qu'ils sont encore vivants quelque part. Je dois les retrouver !

-Les retrouver où ? Ils peuvent être n'importe où à Begnion, à Crimea ou Daelin. Là aussi, il y a des gens qui ne considère les Laguz que comme des esclaves.

-Je... Je...

Ils n'avaient pas tort. Elle n'avait aucune piste, pas même le fantôme d'une idée qui pourrait lui permettre d'avancer. Et pourtant, elle ne pouvait pas rester sans rien faire. Elle décida donc de partir à la fin de la semaine, en commençant d'abord par retrouver son avant-dernier propriétaire. Un homme peu sympathique mais elle saurait bien le faire parler. En remontant la liste de ses anciens propriétaires, elle pourrait peut-être retrouver ceux qui l'avaient capturés. Idée folle à première vue, mais elle n'en n'avait pas d'autres.  

C'est ainsi que commença la longue errance de Miliana à travers Tellius à la recherche de sa famille. Recherche qu'elle n'a toujours pas abandonné malgré les années qui passent.

PSEUDO : Miliana
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Une certaine Mysti de Méline m'en a parlé.
QUELQUE CHOSE À CORRIGER ? Je vois pas
EXPÉRIENCE DU ROLE-PLAY : Quelques années avec des pauses
TU AS DÉJÀ JOUÉ À FIRE EMBLEM ? SI OUI, LEQUEL/LESQUELS ? Sacred Stones, Blazing Sword et celui avec Roy