Informations générales :

Nom : Inconnu.
Prénom : Khaled.
Surnom :Sans surnom
Rang : Ailes de fureur.
Âge* : 530 ans
Sexe* : Masculin
Race* : Laguz.
Peuple/Classe* : Dragon blanc
Pays d'origine* : Goldoa

o Description du Personnage :

Caractère* :

Khaled a la particularité d'être particulièrement renfermé. Intéressé par presque rien, il voyage à travers le monde, à la recherche d'une quelconque occupation. Toutes les histoires beorcs l'ennuient comme ce n'est pas permis. Mais ce qui est plus fort que l'ennui de Khaleb, c'est la haine.

Une haine dévorante, envers les laguz, envers les Beorcs, ces êtres belliqueux et violents. Deux engeances qui méritent l'extinction selon lui. Lui même étant laguz dragon, il se hait profondément. Si bien que, certaines fois, il aura tendance à refuser des soins. Seuls les vrais animaux et les laguz hérons méritent la vie offerte par la déesse. La preuve quand tous ont été changés en statue voilà cinq ans, seuls les animaux et les végétaux n'ont pas été touchés. Sa haine est sa dernière raison de vivre, vivre pour voir les gens mourir.

Plaisir pervers mais la mort est définitivement ce qui lui fait se sentir bien. Pour autant, il ne se permet pas de juger les Laguz et les Beorcs par leur race, c'est pourquoi il estime que c'est la déesse et le destin qui les tue quand ils veulent. Mais lorsqu'il combat, il laissera rarement son adversaire vivant. Le fort vit, le faible meurt, la loi de la jungle, tout simplement.

Il a cependant une certaine passion pour les chats. Pas les Laguz chat, les vrais chat, ceux qui peuvent te monter sur les genoux sans t'écraser. Nulle créature n'égale l'admiration qu'il a pour ce noble animal au poil si doux au toucher, aux coussinets si amusants. Il peux passer des mois a caresser un de ces chats, à le grattouiller, le choyer.


Physique* :

Khaled est un jeune homme qui sait faire son impression, et ce n'est pas pour lui plaire. Le teint pâle, de grands yeux rouges, plutôt efféminé, il est commun qu'on lui demande son sexe, ce qui l'agace plus qu'autre chose par ailleurs.

Quel que soit le jour, il prend toujours la peine de se laver correctement, en particulier ses cheveux, de longs cheveux blonds. En passant la main dedans, il retrouve la souplesse, le contact si agréable qu'il a en caressant un chat. C'est pourquoi il aime tant ses cheveux, le faisant parfois passer pour narcissique.

D'un point de vue vestimentaire, le laguz fait classique, une grande cape de voyage marron par dessus une tunique bleue, plutôt commune parmi les siens. Elle lui permet d'aller à Goldoa quand bon lui semble.

Et encore sous sa tunique, des vêtements en toile, plus fait pour le tenir au chaud que pour être esthétique. Ample, légère et souple, elle permet une pleine liberté de mouvement, ce qui est toujours utile quand on ne maîtrise que partiellement sa transformation en dragon.

Le détail qui ressort le plus chez Khaled n'est pour autant rien de tout cela, c'est sa main droite, complètement carbonisée. Souvenir de jeunesse, c'est un châtiment que lui a infligé son ancien maître esclavagiste alors qu'il a défendu un autre esclave qui avait volé un fruit par désespoir.


Passé* :

Prologue : Là où tout a commencé.

Khaled vivait parmi les dragons, heureux. Tous voulaient bien jouer avec lui, il avait des parents formidablement forts et lui même n'aurait pu rêver mieux. Il n'avait ni frères ni sœurs, lui permettant d'être le centre de l'attention de sa famille. Tout son être semblait irradier une joie particulièrement contagieuse.

Cependant, il avait entendu les dissensions dans le palais royal entre père et fils et son avis rejoignait celui du prince Rajaion, pourquoi rester neutre quand leurs frères Laguz se faisaient traiter comme des moins que rien, comme des esclaves? Cette idée lui faisait mal, surtout en pensant au roi Caineghis pour qui il avait immédiatement éprouvé du respect d'un seul regard.

Et le peuple de Gallia était définitivement le plus touché de tous, pour la force physique des tigres. Les dragons, qui ne sortaient jamais de chez eux, se devaient d'être impartiaux à cause d'une promesse vieille de plusieurs siècles à Ashera. Lui, il était trop jeune pour en connaître les détails mais il croyait en son roi.

Ah, quelle erreur monumentale! Trop de choses ne collaient pas, comme le confirmaient les livres d'histoire de l'ère de l'âge d'Or de Goldoa. Premièrement, si la déesse maléfique l'était au point de détruire tous les autres continents, il est logique de l'avoir scellé dans le médaillon de Lehran. Mais en ce cas, pourquoi existait-il toujours, en parfait état ? Peut-être qu'il était très solide mais Altina, Soan, Deghinsea et tous les savants des mondes vivants, ils auraient parfaitement pu achever la déesse.

Secondement, si c'était vraiment la déesse maléfique qui était enfermée, pourquoi le mauvais côté Beorc ressortait particulièrement aujourd'hui? Pourquoi les Laguz étaient-ils toujours à cran? Quand il posait ces questions à son père, ce dernier se contentait de rigoler et de changer de sujet, ce qui avait tendance à l'agacer fortement.

Lorsque Almedha, princesse de Goldoa, quitta son royaume, le jeune blond l'imita, décidé à vérifier de ses propres yeux l'étendu de l'horreur endurée par ses camarades, en tentant de devenir esclave. Et pour ce faire, il lui fallait aller à Beignon, là où l'esclavage était le plus omniprésent.

Chapitre 1 : La vie d'un forcené

La chaleur des flammes. Lui qui était habitué à les cracher, il se devait de la subir. Khaled avait, en effet, manqué de vitesse cette fois, cause à un accident sur la place marchande. Et son maître n'était pas du genre à faire dans la dentelle.

A peine son arrivée que le fouet l'accueillait impitoyablement. Sous le choc, le jeune dragon fut envoyé à terre, l'arcade sourcilière ouverte. Le coup le sonna une demi seconde, si bien que lorsqu'il se redressa pour ramasser les courses faites, il encaissa un nouveau coup, du pied cette fois, dans son thorax, qui coupa littéralement son souffle.

Chaque fois qu'il était en retard, son maître le battait et le torturait. Ce jour là, c'était l'épreuve de la barre de fer chauffée à blanc appliquée dans son dos. Cette épreuve était probablement la pire des tortures, ce qu'il trouvait tout naturellement ironique, vu qu'il était sensé être le puissant dragon cracheur de feu.

Servir ce sénateur pendant une durée d'un mois lui avait suffit pour largement détester la théocratie de Beignon. Son père lui avait parlé des supplices des esclaves dans sa jeunesse mais la réalité était tellement pire que tout ce qu'il avait pu croire.

De la nourriture une fois toutes les semaines, aucun paiement, même s'il n'avait de toute façon pas franchement besoin de l'argent, il aurait aimé pouvoir porter autre chose que ces haillons dégoulinant de crasse. Et quand on le sollicitait pas, il devait se rendre dans sa « chambre », où ils étaient dix dans un espace avec assez de place pour une chambre pour un seul des siens.

Le moindre faux-pas était puni d'un coup de fouet, si bien qu'ils avaient tous plus ou moins appris à obéir sans broncher. Parmi eux, il y avait un autre Laguz, félin, que Khaled appréciait beaucoup. Il était un peu comme un « mentor » dans ce monde. Il lui avait enseigné toutes ses astuces pour limiter les coups reçus.

Ils nouèrent rapidement un lien amical, les poussant chacun à protéger l'autre en endossant la responsabilité d'une erreur de l'autre de temps en temps. En général, c'était le félin qui protégeait le plus jeune physiquement d'eux deux mais une fois, alors que l'esclave se remettait juste d'une punition, ce fut au tour du Laguz Dragon de protéger son compagnon.

Pourtant, alors qu'une sorte de train quotidien s'était installé dans sa vie, tout bascula du jour au lendemain. Alors qu'il était légèrement fatigué, l'être aux yeux rouge percuta son maître légèrement. Tout confus, il se recula pour s'excuser et ramasser ce que tenait celui qu'il avait bousculé.

Il n'eut pas le temps de rassembler la moitié des affaires qu'un coup de fouet sur sa joue lui arracha un cri. Cette fois, il était trop fatigué pour résister aux vagues de souffrance l'envahissant. Et ce ne fut pas le seul. Le sénateur ne semblait vraiment pas apprécier qu'un « sous-humain » puisse le toucher.

Les cris de douleurs s'entendaient dans toute la maison, ce qui ne semblait pas calmer le Beorc, loin de là. Toujours plus violents, les claquements de l'outil lui charcutaient un peu plus son corps à chaque coup. Son vieux drap souillé de moisissure lui servant d'habit allait aussi l'être de sang maintenant.

Pourtant, alors qu'un ultime coup allait envoyer Khaled dans un état grave, une montagne s'interposa entre l'homme et son fouet, protégeant le Laguz de son corps. Endolori, le dragon sentit les larmes monter. Son mentor lui avait tout appris et maintenant, il lui sauvait la vie, au péril de la sienne.

En effet, les cris de rage du noble, profanant des insanités, ne laissaient que peu de doute quant à la suite des évènements logiques. Le couteau de cuisine traversa le poitrail de l'homme-tigre comme beurre, achevant net sa vie dans un dernier soupir.

Ce fut à ce moment que Khaled craqua. Au moment où le noble jetait à terre la masse maintenant inerte de son premier esclave, un formidable coup de poing l'accueillit à la mâchoire, l'envoyant à terre. Le laguz aux yeux rouges allait lui faire définitivement passer l'envie de se défouler ainsi.

Sous le choc, le Beorc ne réagit pas instantanément mais ivre de colère, il brandit une nouvelle fois son arme... pour mieux se faire attraper le poignet. Dans un tour de force, l'esclave plaqua son opposant contre le mur et lui tordit la main, l'obligeant à lâcher son arme,qu'il s'empressa de ramasser.

Le tuer, ici et maintenant, une voix lui ordonnant cela résonnait dans son esprit. Le monde serait bien mieux sans une souillure comme lui. Son puissant souffle réduisit l'homme abject en un amas dégoutant de cendres.

Chapitre 2 : l'Enfer soit des Humains !

Khaled éternua, la goutte au nez. Les nuits de la forêt de Serenes savaient être froides, il en grelotait. Cela faisait une semaine qu'il avait fuit son esclavagisme et Beignon, il vivait maintenant dans la forêt de Serenes en mangeant des fruits, après l'accord des maîtres de la forêt, les hérons bien sûr.

En chemin pour la forêt, il avait croisé des Laguz qui, lorsqu'ils voyaient cette marque dans son cou, se détournaient automatiquement. Cela lui faisait mal, terriblement mal. L'indifférence causait plus de douleur que le fait d'être roué de coups.

Ici, on l'accueillait, on le respectait. Et on l'aidait même dans sa nouvelle vie. Petit à petit, il se sentait mieux chez les laguz hérons. Il y avait toujours cette marque apposée par son « maître », qui lui valait les railleries des autres laguz mais les Hérons étaient différents, ils voulaient l'aider à se remettre sur le droit chemin, comme l'affirma un certain Lehran.

Et un soir, alors qu'il cherchait de quoi manger pour son dîner, Khaled sentit quelque chose de mauvais, une odeur qu'il avait sentit à maintes reprises, le feu. Les hérons ne faisaient jamais rien cuire, il ne pouvait donc y avoir qu'une raison, la forêt brûlait.

Comprenant soudain l'ampleur de la catastrophe, il repéra plusieurs beorcs, armés de torche, parcourir les bois. Ils scandaient quelque chose comme « il faut venger l'apôtre, les hérons l'ont tuée! », ce qui excitait la rage du jeune homme.

Comment les Humains pouvaient être aussi stupides? N'importe quel pays avec un tant soit peu de culture sur les Laguz savaient les hérons incapables de tuer qui que ce fut! Et surtout, ils ne se défendaient pas. Ils ne pouvaient... Ne voulaient pas se défendre. Aveuglé par la fureur, le dragon blond ne sentit même pas le gonflement de ses muscles, ni ne vit le sol s'éloigner de lui.

« Comment osez vous, misérables humains! »

La puissante voix résonna dans l'air comme un coup de tonnerre. Malgré les intonations chantantes de l'ancien langage en temps normal, même le plus parfait imbécile aurait comprit le message, qui était clair, les Beorcs allaient souffrir.

D'un puissant coup de queue, le reptile géant déracina un arbre, qui écrasa plusieurs des villageois. De son souffle, il en carbonisa trois autres. L'aube allait être rouge, de sang humain, de sang des victimes laguz, pourtant hors de l'histoire.

Au dernier moment, il sentit soudain sa colère retomber, ses paupières se faire lourdes. En regardant à ses pieds, il reconnut le seigneur de ces terres, le roi des hérons, Loriazeth, qui entonnait un Galdr pour le calmer.

Khaled tenta de luter pendant un moment mais finalement, il perdit connaissance. Mai il prononça une dernière phrase avant d'être totalement neutralisé.

« Fichus... Humains.... »


Chapitre 3 : Une vie de criminel

« Reviens ici, sale gamin! »

En tirant la langue à son interlocuteur, Khaled bondit sur le toit d'un autre bâtiment et lui échappa en sautant de toit en toit. Dix ans qu'il vivait de larcins. Une vie pas spécialement difficile ainsi qu'amusante. La monotonie n'était pas de rigueur, le seul mot de rigueur était la trépidation.

Comme un fou, il déambulait dans les rues avec les victimes de son vol. Bien sûr qu'il aurait pu juste les cramer, l'envie lui en prenait d'ailleurs régulièrement mais se laisser poursuivre rendait la partie très intéressante également.

Certaines fois, il se faisait attraper. Étant devenu un voleur célèbre, voir même un grand perturbateur, on l'emmenait aux donjons. Comme à chaque fois, il avait la solution toute tracée pour sortir, exploser le plafond.

Avec ses pouvoirs de dragon, la chose était aisée. Pourtant, cette fois, il décida de prolonger un peu son séjour. Au moins, il était au chaud, songeait-il en s'installant confortablement dans sa cellule. Il avait déjà vécu plus de cinq-cent ans, ce qui représentait une durée moyenne pour un dragon de son genre. A côté, trois mois, ce n'était absolument rien.

« Allez, bouge le nouveau, c'est l'heure des travaux d'intérêt général, ça t'apprendra à enfreindre les règles.
-Les règles n'ont d'intérêt que pour ceux qui ne peuvent vivre sans se faire limiter, Humain. Moi, je vis libre comme l'air. »

Comme à chaque fois, le gardien donnait un coup de cravache sur la tempe de Khaled, qui en rigolait. Cette douleur là n'était que dérisoire à côté des lapidations de sa jeunesse. Une jeunesse marquée par le sceau rouge de l'esclavage, de l'humiliation.

En effet, le maître mot de son passé était celui ci, la souffrance.



Comment avez-vous connu le forum ? : Kerrorian

Expérience du Role-Play: Je suis aussi Volke, j'ai fait pas mal de RP sur diverses fows.

Tu dois d'abord choisir la couleur de ton dragon avant d'être noté, cela doit plus aller dans tes goûts que dans la note. Ce qui ne serait d'ailleurs pas RP. Ensuite si tu choisis dragon noir je t'envois vers la fiche de Gallysnaga qui sera partie intégrante de la famille de ton personnage (vu qu'il sera royal).

J'ai fait le choix, je serai dragon blanc. Je vous laisse donc me noter maintenant, compagnons admins.

C'est excetptionnel, mais c'est moi qui t'évalues aujourd'hui ^^

Caractère: 2/2,5

T'as décrit la globalité du caractère SAUF son comportement social. Comment réagit ton perso à un autre ? Il se contente de l'ignorer ? Ou il se montre hyper cynique et froid ? Ou bien fait-il l'hypocrite ? J'aime bien savoir, moi, ça aide.

Physique: 2,5/2,5

La par contre, rien à redire, c'est ok

Style: 2,5/2,5

Hmm... un peu classique comme style mais c'est pas pour ça que je dois te pénaliser ^^'. Simple, mais efficace comme on dit

Orthographe: 2,25/2,5

Citation :

Mai il prononça une dernière phrase avant d'être totalement neutralisé.

bah, ça arrive à tout le monde de faire des erreurs ^^

voilà, c'est tout ce que j'ai retrouvé.

Histoire: 5/8

Je dois indiquer une erreur : Lehran ne vivait pas dans la forêt, à l'époque. Depuis le serment fait à Ashera, il est devenu Sephiran, assistant de l'apôtre de génération en génération !

Ensuite, sur la fin, il est visible que les gens savent que tu es Laguz et très franchement, c'est un motif suffisant pour te tuer à vue, que tu sois simple touriste ou bien criminel.

Et enfin, je n'ai aucune idée de l'âge de toner personnage au long de l'histoire... sauf sur la fin, quand tu parles de tes cinq-cent ans. Un dragon, ça vit vieux, mais on sait pas si tu as une apparence d'enfant ou que-sais-je...

Bref, sinon, l'histoire est vraiment résumée, ça casse pas trois pattes à un canard mais c'est bien... ah oui, un gros soucis sinon... dans le caractère, tu dis que ton perso hait les Laguz autant que les Beorcs... POURQUOI ? Que le traumatisme de Serenes lui fasse haïr les Beorcs, je comprend... mais pourquoi il hait les Laguz ? Ca, c'est le détail qu'il ne fallait pas oublier !

Originalité: 1/2

Comme je viens de le dire, ton histoire n'est pas exceptionnelle... en plus, le style résumé ne fait pas vraiment dans l'addiction, désolé de te le dire.

Note finale: 15,25 -> 15/20

De justesse mon cher, mais t'es quand même pris comme dragon. A présent, je t'invite à aller faire ta fiche et bon rp avec ton dragon !