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 | Sujet: Leanne, Dame de Serenes  Dim 19 Sep - 19:39 | |
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o Informations générales :
Nom :
Prénom* : Leanne
Âge* : D'apparence environ dix-sept ans, en réalité bien plus.
Race* : Laguz
Peuple (pour les Laguz seulement)* : Oiseaux
Classe* : Héron
Pays d'origine* : Serenes
o Description du Personnage :Caractère* :
"Une aventureuse qui passe trop de temps à se balader toute seule, enfin bref le genre de héron qui vous attire des ennuis. Cette fille est trop sûre d'elle pour s'imaginer pouvoir être une source de malheur, c'est pourtant vrai, comme le prouve ses nombreuses excursions. Cette princesse est aussi une excentrique qui a un comportement tout a fait étrange, elle s'entiche de personnes qui ne le méritent pas, pensant sûrement que c'est de la bonté, en réalité cette attitude n'est que le reflet de son amour pour le danger et le risque. Un amour dont elle n'a pas conscience mais qui la pousse à se mettre dans des situations que les personnes de sa race ne devraient pas connaître. Elle a toujours l'air heureuse et fière, comme si l'incident qui a exterminé toute sa race n'avait eu aucun effet pour elle, preuve évidente de la simplicité d'esprit de cette gamine. Elle est également incapable de se débrouiller toute seule, même si elle adorerait que ses proches le pensent. Avec un esprit si futile, c'est impressionnant qu'elle est pu être une telle élève lorsqu'elle était enfante, il faut croire que la déesse lui a donné une bonne mémoire."
Leanne écoute discrètement derrière la porte, comment est-ce que cet abruti ose parler d'elle ainsi? Il ne connaît rien d'elle, ni rien de la vie. La traite de simple d'esprit alors qu'aucun esprit n'est plus torturé que le sien, elle qui a longueur de journée repense aux évènements de cette fameuse nuit où tout a basculé. La princesse redresse les épaules, oui, elle est fière, mais que devrait elle faire, abandonner tout orgueil au profit du désespoir et de la tristesse perpétuelle? N'avait elle pas le droit, elle aussi, d'avoir une fierté, un honneur à défendre? Quant à son excentricité, et bien elle n'avait tout simplement pas à s'en défendre, et encore moins devant un homme dont chaque petit mouvement pouvait être prévu. Mais tout ces mots ne faisaient rien à Leanne, elle se fichait de ce qu'un conseiller idiot pouvait dire d'elle, car malgré les apparences, Leanne est une femme forte. Pas de la même manière que pouvait l'être les guerriers, mais forte, car il fallait de la force pour pouvoir continuer de vivre après le drame qu'elle avait connu. Elle, une gamine futile incapable de survivre sans dépendre de quelqu'un? La princesse allait leur montrer qui elle était vraiment.
Physique* : "La jeune fille est loin, suffisamment pour que je puisse l'observer sans qu'elle ne s'en rende compte, mais assez prêt pour que je ne puisse rien rater de son corps nu. Je ne vois pas de perversion dans cet acte de voyeurisme. Si n'importe quelle personne avait eu l'occasion de contempler une beauté si pure, il l'aurait saisie. Son corps se déplace avec une aisance infinie dans l'eau claire, chacun de ses mouvements est emprunt de la grâce qui caractérise les hérons, et particulièrement ceux qui font parti de la famille royale. Leanne tend ses ailes d'un blanc immaculé et s'envole d'à peine quelques mètres, quelques secondes d'infini... Elle prend une baie écarlate sur l'arbre le plus proche et la croque, une longue goutte rouge coule le long de son cou et s'arrête sur un sein d'une rondeur parfaite, aussi harmonieux que tout le reste de son corps. Un corps pâle, presque translucide. J'ose à peine continuer de la regarder, qui suis-je pour me donner ce droit? Mais je ne peux pas arrêter, c'est si beau. Si beau...ses jambes longues et fines et leur mouvement lorsque Leanne nage. Si beau... ses bras et leur mouvement plus vigoureux que le laisse penser l'apparente fragilité de la jeune fille. Mais tout cela n'est rien comparé à ce qui suit... La magie Seïd est un art pratiqué par la totalité des hérons, et la première fois que je l'entendis, ce fut de la bouche de la plus parfaite représentante de ce peuple. Un galdr... je ne sais plus lequel, mais chanté avec tant de pureté et d'innocence que personne ne peut y être insensible. De plus, la voix était accompagnée d'expression faciale d'une intensité exceptionnelle. Sa fine bouche se déplace avec finesse sur l'ovale parfait du visage de la laguz. Son petit nez inspire délicatement l'air frais de la matinée et ses yeux verts embrasent chacun des éléments du décor.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et mon activité n'échappe pas à la règle. La femme-héron n'a cependant pas l'intention de l'écourter. Elle appuie lentement son pied gauche sur la rive gauche de la rivière dans laquelle elle se baignait, puis pose son autre pied. Elle essore ses cheveux blonds clairs qui tombent presque jusqu'à ses genoux et les tresse avec douceur. Soudain, et j'ignore pourquoi, la jeune fille se transforma en un magnifique héron, au plumage plus blanc que la lune et à l'allure pareil à celle de la femme que l'animal était quelques secondes plus tôt. Ses longues jambes transformées en pattes firent quelque pas gracieux jusqu'à une magnifique robe blanche. Après avoir repris forme humaine, elle l'enfile avec délicatesse. Le vêtement lui sied à ravir, Leanne marche encore quelque pas et s'enfonce dans les bois.
Histoire* :
"Il y eut un temps, dans la forêt de Serenes, où le peuple héron vivait dans une paix absolue. Un temps de fêtes et de jeux... La société des laguz était loin du capitalisme avilissant des autres peuples, il n'y avait pas de fermier, ni aucun serviteur. La seule famille qui aurait eu une raison d'être privilégiée était la très noble maison royale de Serenes. En ce temps, les béorcs étaient traités comme des invités, même si ces derniers ne voulaient pas croiser de "sous-humains". A cette époque, toute la forêt était un havre de paix dans lequel l'argent n'avait pas sa place, on cueillait pour se nourrir et chaque geste des hommes-oiseaux était fait par générosité plutôt que par intérêt. Un monde parfait en quelque sorte, même si les béorcs étaient et sont encore loin de croire que des sous-humains puissent vivre autrement que comme des sauvages. Aujourd'hui, on accuse le sénat de Beignon d'être le responsable du massacre de Serenes et de ses hérons, mais n'importe quel esprit clair se rendra compte que c'est le peuple de la théocratie tout entier qui, en se laissant berner par de si ridicules accusations, s'est montré le plus injuste."
***
"Princesse Leanne, quand cette comédie va-t-elle cesser? Nous sommes bien loin du palais maintenant!"
La jeune fille se retourne, elle regarde le laguz situé derrière elle avec ses yeux de gamine. Comment pouvait-il préférer rentrer dans ce château où l'on passait déjà la moitié de son temps plutôt que de se balader dans ces verdoyants paysages.
"Voyons, détendez-vous, le soleil est encore haut dans le ciel et nous serons de retour bien avant la nuit."
Le héron lui jeta un regard désapprobateur mais la princesse n'y prêta pas attention, elle savait qu'il ne s'opposerait pas à sa décision de continuer, mais elle savait aussi que ce soir, le garçon allait se plaindre au roi que sa fille était beaucoup trop aventureuse pour une laguz de ce titre. Mais les hommes-bêtes, contrairement aux béorcs, n'emprisonnaient pas leurs princes et princesses à l'intérieur d'un château et Lorazieh ne prêterait guère d'attention aux réprimandes du héron.
"Mais tout de même, ce n'est pas sérieux! La dernière fois que vous vous êtes absentée du palais une journée entière, vous êtes revenue couverte d'hématomes et de boue...Et n'oubliez pas la manière dont vous avez failli vous faire embrocher par un sanglier...Il y a aussi cette fois où vous vous étiez tellement éloignée que vous vous êtes perdue..."
Leanne sourit de ces souvenirs, c'était vrai, la jeune fille n'était pas un modèle de prudence.
"Ce que vous pouvez être rabat-joie, je ne suis pas encore morte, non? Et puis je suis plus vieille maintenant..."
Ce n'était pas exactement vrai, le moment où elle était tombée dans une mare de boue datait d'à peine une semaine, quant à elle, un béorc lui aurait donné environ six ans. L'homme se rendit compte du mensonge et lança à Leanne un regard qui signifiait "Tu me prends pour un débile?". La fillette détourna ses yeux et recommença à marcher. Tout était si excitant ici, n'importe quoi pouvait arriver...
***
La princesse Leanne de Serenes, lorsqu'elle était jeune fille, ne perdait pas une occasion de s'enfuir du palais dans lequel résidait habituellement la famille royale ainsi qu'une grande quantité de cuisiniers, précepteurs, chanteurs de talents, musiciens, religieux et invités du roi ou d'un de ses parents. Le roi Lorazieh était très heureux que sa fille soit si active car il craignait que la grossesse difficile de sa femme n'ait été le signe que l'enfant à naître serait doté d'une santé fragile. C'est donc en toute impunité que la princesse se jouait des braves hérons qui tentaient de la surveiller, ces derniers se fâchaient parfois mais s'en amusaient la plupart du temps. On dit aussi que sa jeunesse s'est déroulée sans aucun évènement vraiment grave ou important, elle s'entendait bien avec ses deux frères et vouait une admiration sans borne à sa sœur, la petite fille voulait absolument l'égaler dans tous les domaines. Ce comportement faisait d'elle une élève studieuse même si parfois inattentive. Les différents cours que l'on dispensait aux jeunes hérons étaient un peu différent de ceux auxquels les béorcs et laguzs du même âge avaient droit. Littérature, sciences et sport étaient au programme, mais aucun héron ne pouvait se vanter d'avoir appris à se battre. Il faut aussi savoir que l'enseignement qui prend le plus de temps à ce type de laguz, c'est le chant.
***
"Un peu plus haut princesse!"
Leanne lève les yeux au ciel, la professeur, une femme dans la force de l'âge, s'efforce de lui faire chanter ce Galdr stupide depuis déjà plusieurs semaines. Et pourtant c'était toujours imparfait, la perfection, vous diront certains, c'est impossible à atteindre. Sauf que lorsqu'on parlait de Galdrs, non seulement la perfection était possible, mais elle était même obligatoire. Sans une perfection à la fois dans le texte et dans la voix, la magie Seid ne pouvait pas opérer. La princesse Laguz réessaya, mais au bout d'à peine cinq secondes, elle fut encore interrompue.
"Je t'ai demandé de chanter plus haut, pas comme si on était en train de t'étouffer!"
La jeune femme-héron à peine entrée dans l'adolescence s'énerva. Cela commençait à suffire, cette femme était beaucoup trop exigeante.
"Et puis, qu'est ce que ça change? Je n'en peux plus de ces exercices idiots, tu enlèves tout le plaisir dans le chant!"
La femme regarda Leanne d'un air surpris, et ne dit pas un mot pendant les dix secondes qui suivirent cette déclaration. Ainsi la princesse de Serenes n'était pas aussi calme qu'en apparence, elle qui pourtant s'était toujours montrée une élève exemplaire qui prenait compte des réprimandes de ses différents précepteurs, voilà qu'elle se rebellait.
"Ma Demoiselle, si vous pensez que j'en demande trop, peut-être devriez-vous demander à votre sœur ou à l'un de vos frères si à votre âge on ne lui en demandait pas tant. Vous vous rendrez alors compte que vous vous êtes conduite comme une gamine capricieuse."
La princesse baissa les yeux, c'était vrai, elle s'était emportée. Sa sœur avait sûrement réussie à chanter ce maudit Galdr beaucoup plus vite qu'elle, et sans se plaindre de la difficulté de l'exercice. L'adolescente essaya encore une fois, mettant toute la concentration possible dans ce chant.
"C'est mieux... chante plus lentement."
La jeune femme sourit, tout allait bien...
***
Le massacre de Serenes est le plus grand drame auquel les hérons aient été confrontés. Il fut organisé par le sénat de Beignon qui voyait là une occasion de faire d'une pierre deux coups. Premièrement, ils trouvaient un bouc-émissaire pour payer à leur place le meurtre de l'apôtre Misaha, et deuxièmement, ils exterminaient un peuple de "sous-humain". Malgré tout, tous les sénateurs n'ont pas apprécié cet acte, en effet, les esclaves hérons étaient ceux qui faisaient le plus "chic" et c'étaient une fierté que de pouvoir en montrer un en public. Le plan se déroula toutefois à merveille, les conséquences du mensonge du sénat furent bien supérieurs aux attentes. Malheureusement pour les dirigeants de Beignon de l'époque, il ne marqua pas la fin définitive de la société des hérons, de plus, il valut aux sénateurs des représailles de la part, non seulement des autres peuples oiseaux, mais de tous les laguzs. Seulement quatre hérons survécurent : le roi Lorazieh, le prince Reyson, son frère Rafiel et la petite dernière de la dynastie, la princesse Leanne.
***
Tous les arbres en feu, la plupart des frères en sang. Tout était fini, les hérons de Serenes, créatures de paix, allaient mourir en même temps que leur belle forêt. Comment se défendre, alors qu'on ne nous avait jamais dit comment? Comment s'enfuir, alors que les autres mourraient? Leanne n'était encore qu'une enfant, bien plus vieille que chacun de ses ignorants de béorcs certes, mais seulement une enfant. Comment ne pas rejoindre Ashera, alors que les arbres se disaient déjà tous condamnés. Tout cela était trop idiot, jamais un héron n'aurait pu faire de mal à qui que ce soit, en particulier à une femme qui n'avait jamais fait qu'aider les laguzs. Tous les arbres en feu, plus que quelques frères en vie. Tout était fini...voilà déjà la Mort armée d'une hache de combat. Voilà déjà le béorc qui va bientôt tuer Leanne. Elle voit sa vie défiler devant ses yeux, ses escapades alors qu'elle n'était qu'une gamine, ses leçons dont elle n'avait rien oublié, ses frères, ses parents, et sa sœur...Lillia. Devant la mort qui vient pour elle, devant cet homme qui va bientôt la tuer, la princesse sent s'écrouler son masque de calme, toutes ses craintes ressurgissent et dans un geste d'une grâce infinie, elle s'agenouille et pleure.
"Prenez-moi! Prenez-moi, moi et tous mes frères et mes sœurs! Puisque vous ne pouvez vivre sans faire couler le sang. Prenez-moi!"
Tous les arbres en feu, tous les frères sans vie. La Mort la regarde, semble la comprendre, lui tend la main. Leanne la prends et utilise les forces qui ne l'ont pas quittée pour se relever. Est-elle déjà morte, cet homme aux cheveux flamboyants et à l'allure fière est-il vraiment là pour la tuer?
"Vais-je rejoindre mes frères?"
Le rouquin regarde la princesse, il sourit mais ne répond pas. A pas lents, il s'éloigne de Leanne, la laissant seule. Elle admire la prestance du béorc qui vient de lui sauver la vie. Tout était fini, les soldats partaient en riant, ce soir, ils fêteraient sûrement ce massacre. Le feu et le sang se mélangèrent dans la tête de la jeune femme, tout devint flou. Elle regarda une dernière fois sa forêt en train de bruler et s'endormit.
***
Parmi les trois hérons encore vivants, un seul décida d'aider Ike et ses mercenaires lors de leur guerre contre Daein et son tyrannique roi Ashnard, c'était le prince Reyson. Sa sœur Leanne fut réveillée par les mercenaires de Greil alors que tout le monde la croyait morte. Pendant vingts longues années, la forêt l'avait protégée. Elle fut ensuite conduite au château du roi Tibarn mais n'y resta pas longtemps, l'un des quatre chevaliers de Daein l'enleva. Ce dernier n'était autre que le Chevalier Noir, qui tua un fidèle serviteur du roi, le faucon Lotz, pour s'emparer de la laguz. Elle resta quelque temps enfermer dans une tour où l'on menait des expériences étranges sur les hommes-bêtes. La jeune femme fut sauvée par le roi corbeau Naesala. Cette guerre ne fut que la première à laquelle le peuple héron devait participer puisque peu de temps après, le prince Rafiel fut impliqué dans la reconstruction de Daien et Leanne dans la guerre pour faire cesser les rebellions de Crimea. Les trois hérons furent également impliqués dans la guerre entre l'Alliance Laguz et la théocratie de Beignon, aidée de Daien. Finalement, ils se battirent ensemble contre la déesse Ashera et eurent enfin droit à une période de repos plus que méritée.
***
"Qu'allez-vous faire maintenant princesse?"
Le joli visage de Leanne semble éteint, toute sa joie de vivre partie, elle regarde cet homme dans les yeux. Une princesse, elle? Pour avoir droit à ce titre ne fallait-il pas avoir un peuple qui reconnaitrait votre pouvoir? La laguz n'était pas plus une princesse que tous ces hommes et ces femmes qui avaient combattu à ses côtés, qu'aurait-elle donné pour revoir ses anciens amis? Ses compagnons d'escapades? Ou même ses précepteurs exigeants? Désormais la guerre était terminée et la dernière femme du peuple des hérons était confrontée au vide qu'avait laissé le massacre de Serenes dans son existence.
"Je ne sais pas...toutes ces années, j'ai souri, j'ai fait des efforts pour avoir l'air calme, mais maintenant, je crois que tous ces efforts partent en fumée. Je voudrais juste pleurer jusqu'à en mourir, j'aimerais tant être aussi forte que Reyson, ou aussi indifférente que Rafiel, mais je suis juste une gamine idiote incapable de se contrôler."
Le roi de Kilvas cherche ses mots, s'apprête à parler...
"Ne dîtes rien, c'est inutile maintenant que nous ne sommes plus en temps de guerre, vous le savez. Je sais ce que vous pensez Naesala, mais tout ce que vous pourrez me dire ne m'enlèvera pas de la tête l'idée que je ne suis qu'un néant, j'ai besoin de retrouver l'impression d'être pleine. Je ne sais pas comment trouver cette plénitude alors je vais voyager, rencontrer de nouvelles personnes, me chercher un nouveau but... Vous savez, il n'y a qu'à vous que j'ose me confier, parce que je sais que vous avez également traversé des périodes de doutes, bien plus que n'importe quel membre du peuple oiseau.
Le garçon aux ailes noires prit la jeune femme dans ses bras, la laissa pleurer plusieurs minutes, si ce n'est plusieurs heures. Aucun mot ne fut échangé, tout avait déjà été dit.
***
La princesse Leanne de Serenes emprunta une voie différente de ce à quoi l'on aurait pu s'attendre d'elle à la fin de la guerre. Elle décida de partir à l'aventure seule. Nul ne sait ce qui motiva ce choix, mais il en étonna quelques uns, la plupart de ses compagnons pensaient la voir retourner à Serenes pendant au moins plusieurs années. Elle alla effectivement dans la forêt pour planifier avec ses frères et les autres peuples oiseaux la réunification des trois royaumes laguz, ainsi que pour réveiller son père. Cependant, elle n'y resta pas longtemps, préférant une vie d'aventurière.
Histoire du peuple de Serenes - John Ericson |
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