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 Uriel, la lame de l'abnégation

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MessageSujet: Uriel, la lame de l'abnégation   Uriel, la lame de l'abnégation I_icon_minitimeJeu 9 Déc - 23:14

o Informations générales :

Nom : D'Hellheim
Prénom : Uriel
Surnom : la lame de l'abnégation
Âge* : 27 ans
Sexe* : Féminin
Race* : marquée
Peuple/Classe* : cavalière utilisant l'épée
Pays d'origine* : Crimea



o Description du Personnage :

Uriel, la lame de l'abnégation 468600xas

Caractère* :

Mon caractère? Je vous en pause des questions moi? Qu'est-ce que vous voulez savoir sur moi? Si j'aime manger du poulet rôti? Et bien soit! Comme vous avez déjà pu le remarquer, beaucoup dirons que j'ai un caractère irascible... et je ne leur donnerais pas tort, quand quelqu'un vient me demander comme ça quels sont mes gouts je n'hésiterais pas à l'envoyer bouler. Mais rassurez vous, je ne suis pas pour autant agressive, juste susceptible. C'est juste que là comme ça... si ce n'était pas inconvenant je vous aurais bien remis les idées en place moi. Oui, j'ai plutôt sale caractère, après tout je n'ai pas une grande passion pour parler avec les gens... J'ai trop peur de m'attacher aux personne et de les voir mourir, vous savez, ce genre d'expérience vous change une femme ou un homme... Je crois qu'on pourrait dire que je suis une fille forte, quoi qu'il m'arrive je me redresse et je continue ma route, mon errance.
Vous savez... vivre dans un monde comme celui ci est plutôt dur parfois je trouve, surtout quand comme moi vous ne supportez pas les injustices. Comment pourrais-je rester à ne rien faire quand un gosse se fait frapper? Je ne peux pas supporter ce genre de chose. De plus, comme j'ai toujours été quelqu'un de droit je n'ai jamais trahis et je n'ai jamais supporté la trahison. Je n'irais pas vous dire que je ne ment pas... mais j'essaie de l'éviter au possible, le mensonge n'est pas une bonne chose. Autrefois, je servait un roi, je lui était dévouée corps et âme car j'avais foi en lui, j'étais une des armes qu'ils pouvait brandir sans avoir peur que celle ci ne se retourne contre lui. Mais à présent qui servir? Permettez moi de douter de la force de cœur de nos dirigeantes, auraient-elles le courage d'ordonner un massacre pour le bien du peuple? Elle nous parlent de pardon encore et toujours. Je trouve ça plutôt gentil mais plus sérieusement, vous vous imaginez pouvoir pardonner celui qui aurait violé votre fille? Personnellement moi non.
Je servais quelqu'un autrefois... Mais ça n'a pas changé, à présent je loue mes services au plus offrant et au plus juste... Ou au moins offrant et au plus juste. Mais jamais au plus offrant et au moins juste. Je voyage seule, je vie seule, je pense seule, je dort seule, je mange seule, je n'ai pas le courage de me lier de nouveau; la perte de tous ceux qui m'ont aimé est un sentiment bien trop douloureux, je préfère souffrir de la solitude plutôt que de ce sentiment à présent.. Mais peut-être qu'un jour je trouverais quelqu'un qui vaille la peine que je lui donne ma vie, pour l'instant je n'arrive pas à croire à y croire. A part les rois laguz je doute de la fiabilité des grands d'aujourd'hui. Une dernière chose, certain ma diront que je suis marqué, je ne leur donnerais pas tord; mais sachez cela, ma marque et celle des chevaliers.


Physique* :

Elle se regardait dans le miroir d'un air morne, son armure était parfaitement entretenue mais on pouvait voir au niveau de chaque plaques de nombreuses éraflures. Toutes étaient dues à des coup qu'elle n'avait pu parer. Heureusement se disait-elle, le blason gravé en bleu sur l'acier qui ornait le plastron était, par elle ne savait quelle magie, intact. Chaque plaque d'acier était arrangée pour laisser une liberté de mouvement de très grande qualité pour un cavalier, elle avait presque l'impression de ne pas porter d'armure dans les moments les plus extrêmes, en bref elle était aussi libre que l'air. Son armure se composait d'un plastron, de gantelets, de jambières et d'une protection supplémentaire par dessus sa robe, protection qui ironiquement ne la gênait pas le moins d'une monde.
Dans un soupir las, elle détacha les rivets de chaque morceaux d'armure, tous les lacets de cuir et lorsque tout cela fut fini elle s'observa encore dans la glace. Elle portait une tunique d'un bleu sombre, faite d'un tissu résistant et d'une coupe minimaliste, la tenue parfaite pour aller en dessous d'une armure. Cette tunique servait à protéger une jupe en lin blanc, plus fine et qui pouvait se porter sans le reste mais qui n'aurait jamais résisté aux frottements de l'armure. En dessous se trouvait sa peau nue qui était parcourue de plusieurs cicatrices, elle avait un corps fin et assez bien proportionné, malgré des seins que dans ses rares moments de féminité exacerbée elle trouvait quelque peu petits. Elle avait bénéficié de la chance de ne pas voir son corps de femme déformé par une musculature de guerrier et d'avoir conservé une très grande souplesse qui lui permettait quelques excentricités à cheval... Et à vrai dire la plupart du temps elle s'en moquait complètement.
Son regard verts comme l'émeraude se durcit alors tandis qu'elle serrait les points avec rage, on pouvait voir au fond de ses yeux les flammes de la détermination étouffer les braises de la tristesse, son visage était pale, plutôt fin bien qu'entaché par une cicatrice au niveau de l'œil gauche. Elle pris un lacet de cuir et attacha ses long cheveux blonds comme les blés avant de les rejeter en arrière avec vigueur, quelques mèches restant malgré tout libre. Elle sortit ensuite de la maison et enfourcha son cheval d'un bond agile, laissant son armure à l'intérieur et galopa à en perdre haleine, comme à chaque fois que ses souvenirs la faisait souffrir, comme à chaque fois que sa cicatrice à la hanche la brulait, cette cicacatrice qui se situait juste en dessous de la marque ressemblant à une épée...



o Passé* :

Uriel, la lame de l'abnégation 951939sa


"Le roi!!! Empêchez les de prendre le corps de notre roi! Ils ne doivent pas souiller sa dépouille!"

Les cavalier firent immédiatement volte-face avec leurs destriers et chargèrent l'ennemis dans un acte désespéré. Ils le savaient déjà lorsqu'ils étaient sortis, il fallait gagner du temps. Mais à présent.. à présent le roi était mort, ils n'avaient plus que leur honneur de protéger le corps encore chaud de leur monarque qui les poussait à se battre. Ils tailladaient avec rage et fureur, tel des démons déchainés, tel des dieux de la guerre ils se crurent. Mais l'espoir est aisé à briser. Un véritable Dieu de la guerre apparut alors. Son aura était sombre et cruel, dressé sur un dragon couleur de nuit dans une armure noir il les balaya comme s'ils étaient de simple brins d'herbe. Elle avait survécu à cet assaut, comment? Elle ne se posa pas la question et dans un dernier élan de désespoir le chargea. Elle fut balayée d'un simple coup d'épée, son corps menu atrocement mutilé volant sur une dizaine de mètres avant de se briser comme une vulgaire poupée de porcelaine. L'espace d'un instant elle croisa le regard cruel du sinistre monarque, son mépris envers elle fut la pire de toutes ses attaques. Uriel n'était qu'une poupée de chiffon, un jouet qu'on écartelait par simple amusement. Ce fut la première fois qu'elle éprouva un tel sentiment d'impuissance, de misérabilisme. Elle n'était qu'une poupée pour cet homme...

Comment en arrivait-on la? Elle sentait la vie la quitter, le liquide chaud et rouge souillait son armure, elle allait mourir. La cavalière rassembla toutes ses forces et commença à ramper. Elle ne sut si seulement quelques minutes ou bien plusieurs heures avaient passé mais lorsqu'elle s'évanouie, elle cru avoir trouvée la paix... Crimea n'était plus, son roi était mort... A quoi cela pouvait-il servir de vivre encore? Elle sombra alors dans le néant.

Lorsqu'elle revint à elle, elle n'aurait su dire combien de temps s'était écoulé, comme si elle était sortit d'un sommeil sans fin. Elle était dans un lit, complètement dénudée et couverte de bandages. Elle ne pouvait bouger, elle ne pouvait parler, la seule chose qui lui prouvait qu'elle vivait encore était la sensation des larmes chaudes, brulantes comme de l'acide qui parcouraient les traits tirés de son visage. Comment avait-elle pu en arriver là? Alors même qu'elle avait enfin réalisé son rêve, elle avait toujours rêvée de devenir un chevalier aux ordres du roi. Sa famille avait tout fait pour elle, l'avait supporté pendant toute son enfance et son adolescence, l'avait aidée à devenir ce qu'elle rêvait d'être. Toutes ces années avaient été consacrée dans le but de pouvoir combattre l'injustice, protéger le faible, être digne d'appartenir aux troupes personnels du seigneur de Crimea. Après de longues années qui bien que difficiles furent heureuse elle y était parvenue. Mais cela n'avait duré qu'un an, jusqu'à ce jour fatal ou le roi était mort et ou elle avait perdu sa raison de vivre. Dix-neuf années avait été détruites en l'espace d'une heure à peine. A présent elle en était sure, sa famille n'était plus, elle en était sans aucun doute la dernière représentante, son monarque était mort, ses frères d'arme avaient été massacrés. A présent il ne lui restait plus que la douleur, la souffrance de tout avoir perdu. Dans son cœur, la haine, la rage et la tristesse se menaient une guerre sans pitié...

***

Cinq années plus tard


"La branlée qu'on leur à collé à ces lourdauds de bandit!"
"Carrément, qui aurait cru qu'ils soient aussi mauvais?"
"Hé Uriel! Arrêtes de boire dans ton coin! Viens avec nous!"
"Vous puez l'alcool les mecs, vous allez encore tout dépenser alors qu'on vient juste de recevoir la paie... Qui va vous ramener si je me met à boire aussi? Et toi Tuomas, tu vas encore vouloir coucher avec moi ce soir... un jour je te couperais ce qui pend entre tes jambes..."
"Soit pas si cruel, tu sais que je t'aime."
"Justement, tu devrais aller courir après les autres filles..."

Sa vie avait décidément bien changée suite à la guerre d'Ashnard. Alors qu'elle aurait du mourir, un petit groupe de mercenaires étaient tombé sur elle et l'avait arraché des griffes de la mort. Beaucoup d'eau avait coulé sous les ponts. L'époque ou elle avait appartenu à la cavalerie royale de Crimea était révolue. Uriel d'Helheim n'était plus, à présent elle était devenue Uriel des mercenaires de Kayrne. Elle avait tirée un trait sur son passé, pendant plus d'un an elle avait été hantée par les cauchemars, la honte, la haine et les remord. Pendant plus d'un an elle n'avait été qu'un cadavre ambulant. Mais ces hommes avaient réussis à la tirer de là, ils avaient tous pris soin d'elle jusqu'à ce qu'elle soit complètement remise. Il étaient devenus sa famille, ses nouveaux frères d'arme. Ils étaient certes bien moins glorieux et respectables que la garde royale mais ils avaient le cœur sur la main et ne manquaient pas de courage... tout comme ils avaient un talent hallucinant pour la faire sortir de ses gonds. En bref elle était revenue à la vie. Biens sur sa vie était loin d'être glorieuse, et résidait dans la majeur partie du temps à chasser des brigands, mais plus que ça elle avait trouvé avec eux une paix intérieur qu'elle n'aurait pas cru possible. En bref, ces idiots avaient sauvé son âme.
Avec eux, elle avait découvert une nouvelle façon de voir la vie. Il n'était plus que question de vivre avec droiture dans la joie et la bonne humeur. En bref, une parfaite vie d'insouciance qu'elle n'avait auparavant pas connu. Elle était véritablement morte puis revenue à la vie. Entre bagarres idiotes, combat contre des bandits et dépense d'argent à la taverne, sa vie avait un rythme qui lui permettait de vivre un peu pour elle. Puis ces mercenaires était des hommes d'honneur qui eux aussi ne pouvaient tolérer l'injustice sous leurs airs débonnaires. Mais tout ce qui un jour est construit finit par se détruire, par être détruit.
C'est alors que débuta la guerre de la déesse. Ils n'y prirent pas part, se méfiants de tous les camps. Ce ne fut pas leur erreur mais sans doute cela causa leur perte. Alors que le monde fut figé, que tous les hommes se changèrent en statut, les mercenaire de Kayrne résistèrent à la malédiction. Ne comprenant pas ce qui leur arrivait ils n'eurent pas le temps de réagir lorsque des soldats en armure d'or leur tombèrent dessus. Il luttèrent avec rage et ardeur, résistant vaillamment. Tous leurs assaillant furent défait mais cela ne fut pas sans prix. Tout le monde péri... Tout le monde sauf elle. Ce n'était pas parce qu'elle était la plus forte ou la plus endurante non, c'était simplement le destin qui en avait décidé ainsi. Elle devait mourir un autre jour. Pire que cela, l'homme pour qui elle avait éprouvée des sentiments était mort dans ses bras sans qu'elle soit capable de lui dire la vérité.


"Ne meurs pas..."

Tels avaient été ses dernier mots. Elle erra alors pendant des mois, ne sachant que faire, telle un fantôme cherchant les vestiges du passé. Elle avait déjà tout perdu une fois, pourquoi devait-elle tout perdre une deuxième fois? Qu'avait-elle fait au destin pour en arriver la? Elle était à présent incapable de se lier avec d'autres personnes. A présent seul son sens de la justice et les dernières paroles de son amour inavoué et perdu la maintenait en vie. Elle voyageait au grés du vent, sans but, enchainant contrat sur contrat, arrivant seule repartant seule.
Mais il y a quelques mois de cela elle tomba sur une petite masure délabré dans une foret de Crimea. Pourquoi fut-elle attiré par cet endroit? Sans doute par sa nature calme et apaisante. Immédiatement, elle décida d'y vivre. Ce fut dur mais après plusieurs semaines elle parvint à rendre la petite maison perdue confortables. Elle avait trouvé un foyer, elle avait enfin trouvé le chemin de la renaissance. Mais toujours subsiste la peur de se lier aux autres...




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MessageSujet: Re: Uriel, la lame de l'abnégation   Uriel, la lame de l'abnégation I_icon_minitimeVen 10 Déc - 15:02

♦ Langue 1/2.5

Des fautes de grammaires en folie. Je te rappellerais que la première personne, quelque soit le temps, ne prend pas de "t". Entre autre. Le texte en est bourré, donc je ne vois qu'une solution: un Bescherelle et de la relecture :3

♦ Style 2.5/2.5

Structure correct, malgré quelques phrases bien lourdes à digérer.

♦ Caractère 2.5/2.5

Du semi-RP, Oh joie, Oh bonheur. Y'a rien à dire, on comprend très bien le personnage.

♦ Physique 2.5/2.5

J'ai déjà vu le coup du déshabillage exponentiel pour la description d'un personnage. De fait, cela reste une bonne idée. On voit bien à quoi le personnage ressemble.

♦ Passé 5/8

C'est festival le passé d'Uriel, non? Je suis relativement déçu que le moment où il se passe quelque chose d'un peu original soit rapide (le début). L'histoire est un peu courte mais s'intègre néanmoins parfaitement dans le BG du monde. On voudrait en savoir plus que les deux seuls moment où elle à prit dans les dents.

♦ Originalité 1/2

Une cavalière pleine de cicatrices! Wouhou! Un personnage féminin combatif, c'est rare par chez nous. Elle reste toutefois présenté d'une façon quelque fois similaire à beaucoup d'autres.


=> Note Finale: 15/20

Je me serais attendu à un peu mieux, dirais-je. L'histoire est quasiment aussi longue que la description physique, c'est dommage. En tout cas ce personnage ayant du potentiel, j'ai hâte de le voir à l'œuvre.
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