Âme en peine

Prénom : Marazielle
Surnom : Chant-de-l'âme
Rang : A Soul Song
Âge* : Apparent d'une trentaine d'années
Sexe* : Féminin
Race* : Laguz
Peuple/Classe* : Dragon
Pays d'origine* : Ignoré

"Assieds-toi au pied de la montagne et tends l'oreille. Entends ma plainte, entends ma mélopée.
Tressaille, tremble, meurs et revis mille fois ! car c'est de dix mille ans la douleur que je te conte."

"Il faisait... sombre. En vérité, aucune lumière n'aurait pu atteindre mon esprit, car il ignorait l'aube et le jour qui le réchauffent aujourd'hui. Me croirais-tu si je te disais qu'il n'y avait que la noirceur ? Me croirais-tu si je te disais que rien n'existait, que j'étais tout et que ton monde n'était pas ? Non, tu ne me croirais pas, bien sûr...
Ce n'était pas la réalité. Mais c'était ma vérité, telle que je l'appréhendais.

Âme décharnée flottant dans la nuit, je n'étais rien qu'une respiration passagère, un souffle de magie insistant, un murmure laborieux susurrant à l'oreille inaccessible des Déesses fantasques qui m'ignoraient de toute leur superbe. Vois-tu ? Je n'avais pas assez de consistance pour exister aux yeux de celles-là même qui présidaient toutes choses. Alors, j'ai cessé d'époumoner mon mutisme auprès d'elles pour fondre sur ce monde.
Tellius. Ah ! C'est Tellius qui vous supporte, qui vous accueille, qui endure le fardeau de vos haines et du heurt de vos luttes sanglantes.
Mais qui a jamais pris la peine de l'écouter ? Qui a jamais prêté l'oreille à la plainte gémissante de ce monde ?

Personne. Personne à part moi.

En m'approchant de vous, ombre dénigrée par la réalité et de ce fait, dépossédée de substance, j'ai pris le loisir de vous observer. Vous viviez et vous mourriez, tour à tour, plus vite que je n'étais capable de le comprendre. Alors, j'ai chus ; chus jusqu'au coeur de la terre, et je me suis réfugiée dans son sein. Je me suis coulée dans ses chaudes et intimes ténèbres, et Tellius s'est refermée sur moi - moi la seule à la laisser me parler.
Et, pour enfin saisir l'intelligence de vos si véloces existences, je me suis endormie.

J'ai sombré du sommeil terrible et majestueux du non-être, qui lutte dans ses songes pour ne pas s'élimer et disparaître. Et, mon inconscience ainsi mise au repos et calmée, enfin sereine, j'ai été à même d'appréhender qui vous étiez. Rien n'aurait pu me préparer à ceci. Moi qui ne connaissais que l'immobilité, j'ai dû affronter la tourmente de centaines de tempêtes qui se déchiraient aveuglément les unes les autres. Moi qui ignorais tout du bonheur, je fus forcée de comprendre votre haine délirante, votre haine fulminante ; vos rancoeurs tenaces, à la virulence affûtée par les siècles. Moi qui n'avais connu de la guerre que l'écho, je fus plongée en son orage.

Je me suis perdue en Tellius. Moi l'ombre éphémère et insoupçonnée, j'ai erré d'un carnage à une boucherie, d'une curée à un champ de bataille sanguinolent. D'un lieu, ma perception s'étendait sur un siècle ; et en cent ans, sache qu'aucun endroit ou presque ne fut épargné par votre bellicisme enragé. Ainsi, où que j’allasse, la mort ricanante suivait mes pas et me dépassait subitement pour me présenter son sourire grimaçant.
Je la fuyais, désespérément, mais elle était toujours là à me railler. "Vois, vois-moi, toi qui prétends être assez honnête pour écouter la plainte même de Tellius ! Regarde-moi en face si tu te targues d'écouter la douleur !"

Alors, j'ai cessé de m'échapper. Ma course s'arrêta d'elle-même... Elle mourut dans la résignation. Je fis face à la déchéance, et la déchéance se moqua de moi.
Elle se moqua de mes principes ingénus de paix.
Elle se moqua de mon incompréhension face à la violence incessante.
Elle se moqua de mes espoirs de rémission et de rédemption commune.
Elle se moqua de ma vision d'un avenir de compassion.

En moi s'ouvrit, sous ce brûlant verdict de ridicule, une blessure béante d'où s'échappa ma détresse. Incapable de faire face à la réalité de ce que vous étiez, et dont je n'arrivais pas à assumer la teneur, j'ai décidé de disparaître, de me fondre dans le néant.
Vous étiez mon bourreau.

Quelle erreur commis-je là ?

Mon inconscience se fracassa sur Tellius, où elle se dispersa en une myriade d'éclats hurlants qui se fichèrent dans son sol. Un peu partout sur le continent, des lieux divers et variés se parèrent subitement d'un souffle magique à l'intensité insoutenable. Des exhalaisons pures de vents surnaturels, décelables à divers degrés - une soudaine oppression pour tel guerrier caressé par cette brise, ou la sensation d'ineffable qui saisit brutalement tel mage - parcoururent votre monde. Influence résiduelle de mon suicide spirituel.

C'est alors que moi, je suis morte."

"Mais c'est alors que moi, je suis née. Moi, un esprit déboussolé. Ou plutôt, le fragment d'une entité. Je pris pied dans la réalité, hagarde, hébétée, lâchée ainsi qu'une feuille jaunie se détachant d'une branche en plein automne et qui ne s'éveillerait qu'à l'instant précis où elle s'apprête à toucher l'humus. Je comprends que j'étais faite pour la souffrance. Elle résonnait partout, dans les cols, dans les plaines, dans les rivières et les mers.
Là ! Entends-tu cette vibration, ce cor d'agonie ? Il se heurte aux pics de cette crête et vient mourir à flanc de coteau. Et là-bas, encore ! Ce hululement du martyr ! Il s'élève vers le sourd azur, en vain. Où vas-tu, hurlement de calvaire ? Il n'y a que moi pour te recueillir !

Je m'en allais dans une direction, puis une autre, attirée par tous ces tourments qui empuantissaient l'atmosphère. Mais il y en a eu un... Une hantise m'a un jour frappée comme une gifle. J'ai accouru de tout mon être, et je l'ai vu. Le grand dragon, la grande bête, le grand empereur d'écailles, de crocs et de griffes. Mortellement atteint, mis en pièces mais encore vivant et baignant dans son sang, il expirait ce râle laborieux de l'âme que seule je pouvais percevoir. Et mon coeur s'est fendu. Et j'ai fait écho au grand empereur.
Touchée par la flèche de sa douleur, je me suis fondue en lui, je l'ai nourri de ma substance. J'ai ravivé son sang, redoré son regard, regonflé sa chair.

C'est ainsi que j'ai cessé de vivre. Pour lui."

"Pour moi. J'ai ouvert des yeux papillonnants, réalisant que le monde avait repris ses couleurs. La mort s'éloignait, repoussée pour un temps, maugréant probablement d'avoir ainsi raté une si belle prise. J'ai senti mon coeur enfler à m'en faire mal au poitrail, et ma gueule s'est ouverte d'elle-même. Un long rugissement en est jailli - un feulement sauvage qui a empli le ciel de sa férocité. Sais-tu qu'un être tel que moi peut conquérir l'azur ? Il lui suffit de vociférer ainsi que je le fis ce jour-là.

J'ai repris ma forme humaine, encore faible, encore blessée, mais survivante. Mon destin ne s'achèverait pas cette heure-là ; et j'ai pris le chemin instinctif d'un oublié retour, peu sûre de ce qu'il venait de se passer et de la raison pour laquelle j'en avais réchappé. Je m'arrêtais à la première auberge que je trouvais. Elle abritait une compagnie de mercenaires mis en déroute, venus ici pour se rassembler et décider de la suite des évènements. Comment le sais-je ? Parce qu'à peine posais-je le pied sur le parquet grinçant de l'établissement, que je pu lire en eux. J'ai lu leur souffrance.
Ecrite en lettres de sang et de désespoir.

Ce n'est que deux jours plus tard que la panique m'a saisie. Qui étais-je ? Où devais-je aller ? Avec ce miracle de survie ou de résurrection, j'avais perdu mon identité. Pire encore ! Je savais que je détenais des pouvoirs, mais ils semblaient s'être envolés également. Ne me restait que cette empathie surnaturelle, acérée à l'extrême.
Que m'est-il arrivé...?"

o Description du Personnage :

Physique* :

"Ô toi ! Ô toi l'ombre au sol, l'or qui vole, dis-moi pourquoi tes écailles sont d'ambre et tes ailes de cuir, car en nulle année ces terres ne virent dragon tel que toi !"
Compiles apocryphes - Chant-de-l'âme

Marazielle, sous sa forme de dragon, apparaît non pas comme un mastodonte mais comme une créature de taille modeste, d'une stature atteignant péniblement les trois mètres pour une envergure de dix, ailes étendues. Celles-ci sont d'un cuir doux, presque soyeux au toucher et dégageant une chaleur intense. Des veines en strient les membranes en un réseau de filaments d'un purpurin foncé et profond, presque noir, dans lesquels pulse un sang épais qui se révèle étonnamment cristallin une fois versé. Tout le corps de la dragonne luit doucement d'écailles azurées, et la lumière du soleil y fait des jeux délicats au cours desquels elle donne l'impression de ruisseler faiblement en une robe chatoyante. La Laguz dispose d'une musculature à fleur de peau, élancée, taillée pour la vitesse et l'agilité. De ses membres dépassent des griffes effilées, un rien trop minces, à la blancheur quasi immaculée. De solides barbillons couronnent son crâne mais désertent sa colonne, et de temps à autres une langue bifide vient franchir le rempart de ses lèvres rugueuses pour goûter l'air. Quiconque l'approche voit immédiatement se poser sur lui le pénétrant regard de ses yeux opalescents et comme nacrés sur les bords.

"Vous, là ! Venez, venez donc écoutez ce tableau que je peins au lieu de boire cette vinasse ! C'est une femme qui m'a appris à le faire, et pour lui rendre hommage, je dresse son portrait à chaque nouvelle aube au premier arrivant de la journée.
Ecoutez, écoutez donc ! Ce sont mes mots que vous devez regarder.

L'albâtre. L'albâtre que vous prenez dans vos mains, n'ayez pas peur ; tendez-les. Là. Vous sentez le marbre encore poudreux sur votre paume ? Façonnez-le avec amour, avec générosité. Amplifiez votre geste, tournez encore ; allons, caressez votre ouvrage. C'est sa jambe pâle et musclée que vous venez de remémorer.

Ne reculez pas ! Restez avec moi. Glissez votre main sur le côté, suivez le creux qui se dessine. C'est sa hanche. Vous sentez comme elle a la taille fine, et pourtant, comment ses os semblent solides au toucher ? Là, le ventre est du plat de la femme encore jeune, et ici, si vous appuyez un peu... vous pouvez goûter, d'une simple pression des doigts, la fermeté de sa chair.

Je vois que vous apprenez vite. Ici, ce sont ses côtes que vous effleurez. Saillantes, n'est-ce pas ? On pourrait les compter, les tapoter de l'index, une à une. Ah, là, vous avez raison ; c'est sa poitrine. Attendez, pas si vite ! Oubliez votre gêne. Encore un peu plus haut, rien qu'un peu... Exactement ! C'est la plus basse de ses mèches, qui va jusqu'au sein mais qui d'ordinaire est nattée dans son dos, pendant entre ses omoplates. Grimpez à ces boucles lisses, allez-y ; vous êtes juste devant sa gorge. Fine et chaude, on le sent d'ici, n'est-ce pas ? Là, le menton un peu altier. Ces lèvres sont fines, mais certainement pas trop. On les étale délicatement du bout du pouce, comme de l'argile. Son nez, un peu plus petit que vous venez de le faire... Mutin. J'aime. Maintenant, laissez-moi vous guider, car la manoeuvre est malaisée.

Ses yeux... Oui, même de la main seule vous pouvez comprendre qu'ils sont plus perçants qu'une lance. Quelle couleur, vous me demandez ? Allez, je suis certain que vous le savez. Cet iris, là, touchez-le... Bleu ? Ou vert ? Gris, peut-être ? Dites une réponse ! Non, ne la regardez pas encore, contentez-vous de palper.

Et donc... d'un vert reptilien, d'un vert luminescent, d'un vert d'une émeraude à la clarté intérieure. Oui, elle est si froide, si blême. A ce propos, vous rappelez-vous la saveur de ses mèches ? Pas tout à fait noires, plutôt d'un châtain timide. L'ensemble se marie bien, avouez-le. Sur un visage aussi ovale, et régulier, c'est un délice à peindre.
Vous quittez ses yeux ? Très bien, mais mettez-lui son bandeau dessus avant. Vous arrivez à son front ; libre et dégagé, comme elle a toujours repoussé les cheveux qui s'y perdaient. Et là, en grimpant doucement jusqu'à leur racine, vous palpez cette chose dure et rêche... Ses cornes, au coloris sanglant.

A présent, vous pouvez regarder votre oeuvre, la contempler. Allez-y ! Ensemble, nous l'avons dépeinte. Oh ! Elle vous sourit..."

Faldir, artiste

Caractère* :

"Elle était un lac en hiver, gelé et brillant. Réfléchissant, comme un miroir muet, le monde qui lui faisait face - et n'aimant rien tant que regarder vers les étoiles."
Auteur inconnu

"Je m'ouvre ! Je tourbillonne ! Je me fais assassiner par ce spectacle ! Vous me faites souffrir, ne le voyez-vous pas ? Mais je vous aime tant..."
"Marazielle a toujours été légèrement incompréhensible, d'une certaine façon, par nous autres. C'est un esprit libre, qui chevauche la réalité en l'apercevant d'un tout autre point de vue. Ne l'avez-vous jamais vue s'arrêter en plein voyage pour contempler un paysage particulier, malgré l'urgence, et repousser durement quiconque cherchait à l'en détacher ? Cette enfant est d'une sagesse époustouflante, au-delà de ce qu'il est bon de détenir comme sapience. Car détentrice de cette intelligence morale, elle s'en fait un carcan qui l'aveugle face à la dureté de l'existence. Elle trouvera des solutions sensées à nos problèmes, mais irréalisables car tablant sur une nature meilleure que celle que nous possédons réellement. Progressivement, je crois qu'elle se rend compte de son idéalisme forcené, et cela a tendance à la rendre amère - se rendant probablement compte qu'elle est meilleure que ce monde.
Par ailleurs, Marazielle a toujours eu, depuis que je l'ai rencontrée, cette empathie incroyable, ce don déstabilisant pour comprendre les émotions et les motivations diffuses de son entourage. Elle adopte en conséquence un comportement altruiste, au détriment de nombre de ses intérêts personnels. En fait, je crois que Marazielle s'improvise l'ange gardien de tout ce qui passe à proximité d'elle."

"Ce vieil homme que vous venez d'écouter est perspicace, mais il y a des choses qu'il ne peut comprendre. Il s'agit là de la fusion absolue d'une Laguz et du tesson d'une âme qui fut autrefois morcelée. Il en résulte une ambivalence de sa personnalité, une dualité floue, indiscernable, mais qui se devine. D'origine, elle a gardé une impulsivité certaine, une témérité évidente et un caractère emporté prompt à la hargne. Elle a également conservé une ruse, une malice tournoyante, confinant parfois à l'intelligence un rien cruelle.
Et d'autre part, produit de cet incident qui lui a sauvé la vie, Marazielle hérite aujourd'hui de ce bon vouloir - cette bonne volonté -, cette hyper-sensibilité douloureuse à autrui et à ses émotions. A la beauté, également. Vous obtenez dès lors, le mariage d'un gant hypertrophié et à vif apposé sur une main en colère qui n'a de cesse de balayer les obstacles qu'elle rencontre. Ces deux tendances ne se contredisent pas, mais se font souffrir en permanence. Car soucieuse des autres mais encline à affronter ceux qui lui font face, désireuse de combattre ses problèmes mais mise à mal par la violence ! Alors, elle erre par monts et par vaux en redresseuse de torts auto-proclamée, subissant perpétuellement cette fatalité tout en sauvant celle des autres."

"Je n'ai pas choisi qui j'étais ; cela, c'est une certitude. Il y a des moments où je me sens tiraillée vers un endroit ou une personne, et je ne peux résister à cet appel. J'y vais et je constate le mal qui sévit. Quelque part, j'ai le sentiment que l'on attend une chose de moi, mais je ne sais laquelle. Alors, je voyage au gré de mon instinct, je découvre le monde et ses mystères. Dans l'expectative, rongeant mon frein, d'enfin découvrir cette destinée que l'on me cache au fond de mon être."

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Comment avez-vous connu le forum ? : Par les top-sites. Je ne sais plus lequel. =="

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Expérience du Role-Play: Assez bonne je pense.

Marazielle a écrit:: Expérience du Role-Play: Assez bonne je pense.

Moi je ne pense pas je suis sur tiens !

*L'admin vert aime la fiche !* Je ne fais pas les évaluations mais j'ose espérer voir un tel niveau devenir un membre récurrent et actif sur le forum ^^ D'avance bienviendue à toi en plus ça tombe bien, on manque de Laguz o/

Merciii. x3
J'ai rectifié quelques menus détails dans la description physique, pour l'adapter au nouvel avatar que j'ai trouvé et que je ne vais pas tarder à mettre... ^^"

Evaluation

Physique : 2/2,5 +
Alors pour la forme dragon, c’est très bien décrit, on se fait rapidement une image de cette forme. Je n’ai rien à dire ^^
Par contre, pour la partie humaine, ta description reste assez floue car tu rentres plus dans le détail d’un contact alors que le sens essentiel pour une description c’est la vue, or on n’a pas de vision d’ensemble. M’enfin, ça reste tout de même assez explicite et puis ça fait travailler l’imaginaire ^^

Caractère : 2,5/2,5
J’aime beaucoup le caractère. Il y a une petite rupture entre les deux descriptions mais ce n’est pas gênant, ça donne différents points de vue sur ton personnage, c’est très bien pensé.

Langue : 2,5/2,5 -
Quelque faute par ci, par là, genre :
« car c'est de dix milles ans » --- « mille » est invariable dans ce cas

« Me croiras-tu si je te disais qu'il n'y avait que la noirceur ? Me croiras-tu si je te disais que rien n'existait, que j'étais tout et que ton monde n'étais pas ? » --- Ici, il y a une faute de concordance de temps. Tu devrais utiliser le conditionnel « Me croirais-tu si […] » et une petite faute aussi « ton monde n’étaiT pas ? »

« Ainsi, où que j’allai, la mort ricanante suivait mes pas et me dépassait subitement pour me présenter son sourire grimaçant. » --- Bon alors cette phrase a déclenché les émois parmi le staf et les membre et au final on a décidé que le plus approprié était : « Ainsi, où que j’allasse (et oui c’est moche), la mort ricanante… » mais plus simplement, on peut également dire : «Où que j’aille… » car le présent subjonctif et accepté dans les narrations. Bref, c’est pas très grave mais ça me gêne un peu donc je te le dis. Sachant que tu n’es pas obligé de le prendre en compte.

Bon et puis y’en avais d’autre mais je crois que ce sont celles qui m’ont sautées aux yeux.

Style : 2/2,5+
De nouveau, tu déchaines les passions pour ce cas. Franchement, tu as un style très original et assez poétique ce qui te rend agréable à lire, mais parfois… Les mots savants qui semblent un peu inutiles coupent la lecture. Je veux dire, par exemple :
- Dans l’expectative, plutôt que dans l’espoir
- Exhalaison, plutôt qu’émanation ou parfum

Bon Okay en un sens j’ai compris avec la phrase mais je veux dire que, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ^^
Après il y a parfois quelques lourdeurs dans tes phrases cependant, ça reste très plaisant à lire malgré ça.
J’ai surtout adoré ce passage :
« Alors, j'ai cessé de m'échapper. Ma course s'arrêta d'elle-même... Elle mourut dans la résignation. Je fis face à la déchéance, et la déchéance se moqua de moi.
Elle se moqua de mes principes ingénus de paix.
Elle se moqua de mon incompréhension face à la violence incessante.
Elle se moqua de mes espoirs de rémission et de rédemption commune.
Elle se moqua de ma vision d'un avenir de compassion. »
C’est simple, c’est beau, c’est parlant… Bref le grand kiff XD
Tu as un style bien à toi et très beau, continue à le développer o/

Histoire : 6,5/8+
Alors là, ça a été très difficile… ton histoire est très atypique et assez entrainante. On se laisse emporter par ta prose et ton récit mais ça se finit trop rapidement. On reste un peu sur notre faim et finalement, on n’a pas appris grand chose sur ton personnage.
Et puis même si j’adore ton histoire…dans le contexte de Fire Emblem c’est un peu étrange. Je n’ai peut être pas très bien compris mais un esprit qui s’incorpore dans un Laguz Dragon pour lui rendre la vie donc du coup ça veut dire qu’elle prend la place de l’esprit du dragon… donc elle tue un dragon… ou alors il est sensé y avoir une dualité dans son esprit ou alors il est mort et elle a juste repris son enveloppe charnelle…
Bref, ça pose pas mal de question comme histoire ^^
M’enfin, ce n’est pas plus dérangeant que cela, faudra juste penser à une explication pour tout ça.

En tout cas sache que ça a bien plu au staff ^^

Originalité : 2/2
Rien à dire c’est original sur tous les points. Ça fait plaisir des nouveaux/nouvelles comme toi

Note : 17,5/20 ++
Note finale : 18/20

Bienvenu(e) chez nous, dans le merveilleux monde de Tellius.
Il te faut faire ta fiche technique et sache qu’avec ce niveau, tu peux faire tout type de Dragon (rouge, bleu, blanc, violet, vert, brun(je crois que tu est brun d’ailleurs) y’a les noirs aussi mais c’est les royaux et y’en a pas tant que ça donc voilà ^^). Dans un moi, tu pourras passer une rééval dans la partie livre du Héros qui pourras te permettre d’obtenir des niveaux en plus, sachant que vu le tien, je te conseil de rp, tu ne devrais pas avoir de problème pour trouver quelqu’un pour commencer. Ça surement se bousculer à ta porte ^^
A plus sur le fowfow ^^

Merci. x3
J'avais hésité pour "allai"... ^^ Mais un forum où je vais pouvoir perfectionner ma conjugaison, c'est toujours un très grand plaisir, et je sens que ça va être le cas ici.

Pour cette histoire de couleur, je crains de susciter encore d'autres débats, mes excuses. Razz

Les prévisions sont les suivantes (classes) :
I) Brun (tons dorés pour le coup, m'enfin)
II) Bleu
III) Blanc...

Je sais que vu d'ici, ça peut paraître nawak, mais je tiens à préciser que les choses sont prévues pour être en concordance avec le personnage. D'ailleurs, cette étrangeté va être "découverte" et les coins d'ombres vont peu à peu disparaître au même rythme que la progression xp de Marazielle (ça va déjà se voir avec la fiche technique, que j'ai sous la main et qui ne va pas tarder.. mais qui risque là aussi de soulever des interrogations, je pense u_u).

Court poster ailleurs.

Tu as intérêt d'avoir une bonne raison. Car ici on ne résonne pas en terme d' "XP" mais de "RP".

Il n'existe que des dragons Blanc, Bleu, Rouges et Noir. Mais ces dernier sont en rupture de stock.

Je voulais dire que la progression des classes (XP) va suivre des bonds RP extrêmes pour le personnage et ce qu'il sait à propos de lui-même (d'où quelque part ces changements de couleur, eux aussi radicaux). ^^"

edit : ah oui je l'avais noté en plus, concernant les couleurs disponibles (ça doit se voir, je ne connais rien à Fire Emblem sinon votre résumé... et j'imagine qu'Ike dans le Mario Smash Brawl sur Wii ne compte pas Razz

)...
J'ai rectifié la description physique (deux trois mots) pour bleuir Marazielle.