Dans le milieu dont je suis issue, à savoir la noblesse de Daein, tout n'est que mensonge et faux-semblant. Mais toute personne à besoin d'un peu de vérité dans sa vie, aussi ais-je commencé très jeune un journal dans lequel je posait à la plume mes penses les plus intimes, celles que je ne doit surtout pas évoquer en publique. Je raconte aussi parfois des anecdotes de ma vie, car certaines sont suffisamment importantes pour être notées... Un journal intime ? On peut appeler cela ainsi oui. Je n'avais pas conscience en commençant ce journal de reprendre une coutume familiale datant des origines de notre nom...

Fight like a fool. Fight like alive, avec Kerorian.
6 postes - XP comptabilisé -

Mère voulait me montrer les conditions dans lesquelles se déroulaient un vrai combat. c'est pour cela qu'elle me mena à l'arène de combat de Nevassa ce jour-là. Je n'étais pas enthousiaste, mais je la suivis tout de même. Elle est ma mère, et elle n'agit jamais sans une véritable raison... Et en effet, ce que je découvrit ce jour-là, jamais un professeur n'aurait pu me l'enseigner. Les combats ne sont pas que duels élégants, passes d'armes toutes en finesse... Je le savais, bien sur, mais le voir réellement est une expérience réellement différente. Bien sur qu'une rapière peut ôter la vie. Mais pas... Pas avec une telle sauvagerie.
Parmi les guerriers, un en particulier attira mon attention. Un homme gigantesque, dont je ne parvenait pas à évaluer l'âge. Il avait gagné tous ses combats, sans jamais s'abaisser à tuer ses adversaires. Et pourtant, il émane de lui une aura de destruction inquiétante... En atteste la taille de l'épée dont il ne s'est pas servie, démesurée. A la fin des combats, Mère, qui m'avait observée, m'a ordonné d'aller le recruter comme garde du corps.
Je ne dirais pas que ça à été facile. Le guerrier ne se laissait pas faire, et en cela il était différent de n'importe quel autre combattant. Il n'était pas motivé par l’appât du gain, mais par la volonté d'apporter à manger aux siens. Des préoccupations simplistes, mais qui valent les miennes d'un certain point de vie. Lui aussi ne souhaite pas mourir, dans un sens, que ce soit de faim ou du fil de la lame d'un assassin. Il n'a pas clairement accepté mon offre, et a tenté plusieurs fois de le ramener à son niveau, mais j'ai rencontré trop souvent des imbéciles cherchant à me rabaisser pour être encore réactive à ce genre de provocations. Elles me blessent, mais... Je ne peut pas les prendre au sérieux venant d'un être aussi rustre et poisseux. Je ne doute cela dit pas de le voir arriver chez moi dans plusieurs jours pour signer un contrat.
Il a trop à gagner avec cet accord...

Contrat d'embauche - Le choc des cultures, avec Kerorian.
11 postes - XP comptabilisé

J'avais raison, le rôdeur avait beaucoup trop à gagner à accepter mon offre. Il est tout naturellement venu me trouver dans la matinée, alors que je me livrais à mes exercices à la rapière. Je lui i fait signer le contrat, puis nous avons passé la journée à lui montrer les lieux, à prendre ses mesures pour armures et vêtements, à le soigner et le laver aussi, car il était dans un état déplorable... Je lui ai ensuite montré la propriété que je mettais à sa disposition, il en a semblé content. En rentrant, nous avons rencontré Mère, qui commence à nouveau l'une de ses crises. C'est avec moult insistances que je réussi finalement à lui faire regagner sa chambre, avant d'aller moi-même me laver et me préparer pour le repas avec Père. A la suite de cela, nous sommes allés à la bibliothèque chercher de quoi nous distraire avant de dormir.
Je dois dire que Kerorian m'a surprise à de nombreuses reprises. Il sait lire, écrire, il est même intéressé par la lecture, et il sait se montrer relativement poli lorsqu'il le veut. Il n'a pas l'air d'avoir un mauvais fond, ni d'être aussi rustre qu'il ne veut bien le laisser croire, comme si... comme si il avait perdu d'anciennes habitudes meilleures que celles qu'il a acquises à présent. Je ne comprend pas pourquoi il s'obstine à se comporter comme un sauvage alors qu'il a moyen d'être plus que cela. Je vais avoir du travail avec lui, je le sens.