Ballade à Crimea

Il avait froid. Tellement froid... combien de litres de sang avait-il perdu ? Il n'en savait rien, mais ce brouillard épais qui envahissait son esprit rendait toute réflexion difficile.

Quelque chose parvint à ses oreilles et frappa son esprit de façon aussi fulgurante qu'une flèche. Un cri d'effroi qu'il n'aurait jamais voulu entendre. Kwendal...

Il sentit son corps soulevé par une paire de bras doux comme la soie, ceux de Kwendal...

<< Alan… Reste près de moi… J’ai besoin de toi… Près de moi…Pour toujours… >>

Il sentait qu'elle le serrait contre lui et sentit la main de son amour caresser sa joue tachée de sang. Puis il sentit un baiser sur son front et enfin une intense chaleur près de lui. Elle devait cracher des flammes.

<< Toi… Je te déteste… Et tu va subir ma…COLÈRE! IGNORANT DE BEORC! >>

A nouveau le contact du sol. Alan devinait ce qu'il allait se passer et aurait voulu crier à Kwendal de fuir, mais il n'en avait plus la force. C'était à peine s'il était conscient.

Mais un flash traversa ses yeux. Une lueur qu'il connaissait mais elle remontait à si loin... se pourrait-il que... ?

Puisant dans ses dernières ressources, il parvint à entrouvrir les yeux et vit une gigantesque patte rouge autour de laquelle était attaché un bracelet doré lui rappelant celui de sa mère. Kwendal s'était transformée en dragonne...

C'est en souriant qu'il referma les yeux. Peut-être Geist prendra-il la fuite après ça...

<< Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Superbe ! Vraiment superbe ! Non seulement je ne pourrais pas remplir ma mission d'origine, mais pas l'optionnelle non plus, c'est bien ça ?! Mais vous avez oublié encore qui je suis, et la flamme qui m'habite crie de rage ! Ah ! Ah ! Ah ! Décidément ce combat mérite vraiment que je m'en souvienne.

Je vais vous laissez un compromis... Vous êtes en territoire Beorc, et malgré la passivité de votre peuple la guerre se fait sentir. En tant qu'émissaire des Laguz je ne pourrais pas normalement lever la main sur vous. Cependant cet homme est recherché pour homicide de noble et pour le vol de la relique sacrée de l'empire, l'épée Alondite. Donc soit vous me livrez cet homme, qui je suis sûr ne vous conviendrais pas, soit vous me remettez son arme, soit... Soit vous vous placez du mauvais côté de la Loi, mademoiselle. Et que vous soyez Laguz ne vous sauvera pas face à moi. >>

Volée ? Alondite ? Alors c'était ça la version des nobles quant à la possession de l'épée légendaire par Alan ? Il pensait qu'Eve avait arrangé les choses concernant l'arme. C'était elle qui lui avait suggèré de l'emporter après tout ! Kwendal savait bien qu'Alan ne l'avait pas volée, elle savait comment il avait eu cette arme : lorsqu'elle s'est fait kidnapper par Kratos, l'épée a été retrouvée dans les affaires d'Armedor et Eve a dit à Alan de prendre l'arme.

<< Pas... volée... Eve... donnée... >>

Il parvint à articuler ces mots juste avant que Geist continue.

<< Je vois, alors combattons le feu par le feu, hein... >>

Il ne voulait pas abandonner... Alan ne voulait pas que Kwendal se batte. Il voulait qu'elle s'en aille, qu'elle fuie et le laisse derrière elle. Mais il sombra au plus profond des ténèbres de son être en murmurant une dernière fois son nom.

<< Kwendal... >>

La bête observait sa proie, elle se sentait bien sous cette forme si longtemps oubliée... Elle grogna un peu, elle s'habituait rapidement a sa forme... Elle regarda l'humain reculer de trois pas et la bête posa ses pattes devant elle et grogna encore...

<< Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Superbe ! Vraiment superbe ! Non seulement je ne pourrais pas remplir ma mission d'origine, mais pas l'optionnelle non plus, c'est bien ça ?! Mais vous avez oublié encore qui je suis, et la flamme qui m'habite crie de rage ! Ah ! Ah ! Ah ! Décidément ce combat mérite vraiment que je m'en souvienne.

Je vais vous laissez un compromis... Vous êtes en territoire Beorc, et malgré la passivité de votre peuple la guerre se fait sentir. En tant qu'émissaire des Laguz je ne pourrais pas normalement lever la main sur vous. Cependant cet homme est recherché pour homicide de noble et pour le vol de la relique sacrée de l'empire, l'épée Alondite. Donc soit vous me livrez cet homme, qui je suis sûr ne vous conviendrais pas, soit vous me remettez son arme, soit... Soit vous vous placez du mauvais côté de la Loi, mademoiselle. Et que vous soyez Laguz ne vous sauvera pas face à moi. >>

Faux c'était complêtement faux... Alondite aparternais à Armédor et il était mort! Et Alondite avait été remise à Alan et non pas volé! La dragonne commença à esseyer de parler, c'était difficile mais elle réussit :

-Vous êtes ... Ignorrrrraaant petit ...Beorrrrrrrrc.... Alaaan.... Cherrrche à prrrotéger les genss....des nobles....corrrrrompus... Alondite...Fut donné à luiii... Vous ne savez rrrrrien! et vous vous basez...surrrrr des mensooonges...

<< Je vois, alors combattons le feu par le feu, hein... >>

La créature grogna à nouveau et avec sa queue de dragon, elle alla attrapper Alan et le tira doucement près de la maisson.

*Désolée...Alan...Mais cette fois ce seras moi qui te protégerait...*

Alors que la créature s'avanca vers Geist, des flammes se forma à sa bouche, se n'était pas des flammes normals. Les flammes semblait plus sombre. Cette flammes était unique a Kwendal, il s'agisait bien sure de flamme mais plus chaudes et plus dangereuse.

La bête regarda partout et ses ailes s'ouvrit et sa queue de dragon frotta le sol dangereusement et lentement elle ouvrit sa bouche de dragonne, contenant une série de crocs accérer... Et lentement des flammes noir sortir de la gorge de la bête et fonça vers Geist.

Des taches de couleurs empêchaient Nao d’avoir une vision claire de la situation. Elle était encore bien engourdie, après cette sieste improvisée. Des éclats de voix lui parvenaient, sans qu’elle puisse identifier leurs propriétaires.
Pourtant, elle distinguait à peu près clairement le dragon rouge qui fulminait au milieu du jardin. Kwendal Kenneth avait retrouvé une part d’elle même. Temps mieux pour elle ! Et ses souvenirs ?

Ayant récupéré, Nao sauta du toit et atterrit avec souplesse dans l’herbe grasse. Le corps sans vie de Monsieur Alan était étalé non loin. Il paraissait bien amoché le pauvre. Voyez où la paranoïa conduisait ! La lionne s’approcha du Beorc. Elle sortit une fiole de son sac et lui enfourna dans le bec. C’est tout juste s’il ne manqua pas de s’étouffer mais l’homme en avala la majeure partie. Nao gronda. La situation devenait compliquée et ça lui déplaisait fortement. Malgré elle, elle commençait à perdre son calme.
1 : Elle avait raté un superbe spectacle.
2 : On avait osé l’assommer pitoyablement.
3 : Son cuisinier était loin de pouvoir reprendre ses fonctions pour lui préparer une bonne ration de vivres.
Et pour finir…Ces deux là allaient encore s’amuser tous seuls, sans-lui prêter aucune attention.

De plus, elle ne pouvait pas en laisser un des deux finir grillé. Elle voulait avoir des nouvelles de Gallia et Monsieur Alan ne cuisinerait plus pour elle si elle laissait Mademoiselle Kwendal se faire embrocher. Elle tira le corps sur quelques mètres afin qu’il soit parfaitement visible de la scène du combat. Puis elle sortit son Wakisashi et portant à moitié Monsieur Alan, elle appuya sa lame contre sa gorge. Elle lui tira la tête en arrière de son autre main, pestant contre le sang qui venait imprégner sa tunique.

Pour attirer l’attention des deux autres, la lionne rugit. Cela lui avait toujours été plutôt désagréable sous sa forme humaine, mais au moins, se devrait être efficace. Son excitation augmenta, comme ses sens s’affinaient. Des fourmis lui remontèrent dans les jambes, et son rythme cardiaque s’accéléra. Avec puissance, elle interpela la dragonne et l’homme, faisant bien attention que la gorge du mercenaire soit visible :

« Mademoiselle ce n’est pas une bonne idée de laisser votre moitié sans surveillance !»

« Quand à vous, Monsieur le Malpoli, si vous pouviez éviter de vous vider totalement de votre sang se serait une bonne chose. Nous avons une petite discussion qui nous attend je crois. »

« Sinon ce n’est pas bien grave et j'abrégerai juste les souffrances de Monsieur Alan. »

Elle entailla quelques peu la gorge du mercenaire et un liquide rouge goutta de cette nouvelle plaie.

Geist était plus que mal en point: le bras droit inutilisable, la jambe gauche en piteux état, et un dos qui le faisait souffrir abondamment. Mais l'adrénaline qui l'irriguait était bien supérieure à ces petits maux sans importance. Il avait en face de lui un dragon, être à la force légendaire, et c'était comme si la mort l'attendait de pied ferme. Cependant il n'en démorda pas, et plaça son Inferno en arrière de son seul bras gauche. Pendant ce temps la dragonne commençait à préparer ce qui semblait être un futur crachat de flammes sombres. L'homme ria au fond de lui, car nul ne pouvait le battre à son propre élément. Au moment où le courroux du grand lézard s'abbatit sur Geist, il frappa symboliquement le jet de flammes en un coup latéral, avant de conserver la pointe vers la bête et sa gueule acérée. Aussi étonnant que cela puisse paraître, les flammes lancées par le dragon s'amenuisèrent au contact proche de la lance, comme aspirée par cette dernière. L'étonnement fut général, mais Geist lui se mit à rire machinalement.

"Ah ! Ah ! Ah ! Petite imprudente, sache que mon Inferno..."

Il fit trois pas en arrière, et replaça son arme face à la dragonne. Cette fois-ci les flammes qui sortaient de la pointe montaient à une hauteur de deux mètres, impressionnant comme jamais.

"...Se nourrit des flammes. Merci du repas pour elle, et maintenant je me demande comment un dragon réagirait en recevant sa propre attaque dans la face, hein ? Ça pourrait être drôle."

Mais ça c'était sans l'intervention de Nao. Elle se mit à menacer le mercenaire déjà à moitié dans les vapes, en proférant tour à tour des menaces aux protagonistes ici présent.

"Quand à vous, Monsieur le Malpoli, si vous pouviez éviter de vous vider totalement de votre sang se serait une bonne chose. Nous avons une petite discussion qui nous attend je crois."

"Peuh, vous avez le chic pour briser l'ambiance, mademoiselle Nao Lyn. Mais de toute façon la conversation est terminée, sachez juste que votre famille s'inquiète et attende des réponses, c'est tout. Sur ce... Je m'en vais !"

Il fit tournoyer sa lance au dessus de sa tête avant de lancer le souffle de flammes que son Inferno avait emmagasiné, en frappant sur le sol. Une explosion se fit, soulevant gravats et poussière, et lorsque tout se dissipa, Geist n'était plus là.

Plus loin, dans la forêt et hors de portée des autres, le lancier souffrait, titubait en s'appuyant sur sa lance comme un bâton.

"On se retrouvera, 'Alan' , ce fut assez intéressant comme rencontre... Bon maintenant je dois aller me faire soigner, moi."

Il commença à marcher lentement, n'entendant presque pas les bruits de pas se dirigeant vers lui. Avant qu'il ne se retourne afin d'identifier l'inconnu, il se prit un coup à triple tranchant dans le dos, et s'écrasa au sol. Cette fois-ci c'était complètement impossible pour lui de se relever, et perdait peu à peu connaissance. Il ne savait pas qui l'avait attaquer, et la seule chose qu'il put voir avant de sombrer dans l'inconnu fut une paire de chaussures à talons noires.

(prochain post pour Naeliel ^^)

Sans mot dire, la dragonne Royale rétracta ses griffes. Il était là, cet infâme traitre. La cause de tout. Elle lécha le sang qui perlait entre ses doigts, et le gout de la victoire s'intensifia un peu. Tout pourrait se terminer là, il lui suffirait de l'achever. Mais le plaisir n'en serait que bafoué.
La jolie nymphe se baissa et empoigna délicatement la lance de Geist tout en mettant dans sa poche une lettre. Puis, d'un mouvement gracieux et puissant lui écrasa son pied sur la tête du lancier. Sa mort à lui attendrait un peu.

Sans accorder un regard de plus à ce qu'elle considérait comme une larve, elle repartit dans une direction opposé au groupe d'Alan. Elle avait tout vu, aussi bien le combat que les deux paysans courir vers la capitale. La garde allait arrivée, il ne fallait pas traîner dans le coin. Il ne restait qu'à importer cette lance loin de son utilisateur.

La bête grogna un peu et regarda la personne devant elle, son ennemie... Et soudain une voix se fit entendre, Nao. Zut elle ne l'avait pas frapper assez fort. Un rugisement vint et elle détourna sa tête et aperçut Nao posez une arme contre le cou à Alan...

« Mademoiselle ce n’est pas une bonne idée de laisser votre moitié sans surveillance !»

« Quand à vous, Monsieur le Malpoli, si vous pouviez éviter de vous vider totalement de votre sang se serait une bonne chose. Nous avons une petite discussion qui nous attend je crois. »

« Sinon ce n’est pas bien grave et j'abrégerai juste les souffrances de Monsieur Alan. »

La dragonne trembla et son ennemie parti, Kwendal redevint alors sous sa forme normal. Des larmes s'écroulaient de ses yeux. Elle tremblait non pas par tristesse mais par douleurs spycologique.

-Nao...Laissez Alan tranquille...

La dragonne avançais... Dans ses mains on aperçut du sang s'écrouler, ses doigts se serraient fortement dans sa paume... Et Ses cheveux était coller contre son crâne et elle dit :

-Nao...

Elle avança doucement vers elle en disant :

-Vous devriez partir... Je dois m'occuper d'Alan... Si un jour vous revenez...on vous offriras à nourriture mais pour l'instant....partez...

La dragonne avançait toujours doucement vers la lionne. Elle semblait mal au point, dans sa tête des souvenirs revenaient, elle aperçevait des gens qu'elle appéciait, comme des personnes qu'elle détestait et soudain un autre image revint lorsqu'Elle sentie dans les parages une autre odeur de Laguz... Ce fut l'image d'une femme, une femme très belle... La dragonne trembla et regarda Nao, on voyait bien dans le regard de la jeune femme, que la teinte bleuté disparaisait lentement pour se vider de vie...

Ce monde si noir, si froid... il était atrocement douloureux. Alan sentait que son corps le brûlait tant il était endolori. Il avait une épaule déboitée, un mollet transpercé, le torse brûlé et de nombreuses éraflures sur le corps. Et en prime, il était tellement fatigué qu'il n'avait pas la force de rêver.

Soudain, il eu l'impression d'être plongé dans une rivière très profonde. De l'eau s'introduisait dans la bouche qu'il ne parvenait pas à fermer, mais ça lui faisait du bien. Il avait l'impression que plus il buvait, moins il avait mal. Alors il buvait, buvait buvait jusqu'à plus soif.

Ah, il se sentait bien mieux à présent. L'épéiste avait l'impression que son épaule était remise, son pied guéri et que toute trace de brûlure disparaissait de son torse. Seuls les éraflures subsistaient. Mais... comment allait Kwendal ?

Alan entendit un puissant rugissement félin tout près de son oreille, au point que ça l'a réveillé.

Il entrouvrit les yeux. Où était-il ? Il voyait un dragon rouge face au lancier et quelque chose le tirait par les cheveux.

<< « Mademoiselle ce n’est pas une bonne idée de laisser votre moitié sans surveillance !»

« Quand à vous, Monsieur le Malpoli, si vous pouviez éviter de vous vider totalement de votre sang se serait une bonne chose. Nous avons une petite discussion qui nous attend je crois. »

« Sinon ce n’est pas bien grave et j'abrégerai juste les souffrances de Monsieur Alan. »
- Peuh, vous avez le chic pour briser l'ambiance, mademoiselle Nao Lyn. Mais de toute façon la conversation est terminée, sachez juste que votre famille s'inquiète et attende des réponses, c'est tout. Sur ce... Je m'en vais ! >>

Alan vit Geist partir, mais ne comprenait qu'à moitié. En voulant bouger le cou, il sentit un truc froid contre sa gorge. Kwendal reprenait forme humaine.

<< Nao...Laissez Alan tranquille... >>

Elle s'avançait. Du sang coulait de ses doigts... elle était blessée ?

<< K.... Kwen...
- Vous devriez partir... Je dois m'occuper d'Alan... Si un jour vous revenez...on vous offriras à nourriture mais pour l'instant....partez... >>

Il regardait les yeux de Kwendal qui perdait de leur clarté. C'était très mauvais signe. Alan voulait avancer, mais quelque chose derrière lui le retenait. De toutes façons, il n'aurait pas pu faire un pas sans s'effondrer.

<< Oh mon dieu ! Regardez ! Monsieur Alan !
- Lachez-le !
- Mademoiselle Kwendal n'a pas l'air bien ! >>

Les villageois arrivaient... il était temps, après tout le vacarme qu'avait produit le combat...

Lentement, les ténèbres l'attiraient pour un profond sommeil...

La lame semblait scintiller de joie. La lumière se reflétait à sa surface, la parant de reflets irisés qui rappelaient la beauté d’un arc-en-ciel. C’était comme si l’acier buvait le sang de l’homme, aspirant sa vie, pouvant en un geste lui offrir la mort.

Nao Lyn Sha grogna. L’héritage de son père était souillé ! Le rouge sombre capturait les rayons du soleil donnant une couleur magnifique. La lionne laissa échapper un soupir. Il lui faudrait un certain temps pour rendre tout son éclat à son plus grand trésor. Le liquide parvint jusqu'à la garde et fût arrêté par le liserait doré qui protégeait la poignée recouverte de cuir. Une gouttelette vermeille disparue dans l’herbe.
Monsieur le Mal poli interrompit la rêverie morbide du félin :

"Peuh, vous avez le chic pour briser l'ambiance, mademoiselle Nao Lyn. Mais de toute façon la conversation est terminée, sachez juste que votre famille s'inquiète et attend des réponses, c'est tout. Sur ce... Je m'en vais !"

La lionne n’eut pas le temps d’esquisser le moindre mouvement pour le rattraper, que déjà il avait disparu.
Elle en resta bouche-bée. Ne parvenait pas à comprendre comment il avait fait. Ne pouvant croire qu’il s’était échappé, elle huma l’air et tendit l’oreille. L'odeur du sang saturait son odorat sensible et les bruits de pas qu’elle perçu n’étaient pas produit par le Beorc volatilisé. Elle ne le sentait nulle part. Incroyable! Cet homme ; Il faudrait absolument le retrouver ! Il avait l’air d’être au cœur de beaucoup d’événements et faisait des choses surprenantes. De plus, il pourrait peut être la conduire jusqu’à la capitale. Monsieur le Malpoli ne devait pas être bien loin au vu de ses blessures. Nao pourrait toujours le chercher plus tard. Pour l’instant, un nouveau problème se posait et ce ne serait pas une partie de plaisir pour le résoudre…bien que…

Raffermissant sa prise sur Alan, Nao fit fonctionner à vitesse maximum le peu de neurones opérationnels qu’elle avait. Elle cherchait la meilleure solution, imaginant divers scénarios dont la plupart étaient de purs délires oniriques. (Comme celui où son papounet revenait du joli paradis des lions pour anéantir tous les mécréants qui se mettaient sur la route de sa fille, ou encore celui où la colline se transformait en île flottante et glissait jusqu’à la mer.) Quand soudain, un éclair de génie ! Elle avait trouvé la solution parfaite pour cette équation à si nombreuses inconnues ! De toute façon, elle devait s’activer. Libérer ses muscles emplis d’énergie. Fini de rêvasser ! La lionne fit rapidement un point de la situation. Le groupe qu’elle avait repéré auparavant était désormais tout proche. Mademoiselle Kwendal, avait reprit sa forme humaine et n'avait pas l'air au top de sa forme. Nao était très étonnée de l’efficacité avec laquelle son idée avait fonctionné. Il était donc possible de tenir à ce point à quelqu’un qui n’était même pas un membre de sa famille ni de son clan? Le résultat paraissait bien dangereux. Avec une faiblesse pareil, ces deux là n’en avait pas finit d’en voir de toutes les couleurs.

Alan marmonna quelque chose tendis que Kwendal se rapprochait en suppliant :

-Nao...Laissez Alan tranquille...

-Nao...

-Vous devriez partir... Je dois m'occuper d'Alan... Si un jour vous revenez...on vous offrira à nourriture mais pour l'instant....partez...

C’était désespérant! Après ce qu’elle avait fait pour eux, on voulait la faire partir sans un mot de remerciement. Très bien ! Après tout c’était exactement ce qu’elle comptait faire. De plus, les derniers mots de la dragonne n’étaient pas tombés dans l’oreille d’une sourde. Nao jaugea Mademoiselle Kwendal du regard. Elle paraissait quelques peu hébétée. Il faudrait la réveiller légèrement pour que son merveilleux plan puisse s’exécuter parfaitement. D’ailleurs, les nouveaux protagonistes étaient parvenus jusqu’à la petite maison. La lionne ne put retenir une exclamation de dédain devant leur lenteur.

<<< Oh mon dieu ! Regardez ! Monsieur Alan !
- Lachez-le !
- Mademoiselle Kwendal n'a pas l'air bien ! >>

La lionne lâcha les cheveux de Monsieur Alan et fit basculer son poids sur l’autre bras. Elle se félicita d’avoir utilisé son rugissement quelques minutes auparavant. Grâce à cela, à toute vitesse, elle attrapa une nouvelle fiole dans le sac qu’elle portait en bandoulière, et l’envoya dans la tête de Kwendal. Il y’ eut un « bong » satisfaisant. Celle-ci devait être prête à réceptionner le colis que Nao allait si gentiment lui livrer. Ne vérifiant même pas si la dragonne n’avait pas fini assommée, Nao propulsa le corps du mercenaire vers sa compagne, puis sauta de coté. A ce moment, fusillant le couple du regard, elle s’écria avec hargne, faisant bien attention que les villageois l’entendent :

« SALES PETITS BEORCS ! Vous m’avez trompé ! Vous ne valez pas mieux l’un que l’autre à refuser de me servir ! Pourrissez en enfer ! Je reviendrai de Goldoa pour vous anéantir où que vous vous cachiez !»

Elle se tourna vers les villageois qui commençaient à s’amasser. Nao lécha le sang du mercenaire resté sur son sabre. Puis, elle gronda avec rage laissant transparaitre une haine insondable, essayant d’imiter du mieux qu’elle pouvait la dragonne lors de sa transformation.

Tous ces gens la contemplaient frappés de stupeur. Avec un ultime grognement bestial, la lionne leur tourna le dos et partit en direction de la forêt. Enfin ! Elle avait repéré l’odeur de Monsieur le Malpoli! Il n’était pas très éloigné et ne semblait pas bouger. (Ce qui n'était pas étonnant, Nao l'avait bien prévenu.) La lionne partit vers une autre direction pour semer ses éventuels poursuivants. Elle fit semblant de boiter et de se tenir un bras, afin d’encourager les poursuites. Elle n’était pas contre une petite course avant de retrouver l’objet de ses recherches. Restait à savoir si sa diversion fonctionnerait. Dans tous le cas ils ne la rattraperaient jamais, surtout maintenant que sa vitesse était largement augmentée.

Nao continua de simuler jusqu’à la lisière du bois, puis elle se mit à courir, grand train, en dehors des sentiers. Coupant et recoupant ses traces, elle s’acharna à fausser sa piste, prenant garde à toujours garder l’odeur de Monsieur le Malpoli à porté de nez. Sans son odorat elle se serait complètement perdue elle-même. Finalement, quand la fatigue commença à dissiper les effets de l’adrénaline, il était déjà bien tard. Elle avait cru entendre plusieurs fois des bruits de poursuite mais n’était sûr de rien. Prenant garde à laisser le moins d’indices possible, la lionne se dirigea vers l’endroit où elle avait situé le Beorc. Il reposait là, sur le sol de feuilles mortes, dans un piteux état.

« C’est bien ma veine s’il est déjà au stade du casse-croute. » marmonnât-elle.

Farfouillant dans son sac, décidément bien utile, Nao en retira sa dernière fiole de potion. Elle s’agenouilla près de l’homme, lui releva la nuque et glissa l’embouchure de la fiole entre ces lèvres. La lionne fut heureuse de constater qu’il avala une bonne partie de la potion sans s’étouffer. Elle entreprit ensuite de lui donner les premiers secours du mieux qu’elle put dans les conditions où elle se trouvait. Déchirant les manches de sa tunique et le bas de son pantalon, elle put avoir des bandes de tissu d’une longueur satisfaisante. Une fois ses pansements confectionnés elle installa son manteau sur le blessé.

Il y avait quelque chose d’étrange. Une drôle d’odeur s’accrochait au Béorc. Mais se n’était pas une odeur humaine ; Bizarre. En examinant ses blessures, elle avait trouvé des traces d’une forme étrange sur le dos. Cela rappelait à Nao les marques que laissaient ses propres griffes. Les premières étoiles se mirent à scintiller à travers l’épais branchage des arbres.

Fourbue par cette journée incroyablement riche en événements, la lionne se pelotonna contre un tronc d’arbre. Elle commençait à avoir faim. Petit à petit, elle dodelina de la tête, en se repassant les meilleurs moments, rêvant à ses futures aventures. Elle assoupie enfin, malgré le froid et l’humidité qui commençaient à tomber.

Sur ce, la terre se mis à trembler. Sous le pas régulier d'une cinquantaine d'homme en arme et en armure. Le peloton était dirigé par Isaac, qui n'avait clairement rien à voir avec les hommes en armure de la ville. Lance à la main, il s'approcha du groupe et lança à l'assemblé avec une neutralité surpuissante:

"On nous as signalé une bataille dans le coin. Une bataille qui comprenait un dragon. Aux vues des marques dans la terre, je dirais que c'est ici... Il ne reste que vous trois, donc veuillez coopérer et il ne vous arrivera aucun ennuis."

Il fit un signe à ses hommes. La majorité d'entre eux encerclèrent la colline tandis que trois autres partirent en direction du village. Sans doute pour y poser des questions. Encore deux autres se rapprochèrent du terrain pour apparemment l'analyser:

"Déclinez votre identité et expliquez moi tout ce que vous savez, ça ira plus vite."

On ne pouvait pas vraiment voir qui parlait sous un tel casque, mais la voix était autoritaire autant que neutre. Et puis elle en jetait, cette armure.

<< Oh mon dieu ! Regardez ! Monsieur Alan !
- Lachez-le !
- Mademoiselle Kwendal n'a pas l'air bien ! >>

Et bien les gens du village arrivait...

Kwendal reçut une chose à la tête, elle tomba au sol et regarda la fiolle, elle fronça les sourcils et le corps d'Alan vint la rejoindre.... Aie aie aie... qu'elle douleur! Nao les fussilla du regard, la dragonne blémit... Et la lionne hurla

« SALES PETITS BEORCS ! Vous m’avez trompé ! Vous ne valez pas mieux l’un que l’autre à refuser de me servir ! Pourrissez en enfer ! Je reviendrai de Goldoa pour vous anéantir où que vous vous cachiez !»

Goldoa...? La dragonne pensa en même temps que la lionne s'enfuyais, donc Nao faisait accroire qu'elle était la dragonne... Kwendal ferma les yeux et remerçoa interrieurement la lionne.

Un tremblement de terre vint,Kwendal trembla et serra le corps d'Alan et regarda partout et elle blémit lorsqu'elle aperçut une cinquantaine de gens en armure et tout armé... Elle allait surement avoir beaucoup d'ennuie si on découvrait son origine. La dragonne trembla en serrant Alan, elle avait peur.

"On nous as signalé une bataille dans le coin. Une bataille qui comprenait un dragon. Aux vues des marques dans la terre, je dirais que c'est ici... Il ne reste que vous trois, donc veuillez coopérer et il ne vous arrivera aucun ennuis."

La dragonne regardait l'homme qui parlait il semblait autoritaire...

"Déclinez votre identité et expliquez moi tout ce que vous savez, ça ira plus vite."

La dragonne commença à avoir des larmes aux yeux, à sa vue on pouvait prendre pitier d'elle, une jeune femme magnifiquement belle serrant la personne qu'elle aimait le plus au monde et qui semblait être dans l'inconscience et semblait blesser.

-Je me nomme Kwendal....Kwendal Kenneth et voici Alan... Nous vivons dans cette maison lorsqu'une personne est arriver... Elle ressemblait à une Beorc mais étrangement elle nous parlait de chose pas trop clair...Et un moment donné un autre homme est arrivé et à en plus menacer Alan... Et C'est la que la femme se transforma...en...en dragon... Oh....Je... C'était horrible... Cette bête était rouge comme le feu et ...Aaah....

La jeune femme pleurait et serrait Alan, non pas au point de l'étrangler mais seulement pour s'encourager elle-même, on pouvait voir qu'elle avait peur, peur de qu'elleque chose, elle regarda la forêt. Elle pointa alors la forêt et trembla...

-L'homme s'est enfuit par là et la dragonne aussi.... S'il vous plait... arrêter les...J'ai peur... si peur qu'elle reviens pour nous tuer....

On pouvait clairement voir les mains de la jeune femme ensanglanté du à la peur lorsqu'elle serrait les mains.

Alan se sentit poussé puis réceptionné avant de heurter le sol, amorti par quelqu'un.

<< SALES PETITS BEORCS ! Vous m’avez trompé ! Vous ne valez pas mieux l’un que l’autre à refuser de me servir ! Pourrissez en enfer ! Je reviendrai de Goldoa pour vous anéantir où que vous vous cachiez ! >>

Nao se faisait passer pour Kwendal afin de la laver de tous soupçons aux yeux des villageois qui étaient arrivés... Alan la remercia intérieurement et lui promit un festin comme il n'en avait jamais fait si il la revoyait.

Le sol vibrait et Alan sentit une étreinte familière. Il était dans les bras de Kwendal... il se sentait si bien, quand elle le serrait comme ça. Puis il entendit une voix assez autoritaire.

<< On nous as signalé une bataille dans le coin. Une bataille qui comprenait un dragon. Aux vues des marques dans la terre, je dirais que c'est ici... Il ne reste que vous trois, donc veuillez coopérer et il ne vous arrivera aucun ennuis. Déclinez votre identité et expliquez moi tout ce que vous savez, ça ira plus vite. >>

Alan sentit des gouttes tomber sur son visage. Kwendal pleurait...

<< Je me nomme Kwendal....Kwendal Kenneth et voici Alan... Nous vivons dans cette maison lorsqu'une personne est arriver... Elle ressemblait à une Beorc mais étrangement elle nous parlait de chose pas trop clair...Et un moment donné un autre homme est arrivé et à en plus menacer Alan... Et C'est la que la femme se transforma...en...en dragon... Oh....Je... C'était horrible... Cette bête était rouge comme le feu et ...Aaah.... >>

Elle serrait encore plus le corps de l'épéiste. Alan réunit assez de force pour rester conscient un moment et ouvrit les yeux. Sa vision était trouble et sa tête lui faisait mal. Il avait perdu pas mal de sang. Il avait besoin de repos.

Alan parvenait à discerner les contours de Kwendal, ainsi qu'un flot argenté qui semblait être l'armée et quelques silhouettes. Probablement les villageois.

<< L'homme s'est enfuit par là et la dragonne aussi.... S'il vous plait... arrêter les...J'ai peur... si peur qu'elle reviens pour nous tuer.... >>

Alan trembla en essayant de bouger. Il avait si mal qu'il avait l'impression d'avoir le corps en feu. Il tenta alors de parler.

<< L'homme... il s'appelait Geist... Geist Rikston... je ne sais pas ce qu'il voulait exactement... mais il m'a attaqué en voyant Nao... il croyait peut être... que je la protégeais... je ne savais pas... >>

Alan toussa et cracha un peu de sang par terre. Parler faisait mal, également. Il se serra contre Kwendal tandis que les lumières dansaient devant ses yeux troubles. Il fallait qu'il se repose...

<< Si vous voulez parler... entrez... il reste de la viande sur le four et de l'alcool dans le placard... mais j'ai besoin de m'allonger... Kwendal s'occupera de vous... >>

Alan faisait confiance à Kwendal pour s'occuper de l'invité. Lui devait se reposer et se remettre du combat et ce n'était pas dans ses bras que ça irait mieux, même s'il se sentait tellement bien auprès d'elle. Maladroitement, il tata le sol à la recherche d'Alondite et la rangea dans son fourreau. Kwendal cachait la vue de l'épée à tous, donc il ne devrait pas y avoir de problème d'identification de la lame sacrée...

Et il s'endormit profondément.

voilà, moi je m'arrête la vu que je dois rester longtemps endormi, Isaac sera probablement parti d'ici la.

"Quel merdier..."

Isaac se retourna face à ces hommes et leur beugla des ordres que seul eux pouvaient comprendre. Dès lors, les troupes se mirent en marche:

"Bon, voilà ce qui va se passer. On vous emmène tous à la garde histoire de vous interroger. On va soigner votre amis au passage."

Il regarda quelques uns de ses meilleurs soldat partir dans la forêt à la recherche des deux autres suspect. Alan donc, peut-être était-ce cet homme dont l'avis de recherche lui était parvenu depuis les autres pays. La justice devra être rendue, le cas échéant.

Sur ce, cinq soldats vinrent chercher Kwendal tandis que deux autres installaient Alan sur un brancard de fortune. Il laissa ses hommes superviser les deux prévenus ci présent et se dirigea de même vers la forêt, afin de procéder à l'"arrestation" des deux autres lui même. Il doutait du fait qu'il y ai un dragon dans cette forêt. Pourquoi un dragon s'enfuirait? Il aurait clairement le dessus. Les mensonges seront élucidés à la Garde, de toutes façons.

"Quel merdier..."

Kwendal le regarda et serra Alan, elle trembla, elle avait peur pour lui et qu'il ne croit pas son histoire. La personne se tourna vers les autres soldats et leur beugla des ordres et rapidement les troupes se mirent en marche.

"Bon, voilà ce qui va se passer. On vous emmène tous à la garde histoire de vous interroger. On va soigner votre amis au passage."

-Quoi! Mais...nous vous avons tout dit!

Kwendal trembla et se laissa apporter en regardant les villageors qui les regardait...

-Occuper-vous de la maison s'il vous plait...

La dragonne jeta un coup d'oeil vers la forêt et trembla encore, ce fut ainsi qu'on attendit au loin un grognement de dragon dans la forêt ainsi qu'un :

-AAAAAAH !

Dans la forêt, on attendit une personne crié et courir, qu'elleque seconde après on apercut un jeune homme sortir de celle-ci, il avait les cheveux rouges comme le sang et les yeux verts et brillant comme le plus beau bijoux. Il semblait paniquer et on pouvait voir sur son bras du sang, une créature lui avait griffer.... Ce ne semblait pâs être une petite bête...Qu'elleque seconde après on aperçut de la forêt une créature s'envoler... un dragon rouge...

Le garçon tomba au sol et cria :

-Un bête! Une bête horrible! Dans la forêt....Homme...blesser dans la forêt...aah...mal...Détuisez là....Elle menace de détruire notre belle ville.... Aaaah

Il était paniquer et se releva et croisa le regard avec Kwendal, Kwendal aperçut alors cette homme qu'elle reconnue rapidement, elle l'avait vue dans un souvenir et ce dragon qui s'était enfuie elle le connaisait enfin elle croit... Kwendal regarda l'homme d'un air désespérer tandis que le garçon regardait partout paniquer. Il tremblait en se tenant sa blessure. Ses cheveux rouge s semblait lui arrivait au épaules et il avait l'air paniquer avait la main poser sur sa blessure.

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