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 Gallysnaga, Pocket King

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❝ Gallysnaga ❞
Gallysnaga


Messages : 32
Age : 25
Localisation : Derrière toi, bouuuuuh!
Autre Indication : Enfant Capricieux.
Groupe : Aucun.

Gallysnaga, Pocket King Empty
MessageSujet: Gallysnaga, Pocket King   Gallysnaga, Pocket King I_icon_minitimeMer 18 Mai - 9:03

Informations Générales

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Prénom: Gallysnaga.
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Surnom: Gally.
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Rang: Tempus Rex.
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Âge: 7 ans.
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Sexe: Féminin.
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Race: Laguz.
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Peuple: Dragon Noir.
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Pays d'origine: Goldoa.
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Description du Personnage

Caractère:

Pour une princesse, Gallysnaga a tout d'une petite fille normale. Enfin si on considère que l'extravagance régit l'univers, que les gâteaux ont une âme, que le quotient intellectuel des miliciens des capitales dépasse soixante, qu'il y a des hommes s'habillant en rose ou encore que le Faucheur existe.

Toute à fait consciente de son rang royal, elle dénigre pourtant totalement toutes les convenances en AIMANT SON PAPA PLUS QUE TOUT! ♥️ (Elle le clame partout, haut, fort et ce à peu près de cette façon). Car son petit papa chéri d'amour est tout ce qu'elle a, n'ayant jamais connue sa mère. Sans doute une dragonne emportée à la volée par son père, le jeune et charismatique Kurthnaga. Autant dire qu'elle lui voue un culte voir même l'érige en religion et donnerait même sa vie pour lui. Il est son modèle, son sol, son plafond, sa terre, sa mer et son ciel. En somme, tout son univers. Et même que d'ailleurs elle se mariera avec quand elle sera grande, ouais!

Malgré son dévouement ultime à son papounet d'amour; son cœur aussi large que sa poitrine accueil des multitudes de passions qu'elle aime mener à bien quand ça lui chante.
Tout d'abord, il est logique de noter qu'elle aime tout le monde, car tous sont gentils avec elle. Sans doute parce qu'elle est une princesse, mais surtout car elle à très vite compris que ceux sont les enfants qui commandent et pas les parents. Elle en joue d'ailleurs beaucoup, et elle a raison.

Donc, nous pouvons en déduire et ce de fait que Gally est capricieuse, ce qui est relatif à sa condition de sale gosse pourrie gâtée de riche, dorlotée jusqu'à la moelle. Mais comment expliquer que ce n'est pas sa faute si ce n'est pas un mensonge? Comme dit plus haut, elle joue de sa condition et de l'amour que lui portent les autres. Au fond, c'est une demoiselle attachante et qui elle aussi, s'accroche aux gens très rapidement tel une moule à un rocher. Car à chaque aspect de sa personnalité marginale s'oppose une sorte d'obligation enfantine.

Outre le fait d'être capricieuse quand ça lui chante, elle possède de nombreux défauts. D'aucun dirait qu'il faut savoir en faire des qualités mais ici je vous assure que ce sont bel et bien des défauts, sachant se faire monstrueux à leurs heures.
Elle sait donc être parfaitement insupportable comme tous les enfants de son âge et joue ainsi parfaitement la comédie. Des larmes plus vraies que nature à la petite bouille de supplication irrésistible, elle semble posséder un talent inné pour le théâtre. Agrémentons le tous d'une prédisposition naturel pour le mensonge et le tour est joué.
Évidemment immature, possédant un tact d'un trente-cinq tonne écrasant un hérisson, elle n'hésite pas à poser les questions qui dérangent en vous regardant bien en face. Elle aime déranger les gens pour qu'on s'occupe d'elle. Après tout, une princesse se doit d'être le centre du monde.
Hyper-active à souhait, elle s'aime à courir partout en battant l'air des bras et en criant, se cacher dans des endroits impromptus, bouder sans relâche, exagérer tous ses gestes ainsi que tout ce genre de choses.
Mais le pire dans tout ça est le malin plaisir qu'elle prend à ponctuer ses phrases de « Nyaaa! » langoureux ou de « KYAAAAAAAAAAAAAAAA ♥️! » qui vous débouche les tympans à l'option roche en fusion et ce de façon définitive.


Pourtant, autant est-elle une comédienne avérée qu'elle n'aime pas mentir aux gens de peur de leurs faire du mal. Elle aime jouer et déteste s'ennuyer, ce qui explique aussi pourquoi elle cherche à attirer l'attention dans ce monde d'adulte ou au fond elle se sent perdue. Parce que si elle ne pose pas de question, personne ne lui apporte de réponses.
Elle à le mérite d'être au moins toujours franche, ainsi que de savoir se montrer très agréable. Surtout avec ses fréquentes envies de câlins à tendance frénétiques.

Bien qu'elle semble ne vouloir passer son temps qu'à s'amuser et ne décider de s'intéresser qu'à ce qui lui plaît, elle est assez polie pour suivre sans rechigner les cours de ses précepteurs sur tout un tas de sujets divers qui la répugnent tels que les mathématiques ou les règles de bienséances.

Ses passions se portent sur divers points. Le premier et le plus important de tous est Steffan bien entendu! Sa grosse peluche sphérique sensée représentée un oiseau jaune qu'elle possède depuis sa naissance. Plus qu'un doudou, c'est son meilleur amis et il l'accompagne partout, la protégeant envers et contre tout. Il s'agit de son porte bonheur, et si elle s'en sépare sans l'avoir voulu il n'est pas rare de la voire sangloter à chaude larmes.

Deuxièmement; ELLE AIME LES GATEAUX! AU SUCRE, AU MIEL, AU CHOCOLAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAT!... Et tout ce qui s'y rapporte, bien entendu. Elle les aime passionnément, à la folie et tout et tout. Raffolant de friandises en tout genre, il s'agit d'un moyen facile pour la canaliser où s'en faire une amie.

En troisième position se tient son amour pour les gens et tout particulièrement leurs histoires; elle adore les anecdotes et les aventures que peuvent lui raconter les gens de passage au château. Elle entretient même l'espoir secret d'être celle qui, un jour, racontera ses aventures.

Et enfin quatrièmement, elle pratique le piano à un niveau indécent pour son jeune âge. Seul passe temps où elle est calme, détendue et douée au même moment. Une vraie mélomane dont les notes résonnent souvent dans les longs couloirs du château.

Gallysnaga ne se considère plus comme une enfant depuis longtemps, refusant même de se faire habillée par les servantes. Elle ne supporte pas les robes et tout ce genre de chose à froufrou gênant et préfère les vêtements masculins. Elle se plaît même à parler d'elle de la sorte et quelque fois, quand le narcissisme lui prend, de parler d'elle à la première personne du pluriel.
Elle ne supporte pas les gens qui la prennent de haut et s'applique toujours à user du concept d'ironie pour humilier ceux qui s'y croient un peu trop. Parce qu'il faut bien l'avouer, se faire avoir par une gamine fait passer pour un idiot. Et pour les autres, et bah c'est marrant.
Sinon, elle aime tout le monde (surtout s’ils ont des friandises!).
D'un naturel jovial et entrainant, elle à de l'énergie à revendre. Du coup, sans ses douze heures de sommeil par nuit elle est extrêmement grognon et fait preuve d'une mauvaise humeur qui vaut à ceux qui la croisent de raser les murs pour ne pas se faire massacrer. Ceci n'est pas le seul cas où elle s'énerve, mais il est difficile de la pousser jusqu'à un tel état autrement qu'au réveil.
Puisse que bien sûr, Gally est une grosse brute. Il ne faut pas se le cacher, elle rentre directement dans le tas pour acquérir ce qu'elle souhaite et peu importe le moyen.

N'aimant pas spécifiquement réfléchir beaucoup, elle à tendance à agir à l'instinct (parce que déjà, c'est beaucoup plus amusant). Ce qui lui vaux beaucoup de remontrances de la part de ses tuteurs et pas mal d'ennuis par moments. Enfin, c'est une enfant, quoi.


Ce qui fait de Gallysnaga une dragonne hors du commun (à part tout le reste), ce sont ses dons de voyance. Elle qui à la possibilité de rêver du futur et de voir les morts, ainsi que de communiquer avec eux.
Toute jeune elle avait peur de ces deux faits, les choses s'étant améliorés avec le temps. Parler avec les morts et les croiser à n'importe quel coin du château lui semble maintenant toute à fait courant, l'un de ses passe-temps étant d'aider les esprits à quitter cette terre qui les hantes (C'est d'ailleurs presque une mission divine et un jeu à la fois pour elle). De même elle s'est habituée à ses « prophéties » depuis qu'elle a comprit qu'elle pouvait en parler pour éviter que de mauvaises choses se passent ou que tout simplement de bonnes se produisent.
Pourtant, systématiquement après un de ces rêves, elle sanglote.


Pourvu de nombreux rêves d'aventures, elle souhaite voyager de part le monde afin de rencontrer tout un tas de personnes, quels qu'ils soient, car ils ont toujours une bonne histoire à raconter. Oui, voire d'autres lieux que cet immense château serait un merveilleux délice. Toutefois, son rêve le plus fou est de voyager dans l'espace. Elle veut pouvoir sauter d'étoiles en étoile et contempler la planète de haut. Savoir ce qu'il y a là-bas serait merveilleux... Comme les gâteaux qu'on pourrait y trouver! Au faite, il y a des gâteaux dans le ciel?

Physique:

Gallysnaga est une petite fille étonnante. Et elle adore l'être d'ailleurs. Ainsi, très chère publique, vous serez souvent surpris de voir une toute petite demoiselle mesurant à peine un mètre dix pour environ vingt-cinq de kilos s'adresser à vous dans un langage riche et adulte.
Ou pas d'ailleurs. Car vos oreilles et vos yeux ne vous trahiront pas des non subtiles facéties comportementales de la gamine. Rappelons que même si elle sait bien parler et qu'elle aime ça, elle s'amuse beaucoup à jouer l'enfant de son âge en exagérant.

Il n'est pas rare que ce soit Gally qui vienne vers un inconnu et l'aborde en lui parlant des diverses façons suscités ainsi qu'en le touchant. Car oui, la jeune princesse est très (trop) tactile. Elle considère les sens comme la perception du monde à outrance, et aime le contact physique par dessus tout (juste après le visuel). Attrapant un pan de vêtements, une main ou la nourriture dans la poche de la personne qui l'intéresse en guise de signification de présence. Souvent attirée par les gens étranges ou marginaux, elle va vers eux comme un petit aimant; une sorte de sixième sens pour détecter les barges. N'empêche qu'ils ont de bonnes histoires, les barges.
Quoi qu'il en soit, ceux qui se font abordés réagissent souvent comme ceux qui la voient de loin (dans le cas où ils baissent la tête uniquement). La plupart se perdent dans ses grands yeux ambrés, presque rouges. Ses pupilles étant si grandes qu'on les croirait éclipser le blanc de ses yeux. Leur couleur profonde mêle tendresse, passion et fougue de la jeunesse. Mais pour ceux qui cherche leur chemin dans ce labyrinthe dénué de sorties, il est possible de rencontrer une pointe de rêve. Une sorte d'émeraude scintillante au fond d'un lac, une trace ironique du destin qui n'est qu'à peine comprise par son possesseur. Le pouvoir. Une force étrange qui semble liée aux abysses du temps et agir à sa guise. Quelque chose de troublant pour une si petite fille, n'est ce pas?

Il est indéniable que son visage est jeune et enfantin comme l'expriment ses grands yeux. Toujours souriante et aux traits fins, elle sera clairement une très jolie fille plus tard. Digne de tous ces clichés de princesses magnifiques dont les courtisans viennent du monde entier pour leurs faire la cours.
Elle adopte cependant une coiffure plutôt courte. Ses cheveux sont lisses et impeccables, son cuir n'ayant aucun problème autre que la beauté. Ses fines mèches partant dans tous les sens dès qu'il y a du vent. D'un vert bleuté plutôt foncé, elle les coiffes tous les jours. Généralement, elle les agrémente d'une sorte de masque au verre teinté qui lui furent un jour donnés par un prisonnier du palais (Sans savoir qu'il s'agit du Faucheur, bien entendu). Elles sont un peu trop grandes pour elle mais lui permette de se faire une sorte de frange sur le front, cachant sa marque rouge d'appartenance à la famille royale.
Elle aime bien cette marque, mais sait de même qu'il n'est pas forcément bon pour elle d'étaler son sang bleu au grand jour en toutes circonstances. Préférant que les gens la prenne pour ce qu'elle est plutôt qu'avec des pincettes du à son appartenance particulière.

Ce qu'aime aussi beaucoup Gallysnaga; ce sont les étoiles. Elle ne comprend pas comment fonctionne le ciel (et rêve secrètement d'y voyager quand elle sera grande, mais elle veut d'abord connaître le monde avant). De fait, elle en a plusieurs accrochés au bout de ses fines mèches. Ce sont des petites étoiles creuses recouvertes d'or pur pour qu'elle soit légère, ainsi elles peuvent voler au gré du vent. Adorant être dans ce dernier, on la trouve souvent dans les endroits en hauteur puisse qu'ils cumulent point de vu magnifique et bien être!


Autant dire d'elle que son corps est svelte et bien proportionné... Pour son âge. Étant un vrai poids plume, elle n'a nullement besoin d'être musclée (et sa forme de dragon l'est suffisamment). Surtout que comme tous les enfants, elle ressent moins la douleur et distingue moins bien ce qui est risqué de ce qui ne l'est pas. Elle est donc d'une nature athlétique sans pour autant que son corps ressente le nécessité de l'être. Nous n'avons donc qu'à exprimé qu'elle n'est qu'une toute petite fille toute mignonne et souriante (au premier abord). De quoi exciter tous les pervers sur plusieurs kilomètres, et cetera.
La plupart du temps elle s'habille comme un garçon. Cette préférence couplée à son jeune âge la fait d'ailleurs passer pour telle. Elle n'a pas d'habit préféré, mais ils tournent toujours dans la gamme du noir pour la couleur principale, agrémenté de rouge foncé et de blanc clair par endroit. Toujours avec de petites chaussures confortables, elle affectionne les pantalons larges mais à tout de même une préférence pour les jupes. Ce qui fait qu'avec son tee-shirt sans manche et sa veste épaisse totalement masculine, il lui arrive d'être dans une élégante petite jupe. Effet garantit.

Son timbre de voix est naturellement enfantin, mais ne permet pas de déterminer s’il s'agit d’une petite fille à la voix un peu grave où d'un petit garçon à la voix aigu. Il ne s'agit pas non plus d'un juste milieu car il tire quand même plus sur la voix féminine. A savoir qu'elle sait très bien manier sa voix pour l'emmener tout aussi bien du soprano au grunt. Chose qu'elle a apprise durant ses cours de chant (allant avec le piano). Elle peut donc chanter magnifiquement si elle ne fait pas l'andouille en même temps, bien que ce ne soit pas trop son truc.


Étant une Laguz, il est aussi nécessaire de parler de son autre forme. Elle aime bien la prendre pour voler un peu, mais c'est tout. Si la situation le veut elle le fera sans doute, n'ayant jamais été confrontée au combat où à quelque chose de trop dangereux pour elle sans que personne ne la protège. Mais avant cela, il faut parler de son aura. Aucun rapport avec ses origines ou son charisme (si tenté qu'elle en ait un).
Il semblerait que le temps soit différent autour de cette jeune fille. Sa perception semble légèrement altérée, comme si on était toujours quelques secondes dans le passé et dans le futur à la fois. Elle ne s'en rend pas compte car a toujours vécu dedans, et personne n'a jamais essayé de lui en parler puisse qu’elles connaissent ses pouvoirs prophétiques. Cela dit, ce n'est pas quelque chose qu'on remarque comme ça non plus. Il faut s'amuser, s'ennuyer ou tout simplement que le cerveau ai la notion du temps sur le coup pour comprendre que quelque chose est anormal, sans pour autant être dangereux. Cette aura s'intensifie un peu plus quand elle est dans sa forme de Dragon.

Parlons donc de son état de dragon, elle qui trouve toujours un peu douloureux cette sensation d'étirement puis de transformation de la peau. Elle n'en reste pas moins un magnifique Dragon Noir comme le veut son sang. Il n'existe pas pour nous simples humains de concept de beauté vis à vis des dragons (a part déviant en tout genre) mais sans doute que chez eux si. Et Gallysnaga est un beau dragon, bien formé avec les os durent et visible sous la peau noir. Une peau d'un noir de nuit, surmontée de plaques chitineuses tendant elles plus sur le noir-bleuté. Les éclats lumineux se reflétant légèrement sur son corps sous cette forme, elle est imposante et impressionnante pour son âge. Sa queue et ses cornes sont un peu plus longues que chez les autres spécimens de son espèce, les dites cornes possédant une légère forme arquée.
Ses yeux sont toujours ambrés, bien que cette fois la couleur fait réellement toute la taille de l'œil.
Avec ça, les seules parties de son corps d'une autre couleur que le noir sont ses griffes blanches, longues et aiguisés. Elles sont si dures et tranchantes qu'on les croirait capables de trancher l'acier. Mais personnellement, je n'irais pas vérifier.
Enfin bref, c'est un gros dragon noir contraste sur de nombreux point avec sa forme humaine. Si l'élégance est un truc qui vous branche sur les reptiles, elle fera votre bonheur.

Ou pas.


Passé:

« Votre majesté! Votre majesté! »

Kurthnaga était tranquillement installé dans le fauteuil d'un petit salon, absorbé par sa lecture. Du moins jusqu'à ce que le chef de la garde royale débarque en défonçant les portes, muni d'un visage inquiet au possible. Le jeune Roi leva impunément la tête, l'air un peu blasé:

« Que se passe t-il?
-Gallysnaga a encore essayé d'atteindre le ciel! »

Avez-vous déjà vu l'expression d'un illustre monarque passer du sérieux le plus royal à l'inquiétude la plus paternelle?
Il ne se leva pas pour autant. Son expression de surprise inquiète fut vite dissipée par l'habituel visage inexpressif du père déprimé par les incessantes bêtises de sa fille unique:

« Va t-elle bien?
- A n'en pas douter votre majesté! Elle est dans sa chambre, un garde l'a rattrapée de justesse après qu'elle ait manqué de s'étouffer et chuter. Nous l'avons ramené dans sa chambre; elle se repose.
- Bien, assigniez là à ses quartiers. J'irais la réprimander plus tard. »

Même si les dragons peuvent voler, ils ont besoin de respirer. Et tous savent qu'il ne faut pas aller là où il n'y a plus d'air. Mais Gallysnaga aimait trop le ciel, elle voulait voler jusqu'aux étoiles. Et c'était ainsi la cinquième fois qu'elle manquait de mourir de la sorte. Quelle plaie pour son jeune père. Elle avait à peine deux ans, et elle ne lui apportait que des ennuis à s'esquiver à ses précepteurs en douce pour tenter ce genre de folles expériences. Le fait de lui avoir expliqué comment fonctionnait les hauteurs célestes ne la faisait pas démordre de son envie d'y aller. Sans doute était-elle trop jeune pour comprendre. Enfin, cela lui viendrait avec le temps. En attendant, il ne faudrait pas relâcher son attention vis à vis d'elle. Il était bien trop coulant avec elle, sans doute parce qu'il n'avait pas su lui offrir une mère.


Gallysnaga était dans sa chambre. Vous voyez ce genre d'endroits emplis de couleurs vives, de peluches et de gâteaux cachés dans les tiroirs. Ce genre de place qui est à la fois soumise au luxe royal et au charme enfantin.
La petite demoiselle, du haut de ses trois ans, était clairement une fillette pleine d'énergie. Du genre à ratisser le palais de long en large une dizaine de fois par jour et ce uniquement accompagnée de sa peluche préférée. Mais là, elle était actuellement totalement calme, puisse qu'endormie dans son lit après une suffocation en règle.
La poignée de la porte se tourna avec douceur, et un vieil homme à l'allure noble en passa le pas. Des cheveux blancs soigneusement lissés en arrière puis réunis en queue de cheval, un bouc taillé proprement le tout pour une carrure assez développée, entourée de vêtements noir à froufrou blanc de très riche facture. Tellement riche d'ailleurs, que ses habits en étaient brillants. Le tout avec un corps sculpté dans la bonne vieillesse de l'homme charismatique: Il était l'un des deux seuls Beorc à être présent légalement en ce pays.
Lentement, ses bottes de soie caressaient les dalles l'emmenant au chevet de la princesse aux cheveux verts. S'asseyant sur le bord du lit, une jambe par dessus l'autre, il apposa sa main aux veines apparentes de par le temps aux côtés de la jeune fille:

« Princesse, il faut vous réveiller. »

Les yeux fermés et le visage angélique tourné vers le vide absolu de son immense chambre, la petite semblait dormir à point fermé. Ce qui ne surprit donc en aucun cas le Beorc quand elle lui bondit dessus en criant un « Kya » munit de voyelles multiples et aux décibels dévastatrices ébranlant jusqu'à la verrerie des deux étages à la fois supérieur et inférieur à celui-ci. Elle enroula ses bras autour du cou du majordome (car c'est ce qu'il était, à n'en point douter) en frottant sa joue contre la sienne dans un sourire béat de béatitude:

« Nya! Tu piques! »

Fit-elle avec une mine renfrognée, en le lâchant. Le vieil homme lui sourit simplement, clairement habitué à ce comportement. Gallysnaga se posa en tailleur sur son lit où les draps avaient précédemment volés aux quatre coins de la pièce suite à cette embuscade fructueuse. Elle leva ensuite les yeux par dessus l'épaule droite du Beorc, semblant observer quelque chose avec insistance:

« Dit, Alister, qui qui c'est l'monsieur n'derrière touaw? »

Elle disait ça avec le ton de l'innocence même. Alister Crowley ne se retourna même pas. Il connaissait bien ces choses, que voyait la princesse Gallysnaga. Elle ne se rendait pas compte que ces êtres humanoïdes translucides étaient morts. Des fantômes. Car elle pouvait interagir avec eux comme s’ils étaient vivants:

« Oh, il s'agit d'un ami à moi, Princesse.
-Bonjour monsieur! »

Elle lui adressa un grand sourire ainsi qu'une main ouverte en guise de salutation. Alister ne savait bien évidemment absolument pas qui était cette personne. Les esprits agissaient toujours ainsi. Allant vers ceux qui peuvent les voir, et Gally était ici la seule. Elle pouvait aussi les entendre et les toucher. Ces âmes qui ne sont pas parties dans l'au delà car quelque chose les retient encore sur cette terre. Qu'ils soient bons ou mauvais, ils ont toujours quelque chose à demander pour être libérés de ces liens trop solides pour eux. Ils étaient de nombreux compagnons de jeu, au final, pour la princesse. Peu importe ce qu'ils demandaient, elle remuait toujours ciel et terre pour les aider. De certaines histoires qu'elle raconte, elle aurait même réussi à apaiser des esprits qui cherchaient à tuer. Mais bon, qui sait où est la part de vérité dans les récits d'une enfant de trois ans:

« Voulez vous vous occuper de mon ami, princesse?
-Ouiiiiiiiiiiiiii!! »

A cette réponse, il ferma les yeux en souriant avant de sortir de la pièce d'un pas de velours. Pour un vieil homme, il était vraiment discret.
Gally se retrouvait seule avec cet homme, un Laguz dragon d'une trentaine d'année apparemment. Propre sur lui et les cheveux coupés courts avec ça! Ah, elle préférait les hommes aux cheveux longs dont la coupe défi la gravité ou tout du moins est d'une couleur affriolante:

« Bonjour, Princesse. Je m'appelle...
-Tu as un gâteau monsieur?
-Euh... Non... »

De suite, la demoiselle de haut lignage se tourna sur le côté, croisant les bras et tirant une mine boudeuse. L'ectoplasme eut un air gêné en tendant son bras vers la reine en devenir:

« Mais je... »

Elle recadra son visage vers le siens, ouvrant un œil malicieux:

« Nya, je n'vais t'ayder même si t'n'as pas de gâteau! Mais c'est parce que j'ne chuis très très très très très gentille! »


A travers les couloirs du palais résonnaient les pas de courses d'un poids plume. Filant avec vitesse le long des murs, cette flèche verte était poursuivit d'une tâche jaune. Un poussin en peluche, sans doute. Et ce que les gens ne voyaient pas, c'était Garrytal. Le spectre qu'elle tenait par la main:

« Nya'lors, vous n'voulay que j'ne parle n'a votre fille, ny'ai-ce pas?
-Euh, je vous en serais a jamais redevable, princesse.
-Nyaaaaaaaaaaa! »

Tenant Stefan sous son bras, elle enfonça une porte sur sa gauche telle une rugbyman miniature.
Elle se retrouvait dans un bureau, spacieux et bordélique, avec ça, celui de son père, par ailleurs. On aurait pu le croire adepte du rangement mais en réalité, il n'était pas très avisé en ce qui concerne la paperasse. Un homme de parole et non d'écriture, sans doute.
Mais ici, il n'était pas question de retrouver Kurthnaga, plutôt la jeune dragonne qui s'occupait actuellement de l'entretien de la pièce. Gally s'approcha subrepticement d'elle et tira le pan de sa robe pour l'interpeller:

« M'dame, m'dame! »

Cette dernière se retourna, posant des yeux ronds sur l'enfant:

« Oh, Princesse. Que puis-je faire pour vous? »

Gallysnaga recula d'un pas et prit un air solennel:

« Nya, votre n'papa était bien Garrytal?
-O-oui? »

Elle avait entendue parler des dons étranges de la princesse. Mais elle n'y avait pas vraiment cru, jusque là. Une larme perla sur sa joue, comment pouvait-elle connaître son nom?
Enfin qu'importe. Personne ne veut avoir à entendre des histoires tristes. Mais la jeune reine n'avait pas le choix. Et surtout elle n'avait pas de problèmes avec cela. Souvent, il suffisait de transmettre un message que l'on n’avait pas pu remettre au moment fatal. C'était le cas aujourd'hui. Sur son ton enfantin mais toujours très respectueux, elle prenait son temps pour transmettre les dernières volontés:

« Je crois que votre n'papa voudrait vous dire au revoir. Mais il n'peux n'actuellement ne parler qu'à mouaw! Vous n'savez, mademoiselle, il vous aime vraiment et il est triste de ne pas pouvoir vous le dire de lui même! Alors je le fais pour lui! Il a dit qu'il devait partir, très loin. Et que vous vous reverrez un jour! Mais en attendant, il veut que vous n'preniez soin d'vous et que vous n'soyez heureuse! »

Sans rien dire de plus, elle laissa la dragonne repartir pour terminer son deuil. Elle dit au revoir à l'esprit, et se retrouva seule dans ce grand bureau. Et comme toute enfant, elle n'aimait pas trop les endroits relatifs au travail. Elle se hâta donc de partir d'ici, se prit les pieds dans le tapis et tomba. Sa main tenta de la rattraper via le haut du bureau et ses doigts s'appliquèrent sur un morceau de papier qui trainait là, une dérogation marquée « R. Dayn Dragon ». Puis, ce fut le néant.


Il attrapa violemment la tête de l'homme en face de lui. Apparemment, ils se battaient depuis un long moment. Ses longs doigts encerclaient tout son crâne, et par la puissance de son bras il le tirait vers le bas. L'écrasant au sol dans un choc tellement puissant que le sol sec se craquela sur plusieurs mètres.
Cet homme en rouge lui faisait peur. Surtout son regard. Ses yeux, quand il releva la tête. Ce sourire carnassier. Ce regard vide de folie...
Il se redressa, ses longs cheveux blancs ondulant dans le vent. Il faisait presque nuit, et elle ne savait pas où elle était. Mais elle était persuadée qu'il la regardait. Et elle avait peur.
Il se détourna de sa victime pour aller empoigner son épée plantée dans le sol à quelques pas de là alors que son opposant se relevait fébrilement. L'homme en rouge ne se retourna même pas, mais il lui adressa la parole. Des mots que Gallysnaga ne comprit pas.

Cette salle était grande. Il y avait du monde, beaucoup de monde. Les tentures qui ornaient les murs étaient d'une richesse exceptionnelle. Tous le monde semblait bien s'amuser, entre le buffet et la piste de danse. Un groupe de barde très talentueux animant la soirée.
Elle se voyait là, une main posée sur l'épaule de cet homme. Ses cheveux étaient plus courts, et elle était plus grande. Elle ne devait pas avoir plus de seize ou dix-sept ans. Son autre main dans la sienne. Elle était belle, dans cette élégante robe rouge. L'autre main de l'homme était posée sur sa hanche. Ils dansaient, presque trop collés l'un contre l'autre dans une mélopée envahissante. Il était habillé tout en noir lui qui malgré ses cheveux blancs coiffés de façon à défier les dieux eux-mêmes, ne semblait pas très riche. Comme s’il s'agissait de ses habits de tous les jours. Il avait pourtant une telle prestance, avec ses yeux bicolores. Il était si musclé, et elle si fine. Était-ce parce qu'ils dansaient magnifiquement bien où pour leur beauté que tout le monde les regardaient danser?
En tout cas, elle souriait.


Il était là. La tête vers le sol. Une grande plaine sans doute. Mais il n'y avait plus que terre sèche et craquelée sous ses pieds. Le ciel était aussi noir que le néant. Il n'y avait rien que le bruit de ses pas résonnant sur cette terre défraichie. Il avançait, tout doucement. Ses pieds trainants sur le sol.
Son long manteau rouge voletait au vent, alors qu'à l'horizon se dessinait diverses ombres, derrière lui. Il était lent, si lent. Mais il s'approchait, indéniablement. Rattrapé par diverses formes blanchâtres de plus en plus nombreuses, sortants de nulle part. Ces spectres étaient des milliers. Ils se cantonnaient maintenant à son rythme, et s'étendaient à perte de vue. Et sur leur visage... Une telle souffrance. Était-ce ses victimes?...

« Vis tes rêves. »

Elle pleura.


La nuit fut difficile. Alister fut obligé de rester avec elle, bien que cela ne lui déplaise pas. Nul au château ne sait réellement pourquoi cet ancien prêtre s'était entiché de la jeune Princesse et avait décidé de finir sa vie à la protéger envers et contre tout. Sauf peut-être Kurthsnaga. Mais ceci est une autre histoire.

Au petit matin, la jeune reine était accoudée à la fenêtre, scrutant l'horizon. Elle ressassait encore, les yeux posés entre l'azur et le vert. Elle ne parlait jamais de ses visions, à quiconque. Elles étaient toujours floues, et incompréhensibles. Pourtant, elles n'avaient jamais été aussi intenses. Elles n'avaient jamais semblé aussi réelles. Le soleil se levait à peine, elle n'avait pas beaucoup dormit. Mais les cernes de la gamine ne l’empêchèrent pas d’écarquiller les yeux au point de se cacher sous la fenêtre quand il entra dans son champ de vision. Lui, son manteau rouge, ses cheveux blancs et son épée. Tenu par les bras par deux des siens, les pieds trainants au dessus du sol.

Il arrivait.

Elle jeta un regard discret par la fenêtre, les yeux larmoyants. En vérité, il lui faisait peur. Pourtant, il l'avait fait sourire. Mais... Tous ces morts...


Ils l'avaient laissé avec toutes ses possessions au fond d'une cellule. Assis contre le mur, la tête dans les genoux et les bras les entourant. L'épée à plat un peu plus loin, vers les barreaux du couloir. La pénombre était partout. Et elle n'était pas naturelle, semblant provenir de l'aura de cet homme. Une présence d'une tristesse infinie. Il n'y avait de plus aucune lumière que la bougie à la flamme vacillante, posée sur son bougeoir devant la cellule. Que du silence, il ne bougeait pas d'un pouce. Nul ne saurait dire s’il avait les yeux fermés, mais il était certain qu'il ne s'enfuirait pas.
Le temps était une notion qui n'existait plus, il était distendu. Court et long à la fois. Il n'avait juste plus aucune finalité. Son échelle stagnante dans l'abysse de ce tube où elle avance toujours. Il n'avait plus aucun échelon à atteindre.

Avec une douceur toute relative à sa discrétion, Gallysnaga posa une main sur le premier barreau. Avec une mine renfrognée, elle entra dans le champ de vision qu'il aurait eu si sa tête était relevée. Il ne l'avait sans doute même pas remarquée. Pourtant, elle allait se mettre en face de lui avec une timidité toute explicite. Comme si... Comme s’il était un monstre.

Elle le regardait, elle ne voulait pas rompre ce silence. Pour tout dire, il l'intimidait. Même dans cette position des plus pitoyables.
L'enfant le regardait de haut en bas, essayant de se cacher derrière un des morceaux de métal de la prison. Il la fascinait tout autant qu'il l'effrayait. Elle le contemplait, longuement. De longues minutes passaient, peut-être même plusieurs heures. Et rien ni personne ne semblait vouloir interrompre ce moment. Lui immobile et elle bloquée par un flot de sentiments contradictoires.

Puis finalement, le silence fut rompu. Non pas par elle, mais par lui. Pourtant, il ne dit rien. Ce fut juste une effusion. Une complainte, adressée au néant. Ce n'était qu'un homme, qui éclatait en sanglot. Ce personnage, en rouge. Cet assassin, ce meurtrier. Celui qui tuerait impunément. Celui qui deviendrait le Faucheur, venait de se vider de toute son essence maléfique. Comme ça, via une simple goutte d'eau salée. Alors elle, elle sourit. Elle était trop jeune pour comprendre. Mais la compassion existe à tout âge. Cependant, il ne s'agissait pas d'un sentiment si banal. Si elle souriait, maintenant, à en toucher le ciel, c'est parce qu'elle comprenait pourquoi elle sourirait à cet homme dans le futur. Est-on humain quand on tue? Quelque soit la raison, on ne doit pas ôter la vie d'autrui. Car il est interdit de détruire les rêves. Car ce sont eux, qui scellent l'existence. Personne ne rêve de mourir sans avoir les yeux embués par le mensonge.
Gallysnaga ne rajouta rien. Non, elle continua de l'observer. A la fois trop passionnée et trop sans-gêne pour détourner le regard, elle ne l'interrompit pas pour autant. Et encore une fois, un long moment passa. La crise émotionnelle de cet homme en rouge était la plus grande qu'elle n'avait jamais vue. Aucun esprit n'avait jamais été aussi triste en face d'elle.
Et pourtant, elle souriait toujours. Les émois en présence l'émouvait, vraiment. Mais son état d'esprit était vraiment à des années lumière d'ici. Car au moment où elle sentirait une faille, elle essaierait de lui remonter le moral:

« Ils sont tous... Mort...
-Vous dansez vraiment très bien! »

Aucun tact dans une réplique absolument inappropriée. Peut-être était-ce ce qu'il lui fallait? Pourtant, il ne releva même pas la tête. Pas un regard, rien. Elle ne savait même pas s’il l'avait écoutée, alors autant continuer:

« Tu n'say, monsieur n'rouge. Je n't'ay vu dans le futur. Je ne say pas qui tu n'ay, mais je sais que tu n'ay quelqu'un de gentil! Tu ne devrais pas être triste n'ainsi! Nya! Je nye sais pas ce que tu n'as vécu, mais personne ne mérite d'aller aussi mal! »

Il ne l'écoutait vraiment pas. Alors elle prit chaque barreau sur ses côtés dans ses mains, et plaça sa petite tête entre ceux-ci, le tout afin de pouvoir tout simplement lui murmurer:

« Tu devrais vivre tes rêves, Dayn. »

Elle même ne savait pas pourquoi elle avait dit ça, ni comment elle avait pu le dire avec une voix si ferme et douce à la fois. Comme si durant une seconde, elle avait été adulte.
Lui, se leva. Sans rien dire, la tête toujours vers le sol. Lentement, l'aura qui baignait la pièce changea de nature. Était-ce de la haine? De la soif de vengeance? De l'amour?..
Peu importe son essence, il se déplaça d'un pas trainant jusqu'à la petite fille qui, terrorisée et passionnée, ne broncha pas. A la suite d'une main passée dans sa poche, il agrémenta sa tête avec gentillesse d'un objet large. Qu'il lui passa avec une attention toute particulière en lui disant simplement:

« Merci. »

Elle ne put pas bouger, ni quand il se pencha pour ramasser son épée, ni quand la lumière revint après qu'il ait défoncé le mur avec. D'un seul coup, comme ça. Et sans se retourner, il l'abandonna avec pour seul gage de son passage une paire de lunette étrange.

Cela n'avait pas d'importance, car elle savait qu'elle le reverrait dans le futur.




« Votre majesté, vous devriez considérer ce fait avec moins de parcimonie. Après tout, je serais là pour veiller sur elle. »

Alister Crowley prenait actuellement, et ce en toute simplicité, le thé avec Kurthsnaga dans le grand salon. Chacun dans un confortable fauteuil, le Roi semblait cependant quelque peu dubitatif:

« Une enfant si jeune ne devrait pas s'aventurer dans le monde, Monsieur Crowley.
-Les Dragons ne sont plus des observateurs, elle doit grandir par elle même, si vous voulez que l'avenir de votre peuple évolue. »

Le jeune Roi ne répondit rien. Certes, il avait le temps devant lui pour mener les Dragon vers un nouvel âge de cohabitation avec les autres. Mais aux vues des rancœurs actuelles se tenant entre les Laguzs et les Beorcs, le prêtre avait sans doute raison:

« Bien, je vous la confie. Mais faites attention, je ne veux pas qu'elle le rencontre. »


Gallysnaga était dans sa chambre, accoudée à la fenêtre. Elle rêvait de ce jour où elle l'avait vu entrer dans son champ de vision. Elle rêvait de toucher le ciel. Elle rêvait de voyager. La petite avait convaincu son majordome d'intercéder en sa faveur auprès de son père. Non pas qu'il ne lui aurait pas cédé, mais elle voulait que son père comprenne bien l'enjeu. Et seul un homme d'expérience pouvait l'apporter.
Elle voulait le revoir, celui qu'on appelle le Faucheur. Ce criminel, qu'elle savait être bien différent de ce qu'on dit de lui. Aussi, elle voulait simplement arpenter les routes à la découverte de nouveaux horizons. Toutefois sans trop fatiguer ses jambes, car elles devraient être en bonne santé, pour danser avec lui.
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Maître du JeuQuintessence de l'Absurde


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MessageSujet: Re: Gallysnaga, Pocket King   Gallysnaga, Pocket King I_icon_minitimeJeu 7 Juil - 1:59

Orthographe 2,5/2,5
Il y a quelques fautes et souvent les mêmes mais rien de dérangeant pour la lecture ou la compréhension.

Style 2,5/2,5
Ton style est agréable à lire, comme toujours même si parfois on se sent un peu perdu dans tes récits et on ne sait plus vraiment où l’on se trouve, surtout dans ton BG avec les flashs back et flash foward.

Caractère 2,5/2,5
Rien à dire, c’est très bien, complet et absolument flippant

Physique 2,5/2,5
Même chose, c’est très complet

Histoire 6,5/8 +
Tu tiens un personnage attachant qui à un gros potentiel d’évolutions mais hélas dans son histoire qui est sensé rapporter son background, le personnage se fait totalement engloutir par la présence du Faucheur… on a un peu l’impression que ce BG n’est fait que pour agrémenté l’histoire de ce dernier, c’est dommage.
Cependant, on retrouve bien son personnage espiègle et j’aime beaucoup sa facétie de l’introduction c’est dommage que tu n’es pas plus insisté sur elle est son histoire, ses rapports avec les esprits, le fait que dans son enfance elle en était effrayée et qu’est ce qui fait que maintenant elle les aime et veut les aider.
Cependant, c'est bien écrit, c'est classe, très axé sur le faucheur mais moi ça m'a grave donné envie de voir l'évolution de gally

Remarque : Qui va enfermer un prisonnier avec ses armes… surtout une épée de 2mètres…
Originalité 2/2
Inédit chez nous et avec des compétences vachement intéressantes, le personnage mérite ses 2 points d’originalité.


Note ==>18,5/20+
Note Finale ==> 19/20

Tu connais la rengaine. Bienvenue !
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