Une ville ! Nao avait du mal à retenir sa joie. Elle était enfin arrivée dans une ville ! Après avoir tourné en rond pendant si longtemps, subit tant de mésaventures. Elle s’était perdue, avait failli mourir de faim, de froid de soif et d’autres tourment sans fin. Ça lui faisaient encore se dresser les poils des oreilles rien que d’y penser. Folle de joie, elle passa à grandes enjambées les portes de la ville.
Bon, passé l’excitation, Nao se rendit compte que ce n’était pas bien grand pour la cité à laquelle elle s’attendait. Les masures qui s’assemblaient autour du chemin remplit de nids de poules n’étaient pas spécialement engageantes. Elle avait espérer un minimum de confort après des jours à errer dans les campagnes… Décevant… Deux ou trois personnes passaient rapidement dans la rue alors qu’on était au beau milieu de l’après midi. Il y aurait dût avoir plus d’activités que diable ! De beaux enfants jouant, se chamaillant ; des marchands hélant les passants le sourire aux lèvres; des jeunes femmes à l’opulente poitrine faisant leurs courses pour le diner du soir ! Mais non, il n’y avait rien ! Juste un vieux fumant sa pipe sur un fauteuil délabré. Ah non, là bas, cachée dans l’encoignure de sa porte, une mégère regardait Nao d’un œil torve. Où étaient donc les héros humains des récits de son père ?
Déçue et boudeuse, Nao shoota dans un caillou qui avait le malheur de s’être trouvé sur son chemin. Elle n’était pas à l’aise. Gênée par l’insistance de la vielle qui lui faisait penser à une sorcière décrépie, Nao réajusta son turban qui lui couvrait les oreilles. Sa chevelure bleue nuit devait être à peu près cachée… était-ce ses yeux jaunes qui avaient retenu l’attention ? C’est vrai que les pupilles verticales ne sont pas très courantes chez les humains… pourtant elle portait son long manteau et était à peu près sur de son camouflage. Elle aurait dût passer inaperçue… La jeune lionne lança rapidement un coup d’œil à la bonne femme. Cette dernière lui fit un joli sourire lubrique et édenté, accompagné d’un signe de la main l’incitant à approcher.
Ah non, s’en était trop ! Elle ne pouvait supporter de se faire reluquer ainsi. Nao accéléra à la limite de la course et se dépêcha de passer devant la maison de la sorcière. Pouah ! Et quelle odeur ! Ce n’était pas tout les jours faciles d’avoir un odorat si sensible.
A distance raisonnable et quand elle ne senti plus les regards de la vieille sur son dos, Nao fit une pause. Décidément rien ne se passait comme prévu dans ce voyage ! Pourquoi fallait’ il toujours qu’elle tombe dans les endroits les plus louches. A ce moment cependant, une délicieuse odeur vint lui flatter les narines. De la viande ! Quelqu’un devait faire cuir un beau morceau de viande… c’était assez loin, trente minutes environ… du cerf sans doute, avec quelques épices et à la broches. La peau devait être craquante, croquante, luisante. La lionne s’imagina prendre un bouchée de ce met délicat, la graisse entourant tout juste comme il faut le morceau de viande fondant et cuit à point.
Nao salivait d’impatience. N’écoutant que son estomac, la jeune lionne se précipita vers le lieu de ses fantasmes, le nez au vent. La viande devait être prête, pas encore retirée de la broche mais cela ne saurait tarder. A moitié en courant, elle grimpa le long d’un petit chemin de pierre qui s’enroulait à la base d’une jolie colline bien verte. Au sommet de ladite colline, une petite maison en bois surplombait la route. Plutôt jolie d’ailleurs. Très proprette avec un jardin bien entretenu. Visiblement le propriétaire avait plus de goût que les habitants du village. Surtout que ça sentait si bon !!!
Retrouvant à peu près la raison, Nao hésita sur le seuil de la porte. Les Beorcs ne devait pas vraiment apprécier de partager leur butin de chasse…Dressant les oreilles, elle perçu des bruits de pas à l’intérieur. Quelqu’un s’activait derrière les fourneaux. Ça y’était, on avait retiré la broche ! Son estomac décidant pour elle, Nao ouvrit la porte avec entrain, pénétrant dans la maisonnette avec un grand :
« Bonjour ! », souriant à plein crocs.
L’aube se levait sur la demeure. Alan grogna légèrement en sentant les rayons du soleil traverser ses paupières closes et les ouvrit.
Kwendal dormait encore. Alan caressa doucement sa joue puis sortit sans bruit de la chambre. Il se lava et changea de tenue avant de sortir chasser de la viande dans la forêt non loin.
Ses années d’esclavage l’ont forcé à apprendre à poser des pièges lorsque Side le forçait à chasser des Laguz, il avait gardé les rudiments pour le gibier et ça l’a bien aidé. La preuve : un cerf était étalé au sol, coincé dans un piège à base de fils transparents mais très solide. Alan abattit la pauvre bête sans regrets et la dépouilla de sa viande qu’il plaça dans un sac avant d’aller faire un tour au village se procurer des épices et des légumes pour aller avec.
De retour chez lui, il prépara le cerf à la broche. Il ne savait pas si Kwendal dormait encore ou était partie faire un tour, mais l’odeur de la viande émanant de chez lui la rameuterait sans doute.
Après un peu de cuisine, la viande était prête.
« Bonjour ! »
Alan se retourna. Trois certitudes lui vinrent en voyant la personne qui avait parlée : Ce n’était pas Kwendal, il ne connaissait personne avec des yeux dorés, un turban et une peau mat et on n’avait pas appris les bonnes manières à cette personne.
<< Heu… bonjour. >>
Il ne savait pas quoi faire quand une inconnue entrait sans frapper alors qu’il s’apprêtait à préparer le repas pour lui et Kwendal. Finalement, il se contenta de placer la viande dans un plat au dessus du feu pour éviter qu’il ne refroidisse.
<< Heu… Je peux faire quelque chose pour vous ? >>
Autant rester courtois en attendant de connaître la raison de cette effraction en pleine heure du repas.
Là, juste au dessus du feu, il l’attendait ! Parfait !, Superbe! Même dans ses estimations les plus idéalisées, elle n’avait pas pensé qu’il serait aussi magnifique ! Nao inspira un bon coup. Son odeur lui remua les tripes, l’amena proche de l’extase. Depuis combien de temps n’en avait-elle pas vu ? Pas sentit ? Pas admiré ?
"Heu… bonjour."
Nao entendit vaguement une voix, semblant provenir de très loin... Quelqu’un osait la perturber dans l’admiration de cette pièce magnifique que représentait ce morceau de cerf rôti à souhait. Avec difficultés, elle détourna les yeux de l’objet de ces rêves pour les fixer sur son interlocuteur.
Un jeune Beorcs aux cheveux noirs, la fixait, visiblement perplexe. Était-il également possible qu'une pointe d'agacement se cacha dans ses propos? Ce n’était pas de chance pour lui s’il s'était levé du mauvais pied! Une si belle journée vraiment! Il paraissait un peu maigrichon, (comme tous les Beorcs qu'elle croisait d'ailleurs). Mais, pour préparer un pareil chef-d'œuvre, ce devait être quelqu’un de remarquable !
"Heu… Je peux faire quelque chose pour vous ?"
Oh! Il se montrait très polit en plus! La lionne était agréablement surprise. Ce jeune homme si serviable, pourrai sans doute partager cet énorme morceau (bien trop gros pour lui tout seul) avec une pauvre laguz affamée. Son regard se reporta immédiatement sur l’objet de ses convoitises.
"Mmm désolée de vous déranger", dit-elle en s'inclinant très bas.
"J’aurai voulu savoir, s’il vous serait possible, cher maitre cuisinier, que vous partageassiez votre repas avec la pauvre mendiante que je suis?"
Nao Lyn Sha était vraiment prête a tout quand il s’agissait de son ventre. Même mettre son honneur en bouteille n'était plus qu'une formalité. Pleine d’espoir, elle se redressa et adressa son plus beau sourire à l’homme, sans parvenir à éviter que l’eau ne lui monte à la bouche.
Elle huma l'air une nouvelle fois, savourant déjà le proche festin. Étrangement, un fumet atypique l'attira d'avantage. Une odeur lui rappelant son propre peuple mais en même temps complétement différente. L’homme n'était pas seul? Se serait embêtant s'il fallait partager. Curieuse, la jeune lionne ignora son repas (un instant), et son « hôte improvisé », pour se diriger vers cette nouvelle source d’intérêt.
La femme ne cessait de regarder le plat qu'il avait préparé avec appétit. On devinait facilement ses intentions rien qu'en voyant ses yeux et le filin de bave qui pendouillait de sa bouche garnie de... crocs ? Nan, il devait rêver : qu'est ce qu'une Laguz ferait en territoire Beorc en cette époque troublée ?... question idiote en fait vu qu'il hébergeait une autre Laguz, même si elle était amnésique.
Alan laissa ses réflexions de côté car l'intrus se tourna vers lui pour répondre à sa question.
<< Mmm désolée de vous déranger. >>
Elle s'inclinait comme si elle avait affaire à une éminence quelconque, ce qui était un peu embarrassant pour Alan.
<< J’aurai voulu savoir, s’il vous serait possible, cher maitre cuisinier, que vous partageassiez votre repas avec la pauvre mendiante que je suis? >>
Elle parlait drôlement bien pour une simple gueuse... bizarre...
<< Ben... >>
Il regarda le cerf prêt à être englouti. Il y en avait assez pour deux personnes et il avait prévu de le partager avec Kwendal. Il ne savait pas encore si il avait affaire à un Laguz mais en revanche, il savait de quoi était capable un homme-bête affamé pour satisfaire son estomac.
Ses réflexions furent coupées par l'inconnue qui se dirigeait vers les escaliers.
<< Hé ! >>
Il s'interposa et conduisit la femme à la table.
<< Je partage ce toit avec une amie et je sais pas si elle dors encore. De toutes façons, ma maison n'est pas la rue marchande ou un musée, vous êtes dans la cuisine et vous y restez. >>
Maintenant, Alan en était certain. Il avait affaire à une Laguz. Elle a du être attirée par l'odeur qui émanait de Kwendal et ça l'a intriguée, tout simplement, d'où le fait qu'elle en vienne à en oublier la viande.
Maintenant, il n'avait plus vraiment le choix : il allait sacrifier sa part pour nourrir la Laguz et la chasser de sa demeure. Pour lui, ça ne sera que des patates et un peu de jambon qui restait dans le garde manger. Il était bon pour retourner à la chasse dans l'après midi...
Il prépara une assiette de cerf et la servit à la femme.
<< Voila, bon appétit. >>
Et il retourna aux fourneaux préparer son repas qui sera bien moins savoureux que le cerf qu'il s'était acharné à préparer du mieux qu'il pouvait.
La lumière illuminait la chambre, Kwendal dormait à point fermée. Elle faisait souvent des mouvements de sa main pour cacher son visage du soleil... La dragonne émettait un peu de grognement et n'arrêtait pas de changer de coté pour être correct. Mais à force de tourner elle tomba sur le sol. À l'étage du bas, les deux personnes purent entendre un grand bruit sourd... Et puis une sorte de lamentation de douleur.
Kwendal aimait pas se faire réveiller par quelque chose, sa la rendait souvent de mauvaise humeur le matin. Mais l'odeur magnifique d'un cerf, vint flatter ses narines et lentement elle se leva et marcha juste qu'au marche,une autre odeur étrange vint lui caresser les narines...Une odeur familière et pourtant lointaine et donc elle commença à descendre les marche en disant d'une voix fatiguée :
-Bonjour Alan...Tu prépare à ma...!?
Elle aperçut alors la personne, rapidement la dragonne remonta en haut... Elle se frotta les yeux et pensa rapidement... Qu'est que c'était que sa!?
Elle se regarda, elle portait juste des vêtements léger pour dormir, un chandail trop grand pour elle, qui faisait redescendre souvent l'une de ses manches et un pantalon d'une bonne grandeur. Elle se frotta les cheveux et retourna à la chambre et prit de ses vêtements, mieux adapté à la situation et donc enfila rapidement un pantalon noir ainsi qu'un magnifique chandail au courte manche d'une couleur bleu foncée.
Pied nue elle redescendue les marches d'escaliers. Elle regarda Nao d'un air étrange, c'était elle qui avait cette odeur étrange. Elle était pourtant familière. Elle observa son turban et ses habillements, qu'elle étrange Beorc...Non! Ce ne peux pas être une Beorc sont odeur était trop étrange pour sa. Sans aucune gène, la dragonne enleva le turban de la jeune femme. Des yeux remplie de joie vint lorsqu'elle aperçut ses oreilles de lionnes...
-Une Laguz!
La dragonne lâcha le turban, elle était surprise... Une de ses semblables en quelque sorte, elles étaient Laguz mais pas de la même race. Kwendal était tellement surprise qu'elle en restait bouche-bée.
<< Hé ! >>
Nao s’arrêta, surprise. Le jeune homme lui barrait la route et l’empêchait de satisfaire sa curiosité. Elle allait protester quand fermement, il la raccompagna vers la table.
<< Je partage ce toit avec une amie et je sais pas si elle dors encore. De toutes façons, ma maison n'est pas la rue marchande ou un musée, vous êtes dans la cuisine et vous y restez. >>
Mais enfin ! Nao voulais juste jeter un coup d’œil ce n’était pas bien méchant ! Ce jeune homme paraissait bien à cheval sur les principes. Un peu déçue elle allait lui faire une réflexion plutôt acide. Du style qu’il voulait seulement garder son « trésor » pour lui tout seul. A ce moment, il lui servi une belle part de viande. Il semblait avoir quelques regrets, mais la lionne ne s'en formalisa pas. Finalement il remontait même dans son estime. Ce beorc savait recevoir !
<< Voila, bon appétit. >>
L'appétit ce n’était pas cela qui lui manquait ! Elle commença son repas à petites bouchées, se délectant du met. Le jeune homme, lui paraissait ne plus s’occuper d’elle ce qui lui convenait parfaitement. Cependant, ses oreilles sensibles captèrent un grand bruit sourd à l’étage, suivit immédiatement d’un cris de douleur. Ah, « l’amie » du jeune homme devait s’être aussi réveillée brutalement. C’était peu être une habitude dans cette maison. C’est dommage elle ne serait sans doute pas de bonne humeur. Nao se dépêcha d’engloutir le plus de viande possible avant qu’une nouvelle personne ne vienne demander sa part. "L'amie" arrivait.
-Bonjour Alan...Tu prépare à ma...!?
Nao jeta un œil par-dessus son assiette. Ah et bien non! Elle sembla avoir fait rapidement volte face au bruits de ses pas qui éloignaient. Temps mieux, Nao avait un peu plus de temps. Dans le dos du jeune homme elle se resservit prestement. Monsieur le cuisinier s'appelait donc Alan... un nom qui avait une inquiétante consonance... Ne voulant pas perdre l'envi de manger, Nao laissa ses souvenirs bien au font de son esprit.
Quelques minutes plus tard, « l’amie du jeune homme » reparu. Acharnée sur un dernier os récalcitrant, Nao la laissa approcher. La lionne attendait que la femme fasse le premier geste. Après tout « l’amie » s’invitait à son festin. Soudain, son turban lui fut arraché de la tête.
-Une Laguz!
-Hé ! Mon turban ! Mais rendez le moi voyons !
Nao braqua son regard flamboyant dans celui de « l’amie ». Celle-ci lâcha sa précieuse écharpe qui vint nettoyer le sol de la maisonnette. La femme resta plantée devant Nao la bouche ouverte, visiblement très surprise.
Bon bon, d’accord ce ne devait pas être tout les jours que l’on voyait un félin dans cette partie du monde. Mais quand même! Elle avait passé des heures à essayer d’obtenir un résulta satisfaisant en enroulant son écharpe autour de ses cheveux bleus. Cette effrontée avait tout gâchée ! Nao secoua les oreilles et pencha la tête sur le coté, observant la nouvelle venue. Elle était vraiment très belle cette « amie ». Pas étonnant que Monsieur le cuisinier Alan n’est pas voulu la présenter. Nao l’admira quelques instants, n’ayant jamais rencontré de personne aussi charmante. Non pas jolie, mais belle et triste aussi. Enfin, c’est ce qu’il sembla à la jeune lionne, qui cru apercevoir un reflet de tristesse au fond des yeux de la demoiselle. Calmée, Nao sentit son agacement refluer. Elle avait désormais le ventre plein et pouvait réfléchir à peu près calmement. Pour l’instant son interlocutrice semblait plutôt heureuse et incrédule. Ne voulant pas faire mauvaise impression devant cette dame qui l'impressionnait, Nao fit les présentations tout en inclinant la tête:
-Nao Lyn Sha, Enchantée de faire votre connaissance mademoiselle. Et merci pour le repas monsieur le cuisinier.
Sans leur laisser le temps de répondre, s’attendant à des reproches ou à des questions sans fin,la jeune lionne enchaina rapidement :
-Navrée de m’être imposée de cette manière fortuite. Si ce n’était pour ce délicieux fumé, j’aurais sans doute passé mon chemin sans vous déranger. Quelque chose m'intrigue par contre. Mademoiselle vous êtes humaine ?
Bon, le jambon était cuit comme il aimait et ses pommes de terres commençaient à cuire. Un bruit sourd se fit entendre à l'étage. Kwendal à eu un dur réveil et ça s'entendait par quelques plaintes.
Quelques secondes plus tard, elle arriva dans l'escalier.
<< Bonjour Alan...Tu prépare à ma...!? >>
Alan eu le temps de la voir dans sa tenue de nuit : un chandail trop grand pour elle, qui faisait redescendre souvent l'une de ses manches et un pantalon d'une bonne grandeur. Mais presque aussitôt, elle remonta.
<< Eh ben ? >>
Alan regarda quelques secondes l'endroit où se trouvait Kwendal avant de fuir puis se concentra sur sa cuisine. Quelques secondes plus tard...
<< Une Laguz! - Hé ! Mon turban ! Mais rendez le moi voyons ! >>
Alan fit volte face. Kwendal était juste partie se changer pour prendre une tenue convenable et regarda la scène. Elle avait enlevée le turban de la nouvelle et on pouvait voir ses oreilles de félins dans sa cascade de cheveux bleus nuit.
La féline reprit son turban et s'inclina un peu.
<< Nao Lyn Sha, Enchantée de faire votre connaissance mademoiselle. Et merci pour le repas monsieur le cuisinier. >>
<< Navrée de m’être imposée de cette manière fortuite. Si ce n’était pour ce délicieux fumé, j’aurais sans doute passé mon chemin sans vous déranger. Quelque chose m'intrigue par contre. Mademoiselle vous êtes humaine ? >>
Alan s'approcha des deux femmes et prit la parole.
<< Tout le monde est humain sous ce toit, qu'il soit Beorc ou Laguz. Et si votre question est de savoir si Kwendal est une Laguz, vous devriez l'avoir senti, non ? >>
Jetant un coup d'oeil au plat, Alan remarqua que Nao s'était resservie, mais il en restait largement assez pour Kwendal. Alan mit la viande dans une assiette avec des couverts, puis alla se chercher son assiette de jambon / pommes de terre qu'il posa à côté de l'assiette de Kwendal.
<< Si ce n'est pas trop indiscret, j'aimerais savoir ce qui vous amène en territoire Beorc en ces temps troublés, c'est très imprudents pour ceux qui sont dotés de queue et d'ailes. >>
Il s'installa et commença à manger son plat tout en observant les deux Laguz. Une idée lui effleura l'esprit : Nao pourrait enseigner à Kwendal comment se transformer, mais il se dit que c'était à Kwendal de faire la demande.
<< Tout le monde est humain sous ce toit, qu'il soit Beorc ou Laguz. Et si votre question est de savoir si Kwendal est une Laguz, vous devriez l'avoir senti, non ? >>
Nao resta bouche close. Monsieur le cuisinier avait une étrange façon de voir les choses. Ils nous mettait tous dans le même sac ? C’était un point de vue plutôt intéressant, il est vrai. Mais la lionne n’était pas habituée à cette absence de parité entre les deux peuple. Pour elle il y avait toujours eu les hommes d'un coté et les hommes-bêtes de l'autre. Les deux avaient leurs propres qualités et leurs propres défauts mais elle ne les avait jamais vu comme un tout. La lionne réfléchit à cette idée bizarre et la voix de l’homme la sortie de ses réflexions.
<< Si ce n'est pas trop indiscret, j'aimerais savoir ce qui vous amène en territoire Beorc en ces temps troublés, c'est très imprudents pour ceux qui sont dotés de queue et d'ailes. >>
-Hé bien en fait justement! Je n'ai pas de queue! Je suis un lion voyez-vous et sous notre forme humaine nous conservons seulement nos oreilles. D'ailleurs c'est beaucoup plus élégant et pratique comme cela n'est ce pas?
La lionne fit un grand sourire.
Toujours fier de ses origines Nao avait commencé par ce point qui lui semblait d’une importance capitale. Ne voyant pas de réaction particulière des deux autres qui pourrait traduire leur admiration sans égale, elle continua, vexée. Elle avait oublié la distinction dont elle faisait encore preuve quelques minutes au paravent.
-Sinon désolé de vous décevoir mais j’ai du mal à reconnaitre ceux qui ne sont pas des félins du premier coup. Je n’en ai jamais beaucoup rencontré jusqu’à présent.
Elle fit une pose et chercha une position confortable. Sans aucune gène, elle opta pour poser les deux pieds sur le coin de la table resté libre.
-Bon en fait, si ça vous intéresse tellement, je vais vous raconter. Je suis ne suis qu’un jeune lion en fuite qui en profite pour se balader de part le monde. C'est fou comme il y'a des gens intéressant vous savez! Tenez comme vous par exemple! Alors vous voyez, continua t-elle en repassant son écharpe adorée autour du cou, peu importe les risques. Ce ne sont que des facteurs secondaires, donnant un peu de piment à la soupe.
Très fier de son effet, Nao entrepris de décoller un morceau de cerf qui lui était resté collé entre les crocs.
-En fait moi aussi j’aimerai vous poser quelques questions ! Mademoiselle est un dragon non ? pour avoir la chance de ressembler tellement à un beorc ? C’est joli Goldoa ? je n’y ai jamais mis les pieds en fait. Mais j’aimerai bien y aller… sans doute un jour… Et puis vous n'avez pas d'oreilles poilue? Sa doit faire bizarre quand même! Est-ce-que les poils jouent sur le sens de l'audition? Enfin pour les Beorcs ça doit être encore moins drôle! L'autre jour figurez vous, j'ai rencontré un gamin sourd comme un pot! Et au fait mademoiselle, que faite vous si loin de chez vous avec ce monsieur ?
Nao reprit sa respiration. Assailli par des questions sans queues ni tête, le couple semblait être un peu perdu.
<< Nao Lyn Sha, Enchantée de faire votre connaissance mademoiselle. Et merci pour le repas monsieur le cuisinier. >>
<< Navrée de m’être imposée de cette manière fortuite. Si ce n’était pour ce délicieux fumé, j’aurais sans doute passé mon chemin sans vous déranger. Quelque chose m'intrigue par contre. Mademoiselle vous êtes humaine ? >>
Kwendal sourit à Nao, elle allait répondre mais Alan parla.
<< Tout le monde est humain sous ce toit, qu'il soit Beorc ou Laguz. Et si votre question est de savoir si Kwendal est une Laguz, vous devriez l'avoir senti, non ? >> Alan lui tendit une assiette, elle se délicha les lèvres avec un sourire, ce magnifique animal allait bien rapidement entrée dans l’estomac de la dragonne. Un conseil, si vous réveiller un dragon endormi donner lui as mangé et elle sera contente pour la journée. << Si ce n'est pas trop indiscret, j'aimerais savoir ce qui vous amène en territoire Beorc en ces temps troublés, c'est très imprudents pour ceux qui sont dotés de queue et d'ailes. >>
-Hé bien en fait justement! Je n'ai pas de queue! Je suis un lion voyez-vous et sous notre forme humaine nous conservons seulement nos oreilles. D'ailleurs c'est beaucoup plus élégant et pratique comme cela n'est ce pas?
La dragonne était toujours émerveiller devant la Laguz, depuis sa perte de mémoire elle n’avait vue qu’une personne que très brièvement. La Laguz semblait fière d’être une lionne.
-Sinon désolé de vous décevoir mais j’ai du mal à reconnaitre ceux qui ne sont pas des félins du premier coup. Je n’en ai jamais beaucoup rencontré jusqu’à présent.
Kwendal se frotta la tête, elle n’avait pas reconnue sont odeur aussi, fallait dire qu’elle ne sentait pas l’odeur de Laguz tout les jours… Et elle vue la Laguz mettre ses pieds sur la table… Kwendal la regarda sans réagir et mangea un peu. Un si bon morceau de viande devait être mangé rapidement!
-Bon en fait, si ça vous intéresse tellement, je vais vous raconter. Je suis ne suis qu’un jeune lion en fuite qui en profite pour se balader de part le monde. C'est fou comme il y'a des gens intéressant vous savez! Tenez comme vous par exemple! Alors vous voyez, peu importe les risques. Ce ne sont que des facteurs secondaires, donnant un peu de piment à la soupe.
La dragonne la trouvait étrange, mais malgré tout elle la trouvait amusante.
-En fait moi aussi j’aimerai vous poser quelques questions ! Mademoiselle est un dragon non ? Pour avoir la chance de ressembler tellement à un Beorc ? C’est joli Goldoa ? Je n’y ai jamais mis les pieds en fait. Mais j’aimerai bien y aller… sans doute un jour… Et puis vous n'avez pas d’oreilles poilues? Sa doit faire bizarre quand même! Est-ce-que les poils jouent sur le sens de l'audition? Enfin pour les Beorc ça doit être encore moins drôle! L'autre jour figurez-vous, j'ai rencontré un gamin sourd comme un pot! Et au fait mademoiselle, que faite vous si loin de chez vous avec ce monsieur ?
Le visage de la dragonne devint infiniment triste, elle se frotta son visage et elle dit :
-Je n’ai pas vue Goldoa…Enfaite je ne sais plus si je l’ai vue… Surement mais dans un passé lointain…
Elle caressa sa chevelure blanche et fit découvrir à Nao, deux petites oreilles pointue et bien belle. Elle pouvait parfaitement se mouvoir dans sa longue chevelure blanche, la dragonne semblait gênée.
-Disons que même si je voulais retourner à Goldoa, je ne sais pas par ou c’est et surtout que je sais plus comment me…
Soudain son visage triste changea rapidement, devenant de la joie et elle s’approcha de Nao et elle dit avec des yeux supplieur :
-S’il vous plaît mademoiselle la Lionne! Montrer moi comme me transformer! Je me dois de savoir comment me transformer…
La dragonne faisait pitié, ses yeux inspiraient cela… Et elle sourit en disant :
-J’allais oublier! Je me nomme Kwendal! Kwendal Kenneth!
❝ Alan ❞
Messages : 1309 Age : 32 Localisation : En quête de mon passé Autre Indication : Amnésique Groupe : Peuple des saumons sauvages des torrents Criméens
Outre son sourire devant l'assiette qui l'attendait, Kwendal semblait fascinée par la Laguz.
<< Hé bien en fait justement! Je n'ai pas de queue! Je suis un lion voyez-vous et sous notre forme humaine nous conservons seulement nos oreilles. D'ailleurs c'est beaucoup plus élégant et pratique comme cela n'est ce pas? >>
Une Lionne ? Alan n'en avait vu que très peu dans sa vie, mais ils savait que les lions représentaient la noblesse et la royauté de Gallia. En majorité des gens respectables tant par le force que par leur attitude.
<< Sinon désolé de vous décevoir mais j’ai du mal à reconnaitre ceux qui ne sont pas des félins du premier coup. Je n’en ai jamais beaucoup rencontré jusqu’à présent. >>
Alan trouva cela étrange, mais en déduit que c'était la première fois qu'elle quittait Gallia. La lionne s'installa à table et posa ses pieds dessus et non dessous. Alan fronça un peu les sourcils. Pour une noble, elle avait une attitude peu convenable.
<< Bon en fait, si ça vous intéresse tellement, je vais vous raconter. Je suis ne suis qu’un jeune lion en fuite qui en profite pour se balader de part le monde. C'est fou comme il y'a des gens intéressant vous savez! Tenez comme vous par exemple! Alors vous voyez, peu importe les risques. Ce ne sont que des facteurs secondaires, donnant un peu de piment à la soupe. - Vous devriez quand même rester prudente. J'espère ne rien vous apprendre en disant que les Beorcs qui trouvent des Laguz se promener sur leur territoire réagissent de façon très... extrême. >>
Il préférait ne pas se montrer trop clair afin de ne pas inquiéter Kwendal, mais le sous-entendu était évident : si l'une de ces deux Laguz était démasquée, c'était la pendaison ou le massacre en public.
<< En fait moi aussi j’aimerai vous poser quelques questions ! Mademoiselle est un dragon non ? Pour avoir la chance de ressembler tellement à un Beorc ? C’est joli Goldoa ? Je n’y ai jamais mis les pieds en fait. Mais j’aimerai bien y aller… sans doute un jour… Et puis vous n'avez pas d’oreilles poilues? Sa doit faire bizarre quand même! Est-ce-que les poils jouent sur le sens de l'audition? Enfin pour les Beorc ça doit être encore moins drôle! L'autre jour figurez-vous, j'ai rencontré un gamin sourd comme un pot! Et au fait mademoiselle, que faite vous si loin de chez vous avec ce monsieur ? >>
Alan se retrouva rapidement submergé par ce flot de question au point qu'il ne savait même pas dans quel ordre répondre, mais Kwendal fut plus rapide.
<< Je n’ai pas vue Goldoa…Enfaite je ne sais plus si je l’ai vue… Surement mais dans un passé lointain… >>
La réponse était mal formulée. Alan s'attendait à un autre flot de question. Kwendal se frotta les cheveux, dévoilant deux oreilles pointues au bout recouverts d'écailles rougeoyante. Seule signe trahissant son statut de Laguz dragon.
<< Disons que même si je voulais retourner à Goldoa, je ne sais pas par ou c’est et surtout que je sais plus comment me… >>
Alan n'eut pas besoin d'entendre la fin de la phrase pour deviner ce qu'elle voulait dire. Kwendal s'approcha de Nao et l'implora avec des yeux suppliants de chaton affamés. Alan en fut directement attendri (il lui en fallait peu quand ça venait de Kwendal).
<< S’il vous plaît mademoiselle la Lionne! Montrer moi comme me transformer! Je me dois de savoir comment me transformer… >>
Alan eut un sourire gêné. Au moins, elle ne pourra pas refuser d'aider une camarade Laguz, ne serait-ce que pour payer le repas.
<< J’allais oublier! Je me nomme Kwendal! Kwendal Kenneth! - Et moi Alan. Et je ne suis pas cuisinier de profession, mais mercenaire. >>
C'était vrai qu'il ne s'était pas encore présenté. Au moins maintenant, c'était fait. Alan continua tranquillement de manger en regardant d'un oeil amusé les deux Laguz.
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Ballade à Crimea Ven 24 Sep - 23:37
La belle jeune femme semblait porter sur ses frêles épaules un passé bien douloureux. La jeune lionne ne s'était pas trompée. Son instinct restait bien affuté. Attentive, elle semblait boire les paroles de son hôtesse, en oubliant même de se curer les crocs.
<< Je n’ai pas vue Goldoa…Enfaite je ne sais plus si je l’ai vue… Surement mais dans un passé lointain… >>
« je ne sais plus si je l’ai vue » La demoiselle avait des problèmes de mémoire ? à son âge ? Elle semblait encore bien jeune pourtant...Cela apportait plus de questions que de réponses. Au même moment, la dragonne dévoila des oreilles pointues et finement ciselées. Nao ne put s'empêcher de remarquer qu'elles allaient parfaitement avec la délicate personne qui les possédaient. Mais les oreilles de félins étaient quand même d'une autre classe!
<< Disons que même si je voulais retourner à Goldoa, je ne sais pas par ou c’est et surtout que je sais plus comment me… >>
Me… ?
<< S’il vous plaît mademoiselle la Lionne! Montrer moi comme me transformer! Je me dois de savoir comment me transformer… >>
La demoiselle semblait vraiment pleine d'espoir. S'en était même déroutant. Malgré son légendaire égoïsme, Nao senti son cœur se serrer brièvement. Comment pouvait-on avoir à ce point envi de revenir à sa forme animale? Pensait-elle que cela l'aiderait à retrouver ses souvenirs? C'était exactement l'inverse de la jeune lionne qui ne souhaitait qu'à les enfouir.
<< J’allais oublier! Je me nomme Kwendal! Kwendal Kenneth!
Kwendal ? c’était un joli nom. Il convenait parfaitement à une dame pareille!
- Et moi Alan. Et je ne suis pas cuisinier de profession, mais mercenaire. >>
Ah! Monsieur le cuisinier Alan était mercenaire. Nao soupira, déçue. Les mercenaires n’étaient pas des gens très recommandables selon son père. Enfin celui là paraissait plutôt sympathique après tout. Même s’il avait tendance à s’inquiéter pour pas grand-chose. De plus, il vivait avec une laguz comme mademoiselle Kwendal (et c’était un cordon bleu). Bah temps pi, l'avenir dirait s'il était ou non digne de confiance. Pour l'instant il fallait régler un problème plus important:
" Hé bien, commença t-elle, mal à l’aise.
Pour être franche je n’aime pas vraiment me transformer. Des souvenirs pas vraiment agréables ressurgissent. Donc j'évite...autant que possible."
Dans un accès d'amabilité, elle développa un peu plus sa réponse. Après tout la dragonne avait vraiment piqué son intérêt.
"Lorsque je me suis transformée, j’ai laissé mes émotions prendre le dessus. Complétement livrée à mes sensations, me laissant guider par mon intuition. Après, la transformation par elle même est plutôt agréable. On a l'impression de reprendre son"vrai corps". Mais ça ne me plait pas. Cela a lieu naturellement. Je ne pense pas qu'on puisse "apprendre à se transformer". De mon point de vue, il faut juste se laisser guider par son instinct. Mais bon, je ne suis pas le meilleur professeur pour ce genre de chose. "
Nao adressa un sourire contraint à kwendal.
"Si vous n'y arrivez plus, un choc émotionnel serait sans doute efficace. Quelque chose qui vous ramènerai à vos envies primaires mademoiselle. Cependant... est-ce que se serait vraiment une bonne idée?"
Pour être franche je n’aime pas vraiment me transformer. Des souvenirs pas vraiment agréables ressurgissent. Donc j'évite...autant que possible."
La dragonne regarda Nao, la dragonne prit un air triste. Elle la regarda et attendis qu'elle termine son expliquation.
"Lorsque je me suis transformée, j’ai laissé mes émotions prendre le dessus. Complétement livrée à mes sensations, me laissant guider par mon intuition. Après, la transformation par elle même est plutôt agréable. On a l'impression de reprendre son"vrai corps". Mais ça ne me plait pas. Cela a lieu naturellement. Je ne pense pas qu'on puisse "apprendre à se transformer". De mon point de vue, il faut juste se laisser guider par son instinct. Mais bon, je ne suis pas le meilleur professeur pour ce genre de chose. "
La jeune femme retourna un faible sourire à la lionne, elle posa sa main sur son coeur et ferma les yeux qu'elleque seconde pour partir dans ses pensés. Elle r'ouvrit par la suite les yeux et regarda Nao.
"Si vous n'y arrivez plus, un choc émotionnel serait sans doute efficace. Quelque chose qui vous ramènerai à vos envies primaires mademoiselle. Cependant... est-ce que se serait vraiment une bonne idée?"
La dragonne serra son poight et disa d'une voix triste :
-Peut-être ma transformation m'aiderait à me faire réapprendre tout mes souvenirs...A me connaitre moi même... J'ai besoin de savoir...
Elle trembla et regarda Alan... Elle se secoua la tête et voulue penser a d'autre chose alors continua de manger sa délicieuse part de se gibier. La dragonne voulait savoir qui elle était avant, beaucoup de souvenir manque à sa mémoire, elle reste incomplête et elle en souvrent beaucoup, elle désire tant savoir si il lui reste de la famille ou non... Ou si elle a des amis qui l'attende a Goldoa...
❝ Alan ❞
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<< Hé bien, pour être franche je n’aime pas vraiment me transformer. Des souvenirs pas vraiment agréables ressurgissent. Donc j'évite...autant que possible >>
Des « souvenirs pas vraiment agréables » ? Le simple fait de se transformer peut causer ça ? Non, ça devait juste être un évènement lié à une de ses transformations, rien de plus. Cela ne devrait pas poser de problèmes à Kwendal... peut être...
<< Lorsque je me suis transformée, j’ai laissé mes émotions prendre le dessus. Complétement livrée à mes sensations, me laissant guider par mon intuition. Après, la transformation par elle même est plutôt agréable. On a l'impression de reprendre son"vrai corps". Mais ça ne me plait pas. Cela a lieu naturellement. Je ne pense pas qu'on puisse "apprendre à se transformer". De mon point de vue, il faut juste se laisser guider par son instinct. Mais bon, je ne suis pas le meilleur professeur pour ce genre de chose. >>
En gros, il suffit de le vouloir... mais pourquoi Kwendal n'y arrive pas dans ce cas ? Enfin, déjà est-ce qu'elle a essayé au moins une fois ? Sans doute... mais quelque chose n'allait pas.
<< Si vous n'y arrivez plus, un choc émotionnel serait sans doute efficace. Quelque chose qui vous ramènerai à vos envies primaires mademoiselle. Cependant... est-ce que se serait vraiment une bonne idée? >>
Elle avait dit ça en se tournant vers Alan, comme si c'était à lui de prendre la décision. Mais ce n'était pas le cas, enfin ! C'était à Kwendal de choisir, lui n'avait aucun droit sur elle. C'était même plutôt l'inverse, d'un certain point de vue...
Kwendal serra son poing et répondit d'une voix triste.
<< Peut-être ma transformation m'aiderait à me faire réapprendre tout mes souvenirs...A me connaitre moi même... J'ai besoin de savoir... >>
Alan resta bouche bée. Elle n'avait pas abandonnée son envie de retrouver la mémoire. Pourtant, quand il l'avait retrouvé, il aurait juré qu'elle ne voulait pas revoir ses souvenirs... Alan était perdu mais chassa ses réflexions, voyant que les deux Laguz le regardaient. Kwendal mangeait son assiette. Alan avait finit la sienne.
<< Eh bien... si Kwendal veut apprendre à se transformer, je pense qu'elle sait ce qu'elle fait. Vous ne pourriez pas au moins lui faire une démonstration ? Ca l'aiderait peut être à se rappeler comment faire. >>
Il prit les deux assiettes vides et les emmena jusqu'au bac rempli d'eau pour entamer la vaisselle quand quelqu'un frappa à la porte.
Alan sursauta. Un visiteur ? Ici ? Il fit d'abord signe de se taire aux deux Laguz puis pointa la porte à sa droite. Elle menait à la salle de bain et chuchota très doucement :
<< Entrez la-dedans et ne faites pas de bruit. Kwendal, emmène ton assiette ! >>
Puis il reprit d'un ton normal, assez fort pour que le visiteur l'entende.
<< J'arrive, une seconde ! >>
Pendant que les deux Laguz entraient dans la salle de bains et refermaient silencieusement la porte, il ramassa ses épées posées dans un coin et attacha les fourreaux à sa ceinture en gardant Alondite en main. Il ne voyait pas qui pourrait venir chez lui et craignait une attaque du fang ou d'un envoyé d'un noble.
Il entrouvrit la porte d'entrée, ne laissant voir qu'une partie de son visage et regarda le visiteur sans montrer qu'il tenait une épée. A première vue, c'était un soldat...
<< Oui, c'est pour quoi ? >>
Il se tenait paré à toute éventualité, le fait que ce soldat puisse en vouloir à sa tête pour la prime que les nobles de Begnion avaient fixé était possible.
Voila. A Geist maintenant.
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Ballade à Crimea Sam 25 Sep - 17:37
Gallia, Daien, Criméa... Décidément les voyages étaient longs et rébarbatifs, même pour l'homme à la lance de feu. Il commençait à s'apercevoir au fur et à mesure des demandes faites à son égard que son geste à Gallia lui demanderaient bien du courage et de la bonne volonté. Mandaté par la reine Micaiah pour aller à Criméa, Geist était en balade près de la frontière plus ou moins, interpelé il y a peu par des Laguz lui demandant de retrouver l'une des leurs, ordre du roi à peu près. Bien que cela ne faisait pas partie de sa présence ici, autant bien paraître devant ses nouveaux "amis" et faire bonne impression. Ses recherches l'amenèrent à un village, où la recherchée aurait été aperçu dernièrement. Un petit vieux l'aurait même vu en train de remonter par le nord, vers une bâtisse standard, apparemment elle serait même allé jusqu'à pénétrer dedans. Ni une ni deux, Geist pressa le pas et pour finalement ralentir doucement, se rapprochant de la maison, et pouvait entendre sans comprendre clairement les faits qu'un dialogue se faisait entendre à travers de la porte. Geist prit son courage à deux mains et toqua d'un ton vindicatif à la porte. Rien ne se fit durant quelques secondes, juste un fumet de viande était à humecter délicatement.
"J'arrive, une seconde !"
La porte s'ouvrit, laissant échapper une demi-tête qui malgré que cet homme était clairement inconnu au bataillon de la mémoire de Geist, laissa échapper un léger sourire limite carnassier. Mais il ne fallait pas se fier uniquement à la première impression, et alors il soupira légèrement pour reprendre son sérieux.
"Excusez-moi citoyen, mais on m'a rapporté qu'on aurait aperçu une femme auc cheveux bleus parés d'un bandeau répondant au prénom de Nao. Décret royal, vous n'avez pas à poser de question là-dessus, répondez simplement à la question s'il vous plaît. Selon votre réponse, je m'octroierais le droit ou non de pénétrer en votre demeure, monsieur."
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Ballade à Crimea Sam 25 Sep - 23:41
-Peut-être ma transformation m'aiderait à me faire réapprendre tout mes souvenirs...A me connaitre moi même... J'ai besoin de savoir...
Mademoiselle Kwendal semblait bien décidée. Très bien! Sans une ferme résolution, on n’arrivait pas à grand-chose. Elle devrait réussir à retrouver ses souvenirs et à se transformer. Nao se sentit rassurée et complètement déconnectée de la conversation. Elle laissa ses pensées vagabonder vers des sujets moins pénibles pour elle (comme le temps qu’il ferait demain et ce qu’elle pourrait bien manger ce soir). Cependant, monsieur Alan le cuisinier-mercenaire n’en avait apparemment pas terminé.
<< Eh bien... si Kwendal veut apprendre à se transformer, je pense qu'elle sait ce qu'elle fait. Vous ne pourriez pas au moins lui faire une démonstration ? Ca l'aiderait peut être à se rappeler comment faire. >>
Aie ! Une démonstration ; Ce n’était pas vraiment prévu au programma ça ! La lionne n’aimait vraiment pas se montrer sous sa forme animale, surtout quand la situation était loin d’être critique. Un bon repas valait-il de se remémorer une pareille tristesse ? De se laisser aller à son instinct et à sa nature bestiale ?
Nao allait répondre quand des coups sourds se firent entendre. Le mercenaire sursauta tellement fort que ça en était presque comique. Les humains et leurs sens sous-développés ! Cela l’étonnerai toujours. Toute contente de faire une nouvelle rencontre, qui en plus, arrivait parfaitement au bon moment, elle se dirigeait vers la porte pour ouvrir à l’inconnu quand Alan l’arrêta.
<< Entrez la-dedans et ne faites pas de bruit. Kwendal, emmène ton assiette ! >>
Ça y’est ! Monsieur le mercenaire-cuisinier se faisait encore du souci pour rien. Bref, ne préférant ne pas vexer son hôte. Nao se dirigea docilement vers la salle de bain avec Kwendal.
<< J'arrive, une seconde ! >>
Une fois qu’Alan eut le dos tourné, Nao rouvrit la porte.
"Je m'occupe de tout mademoiselle Kwendal, ne vous inquiétez pas!"
En fait, la lionne était ravie qu’un peu d’action viennent pimenter cette merveilleuse journée; même s’il elle ne s’attendait pas à quelque chose d’exceptionnel. Elle passa la tête par l’entrebâillement, ne voulant pas rater une miette de se qui allait se passer. Le mercenaire ouvrit la porte d’entrée, mais son corps lui dissimulait le visiteur.
<< Oui, c'est pour quoi ? >>
Monsieur Alan paraissait un peu tendu. Il ne devait pas connaitre le visiteur.
"Excusez-moi citoyen, mais on m'a rapporté qu'on aurait aperçu une femme aux cheveux bleus parés d'un bandeau répondant au prénom de Nao. Décret royal, vous n'avez pas à poser de question là-dessus, répondez simplement à la question s'il vous plaît. Selon votre réponse, je m'octroierais le droit ou non de pénétrer en votre demeure, monsieur." Oups ! La visite paraissait plus intéressante que prévue. C’était pour elle ! Toute contente que quelqu’un s’intéresse à l’éminent personne qu’elle était, Nao allait sortir annoncer sa présence quand un zeste de bon sens la retint. Ce n’était pas vraiment normal que quelqu’un soit au courant de sa présence en cette demeure. Qui pouvait bien être l’inconnu ? D’après l’odeur ce n’était qu’un Beorc qu’elle n’avait jamais rencontré… Étrange…La lionne chercha à apercevoir l’inconnu, son sac sur l’épaule, prête à fuir si la situation prenait la forme d’une prise de tête.
<< Eh bien... si Kwendal veut apprendre à se transformer, je pense qu'elle sait ce qu'elle fait. Vous ne pourriez pas au moins lui faire une démonstration ? Ça l'aiderait peut être à se rappeler comment faire. >>
Il avait raison, elle avait besoin d'une démonstration, la dragonne regarda alors la lionne, son regard semblait toujours aussi brillant d'Admiration. Kwendal était si contente de rencontrer une de ses ''semblables'' et de voir une vrai laguz. Alan prit les deux assiettes vide et alla pour les nettoyer, la dragonne attendue des pas près de la maison. Son oreilles chercha à reconnaître se bruit de pas... Quand qu'elle que petit coup vint cogner à la porte. Elle n'eut pas de saut, mais Alan si. Elle eut un petit rire, mais Alan semblait pas le prendre à coeur, il pointa la salle de bain et chuchota très doucement :
<< Entrez la-dedans et ne faites pas de bruit. Kwendal, emmène ton assiette ! >>
La dragonne s'exécuta et prit son assiette et posa rapidement un petit baisser sur la joue de Alan avant d'aller vers la salle de bain et de fermer la porte, elle ne la ferma pas complètement mais laissa juste une craque pour permettre aux deux laguz de regarder par celle-ci :
<< J'arrive, une seconde ! >>
Lorsque Alan avait le dos tourné, Nao ouvrit la porte, Kwendal blémit :
"Je m'occupe de tout mademoiselle Kwendal, ne vous inquiétez pas!"
Nao regardait, pour voir le visiteur...
<< Oui, c'est pour quoi ? >> "Excusez-moi citoyen, mais on m'a rapporté qu'on aurait aperçu une femme aux cheveux bleus parés d'un bandeau répondant au prénom de Nao. Décret royal, vous n'avez pas à poser de question là-dessus, répondez simplement à la question s'il vous plaît. Selon votre réponse, je m'octroierais le droit ou non de pénétrer en votre demeure, monsieur."
Kwendal blêmit et rapidement tira Nao dans la salle de bain et ferma rapidement la porte, sans faire trop de bruit et regarda Nao avec de grand yeux. Son regard semblait questionneur. Elle regarda la fenêtre de la salle de bain et elle la pointa et murmura à voix basse :
-Si jamais l'homme qui est la fouille la maison, tu sort par cette fenêtre rapidement! Ne fait pas de bêtise Nao!
La dragonne semblait très sérieuse sur se point. Elle était en plus très paniquée, elle regarda si ses oreilles étaient bien camouflé.
❝ Alan ❞
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Les deux Laguz n'avaient pas l'air surpris par la visite. Elles avaient du le sentir arriver : leurs sens étaient bien plus développés que ceux des Beorcs. Qui plus est, elles étaient plutôt calme, Kwendal avait même pris le temps de déposer un baiser sur la joue d'Alan. Enfin, c'était pas le moment de se remémorer les actions passées : le soldat à parlé et le sourire qu'il affichait était tout sauf rassurant...
<< Excusez-moi citoyen, mais on m'a rapporté qu'on aurait aperçu une femme aux cheveux bleus parés d'un bandeau répondant au prénom de Nao. Décret royal, vous n'avez pas à poser de question là-dessus, répondez simplement à la question s'il vous plaît. Selon votre réponse, je m'octroierais le droit ou non de pénétrer en votre demeure, monsieur. >>
Alan haussa un sourcil. Nao était recherchée ? Deux possibilités : soit quelqu'un d'autre sait qu'elle est Laguz et connaitrait en plus de ça son nom, soit elle a fait quelque chose de mal en venant ici... entrer chez quelqu'un lui chaparder un poulet en train de rôtir par exemple...
Enfin bon, il verra ça plus tard avec elle. Pour l'instant, il fallait chercher un moyen d'éloigner le gêneur...
<< Une femme avec un bandeau... ah oui, elle est venue me demander le chemin pour aller à Melior ! Elle semblait assez pressée ! C'est vers le chemin derrière ma maison, vous pouvez pas le rater ! >>
Il avait dit ça avec son air le plus convainquant possible mais il se doutait que ça suffirait pas...
<< Et... que ça reste entre nous mais vous manquez de professionnalisme, mon gars : la première chose à faire quand on parle de fouiller la maison de quelqu'un, c'est de lui montrer un mandat ou un quelconque document écrit pour prouver que vous en avez le droit. Je sais de quoi je parle, j'ai l'habitude ! >>
Au cours de ses missions pour Aurora, il se servait du contrat signé par Armedor pour avoir libre accès aux demeures des nobles qu'il soupçonnait de pratiquer des activités illégales. C'était bien mieux que d'entrer par effraction et avoir affaire à une garnison de soldats.
Laissant quelques souvenirs de visages blêmit par la culpabilité mise à nu des nobles de côté, Alan continua de fixer le soldat. S'il montrait un document officiel, il l'avait dans l'os. Mais malgré tout, il se demandait s'il savait que Nao était une Laguz. Après tout elle semblait se montrer prudente et évitait de porter un bandeau et en plus on ne dirait pas qu'elle avait fait un truc illégal : elle avait plus ou moins poliment demandé à Alan le droit de manger le cerf qu'il avait préparé.
Resserrant sa prise sur Alondite, il se demanda si sa maison allait rester un endroit sur encore longtemps... il aurait bien proposé à Nao de passer par la fenêtre de la salle de bains, mais vu sa position, il ne pouvait pas faire un signe sans attirer l'attention du soldat. Et puis, il ne savait même pas si elles regardaient par l'entrebâillement de la porte.
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Ballade à Crimea Dim 26 Sep - 12:45
"Mon gars"... Ce type n'était pas des plus amicaux, et encore une fois une personne inconnue se permettait de rechigner ses méthodes. Et ça l'agaçait fortement. Devant la réponse à moitié crédible, Geist commença à hausser le ton.
"Bon okay petit, arrêtons les faux-semblants. Ne me prend pas pour le dernier des pécors, j'suis pas soldat et je crois que ça se serait vu à ma tête, non ? De toute façon n'essaye pas de me cacher des choses, à moins que tu ne t'amuses à parler à toi-même en prenant des voix différentes, tu n'es clairement pas seul chez toi."
Il prit son 'couteau' dans sa main gauche et le fit tournoyer autour des doigts.
"J'ai pas envie que ça tourne mal pour un simple conflit d'ordre familial avec cette femme. Donc soit tu me laisses gentiment entrer sans problème et me présenter les autres personnes sans discuter, soit tu résistes et ça prouverait ta mauvaise foi, n'est-ce pas ? Et je doute que dans ton cas précis, appeler les gardes te soit d'un secours quelconque, petit."
Il l'avait reconnu, c'était évident, le portrait-robot de cet individu l'ayant hanté durant son trajet depuis Daien, tel un traqueur devant une proie. Mais la mission actuelle ne devait pas prendre une tournure pareille, retrouver la Laguz était d'abord la priorité première. S'occuper de lui serait une autre affaire.
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Ballade à Crimea Dim 26 Sep - 13:44
Nao fut brutalement tirée en arrière. Mademoiselle Kwendal n’y était pas allée de main morte et la jeune lionne faillit se retrouver sur les fesses.
-Si jamais l'homme qui est la fouille la maison, tu sort par cette fenêtre rapidement! Ne fait pas de bêtise Nao!
Dire à Nao Lyn Sha de ne pas faire de bêtises était malheureusement aussi efficace que de remplir un sceau d’eau avec une passoire. La lionne n’avait même pas besoin de tendre l’oreille pour écouter la discussion des deux bruyants personnages.
<< Une femme avec un bandeau... ah oui, elle est venue me demander le chemin pour aller à Melior ! Elle semblait assez pressée ! C'est vers le chemin derrière ma maison, vous pouvez pas le rater ! >>
Oh monsieur Alan envoyait paitre l’autre type. D’ailleurs, elle avait complétement oublié de se renseigner pour aller à Melior. Son estomac était bien trop capricieux. Ce devait être un endroit formidable! Bien plus grand que ce minuscule village plein de gens louches.
<< Et... que ça reste entre nous mais vous manquez de professionnalisme, mon gars : la première chose à faire quand on parle de fouiller la maison de quelqu'un, c'est de lui montrer un mandat ou un quelconque document écrit pour prouver que vous en avez le droit. Je sais de quoi je parle, j'ai l'habitude ! >>
L'habitude? l'habitude de fouiller? Monsieur Alan avait vraiment de drôles de passes-temps. Il devrait se consacrer un peu plus à la cuisine.
"Bon okay petit, arrêtons les faux-semblants. Ne me prend pas pour le dernier des pécors, j'suis pas soldat et je crois que ça se serait vu à ma tête, non ? De toute façon n'essaye pas de me cacher des choses, à moins que tu ne t'amuses à parler à toi-même en prenant des voix différentes, tu n'es clairement pas seul chez toi." L’inconnu avait une de ces façons de parler à un cordon bleu !
"J'ai pas envie que ça tourne mal pour un simple conflit d'ordre familial avec cette femme. Donc soit tu me laisses gentiment entrer sans problème et me présenter les autres personnes sans discuter, soit tu résistes et ça prouverait ta mauvaise foi, n'est-ce pas ? Et je doute que dans ton cas précis, appeler les gardes te soit d'un secours quelconque, petit."
« Conflit d’ordre familial ». Ces mots captèrent tout particulièrement l’attention de Nao. Comment un Beorc pouvait-il en savoir autant ? Avait-il un lien avec les félins ? De toute façon, vu le ton qu’il employait avec un maitre cuisinier, il était vraiment peu recommandable. La lionne serait bien allez lui expliquer sa façon de penser, mais mademoiselle Kwendal était toujours plantée devant la porte.
Nao ouvrit donc la fenêtre, fit passer son sac et suivit le mouvement. Sans se retourner, elle lança à la dragonne :
« Je reviens dans quelques temps mademoiselle, ne vous inquiétez pas ! »
Puis elle entreprit de faire le tour de la bâtisse tandis que la discussion continuait entre les deux hommes. Arrivée du coté de l’entrée, elle put enfin apercevoir le nouveau venu. Il était de dos, tout occupé à se prendre le nez avec monsieur Alan. A pas de velours, Nao s’approcha de lui. Avec force, elle lui décocha un joli coup de pied en plein dans le dos puis, sans attendre son reste, elle bondit sur toit en rondins de la maisonnette. Fier de son effet, La lionne s’assit à cheval tout en haut et observa la situation
<< Une femme avec un bandeau... ah oui, elle est venue me demander le chemin pour aller à Melior ! Elle semblait assez pressée ! C'est vers le chemin derrière ma maison, vous pouvez pas le rater ! >>
Kwendal écoutait attentivement et fixait Nao, qu'est qu'elle avait bien pu faire!
<< Et... que ça reste entre nous mais vous manquez de professionnalisme, mon gars : la première chose à faire quand on parle de fouiller la maison de quelqu'un, c'est de lui montrer un mandat ou un quelconque document écrit pour prouver que vous en avez le droit. Je sais de quoi je parle, j'ai l'habitude ! >>
Elle fut décourager et écouta ce nouveau venu qui n'y allait pas de main morte.
"Bon okay petit, arrêtons les faux-semblants. Ne me prend pas pour le dernier des pécors, j'suis pas soldat et je crois que ça se serait vu à ma tête, non ? De toute façon n'essaye pas de me cacher des choses, à moins que tu ne t'amuses à parler à toi-même en prenant des voix différentes, tu n'es clairement pas seul chez toi." "J'ai pas envie que ça tourne mal pour un simple conflit d'ordre familial avec cette femme. Donc soit tu me laisses gentiment entrer sans problème et me présenter les autres personnes sans discuter, soit tu résistes et ça prouverait ta mauvaise foi, n'est-ce pas ? Et je doute que dans ton cas précis, appeler les gardes te soit d'un secours quelconque, petit."
Elle paniqua, cherchant de quoi à faire rapidement, son cerveau cherchait rapidement. Et soudain elle allait dire de quoi qu'elle aperçut Nao faire passé son sac et puis elle-même! Kwendal paniqua encore plus.
-ARGH! Nao reviens ici! Chuchota Kwendal par la fenêtre
Instinctivement la dragonne sortie de la pièce en disant à Alan :
-Dit Alan... Quand est-ce allons nous à Mélior? J'aimerais acheter de quoi là-bas...Euuh...Qu'est-ce que tu fait à la porte?
La dragonne avait prit un air intriguée, elle essayait de trouver de quoi pour que la situation ne dégénère pas. Elle s'approcha pour voir l'inconnu quand elle aperçut Nao frappe la personne et sauter sur le toit, la dragonne recula stupéfaite!
*ARGH! Nao! Je t'avais dit de pas faire de bêtise! Oh... Kwendal, regarde se que tu pourrait faire....Regarde se Beorc...Tu pourrait le tuer... TOI COMMENCE PAS*
Kwendal regarda partout et essaya encore de trouver une idée...
❝ Alan ❞
Messages : 1309 Age : 32 Localisation : En quête de mon passé Autre Indication : Amnésique Groupe : Peuple des saumons sauvages des torrents Criméens
<< Bon okay petit, arrêtons les faux-semblants. Ne me prend pas pour le dernier des pécors, j'suis pas soldat et je crois que ça se serait vu à ma tête, non ? De toute façon n'essaye pas de me cacher des choses, à moins que tu ne t'amuses à parler à toi-même en prenant des voix différentes, tu n'es clairement pas seul chez toi. >>
Le soldat avait sorti un couteau. Alan fixa l'ustensile des yeux en écoutant le soldat poursuivre.
<< J'ai pas envie que ça tourne mal pour un simple conflit d'ordre familial avec cette femme. Donc soit tu me laisses gentiment entrer sans problème et me présenter les autres personnes sans discuter, soit tu résistes et ça prouverait ta mauvaise foi, n'est-ce pas ? Et je doute que dans ton cas précis, appeler les gardes te soit d'un secours quelconque, petit. >>
Petit... il se prenait pour qui, ce mec ? Mais la dernière phrase confirma une crainte de l'épéiste : les nobles l'envoyaient pour lui également. Alan s'apprêta à ouvrir la bouche quand une voix se fit entendre derrière lui.
<< Dit Alan... Quand est-ce allons nous à Mélior? J'aimerais acheter de quoi là-bas...Euuh...Qu'est-ce que tu fait à la porte? >>
Kwendal avait quitté la salle de bain... autant jouer le jeu jusqu'au bout.
<< Voila, j'étais pas seul, je vous présente Kwendal, une amie que j'héberge... >>
Soudain, il vit une silhouette derrière l'homme qui le frappa d'un coup de pied dans le dos avant de sauter sur le toit.
*Nao ! Espèce d'idiote !*
Alan ouvrit la porte à la volée et percuta le soldat pour l'entrainer dehors avant de dégainer sa deuxième épée.
<< Nao ! Fiche le camp loin d'ici ! Kwendal, mets-toi à l'abri. Quand à toi... >>
Il s'approcha du soldat, Alondite pointée en avant, son autre épée prête à parer un assaut. Le combat était inévitable.
<< Soucis familiaux ? Mon oeil ! Les nobles t'envoient plutôt la chercher parce qu'un lion, transformé en sauvage, c'est puissant, pas vrai ? >>
Un doute saisit Alan, mais il vérifiera ça plus tard, c'était pas important. Il devait vaincre ce soldat et l'empêcher d'atteindre Nao et Kwendal.
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Ballade à Crimea Dim 26 Sep - 15:59
Le ton avait été donné, le jeune homme face à Geist semblait un peu dérouté devant la manière dont il avait parlé. Cependant une voix féminine se fit entendre, mais lorsque Geist se pencha sur le côté pour voir dans l'entre-baillure de la porte qu'il s'agissait d'une Beorc ne ressemblant pas à la description faite par les félins, fut un peu déçu de l'affaire.
Du moins jusqu'à ce qu'une présence se fit sentir fortement dans le dos du soldat, qui n'eut pas le temps de réagir qu'il prit un coup dans le dos qui le fit s'écraser contre Alan. Mais ce dernier ne flancha pas, force était de reconnaître qu'il avait une certaine puissance dans ses muscles. Il se fit repousser en arrière par l'individu, qui pointait maintenant d'une main une énorme épée reconnaissable entre mille.
"Nao ! Fiche le camp loin d'ici ! Kwendal, mets-toi à l'abri. Quand à toi... Soucis familiaux ? Mon oeil ! Les nobles t'envoient plutôt la chercher parce qu'un lion, transformé en sauvage, c'est puissant, pas vrai ?"
Geist fit à nouveau tournoyer son couteau dans sa main, en le fixant longuement, avant de le ranger dans son étui. Il était clair maintenant que Nao était bien là, et avec le recul de tout à l'heure il pouvait voir sur le toit une femme correspondant à la description qu'on lui avait faite. Ignorant désormais l'épéiste et qu'il était de toute façon totalement désarmé, Geist fixa la Laguz.
"Nao ? Nao Lyn Sha ? Que faites-vous donc ici, j'ai entendu dire que votre voyage provoque l'inquiétude de votre famille à Gallia, vous êtes parti si précipitamment..."
Il refixa l'épéiste, qui malgré son air surpris continuait de le menacer de son arme.
"Hmm toi, je vois que tu ne comprends rien à l'affaire. J'ai un document signé de la main de la reine Micaiah stipulant que je suis un émissaire envers les Laguz, mais j'aurais préféré ne pas le dévoiler... Ceci dit j'ai eu contact avec des félins recherchant la dame là-haut, et comme elle se trouve être en territoire Beorc... Si je peut me permettre, pouvons-nous... rentrer en ta demeure pour discuter de cela tranquillement ? J'ai cru humer un fumet particulièrement alléchant en arrivant, si ce n'est pas trop te demander, épéiste..."
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Ballade à Crimea Dim 26 Sep - 19:43
« Nao ! Fiche le camp loin d'ici ! Kwendal, mets-toi à l'abri. Quand à toi... >>
Ou là ! Monsieur Alan semblait plutôt remonté. Sa petite blague n’avait pas remportée l’unanimité. Monsieur Alan et le visiteur sortirent dans le jardin plutôt brutalement. Si la situation continuait de dégénérer ainsi, le type mal poli allait se faire découper en rondelles. Aucune chance que Nao prenne la poudre d’escampette. Elle était bien trop passionnée par ce qu’elle voyait.
<< Soucis familiaux ? Mon oeil ! Les nobles t'envoient plutôt la chercher parce qu'un lion, transformé en sauvage, c'est puissant, pas vrai ? >>
Là Nao était un peu perdue… qu’est ce que monsieur Alan avait t-il bien voulu dire par « transformé en sauvage » ? L’inconnu aurait-été envoyé par des nobles Beorcs ? D’ailleurs ce dernier rangea son arme et s’adressa à elle :
"Nao ? Nao Lyn Sha ? Que faites-vous donc ici, j'ai entendu dire que votre voyage provoque l'inquiétude de votre famille à Gallia, vous êtes parti si précipitamment..." Hé bien voila! Il avait bien était envoyé par la famille royale. Ces Pot-de-colle l'avaient retrouvée... pour l'instant. La lionne ne savait pas à quel point Monsieur le malpoli était au courant de la situation, mais dire qu’elle s’était enfuie « précipitamment » relevait un peu de l’euphémisme. Il continua :
"Hmm toi, je vois que tu ne comprends rien à l'affaire. J'ai un document signé de la main de la reine Micaiah stipulant que je suis un émissaire envers les Laguz, mais j'aurais préféré ne pas le dévoiler... Ceci dit j'ai eu contact avec des félins recherchant la dame là-haut, et comme elle se trouve être en territoire Beorc... Si je peux me permettre, pouvons-nous... rentrer en ta demeure pour discuter de cela tranquillement ? J'ai cru humer un fumet particulièrement alléchant en arrivant, si ce n'est pas trop te demander, épéiste..." Tien, il faudrait revoir sa vision du personnage. Après un premier abord plutôt rude, il paraissait plutôt diplomate finalement. Un connaisseur; il avait reconnu le talent de Monsieur le cuisiner-Alan (bien qu'avec un temps de retard). Nao était heureuse. Elle avait encore découvert quelqu’un de fascinant. Un Beorc envoyé des Laguz ! Elle n’avait jamais entendu parler de ça. Finalement les petits villages miteux avaient leurs avantages. On y rencontrait beaucoup de personnes intéressantes.
La lionne ne voulait pas quitter la position dominante dans laquelle elle se trouvait, en hauteur il lui serait facile de réagir. Ne pouvant cependant plus rester en place, elle se leva et entreprit de faire des allers-retours sur l’arrête du toit tout en répondant à l’inconnu :
« Si vous souhaitez un morceau de cerf, je crois que vous serez déçu. Il n’en reste que des os. »
Arrivée à une extrémité elle virevolta sur elle-même et repartit sur la pointe des pieds, se balançant dangereusement d’un coté, puis de l’autre.
« Sinon, désolée mais je n’ai aucune envie de retourner à Gallia, quand bien même le roi en personne viendrait me chercher. » Sur une jambe, elle adressa un ravissant sourire carnassier aux spectateurs :
D'un coup Alan fit reculer dehors la personne, pointant son épée vers celui-ci. Il parla à Nao et disa à Kwendal d'aller se cacher. La jeune femme se cacha, en dessous de la fenêtre, pour pouvoir observer la scène.
"Nao ? Nao Lyn Sha ? Que faites-vous donc ici, j'ai entendu dire que votre voyage provoque l'inquiétude de votre famille à Gallia, vous êtes parti si précipitamment..."
Ah bah voila ce n'était qu'une enfant qui avait parti de sa famille...
"Hmm toi, je vois que tu ne comprends rien à l'affaire. J'ai un document signé de la main de la reine Micaiah stipulant que je suis un émissaire envers les Laguz, mais j'aurais préféré ne pas le dévoiler... Ceci dit j'ai eu contact avec des félins recherchant la dame là-haut, et comme elle se trouve être en territoire Beorc... Si je peut me permettre, pouvons-nous... rentrer en ta demeure pour discuter de cela tranquillement ? J'ai cru humer un fumet particulièrement alléchant en arrivant, si ce n'est pas trop te demander, épéiste..."
Micaiah...Ce nom lui disait quelque chose. Mais, la dragonne trouva cela étrange... un beorc envoyer des Laguz... Ça se pouvait?
« Si vous souhaitez un morceau de cerf, je crois que vous serez déçu. Il n’en reste que des os. »
Lentement la dragonne sortie dehors et alla à une certaine endroit, elle monta une fenêtre, s'accrocha au toit et monta sur celui-ci...
« Sinon, désolée mais je n’ai aucune envie de retourner à Gallia, quand bien même le roi en personne viendrait me chercher. »
La dragonne regarda Nao et s'approcha doucement, elle semblait elle aussi vouloir regarder le spectacle...
« comptez-vous m‘en empêcher ? »
La dragonne eut un rire, un magnifique rire et elle prit Nao par les épaules et disa :
-Moi si!...
Sa voix semblait à présent bizarre... Un mélange 'une magnifique voix ainsi qu'un tournant de voix qui semblait montrer son découragement. La poigne de la dragonne était puissante. Fallait pas s'étonner de la dragonne, elle semblait faible mais ne l'était pas. Elle semblait avoir un air terrifiant...Et de sa bouche on pouvait sentir de la chaleur intense...
-Donc... Mademoiselle Nao... Vous retournez à Gallia avec monsieur ou c'est moi qui vous y conduit...rapidement...
Et oui Kwendal était déjà tannée de la voir, elle et l'autre garçon.
❝ Alan ❞
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<< Nao ? Nao Lyn Sha ? Que faites-vous donc ici, j'ai entendu dire que votre voyage provoque l'inquiétude de votre famille à Gallia, vous êtes parti si précipitamment... >>
Après avoir manifesté sa stupeur en commençant à faire tournoyer des questions dans la tête d'Alan, le soldat fixa son attention sur l'épéiste
<< Hmm toi, je vois que tu ne comprends rien à l'affaire. J'ai un document signé de la main de la reine Micaiah stipulant que je suis un émissaire envers les Laguz, mais j'aurais préféré ne pas le dévoiler... Ceci dit j'ai eu contact avec des félins recherchant la dame là-haut, et comme elle se trouve être en territoire Beorc... Si je peut me permettre, pouvons-nous... rentrer en ta demeure pour discuter de cela tranquillement ? J'ai cru humer un fumet particulièrement alléchant en arrivant, si ce n'est pas trop te demander, épéiste... - Hé ho ! Ma maison, c'est pas un restaurant libre service, ok ? - Si vous souhaitez un morceau de cerf, je crois que vous serez déçu. Il n’en reste que des os >>
Bon, ça commençait à bien faire cette histoire... Alan commençait à être énervé et il fallait qu'il se calme. Ce n'était pas le moment de faire une crise...
<< Sinon, désolée mais je n’ai aucune envie de retourner à Gallia, quand bien même le roi en personne viendrait me chercher. Comptez-vous m‘en empêcher ? >>
<< Moi si!... >>
Alan se retourna à l'audition de la voix. Kwendal était sur le toit et elle tenait fermement l'épaule de Nao. De la où il était, il jurait voir des petite flammèches au fond de sa bouche. C'était mauvais signe. Pourtant elle semblait ne pas avoir laissé place à l'ancienne elle.
<< Donc... Mademoiselle Nao... Vous retournez à Gallia avec monsieur ou c'est moi qui vous y conduit...rapidement... >>
A en juger le ton de sa voix, elle était agacée par les évènements. Alan aussi mais...
<< Kwendal, attends... quelque chose cloche. >>
Il se tourna vers l'homme en affichant une expression fachée.
<< Félicitations, vous avez reçu la médaille du mensonge le plus bancal ! Un Beorc au service des Laguz ? Alors que les deux races sont en conflit ? Vous me prenez vraiment pour un demeuré, dites-moi ! D'un côté, je comprend que Kwendal aie envie de vous voir partir, vous et Nao : ces histoires ne nous concernent pas et j'ai pas envie d'être mêlé à des affaires qui me concernant pas. De l'autre... j'ai des obligations à remplir et j'ai la quasi certitude que vous êtes ici de la part des nobles de Begnion. Pour faire simple... >>
Il reprit sa pose de combat, prêt à en découdre.
<< Fichez le camp ou je vous expulserais moi même à Begnion ! >>
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Ballade à Crimea Dim 26 Sep - 23:02
La consternation se lisait sur le visage de Geist. Ainsi il ne le croyait point, lui qui a du trimer et risquer sa propre vie à plusieurs reprises afin d'obtenir ce grade d'émissaire. Mais plutôt que de vouloir présenter son papier démontrant son statut, il avait surtout plutôt envie de lui mettre son poing dans la figure. Il serra le poing gauche en le plaçant devant lui, en guise de défi accepté.
"Je vois... Ma mission diplomatique avec Gallia s'arrête donc ici, de toute façon il semblerait que votre amie n'ait point envie non plus de voir Nao Lyn une seconde de plus, j'en conclus que je pourrais discuter avec elle... Une fois que j'en aurais fini avec toi."
Il mit la main à son étui de ceinture pour ressortir son couteau. Il le fit à nouveau tournoyer autour de ses doigts avant de l'empoigner fermement et de faire un ample geste sur le côté, dépliant sa lance en croix.
"Je vois que tu possèdes une certaine animosité envers Begnion, je me trompe ? Alan le tueur de noble..."
Il prit un ton ferme et sérieux cette fois-ci, voir presque mauvais. Mais la mesquinerie dans sa voix indiquait qu'il en savait déjà pas mal sur son adversaire, alors que ce dernier ne connaissait même pas son nom. Qu'importe, il le lui dira avant de l'achever.
❝ Maître du Jeu ❞
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Considérez qu'Alan est vaincu suite à un combat titanesque ^^
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Ballade à Crimea Dim 26 Sep - 23:50
La poussière avait envahi les lieux, de sorte à ce que personne ne puisse voir ce qu'il venait de se passer. Les coups avaient plut et maintenant, le calme était revenu. Le spectateur moyen à cette scène dut attendre une grosse minute avant qu'une légère brise se mit à dissiper au fur et à mesure, jusqu'à ce qu'on puisse voir clairement la scène. Deux hommes étaient allongés au sol, inertes. Étaient-ils morts ? Probablement pas, car l'un d'eux toussa fortement et commença à se redresser d'un bras, l'autre se balançait et traînait sur le sol, probablement cassé ou sectionné vu l'entaille et le sang abondant dessus. Son torse était presque mis à nu par les entailles d'épée et autres, rougeoyant d'hémoglobine, et en se relevant il empoigna sa lance élémentaire de la main gauche, encore valide, et se traîna en boitillant vers l'autre homme, toujours à terre, peut-être inconscient. Une fois arrivé devant l'individu, il le surplombait de toute sa hauteur, et malgré les blessures qu'il avait sur tout le corps, il planta la pointe de sa lance dans le mollet droit de l'épéiste, et ce dernier cria de douleur. Geist, rigola légèrement et prit un air triomphal.
"Et beh, on pourra dire que tu m'auras donné du fil à retordre... Ne t'inquiète pas, je n'ai pas pour habitude de tuer les gens, disons que je vais continuer à te massacrer dans la joie et la bonne humeur jusqu'à ce que tu ne puisses plus bouger, définitivement ! Ah ! Ah !"
Il shoota dans l'Alondite pour l'écarter d'Alan, et continuait à fixer sa victime avec un air satisfait.
"Tu répondras de tes crimes devant une cour et tu auras un procès équitable, jeune épéiste... Ou peut-être pas, connaissant le Sénat, mais bon c'était ton choix que de vouloir t'opposer à ces mecs. Bon je continue avec ton bras droit, histoire d'être sûr que tu ne puisses plus porter d'arme de ta vie ? Ça me semble être une bonne idée."
Il pointa sa lance en direction du poignet du blessé, afin de lui sectionner la main, mais...
❝ Alan ❞
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A mi-chemin entre la réalité et le monde des songes, l'esprit d'Alan était tiraillé entre l'un et l'autre. Il était plus que fatigué, mais il voulait s'accrocher à son corps, ne pas le lâcher. Il devait rester conscient. Il devait se relever et écarter tout danger. Un mince rayon de lumière filtrait à travers ses paupières closes et il avait mal partout. Ce combat fut l'un des plus éprouvants qu'il aie mené. Il avait eu recours aux lames tempêtes pour le clore et il ne savait pas s'il avait réussi à mettre son ennemi hors d'état de nuire ou non.
Une fulgurante douleur au molet droit eut tôt fait de lui fournir une réponse. Il en hurla de douleur.
<< Et beh, on pourra dire que tu m'auras donné du fil à retordre... Ne t'inquiète pas, je n'ai pas pour habitude de tuer les gens, disons que je vais continuer à te massacrer dans la joie et la bonne humeur jusqu'à ce que tu ne puisses plus bouger, définitivement ! Ah ! Ah ! >>
Quel enfoiré ! Cette pourriture ne valait pas mieux qu'un noble. Il sentit une violente secousse dans l'Alondite qui s'envola de sa main pour heurter le mur en bois de sa maison. Il n'avait plus la force de lutter de toutes façons...
<< Tu répondras de tes crimes devant une cour et tu auras un procès équitable, jeune épéiste... Ou peut-être pas, connaissant le Sénat, mais bon c'était ton choix que de vouloir t'opposer à ces mecs. Bon je continue avec ton bras droit, histoire d'être sûr que tu ne puisses plus porter d'arme de ta vie ? Ça me semble être une bonne idée. >>
Alan grogna puis toussa pour éjecter du sang qui s'était accumulé dans sa bouche. Il avait tout juste la force de parler et c'est à peine si sa voix pouvait atteindre les oreilles du lancier...
<< Espèce d'ordure... tu priverais les nobles d'un tel plaisir ? Tu vaux pas mieux qu'eux en fin de compte... Je pensais affronter un adversaire honorable... >>
Il sentit quelque chose piquer légèrement son poignet. Il allait le faire... c'était la fin pour lui. Les nobles allaient probablement se passer de tribunal et l'exécuter directement. Dans un ultime effort, il haussa la voix pour qu'elle puisse l'entendre. Pas question qu'elle se fasse avoir par le sénat.
<< Kwendal, fiche le camp loin d'ici ! Je suis vraiment désolé... J'aurais aimé qu'on reste ensemble plus longtemps. J'aurais aimé passer le reste de ma vie à tes côtés, mais je n'ai pas été assez fort. Je... je t'aime... >>
Il sentait les larmes ruisseler le long de sa joue, se frayant un chemin à travers le sang qui maculait son visage et finalement plonger dans la rivière d'hémoglobine. C'était fini. Sa carrière de mercenaire s'achèverait d'ici quelques secondes, à l'instant où la lame de la lance lui sectionnera les tendons. Et d'ici deux ou trois jours, c'est le coeur qui se fera sectionner, sans l'ombre d'un doute... où bien la gorge, ce sera selon l'envie des nobles...
Voila. je suggère que ça soit Kwendal qui prenne le prochain post ^^
Étant en colère la dragonne frappa le cou de la lionne, à un endroit sensible, lorsqu’on recevait un coup là. Ce n’était pas la mort qui nous attendait mais l’inconscience. Le corps de la lionne s’écroula et elle le déposa doucement sur le toit et regarda le combat.Elle avait peur…Peur pour Alan, un mauvais présage se faisait sentir.
Pendant toute la durée du combat, Kwendal avait peur. Elle tremblait et lorsqu’elle vue le Alan s’écroula elle eut un crie d’horreur et son cœur semblait vouloir exploser dans son corps et se lancier transperça le mollet droit d’Alan. Kwendal trembla.
<< Kwendal, fiche le camp loin d'ici ! Je suis vraiment désolé... J'aurais aimé qu'on reste ensemble plus longtemps. J'aurais aimé passer le reste de ma vie à tes côtés, mais je n'ai pas été assez fort. Je... je t'aime... >>
Elle pleura et lâcha une sorte de crie d’horreur et de colère. Et lentement elle sauta en bas du toit, se blessant ainsi à la jambe et courue vers Alan et s'écroula vers lui et ammena son corps vers elle, l'encerclant de ses bras comme pour le protéger...
-Alan… Reste près de moi… J’ai besoin de toi… Près de moi…Pour toujours…
Elle avait des larmes aux yeux et serrait Alan. Sa main carressant le visage de celui qu'elle aimait. Et lentement elle déposa un doux baiser sur le front de l’épéiste et son visage se tourna vers Geist, soudain on aperçut des flammes sortir de sa bouche, non pas très grande, mais assez pour faire ressentir la chaleur. La dragonne semblait ne pas avoir le même air qu'a l'habitude...
-Toi… Je te déteste… Et tu va subir ma…COLÈRE! IGNORANT DE BEORC!
Et soudain le corps de la jeune femme brilla d’une lumière rouge et on aperçut alors une transformation se faire. Une fabuleuse jeune femme devint alors un grand dragon rouge, une étrange façon de dire que la ''princesse'' pouvait revêtir l'habit du grand méchant dragon. Un grognement vint alors, Alan se trouvait entre ses pattes. La bête était magnifiquement belle, des écailles rouges comme le sang dont à l’une de ses pattes était orner d’une sorte de bracelet dorée. Elle grogna et fixait Geist. Des flammes semblaient brûler au bord de la gueule de la bête… Sa queue frappait dangereusement le sol, tandis que le bête protégeait son ‘’trésor’’ . La bête regardait Geist... Allait-il osez attaquer la dragonne? Mais la dragonne était fint prête à attaquer.. Elle attendait qu'un pas de trop au lancier pour qu'elle s'y attaque...
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Ballade à Crimea Mar 28 Sep - 11:01
Nao regardait avec impatience Monsieur Alan et Monsieur le Malpoli se préparer à s'affronter. Accaparée par le spectacle, elle ne prit pas garde à Mademoiselle Kwendal qui faillit lui démettre l'épaule. L'air de rien, cette jeune femme avait vraiment une sacrée poigne. Nao laissa échapper un hoquet de surprise et se retourna, prête à mordre la dragonne pour se libérer. Au moment où les armes des deux hommes s'entrechoquèrent pour la première fois, avec une fulgurante douleur, la nuit s'abattit sur Nao.
Spoiler:
La suite n'ayant malheureusement aucun rapport avec le reste de l'histoire, il est possible de sauter totalement la fin de ce poste si vous voulez préserver le sentiment tragique d'une fin de duel palpitante. Cependant ne vous étonnez pas si vous tombez sous la malédiction de la grande Nao Lyn Sha pour ne pas avoir partagé ce magnifique rêve. *prépare ses poupées vaudou*
Le rêve de Nao Lyn.
Nao avait très mal à la tête. Son corps engourdi se réveillait petit à petit. Les sensations revenaient dans ses membres et bientôt, elle put se relever sur un coude pour observer les alentours. Il faisait sombre. Un léger bourdonnement résonnait atrocement à ses oreilles sensibles. Le temps que ses yeux s'habituent parfaitement à l'obscurité, la lionne put découvrir qu'elle reposait sur un sol de terre battue ou s'accumulait une bonne couche de poussière. Elle huma l'air, en s'asseyant, plissant les paupières étourdie.
Une odeur qu'elle n'avait jamais put oublier l'assaillit de toutes parts. Nao rouvrit les yeux et contempla la scène de cauchemar qui l'entourait. Des morceaux de corps entremêlés étaient plantés ça et là, formant une lugubre forêt. Des lambeaux d'intestins et des crânes fracassés formaient une mosaïque sinistre, transformant le sol en un par terre crissant. Et cette odeur! La décomposition faisait son œuvre, et les amas pourrissants étaient entourés de nuées de mouches. De toute part, des orbites vides semblaient la fixer d'un regard accusateur.
La lionne se leva. Titubant, elle se fraya un passage entre les morts, de toutes races, de toutes sortes, réunis dans une fin à qui personne ne pouvait échapper. A un certain moment, son pied gauche glissa et elle se retrouva agenouillée. Ses larmes se mirent à couler, sans qu'elle puisse les arrêter. Des flash-back se succédaient en images rapides: un manoir, du sang, partout; sur elle, sur eux; surtout sur eux.La lune, spectatrice indifférente qui semblait se moquer d'elle. Nao suffoqua, elle s'étouffait, perdit conscience. La scène changea.
Nao souleva les paupières. Des pâquerettes lui chatouillaient les narines. Éternuant à cause du pollen elle bondit sur ses pattes.
"Hé bien Nao chan vous avez fait un cauchemard? Ne vous inquitétez pas "ma demoiselle" le repas est bientôt prèt. Cela vous remettra sur pied!" Monsieur Alan le cuisinier-mercenaire était en train de faire cuire un magnifique gigot de bœuf sur une broche qui défiait toute imagination. Et les autres, étaient tout autour, dans des situations plus que farfelues.
Le bâillon de Monsieur Allen le troubadour avait glissé et bien que saucissonné et pendu à un arbre, il continuait de chanter d'une voix de cantatrice:
"Ah! je ris de me voir si belle en ce miroir, Ah! je ris de me voir si belle en ce miroir,..."
Monsieur Alan portait un habit noir, un tablier à fleurs et étrangement, un de ses sourcils était enroulé. Il préparait le morceau de viande d'une main de maitre avec une dextérité qui laissa la lionne sans voix et affamée.
Pendant ce temps, Mademoiselle Kwendal allait de ci, de là, se baladant avec une faux et appelant d'une voie fluette:
"Grand frère où es tu?" Monsieur le malpoli descendit de l'arbre auquel il avait pendu le troubadour, et arrivé au sol, il cracha du feu tout fier de lui criant :
"Igneel!!! J'arrive!!!"
Nao d'abord très surprise fut envahie d'un sentiment de bien être et de bonheur. Bienheureuse, elle se laissa aller dans l'herbe parfumée.
Monsieur Allen s'était fait assommer par monsieur Alan qui lui avait balancé une patate en pleine figure.
"Tais-toi donc troubadour raté! Cesse de troubler le repos de ces dames!, toi là bas! Viens donc me donner un coup de main pour rôtir cette partie!"
Monsieur le Malpoli obéit avec un peu trop d'enthousiasme et rôtit le cuisinier en plus de la viande. La vision de Nao se brouillait quand Mademoiselle Kwendal sauta sur le pyromane pour le mordre au cou. La lionne éclata de rire.
Son rire résonnait dans le vide. Le silence régnait. Un nouvelle fois, elle ouvrit les yeux. Elle se trouvait sur un chemin de cailloux blancs, qui dessinaient comme une rivière au milieu du désert qui l'entourait. Un souffle de vent brulant vint faire voltiger sa crinière bleue. Un peu plus loin, une petite forme avançait, à pas rapides.
"Hé excusez-moi! Mademoiselle savez-vous où nous sommes?" La femme se retourna et foudroya la lionne du regard. Elle ne pouvait plus bouger, clouée sur place par les deux grands yeux de l'inconnue aux cheveux rouges sang.
"Je t'attendais"
Mais non c'était une erreur. C'était elle qui l'attendait.
Spoiler:
Fin du rêve. Merci à ceux qui l'ont lu!
Ce fut un vacarme assourdissant qui réveilla Nao. Un peu sonnée, elle avait l'impression d'avoir fait un très long voyage mais, ne se souvenait plus de rien. Ah si! Peut-être de deux grands yeux noirs, furibonds. Elle se releva difficilement et ne put contenir un cri de surprise:
Mademoiselle Kwendal s'était transformée!
Dernière édition par Nao le Sam 2 Oct - 23:09, édité 2 fois
❝ Invité ❞
Sujet: Re: Ballade à Crimea Mar 28 Sep - 14:16
Geist commençait à faire parcourir la pointe de sa lance le long du bras d'Alan, comme pour qu'il puisse ressentir la fatalité du prochain coup porté. Mais une chose n'échappa pas au lancier, c'était les larmes qui coulaient le long des joues du futur ex-épéiste.
"Et bien quoi ? La défaite te semble si cruelle et injuste au point de pleurer de la sorte ? Dans ce cas jamais tu n'aurais du emprunter la voix du guerrier, gamin."
"Kwendal ! Je suis vraiment désolé... J'aurais aimé qu'on reste ensemble plus longtemps. J'aurais aimé passer le reste de ma vie à tes côtés, mais je n'ai pas été assez fort. Je... je t'aime..."
Trompé sur toute la ligne, cet homme pleurait de sa séparation probable avec celle qu'il aimait. Geist se sentait coupable sur le coup du plus grand crime de l'humanité, surtout lorsqu'il vit une jeune femme sauter du toit de la maison en criant pour le rejoindre. Le lancier retira son arme du corps de son ennemi vaincu, et fit un pas en arrière, replaçant Inferno le long de son seul bras encore valide, en arrière. La femme enlaça le corps d'Alan en lui susurrant des mots doux. La mélancolie envahit alors le soldat, qui lui n'avait jamais rien pu faire de tel avec son aimée.
"Écoutez, je..."
"Toi… Je te déteste… Et tu va subir ma…COLÈRE! IGNORANT DE BEORC!"
Et la chose la plus improbable du monde se fit, et en un suintement de lumière la femme se transforma en un immense dragon rouge. La mine de Geist changea du tout au tout qui, sur la surprise, recula de trois pas supplémentaires. Cependant ce n'était pas un air peureux, surpris ni même anxieux qui se montrait sur son visage abrupte, mais une certaine colère mêlée à de la fascination.
"Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Superbe ! Vraiment superbe ! Non seulement je ne pourrais pas remplir ma mission d'origine, mais pas l'optionnelle non plus, c'est bien ça ?! Mais vous avez oublié encore qui je suis, et la flamme qui m'habite crie de rage ! Ah ! Ah ! Ah ! Décidément ce combat mérite vraiment que je m'en souvienne."
Il fit tournoyer sa lance dans sa main, et la pointa vers le couple improbable.
"Je vais vous laissez un compromis... Vous êtes en territoire Beorc, et malgré la passivité de votre peuple la guerre se fait sentir. En tant qu'émissaire des Laguz je ne pourrais pas normalement lever la main sur vous. Cependant cet homme est recherché pour homicide de noble et pour le vol de la relique sacrée de l'empire, l'épée Alondite. Donc soit vous me livrez cet homme, qui je suis sûr ne vous conviendrais pas, soit vous me remettez son arme, soit..."
Il plaça l'Inferno sur son côté gauche, tandis qu'en ce concentrant une flamme commençait à se former à la pointe, consumant l'oxygène dans un crépitement sonore.
"Soit vous vous placez du mauvais côté de la Loi, mademoiselle. Et que vous soyez Laguz ne vous sauvera pas face à moi."
Un grognement, et des flammes semblant brûler au bord de la gueule du dragon permirent à Geist de confirmer ses soupçons.
"Je vois, alors combattons le feu par le feu, hein..."
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Dim 19 Sep - 20:18
