❝ Jaffar ❞
Messages : 86 Age : 33 Localisation : Tu ne le sais pas mais je suis tout près de toi... Autre Indication : Ze true dark evil assassin classe qui parle pas ! Groupe : Beorcs
Feuille de personnage Niveau: (19/20) Points d\'Expérience: (43/100)
| Sujet: Jaffar, le Croc Pourpre Dim 19 Sep - 21:42 | |
| Informations générales : Nom : Inconnu Prénom : Jaffar Age : Semble âgé d’une vingtaine d’années, grand maximum Race : Beorc Classe : Disciple Pays d’origine : Visiblement Begnion…Ou pas qui sait… Description du personnage :- Caractère : La personnalité de Jaffar est pour ainsi dire... Peu présente voire inexistante. Dressé depuis sa plus tendre enfance à suivre les ordres, à voler ou à tuer sans le moindre scrupule et pour le bien de l’organisation, son éducation n’a laissée que peu de place à des sentiments personnels ou des rêves quelconques. Ainsi, si on devait décrire le caractère du voleur on dirait de lui qu’il est froid, distant voire inexpressif, peu sociable et que « quand y t’ r’gardes dans les yeux ça fait trop peur ! » Les évènements avec Nino ont pourtant ranimés en lui quelque chose qu’il pensait avoir perdu à jamais. L’amitié, la sympathie… L’envie de protéger quelqu’un… Quelques maigres étincelles chaleureuses dans un océan glacial et gelé. C’est une des raisons qui le poussent encore à vivre… Non c’est LA raison qui le force à s’impliquer dans cette guerre. Cependant, n’espérez pas que cet objectif fera trembler son bras lorsque sa dague devra pénétrer votre chair afin de mettre vos entrailles à nues. N'espérez pas non plus de la compassion en parlant de votre femme et des quinze marmots qui vous attendent à la maison... A moins qu’une jeune mage aux cheveux verts ne se soit prise d'affection pour vous qui sait… Peut-être ferez vous partie de quelques rares chanceux ? - Physique : Jaffar est un homme fin et musclé, taillé pour la course et l’esquive, mesurant un bon mètre soixante dix. Sa silhouette est d’ailleurs aisément reconnaissable grâce à la cape un peu particulière qu’il porte en quasi permanence. D’un noir profond, celle-ci flotte la plupart du temps dans le dos de son propriétaire, bien que pouvant éventuellement servir de manteau, et remonte jusqu’aux épaules avant de former une sorte de cagoule enserrant le visage du voleur et lui ceignant le front. Les autres vêtements du voleur sont simples : un haut noir sans manches et un pantalon noir également tout ce qu’il y a de plus simple maintenu par une ceinture à laquelle sont accrochés deux dagues effilées sans histoire particulière et ne représentant pour le voleur que des outils de « travail ». Sur son crâne ses cheveux, aussi pourpres que le sang ayant coulé sous ses lames, sont coupés courts et dressés en pointes de façon à ne pas le gêner lors d’un affrontement. Son visage lui est par contre d’une banalité affligeante. Jaffar n’est ni beau ni laid, n’a pas de barbe ou autre pilosité distinctive et seul son regard glacial attire l’attention. Ces deux points sombres et vides de toute émotion semblent vous transpercer de part en part sans même vous voir et, instinctivement, vous détournez les yeux afin d’échapper aux innombrables promesses de souffrances qu’ils renferment. Sur son épaule gauche, on peut apercevoir le tatouage caractéristique des membres du Black Fang. Une marque indélébile, laissez-passer dans certains cas et voie de pendaison par excellence dans la plupart des bourgades un peu importantes du continent. Enfin, Jaffar porte deux gants de cuirs de la même couleur que le reste de son équipement qui lui assurent une meilleure prise lors du maniement de ses armes. - Histoire : Jaffar est supposé né à Begnion. Où ? Personne ne le sait même pas lui. Enfant des rues comme beaucoup d’autres, s’il a eu un nom, un père ou une mère, il ne s’en souvient plus. Dès son plus jeune âge, le gamin aux cheveux rouges et crasseux apprit donc tout naturellement l’art subtil du pickpocket, du vol à l’étalage et à utiliser les endroits les plus improbables comme cachette. Il faisait partie des forts, de ceux qui réussissent à survivre comme ça quitte à ce que ce soit en pillant les faibles. Ses poings et ses pieds firent mordre la poussière à nombres de gamins squelettiques et affamés au profit de son estomac et ses doigts délestèrent nombres de riches marchands d’une bourse un peu trop pleine. Ainsi grandissait Jaffar, voleur dans l’âme avant même d’atteindre ses quinze ans. Jusqu’au jour où le Black Fang, une puissante organisation de « justiciers » de l’époque ne débarque dans sa vie. Leur but ? Eliminer les nobles profitant trop de leurs privilèges c'est-à-dire une sacrée quantité de cibles potentielles rien qu’à Begnion d’où la coquette récompense qui ornait chacun des avis de recherche les concernant.
Son engagement se présenta à lui sous la forme d’un homme d’aspect somme toute normal mais qui connaissait exactement le pouvoir d’une pièce d’or sur un pauvre ou un miséreux. A l’époque, bien que le Fang possédait suffisamment de main d’œuvre, d’armes ou de fonds, il était des endroits où un simple gosse des rues avait plus de chances de passer inaperçu qu’un homme adulte. La mission était simple : il fallait observer, noter tous les faits et gestes… Un peu comme il le faisait avant de piquer les pommes de Martin Pickers, un jeu d’enfant. Ce jour là, Jaffar sembla passer cette sorte d’épreuve à la perfection car l’homme revint le voir quelques semaines plus tard puis de plus en plus souvent… Chaque fois avec une de ces magnifiques pièces en or toutes propres et qui brillait mais qui brillait du feu de Dieu. De professionnel du vol à l’étalage, Jaffar passa rapidement maître dans l’art de la dissimulation : comment détourner l’attention, comment disparaître aux yeux des autres... Puis très rapidement comment neutraliser quelqu’un d’un peu trop curieux. Des qualités et une faculté d’apprentissage qui lui assurèrent rapidement une place au sein des recrues du Fang ainsi que le tatouage à son épaule, gravé à jamais dans sa chair comme dans son souvenir. L’entrainement était rude que ce soit aussi bien physiquement que moralement : l’art du combat ne s’apprend pas en deux jours même lorsqu’on a déjà développer une certaine capacité à « péter la gueule » à nos opposants en trainant dans les rues. Rapidement, le jeune gamin se trouva un don dans le maniement du couteau ou de la dague : simple, efficace et rapide et beaucoup plus léger qu’une lourde épée. Sa bonne mémoire et donc de ce fait ses compétences dans le repérage en firent rapidement un apprenti espion de choix pour le Black Fang. Un de ces sous-fifres que l’on laisse traîner dans les rues : les oreilles et les yeux qui permettaient au Fang de trouver un chemin jusqu’à sa proie.
Sa vie emprunta alors une voie qui lui était plus que favorables : le Fang finit rapidement par devenir la vraie famille du jeune voleur car, pour celui qui avait du talent et qui savait l’utiliser à bon escient, l’organisation savait se montrer redevable. Ainsi, le voleur savait toujours où il devait frapper pour trouver un toit, qui pourrait lui fournir tel ou tel ingrédient pour un poison ; qui avait l’information dont il avait besoin ! Au fil des années, le jeune miséreux devint un espion presque professionnel fier de ses convictions. Les choses ne changèrent pas lorsque celui-ci fut chargé de tuer pour la première fois. Une sorte de promotion… Il accomplissait lui-même la noble tâche du Fang. On lui avait apprit à le faire et à obéir aux ordres, la lame n’eut aucun mal à transpercer la chair de sa cible. Aucun regret, aucun remords. Il était né pour ça, né pour tuer. Après cela les missions se succédèrent : la facilité avec laquelle il éliminait ses cibles et sa loyauté sans bornes lui firent même accomplir les travaux les plus malsains du Black Fang… L’un d’eux le fut un peu trop d’ailleurs… Trouver le traître à l’organisation n’avait pas été trop difficile… Il savait qu’on allait envoyer quelqu’un et n’avait même pas essayé de se cacher. Le fait qu’il attende son assassin la lame au poing suffisait à faire comprendre qu’il connaissait la loi du Fang : le Fang ne pardonnait pas. Jamais. Echouer revenait à mourir et trahir revenait à échouer. Le tuer ne fut qu’une formalité… Mais échapper à la milice et à ses molosses se révéla autrement plus corsé… Attirés par le combat, ceux-ci avaient finis par donner la chasse au tueur. Pourtant le voleur leur fila entre les doigts en tournant dans ce qui semblait être une impasse... Les gardes le cherchèrent longtemps… Ils cherchent sans doute toujours. Gravement blessé mais toujours en vie, il regagna la sureté du Fang sans se douter qu’il approchait d’un nouveau tournant de son existence.
Son réveil fut marqué par l’apparition d’une tête aux cheveux verts maintenus par un serre-tête. Un sourire naïf, des yeux bleus-gris… Une gamine qui s’était occupée de ses blessures. Nino qu’elle disait s’appeler, une jeune magicienne adoptée par une haut gradée du Fang lorsqu’elle était enfant… Elle parlait beaucoup en tout cas. Par la suite, le jeune apprenti assassin revit assez souvent la magicienne. Bien que plus âgé qu’elle il appréciait, sans trop le montrer toutefois, le babillage infantile et quasi permanent de la jeune femme, en manque d’affection de sa parente du fait de ses très nombreuses absences. Ce n’était pas de l’amour, il aurait été bien incapable d’en éprouver ou même de gérer ce genre d’émotion. Il s’agissait plus d’une sorte de « dette » qu’il se sentait obligé de lui rendre pour avoir pris soin de lui… Un peu comme un frère veut protéger sa petite sœur.
Cependant, une organisation criminelle, aussi louable soit ses intentions, ne peut pas compter que des membres fidèles et loyaux. Il arrive forcément un jour où le mal, le vrai, celui qui tue pour s’enrichir ou tout simplement pour le plaisir de tuer, pénètre la structure et surtout lorsque la tête de cette structure est modifiée suite à un… accident imprévu. Pour Jaffar et Nino, la fin du Fang se présenta sous la forme d’une mission aux buts plus que douteux : sa victime n’avait rien fait de particulier que ce soit bien ou mal, il était juste riche et noble. Un prétexte amplement suffisant pour apparemment risquer la vie d’un simple apprenti tueurs. L’éclat de terreur dans les yeux de l’homme ne retint pas une minute l’assassin mais cette fois là, il manquait quelque chose. La certitude que son acte était juste… Qu’il allait aider les gens comme autrefois… D’autres suivirent, mais ce fut lorsqu’on leur demanda d’éliminer une potentielle prétendante au trône que Jaffar comprit. La cible était jeune, trop jeune pour représenter une quelconque menace envers le Fang ou la population locale. De plus, la tuer risquait bien plus de plonger la nation dans le chaos le plus total plutôt que d’apporter la paix. Certains anciens du Black Fang soupçonnaient même leurs dirigeants d’espérer faire monter sur le trône un autre prétendant… Un plus faible d’esprit, plus corruptible… Bien évidemment, l’unité chargée de l’assassinat ne comptait que peu de vrais fidèles du Fang mis à part Jaffar. Chargé de faire pénétrer les assassins dans l’enceinte même de la propriété, on misait sur sa discrétion, son agilité et sa loyauté à l’organisation. Il était l’un des meilleurs, il n’avait jamais hésité et tenait à prouver ses compétences… Il n’y avait aucun risque de ce coté, sa loyauté était inébranlable. Une loyauté qui s’avéra ébranlée par la jeune mage. Cette nuit là, les supplications de la jeune fille ouvrirent les yeux du voleur. Il n’était qu’un instrument : la tête du Fang était pourrie. L’organisation n’était plus ce qu’elle était, ses idéaux avaient disparus avec son dernier chef… Son vrai chef. En cette bien sombre soirée, les portes de la résidence restèrent closes et les assassins se jetèrent la tête la première dans l’embuscade que leur avaient tendue les gardes royaux. Dans la même nuit, plusieurs citoyens sans histoire se retrouvèrent inculpés de crime contre la Royauté et la Noblesse avant d’être arrêtés, jetés aux fers et reconnus comme étant les têtes pensantes du Black Fang, l’une des organisations criminelles les plus recherchée du moment. A la sortie de la ville, un voleur détalait au triple galop après avoir accompli ce qu’il pensait être juste.
L’opération avait été un franc succès. Les vrais fidèles du Fang devaient avoir désertés depuis longtemps lorsque Nino les avaient prévenus et les valeurs de l’organisation perdureraient grâce à eux même si pour cela, le Black Fang officiel devait chuter. Il lui restait à faire le tour des grandes bases du Fang, prévenir les hommes dignes de confiance et éliminer les autres. La milice obéirait surtout s’il s’agissait de faire tomber une organisation aussi puissante que le Black Fang. Quant à Nino et lui, leurs chemins s’étaient séparés. Mieux valait ne pas rester groupés dans les semaines qui allaient suivre. Ils s’étaient promis de se retrouver. Où et quand, il ne savait pas mais une chose était sure, il la chercherait. Elle était sa raison de vivre… Et la protéger son seul et unique but. Le Fang l’avait éduqué et lui avait implanté ses convictions. Peut-être un jour grâce à lui, l’une des plus puissantes organisations qui ait pu exister renaîtrait elle… En attendant, il se devait de provoquer sa chute.
Comment avez vous connu le forum : Mr greenpeace second compte^^ Expérience du rp : La même que Mr Greenpeace étrangement =_=" Code à chercher dans le règlement : code ok by Kratos |
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❝ Jaffar ❞
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| Sujet: Re: Jaffar, le Croc Pourpre Ven 13 Jan - 13:54 | |
| Edition du physique de Jaffar, extrait du post avec Shin Kokoromi : Le temps passe et rien ne change réellement - Ze true dark evil one a écrit:
De cette terrible nuit, l'assassin ne conservait qu'une très forte fragilité osseuse -passagère heureusement!- ainsi qu'une nouvelle collection de cicatrices, toutes plus larges les unes que les autres. La pénombre les masquaient sans difficulté mais les redoutables adversaires de ces derniers mois avaient bels et bien laissés leur trace. Les bras, le dos, le torse et les jambes du Croc Pourpre étaient striés de larges et fins traits plus clairs que le reste de sa peau, barrant même le tatouage du Black Fang qu'il arborait toujours si fièrement à l'épaule d'une sinistre croix. Enfin, complétant le tableau, une longue coupure fendait désormais tout le visage depuis le haut du front jusqu'au bas de la mâchoire, écorchant l’œil au passage, souvenir amer de l'assassin de Criméa. Désormais, l'iris autrefois noir ne renvoyait plus qu'un gris pâle que beaucoup pourraient considérer comme un handicap... Mais pas lui. Après tout, son œil était toujours valide, bien que très amoindri et il aurait pu perdre bien plus que cela. Et puis, qui avait besoin de voir dans le noir ? Quel était l'homme assez faible pour se fier à sa vue lorsque les ténèbres masquaient toute possibilité ? Il lui avait fallu un certain temps d'adaptation mais là où n'était plus censé se trouver qu'un iris endommagé, brillait désormais une lueur similaire à l'argent lui même, comme si l’œil blessé continuait de vivre malgré sa faiblesse. |
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