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| | The dream in which i'm dying was the best I've ever had [pv Ray] |    |
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❝ Ruika ❞  
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Il faisait noir, il faisait sombre et les ténèbres malsaines qui l’entouraient, n’avaient d’échos que celles qui sévissaient dans le cœur de la mage de vent. Se réveillant la tête douloureuse et les jambes engourdies, la jeune femme essaya de se relever, mais rapidement elle se rendit compte que quelque soit l’endroit où elle prenait appui, sa main s’enfonçait dans une épaisse bouillie tiédasse et répugnante qui s’infiltrait entre ses doigts et sous ses ongles et empestait la charogne. Saisissant son livre à portée de main, elle récita son incantation et s’éleva au dessus de ce sol instable. Cependant, elle ne tarda pas en rencontrer un mur, le heurtant de plein fouet et retombant de tout son poids dans cette mélasse visqueuse et malodorante.
- Arrêtez de bouger ça ne sert à rien à part remuer les cadavres.
A l’entente de ce son incongru venant de derrière elle, la jeune femme fit volte-face. Dans cette noirceur, avec ce mal de crâne, elle n’avait pas capté sa présence mais au vu du son de sa voix, il était proche trop proche. La voix grave d’un homme dans les ténèbres… Elle ne laisserait jamais plus cela se produire. Sortant ses griffes d’acier par ce reflexe qu’elle s’était forgée pour se défendre et pour survivre elle infligea un coup transversal dans l’espace dans son dos et trancha la chair et le sang sans la moindre hésitation. Personne ne devait l’approcher sans sa permission et encore moins à une si petite distance. Il reçu le coup de dague directement dans la jugulaire. Ni plus ni moins. Son sang chaud coula le long du bras de la mage alors que son membre tremblait, finissant de trancher l’homme dans un bruit sinistre.
A l’entente de la chute du corps sur le sol moue des chuchotements d’approbation se firent entendre.
- QUI EST LA !
Seul l’écho de sa voix sur les murs lui répondit et l’air ambiant se refroidit rapidement.
***
Flash back
Traversant la mythique forêt de Serenes pour rejoindre les terres Laguzs, Ruika avait décidé de fouler de son pied divin les terres des fus hérons. Elle qui ne prenait jamais la peine d’utiliser les muscles de ses jambes et encore moins depuis qu’elle s’était déboitée la droite en tombant de trop haut avait décidé de renoncer à la voie des airs pour honorer comme il se doit ce peuple mythique.
Elle n’avait pas la prétention de penser qu’ils avaient vécu des épreuves similaires, le peuple des oiseaux aux ailes blanches avait été décimé sans pitié par ces pitoyables, ces lâches de Beorcs. D’ailleurs n’était-ce pas un pléonasme que d’utiliser ces mêmes mots à coté ?
Se promener parmi ces fantômes du passé lui permettait de relativiser sur sa situation. Même si en un sens, toute sa famille avait été tuée par les humains, au moins ce n’était pas tout son peuple… même si elle avait été réduite à l’esclavage, au moins elle n’était pas morte… Néanmoins, en repensant à ce dernier point, elle se demandait si elle n’aurait pas préféré mourir et rejoindre son frère plutôt que de continuer à vivre cette pseudo vie d’âme maudite.
En posant son corps sur ce sol plein de souvenirs, plein de ressentiment, elle se sentit pénétrer par une sensation de complétude et de bien-être. Il était étrange comme revenir à ses racines, à ses origines Laguzs pouvait soulager son cœur. Elle avançait faisant un pas devant l’autre avec une lenteur toute calculée pour s’assurer de profiter de cet endroit emplit de magie et poussa même sa visite à passer la nuit allongée non pas sur l’air mais bien sur le sol là où tout être pouvait l’atteindre.
Elle fit alors un rêve, le rêve d’une chute interminable, d’une terre qui s’éventre sous votre corps et d’une douleur intense qui vous frappe à la tête quand vous heurtez à nouveau le sol.
Fin du flash back
***
Ce n’était pas un rêve, mais un cauchemar. Ruika se caressait le haut du crâne sentant la bosse énorme qui trônait en son sommet. Elle se tournait et se retournait s’envolant jusqu’au plafond pour trouver une fissure, un trou n’importe quoi qui puisse lui permettre de s’envoler et de s’enfuir par la voie des airs mais rien. la panique la saisissait, les battements de son cœur s’accélérait quand elle entendit le bruit d’une personne qui chute.
- YA QUELQU’UN ? S’IL VOUS PLAIT REPONDEZ MOI !!!
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| | Sujet: Re: The dream in which i'm dying was the best I've ever had [pv Ray] Lun 6 Juin - 21:08 | |
| La forêt de Serenes, la célèbre forêt aussi reposante que sa renommée. Ray y était contraint d’y passer par celle-ci pour rejoindre l’autre coté, il marchait silencieusement appréciant à sa juste valeur l’atmosphère vivifiant de la végétation. A vrai dire, il était épuisé, tous les évènements qui venaient de se passer lui trotter encore dans la tête comme le bruit périodique de l’aiguille d’une horloge. Il avait fini de réparer ses gants du trou que lui avait fait le pécheur à l’église bien que la douleur persistait encore et toujours. Bien que la douleur existait celle-ci était beaucoup moins virulente, un voile non pas curatif mais reposant amnésiait ce mal. Et pendant l’ombre d’un instant ce voile lui permettait de se perdre dans la méditation, il ne réfléchissait plus mais il méditait tout en marchant aussi naturellement que le vent lorsqu’il se réveille. Les pas lents semblable à celui d’un chat, le rythme cardiaque lent, les yeux rivés droit devant lui. Mais cette marche fut rapidement interrompu, non par un animal ou une personne mais par un trou au beau milieu de la végétation abondante de la forêt.
La douce méditation fut stopper net et laissait un place à un état de surprise, son pied qui n’avait plus de point où se poser emportait avec lui le corps du Moine dans le gouffre. Dans l’effet de surprise et dans un instinct de survie précoce, son bras fit un grand mouvement circulaire horizontale afin d’agripper le rebord mais tout ce qu’il réussit à attraper n’était que du vent. La brise froide frôlait ses oreilles tandis qu’il s’enfonçait dans les obscurs abysses.
La chute ne fit pas longue mais le temps avait été comme stoppé, ralentit le cours d’un moment, juste assez pour se poser une seule et unique question qui valait le coup de s’être posé. *Je vais mourir ?*
Celle-ci se répétait comme un écho de moins en moins bruyant mais toujours persistant, elle le hantait jusqu’à la fin, jusqu’à son corps heurte le point culminant. Il fermait les yeux et s’apprêtait déjà à partir car tel aurait été son destin car on ne peut pas lutter contre celui-ci, jamais. Il s’écrasait alors non pas sur un sol solide qui lui aurait été létal mais sur un sol moue et épaisse nauséabonde, une sorte de vase répugnante qui englobait le corps du moine. Bien qu’il fût sauvé par cette vase, il souffrait tout de même, l’impact d’une si grande hauteur ne pouvait pas rester sans trace. Une violente douleur au dos se fit qui se propageait aussi tôt autour de ces côtes. Ray laissait tomber sa tête contre la boue, sonné, blessé tandis que la douleur à ses mains retentissait à nouveau. Mais il n’était pas seul, non, il pouvait entendre une voix vaguement dans l’ombre des ténèbres, il ne comprenait pas vraiment, ses capacités auditives étaient désorientés par le changement de milieu mais principalement à cause du choc. Il agrippait son tome de lumière en tâtant la zone près de lui puis répondit d’une voix ponctué par les souffles douloureux du moine.
« Qui… Est-ce ? … Où suis-je » |
| | | | ❝ Ruika ❞
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| | Sujet: Re: The dream in which i'm dying was the best I've ever had [pv Ray] Lun 20 Juin - 23:02 | |
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La terre s’était ouverte et alors que Ruika saisissait en un éclair cette possibilité de s’enfuir, elle rentra en collision avec une nouvelle victime de ce piège grotesque. Et la terre se referma devant ses yeux aveuglés par le trop de lumière qui avait pris possession des lieux juste avant de redevenir une étendue de ténèbres absolues. Elle n’aimait pas le noir, et encore moins quand elle savait qu’elle n’était pas seule dedans…
- Qui… Est-ce ? … Où suis-je
Ruika le capta en moins de quelque seconde elle ne le voyait pas mais elle sentait sa magie et le son de sa voix lui avait suffit à le localiser précisément. C’était, un jeune garçon au ton de sa voix, 18 ans tout au plus et sa magie n’était pas la même que la sienne mais pourtant elle sentait qu’elle pourrait lui être utile. De plus, il était plus faible qu’elle, elle pouvait donc se permettre de le manipuler… ou du moins de se servir de lui.
Une douce lumière s’éleva depuis les mains du jeune homme, il était beau mais quelque peu apeuré, il regardait à droite à gauche, cherchant ses repères essayant de se relever sur ce qui était des cadavres. Se rapprochant de lui en planant dans un silence inquiétant, elle se présenta dans le rayon de lumière de son sort. Et elle afficha une expression d’une douceur attendrissante.
- Ne me blessez pas… Je… Je me nomme Rui, je suis une magicienne et comme vous je suis tombée dans ce trou poisseux…
Elle se présenta à l’orée du cercle de lumière et la magie se reflétait dans ses yeux avec tant de nuances de dorée que son regard pouvait sembler hypnotisant… Elle s’arrêta à quelques mètres de lui suffisamment loin pour éviter toute attaque impromptue mais assez prêt pour distinguer les traits tendus du jeune homme. Elle restait immobile dans les airs, les paumes de mains dirigées vers le haut en signe de paix.
Ses mains étaient recouvertes du sang de sa précédente victime et son visage était lui-même parcouru de ci de là de taches rougeoyantes, éclaboussures au gout ferreux. Elle se retourna brusquement et regarda de ses yeux s’habituant à la source de lumière, le cadavre qu’elle venait de saigner comme un goret… c’était un Beorc. Les cheveux pâles, la mine ravagée et ses yeux ouverts sur une souffrance douloureuse.
- Je… cet homme m’a agressé et je me suis défendue, je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça mais, j’étais obligée de le tuer croyez moi… Je suis perdue… je veux sortir d’ici !
Elle avait adopté une voix des plus désespérée et essuyait machinalement le sang de ses mains sur ses vêtements. Ce qu’elle disait n’était pas réellement vrai mais ce n’était pas tout à fait faux non plus…
Soudain, un froid immense remplit la salle alors qu’une voix langoureuse au timbre claire et agréable s’éleva dans les airs. Le cadavre sembla se rigidifier sous la baisse de température alors que deux autres voix s’associaient à la première en une mélodie des plus douces mais également des plus funèbres. Ruika reprit par reflexe un peu de hauteur pour rester hors de portée de toute attaque provenant du sol. La magie qui se répandait dans la salle n’avait rien de très amicale, et un mauvais pressentiment s’enracinait dans le cœur de la jeune mage.
Un rire cristallin perça l’atmosphère réfrigérante de la caverne et comme par enchantement, car elle ne doutait pas que ça en soit un, cinq, non six cadavres se relevèrent dont celui de l’homme à qui elle venait de voler la vie. Sortant de la terre des plantes vinrent s’enraciner dans ces corps glacés jusqu’à l’os et la sève se déversant dans leur veine sembla leur redonner vie.
La jeune ex-Laguz prit rapidement partie du coté des vivant et se rapprochant du jeune blond, elle lui glissa à l’oreille avec une assurance sereine très en contradiction avec son petit numéro de jeune demoiselle en détresse.
- Je crois que les présentations attendront très cher, nous avons de la viande froide à faire rôtir en enfer.
Dans sa main droite son tome de magie était déjà ouvert sur la page Arachi alors que dans sa main gauche, sortit de nulle part une lame d’acier résidait en maitresse.
***
Plus loin, et plus profondément dans les abysses de cet espace de terre clos.
- Skuld, Verdandi… êtes vous sur que ce petit numéro soit nécessaire… ces corps nous en avions besoin…
- Ne soit pas stupide Urd, tu sais très bien que cela étaient trop faibles. Ils seront parfaits pour tester les deux nouveaux. Regardons plutôt.
***
Les yeux de leur vis-à-vis s’allumèrent d’une lueur verte alors que les cadavres s’avançaient vers eux avec une vitesse des plus effroyables. |
| | | | ❝ Invité ❞
| | Sujet: Re: The dream in which i'm dying was the best I've ever had [pv Ray] Dim 3 Juil - 16:59 | |
| La pénombre des plus totales, il ne voyait qu’un vaste néant sombre mais il n’était pas seules dans l’abîme, il pouvait ressentir une autre présence. Le jeune moine se sentait en danger, seul avec un inconnu près de lui, qui savait ce qui pouvait lui arriver ? Personne, il était seul. Afin de se retrouver un minimum et retrouver les bases de la perception qu’il avait perdu à cause de sa chute, il fit apparaître un doux halo de lumière venant de ses mains. La lumière épousait alors harmonieusement les courbes de son visage, taché par la boue qui avait limité les dégâts de l’impact.
Il semblait totalement perdu, ses yeux regardant aléatoirement autour de lui cherchant de quoi se retrouver dans la faible lumière. Il ne voyait rien que de la boue et l’obscurité qui régnait en maitre dans le lieu. Il essayait alors de se relever difficilement encore sous les effets de la douleur de sa chute, glissant à moitié, s’enfonçant péniblement dans la vase environnante. Il avait réussi à se mettre à genou il ne manquait plus qu’il se relève maintenant, il levait sa jambe droite et posait son pieds face au sol se soutirant des griffes nauséabondes du cambouis dans un râle encore douloureux. Il regardait alors ses gants, inutilisables, les inscriptions étaient complètement ancrés de saleté, il ne cherchait pas plus loin et les rangea dans sa pochette situé au niveau de sa ceinture, son tome de lumière à la main.
Il était plus ou moins remis de la chute tandis que la personne dont il craignait la présence apparaissait dans le cercle lumineux qui n’avait pas régressé de taille. Elle affichait une expression totalement inoffensive.
- Ne me blessez pas… Je… Je me nomme Rui, je suis une magicienne et comme vous je suis tombée dans ce trou poisseux…
-Ray et je manie la lumière comme vous pouvez le constater.
Ray examinait alors la demoiselle tout en enlevant la boue qu’il sentait couler sur sa joue droite. La lumière lui permettait de distinguer les trais principales de la mage mais aussi son accoutrement, elle volait sans doute une mage du vent se disait le blond. Il voyait alors les mains de Rui, couvertes d’un liquide rouge virant à une couleur marronnâtes. La femme se retournait tandis que la lumière se dirigeait vers le cadavre qu’elle regardait, le moine était surpris et ne savait pas quoi pensait mais il gardait son calme. Il n’y a rien de plus dangereux et inutile qu’un homme agissant selon ses pulsions, il en avait déjà fait les frais.
- Je… cet homme m’a agressé et je me suis défendue, je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça mais, j’étais obligée de le tuer croyez moi… Je suis perdue… je veux sortir d’ici !
-Ce n’était que de la défense, tu as eu raison.
Le ton de sa voix était plus que convaincant et Ray ne pouvait que la croire, il l’observait nettoyait le sang de ses mains quand un froid vint briser l’atmosphère oppressante de l’odeur et de l’humidité que la vase dégageait. Cette vague de froid donnait un léger frisson d’effroi au jeune moine, la sensation de survie prenait le dessus à au frisson qu’il aurait pu le figer sur lui-même si le cadre aurait été différent. Par reflexe, il ouvrit son tome et préparait son sort. Ray pouvait sentir la magie noir l’entourait pendant que les ténèbres prenaient de plus en plus de place dans le cercle lumineux. L’anxiété devant l’inconnu venant se loger dans les veines du moine bien qu’il pouvait maintenant observer des cadavres se relevaient avec lenteur portant avec eux un lopin de terre laissant derrière la marque de leurs corps rongés par le temps et les vers.
Il observait avec surpris l’étreinte des plantes qui prenaient le contrôle des pantins d’os vieillis.
- Je crois que les présentations attendront très cher, nous avons de la viande froide à faire rôtir en enfer.
-En effet…
Ray ne pouvait pas s’empêcher de sourire à cette magnifique parole et à sa soudaine confiance qui faisait surface se mêlant à un doux sentiment d’adrénaline voyageant avec vivacité dans ses veines éradiquant l’anxiété. Il s’apprêtait alors à envoyer son sort sur la macabé le plus proche cependant, la terre sous lui se gonflait jusqu’à l’arriver d’une main dégarnie de chaire et de sang vînt se poser à la ceinture du jeune moine, prenant appuie sur celle-ci la tête fait surface dans un effort ultime de celui-ci qui avait ses muscles orbiculaires dépourvus de leurs compagnon sphérique. Voyant que celui-ci remontait et s’apprêtait à lui asséner un coup, Ray posait sa main sur le crane du squelette enfonçant l’index et l’annulaire dans les trous où essentiellement devraient se trouvait les yeux. Il lâcha alors son sort, la lumière parcourant tout la structure osseuse avec puissance et abondance, le crâne ne résista pas à la pression explosa en premier ainsi que la cage thoracique et puis pour finir la base encore situé sous la terre qui sous le choc avait fait levé légèrement la boue en laissant échapper de cette matière lacunaire des faisceaux lumineux.
-Fallait pas me chercher.
Il préparait alors un autre sort avec autant de vivacité que le premier, les êtres animés se rapprochant un peu plus de leur cible atteignable. Ray se retournait alors pour voir si son arrière était assuré mais il devait une fois de plus faire confiance à ses réflexes car un pantin, rapide c’était déjà retrouvé à quelque mètres de lui. Il explosait son sort à la face de l’ennemi le faisant voler à plusieurs mètres de lui, préparant un troisième sort.
-Ils sont rapides pour des morts vivants, ça doit être cette plante…
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| | | | ❝ Ruika ❞
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| | Sujet: Re: The dream in which i'm dying was the best I've ever had [pv Ray] Lun 4 Juil - 2:36 | |
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La jeune mage avait laissé le froid emplir tout son corps, la pénétrer jusqu’aux os alors qu’elle avait reculé pour laisser le moine de lumière la protéger et frapper. Elle ne savait rien de lui, elle n’exposerait pas son pouvoir à un inconnu sans connaitre ses points faibles. Pour l’instant tout ce qu’elle pouvait voir était qu’il possédait de très bons réflexes. Pour un moine de lumière, faire exploser des cadavres… il était bon. Avec délicatesse elle saisit son tome ‘Arachi’ et s’éleva dans les airs avant même que la main cadavérique sortant soudainement du sol ne lui saisisse la jambe. Depuis les hauteurs, elle observa les bras ballotant et décharnés du corps qui s’agitait depuis le sol et plus loin elle observa le jeune blond se battre avec acharnement contre ces attaquants se relevant encore et encore, sortant de terre à des endroits improbables. Un bras tomba également du plafond ce qui intima Ruika de trouver un juste milieu entre les quatre murs de cet endroit.
- Ils sont rapides pour des morts vivants, ça doit être cette plante
La voix claire et cristalline du représentant de la Déesse résonna dans la grotte et les oreilles de la jeune fille les intégrèrent rapidement dans son cerveau observant alors le déplacement des cadavres. Etrangement, ils ne suivaient pas une ligne précise mais était pour tant aligné sur des tracées différentes. Depuis le haut, c’était tellement plus simple chaque ligne se dirigeant sur le jeune homme traversait un même point, concouraient en un même point. Ruika jeta un regard au jeune homme pour le lui dire mais il était déjà trop occupé à essayer de subsister parmi les morts. Elle ne pouvait pas lui demander de tout faire. Ils devaient coopérer s’ils voulaient subsister ou plutôt elle devait coopérer. Concentrant son sort dans sa main et récitant sa formule crecendo elle hurla :
- Arachi !!!!
Le vent putride de l’intérieur de la salle se chargea de vitesse et de tranchant et passa à quelques centimètres au dessus de la tête du jeune blond pour trancher les deux corps qui lui faisaient face. Puis la lame vola jusqu’au point qu’elle avait repéré pour s’enfoncer dans le sol et trancher la terre.
Un hurlement d’agonie se fit entendre au loin.
***
- Skuld, est ce que ça va ?
La jeune femme aux longs cheveux blonds était pliée en deux se tenant l’estomac. Elle rejeta la main de sa sœur qui voulait l’aider à se relever et avec une fureur non masquer elle lui ordonna
- Gèle moi ça Verdandi au lieux de perdre ton temps en discussion inutile !
La jeune sœur s’exécuta en soupirant sous le regard de la troisième qui se ternissait encore et encore alors qu’elle se terrait dans le silence. Pourtant, ses lèvres s’agitaient comme pour le récit d’un sort.
***
Soudain tout se gela, se figea dans la glace et les corps s’arrêtèrent dans leurs mouvements. La glace se déplaça sur le sol pour saisir tout ce qui était à sa portée et plongea sur l’humain incapable de quitter la terre ferme. Incapable de s’élever dans les cieux comme elle. Les humains étaient si faibles… mais il lui avait sauvé la vie et l’avait cru sans lui poser de question, sans réfléchir. Elle fit alors quelque chose qu’elle ne se pensait plus capable de faire, elle sauva cet homme.
D’un mouvement de la main elle fondit sur lui pour le saisir alors que le froid mordait sa jambe avec cruauté. Le tenant proche de lui elle esquiva le pic qui s’était élevé au décollage du jeune garçon et le maintint contre elle. Le froid se fit alors plus doux et le sol se remit à bouger faisant craquer la glace recouvrant le sol puant.
Une voix plus roc se fit alors entendre. Une voix qui traduisait la souffrance mais également le sadisme.
- Sales petits vermines, ne saviez-vous pas que certaines plantes résistait à la dissecation. Une simple vernalisation et mes petites amies vont vous montrer leur pouvoir.
Aussitôt dit, aussitôt fait la terre se brisa et les tiges plus puissantes, plus grosses et plus destructrices que jamais vinrent se jeter sur eux, petites mouches, cibles parfaites voletant dans les airs. Ruika évita une attaque, deux attaque mais elle ne pouvait tout esquiver pas avec le poids de cet humain et en se détournant sur la droite, elle le lâcha.
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| | | | ❝ Invité ❞
| | Sujet: Re: The dream in which i'm dying was the best I've ever had [pv Ray] Lun 4 Juil - 16:30 | |
| Les cadavres animés ne semblaient pas faiblir aux attaques du moine, le squelette qu’avait fait voler Ray se relevait avec facilité bombant premièrement son torse puis son crâne pour finir de se rapprocher dangereusement. Ne se souciant guère de l’autre mage qui pourrait l’aider à se combattre, le jeune moine continuait de se défendre pour sa survie. Les lèvres du moine bougeaient rapidement chuchotant l’incantation à toute vitesse pour pouvoir déchainer son sort. Par tactique, le blond exécutait son sort sur seul cadavre qui se trouvait hors de son champ de vision, la lumière se faisait alors plus massive au niveau de ses mains se dirigeant tout droit vers la cage thoracique, recouvrant d’abord pas un voile lumineux les courbes de celle-ci puis s’infiltrait entre les os dégarnis de la structure osseuse. Le moine se retournait alors, son sort effectué, il ne fallait plus qu’attendre, la lumière se gonflait à la place de la poitrine qui devrait se trouver dans ce creux laissant échapper des faisceaux lumineux d’entre les loques et les os. La cage thoracique gonflait puis finit par exploser dans un flash aveuglant, les ossements s’éparpillaient alors dans une large zone, la vase les avalant avec lenteur.
A peine il s’était retourné que des cadavres se tenaient déjà debout devant lui prêt à le blesser, c’était sans compter de l’aider inopiné de la mage qui se tenait au dessus de lui. Le jeune moine sentit l’air passait près de ses cheveux, scindant l’atmosphère en deux ainsi que les restes qui s’érigeaient devant lui. Dans ce silence macabre, où seuls les bruits des os se frottant entre eux se faisaient entendre, un cri tonitruant déchirait ce silence pour laisser place à une atmosphère glacial qui faisait froid dans le dos.
Or, il n’y avait pas que le cri qui était glacial, le sol se faisait froid la température humide et chaude laissait sa place à une atmosphère froide et sèche. Le sol se gelait d’une vitesse hallucinante, tout ce qu’elle touchait se figer dans l’étreinte de la glace tout comme Ray le fut à la vue du solide qui, dans l’ombre de quelque secondes parvenait à dominait les ténèbres et la lumière. Sauvé in extremis par la mage, il ne pouvait plus rien faire dorénavant à par se concentrer pour préparer un autre sort.
- Sales petits vermines, ne saviez-vous pas que certaines plantes résistait à la dissecation. Une simple vernalisation et mes petites amies vont vous montrer leur pouvoir.
Tandis que la voix résonnait encore dans la prison de glace, les plantes qui auparavant régissaient les mouvements des squelettes sortaient brisait l’épaisse vitre de gel, Rui évita une des tiges avec le blondinet dans ses bras et deux autres attaques. Ray s’apprêtait à retomber sur ses pates comme les chats le font si bien, ça deviendrait beaucoup trop dur pour la mage d’esquiver avec un poids supplémentaire. Il sentait que ce qui lui retenait lâchait, le jeune moine retombait sur ses pâtes sur le sol glissant, il coulissait faiblement sur quelques mètres avant de se stopper doucement fixant l’ennemi. A peine, il s’était remis de la chute qu’une tige imposante venait fouetter l’air en sa direction pour venir s’écraser sur lui de toute sa puissance, l’homme d’église s’essayait alors esquiver avec un saut sur le coté, glissant à moitié, la tige passait à quelques centimètres et vint exploser le sol délimitant le sol en deux parties.
Que faire ? Les trancher ne servait rien, ils repousseraient. Il fallait avancer dans la mine, Ray préparait alors son sort et prenait le chemin en direction de la voix.
-Je vois pas ce qu’on faire ! On va s’en occuper de la racine alors !
Il courait avec certitude vers la voix, déchainant son sort vers les plantes qui se tenaient devant lui telles des gardiens inébranlables, la lumière jaillissait de sa main droite en prenant la forme d’une corde qui venait s’enroulait violement autour des tiges en hauteurs les immobilisant pendant un court moment. Le jeune moine se laissait glissant entre eux, le flanc droit de son corps contre la glace puis il se relevait lorsqu’il était hors de danger laissant encore quelques secondes la corde pour que Rui passe, puis il finit dans une étreinte lumineuse phénoménale déchira les tiges. Ray continuait alors son épopée sentant le sol se craqueler sous ses pieds.
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| | | | ❝ Ruika ❞
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| | Sujet: Re: The dream in which i'm dying was the best I've ever had [pv Ray] Mer 6 Juil - 2:28 | |
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Ruika échappa à l’attaque une nouvelle fois mais à chaque fois qu’elle tentait de rejoindre le sol, les plantes se faisaient plus violentes, plus tranchantes et plus dangereuses. Quant à s’élever dans les airs, elle se heurtait à une roche si solide qu’elle se demandait s’il était vraiment possible de l’ouvrir en deux pour laisser y passer des gens. Mais bien sur, ses plantes avaient la merveilleuse idée d’être extensible en plus… Avez-vous déjà fait face à des serpents géants vous fondant dessus avec fureur, elle avait un peu cette impression.
Soudain, l’une des tiges heurta le plafond juste à coté d’elle et les pierres lui tombèrent dessus. L’une frappa sa tempe ce qui la déstabilisa et elle tomba, elle tomba au cœur des plantes se faisant lacérer par leur venin acide. Mais, le sort du mage la sauva. Lui permettant de se concentrer sur sa source, elle réussit à redresser sa position pour tourner dans sa direction et s’écrasa littéralement dans le couloir qu’il avait réussit à découvrir. Mais la terre sous leur pied continuait à trembler. Se relevant sans prêter attention à son bras gauche tranché profondément dans la chair elle se mit à courir conseillant au magicien de faire de même. Les pics de glace et de verdure les poursuivaient essayant de les bloquer, de les transpercer, de les arrêter. Ruika avait saisit la main du jeune moine pour partager avec lui plus de fluidité dans l’espace aérien.
La lumière éclairait leur chemin, elle tournait, se baissait, esquivait. Elle plongea dans un anneau de glace et s’énerva à l’entente d’applaudissement alors qu’elle passait un nouveau mur de verdure en le tranchant. S’amusait-elle vraiment de leur ‘course d’obstacles’ ?
***
Bien sur qu’elles s’en amusaient. Urd l’ainée des trois sœurs, la Nécromancienne , observait ses deux autres cadettes utiliser leur magie comme si elles leur étaient illimitée. Que ce soit la glace de Verdandi ou le pouvoir de terre de Skuld, ces deux là abusaient de leurs sorts pour torturer quoi ? De simples humains inutiles. Elles perdaient de vue l’essentiel et l’essentiel était de garder ces corps en vie. Si elle voulait les utiliser elle devait les garder intact. Pour une fois que Skuld avait réussit à capturer autre chose que du menu fretin ou des péquenots inutiles. Non pour une fois, elle avait capturé deux utilisateurs de magie des personnes capables d’être les réceptacles de l’esprit des morts.
Car là était tout le but de la manœuvre, elle devait utiliser ces corps pour y implanter l’âme de sa défunte mère, de ses amis, de ses voisins. Elle, la marquée hérons ayant vu tout son peuple souffrir et mourir sous les coups des Humains. Elle, l’ainée des triplées, seule à être restée sur Serenes pour assurer l’héritage alors que ces deux autres sœurs partaient avec leur père à travers le monde. Elle, jeune fille violée et défigurée pour son ascendance héron alors qu’elle tentait de protéger sa mère aux ailes blanches. Elle, petit ange aux yeux de tous étant devenu un véritable monstre que personne n’osait regarder en face sans baisser les yeux voire même sans vomir.
Elles étaient nées triplées toutes plus belles les unes que les autres. De longs cheveux dorée, de magnifiques yeux verts, un esprit aiguisé et espiègle… elles étaient réellement des enfants, des adolescentes, de jeunes adultes magnifiques et elles avaient été nommée selon d’ancienne légende.
Urd l’ainée, Verdandi la benjamine et Skuld la cadette.
Cependant, l’après… massacre avait changé bien des choses, et une obsession était née chez Urd ramener à la vie ceux qui lui avaient été enlevés. Elle n’avait aucun esprit de vengeance, elle se foutait réellement des humains tous ce qu’elle souhaitait c’était retrouver les siens. Et ses sœurs avaient décidé de l’aider à mener cette mission à bien.
Elle avait lutté durant des années pour arriver à maitriser son niveau de magie noir, sa nécromancie, elle avait du sacrifier de nombreuses vies pour améliorer sa technique de réimplantation des âmes dans les corps. Pourtant, malgré tout son travail, même si les corps acceptaient les âmes, ces derniers étaient incapables de faire bouger leur enveloppe corporelle. C’est pourquoi, ses deux sœurs avaient elles-mêmes développés leurs propres capacités pour permettre de conserver et de mouvoir les corps. Néanmoins, le résultat n’était toujours pas là, les chairs se rongeaient d’elle-même, les esprits refusaient d’entrer dans les corps la possession n’était que temporaire… elle devait s’entrainer pour trouver les conditions parfaites pour pouvoir ramener sa mère. Et ces cobayes, si puissants et si magique pourraient bien être la solution à leur problème à son problème.
- Arrêtez ! Vous ne voyez pas que ce que vous faites est inutile, puéril. N’utilisez pas vos pouvoirs avec tant d’insouciance. Nous avons une mission à mener !
Les yeux verts de ses magnifiques sœurs se posèrent sur elle lui rappelant ce qu’aurait pu être son reflet sans les cicatrices qui barraient son visage et allongeait un sourire qu’elle ne possédait pas. En les regardant, Verdandi et ses cheveux courts, lui donnant un air enfantin et Skuld et ces longues boucles alors qu’elle, elle n’avait plus un cheveu sur son crâne et que là encore la seule chose qui perturbait la surface de sa tête était d’autres cicatrices, elle se dit qu’elle aurait aimer être comme elle.
- Laissez les tranquilles et faites en sorte de les diriger vers la salle des tests.
Son ton ne laissait pas place à la discussion. Et les deux sœurs obéirent sans discuter.
***
Ruika avait mal, sa blessure au bras la lançait terriblement et elle ne l’avait pas montré au moine mais la couleur de la plaie devenait étrangement grisâtre et purulente. De plus, esquiver toutes ces attaques, toutes ces plantes et pics de glace… elle était épuisée. Si épuisée qu’elle n’en pouvait plus. Elle devait se poser, elle devait dormir et profiter de cet instant de répit qui leur était donné, elle devait…
Elle s’évanouit. |
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| | Sujet: Re: The dream in which i'm dying was the best I've ever had [pv Ray] Sam 23 Juil - 16:25 | |
| Ils avaient finis de courir, ils étaient sains et sauf enfin que pour un court moment mais juste assez pour les permettre de reprendre leurs respirations. Les bruits d’inspirations se mêlaient aux sons étouffés des plantes qui se frayaient un chemin sous leurs pieds. Il marchait toujours, les sens en alertes, tout en se concentrant sur les bruits disgracieux de ce qui se trouvaient en dessous. Or, dans ces bruits qui dictaient l’ambiance du couloir, un autre bruit plus sourd et spontané venait interrompre le cycle irrégulier des vibrations perçu par leurs oreilles.
-Ruika… ? RUIKA !
Il continuait de marcher lorsqu’il appelait la magicienne, rien. Il s’arrêtait alors puis se retournait dans la pénombre, dirigeant silencieusement l’orbe lumineux précédemment crée pour le trajet dans la grotte ténébreuse. La lumière marquait les courbes de ce qui les entourait, pierres, boue, les quelques racines desséchées qui s’échappaient de leurs prison de terre et puis, le léger voile lumineux se déposait sur des courbes connues des cheveux, une joue et une épaule ainsi de suite jusqu’au corps entier. Le jeune moine se précipitait alors vers le corps inanimé de la jeune femme.
Tandis que l’écho d’un rire strident parvenait à ses oreilles, il ne se laissait pas déstabiliser et examinait l’état de sa compagne de survie. Le blondinet s’agenouillait et regardait les membres de la demoiselle puis il vit une teinte anormale au niveau de son bras, de couleur grisâtre virant dans un noir étrange, l’odeur retranscrivait ce qu’il pouvait voir.
Il arrachait alors un bout de cape en longueur puis l’accrochait fermement au dessus de la blessure afin de ralentir ou par chance stopper l’avancé de la blessure qui semblait totalement infectée. Dans cette action de premier soins plus que rudimentaire, le sol grondait une fois de plus, le ruissellement des plantes se rapprochaient dangereusement jusqu’à fendre le sol et y rentrait par le dessus, puis pareil en diagonales suivit du même fonctionnement mais à l’horizontale ce qui formait ainsi un mur végétal indiquant que le retour en arrière étaient impossible. Ils pouvaient toujours se reposer, c’était sans compter sur les pantins d’os, ils ressortaient près des ronces.
Ray prenait une grande inspiration et attrapait cette fois ci le pantin de chair inanimé par la taille et le posait sur son épaule, difficilement et dans l’ombre d’un râle d’effort. Puis il marchait dans la seule direction disponible tandis que les claquements des os se faisaient entendre et se rapprochaient dangereusement. Le jeune moine n’ayant pas la concentration et le temps nécessaire pour générer un autre sort, il devra se contenter de l’orbe lumineux déjà présent. Il avançait alors, tournant parfois sa tête en arrière pour voir où en était l’avancée des êtres dégarnies, manquant de trébucher à plusieurs reprises tandis que le sol sous ses pieds semblait vouloir se débarrasser des cadavres qu’il supportait depuis tant d’années.
Ce chemin était-il interminable ? Non, dommage. En effet, le moine était devant une pente boueuse raide, il pouvait entendre les os s’entrechoquaient entre eux dans leurs marches confuses semblables à celle d’un homme qui aurait trop bu. La sphère lumineuse qui lui permettait de les voir se changeait en une lame horizontale géante et celle-ci se dirigeait droit vers l’abdomen des êtres. Ils étaient tranchés en deux, or on pouvait toujours les entendre avancer, plus lentement certes mais ils avançaient. N’ayant plus de quoi se défendre, Ray observait une dernière fois la pénombre qui se trouvait devant lui et sauta dans la pente boueuse, un cadavre sur le dos.
Il glissait dans la pente boueuse, la vitesse de la glissade lui faisait lâcher Ruika tandis qu’il essayait tant bien que mal de ralentir la chute. Arrivé au point final, le corps de blond fut stopper par une marre de boue consistante suivit du corps du mage de vent.
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| | | | ❝ Ruika ❞
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| | Sujet: Re: The dream in which i'm dying was the best I've ever had [pv Ray] Ven 29 Juil - 22:43 | |
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Le sol heurta sa joue avec une violence presque douce. Elle ne ressentait plus la douleur qui lui lacérait le bras, elle ne ressentait plus rien. Mieux encore, elle se sentait bien, pleine d’énergie. Sa vue s’améliorait, son ouï aussi. Elle n’avait plus besoin de l’humain pour entrevoir ce qui l’entourait. Elle n’avait plus besoin de lui…
*Elle n’avait plus besoin de lui*
Regardant autour d’elle pour essayer de laisser passer cette idée, elle découvrit une salle, moins grande que celle dans laquelle elle était tombée mais spacieuse tout de même. Contre les murs, des humains, enfants, femmes et hommes étaient entreposés comme des statuts de glace. Leur visage fixé dans le froid, leur expression figée dans la terreur… Etrangement, elle ne trouvait pas cela dérangeant, ça avait même une certaine forme artistique. Voir tous ces Beorcs immobiles, à l’orée de la mort avait même quelque chose de… plaisant. La brutalité de ces hommes, la perversion des femmes, la fausse innocence des enfants…
- Des enfants…
Ils étaient tous si jeunes, si mignons, si fragiles mais si forts aussi. Jamais elle n’avait connu plus courageux qu’un enfant. Peut être était-ce du à leur à l’insouciance qui les caractérisait… chaque visage qu’elle percevait lui rappelait la petite bouille de son frère et sa témérité… Pourtant, elle ne savait pourquoi, elle ne pouvait s’empêcher de les détester. Tous autant qu’ils étaient, elle les haïssait plus que de raison. Sa volonté était comme annihilée par la haine qu’elle ressentait.
Cependant, elle n’avait nulle part où fixer sa haine. Tous ces cadavres ambulants… d’un revers de la main, elle les détruisit, sa lame de vent se teintant d’une légère teinte verdâtre. Ce n’était pas suffisant. Elle avait envie d’entendre les cris d’un vivant…
*Mais vas y fait toi plaisir, regarde… un vivant*
- Ruika !
La lumière de l’orbe vint éclairer son visage et aveugler ses yeux sensibles. Mais ce qu’il vit n’était pas la mage de vent belle et élégante, son visage était méconnaissable, ses yeux rougis, ses cheveux s’étaient éclaircis et son bras était devenu difforme. [/i]
*Ne le tue pas, fais le souffrir*
*Oui, fais le souffrir mais surtout garde le en vie pour continuer à le torturer encore et encore et lui arracher ses cris*
*Après tout, tu es comme nous au final tu les haïs tous autant qu’ils sont. Si tu le souhaites, on pourrait même te permettre de ramener ceux qui te sont chers en échange de la vie de celui-ci*
*Oui, elle a raison, tue le et on te ramènera l’un de tes êtres chers*
- Mon frère… mon frère m’était précieux
*Je peux te le rendre*
Il ne lui en fallu pas plus. Elle avait l’avantage, elle avait tout son pouvoir, elle avait toute sa force alors que lui usait sa magie encore et encore… pour l’éclairer, pour la protéger.
Sans crier gare, le vent se regroupa dans sa main alors que d’un seul geste fendant l’air elle dirigea son attaque sur lui.
- Ne m’en veux pas humain, je n’ai rien contre toi…
Non, elle n’avait rien contre lui, elle ne souhaitait même pas le tuer. Elle n’avait même pas envie de ramener son frère dans ce monde-ci. Alors… pourquoi… ?
Elle ne pouvait répondre à cette simple question qui était censé expliquer ses actes. Le fait était qu’elle allait le tuer sans vraiment le vouloir...
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| | Sujet: Re: The dream in which i'm dying was the best I've ever had [pv Ray] Lun 29 Aoû - 2:52 | |
| Le jeune moine se débattait pour sa survie, ses jambes s’enfonçaient dans la vase comme si celle-ci était avide de chaire fraîche. Le regard du blond voyageait avec panique autour de lui tandis que la terre le grignotait peu à peu jusqu’au moment où il vit une branche crochu sur la pente qu’il venait de dévaler. Il soulevait difficilement son bras retenu par un amas dense et lourde de boue et l'agrippait dans un effort de l’ordre de sa survie. Le muscle de son bras se contractait, son effort lui paraissait inutile, difficile mais il s’attachait à son instinct, en cette force du désespoir. Il tirait et tirait même s’il ne sentait plus son membre, même s’il ne sentait pas ses jambes se libéraient de l’emprise naturellement malsaine de l’endroit or il se retirait doucement de cette prison. Il se redressait alors courbé et essoufflé par l’effort, son corps lui criant d’arrêter de bouger mais sa tête lui priant d’avancer encore.
Lui et son esprit se dressait alors, face à la salle tout en se débarbouillant de la matière marronnâtes qui jonchait son visage. Il pouvait voir alors les nombreux prisonniers inertes logés dans ses murs qui les entourait tandis que Ruika s’avançait et marmonnait. La brève lumière qui l’entourait venait se changer en cette même sphère précieuse tandis qu’il agrippait son tome de lumière qui malicieusement se terrait et se remettait à préparer un sort tant bien que mal. L’orbe se dirigeait doucement vers son compagnon dans les entrailles de cet enfer.
-Ruika...
Divaguait-il ? Non, ce qu’il voyait était bel et bien réel. Ses yeux étaient si rouge qu’on pouvait les comparer aux reflets d’un rubis mais ceux qu’ils reflétaient n’étaient pas la lumière mais de la haine, ce regard il le connaissait et en avait déjà été le malheureux cobaye de cet état. Elle semblait perdre ce qu’il la rendait humaine, son bras était difforme, son visage semblait prendre exemple sur son bras pour finir par déteinter sur ses cheveux. Oui, peu à peu elle perdait la raison, cette raison qui nous permet de distinguer le bien du mal, l’amour de la haine or cette haine avait réussit son coup-d’état. Pour poursuivre dans cette folie, elle parlait de son frère mais elle ne s’adressait pas à lui, ses paroles ne lui était pas destiné mais à qui alors ? Il avait eu à peine le temps de réfléchir à cette question que la personne rongée par la haine qui se tenait devant lui se voyait nuisible.
Alors que l’homme aux cheveux d’or avait remarqué que la demoiselle préparait un sort, il s’empressât de ramener sa sphère à équidistances des deux protagonistes et dans l’ombre d’une seconde, le mot “frère” venait s’emparer de son esprit. Par instinct, il matérialisait le peu de magie qu’il lui restait en un spectre enfantin, souriant plein de vie mais épuisé par cet effort, ses jambes fléchirent sous la fatigue, son dos tombait vers le sol à cause du poids de l’effort et ses mains retenaient son corps inertes par le biais de son esprit. Son moral était encore sur ses pieds, inébranlable, poussé par l'inéluctable envie de survivre.
Alors qu’il croyait que la lumière s’était dispersé, il levait alors sa tête l’envie fatal de voir le coup létal s’acharnait sur son existence cependant la silhouette de l’enfant persistait, son sourire radieux aussi. Il pouvait voir les yeux haineux de Ruika à travers les reflets transparents des courbes lumineuse de l’apparition. Il essayait de prendre le contrôle de son pantin mais celui persistait par une autre source, plus puissante, plus fragile, plus précieuse. Et il continuait de courir les bras grands ouverts vers Ruika tandis que le vent allait trancher ce corps innocent, son visage illuminé remplit d’une joie irrationnelle et d’un amour inexploité. Si à jamais cette lame qui fendait venait à fendre l’enfant de lumière l’attaque se verrait probablement dévié mais lui se verrait sans aucune défenses. Et dans un cris tonitruant blessant ses faibles poumons épuisés, un cris afin de rappeler son amie à la raison.
-RUIKKAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !
La force pour avoir réussi à sortir ne serait-ce qu’un son de sa bouche ne venait cette fois-ci pas de lui mais d’une étrange sensation réconfortante, remplis d’une affection ultime, un sentiment nostalgique qu’il lui rappelait tant ce qu’il ressentit envers ses proches disparus. Mais ce râle n’était pas le sien, ce râle n’était pas adressé à la demoiselle qui l’attaquait mais à Ruika.
[HRP= Je suis vraiment désolé s'il y a des fautes j'ai fait ça sur un éditeur de texte en ligne car j'étais pas sur mon PC, j'essayerai de corriger aussitôt que possible et désolé de la taille l'éditeur avait pas de référence comme sur Word] |
| | | | ❝ Ruika ❞
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| | Sujet: Re: The dream in which i'm dying was the best I've ever had [pv Ray] Lun 5 Sep - 2:38 | |
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Cette rage, ce sentiment incontrôlable qu’elle ne comprenait pas, qu’elle ne possédait pas habituellement, la rongeait, la dévorait en commençant par la nécrose de son bras. Elle avait mal, mais c’était son cœur qui saignait. Elle n’entendait plus rien à part une petite voix dans sa tête qui répétait sens cesse…
*Tue-le, tue-le…*
… et son corps obéissait à cet ordre alors que la mage sentait au fond d’elle-même qu’elle ne devait pas faire ça, qu’elle ne devait pas tuer, ni tenter de ramener son petit frère à cette vie.
Son cher petit frère… Robin.
Soudain, alors qu’elle fondait tel un aigle sur sa proie, il apparut. Ça silhouette élancé, son sourire de bambin, ses yeux pétillants… sa mort prématurée. D’un mouvement de son bras pourri, elle avait tranché le garçonnet de lumière et l’avait réduit en des milliers d’étincelles. Elle avait tué son frère encore une fois, pire, cette fois elle était même celle qui lui avait infligé le coup de grâce.
***
- Merde !!! Je perds le contrôle de son corps… cette femme est folle, elle a superposé l’image de son frère à celle de ce bouclier de lumière…
- Skuld !!! Ne te force pas, cette femme est puissante…
- Ta gueule ! jamais un être inférieur ne me battra. Son sang et son corps sont à moi !!!
***
Ruika se saisit alors la tête hurlant comme une démente pour noyer dans son cri les voix qui harcelaient son crâne. Le son sortant de ses lèvres était comme des ultrasons ou les hurlements de milliers d’oiseau. C’était une forme de Chidori, traduisant sa confusion, sa peine, sa tristesse mais surtout sa haine d’elle-même.
*Tue-le…*
- Ta gueule !!!
*Tue-le…*
- La ferme !!!
*TUE-LE !!!
- DISPARAIS !!!!!
La magicienne saisit une de ses griffes d’acier et la planta profondément dans son bras meurtri et pourri par les plantes. Le sang grisâtre s’écoula alors de la plaie et elle enfonça plus profondément sa lame, la remuant dans la blessure pour que la douleur la face reprendre conscience d’elle-même mais surtout pour qui l’écoulement entraine l’infection à l’extérieur de son corps. elle se fit saigner et saigner encore jusqu’à ce que son fluide vitale reprenne une couleur rouge profond. Puis les voix s’arrêtèrent. Le calme revint dans la pièce comme si il ne l’avait jamais quitté.
Ruika posa son regard sur le moine de lumière qui venait d’utiliser ses dernière ressource pour la sortir de sa folie et prenant sa dernière fiole de potion, elle l’envoya au garçon lui ordonnant de boire, alors qu’elle-même ne prenait qu’une gourde d’eau simple pour se rafraichir les idées.
- Bois, ça te revigorera. Tes pouvoirs sont surement basés comme les miens sur ton énergie vitale, et cette mixture va te la booster. Moi j’ai ma propre boisson.
Evidemment, elle n’avait plus rien pour se soigner, mais qui pouvait bien le savoir. D’un geste expert, elle sortit une bande de sa besace boueuse et se fit un magnifique bandage pour si ce n’était guérir son bras, au moins éviter de perdre plus de sang ainsi que la vie qui y était lié.
- Tu en auras besoin de cette énergie, car elles arrivent et d’après ce que j’ai perçu de leur force et de leur pouvoir, elles ne rigolent pas. En plus on est sur leur terrain.
Et comme elle l’avait dit, elles arrivèrent. Les trois propriétaires des lieux se présentèrent chacune à leur façon devant eux, l’une sortant du sol, une autre glissant sur la glace et la dernière marchant tranquillement, à moitié emmitouflées dans une cape.
- Ray, je te présente Skuld, mage noir s’étant spécialisée dans la magie de terre, Verdandi, mage de glace et …
- Je suis Urd, Nécromancienne.
Il n’émanait rien de cette dernière, ni animosité, ni colère. Elle semblait si lasse, si fragile et si triste en même temps alors que l’aura meurtrière de la dénommée Skuld était palpable dans l’air.
- Ray, je te laisse Miss Verdandi, j’ai un compte à régler avec la petite plante. Quant à la Nécromancienne, ne craint rien d’elle tant que tu ne tues personne.
Ruika sentait que cette femme ne prendrait pas part au combat, elle ne l’avait jamais fait jusque là.
- Vas-y, viens sale petit insecte volant, je vais te trancher tes ailes, tu vas voir.
Et alors qu’elle disait cela, elle plongea sur la mage de vent, alors que celle de glace, une épée de givre au bout du bras se jetait sur le blondinet. |
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| | Sujet: Re: The dream in which i'm dying was the best I've ever had [pv Ray] Dim 18 Sep - 14:47 | |
| Son bouclier avait réussi à dévier l’attaque faiblement mais juste assez pour changer l’angle de la trajectoire de la lame qui venait littéralement s’exploser sur la pente boueuse qui se trouvait derrière son dos. Le bruit était légèrement étouffé par la vase épaisse mais fut repris par un cri effrayant, défiant lui-même l’unité des décibels. Mais les sens du moine étaient mis en veille, l’énergie vital ne pouvait plus suivre, il réussissait à rester à quatre pattes grâce à son moral qui lui ne fléchissait pas. Pourtant il ne se remettait toujours pas de ce qui venait de lui arriver, quelqu’un l’avait sauvé mais cette science le dépasser totalement. Il tremblotait.
* Ce n’est pas le moment, reste !* Cependant, alors qu’il sentait ses dernières forces oscillaient il entendît la voix de Ruika pas celle aux yeux étrangement rouges mais sa compagne dans ce cauchemar qui était le leurs. La mage du vent lui envoyait une potion qu’il attrapait en plein vol, il se surprit lui-même à cette action, lui qui n’avait plus de force. Il bût alors en une gorgée la potion, il sentait le liquide chaud se glissait dans ses veines le long de son corps, tout le long de leur trajet il laissait un bien être vivifiant à ses membres et organes. Il se sentait comme boosté, une seconde jeunesse, sa capacité magique revenue. Il se relevait alors, se déblayant brièvement ses vêtements, le sourire étrangement posé sur son visage alors que le moment ne le permettait pas.- Merci.
Il adopté un ton solennel et sérieux. Le plus gros resté sans doute à faire. Le combat pour la survie n’était pas fini mais il était bien décidé de ne pas mourir aussi bêtement. Il était prêt pour l’affrontement final et en prime pour sa liberté qui lui était arrachés par les demoiselles qui habitaient ce lieu. Ruika le prévenait alors qu’elles arrivaient et qu’il fallait faire attention.- On ne rigole pas non plus et le terrain c’est qu’une question d’adpata…Il n’eût même pas le temps de finir sa phrase qu’il vit une demoiselle sortir de la terre ce qui lui cloua le bec. Elle faisait alors les présentations, Ray les reconnaissait par leurs manières de se manifester mais il n’oubliait pas pourquoi il était là. Il se mit alors malicieusement à lire les incantations, on lui avait dit sa cible et il avait maintenant les yeux rivés sur elle, prêt. A peine les présentations étaient terminées que la dénommée Verdandi lui sautait dessus une épée fait de glace à la main.
Le moine tournait alors brusquement sa main comme s’il tenait un manche, dans ce mouvement des étincelles lumineuses s’étaient produites et se matérialisait en un clin d’œil à ce qui ressemblait vaguement à une épée. L’épée de givre allait s’acharner sur lui de haut en bas mais l’attaque fut parée par le moine. Il sentait la force démesurée de la femme tandis que lui se sentait faiblement tanguer.- Pourquoi être si froide ?- La ferme et meurt !Sa force se décuplait et Ray voyant très bien qu’il ne pouvait rien à faire ça décida de dématérialiser la partie de la lame qui soutenait tout le poids de l’épée de givre et esquiva d’un pas chassé la lame qui allait le trancher en deux. Verdandi naturellement surpris et désorienté par l’aspect tactique et malicieux du moine essayait de relever aussi rapidement que possible mais le moine avait déjà posé la paume de sa main droite sur son buste pour venir faire exploser une puissante masse de lumière qui la fît volé jusqu’à se plaquer contre le mur vaseux mais ce n’était pas fini. L’épée de lumière qui s’était divisée en deux virevolter encore dans les aires et celle-ci aussi rapide qu’une flèche venait se transpercer la main de la magicienne de glaces telles des clous afin de la rendre inerte sous possibilité de se défendre. Il lisait brièvement une dernière fois l’incantation et une épée de lumière apparaissait devant le cœur de la mage face à tout le monde, une épée Damoclès.
Échecs et mat.
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| | Sujet: Re: The dream in which i'm dying was the best I've ever had [pv Ray] Lun 3 Oct - 21:27 | |
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Ruika admirait la tactique du jeune homme, il avait rapidement récupéré, très rapidement. Cependant, il ne fallait pas sous estimer leur adversaire car alors que l’épée de Damoclès s’abattait sur son cœur, une magnifique armure de glace recouvrit le corps de la jeune femme arrêtant la lame de lumière et un petit rire aigue s’éleva dans la grotte alors … Paf. Des pics de glaces s’échappèrent de son corps. Alors que la courte distance lui assurait de touché sa proie. Mais plus prévoyante qua sure d’elle, elle sortit son arme ultime, non plus une épée mais une lance qui s’étendait à la portée qu’elle souhaitait.
- Tu ne pourras plus m’échapper !
Ruika esquissa un pas dans sa direction mais alors qu’elle levait une main pour lui venir en aide, un fouet aux épines tranchantes s’empara de son bras et la tira.
- Ton adversaire, c’est moi !!! Ne détourne pas ton regard de moi salope !!!
La mage de vent sentit la traction sur son bras et ne tenta pas de lutter sachant que trop bien qu’elle risquait de perdre le peu qui lui restait de ce membre et c’est sciemment qu’elle se prit un mur de terre. Elle se releva, le regard particulièrement haineux. Elle avait envie de tuer, elle avait envie de faire souffrir. Elle allait la tuer, elle qui rigolait de la mort, qui se jouait de l’esprit de son aimé frère. Saisissant le fouet toujours enroulé autour de son bras, elle le maintint avec toute la force qu’elle avait acquit à mesure qu’elle tirait sur les cordes de l’Alyzée pour gonfler ses voiles.
- Princesse, tu ne seras mon adversaire que quand tu auras vécu autre part que dans ton joli royaume doré.
La bloquant via son propre fouet, elle lui envoya une lame de vent de moyenne portée mais d’une puissance phénoménale. Cependant, elle non plus, elle ne devait pas sous estimer son adversaire. D’elle-même la dénommée Skuld sectionna son bras-fouet et elle esquiva l’attaque.
- Impertinente, tu oses t’en prendre à moi, une noble descendante des hérons !!!
Descendante des hérons ? Ici elle n’en voyait qu’une qui pouvait prétendre à ce titre. Ces deux marquées qui se jetaient dans la bataille à corps perdu pour le plaisir du sang, ne pouvait pas se dire du peuple pacifiste des hérons.
Son bras repoussa tel un arbre alors qu’il se fortifiait sous forme de massue. Ses yeux se révulsaient, sa folie se lisait sur son visage. Son expression était celle de ses anciens compatriotes pirates qui tuaient pour le plaisir et non pas celle de ceux qui, ravagé par la rage et la tristesse, massacraient sous l’effet de la folie. Cette femme ne pleurait pas la mort des siens, elle s’en servait plutôt comme prétexte à sa folie meurtrière.
La massue frappa à ses pieds alors que d’un saut aérien, s’envolant en un salto arrière, son pied traçait une lame de vent qui fondit sur elle. Ses bras se recouvrèrent alors d’écorces d’arbre alors qu’elle encaissait la lame. Grossière erreur de sa part… les lames fendirent le bois et entailla la chair. La puissance était amoindrie mais pas pour autant inhibée. C’était jouissif ! Eux pauvres petite souris prises aux pièges par les chats montraient à ces félins qu’ils ne feraient pas la loi.
- M’entendez-vous humains ?
La voix était douce, elle était profonde et semblait ne résonnait que dans leur tête.
- Je voudrais vous demander une faveur. Je voudrais vous demander de pardonner ma folie, celle d’une femme qui a tout perdu.
Tout se figea autour d’eux, leurs adversaires, comme leur propre corps. Ils étaient comme paralysés dans leur esprit et soudain, ils plongèrent…
Flash
Trois jeunes filles, toutes, miroirs les unes des autres, se baladaient dans une forêt verdoyante. Les anges aux ailes blanches les entouraient de leur amour et de leur protection. Mais alors que le temps passe, deux des trois filles sont enlevées au peuple des anges pour vivre la vie de reine qui leur était réservée alors que l’ainée des trois restait au près des êtres ailées pour assurer la descendance.
Puis, l’ombre s’abattit sur la forêt, ses arbres partirent en fumée ses habitants se firent arracher les ailes et arracher leur pureté. La petite fille gisait au milieu du massacre, impuissante. Elle saisit une épée et en reçu un coup au visage en réponse. Elle se fit battre, elle se fit violer, elle se fit abandonner…
Tout brûlait elle y comprit, elle s’était trainée jusqu’au corps de sa mère dont la blancheur était souillée par le sang. Urd dont la beauté était égale voir même supérieure à celle de ses sœurs était devenue un souillon, une carte, un souvenir de l’horreur de cette attaque, de ce massacre. Tout son corps rappelait les sévices et les pêchers de ceux qui avait détruit le peuple des hérons.
Fin de flash
- J’ai voulu les ramener à la vie, je ne voulais pas être seule. Mes sœurs… ont essayé de partager ma peine, mais elles ne savent rien de notre peuple, elles ont été emportée par notre père et n’ont jamais compris ce qu’était qu’être un héron… S’il vous plait arrêtez-les, mais ne les tuée pas, je vous en supplie, je ne veux pas être seule, elles sont tout ce qui me reste.
Ruika stoppa l’attaque de la mage de terre et saisissant une lame d’acier, elle trancha dans le vide. Comment pouvaient-ils arrêter ses monstres sans les tuer… |
| | | | ❝ Invité ❞
| | Sujet: Re: The dream in which i'm dying was the best I've ever had [pv Ray] Mer 23 Nov - 18:09 | |
| Il était le roi et il allait gagner. Or, c’était sans compter sur le jeu incroyablement fin et plein de surprises de son adversaire si glaciale et brute. Le retournement de situation si sec fut un coup rude pour le jeune moine qui pensait avoir neutralisé le glaçon. Un froid morbide longea brièvement son corps tandis que la pointe d’une lance des plus aiguisée visait sa boite crânienne. Son regard se penchait légèrement sur sa partenaire qui voulait, à priori venir l’aider, son regard disait quelque chose de la sorte « T’inquiètes pas pour moi ». Il revenait alors sur la reine de glace, son regard longeant la longueur de la lance jusqu’à son visage façonnée par la rage. Il réfléchissait calmement. Il n’avait aucun sort de préparé. Ses mains suivait alors discrètement les courbes de sa ceinture et agrippait d’une dextérité virtuose le tome. Et le balançait avec vivacité et précisions en direction du lobe frontal.
Profitant de cette diversion bien que grotesque semblable à celle d’un Fou. Il recula alors en diagonale admirant Miss Verdandi crié d’énervement mais le temps n’était pas aux admirations, pas du tout. Puis cette situation commençait peu à peu à l’énerver. Cette violence inutile, ses esprits barbares, ses épreuves sans fins. Il prit ses gants plongé dans ses poches et les secoua frénétiquement afin d’enlever la bout qui s’y était incrusté. Les inscriptions étaient à peines lisible mais il s’efforça de les lire une première fois pour les illuminés et être ainsi plus lisible. Puis il les lisait dans une course devenu presque aléatoire. La reine de glace s’était remis de cette affront et voulait maintenant tuer le fou, la chute ne l’avait pas fait rigoler, pas du tout. Elle lançait alors sa lance puis une autre sortait de sa main qu’elle lança dans un râle frénétique et un rythme soutenu. Le jeune moine esquiva la première lance, puis d’une autre pression la deuxième grâce à un pas de coté, une troisième arrivé et visait sa cache thoracique. Il déchaina sa lumière matérialisait en une lame vertical qui venait fouetter de toute vitesse le flanc droit du javelot. L’angle de trajectoire se dévia légèrement et venait égratigner le bras du pauvre moine, il se tordit alors sous le froid et la douleur tandis qu’il vis arriver un ultime javelot qui pourrait lui être létal, sa tête prête à partir en éclat.
Mais le temps se stoppa, l’atmosphère se figea, les plies des vêtements ainsi que l’ondulation des cheveux énergiques prenaient une pose bien mérités. Une voix apaisante dictait maintenant les lieux et les esprits. Elle les investissait d’une mission, une des plus dures tandis que des images des plus terribles, atroces, immorales, une utopie des plus affreuses. D’autres souvenirs lui venaient alors à l’esprit, des souvenirs enterrées et censées être à tout jamais geler dans son esprit. Il se souvenait alors de son père et de la torture, de sa mère et du viol, de son frère et de la cruauté, de lui-même et de la lâcheté. Il était dorénavant seul, si seul. Le comportement des deux bonnes femmes l’énervait et faisait resurgir du moine un aspect de sa personnalité qu’il détestait mais qui était pourtant belle et bien présente, caché derrière la porte des souvenirs et du traumatisme.
Une cicatrice qui semblait soigner saignait. La lumière salvatrice se transformait en une obscure lumière rédemptrice dicté par la colère, la haine, la peine, la solitude, la douleur tant de sentiments exilés dans les limbes de son esprit qui ont su tant bien que mal survivre et resurgir. Ses pas n’était plus guidé, sa vivacité était décuplé, sa vitesse doublé et ses yeux était fermés sur la conscience mais pourtant grands ouvert sur son envie de vengeance. La lumière sortait de son plein de ses pores de couleur violacés et noir étrangement mêlées à une lumière blanchâtre et jaunâtre. Arrivé, à la hauteur du trône froid maintenant presque tiède face à sa fureur. Deux épées en forme de crucifix venait se plantait sur les talons de la princesse de givre puis deux autres au niveau de l’articulation de ses genoux. Asservissant ainsi la demoiselle, la rabaissant au rang d’esclave à un stade de faiblesse humaine.
Puis il le regarda de haut, une aura maléfique et éternellement torturée l’entourait. Il posa sa main d’une violence inouïe sur son crâne. Il émanait de sa main cette même lumière qui rentrait en elle sous forme de veine, tatouant son corps de racines violacés et le teint de sa peau apparaissait plus glacial et effrayante qu’elle ne l’était déjà. Elle était immobile et aller maintenant écouter ce qu’il avait à dire et à lui faire voir. Le sol était devenu ténébreux autour de lui et le plafond n’en était pas épargné. Des cris de désolation, de souffrance, de joies se faisaient entendre mêlées à des pleurs, des bruits de métaux incessants, à des battements de cœurs sourds, un bruit de chaire se faisant découper à maintes reprises.
Il est temps que tu vois et apprennes,
De ton piédestal, tes envies règnent.
Or, tu ne vois et comprends pas,
Cette souffrance que tu engendras,
Éternelle celle-ci sera et te poursuivras.
Tout ces corps et ses vies que tu as ôtés
Engendra plaies et esprit hanté.
Pour cette leçon, tu me seras à jamais redevable
Pour cette vie, à tes sœurs qui te seront charitable.
En attendant, pleurs et souffre de tes péchés,
Sens dans tes veines cette douleur que tu as engendrée.
Écoute et lamente toi de tout ses pleurs,
Des familles en deuil à cause de ta rancœur.
Purge-toi dans leurs lamentations
Et nettoies tes veines de la corruption.
Il était sur le point de la tuer de l’emmener là où elle serait véritablement jugée, quelque part trois pieds sous terre. Mais il faisait ça pour leur sœur. Elles avaient encore à une vie à vivre ensemble, peu importe en sont les blessures et les cicatrices, elles guériront plus vite à plusieurs que seuls. Le passé sera toujours présent mais celui-ci sera bel et bien accepté. Il retirait sa main du front de la jeune demoiselle qui tomba dans un léger sommeille, son teint blanchâtre reprenait difficilement mais surement un teint plus naturelle, les veines s’évaporait alors doucement dans les airs, plafond et sol reprenait ce qui leur était dû. Il avait forcé la purgation de mademoiselle par la souffrance, les cris et les pleurs, fondés par ses propres souvenirs, ceux de ses limbes les plus enfouis et ce que sa sœur venait de lui faire voir, il lui avait montré ce que son cerveau se refusait de voir. Ray reprenait alors lui aussi les reines de son esprits, une extrême fatigue le pesait. Il comprenait peu à peu qu’il avait une fois de plus réussit à perdre le contrôle de sa personne. Puis il vit le corps et s’affala dessus sur son pou. Il ne l’avait pas tué, il était soulagé. La dernière fois que cela c’était passé, nombres de vies avaient péris. Il se relevait difficilement peinant contre la fatigue et la notion de fardeau qu’il ne voulait pas qu’on l’assimile. - Je fonctionne …encore. Il reprenait de grandes bouffées d’aires et inspectait tour par tour les deux magiciennes qui semblaient se livrer un combat sans merci.
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| | | | ❝ Ruika ❞
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| | Sujet: Re: The dream in which i'm dying was the best I've ever had [pv Ray] Sam 26 Nov - 23:11 | |
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L’acier se mélangeait au vent, les lames tranchaient l’air, l’atmosphère se réchauffait de l’activité de ceux qui combattaient… Et par-dessus cette étouffante ambiance, la pression d’une demande, le poids d’un espoir.
Ruika esquivait comme elle le pouvait les plantes, la terre tranchante qui se jetait sur elle avec plus d’avidité qu’un loup sur un agneau. Petit à petit, morceau après morceau la mage de terre prenait le dessus sur elle, la blessait, l’affaiblissait, la saignait… Et pourquoi, parce que Ruika hésitait. Qu’est ce qu’elle n’aurait pas donné pour que l’assassin de son frère entende sa prière ? Que n’aurait-elle pas fait pour éviter sa mort… Elle non plus ne voulait pas être seule et pourtant, on lui avait retiré le seul être important pour elle. Alors…
Pouvait-elle faire ce qu’on lui avait fait à une autre ?
Pouvait-elle prendre la vie d’une personne devant celle qui la considérait comme chère à son cœur ?
Pouvait-elle… ?
L’attaque vicieuse vint sur sa droite et se planta dans sa plaie déjà béante. Le sourire sadique de la dénommée Skuld se recouvra alors de son hémoglobine. Une langue sortit d’entre ses lèvres écarlates et vint gouter la substance rougeâtre. Elle prenait réellement plaisir à ce combat, elle prenait plaisir à faire souffrir. Ruika encaissa la douleur et répondit à la provocation obscène frappant d’une lame de vent le plafond à peine visible. L’éboulis se fit hasardeux et tomba de manière imprévisible sur la jeune femme qui se protégea sous une coque de bois. Ruika profita alors de cette diversion et se jeta derrière elle. Quand la coque se dissipa, elle frappa de toutes ses forces.
Elle cracha son sang mélangé au sien. Ruika ne savait toujours pas si elle voulait lui faire cracher ses tripes.
Son regard se posa sur le moine alors qu’il semblait mettre fin à son combat. La jeune femme qui leur avait parlé s’était jetée sur le corps de sa sœur, la prenant dans ses bras et la berçant doucement. Cette posture, cette attitude elle la connaissait si bien. Elle pouvait même imaginer les mots qu’elle lui glissait à l’oreille alors qu’elle s’éloignait.
Ne t’inquiète pas frérot…
Tu vas t’en sortir
Tout va bien se passer
Ça va aller mon amour…
A la différence qu’elle, elle ne mentait pas à sa sœur…
- Skuld, c’est bien ça… Arrêtons-nous là. Tu es seule face à nous, tes sœur ne veulent ou ne peuvent plus se battre. Ta cadette est dans un sale état, si tu as un minimum d’amour pour elles occupe toi d’elles. Ce combat n’a plus de sens désormais.
La mage se retourna sur ses sœurs et un désintérêt total se marqua sur son visage.
- J’ai toujours su qu’elles étaient trop faibles que ce soit physiquement ou mentalement _ Son regard se posa sur Verdandi puis sur Urd _ Rien que le but dément de cette chère Urd… franchement qui passe sa vie à essayer de ramener des morts à la vie, alors qu’avec un pouvoir comme le sien, elle pourrait tuer tous les assassins de ces mêmes morts. Elle a une vision si étriquée des choses… Heureusement que je suis arrivée, sinon elle aurait continué à essayer ses sorts sur des cadavres trouvé au hasard alors qu’il est tellement plus drôle de les tuer et d’essayer après.
C’était triste… elle n’avait pas compris, elle ne comprendrait pas. Il n’y a aucun soulagement à la vengeance, il n’y a aucun soulagement à faire souffrir les personnes qui vous ont prise ceux que vous aimiez… Ils ne reviennent pas. Peut être qu’on pourrait prévenir d’autres massacres mais ce n’est plus de la vengeance. Il n’y avait aucun plaisir à faire souffrir, aucun…
Sa décision était prise. Ce n’était pas Robin, elle ne méritait pas l’amour que ses sœurs lui portaient. Elles seraient mieux sans elle. Elles pourraient commencer une nouvelle vie sans sa vision haineuse, souillée…car malgré les apparences, ce devait bien être cette Urd qui était la moins salie des trois.
Concentrant le vent dans sa main, elle s’éleva dans les airs pour prendre de la hauteur. Elle voulait profiter que les deux autres sœurs ne la voient pas pour l’achever.
- Pardonne-moi, je ne pourrais pas réaliser ton souhait.
Skuld la vit venir et s’enterra une nouvelle fois sous sa coque de bois, sous la protection de son pouvoir.
- Tu ne pourras jamais me vaincre !!!
Ruika allait la briser. Elle fondit en piqué sur elle, laissant la gravité accélérer sa descente. Sa main tendue retenait le vent. Dans quelques millièmes de secondes elle rentrerait en contact avec sa cible.
Un regard bleuté se posa sur elle, avec tristesse et peine.
Le vent heurta le bois, une lame d’acier avait ouvert la voie, la lame de vent brisa le bois. La mage de terre chut sur le sol s’écrasant de tout son long avec une lenteur théâtrale.
C’était fini.
***
- Tu sais… je la ramènerai à la vie.
- Fais ce que tu veux, c’est ton choix. Cependant je vais te dire quelque chose, si tu n’as jamais réussit à ramener l’un de tes amis à la vie, c’est simplement parce qu’ils sont plus heureux là où ils sont. Imagine-toi deux minutes. Tu es en paix et on te ramène dans un corps qui n’est pas le tien, tu dois vivre avec l’idée que quelqu’un d’autre a été sacrifié pour cela… Maintenant tu comprends mieux pourquoi, ils ne restent jamais longtemps. Occupe toi plutôt de ta petite sœur elle a un avenir différent d’elle.
Ruika désigna le corps inerte et tourna les talons. La sortie était désormais à portée de main. |
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