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| Matilda, l'Empoisonneuse [NC-17] | |
| Auteur | Message |
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❝ Invité ❞
| Sujet: Matilda, l'Empoisonneuse [NC-17] Dim 24 Avr - 17:43 | |
| - Nom : Opky mais se fait appeler Altide
- Prénom : Matilda
- Rang : « Empoisonneuse, pour vous servir... un verre », si c'est trop long, ce sera juste Empoisonneuse de vie
- Âge : 22 ans
- Sexe :
Come on! Féminin - Race: Marquée
- Classe : Voleur
- Pays d'origine : Begnion
- Passé :
(je n'oblige personne à lire l'histoire de ses parents, le récit se comprend très facilement sans, je l'ai mis plus pour moi car j'aurais eu du mal à écrire l'histoire de Matilda sans bien savoir ce par quoi sa mère était passée)- Ses parents :
......................................Salome, n'a que son père. Il est marchand itinérant, parfois coursier. Lui, n'a que sa fille, et le chemin sous ses pieds. Tous deux ne se séparent jamais. Salome est attentionnée et douce, souple sous la main puissante et autoritaire de son paternel. Entre eux, un lien que nul enfant, parent ou amant ne pourrait comprendre. Ils se complètent, ont besoin l'un de l'autre et s'aiment comme aucun ne saurait s'aimer. L'année des vingt ans de la jeune fille, et de nouveau à celle de ses vingt-trois, cet union si fort donne naissance à un nouvel être. Mais le père et la fille n'ont besoin que l'un de l'autre et les maillons gênants sont abandonnés à d'autres chaînes.
......................................LAe chemin sous leurs pieds n'était pas que de sable et de terre, il muait parfois en vague. Une suite de livraisons les emmenèrent de ports en ports le long de la côte de Begnion. L'une d'elle devait les conduire à une ville, sur une pointe de leur continent, Ilina. Mais aucun des membres de l'équipage ne l'atteindrait jamais. Le navire, lui, finit par arriver à destination, morceaux après morceaux.
Mauvais jour, mauvais moment, mais surtout, mauvais endroit : bien trop proche des rives de l'archipel Kilvas. Les laguzs leur étaient tombés dessus d'un coup. Imaginez un soleil radieux et puis, un grésillement de lumière, comme si l'astre du jour avait cligné. Tous levèrent la tête d'un seul mouvement et là, c'est une horde de démons aux ailes d'un noir si profond qui leur apparut, que chaque béorc crut dégringoler vers le ciel. Salome n'eut pas le temps de se serrer contre son père, elle parvint tout juste à agripper sa chemise alors que des serres puissantes emportaient son aimé. La jeune femme contempla impuissante la dernière image qu'il lui laissait, celle d'un homme hurlant de douleur tandis qu'un bec impassible devant sa vaine défense se repaissait de son œil droit.─ Non ! Celle-là je m'en occupe. On entendait le sourire carnassier dans la voix rocailleuse du laguz. Une aile la frôla alors qu'une des créatures la contournait in extrémiste. Salome tourna la tête dans la direction de l'ordre qui venait de la « sauver ». Un être à la beauté troublante la considérait de haut en bas. Ses yeux, d'un sombre plus profond encore que celui de ses ailes, semblaient la voir comme un nouveau jouet dont il évaluait la qualité – et ne pouvait être déçu, nulle femme n'égalait en apparence cette proie – . Autour, la lutte se terminait, cela n'avait pas duré plus de quelques minutes. La béorc était la seule encore sur ses jambes et si ces-dernières ne l'avaient pas lâchée, c'est qu'elle se trouvait dans un état bien au delà de la peur. Avec lenteur, d'un pas hypnotisant, la bête mi-corbeau s'approcha de sa victime, lui empoigna les bras sans qu'elle n'eût fait un mouvement – si ce n''était un petit mugissement – puis s'envola. ......................................Son ravisseur se nommait Altide, et elle, le butin, devint son esclave. Notre souple jeune femme n'était pas un roc et ne se brisa donc pas, elle se moula à sa nouvelle condition. Et puis, son maître ne la traita pas mal. Le temps aidant, des liens se tissèrent et devinrent plus profonds. La fille recréa sa moitié perdue deux ans auparavant et Altide ne supporta plus de se trouver loin de Sa béorc. Alors, tous deux s'exilèrent à la recherche d'un havre de tranquillité, loin des regards. Ils y arrivèrent un mois plus tard. A la frontière entre Crimea et Gallia, au pied d'une chaîne de montagne, le couple bâtit une modeste chaumière. Lorsque la dernière planche fut posée, ils unirent enfin leur chair, plaisir qu'ils s'étaient refusés jusqu'alors. Le laguz n'avait plus peur de perdre son pouvoir, tout ce qu'il désirait était Salome, entièrement, Sa béorc. Un printemps passa, ainsi que le suivant, paisible et aux nuits voluptueuses. A la suite d'un de leurs ébats, Altide ne parvint pas à utiliser ses ailes. Le bientôt-père l'accueillit avec sérénité. Mais... Mauvais jour, mauvais moment et surtout, mauvais endroit, il n'eut pas même le temps de voir le ventre de sa bien aimée s'arrondir. Les armées de Begnion passèrent la frontière de Crimea et rompirent leur quiétude. La bête mi-corbeau fut tuée, ou vendue, comment savoir ? Tout ce que Salome apprit, c'est qu'il existât des êtres pires que des démons. Ils n'étaient affublés ni d'ailes noires ni de crocs à la place des dents, mais bien de mains et de jambes comme les siennes. La douce femme qui n'avait connu jusque là que la tendresse de deux amants vécut l'humiliation, l'avilissement et la véritable condition d'esclave. Elle devint chienne d'une section d'une trentaine d'homme sous l'œil ou les reins toujours appréciateurs du lieutenant Udric Opky. Cela ne dura pas puisque, comme chacun sait, les « Mercenaires de Greil » mirent fin au conflit. C'est la queue entre ses jambes que Udric ramena la chienne chez lui. Salome ayant toujours été protégée, choyée, n'avait jamais eu à se battre. Tout ce qu'elle savait faire : s'adapter à la vie qu'on lui donnait. Vivre seule ? S'enfuir ? Jamais elle ne se sentirait assez forte. Et puis, à Gadus, l'ancien lieutenant était maçon. Revenu dans le quotidien du travail, loin de l'armée et du sentiment de puissance que procure le droit de vie et de mort sur les plus faibles, la bête béorc s'était calmée. Un peu. ......................................Neuf mois, jour pour jour, après la fin de ce printemps voluptueux, Salome sentit la vie en elle tenter de trouver son chemin.
......................................La femme se trouve seule à la maison en cette fin de matinée. Tant mieux. Voici plusieurs jours qu'elle a tout prévu. Sur le fourneau, une grande bassine d'eau. Cinq pas vers la chambre. Une contraction. Elle installe un linge propre sur le lit, une serviette sur la petite table de chevet. Puis retourne dans la cuisine, prend un chariot – il ressemble à ceux qu'utilisent les domestiques des riches demeures pour transporter certains plats –, l'approche du brûloir, s'assoit. Une autre contraction. La future mère ne panique pas, contrôle sa respiration, ne précipite pas le travail. Par deux fois dans son passé elle avait donné naissance, cette fois-ci elle serait seule, mais surtout, ne pas s'inquiéter, ne pas crier sous les douleurs des contractions, qui se rapprochent, deviennent plus fortes. La femme se lève, tant pis, l'eau n'est pas encore bien chaude, mais c'est maintenant qu'il faut l'emporter, sinon ce sera trop tard. Elle empoigne la bassine, la traine sur le chariot. Cela provoque une contraction, mais la future mère serre les dents. Quinze pas la séparent de sa chambre, à trois reprises elle doit s'arrêter sous la souffrance. Enfin sur le lit, enfin déshabillée, enfin prête à accoucher. Sur la table de chevet elle prend un morceau de bois qu'elle met dans sa bouche, puis commence le travail.~* Surtout, ne crie pas *~ Souffle court, le corps qui tire, l'enfant qui déchire. Le visage rouge, les dents enfoncées dans le bâton, elle pousse.~* Garde ta voix. Ne crie pas. C'est bientôt fini. Ne crie pas. C'est bientôt fini... *~ De nombreux leitmotivs plus tard, alors que le Soleil descendait derrière les montagnes, Salome tenait sa petite fille dans ses bras. Le morceau de bois reposait à côté de son oreiller et c'est un sourire serein que la mère affichait. Elle n'avait pas eu à aider pour que l'enfant respire : ce serait une fille forte et débrouillarde. Elle en aurait bien besoin. Posant le nourrisson sur son ventre, les mains tremblantes, la béorc prit la serviette qu'elle trempa dans la bassine d'eau encore tiède, puis entreprit de laver sa petite fille. D'une voix tendre, la mère la rassura :─ Là, c'est bien. C'est agréable hein ? Là, doucement, pour toute réponse : des gazouillis, parfois presque un pleur. Mais la petite demeurait calme malgré tout et se laissait faire. Le nettoyage terminé, Salome recouvrit l'enfant d'un plaid. La petite tête aux cheveux foncés remua, ses poings serrés et ses yeux d'un noir de jais à demi fermés. La mère la contemplant murmura :─ Altide, ta fille est née... et sa dernière parole avant de sombrer dans le sommeil : Matilda. La porte claqua, une voix grave retentit.─ Bon Dieu mais qu'est-ce que cette bonne femme a encore foutu!? Les pas se rapprochèrent, Où es-tu ?! Udric, le mari, entra dans la chambre, sa femme se réveilla :─ Le fourneau! Tu... mais en voyant les draps où le sang se mêlait à l'eau et le petit bout de chiffon posé sur le sein de sa compagne, il se stoppa. Pas assez vite cependant pour ne pas réveiller l'enfant qui se mit à pleurer. L'un des rares sourires que l'homme ait jamais montré à sa famille illumina son visage. Mais avant qu'il n'ait fait un pas vers elles, la mère souleva le plaid de l'enfant qui criait. La marque sautait aux yeux, là, dans le cou juste à la naissance des cheveux.─ Ce n'est pas ta fille, déclara Salome d'une voix autoritaire qu'elle s'ignorait, mais nous l'éduquerons comme telle. ─ Salope! la fureur inondait son visage. La volte-face de ses sentiments s'accomplit en moins d'un battement de cœur. Tu crois p't'être que ton bâtard va survivre, je vais t'montrer! ─ NON ! Serrant sa Matilda dans ses bras, elle esquiva les coups, tu ne la toucheras pas ! ─ Sale chienne, reviens ici ou j'te jure que tu vas souffrir, dit la bête béorc d'une voix sourde, bien plus menaçante que s'il avait crié. Mais elle s'enfuit tout de même vers la porte, puis posa la main sur la poignée.─ Qu'est-ce que tu fais ?! Lança Udric en la rattrapant. ─ Je vais sortir et tout le monde va voir quel sale humain tu es pour menacer ta fille et ta femme. ─ CETTE CHOSE ? Il empoigna la femme à la gorge, ils la tueront dès qu'ils la verront, CE N'EST PAS MA FILLE ! ─ Ils ne le sauront jamais, parvint-elle a éructer. Posant doucement sa main sur le cou de l'enfant, la marque disparut du regard de l'homme. Le poupon paraissait bien fragile, minuscule dans les bras de sa mère, prêt à s'étouffer à force de larme. La femme dut lutter encore quelques temps pour percer la fureur de son mari et lui faire entendre raison, mais ne flancha pas une seule fois... et sauva sa fille.
C'est donc dans cette atmosphère que Matilda grandit. Un père souvent violent et une mère soumise, mais protectrice et aimante.......................................Cela dit, petite, elle ne fut pas si malheureuse. Son père adoptif s'efforçant d'oublier qui elle était, en de rares occasions, partageait même un instant comme s'il était avec sa vraie fille béorc. Il y avait sa mère, la choyant tout le temps de la journée où l'homme travaillait, lui parlant beaucoup. Elle lui racontait l'idylle vécu avec son véritable père et la majesté des laguzs, ou la bestialité des béorcs de Begnion et Daein, l'Histoire. Autre chose contribuant à son épanouissement : le fait que la gamine ne soit pas timide. Elle se gagnait des amis comme savent le faire les enfants. Bien sûr, elle avait pour consigne de toujours conserver une écharpe, un foulard ou un large collier autour du cou.
Un jour où elle et sa mère s'étaient arrêtées pour rester en compagnie d'autres bambins, Matilda avait faillit se trahir. Un gamin était tombé, s'était égratigné le genoux. Il n'avait pas pleuré et sa surveillante n'avait pas remarqué puisqu'elle discutait avec Salome. La petite fille avait alors agi comme sa maman lui avait montré. Dénouant son foulard, elle le tendit vers la blessure du garçon pour la lui bander.─ MATILDA ! Sa mère courait vers elle, REMETS TON FOULARD IMMEDIATEMENT ! Jamais la petite ne l'avait vu autant en furie et restait paralysée. Brutalement, la femme s'empara du morceau de tissu, le replaça autour du cou de sa fille et lui administra une gifle magistrale.─ Je t'ai déjà dit de ne pas y toucher ! Plus jamais tu ne recommences ! Tu m'entends ?! Lui hurla de nouveau sa mère. Et sans attente de réponse, la gamine avait été ramenée en pleure chez elle. Croyez-moi, plus jamais elle n'avait tenté une telle action, bien que ses cheveux se fussent beaucoup allongés depuis.
......................................Pour en revenir à l'évolution de notre protagoniste, une fois cet âge d'innocence passé – à savoir dès qu'elle fut assez grande pour aller à l'école, mais surtout assez pour comprendre que ce que lui racontait sa mère n'étaient pas des contes, mais bien la réalité –, Matilda se forgea une personnalité plus renfermée. Quand elle assistait à des scènes telles que des camarades se moquant d'autres sans raison, voir les bousculant, à d'autres moments voyant son père rentrer à la maison moins patient, ou encore un parent frappant son enfant ou un voleur se faisant molester par un milicien, en elle, un sentiment de malaise grossissait. La violence des béorcs, qu'elle pouvait contempler du haut de sa toute maigre expérience, ne cessait de le renvoyer aux récits beaucoup plus terrifiants de sa mère développant en son fort intérieur un dégoût du monde dans lequel elle grandissait. Imaginer ce qui lui arriverait si un jour on découvrait sa marque ne manquait pas d'augmenter ce mal-être. Et sa génitrice ne s'était pas privée d'entretenir cette peur au biais de quelques récits appropriés.
......................................A l'école, l'enfant commença à souhaiter en apprendre plus sur les Laguzs. Mais ses questions étaient systématiquement accueillies de dédain : on lui répondait qu'il n'y avait nul besoin d'en savoir plus sur des sous-humains. Lui enseignait-on les mœurs des escargots ? Non et pourtant ces-derniers valaient bien mieux que ces ersatz d'animaux. Ses échecs à obtenir des réponses sensées auprès des adultes renforça encore son idée de la bête béorc. Son malaise se ressentait certainement et ses camarades s'éloignèrent d'elle. Ainsi, il ne lui restait que très peu de chances de rencontrer une personne qui la ferait changer d'avis. Dès lors, Matilda consacra tout son temps libre en des recherches d'ouvrages divers. Elle obtint rapidement une petite réputation auprès des vendeurs et chacun la connaissait, bien qu'aucun ne lui adressât vraiment la parole. Si l'on en venait malgré tout à la questionner quant au pourquoi de son intérêt pour les volumes traitant des sous-humains, sa réponse était invariablement :─ Parce que mon papa m'a dit qu'il faut connaître son ennemi. Et il dit aussi que les Laguzs c'est nos ennemis. Alors j'essaye de connaître nos ennemis ! On la gratifiait d'un sourire attendri, d'un « bien parlé, ton père a bien raison » et l'on tâchait de l'aider au mieux. La peur que cette fille avait de paraître trop différente la rendait assez méfiante pour bien s'en sortir dans la vie.
Aux alentours de ses onze ans, ses recherches l'amenèrent chez un apothicaire. Il semblait qu'il existât une herbe, à Goldoa, possédant des propriétés curatives remarquables.
......................................La clochette tinta lugubrement dans le silence de la vieille boutique où personne ne se trouvait au comptoir. L'ingénue promena son regard ça et là, parfois même soulevant un flacon ou sentant une herbe. Alors qu'elle s'apprêtait à agripper une fleur blanche un peu plus en hauteur, une voix grinçante la prévint :─ Si vous êtes venue ici pour avoir une intoxication, vous avez un très bon instinct mademoiselle, lança le gérant avec moquerie. Sinon, je vous déconseille de vous approcher plus de cette plante. C'était la première fois qu'on la vouvoyait, Matilda en fut aussi surprise que flattée, d'autant plus qu'elle grandissait plus lentement que les béorcs et qu'on la prenait invariablement pour une gamine.─ Une intoxication ? Répéta-t-elle en retirant sa main tendue, rien qu'en s'approchant ? ─ Effectivement, et le flacon qui est là-bas, reprit-il en tendant une main tremblante vers une étagère où se trouvait des dizaines de rangées de flacons, et qui a pour ingrédient cette lubea provoquerait votre mort d'une seule bouffée. Mais je doute que vous ayez les moyens de l'acheter petite demoiselle, termina le vieil homme affichant un sourire hautain. ─ Mais, je croyais que les apot... apothicaires ne vendaient que des remèdes ? S'étonna-t-elle sans se soucier des moqueries. ─ Je suis un commerçant et je vends ce qu'on me demande, ricana-t-il, et vous qu'espérez-vous trouver ici petite demoiselle ? Matilda lui parla de la plante de Goldoa et lui en montra une image.─ Ho ho, mais que voilà une gamine bien savante. Sachez, petite demoiselle, que Goldoa ne se trouve pas à deux pas d'ici et qu'il n'est pas sûr de s'y aventurer . Cette plante ne circule donc que très peu dans nos contrées. Et je puis vous assurer, au cas où vous espériez faire la même demande chez mon collègue l'herboriste, qu'il n'en détient pas non plus. En bon commerçant, il chercha à ne pas laisser sa cliente sur sa faim, mais si ce sont des herbes curatives qu'il vous faut, j'en ai au moins trois variétés à peine moins efficaces que celle-ci dans cette boutique. Si tant est que vous les prépariez comme il se doit. ─ Non merci monsieur, interrompit-elle le vieillard alors qu'il s'apprêtait à la guider vers ses exemplaires, c'est tout ce que j'avais besoin. Puis la petite demoiselle se dirigea vers la sortie, lâchant un « merci beaucoup au revoir » au moment où retentit la clochette sinistre.
Matilda n'avait pas obtenu ce qu'elle était venue chercher, mais ne repartait pas les mains vides pour autant. Dans son esprit, un chemin se fit vers une nouvelle idée. Heureusement que tout ces béorcs étaient si stupides et ignorants. Au bout de la rue, on trouvait de quoi tuer en ouvrant un simple flacon, mais eux préféraient se taper les uns sur les autres vainement. Et elle, comme elle avait pris du retard! Se croyant faible, comme sa mère, à étudier une race pour la seule raison qu'elle s'imaginait incapable de les rejoindre. Mais à présent, elle savait. Les abjectes bêtes humaines ne seraient plus un obstacle, et surtout pas une peur. Elle partirait trouver le peuple de son père. De son véritable père. C'est le nez dans les bouquins que la jeune fille, armée de na nouvelle détermination, acheva cette journée.......................................Matilda, devenue forte et débrouillarde comme l'avait prédit sa mère, commença à travailler. Ses études autour des herbes, des poisons, de la faune venimeuse lui demandaient de plus en plus de sous à mesure qu'elle amassait des connaissances. La petite demoiselle ne parvint pas à trouver une place auprès de l'apothicaire ou de l'herboriste et prit ce qu'on lui donnait, auprès de monsieur Tohui qui tenait un étalage de fruits et légumes sur le marché. C'était à ses treize ans et elle n'en paraissait pas dix, mais le père Tohui avait su voir quel investissement la gamine serait, et ne fut pas déçu.
Quatre ans plus tard, la jeune fille révélait enfin la beauté que lui avait léguée ses parents. L'assurance de son père associée au port jadis altier de sa mère lui conférait une grâce sans pareille. Ses longs cheveux d'ébène, mais encore plus son regard de jais hypnotisant assuraient de nombreux coups d'œil sur son passage. Enfin, son sourire discret mais invariablement présent, quasiment énigmatique ne manquait pas d'attirer l'attention de ses clients les plus occupés, sans compter qu'accompagné des divers accessoires ornant son cou, le style était parfait. Cela dit, la fleur ornant ses cheveux et dont la jeune fille connaissait les vertus de séduction était certainement pour beaucoup dans l'effet qu'elle produisait – car elle possédait encore une apparence de pré-adolescente de quatorze ans, rappelons-le. Et c'est une fleur dont elle n'oubliait jamais de se débarrasser avant de pénétrer chez elle.
A cet âge, gagnant plus d'argent puisqu'apportant d'avantage de clients, l'empoisonneuse se confectionna une petite trousse qu'elle dissimulait sous ses vêtements. Celle-ci contenait tout un nécessaire à décoction et même certains philtres empoisonnés parmi les rares n'exigeant pas de méthodes de conservation bien précises. L'apothicaire continua de l'appeler « petite demoiselle » et finit, bien qu'il ne l'embaucha jamais, par lui enseigner ce qu'elle ne pouvait découvrir par elle-même, et même par apprécier son talent.
......................................A vingt ans, alors que cela en faisait bientôt dix que Matilda étudiait les indénombrables vertus offertes par la nature, on aurait pu penser qu'elle aurait enfin débuté sa quête. Mais la marquée avait découvert qu'il lui restait encore facilement cent-quatre-vingts ans à vivre ! Quatre-vingt-dix pour-cent du temps qui lui restait à passer sur Tellius était devant elle . Pas question de partir sans être sûre de ne pouvoir traverser toutes ces années sans succomber à une mauvaise rencontre. En outre, l'idée de laisser sa mère seule avec Udric ne l'encourageait pas au départ.─ Nous devrions partir toutes les deux maman, déclara-t-elle une après-midi. ─ Partir ? En voyage ? C'est vrai que c'est une bonne idée, sourit sa mère, et où aimerais-tu aller ? ─ Pas un voyage, partir pour de bon. On irait retrouver le peuple de mon véritable père et on vivrait heureuses ! Loin des brutes de ce continent ! ─ Ma fille, nous ne tiendrons pas une journée hors des limites de la ville, il n'y a que la civilisation qui puisse nous protéger toi et moi. ─ C'est faux ! Je peux tuer ces bêtes d'un seul geste ! S'enflamma-t-elle. La mère laissa parler l'enfant qui lui révélait pour la première fois ce qu'elle avait étudié durant toutes ces années, les rêves qu'elle nourrissait pour elles-deux et la foi qu'elle portait dans leur aboutissement. Mais sa douce et souple génitrice n'accueillit pas les propos avec l'enthousiasme espéré, plutôt avec un sourire tendre et résigné.─ Mère ! Ne vois-tu pas que ton monde civilisé n'est fait que de Udrics, encore et encore ? Il faut laisser ces bêtes entre elles ! ─ Matilda, je suis si fière de toi, tu es devenue forte. Tu le seras un jour autant que ton père, Altide, j'en suis sûre. Pars donc, mais je ne te suivrai pas. Le monde extérieur sans... la femme ne put s'empêcher de marquer un temps, cherchant ses mots, sans la présence enveloppante de ton père, je n'y survivrai pas. Les yeux de sa mère à l'évocation de l'extérieur étaient tellement plein de terreur... Le dehors, la solitude, la terrifiaient. Pas de chair auprès de laquelle disparaître et ne plus se soucier de rien. N'importe quel homme qui serait parti avec elle aurait fait l'affaire. Ce n'était pas « la présence enveloppante » d'Altide qu'il lui fallait, mais celle de n'importe quel homme. Sa mère était faible, encore plus d'esprit que de corps et pour la première fois, Matilda en prenait pleinement conscience. Les yeux de cette petite femme de presque cinquante ans, à cet instant, lui en avaient plus avoué que ses vingt années passées à ses côtés. Désillusionnée, amère de sa découverte, elle abandonna la discussion et n'y fit plus jamais allusion.
......................................Matilda passa malgré tout deux années supplémentaires à étudier, se préparer au départ. Elle ne remarqua pas les yeux de son père adoptif se poser sur elle plus souvent... et ne vit pas grandir cette lueur d'envie. La veille de ses vingt-deux ans, elle en paraissait dix-sept et ses courbes étaient généreuses.
Ce soir-là, lors qu'elle atteignit la porte de son foyer, ce ne furent pas les bruits habituels qui lui parvinrent, mais des « han » réguliers et rauques au milieu des supplications de la voix de sa mère.─ Lâche-moi, je t'en prie, ne lui montre pas, elle va rentrer, s'il te plait, la voix était plaignante et s'en allait dans les aigües, arrêtant le cœur de Matilda. Elle mit sa main sous sa tunique, à la recherche de sa trousse et d'un flacon étourdissant. Puis tourna la poignée lentement, ayant peur de voir ce qui se trouvait de l'autre côté.─ Montre-lui ce que c'est, jouis chienne. Tu vas l'apeurer sinon, ajouta-t-il dans un ricanement, au milieu de ses halètements rauques. Ouvrant la porte, la jeune femme pas encore adulte, découvrit le spectacle de son père, le pantalon ouvert, pénétrant à grands coups de reins sa mère, à moitié nue, à quatre pattes en face d'elle. Elle avait les bras attachée dans son dos, Udric lui maintenait la tête ruisselante de larmes par ses cheveux et pétrissait son sein de l'autre main. L'homme lui souriait interprétant certainement mal la main sous la tunique. Mais cette dernière, flageolante, s'empara enfin du flacon recherché et le lança vers la scène bestiale. Sa trop grande émotion, presque son hésitation la consternèrent. Elle vit comme au ralenti la petite fiole s'envoler, mollement, heurter le genou du violeur et retomber sans aucune espèce de vitesse sur le sol. Intacte.
Estomaquée par sa faiblesse, elle ne bougeait plus. La jeune femme se sentait comme une petite fille en faute, dans un corps trop gourd, et pétrifié. Elle regarda impuissante son père se retirer de la béorc à ses pieds et se diriger membre tendu vers elle-même. Avec force et lui, sans hésitation aucune, il la plaqua en arrière, refermant la porte d'un geste. Il n'y eut qu'un gémissement qui sortit de sa bouche en réaction qui fit écho aux sanglots de sa mère. La bête sourit, la pressa contre son corps lui empoignant les mains.─ Alors ma belle, enfin chez toi. Son souffle chaud s'infiltrait dans ses narines, elle sentit le désir de l'homme contre son ventre et la trousse masquée lui rentrer dans la hanche. Elle essaya vainement de se défaire de l'étreinte, lui se frottait contre sa poitrine, son bas-ventre.─ Qu'est-ce que tu caches sous tes vêtements ? Dis-moi ? Disant cela, il lâcha le poignet de sa fille et se dirigea d'un geste vif vers la trousse. La main l'arracha d'un coup sec sentant à peine la petite tentant de le retenir. Ce sera plus confortable maintenant, ajouta-t-il ricanant d'un plaisir anticipé. Elle s'apprêtait à lui frapper le visage lorsqu'il cria de douleur et s'écarta brusquement.─ Sale putain, que croyais-tu pouvoir faire ? Hurlant, il se précipitait vers sa femme dont les mains moites n'avaient pas réussi à conserver le couteau qui n'avait fait qu'entailler la chair du fou furieux. La brute lui assena un coup si violent qu'il la projeta un mètre plus loin, face contre terre. Un bleu énorme apparu immédiatement sur son omoplate. Emporté par sa colère, il entreprit de rosser sa femme au sol. Un poids tomba alors sur son dos, une main lui mit quelque chose dans la bouche tandis qu'une autre lui bouchait le nez, l'obligeant à avaler. Il tira des cheveux dans son dos et griffa la main sur son visage. Le poids quitta son dos. Udric se retourna pour voir sa fille se jeter sur le couteau et le diriger contre lui. Avec de grands gestes, elle le faisait reculer.─ Crève ! Meurs ! scandait-elle, hystérique, à chaque attaque. Et puis les sens de l'homme se brouillèrent, il tangua, son talon heurta une chaise, il bascula en arrière et sentit une douleur fulgurante dans son estomac, à l'endroit où sa fille venait d'enfoncer l'arme dans un dernier « crève ». Alors qu'il avait déjà perdu connaissance, la furie lui perfora la nuque, faisant entrer la lame par le côté. Enfin, elle se laissa glisser à côté du cadavre et demeura immobile. Dans la maison, la folie et les cris laissèrent place à un silence étrange seulement entrecoupés des sanglots de Salome.
La fille ne reparla pas à sa mère, fit son sac et partit le lendemain sans avoir pu dormir. A présent, elle pouvait tuer.Les récits de sa mère ont une énorme influence sur Matilda. Si vous êtes béorc, elle se montrera méfiante et ne vous révèlera rien qui puisse être vrai sur elle, bien qu'elle saura certainement se montrer d'apparence ouverte. Si vous êtes un mâle béorcs... ce sera un exploit qu'elle vous adresse un hochement de tête. En revanche, si vous êtes Laguz, il ne vous faudra pas plus d'un bonjour pour qu'elle ne vous montre sa marque, alors qu'elle n'en a touché mot à personne jusqu'à aujourd'hui. Mais, jamais encore sa vie ne l'a mise face à un tel être. Marquée, une longue vie se tient devant elle. La jeune femme se montre donc infiniment patiente, que ce soit dans l'accomplissement de sa quête ou pour supporter une piqure de moustique. Cependant la peur, très présente dans son cœur tant qu'elle se trouve en territoires béorcs, la fera sortir de ce schéma. Cela dit, s'il y a quelque chose que nulle autre sentiment ne pourra lui retirer, c'est sa détermination. Plus particulièrement, ce qui la fait se lever le matin et traverser jour après jour l'immense chemin qui la sépare de Kilvas : son vœu de vivre au milieu de la patrie de son père. Aussi, bien qu'elle prendra les détours qui lui seront imposés ou nécessaires au cours de sa route sans s'inquiéter, sa direction sera invariablement la même et le temps n'émoussera en rien de son désir. En dehors de ça, la jeune fille est calme et réservée, parle peu... à moins que vous la lanciez sur des sujets tels que : les laguzs, les marqués ou les secrets de la nature, peut-être même l'Histoire... les quatre seuls sujets dont elle soit curieuse. N'étant jamais sortie de Gadus, si ce n'est pour quelques excursions à la recherche de plantes, elle pourra se montrer gauche dans la vie de nomade, mais saura être débrouillarde malgré tout grâce à ses connaissances théoriques. Elle ne rechignera jamais à la tâche car sait que chacun de ses actes la rapproche de son but. Matilda est fière, presque orgueilleuse bien qu'elle tente de le masquer et pourra se montrer hautaine avec des êtres peu instruits ou lâches. Elle a vécu trop longtemps avec sa mère faible qui se contentait de sa misérable vie pour respecter ceux qui n'auront pas été capables de s'en extraire. Sans doute maudit-elle aussi sa propre faiblesse pour ne pas avoir pu quitter la demeure de son père adoptif plus tôt. L'expérience que l'adolescente vient de vivre avec cet homme la maintiendra d'ailleurs dans une peur du regard masculin, du désir et de la beauté d'un corps de femme, de son corps. Elle s'est d'ailleurs débarrassée de cette fleur de séduction dont elle faisait usage sur le marché. En conséquence, son cœur n'a jamais connu l'amour et ne s'ouvrira pas avant un long moment. Un pénible chemin de bataille contre ses multiples peurs semble être le principal de ses besoins. Matilda est tout en contraste de noirs et blancs. Une peau claire au milieu de laquelle scintillent ses yeux profondément noirs, perçant comme ceux d'un oiseau. Une bouche fine et d'un rose bien pâle où viennent parfois se déposer ses cheveux d'ébène (petite précision : pour le moment ses cheveux sont très longs et lui parviennent à la taille, mais dès les premiers postes elle devrait les couper pour qu'ils lui arrivent juste au niveau du cou, en un carré brouillon). Son long cou diaphane est invariablement affublé d'un bijou, foulard ou tout autre chose (habituellement de couleur et dégradés autour de marron et du vert) permettant de masquer la marque maudite, à l'arrière de sa nuque. Les vêtements qui couvrent sa fine silhouette sont généralement foncés, autant pour être plus discrète que par goût. D'une taille moyenne (entre 1,65 et 1,70m) et d'une finesse à faire pâlir, c'est un corps d'adolescente de 17-18 ans que vous penserez avoir devant vous. Pour ce qui est de ce qu'elle dégage : Ses yeux toujours droits devant elle ou dans les yeux de son interlocuteur débordent de sa détermination. Ce trait est l'un des seul qui soit un signe de beauté. Ses cheveux peu soignés, tout comme son style général aux couleurs ternes contribuent à masquer son charme aux yeux des hommes. Son corps frêle, maigre, dût aux heures passées assise à étudier, ou simplement debout à tendre un légume véhicule une image bien fragile, mais d'où elle ne parvient pas à enlever la grâce naturelle des mouvements. Sans doute sa fierté et son assurance dans l'avenir l'en empêchent-ils. A propos de sa fragilité, comme elle le déplore, elle profitera de son périple pour se forger des bras plus à même de combattre. Son visage, en temps neutre, dégage une impression de sérénité, confiance. Il s'illumine enfin lorsqu'elle prend la parole autour de ses sujets de prédilection. Elle parlera dans ses moments avec fougue, passion et grands renforts de gestes. Enfin, si vous êtes béorcs, méfiez-vous, son sourire poli ou énigmatique pourra cacher aisément le couteau dans son dos. J'aimerais, pour finir, m'arrêter sur ses mains aux doigts longs et fins. Contrairement au reste de sa peau, elles paraissent presque bronzés. Ce n'est pas tant qu'elles ont été plus dehors, mais plutôt car elle porte régulièrement des gants foncés. Ils servent lorsqu'elle s'occupe de ses préparations et de nombreuses expériences les ont abimés. Ils déteignent d'une étrange manière qui confère cette couleur particulière aux mains de notre jeune femme. Les gestes qu'elle fait avec ces deux membres sont systématiquement assurés, dûs à la grande rigueur apportée par des années de manipulation au milieu de produits dangereux. Aussi à cause du souvenir de ce que leur faiblesse a failli lui faire subir. Mais ils sont aussi doux et caressants comme seules les mains aimantes d'une mère ont pu les forger. - Comment avez-vous connu le forum ? :
Top site Sawen - Expérience du Role-Play :
Voilà sans doute 8-9 ans que j'ai testé mon premier forum rpg et depuis, des expériences régulières mais pas bien suivies. PS : Dans le contexte il est précisé que l'histoire de ce forum se déroule « quelques années plus tard » - après la bataille d'Ashera si j'ai bien compris ? Comme je ne sais pas trop quantifier ce temps, je me demande si dans le cas que j'ai fait, ce n'est pas trop long : 23 ans après que les begnioniens... begniens... begnois... après que Zelgius soit passé par Criméa. Si c'est effectivement trop long ou si j'ai mal compris quelque chose, je rectifierai ce petit passage =) . |
| | | ❝ Invité ❞
| Sujet: Re: Matilda, l'Empoisonneuse [NC-17] Dim 24 Avr - 21:49 | |
| Langue: 2,5/2.5
Ah tiens, pour une fois je vais pouvoir lister toutes les fautes sans me fatiguer: Bon ça va aller très vite j'en ai repéré que trois XD TU as confondu "voir" le verbe et "voire" (dans le sens "et même") à un moment, de même "d'avantage" et "davantage". La troisième faute était un "na" au lieu d'un "sa" (faute de frappe power)
Et outre le fait que ces fautes sont impardonnables et extrêmement graves (bouh!) je dois dire qu'il est assez rare de voir quelqu'un maitrisant le subjonctif imparfait, j'ai envie de te mettre 5/2.5 pour ça XD
Donc rien à dire, ton niveau de langue est très très très bon.
Style: 2/2.5
Très bon style, absolument rien à dire, en fait je devrais te mettre 2,5 mais je vais pas le faire XD
Juste pour une petite raison: on n'utilise pas de smiley en RP. Et encore moins en narration, ça vient briser ton style qui est excellent et pour ma part, ça m'a assez perturbé dans ma lecture.
Ah, le passage de la narration au présent au début, même si c'est un effet de style, ne me plaît pas trop non plus, mais ça n'est que subjectif là^^
Caractère: 2.5/2.5
Très bonnes descriptions, ça fait du bien de revoir des personnages haineux un peu (le Peace and Love est saoulant par moments XD)
Physique: 2/2.5
Pour le moins original. Tes descriptions sont bonnes, bon je vais t'enlever 0.5 parce que j'aime pas ton avatar (oui excuse bidon, mais je dois trouver des endroits où retirer des points)
Histoire: 8/8
Ah, c'est rare de voir des histoires aussi abouties et aussi bien écrites, tu as parfaitement cerné le contexte du forum, à un point que j'en suis même jaloux, je dois avouer que le: "on lui répondait qu'il n'y avait nul besoin d'en savoir plus sur des sous-humains. Lui enseignait-on les mœurs des escargots ? Non et pourtant ces-derniers valaient bien mieux que ces ersatz d'animaux." m'a beaucoup plu, et rien que pour ça j'ai envie de te mettre la note maximale. A part ça, déroulement logique, évolution du personnage intéressante, je trouve juste un peu étrange que sa mère n'éprouve aucun ressenti envers les laguz qui ont tué son premier amour (oui bon, on me répondra "Syndrôme de Stockholm" je pense, ce qui n'est pas faux).
Originalité: 2/2
La première perso de sexe féminin qui n'est pas un canon. Je pense pas qu'on puisse faire plus original XD
Note finale: 19/20
Bon, je t'ai enlevé des points sur des trucs absurdes, pour une raison très simple: je considère (personnellement) que 19 est la note maximale, il faudrait avoir une présentation absolument parfaite pour mériter un 20 (et je n'ai pour lors jamais vu cela). Ensuite, comme me l'a fait remarqué Allen (oui les troubadours sont parfois utiles, étrangement) un niveau 20 te donnerait immédiatement accès au "changement de classe" qui a plus ou moins pour but de faire changer ton perso, et je ne pense pas qu'elle soit assez "aboutie" pour cela^^
Maintenant je ne peux pas te mettre moins que 19, ton niveau est plus qu'excellent, sois-en certaine.
Bref! C'est donc avec grand plaisir que je t'accueille parmi nous et te souhaites un très bon RP
(D'ailleurs je parle de toi au féminin, ton style m'apparait plus comme tel, j'espère que je ne me suis pas trompé XD) |
| | | | Matilda, l'Empoisonneuse [NC-17] | |
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