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 Là où vont les parias [PV April]

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MessageSujet: Là où vont les parias [PV April]   Là où vont les parias [PV April] I_icon_minitimeJeu 21 Juin - 9:13

Haa, haa... Depuis combien de temps je cours? Une minute? Deux heures? Non, en fait, ça fait des années. Des années que je fuis les soldats, les vendeurs que je pille, des années que je fuis ces Beorcs, ces Laguz... Ces souillures! Si seulement, à l'époque de la grande pétrification, Ashera n'avait pas été vaincue... Je vivrai dans un monde de pierre, là où tout allait bien. Maintenant, je dois m'évader, encore et encore, jusqu'à ce que j'arrive à les semer. Ah, je jure que je le retiens, le traître qui m'a mis sur ce "gros coup"!

Le plus gros diamant que j'ai jamais vu, et Ashera marche sur les nuages là bas, c'est ça? C'était juste un gros piège tendu par ces nobles! Et maintenant, voilà l'armée impériale sur le dos, j'en ai marre de cette situation absurde! Mais même si j'en ai envie, je peux pas mourir... J'aurai pu au moment du règne d'Ashnard, que j'ai appris comme à mon habitude 2 ans trop tard, il était déjà mort. Il haïssait assez les laguz pour les tuer sans pitié et il avait la force de le faire...

"Rends-toi, Sous-humain, tu es destiné à mourir, ne te fatigue pas inutilement!"

Me rendre? Il est pas bien, lui! Si je le faisais, mon corps se défendrait de lui même et j'allais avoir des ennuis avec les milices du monde et franchement, c'est lourd à la fin. Vous pouvez pas juste vous apercevoir que je suis trop puissant pour vous et me fiche la paix ou est-ce trop demander? Bon, faut que je les sème pour de bon cette fois. Je me transforme en dragon et je m'envole bien au dessus des nuages.

Cette mer blanche, c'est si beau... Je semble planer au dessus d'une mer infinie de ces nuages cotonneux. Étant encore un jeune dragon, je m'enivre de cette sensation en passant ma patte dans l'amoncellement. Et cette aurore, qui couvre le firmament d'une teinte nacrée, c'est définitivement le plus beau spectacle au monde. Et ces humains qui ne peuvent même pas en profiter... Finalement, je les plains un peu, ils sont tellement superficiels...

Bon, c'est pas tout ça mais je commence à fatiguer, je retrouve rapidement la terre ferme, peut être même un peu trop rapidement, j'en provoque une puissante secousse sous mon poids... Désolé les animaux, ce n'était pas mon objectif que de vous effrayer. Mais que voulez vous, on pèse pas plusieurs centaines de Kilos comme cela, il faut toujours que je provoque des tremblements de terre quand je me pose.

Comme d'habitude, ça picote là où ma transformation s'annule. Chaque fois, j'ai l'impression qu'on m'arrache la peau écailleuse. Mmh, ça démange beaucoup cette chose quand même ! J'aurai préféré rester tout le temps en forme humaine mais malgré ses défauts, en dragon, j'ai quand même des avantages pratiques. Par exemple, comme j'ai deux mains gauches, allumer un feu de ma gueule est plus simple que de manière "traditionnelle".

J'aime la nature, le vent soufflant dans mes cheveux, les plaines, tout y est tellement plus beau que dans ces monstruosités humaines. Chaque jour, je me sens ridicule face à cet astre de feu magnifique. Chaque jour, j'aime m'assoupir sur une branche, baigné par l'intense lumière illuminant mes jours. Si j'ai la force de me relever chaque fois, c'est uniquement avec cet astre. Et les plaisirs solitaires sont, selon moi, toujours les meilleurs.

Sauf que là, j'ai le sentiment de ne pas être seul...
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April


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MessageSujet: Re: Là où vont les parias [PV April]   Là où vont les parias [PV April] I_icon_minitimeMer 11 Juil - 0:28


Ding, dong, ding, dong …

Ce rythme insupportable, incessant, qui traversait ton esprit de part en part, y laissant une marque indélébile. À force de l’entendre, tu commençais à croire que ta tête finirait par suivre le mouvement, de gauche à droite, de manière inconsciente. Tu en avais clairement marre de ce bruit, de cette cloche qui sonnait et résonnait encore. Mais qu’y pouvais-tu, toi? À part tuer le pauvre croyant qui la faisait retentir, tu étais dans l’incapacité de quoi que ce soit. Bon, oui, tu n’aurais eu aucun scrupule à lui arracher la tête d’un seul coup, mais … À part te mettre tout le monde à dos, en plus de forcer les prêtres à changer d’homme, tu ne modifierais pas grand chose. Quel dommage, n’est-ce pas? Tu n’avais donc plus qu’une solution : Quitter cet endroit et chercher un lieu désert. Une plaine, ou quelque chose de semblable. Parce que bon. Tu te trouvais quand même à Begnion, la patrie la plus croyante de tout Tellius. Alors les clochers, et leur « ding, dong », tu les entendrais dans n’importe quel trou, qu’il soit paumé ou non. Cela te cassait les pieds, mais apparemment, en cette contrée, il y avait un être qui connaissait ton père. Un homme plutôt grand, mais courbé, âgé d’environ la soixantaine, qui, selon ce que tu savais, eût combattu, il fut un temps, avec ton cher paternel. Donc ton voyage … N’était pas prêt de s’arrêter.

April soupira, puis quitta la place du village. Cet endroit, au nom inconnu, se voyait vide de toute information intéressante aux yeux de la jeune blonde. Cette chasse aux détails l’ennuyait, c’était indéniable, mais elle se confortait en se disant que le jeu en valait la chandelle. Retrouver un père, ou des débris, pourquoi pas, après tout? Au moins, là, il n’y aurait pas maman pour leur casser les noisettes. Un sourire naquit sur les lèvres de la demoiselle. Cette laguz déchue ne pouvait plus être un problème, puisqu’elle reposait … en paix? Puisse le Ciel lui avoir réservé un sort des plus désagréables, à cette grognasse. Elle se mordit la lèvre, comme prise d’un élan de rage, et finit par reprendre la route. Une bataille entre ses sentiments les plus profonds s’entama, pendant qu’elle avançait, alors qu’elle tâchait d’être la plus neutre possible. De toutes façons, en ces contrées, personne ne s’intéressait vraiment à sa petite personne. Quoique. Certains, la voyant étrangère, tâchaient de garder un œil discret sur elle. Comme si April était assez bête pour se jeter dans la gueule du loup. Évidemment que non! Il fallait faire preuve de discrétion et de fourberie, tout de même. Même si … Sur le coup, elle ne pensait pas vraiment à embêter les pauvres passants.

La blonde continua sa route à la recherche d’un endroit vaste et vide. Un lieu plutôt vert, avec une absence de vie, mh, humaine? Peut-être bien. L’heure était à la réflexion, ainsi qu’à la reconsidération de tout ce que son cerveau avait pu ingérer comme informations.

***

Ses pieds foulèrent l’herbe fraîche et encore humide. Enfin! Elle avait enfin réussi à trouver une plaine, avec de l’herbe à perte de vue, aucun clocher, quelques arbres, et même des animaux. Que demander de plus?! Des poneys? Roses? Dans un rêve, oui, peut-être! Mais ce qui se trouvait dans la réalité lui convenait déjà beaucoup, alors pourquoi en demander plus? Autant s’arrêter là, non?
Son visage s’égaya d’un sourire enfantin. Une myriade de souvenirs heureux prirent forme dans son esprit, à une vitesse telle qu’ils en devenaient confus, mélangés ; à lui en donner mal au crâne. Elle s’assit, attrapant une marguerite. Comme une gamine, April tira sur l’un des pétales blancs, avant de le laisser s’envoler au vent.

Il t’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout? Mh, un peu, c’était déjà un début, non? Et si tu recommençais, pour voir? Qui sait, la réponse pourrait peut-être t’amuser, tu crois pas? Alors tu effeuilles, encore et encore, toutes ces petites marguerites qui eurent la malchance de pousser à cet endroit. À moins que ce ne fût de ta faute? Oui, toi, monstrueuse tueuse de plantes, qui t’étais aventurée sur ces terres – ces herbes? – et qui dépouillais désormais les fleurs de leurs pétales … Oui, tu endossais le rôle de fautive, mais peu t’importait. Elles n’étaient que fleurs, et toi louve. Louve? Peut-être un peu, non?

BOUM.

Une secousse fit trembler la terre, April avec. La demoiselle releva la tête, jetant dans l’herbe un autre cadavre de marguerite, dans un petit tas où d’autres reposaient. Sa recherche fut vaine, puisqu’au départ, elle ne trouva rien. Cependant, ce bruit ne venait pas de nulle part et, pour une fois, sa « folie » – car apparemment il s’agissait du mot approprié – n’était en rien coupable.

Doucement, elle tira sur son corps pour se redresser. D’un geste las de la main, la demoiselle réarrangea sa robe avant de se mettre en route à la recherche de l’élément perturbateur.

À croire que tu ne pourras jamais être tranquille, n’est-ce pas? D’abord la cloche, puis une sombre raison … Pauvre, pauvre petite. Comment trouver la paix dans un univers incapable de te la donner. Et puis. Tu en avais assez de marcher, alors quitter cet endroit pour en trouver un autre, non merci. Après, peut-être que cette cause s’avérait différente de ce que tu pensais? Pourquoi ne pas espérer un peu? Certes, cela ne t’a jamais ressemblé, d’espérer, mais … Cela n’a jamais tué personne, mh? Au contraire, à en suivre le dicton, l’espoir ferait vivre … Alors … Pourquoi ne pas te laisser border, juste une fois? Tu n’avais, au final, rien à perdre. Et puis. Risque ou non, tu t’en contrefichais. Aucune chaîne ne te retenait, tu étais en mesure de suivre ta propre voie. Comme toujours, à dire vrai.

Une ombre, une longue ombre, tache sombre sur un monde vert émeraude. Les reflets du soleil serpentaient entre les feuilles pour finalement atterrir sur le sol et le recouvrir d’une lueur chaude et aveuglante. Les halos se voyaient pourtant arrêtés en pleine course, par un corps. Un homme, à l’apparence juvénile, qui paraissait plus jeune qu’April, se tenait là, sur une branche. La blondinette vacilla doucement, pour regarder alentour, à la recherche d’une autre présence. Elle ne trouva rien. Cet être était donc « la cause ». Un lutin pareil pouvait causer tel vacarme? Depuis quand? Peut-être n’était-il pas si lutin que son physique lui en donnait l’air, mh? Ce ne pouvait être autrement.

    « — Bonjour? »


April, ou comment commencer une discussion de la manière la plus simple qui soit. Un « Bonjour » et tout peut débuter. Ah, vraiment? Le sol commença à trembler de nouveau. La blonde arqua un sourcil interrogateur, puis se tourna. Ses yeux améthystes s’écarquillèrent alors. Quelques courageux soldats – au vu de leurs vêtements trempés – couraient, aussi vite que leurs jambes le leur permettaient, en direction d’April. Ils s’arrêtèrent, puis le groupe se … disloqua? Séparés, ils entamèrent une sorte de ronde. Un sourire prit place sur les lèvres de la jeune femme. Quel beau manège. Mais que pouvaient-ils bien chasser, mh?

    « — Tiens? Vous savez ce que cherchent ces soldats? »


Elle pencha la tête en direction de l’inconnu, puis haussa les épaules, avant d’aller à la rencontre d’un des patrouilleurs. Tout sourire, la blondinette se posta devant lui. Son visage démontrait clairement qu’elle était curieuse de savoir ce qu’ils avaient en tête. Et eux, évidemment, espéraient trouver en cette mystérieuse demoiselle, une information sur leur proie.

    « — Vous! N’avez-vous pas vu un dragon blanc passer par-ici? »


April se mit à rire, presque moqueuse. Elle reprit doucement ses esprits, et répondit, de la manière la plus simple qui fût.

    « — Mon bon monsieur, je vais vous décevoir, je le crains, mais … Ici, il n’y a aucun dragon ; tout du moins, pas à ma connaissance! Croyez-moi, vu la population de cette plaine, je l’aurais facilement repéré! »


Il hocha la tête, puis exhala un soupir de mécontentement. Sa petite proie n’était pas ici, il devait chasser plus loin, encore une fois. April haussa les épaules et repartit en sautillant, pensant que cette course-poursuite – apparemment – venait de prendre fin, ou de se prolonger. C’est quand une voix, en arrière-plan, retentit, qu’elle comprit que cela ne faisait que commencer.

    « — Il est là-bas! Perché sur l’arbre! »


Le soldat auquel April avait tenu la conversation s’approcha doucement d’elle, comme s’il allait la dévorer. La blondinette resta de marbre puis, alors qu’il effectua un mouvement de bras pour amener sa lance près de lui, hésita à partir en courant. Voyant qu’il continuait d’avancer, elle finit par se tourner et, le plus rapidement possible, entreprit de quitter cet endroit.

Tu n’avais pas peur, tu ressentais juste cette exaltation de tes sens, cette douce adrénaline qui parcourait tes veines et te donnait des ailes. Cette scène t’amusait, étrangement. Te battre contre le soldat? Peut-être lorsqu’il serait seul et que tu saurais un peu mieux ce qu’il valait. En attendant, il représentait le chat dans un jeu pour enfants. Toi, tu étais la souris. Et ce rôle semblait te seoir à merveille. Même si … Par ta faute, en quelque sorte, ce pauvre petit lutin risquait de se faire broyer les pattes … Quoique non, tu n’avais rien à voir dans cette histoire, à dire vrai. Tu étais juste … Une petite souris, poursuivie par un gros chat assoiffé de ta chaire. Et, étrangement, tu trouvais cela terriblement excitant.

______________________________
Mille excuses pour ce retard, j’espère néanmoins que mon post te plaira ><'

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MessageSujet: Re: Là où vont les parias [PV April]   Là où vont les parias [PV April] I_icon_minitimeMer 15 Aoû - 20:02

A mon tour de te demander pardon pour l'énorme retard U.U J'espère que ça va quand même te plaire



Le silence le plus complet, le calme,
voici les éléments que j'affectionne le plus. Cette plaine est
parfaite pour me détendre, reposer mes ailes fatiguées, rendues
invisibles par ma forme humaine. Je les sens, je les sais dans mon
dos mais je ne peux ni les constater par le moindre de mes sens, ni
m'en servir.



La solitude... J'ai tant vécu dans
cette épaisse et oppressante solitude que maintenant, je ne peux
plus m'en passer. J'aime cette quiétude qui parcours mes membres,
cet apaisement que j'ai à respirer l'air pur de la nature. Je suis
seul, dans cette immensité verdoyante. Seul pour constater l'astre
de feu me baigner de son énergie.



Vraiment? Suis-je réellement le seul
être vivant présent ici? Cela m'étonnerait, à tout le moins. En
effet, je sentais une odeur, forte et étrange, agressive et douce à
la fois... Quel curieux fumet, je n'ai jamais senti pareille odeur.
Même ces beorcs qui prenaient des bains de fleurs, pour s'imprégner
de l'odeur, jamais je n'avais senti pareille odeur.



Je ne vois personne, il n'y a que mon
nez qui me signale la présence d'autrui. Peut-être était-il
défaillant, en fin de compte.... Non, impossible que mon odorat ne
me trahisse, quelqu'un était là. Et je n'arrivais pas à repérer
cette personne, c'en est limite rageant. Mes sens de dragon
s'affolent mais je les maîtrise, voyant finalement la personne que
je sentais.



Une femme, plutôt jeune d'ailleurs. Vu
l'attirail qu'elle transporte, je dirai plutôt qu'elle est Beorc,
même si je ne reconnais absolument pas l'odeur qu'elle sécrète.
Hmm, serait-ce une poupée à sa main? Soit elle est plus jeune que
son accoutrement et son faciès laissaient deviner, soit elle était
en manque d'affection, ce qui était aussi possible...





« Bonjour?
-Bonjour à vous,
mademoiselle. »





De banales salutations, cela faisait
longtemps qu'on ne m'avait pas fait ce coup là. La banalité est
tellement rare quand elle a trait à ma personne... Soit on me fuit,
soit au contraire, on me chasse. Dire juste « Bonjour » a
aussi du bon, dans une vie de dragon je pense. Bien sûr, je ne peux
baisser ma garde, c'est une humaine.




… Ou non? Après un instant de
réflexion, je me rappelle une vieille légende contée par mon père.
Il me parlait d'une « troisième » race qui était le
résultat très aléatoire de l'accouplement entre les deux autres
races, on les appelais « Sans-Parents »... Ca, c'est
typiquement un surnom me hérissant les écailles. On vient jusqu'à
nier l'existence de son enfance, qui a du sang Beorc et Laguz en lui?

Peut-être est-elle une de ces
sangs-mêlés, cela pourrait expliquer que son odeur soit différente,
et le fait que je ne sois pas des plus à l'aise en sa présence,
d'après mon père, c'était une caractéristique propre à cette
race, le malaise des laguz juste par leur contact.






« Dites-moi, seriez vous ce qu'on
appelle de manière barbare chez moi « sans parent »? »





Si elle a répondu, je n'ai pas pu
entendre sa réponse. En effet, une violente odeur de métal parvient
à mes narines, une odeur que je n'ai que trop senti aujourd'hui,
l'odeur de l'armée impériale de cette satanée cité! Deux secondes
de répit, est-ce trop demander? Il semblerait que oui, ils sont déjà
divisés pour fouiller.






« Tiens? Vous savez ce que
cherchent ces soldats?

-... J'ai ma petite idée sur la
question, hélas. »





N'osant pas bouger, de peur de lui
attirer des ennuis, je ne fais rien. Peut-être que les soldats ne me
verront pas et qu'ils repartiront rapidement. Un beorc est tellement
mauvais pour pister que parfois, ce n'était même pas amusant.



Le soldat lui demande si elle avait vu
le dragon blanc que j'étais et moi, j'essaie de me faire encore plus
discret pour pas attirer l'attention. Et puis, moins je les voyais,
mieux je m'en portais. Mais si elle a compris que je suis le
dragon...? Ca va mal, si tel est le cas, elle aurait mal pris que je
l'aie appelé « Sans-Parents » et pourrait me vendre?



Chance, elle ne semble pas avoir
remarqué que j'étais l'objet de la recherche. Retenant à grande
peine mon souffle, j'attends, dix secondes, une minute... Le chef
soupire et se décide à inspecter une nouvelle zone, je retiens à
grande peine un soupire de soulagement.





« Il est là bas, perché sur
l'arbre! »





Enfer et damnation, encore une minute
et ils seraient partis! Bondissant de mon perchoir d'un seul coup, je
commence à courir pour leur échapper. Bandes de pot de colle! Je
m'en souviendrai de ce coup, il me faut rapidement trouver une
nouvelle cachette à l'abri des regards indiscrets... Peut-être en
changeant de pays pour le moment, je pourrai m'en sortir.



Une minute, je ne sens que la moitié
d'entre eux qui me suivent? Où sont les autres? Ils vont plus à
l'est... Et poursuivent la jeune femme que j'ai rencontré tantôt??
Pourquoi, elle n'a rien fait du tout! Ou sinon il se serait contenté
de la charger! Non, il a quand même pas pensé qu'elle me cachait en
leur mentant... Mais ça veux dire qu'elle a des problèmes à cause
de moi!



Profitant de la première occasion pour
semer ceux qui me suivent, je retourne chercher la jeune femme en
courant comme un dératé. Les souillures! Typiquement humain, ce
genre d'état d'esprit, et moi, je ne peux laisser quelqu'un se faire
arrêter, voir tuer, à cause de moi!





« Rends-toi, gamine, tu
n'arriveras pas à nous échapper! »





Elle n'arrivera pas? Ca, c'est toi qui
le dit, mon grand! J'ai horreur de ces snobs, il est plus que temps
qu'ils apprennent ne rien valoir! Une seule de mes flammes suffira à
balayer tous ces misérables fétus se prétendant soldats.



L'ardent feu sortant de ma bouche se
dirige droit sur eux et les réduis soudain tous en tas de cendre.
Encore des débutants qui pensent pouvoir me vaincre, on aurait
vraiment tout vu. Content de moi, je grogne un coup puis je reprends
forme humaine pour rattraper la jeune femme que j'avais rencontré
tantôt.





« Vous allez bien, mademoiselle?
Désolé pour les problèmes que je vous ai apporté... »
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MessageSujet: Re: Là où vont les parias [PV April]   Là où vont les parias [PV April] I_icon_minitimeMer 29 Aoû - 11:36


Et c’est parce qu’ils sont haineux et exécrables que tu ne les comprendras jamais. Tu n’as jamais été que l’ombre de toi-même, tuant pour ton plaisir, sans pour autant les haïr ou les réduire au tas de sous-merdes. Oui, tu es une … « barbare », dans un sens. Née de parents de races différentes, fruit d’une union ratée. Pourtant, tu t’en contrefiches. Alors tes yeux se perdent sur le jeune homme blond, et tu hausses les épaules. Tu n’en as rien à faire. Regarde, les soldats sont déjà là, ils bifurquent vers toi. La seule solution pour faire passer la pilule n’est-elle donc pas de jouer avec eux ? Oh, oui, jouer. Toujours un peu plus, jusqu’à s’en essouffler et ne plus en être capable. Tu aimes jouer. Tu es née pour cela, c’est dans tes gênes. Un sourire amusé nait sur tes lèvres et tu sais. Oui, tu sais que cela va être très, très drôle.

***

Elle courait, à en perdre haleine. Poursuivie par des hommes peut-être plus bourrus, mais tellement faciles à abattre, en un contre un. April, légère, agile, aurait dévoré un violent combat, se délectant du sang qu’elle faisait durement vers à son ennemi. Cependant, la blondinette déchanta rapidement. Plusieurs hommes lui tombèrent dessus, d’un seul coup.

    « Rends-toi, gamine, tu n'arriveras pas à nous échapper! »


Ah, vraiment ? Elle accéléra sa course, sentant ses pieds fouler le sol avec un bonheur incommensurable. Chasser, être chassée … Peut-être n’existait-il pas de meilleures sensations que celle de se sentir traquée, d’avoir peur de se faire attraper. L’adrénaline d’une scène véritablement magique, qui la transperçait de part en part. Oh, oui, April aimait cela. Elle adorait la douceur de cet effroi traverser ses veines, courir à travers son être pour s’immiscer dans son esprit.

Puis, à un moment, une boule de feu vint interrompre sa course. Une chaleur désagréable effleura son dos. Elle se tourna. Plus personne. Plus de jeu. Plus rien. Juste un arrêt brutal de tout. Une mine attristée vint orner son visage.
Le dragon se planta tout près d’elle. Héros de la situation ? Ah, ce n’était que ce qu’il croyait. Pour April, la scène ne se déroulait pas exactement de la même façon. Elle ferma les yeux et s’approcha, lentement. Les problèmes qu’il avait pu causer ne représentaient, en rien, des soucis désagréables. À l’inverse, même. Ses mains se détachèrent doucement de son corps et elle vint … enlacer ? le jeune homme. Tout du moins, cela y ressemblait.

La tête nichée dans le creux de son cou, elle exhala un très long soupir et reprit la parole, sur un ton presque triste.

    « — Te rends-tu compte … Que tu viens de m’enlever mon petit plaisir personnel de la journée … ? »


Sa main grimpa le long de son dos, découvrant les courbes de ce dernier avec sadisme. Là, elle aurait pu tout lui arracher, planter ses ongles dans sa chair, la transpercer. Les cris empliraient l’espace, le rendant incroyablement divin. Pourtant, d’un coup, elle percuta. Secouant la tête avec vigueur, April recula et le regarda tout en souriant. Que venait-il de se passer, là ?

Ce type venait … de lui sauver la vie ? Non, pas vraiment, mais d’une certaine façon, le reste n’importait que très peu. Il n’avait fait que se débarrasser des gardes qui voulaient lui faire la peau. Bien évidemment, l’importance de cette situation, aux yeux d’April, restait si moindre, qu’au final, elle préférait lui laisser les lauriers. Donner à un homme l’impression que son geste d’héroïsme s’avérait inutile revenait à mettre une claque dans son égo. Une violente gifle en pleine face. Bien sûr, April se serait sentie capable de le faire, mais … Oh, elle se contrefichait totalement de cela, désormais.

Son visage reprit cet air innocent qui la suivait partout, puis elle tendit la main, joyeuse.

    « — Oh, vous savez, j’en vois des vertes et pas mûres quasiment tout le temps. Faut croire que j’aime crapahuter où le danger se trouve. Je lui cours presque après. »


Étrange, certes, cet aveu restait cependant vrai. April sentait le besoin de foncer dans le danger, pour se traumatiser un peu plus. Destiny n’étant plus de ce monde, elle n’avait plus rien à perdre. Mourir ? Chaque être venait au monde dans ce but, non ? Quitte à choisir, autant perdre la vie d’un coup que d’une longue et horrible agonie, enfin … C’était ainsi, presque, qu’elle le concevait.

    « — Sinon, je ne vois pas vraiment de quoi vous parlez, avec cette allusion aux … comment vous les nommez déjà ? Sans-parents ? »


Mentir. Mentir par manque de confiance. Personne ne méritait vraiment une confiance sans faille. Surtout pas un inconnu. Son sourire enfantin ne l’avait pas quittée, marque fidèle d’un mensonge qui ne prendra jamais fin. Son univers entier reposait sur une fausse réalité, alors autant continuer, perdu pour perdu …

    « — Oh, aussi, pour que ce soit plus simple … Je m’appelle April ! Et peu importe mes origines, ce n’est pas comme si elles comptaient vraiment, mh ? »


Puis, plus curieuse, d’un seul coup, elle s’approcha. Sa main vint caresser le dos du jeune homme avec une douceur presque … terrifiante. Étrangement, April jouait beaucoup sur son aspect juvénile pour rassurer l’être face à elle.

    « — Mais sinon … J’ai cru remarquer que vous étiez un dragon, fais-je erreur ? Vous savez, je n’ai jamais croisé de laguz dragon qui avait pleinement conscience de son état … mh … bestial. Oh, si, j’en ai déjà vu un, de dragon. Mais pas qui savait se contrôler. Comment est votre vie, sans être … indiscrète ? »


Oh, oh, douce curiosité … Elle enleva sa main, préventive. Peut-être ne fallait-il pas le brusquer, mh ? Pauvre, pauvre petite bête persécutée en permanence …

_______________
Aucun problème ^^ Bon, plus court, parce que voilà, mais ... j'espère que ça t'ira quand même =3
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