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 Quand les vents se déchainent [April]

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Alan
AlanBeorc


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MessageSujet: Quand les vents se déchainent [April]   Quand les vents se déchainent [April] I_icon_minitimeJeu 7 Juil - 0:05

<< A la montagne ?
- Oui. On a décelé une activité magique étrange dans une caverne montagneuse.
- Et c'est Bibi qui se tape le boulot... tout seul, encore une fois...
- Je sais que tu voudrais passer plus de temps avec ta famille Alan, mais...
- Mais il faut régler ce problème avant que les conséquences ne soient désastreuses, je sais... >>

Et c'est ainsi qu'un pauvre épéiste se retrouva téléporté à quelques kilomètres de marche d'une montagne de Daein. Il faisait froid et le vent soufflait à en déraciner des arbres. Pas vraiment le temps idéal pour se lancer dans une ascension montagneuse. Fort heureusement, un peu à l'écart du village local, se trouvait une cabane délabrée. L'épéiste s'y rendit afin de se trouver à l'abri des rafales.

L'intérieur était à l'image de l'extérieur : en ruine. Il y avait de la paille partout ,des trous dans les murs en bois et une odeur de moisi, mais l'épéiste avait déjà vu pire. Il dégagea un peu le sol et alluma un feu en laissant la porte ouverte pour que la fumée puisse s'échapper.

Le jeune homme aux deux épées se posa auprès des flammes et se laissa réchauffer, déposant ses affaires à côté de lui. Alondite la sainte lame, trésor disparu de Begnion, et Artamon l'ex maudite reflétaient les flammes le long de leurs lames. La danse mystique des flammes captivaient l'épéiste et il se retrouva perdu dans le monde des pensées, où il était si heureux avec Kwendal et les petits. Mais hélas, ce vœu si cher n'était qu'une chimère. Tout semblait l'éloigner de ce bonheur tant convoité. Il y avait d'abord cette haine entre Beorcs et Laguz. Cet obstacle a été dédaigné par les deux amoureux, bien sur, mais qu'arrivera-il si la guerre engendrée par ces pensées racistes frappait à leur porte ? Ils devront fuir à nouveau, pénible calvaire que ces escapades pour chercher une demeure habitable dans un petit coin de paradis. Serenes était bien leur seul foyer...

Venait ensuite le statut d'Alan. Alondite était un trésor de Begnion et le fait qu'Alan détienne une telle lame faisait que quiconque la voyait le prenait pour un voleur. Ajoutez à cela le fait qu'un accident l'aie fait quitter, contre sa volonté, un interrogatoire à Crimea et le voilà fiché comme criminel. Donc il devait faire profil bas en attendant qu'Alan le tueur de noble (car tel est le nom qu'on lui a donné depuis le jour où il a assassiné un noble véreux) soit oublié.

Et enfin : Aurora. L'organisation qui luttait pour la justice. Alan devait la vie à Eve et il s'est engagé pour effacer sa dette... grave erreur car le voilà enchainé à elle car il a besoin de sa protection pour que sa famille soit à l'abri du besoin... Oh bien sur, elle n'abusait pas de lui, loin de là, mais c'était malgré tout une entrave à sa vie de famille. Chaque mission le mettait sur un fil, à osciller entre la vie et la mort. A chaque fois, Kwendal priait pour qu'il revienne en vie (revenir indemne tenait vraiment du miracle avec tous les dangers auquel il était confronté...)

Un flash puis un grondement le tirèrent de sa rêverie.


<< L'orage se lève... >>

L'épéiste se leva et se plaça à l'ouverture de la porte alors que les premières gouttes tombaient. Un orage, des vents violents.. tout cela était-il vraiment naturel où tout était-il lié ?
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April


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MessageSujet: Re: Quand les vents se déchainent [April]   Quand les vents se déchainent [April] I_icon_minitimeJeu 7 Juil - 1:23

Le silence. Effroyable silence de cathédrale. Rien de plus. Juste des bruits de pas. Faibles. Répétitifs. Lents. Des Soupirs, presque inaudibles, envoyant une fumée blanche dans l’endroit si désert qu’était le chemin montagneux menant à Daein. C’était si silencieux, si désert, il n’y avait rien, pas un chat, juste une blonde. Une blonde aux yeux violets. Avec une lance et … et quoi, déjà ? Une poupée, semblerait-il. Malgré les bourrasques, cette frêle silhouette se frayait un chemin, serrant fortement son amie inanimée contre sa poitrine, comme une protection. Que voyait-elle en elle ? Vous ne connaissez donc pas April pour savoir que Destiny, à ses yeux, était bien plus qu’une … « chose » ? Qu’un jouet que vous auriez pu balancer à l’autre bout d’une pièce sans vous en préoccuper ? Oh … Très cher, si vous feriez ça, votre tête serait coupée … ou déchiquetée ? Celui qui vous plaira le plus, je ne choisis pas pour vous.

Mais je m’égare, je perds le chemin ! — Tout droit, après un peu à gauche puis vous continuez tout droit, normalement, il y aura un champ avec des légumes, notamment des carottes et des tomates. Comment ça, les tomates ne sont pas des légumes mais des fruits ? Oh mais mince, arrêtez de me prendre la tête ! Je disais donc …

Elle marchait, non pas à la recherche de ce magnifique et merveilleux potager mais bien à la recherche d’un objectif bien particulier. Un but qui trainait dans sa petite tête depuis un bon moment déjà mais qui, par manque de force – et de courage ? TAIS-TOI, STUPIDE CONSCIENCE !! – n’avait jamais pu être réalisé. Et puis, n’était-elle pas considérée comme une criminelle, désormais ? Ah non, j’oubliais. Personne ne savait que c’était elle, l’assassin de Mademoiselle Anna Mivenhood. Eh bien non, un crime pas très propre ni forcément bien fait mais un crime non-élucidé … si toutefois quelqu’un avait enquêté sur l’affaire et, encore une fois ; il n’y avait que peu de chances pour que cela ait été fait … Alors April était tranquille et pouvait marcher tranquillement. Enfin … quand les bourrasques ne menaceraient plus de faire voler Destiny.

Son déplacement était considérablement ralenti par le vent d’ailleurs. Quand la météo faisait des caprices, il n’y avait pas d’autre solution que d’y céder. Mais quand elle était capricieuse et semblait piquer une crise pour presque rien, là, il fallait … se forcer à faire avec, même si c’était chiant. Et puis bon, qu’est-ce qu’April en avait à faire, de cette vilaine madame Météo qui passait son temps à s’acharner sur Daein ? Peut-être pouvait-elle s’y lier pour renverser ce pays de racistes ? Comment ça, elle l’était aussi ? Vous voulez un pain ? Chaud ou froid ? Sur la joue ? Bien au contraire, elle s’en contrefichait, mais de vivre à Gallia pendant plusieurs années avait changé sa vision du monde : Les habitants de Daein étaient des saloperies qui ne méritaient que la mort. Bon, d’accord, ce n’était pas nouveau … Mais c’était confirmé. Vous ne l’avez pas vue venir, celle-là, hein ?


Pom~Pom~Pom. Après avoir longuement avancé dans la montagne, en compagnie de son amie capricieuse qui commençait à vraiment piquer sa crise, des flashs et des grondements commençant à retentir, accompagnés d’une pluie … plutôt embêtante. Un regard à droite, un autre à gauche et elle soupira. Une impasse ? Le chemin pour Daein allait être bien périlleux … Peut-être devrait-elle se résigner ? Vous cherchez vraiment votre pain …

Ne dit-on pas que « Qui ne tente rien n’a rien » ?

En partant de cette expression, l’on pouvait se dire qu’avec juste un peu de volonté, l’on pouvait aller jusqu’au bout du monde ! Et voir les poneys largueurs d’arcs-en-ciel ! C’est-y pas génial, ça ?! Vous voulez un su-sucre ? Non ? Même pas dans votre tasse de thé ? Vous n’aimez pas ça ? Du café ? Non plus ? Un poing dans la bouche ? Pour le goût du sang ? C’est si bon. Mais vous n’en voulez toujours pas. Tant pis.

À force d’avancer, April s’était retrouvée presque au milieu du chemin, presque arrivée à Daein, encore un peu d’espoir, de force, elle finirait par y arriver, c’était presque certain. Elle n’aurait qu’à se laisser tomber en arrivant dans le pays, non ? Mauvaise idée. Car s’ils finissaient par la trouver, qui sait ce qui pourrait lui arriver ? « Prudence est mère de sûreté », dans ce cas-là, c’était totalement vrai. De là où la blonde se trouvait, elle pouvait apercevoir des ruines, un bon gros tas de ruines et … quelqu’un. Oui, un … homme ? Une silhouette encore trop lointaine pour pouvoir dire, sans se tromper, ce que « c’était ».

Eh bien, que dire de plus ? C’est plus rapidement que la demoiselle avança, finissant par le « rejoindre ». Le, car c’était un homme. Brun, plus grand qu’elle – ce n’était pas bien difficile, en même temps … Silence, stupide conscience – et, un détail assez particulier : Il attendait. Quelque chose. Le déluge ? À ce train-là, il n’en avait pas pour longtemps. Un grondement retentit, faisant sursauter la demoiselle qui, d’un coup, se rétama par terre comme une … crêpe ? Oups ~ ?

Ses mains entourèrent rapidement Destiny, qu’elle protégea du mieux qu’elle put. Maladresse ? Ce n’était peut-être pas ça … Peur ? Mais cela reviendrait à l’hypothèse précédente. Que se passait-il alors dans la tête de la blonde ? Quelque chose de toujours aussi étrange, aux allures de démence. M’enfin. Cette situation commençait à être étrange et totalement mystérieuse. Incompréhensible ?

Peut-être pas tant que ça … Même si, à force d’entendre ces grondements, April, pas si débile, finit par se méfier. Un vent aussi fort, des manifestations aussi bruyantes du tonnerre … Non, non, ce n’était pas naturel. Impossible. Improbable ? C’était bien là un problème dont la résolution ne tiendrait pas en un mot … Ou … Si ? Beorc. Qui s’ennuie ? Qui veut la guerre ? Hum … Cette situation méritait franchement une mûre réflexion. Enfin … peut-être que non ? Il suffirait de lui couper la tête

    — Et merde.


Un juron. C’est tout ce qu’elle trouva à dire, a exprimer dans cette situation. Oui, elle était tombée, elle avait trébuché et maintenant, elle réfléchissait … À la « gravité » de la situation. Dans quel problème s’était-elle encore foutue ?

HRP:
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Alan
AlanBeorc


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MessageSujet: Re: Quand les vents se déchainent [April]   Quand les vents se déchainent [April] I_icon_minitimeJeu 7 Juil - 9:54

Un flash... un grondement assourdissant... la pluie... une violente bourrasque... la symphonie de la tempête poursuivait son concerto devant un Alan songeur. Il voulait en finir au plus vite et rentrer chez lui. Il voulait retrouver le réconfort des bras de sa dragonne, il voulait prendre dans ses bras ses deux petits marqués... foutu mauvais temps, pourquoi fallait-il qu'une tempête se déchaîne alors qu'il n'a pas pu commencer l'ascension de cette montagne ?

Une silhouette se découpa sur le chemin venant de la montagne. Un voyageur se hâtant de rejoindre un abri pour attendre la fin de la tempête ? Une fois la silhouette assez proche, l'épéiste eut le loisir de constater que ce n'était pas un voyageur... non, c'était UNE VOYAGEUSE ! La voyageuse en question semblait le reluquer... eh ben quoi ? Il s'est mal rasé ce matin ? Ses habits étaient recouverts de saletés ? Il a mal boutonné son pantalon ? Pourtant, de là où il était, il ne lui semblait pas...

Un nouveau grondement retentit et la femme sembla... surprise par ce bruit ? Pourtant, l'orage s'était déchainé depuis un moment déjà. Elle trébucha et... paf par terre. Dans son mouvement de chute, Alan constata qu'elle serrait quelque chose contre lui.. C'était petit et, à priori, fragile pour qu'elle la serre contre lui au péril de son corps.


<< Et merde.
- Ca va ? Rien de cassé ? >>

Alan s'avança vers la femme et lui tendit une main pour l'aider à se relever. Au passage, il put constater ce que la femme a protégé durant sa chute... un bébé ? Non, ça ne semblait pas respirer et son visage avait l'air plus peint que naturel... une poupée, donc... mais qu'est ce qu'une femme, visiblement armée d'une lance, ferait avec une poupée ? Un souvenir de voyage peut-être, pour sa môme ou bien la fille du seigneur qu'elle protège... Roh et puis qu'est-ce qu'il en avait à cirer ? Elle pourrait se balader dehors en bikini avec un chapeau en forme de crapaud sur la tête, ça lui importerait tout autant...

Quoi qu'il en soit, la femme était intrigante. Qu'est-elle aller faire dans les montagnes ? Pourquoi a-elle aussi longuement observé Alan ? Avait-elle remarqué son visage sur un avis de recherche placardé par ces fichus nobles véreux ? Et pis cette poupée, toujours aussi intrigante... est-ce que ça ferait plaisir à Kira s'il lui ramenait une poupée ? Et Gaël, qu'est ce qu'il voudrait lui ? Alan ne se souvenait pas des jouets qu'il a eu. Il a été pris comme esclave à 7 ans et il n'y avait plus aucun jouet quand il est rentré chez lui. Les traces de cambriolages étaient bien trop visibles... Peut être qu'une épée en bois fera l'affaire... non, pas question de l'encourager sur la voie des armes ! C'est ce qui l'a perdu !


*Il faut vraiment que j'arrête de me poser des questions inutiles et que je me focalise sur le présent.*

Bref, cette femme était toujours au sol et Alan avait la main tendue vers elle, attendant qu'elle se redresse...
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MessageSujet: Re: Quand les vents se déchainent [April]   Quand les vents se déchainent [April] I_icon_minitimeJeu 14 Juil - 12:43

Elle était là, dans le plus sombre des silences, à marcher toute seule, serrant Destiny de sa petite main. April avait passé du temps dans un long déplacement presque inutile puisque, finalement, elle n’allait certainement pas aller plus loin, notamment à cause de sa chute … La demoiselle était là, contre terre, légèrement hébétée, sa poupée collée contre sa poitrine. Ses mains, légèrement égratignées sur le haut, lui faisaient assez mal, lui arrachant un « Tsh » assez désagréable. Elle soupira, relevant la tête quand une voix l’interpella. Du moins, il n’y avait que ses yeux qui avaient bougé pour ne voir que … des pieds ? Oui, c’était ça, la blonde ne voyait que les pieds de ce personnage inconnu, rien de plus.

Sa voix s’était doucement laissée porter par le vent, secouant April. « Ca va ? Rien de cassé ? » Une voix d’homme, ses idées se confirmaient. Sombre inconnu, que lui voulait-il ? « Ca va ? Rien de cassé ? » Il n’était pas sur la défensive, il n’était pas méchant, il ne lui voulait rien de mal mais alors … quelles étaient réellement ses intentions ? Méfiance ? Pourquoi ? « Ca va ? Rien de cassé ? » Non, rien n’était cassé, à part ses mains d’où l’hémoglobine s’écoulait doucement, sans pour autant trop s’échapper. « Ca va ? Rien de cassé ? » Résultat, oui, tout allait bien. Pour le mieux. Ou presque. Elle hocha la tête, lâchant doucement Destiny, se mettant à genoux, la tête inclinée vers le sol.

Décidément, il se passait des choses étranges, ce jour-là. April redressa la tête, ses yeux se portant maintenant un peu plus sur l’être qui lui faisait face. Pas assez pour qu’elle voit sa tête mais suffisamment pour qu’elle remarque qu’il lui tendait la main. Pour la relever ? Un léger soupir se glissa entre les lèvres de la demoiselle avant qu’elle ne reprenne Destiny par la main et qu’elle tire sur celle de l’inconnu pour se relever. Maintenant debout, la blonde pouvait le voir entièrement. Et avec précision. Il était brun, avec des yeux verts, chose plutôt rare mais intéressante. Il avait l’air … plus vieux qu’elle. Mais les apparences pouvaient tromper, après tout, April semblait bien n’avoir que 16 ans, dans le fond, elle en avait bien 19 … Mais qui le savait ? Personne. Et peu de gens le sauraient … À moins que.

Elle lui sourit, secouant la tête doucement. Non, non, rien n’était cassé, c’était sûr. Ses mains, cependant, restaient légèrement camouflées sous ses longues manches. Oui, elle s’était écorché les mains mais et alors ? Cela partirait rapidement, ce n’était pas un vrai problème. Cela passerait. Le sourire toujours présent sur ses lèvres, April prit la parole, sa voix était calme, dénuée de toute parcelle de folie. Son esprit, quant à lui, était bien l’inverse, elle délirait rarement comme ça. Mais cette fois, la demoiselle garda tout dans ses pensées, histoire de rejeter ça différemment après.

    — Tout va bien, merci.


Pourquoi en dire plus ? Il n’y avait rien à raconter, pas grand chose d’intéressant. Donner son prénom ? Pourquoi ? Il n’en aurait pas l’utilité puisqu’elle allait repartir aussi vite. À moins que. Au loin, dans les fourrés, il y avait quelqu’un. Peut-être le maître de l’orchestre météorologique qui se déroulait là. Il y était tapi, ne daignant pas se montrer pour l’instant, continuant à manipuler la foudre pour … s’amuser ?

Ce type était fourbe … et bête ? Il n’était pas assez courageux pour se montrer, encore un lâche qui attendrait quelqu’un pour tomber sur les deux êtres et finir par se ramener. Une personne encore inutile et débile qui ne savait pas ce qu’était la guerre, en somme. April, encore inconsciente de ce qui se passait, décida de reprendre la marche quand un nouvel éclair s’immisça dans le calme revenu. Il brisa le silence, s’éclatant avec fureur sur le sol, non loin d’eux. La blonde regarda la scène, un air surpris au visage. Que se passait-il ? La cause de tout ça n’était pas naturelle, elle le savait, mais n’était pas certaine de le découvrir.

Et puis quand bien même, qui voudrait s’en prendre à eux ? C’était débile puisque personne ne savait – ou presque ? – qu’ils étaient là. Encore moins pour la demoiselle. Alors quoi ? Ils étaient là par hasard ? La marquée savait au combien le hasard pouvait bien faire les choses mais elle avait aussi conscience qu’il ne pouvait pas être le chef d’orchestre d’un tel événement. Il y avait quelqu’un qui savait tout. Qui était au courant qu’il se passerait quelque chose. Un voyant ? Et comment aurait-il manié la foudre aussi bien ? Était-ce l’une de ces élites comme on en voit que rarement et qui patrouille pour éradiquer les voyageurs ? Ou juste un blaireau insignifiant qui voulait s’amuser ? Dans tous les cas, il devait se calmer et retrouver le calme avant de finir par prendre cher.

Malheureusement, April ne pouvait pas faire confiance à l’inconnu et ne pouvait donc pas lui demander ce qu’il se passait. Il valait mieux ne pas parler à ceux dont on ne sait rien, bien qu’il n’avait pas l’air d’être un de ces gars qui vous frappent une fois qu’ils vous ont croisé. Mais les apparences trompent souvent et la blonde le sait sûrement mieux que quiconque.

    — Tsh … Saloperie de Mage.


Un murmure, presque inaudible, prononcé pour elle-même. Son étreinte sur Destiny se resserra, tandis qu’elle commença à regarder alentour, cherchant une cachette intéressante pour un lâche. Ses yeux se posèrent vite sur les buissons, seuls atouts du terrain, le reste étant une maison presque en ruine qui ne tiendrait pas et ne serait pas utile pour se cacher. Cet enfoiré est donc là-bas, s’intima-t-elle. C’est ce pauvre être qui succomberait dans ce cas. Mais il ne fallait pas être trop optimiste. On ne savait jamais ce qu’il y avait derrière les buissons, des violeurs ou des voyeurs, des tueurs ou des lapins, il y avait tout, il y avait rien.

Un nouveau soupir … décidément, tout était d’un chiant, ce jour-là. Mais il fallait persévérer. Et préparer un plan pour exterminer cette saloperie qui se croyait tout permis ! Seule ? Non. Ce serait compliqué et … April ne savait pas sur quoi elle tomberait. Du coup, la demoiselle se retourna, face au jeune inconnu.

    — Bon, bah je suppose que je n’ai pas le choix … Je suis April, tout d’abord. Ensuite, je pense que le lapin que je croyais être dans le fourré n’est plus réellement un lapin mais bien un saligaud qui s’amuse à nous faire une farce. Il veut jouer avec la météo pour tester sa magie … Et j’ai bien envie de l’étriper, juste parce que je suis tombée par sa faute.


Un orage ? Mais voyons, ne soyez pas si naïfs. Tout le monde sait que les éclairs ne sont jamais aussi forts, mis à part lors d’une tempête. Hors, ce n’en était pas une, cette fois. Alors il fallait avouer que le joli petit bisounours n’avait pas sa place ici. Les catastrophes naturelles n’étaient pas si naturelles que ça. Dommage, dommage, mais le brouillard ne dupe que quelques secondes, lorsqu’il est purement faux. ~ Dommage, petit être … mais ton heure a sonné …

Tic, tac, tic, tac, les aiguilles du temps tournent, tic, tac, tic, tac, ta fin arrive, ta fin sera belle, je te le promets, tic, tac, tic, tac, un jour, tu comprendras pourquoi je t’ai fait ça, tic, tac, tic, tac, même si ce jour-là, tu ne seras déjà plus là …
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MessageSujet: Re: Quand les vents se déchainent [April]   Quand les vents se déchainent [April] I_icon_minitimeMer 20 Juil - 18:57

La femme avait les mains en sang, sans doute à cause de la chute, sang dont s'imprégna la main d'Alan en relevant la femme. Une fois qu'elle fut debout, il fut frappé par un détail qu'il n'avait pas noté en la relevant. Elle semblait à peine adolescente. C'était inquiétant. Une ado qui voyage à cet âge! A quoi pensaient donc ses parents pour la laisser aller comme ça ? Et avait-elle encore des parents au moins ? C'était terrible d'être orpheline et sans abri. Il comprenait mieux la présence de la poupée du coup. Ce devait être une sorte de compagne de voyage pour elle.

<< Tout va bien, merci. >>

Dit-elle dans un sourire. Elle semblait s’apprêter à reprendre la marche quand un éclair tomba tout près d'eux. Le coup semblait bien trop précis pour être hasardeux, ce qui interpela Alan, d'autant plus que l'éclair en question était assez violent. Voilà qui était vraiment bizarre.

<< Tsh … Saloperie de Mage. >>

Qu'est ce qu'elle a dit ? Alan a cru entendre « saloperie » mais le reste était trop peu audible. Peut être maudissait-elle le temps, allez savoir...

<< Bon, bah je suppose que je n’ai pas le choix … Je suis April, tout d’abord. Ensuite, je pense que le lapin que je croyais être dans le fourré n’est plus réellement un lapin mais bien un saligaud qui s’amuse à nous faire une farce. Il veut jouer avec la météo pour tester sa magie … Et j’ai bien envie de l’étriper, juste parce que je suis tombée par sa faute. >>

Un mage ? Oui, c'était plus que possible vu l'éclair, mais... comment elle pouvait savoir qu'il se trouvait dans les buissons ? Enfin, c'est pas comme s'il y en avait 36, des fourrés dans le coin. Alan observa la masse végétale touffue puis reporta son attention vers la dame.

<< Moi, c'est Alan. J'ai été envoyé ici il y a peu pour enquêter sur ces phénomènes météorologiques et... >>

Le buisson bougea puis une silhouette encapuchonnée détala vers la montagne.

<< Notre lapin vient de filer... >>

L'épéiste soupira puis se tourna vers l'adolescente.

<< Maintenant qu'il sait pourquoi je suis là, ça va être plus dur de l'atteindre. Et ce n'est pas la première fois que j'ai affaire à un mage. Ces gens là peuvent se montrer vicieux quand ils se protègent d'un assaut. Si vous voulez mon avis, vous devriez abandonner votre idée de vengeance et vous mettre à l'abri. >>

C'était un peu évident que fait que cette femme soit apparemment mineure jouait sur son souhait de la voir se mettre à l'abri, mais il y avait du vrai dans le fait qu'avoir affaire à un mage sur la défensive puisse se révéler périlleux. Alan observa la jeune femme. Il n'avait fait que lui faire une suggestion. L'absence d'ordre clair signifiait qu'il pouvait tolérer la présence de la femme.
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MessageSujet: Re: Quand les vents se déchainent [April]   Quand les vents se déchainent [April] I_icon_minitimeDim 31 Juil - 0:07

It’s time to fight !

Bataille. Sang. Sourire. Sadisme. Un rythme amusant dans la tête d’April, un rythme qui se répétait, un rythme interminable qui, peu à peu, prenait place entièrement dans son petit esprit. Elle devenait folle ? Non, elle l’était déjà. Vous avez peur ? Tant mieux. C’est un sourire d’un sadisme terrifiant qui naquit sur ses lèvres avant qu’elle ne se retourne face au prénommé Alan. Il ne devait pas trop comprendre cette « adolescente » qui semblait plus que barge. Ah non. Elle ne faisait pas que le sembler. Au contraire, elle l’était entièrement. Mais il semblait d’un avis différent. La demoiselle à la poupée serra le chiffon contre sa poitrine. Il voulait … qu’elle se cache ? Se cacher ? April ? Mouhahahaha ! Il avait vu … La vierge ? En train d’étendre son linge ? Haha, il était bien drôle, le brun. Il avait l’air « poule », sur les bords, à vouloir la protéger.

Protéger une folle … Il se fiait aux apparences. Il s’y fiait beaucoup trop. « Méfiez-vous de l’eau qui dort » … Il ne connaissait peut-être pas ce proverbe ? Non, nuance, il ne connaissait pas April. Il savait juste d’elle que sa poupée ne la quittait pas – en même temps, quand on s’écroule et que la première chose qu’on fait, c’est protéger une poupée … On n’est pas forcément net, mais bon – et … c’est tout. Ce sombre inconnu n’en savait pas plus que la blonde de lui que lui sur cette dernière. Ils étaient deux inconnus présents pour éclater un lapin qui s’amusait avec la météo. Quoi de mieux ? Rien. Après tout, le lapin, à la moutarde, paraît que ça a bon goût ! Autant profiter de ce qu’on a … Ah non, merde. C’est pas un lapin. C’est quoi déjà ? Un chien ? Non, non … Euh … Un truc qui fait coin-coin ? Non plus. Merde, je sais plus trop.

Elle se tourna face à la forêt, fixant le fourré déserté par … L’ÊTRE HUMAIN !! Oui, voilà ! L’être humain ! C’est lui qui était parti ! Cet enfoiré allait manger toutes les carottes ! Ah non, merde, c’est pas un lapin ! Mais … Attendez … Il pouvait manger des carottes, non ? Après tout, les humains mangent aussi de ça … Hum … Alors, reprenons. Un, deux, trois.

Quatre, cinq, six …
Cueillons des cerises ?

April soupira doucement, fixant la forêt. « On y va ? », lança-t-elle à son « partenaire » pour cette mission. Une mission ? C’était pas ça non plus. Décidément, lorsqu’il est tard, seuls les fruits et légumes devraient être éveillés. Parce qu’il est vrai que … Une humaine, que dis-je, marquée, telle qu’April, éveillée à cette heure, ce n’est pas forcément une excellente idée … Lorsque l’on est atteint de folie, on n’est pas forcément très … frais ? lorsqu’il se fait tard … Mais il était tôt … Alors le problème viendrait de la narratrice, un peu trop débile, pour bien se faire comprendre et comprendre elle-même les situations ? Passons …

Un soupir puis, d’un coup, alors qu’elle semblait calme et silencieuse, April se mit à courir à toutes jambes – ROYAL CANIN ! Ou Alerte à Malibu ? –, traversant la forêt sans trop se soucier de l’endroit où elle allait, se servant des grondements comme repère, serrant Destiny de toute sa poigne. « Et je cours ! Je me raccroche à la vie … » Non, non, tu as des gens à sauver, April. Des petits chiens battus qui ont … mal. Mal à cause de cette saloperie de lapin qui tire partout. « Tu vas voir, sale bête, tu vas prendre ! », largua-t-elle durant sa course, comme un chien de chasse qui tenait déjà une partie de la proie. (Je parle là de sa poupée, bien qu’elle n’ait rien à voir avec cette histoire.)

Oh tu vas prendre,
Oui, tu vas prendre,
J’espère que t’es véhiculé
Parce que tu pourras plus marcher …

Snif, feraient les petits enfants qui verraient le pauvre homme mort. Un gibier, tué et laissé là, dans la montagne, un pauvre homme qui serait tout seul, après qu’April et Alan soient passés par là. La douleur ne serait qu’un plaisir pour la blonde, elle était sadique, elle voulait qu’il souffre, qu’il hurle à en cracher ses poumons, que ses entrailles se déchirent sous ses cris. Oui, c’est ce qu’elle désirait. Mais obtiendrait-elle ce résultat ? La suite au prochain épisode.

Fin ? Non, ce n’est pas fini. « ALAAAAAAAAAAAAAAAN ! Viens, on va tuer le petit chaperon jaune !! » Un cri, dans la forêt, certes, ce n’était absolument pas discret mais, quelque part, c’était fort utile. Oh oui, très utile. Pourquoi ? Parce que le petit lutin sortit vite de sa cachette, après ça. Son air vantard aux lèvres, il « agressa » April, croyant qu’il lui ferait rapidement mal.

    — Hey, ma belle, tu devrais te cacher si tu veux pas … te casser un ongle.


April, à ça, se mit à rire d’un sadisme sans fin. « Mouhahahahahaha », ne put-elle s’empêcher de lâcher. Il était drôle, le petit être, à croire qu’il lui ôterait la vie aujourd’hui. Oh, oui, il était drôle, le petit piou. La blonde montra doucement sa lance, se mettant en position de combat, balançant Destiny dans sa capuche.

    — Allez viens mon lapin, que je t’éclate la bouche !
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MessageSujet: Re: Quand les vents se déchainent [April]   Quand les vents se déchainent [April] I_icon_minitimeSam 6 Aoû - 12:24

Une fois qu'il eut fini sa suggestion, April se tourna vers Alan, dévoila un sourire trop familier au goût de l'épéiste. Un sourire effrayant, surgissant des plus bas instincts de l'espèce humaine. Un sourire que lui même a déjà porté, à son plus grand regret. Un sourire que Kwendal a déjà elle même arboré par moment. Le sourire qui indiquait que le vice gangrénait une âme. Le sourire du sadisme.

Intérieurement, Alan se figea. La femme était passé un stade plutot stable à celui de la folie. Quand on faisait parti de cette catégorie, rien ne pouvait nous arrêter, sauf une chose à laquelle on tient énormément. Lui, il avait Kwendal (et Kwendal l'avait lui), sans compter leurs enfants. Mais April ? Qu'avait-elle ? Une poupée, et c'est tout (selon Alan en tout cas). Non, tout ce qu'il pouvait faire, c'était se tenir à carreau et prier pour qu'elle retrouve ses esprits assez vite...

April se tourna vers la forêt, l'air d'une prédatrice qui part chasser du gibier (pauvre mage...).


« On y va ? »
*Oh non, on va rester ici pour pique-niquer, ça sera plus efficace pour chopper le mage...*

Alan préféra garder cette pique pour lui (n'énervons pas un chaton qui sors ses griffes) et s'appréta à répondre « On y va » quand, tel un chien débordant de vitalité gambadant à travers la verte prairie, bondissant par dessus une barrière de bois grossièrement bâtie qui semblait se trouver dans le chemin rien que pour le plaisir du toutou qui fonçait vers une gamelle de croquettes, April bondit en avant et courut vers la forêt, à la chasse au lapin... enfin, c'est ce qu'il sembla à Alan car un élément anatomique lui traversa les yeux, changeant le générique qui défilait dans sa tête...

Ainsi, nous sommes passé de...




à...



Bref, il ne put s'empêcher de lorgner un moment quand une baffe mentale le ramena à la réalité.

*Je suis déjà avec Kwendal, merde ! Et puis franchement, je vais pas me mettre à draguer une timbrée comme celle-là !*

Il prit donc une seconde pour se remettre les idées en place et se lança à la poursuite d'April, se demandant seulement si elle savait où elle allait, ce dont il doutait un peu, avouons le...

« ALAAAAAAAAAAAAAAAN ! Viens, on va tuer le petit chaperon jaune !! »

Tuer ? Au fond de lui, Alan sentait quelque chose s'éveiller, couteau à la main, expression sadique qui gémissait un truc du genre « Du sang... du sannng !!!!!!!!! niark niark niark... » Et qui tapait contre les barreaux d'une cage. Il n'avait pas le droit de tuer. Eve l'avait bien dit : on ne tue qu'en cas d'ultime recours... pis d'abord, un « petit chaperon », c'est une gentille fille dans les contes de Perrault ! Certes, qui se fait bouffer par le loup... enfin là ça sera une louve on dirait...

Tiens, quand on parle de chaperon, en voilà un qui sors de sa planque, croyant qu'April était seule...


<< Hey, ma belle, tu devrais te cacher si tu veux pas … te casser un ongle. >>

Et la, c'est le drame... April riait à s'en briser la voix, alors que l'orage éclatait en arrière plan, dans une forêt aux arbres morts, une musique dramatique se jouant dans l'esprit des plus imaginatif... si si, vous savez, le genre...



Ah, les bon vieux classiques...

Bref, la scène est posée, manque plus que la réplique classe qui vient après le grand rire de malade possédé par le mal qui formante des complots dans son château hanté style Dracula.


<< Allez viens mon lapin, que je t’éclate la bouche ! >>

... elle pouvait pas trouver plus classe ? L'image est brisée, là ! Mouais bon tant pis, soyons sérieux. Que va faire notre cher Alan ?

Réponse 1 : prendre son épée, jouer les barbares et massacrer du mage en hurlant BAAAAAAAASTONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! comme le fier guerrier bourré de testostérone qu'il est ;

Réponse 2 : s'interposer comme un greenpeace et prôner la paix et l'amour dans un cadre de forêt verdoyante avec tout les pitits zoziaux qui piaillent à vous exploser les tympans

Réponse 3 : s'installer sur une grosse racine, prendre un paquet de pop corn et assister au massacre.

Eh ben pas de pot, il a choisi la réponse 4 :


<< Hé April, tu pourrais le garder en vie ? Je suis la pour l'attraper et il vaut bien plus vivant que mort. >>

Oui, la réponse 1, mais en beaucoup plus soft...

Alan se plaça donc à côté d'April, Artamon en main, prêt à chasser le lapin qui, logiquement, va prendre ses jambes à son cou.
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MessageSujet: Re: Quand les vents se déchainent [April]   Quand les vents se déchainent [April] I_icon_minitimeVen 26 Aoû - 5:04

    ♪ Ce matin un lapin
    A tué un chasseur
    C'était un lapin qui
    C'était un lapin qui …


Sweet, oh, sweet little victim~. Quand ses entrailles viendront s’emprisonner dans ses mains, quand elle jouera avec son cœur détruit et arraché de son corps, April sera heureuse. Attendez, attendez, comment ça la blondinette devrait se calmer ? Après avoir couru comme une folle et s’être rendue au bal masqué, ohé ohé au terrier du lapin, elle apprit, par l’intermédiaire d’Alan, qu’il devrait rester vivant. Une mine boudeuse naquit sur ses lèvres. Le laisser vivant ? Bouuuuuh~, le jeu en perdrait de l’amusement, ce ne serait plus aussi drôle ! Han, elle le dirait à maman. Euh … Quelle maman ? Haha, n’oublions pas que cette douce génitrice avait perdu la vie. Un sourire sadique vint s’installer sur les lèvres de la demoiselle qui finit par hausser les épaules.

    — Tch. Bah au pire, on fera comme si c’était un accident ! Après tout, un connard n’a sa place qu’en enfer ! J’avoue que … Ouais bon, si c’est pour de la tune, je dis pas. Je vais faire attention.


Attention ? C’était possible, ça ? Peut-être bien. Mais ils n’eurent même pas le temps de commencer à bouger pour le frapper que déjà, il s’apprêta à repartir. « Et je cours, je me raccroche à la vie … ♪ » Hop, hop … Il croyait pouvoir aller loin comme ça ? Hm … Il avait beaucoup, beaucoup trop d’espoir … Comment penser ne serait-ce qu’une seconde qu’il arriverait à rester en vie en énervant April, une folle ne connaissant pas la signification du mot « limite » ? Pas malin, le gars, pas malin … Elle soupira, le regardant courir après un destin déjà tracé, le menant automatiquement vers la mort.

    Mais sa mère à cet idiot ! Il n’a pas compris que faire la course servait à rien ? Lapin blanc, lapin blanc, avec sa montre en main, pourquoi fait-il le malin ? Je m’en vais le démembrer, Satsugai en main, animée par ce désir de lui faire plus mal que jamais. Sadique ? Je crois l’être … comment ça, c’est mal ? On tue, on fait mal, on aide à pousser des cris de douleur, c’est tout !


Courir, courir, encore courir, à s’en briser les jambes, à s’en couper le souffle. Il ne savait faire que ça. Une fois dans un terrier presque sécurisé, il tirait, aussi fort que possible, pour emmerder le monde. Mais quel idiot ! Autant se laisser attraper, il aurait moins mal ! Imbécile de lapin. Il fallait tout lui apprendre. La blondinette soupira, repartant à la chasse. Cette fois, elle semblait beaucoup plus menaçante, cette adorable lance en main. Son sourire était toujours aussi sadique, voire peut-être plus encore. Le laisser s’en tirer sans aucune égratignure ? Rêve ! Blasphème ! Délire ! Pire que ce qui se passait dans la tête de cette aliénée incapable de penser lorsqu’il s’agissait de meurtre ! Horrible idée qui pouvait traîner dans l’esprit de ces manants !

Il souffrirait, en gémirait de douleur, en hurlerait à s’en briser les cordes vocales ! April se le jurait intérieurement, continuant de galoper. Petit lapin, petit lapin, il allait se faire attraper. Et il souffrirait … énormément. Une sorte de cri démentiel résonna dans la forêt, signifiant qu’une barge était bien là. Pauvre brun, pauvre Alan, il ne devait rien comprendre et flipper de cette folle … Mais après tout, pourquoi s’en inquiéter ? Il ne la verrait jamais plus, après ça. C’était … une rencontre sans conséquence ? Oui, voilà, un « bonjour », un « au revoir », voire peut-être un … « merci » ? Il ne fallait pas rêver. Une fois le lapin attrapé, il partirait en courant, souhaitant certainement ne plus jamais la croiser de nouveau. Comment avait-il fait pour lui adresser la parole ? Mystère impossible à résoudre …

Peut-être que son visage semblait mignon au premier abord, peut-être paraissait-elle plus nette qu’elle ne l’était en réalité ? Hm … Oui, sûrement, ça ne pouvait être que ça. Mais … une femme avec une poupée dans les mains … Stop. Elle était arrivée, le petit con était là, tout près. Et … Comme prévu, April irait vite le frapper. Pourquoi ? On ne fait pas impunément gambader une folle, ça ne fait qu’aggraver ses pulsions meurtrières … Bravo, petit idiot … Heureusement qu’Alan était là pour lui demander de ne pas le tuer … Certes, pour gagner plus d’argent, mais ça lui sauverait la vie l’espace … d’un instant ? Il finirait de toute façon par mourir, que ce soit de la main de la blonde ou d’une autre personne.

    — Bon, allez, t’étais mignon mais … tu vois … tu commences un peu à me faire chier … Soit t’es gamin et tu continues de t’échapper mais tu te risques à mourir dans d’horribles souffrances, soit tu t’arrêtes et tu te bats. Ce serait déjà plus classe que de faire la lavette, hein ?


Elle souriait, aussi cinglée que toujours, encore plus terrifiante avec son air de barge psychopathe. Son rire devenait plus étrange et barge que jamais. Son instinct lui commandait de foncer violemment dans le tas, de tout faire voler, quitte à faire gicler le sang et à briser des os. Au contraire, cela n’en serait que plus amusant, non~♥ ?

    — Je veux bien être gentille et pas le démonter au point de le tuer mais … tu m’autorises à bien lui défoncer la gueule, quand même, hein ?


Une autorisation ? « Mouhahahahahahaha ! » c’est tout ce qu’elle finit par dire. Attendre d’avoir l’accord de quelqu’un pour frapper ? Jamais. Elle se jeta sur ce fameux petit lapin, la lance en avant, lui écorchant doucement la peau. L’hémoglobine fit vite à se répandre sur ses vêtements, les tâchant d’une magnifique couleur rouge. April s’en lécha délicatement les lèvres, riant de nouveau. Ne pas le tuer ? Épreuve difficile mais pas impossible. Il n’y avait plus qu’à y croire, maintenant … Enfin …

    — Ben alors mon petit ? On a mal ♥ ? Ooooh, je suis désolée, je t’ai raté … Je peux aller encore un peu plus près de tes organes vitaux, tu sais, ça abrégerait peut-être tes souffrances … Oh puis non, j’en ai pas envie. J’ai surtout envie de te voir agoniser … Nyahahahaha !!


Cours. Raccroche-toi à la vie. Ou reste-là. Et laisse-toi dépérir.

Ce matin un lapin
A tué un chasseur
C'était un lapin qui
Avait un fusil~ ♪

Inversons les tendances. Ici, le chasseur tient le fusil. Ici, le lapin va se faire tuer. Ou peut-être pas. Lueur d’espoir dans les yeux de cet être en mission, lueur de folie dans les yeux de la meurtrière, qui sait ce qu’il adviendra du sort de ce petit lapin si impitoyablement traqué ?
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MessageSujet: Re: Quand les vents se déchainent [April]   Quand les vents se déchainent [April] I_icon_minitimeDim 28 Aoû - 10:45

Ohlala, April semblait faire la gueule. Ca se voit qu'elle avait envie de sang. Pourvu que celui d'Alan ne le tente pas... Ohlala, ce sourire sadique ne présageait rien de bon !

<< Tch. Bah au pire, on fera comme si c’était un accident ! Après tout, un connard n’a sa place qu’en enfer ! J’avoue que … Ouais bon, si c’est pour de la tune, je dis pas. Je vais faire attention. >>

Aaaaah l'argent. Quelle invention merveilleuse ! Face à lui, n'importe quel cœur se laisse corrompre si on en dispose en quantité suffisante ! Enfin, pouvait-on vraiment faire confiance à une timbrée comme elle ? Allez savoir... de toutes façons, tant que c'est le mage qui prend et pas Alan, tout va bien... non ? Ah, ça y est, le lapin est parti. ♪Il court il court, le mago, le mago du bois joli !♪ Ohlala... je me laisse influencer par April, moi... breeeef, notre ami le mage s'enfuyait à toutes jambes. C'est ça, cours, cours pour ta vie, courir, c'est le sport, le sport c'est la santé (et ne rien faire, c'est la conserver!). Dommage, tu n'iras pas bien loin. Oui, mets toi à l'abri et balance de la foudre pour les tenir à l'écart. April prenait les devants, lance en main. Elle s'approchait, menaçante, alors que dans l'esprit de chacun, le thème des dents de la mer se jouait Nooooooon ! Pas encore un générique! Eh bien siiiiiiii ^^



Savourez donc cette musique pendant qu'April s'approchait du pauvre mage comme un requin s'approche de la pauvre nageuse inconsciente ! Le requin hurlait comme une folle... attends, ça hurle un requin, dans l'eau ? Bizarre... Ah, ça y est, le mago est à portée de lance. Le requin ouvre grand la gueule, dévoilant ses dents tranchantes comme des rasoirs dans un sourire démentiel et...

<< Bon, allez, t’étais mignon mais … tu vois … tu commences un peu à me faire chier … Soit t’es gamin et tu continues de t’échapper mais tu te risques à mourir dans d’horribles souffrances, soit tu t’arrêtes et tu te bats. Ce serait déjà plus classe que de faire la lavette, hein ? >>

Putain mais quelle grande gueule ! Mais EMPALE CE PUTAIN DE MAGO SUR TA LANCE ! C'EST CE QUE LE PUBLIC ATTEND DEPUIS DES HEURES ! IL EST FAN DE CE GENRE DE SCENES ! « quoi ? Même pas vrai d'abord ! Pervers ! » Hmm... heu... bref donc le requin souriait de façon toujours aussi glauque

<< Je veux bien être gentille et pas le démonter au point de le tuer mais … tu m’autorises à bien lui défoncer la gueule, quand même, hein ? >>

La requête était bien évidemment adressée à Alan qui lui répondit... Hé... hého ! Alan !

Zzzzzzzzz...

OH ! DEBOUT FAINEANT ! C'EST A TOI DE LANCER LA REPLIQUE !

Mmmmmm... ou ok, j'arrive *baille* faut dire que c'est elle qui fait tout, je sers à rien dans ce rp...


<< Heu... >>

« Heuu... » c'est tout ce qu'il a eu le temps de dire avant qu'April ne craque et entaille la peau du mage, faisant gicler le sang. Alan en resta pantois, regardant la scène en hésitant entre la laisser s'amuser et la retenir. Il fallait quand même garder le mage en bon état, sinon Eve allait lui tirer les oreilles...

<< Ben alors mon petit ? On a mal ♥ ? Ooooh, je suis désolée, je t’ai raté … Je peux aller encore un peu plus près de tes organes vitaux, tu sais, ça abrégerait peut-être tes souffrances … Oh puis non, j’en ai pas envie. J’ai surtout envie de te voir agoniser … Nyahahahaha !! >>

Oui bon là, va vraiment falloir intervenir...

<< j'ai besoin de lui VIVANT ! Tu peux t'amuser avec lui, mais laisse le moi en état de parler et si possible sans rien de cassé. >>

Décidément, elle faisait peur, la fofolle...
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MessageSujet: Re: Quand les vents se déchainent [April]   Quand les vents se déchainent [April] I_icon_minitimeDim 4 Sep - 14:36

« Je veux viiiiiiivre~♪ »

Espérer. Espérer pouvoir contempler la lumière d’un jour ensoleillé encore une fois, espérer continuer une marche longue et sinueuse jusqu’aux lendemains étrangers, espérer vivre, tout bêtement. Mais vivrait-il longtemps ? Cette question devenait un mystère. Ce petit con de lapin venait de rencontrer son chasseur … Adorable chasseur aux pulsions meurtrières et sadiques, adorable chasseur au sourire flippant, adorable chasseur aux coups dévastateur. Pauvre petit chaperon, ici sera son tombeau, April ne s’arrêterait pas.

Alan ? Oh, il était déjà … oublié ? Ses paroles ne traversaient même plus les oreilles de la blonde, enfermée dans son manège, à faire tourner les jolis dadas, de plus en plus vite. Plus qu’une idée traînait dans sa tête : Tuer. Tuer. Et encore tuer ! C’était juste beaucoup plus drôle que de le laisser en vie. Quoique, la torture pouvait être un nouveau manège encore plus amusant ! Le sourire de la demoiselle s’étira, l’emprise de sa main sur Satsugai se montrant beaucoup plus forte. Ses viscères. Voilà ce qu’elle voulait voir. Les tirer d’un coup avec la lance s’avérerait bien plus fun que si cela restait des simples coups égratignant sa peau. Le sang coulerait sans s’arrêter, les cris fuseraient dans la forêt, le petit lapin trouverait le repos ici-même, dans sa propre hémoglobine.

Cette pensée arracha un sourire d’autant plus sadique à la jeune femme qui, d’un coup, oubliant encore plus la présence d’Alan, se jeta sur le pauvre chaperon jaune. Le tonnerre ? Haha, il saurait ce que ça fait, lorsque la foudre tombe sur la tête de quelqu’un. L’arme fut orientée vers son aine, remontant maladroitement pour redescendre jusqu’à sa cuisse dans une violence surprenante. April sourit, recevant du sang au visage, la giclée se faisant plus vive qu’elle ne l’aurait pensée. Le pauvre être s’écroula. Mais il n’était pas mort. Pas encore ?

    — Alors, mon petit ange~♥ Ça fait quoi d’être la cible, pour une fois ? On fait moins le malin, hein ? Que tu es magnifique, si fragile … Tu me donnerais presque envie de t’épargner. Presque, hein. J’ai pas envie de te laisser survivre. Tu m’as trop cassé les bonbons pour que je pense ne serait-ce qu’à le faire …


Il gémit, plainte montrant sa douleur, la suppliant intérieurement de l’épargner, sa voix presque coupée dans la chute. Par terre, à gésir, pauvre bête, elle aurait pu lui arracher à nouveau le souffle, elle aurait pu, oui, car, même à terre, il réussit à la frapper, faisant appel à la magie. Étrange bataille qui devenait de plus en plus intéressante. Au lieu de hurler de douleur, la blondinette se mit à rire, oh qu’il était drôle, ce pauvre chaperon, dans sa peur, dans sa précipitation pour faire les sorts. Sa vie s’envolait, sa vie s’envole, sa vie s’envolerait ? Tous étaient possibles à dire, mais dans un ordre différent. Il allait mourir. Ainsi, c’était correctement formulé. Le pauvre rendrait l’âme ici. À moins que ? À moins que quoi ? Alan, arrêter April ? Parti comme c’était, il ne bougerait même pas le petit doigt, pauvre de lui.

En mission pour récupérer un lapin égaré, il n’aurait fait qu’assister à son massacre. « Massacre ». Ce mot fit rire la jeune femme. Un sadisme sans fin se faisait sentir dans cette manifestation orale. Pauvre chaperon, il devait avoir de plus en plus peur. Courir ? Oh, pauvre petit, il ne le pouvait plus. Plus du tout~. Pourquoi ? Haha. April planta violemment sa lance dans sa cuisse, la retirant avec encore plus d’agressivité, le sang se répandant autour de sa peau, créant une sorte de mare sur le sol. La démente applaudit, trouvant ce spectacle absolument merveilleux. Encore, encore, elle en voulait toujours plus, droguée à l’adrénaline que lui procurait ce « presque-meurtre ».

Seule. C’était ainsi qu’elle se trouvait. Seule. Alan n’avait pas levé le petit doigt, il avait juste parlé. En état de parler ? Mais il l’était, là, non ? Il implorait la clémence de la jeune femme, oui, il lui implorait l’arrêt total de cette torture, il lui demandait d’être … calme ? Non, il lui demandait la fin de ce calvaire, cherchant la sortie de ce tunnel sombre. Mais trouver la lumière ne serait pas chose facile. À moins que la situation ne change, que le plateau ne se retourne. Mais avait-il un espoir que cela arrive ? Peut-être bien.

April laissa son petit corps sur le sol, lui souriant doucement. La mort était un fait. La survie suite à une telle torture en était une autre. Gardant les yeux posés sur lui, elle s’adressa à Alan, comme ayant repris ses esprits. C’était une évolution constante, lunatique, son esprit n’était jamais vraiment similaire, basculant d’une idée à une autre, cette fois, elle gardait un calme presque gênant. Mais … Pour combien de temps ?

    — Tu sais, je peux l’amocher encore plus, hein. Ça ne me gêne pas le moins du monde. Je peux aussi lui ôter la vie. Mais je pense que tu peux le récupérer, non ? Que dis-je, le pouvoir. C’est plutôt une question de vouloir. Ses gémissements sont … Une mélodie pour mes oreilles, certes, mais une torture pour les tiennes, nan ? Fais comme tu veux. Si tu le veux, récupère-le, sinon … Je m’en chaaaaaarge~♥♪


Je suis folle, je l’assume, si tu n’es pas prêt à te battre contre mes accès, sois prêt à voir un univers qui te déplaît, un univers où je veux diriger, un univers où mes actes sont le signe de mon incapacité à rester stable. Attaque-moi pour m’arrêter, hurle pour me raisonner. Mais si tu veux que je le lâche … sois prêt à bouger …
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MessageSujet: Re: Quand les vents se déchainent [April]   Quand les vents se déchainent [April] I_icon_minitimeLun 5 Sep - 22:11

Elle ne l'écoutait même plus. Même un mur (avec des oreilles) aurait pu prêter plus d'attention à l'épéiste démuni. Pauvre mage, il allait prendre cher. Si seulement il pouvait l'aider... Ah oui, bien sur, un épéiste contre une lance, le résultat est couru d'avance, surtout quand on voit avec quelle habilité elle emploie cette perche en bois. Non franchement vaut mieux pas.

Désolé petit mago...

Tout le long de la cuisse en commençant par l'aine s'ouvrit. Le mage gémit mais point de hurlement. Quel courage, bravo petit gars...


<< Alors, mon petit ange~♥ Ça fait quoi d’être la cible, pour une fois ? On fait moins le malin, hein ? Que tu es magnifique, si fragile … Tu me donnerais presque envie de t’épargner. Presque, hein. J’ai pas envie de te laisser survivre. Tu m’as trop cassé les bonbons pour que je pense ne serait-ce qu’à le faire …
- ARRETE ! CA SUFFIT MAINTENANT ! >>

Des mots, même hurlés, ne l'atteindraient pas. Pourquoi se brisait-il la voix à essayer de la convaincre ? Inutile, tout simplement...

Mais que faisait le mage ? Il répliquait avec de la magie ? Quel idiot ! Regardez la ! La fière lancière qui se tordait de rire en se prenant la foudre ! Il ne faisait qu'agiter un drapeau rouge devant un taureau en fureur ! Il devait arrêter avant que...

Trop tard... Oh le zoli trou dans la cuicuisse ! Le sang qui s'échappait. Impossible de fuir maintenant et c'était pas Alan qui pourra stopper la démente. Les chances étaient trop basses. Seul un miracle pouvait désormais sauver le futur feu marge foudre.

Et tout s'arrêta. April ne porta pas un coup supplémentaire. Non, elle se tourna calmement vers Alan, un petit sourire flippant aux lèvres.


<< Tu sais, je peux l’amocher encore plus, hein. Ça ne me gêne pas le moins du monde. Je peux aussi lui ôter la vie. Mais je pense que tu peux le récupérer, non ? Que dis-je, le pouvoir. C’est plutôt une question de vouloir. Ses gémissements sont … Une mélodie pour mes oreilles, certes, mais une torture pour les tiennes, nan ? Fais comme tu veux. Si tu le veux, récupère-le, sinon … Je m’en chaaaaaarge~♥♪ >>

Ni une ni deux, l'épéiste se dirigea vers le mage et enfonça le goulot d'un flacon de potion dans sa bouche. Une fois la bouteille vide, il prit le mage dans ses bras, après l'avoir ligoté et baillônné et confisqué ses livres et se leva.

<< Je vais le livrer aux autorités. Je vous ferais parvenir votre récompense pécuniaire. >>

Pour la sécurité de ses miches, mieux valait pas trainer...
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MessageSujet: Re: Quand les vents se déchainent [April]   Quand les vents se déchainent [April] I_icon_minitimeVen 16 Sep - 18:03

Tout le monde vole, tout le monde prend, tout nous appartient. Frappe, arrache, torture, fais hurler. C’est la loi de la jungle ! Et c’est ça qui est drôle.~♪

Pauvre petit pantin. Pauvre marionnette qui avait perdu ses fils, coupés par une psychopathe aux yeux améthystes. Oh que cela s’était avéré amusant de frapper, déchiqueter, érafler … Le sang lui était monté au cerveau et … VLAN. D’un coup, plus rien. D’un coup, le voile de noir qui lui recouvrait les yeux était redevenu … blanc ? Il avait retrouvé une couleur « normale », en tout cas. Et, d’un coup, elle s’était arrêtée, épargnant sa petite vie d’être … inintéressant ? Pauvre chaperon. Ici, il s’était fait bouffer par le loup. Et … Alan représentait son sauveur. Sauveur pervers puisqu’il allait atterrir aux autorités. Pourquoi pervers ? Parce qu’il ne prendrait pas de coup – ou si, mais des coups dans un sens … différent ? Des coups spéciaux, quoi. – mais bien des sermons et finirait enfermé dans une cage. Pervers tout simplement parce qu’il récupérait une personne à moitié pétée qui venait de se faire exploser par une tarée. Bilan : Le meurtrier démonte, le pervers récupère et tout le monde est content ! Ouaiiis ! On va pouvoir aller chercher les petits poneys dans l’enclos et assister à leur chiasse d’arcs-en-ciel ! Yippee !!

Enfin … Presque ? Ce n’était pas aujourd’hui qu’ils accouchaient de ces jolies petites choses de toutes les couleurs. Elle n’assisterait pas à la naissance de rainbows … Comme c’était con, comme c’était con ! Pauvre bête. Tant pis. Dans ce cas, elle irait rendre visite à … Euh … à qui ? Ah oui, il fallait trouver papa. Et lui démonter la mâchoire. Parce qu’il n’avait pas appris à maman à aimer, même si celle-ci était morte. Euh … On s’en fout ? Oui ? D’accord. Passons donc.

April regarda longuement sa victime s’éloigner, portée par un être aux idées certainement malsaines – merci l’imagination de cette blondinette un peu trop malade – sans pouvoir le sauver. Mais pourquoi ?! Pourquoi n’avait-elle pas pu l’achever, bordel ?! Cela aurait été tellement … Plus beau, plus gentil, plus adorable, plus gentil … Elle le voyait, à tendre le bras, avec des petits yeux luisants, lui chuchotant, avec cet air de chien battu de … l’achever. De lui ôter la vie une bonne fois pour toute, l’agonie étant un calvaire de très haut niveau. Cette image fit sourire April avec un air totalement sadique. Hm, il agonisait. Hm, il souffrait. Hm, quel délice. Elle récupéra Destiny, histoire de ne pas applaudir toute seule et s’enfoncer dans la folie puis, alors qu’Alan parlait, un éclair traversa son esprit.

Folie, monstruosité, connerie, débilité. Tout. Sauf, évidemment, ce qui était important.

Haine, poisse, malchance ? Mais quel était cet horrible fléau qui s’abattait sur ce petit pantin ? Pauvre, pauvre petit. On aurait dû le donner à manger aux … euh … aux poules ? Petites, petites, petites … Elles devaient avoir faim, les pauvres ! M’enfin. Puis un mot la raisonna. « Récompense ». Une récompense ? Pourquoi? Elle l’avait déjà eue, non ? Démonter ce pauvre petit sans que rien ne lui ait été demandé n’était pas assez ? De l’argent … Ou autre chose ? Hm, autre chose. Mais quelles autres choses pouvaient bien lui parvenir ? … Mouhahaha. *à partir d’ici, la parole est d’argent mais le silence reste d’or. Alors la censure reste la meilleure chose à faire.*

Hm. Bref ? La blondinette haussa les épaules en signe de je-m’en-foutisme pur. Récompense ? Soit. S’il le voulait. Et maintenant, il fallait s’en aller ! – Vers l’infini et … NOOOOOOOOOON pas çaaaaaaaaaa !! – Alors April lâcha juste un petit « Très bien. » et, d’un pas félin, vif et amusé, serra fort Destiny entre ses pattes et se mit à … gambader ? comme une gamine, dans la forêt, lieu par où elle était arrivée et qui la mènerait maintenant vers une prochaine étape. Il faudrait donc … Continuer les fouilles. Parce que beaucoup de chemin restait à faire pour cette pauvre gosse. Il fallait retrouver papa.

Il fallait démembrer papa. ~Hihi …

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Quand les vents se déchainent [April]

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