Solitaire et taciturne : voilà les deux traits de caractère les plus distincts chez Alexander. Rien que ça suffit pour discerner le genre de personne dont il s’agit : souvent perché sur les toits pendant que son wyverne vole au dessus de la ville. Pourquoi sur les toits ? Simplement parce que, quite à rester seul, il préfère être dehors lutôt qu’enfermé chez lui. Et puis, sur les toits, il ne risque pas de croiser grand monde… parlant extrêmement rarement. Il l’ouvre plus souvent pour boire ou manger que pour s’exprimer, mais il lui arrive de parler à Cobalt, son wyverne. En effet, malgré son côté solitaire, il ne se sépare jamais de sa monture : pour lui, Cobalt représente un peu une famille, un frère d’armes ; en bref, un compagnon dont il ne peut se séparer.

Il est très rare qu’il accorde sa confiance à qui que se soit. Mais il est déjà très rare de le voir en compagnie d’autres personnes… Au fil du temps, il est devenu très franc et direct, pouvant parfois devenir blessant, mais il sen fiche… Lorsque quelqu’un s’approche trop à son goût ou vient lui adresser la parole alors qu’il voulait rester seul, il n’est pas rare de l’entendre sortir une réplique dure et agressive, mais toujours d’une extrême franchise.

Autrefois un modèle en termes de droiture et de soumission, il a désormais tendance à désobéir aux ordres, préférant agir comme il l’entend plutôt que de se faire mener à la baguette. Ce côté rebelle lui vaut quelques problèmes, mais comme tout le reste, il les surmonte sans broncher, sans aucune plainte ou autre signe de ce qu’il qualifie de faiblesse… D’ailleurs, tout ce qui attrait à l’expression de la douleur ou de la souffrance représente pour lui de la faiblesse, morale comme physique.

Très fier et orgueilleux, il possède un sens de l’honneur assez spécifique qu’il est probablement l’un des seuls à appliquer. Pour lui, oser ressentir de la douleur et l’exprimer est symbole de faiblesse, et donc, de déshonneur. Même chose pour la compassion et ces autres sentiments proches, il y voit de la faiblesse morale. Pour lui, porter de la compassion à un soldat signifie penser de lui qu’il n’est pas assez fort, et donc, que l’on le croit faible… C’est donc une chose qu’il ne peut en aucun cas tolérer, car il est très respectueux envers les soldats volontaires devant le combat ainsi qu’envers ses supérieurs, et bien entendu, tout ceux plus forts que lui, les autres étant un peu invisibles à ses yeux.

D’ailleurs, à ses yeux, peu de personnes valent la peine qu’on leur accorde de l’attention. Les femmes ne l’intéressent que superficiellement. La seule chose qu’il regarde est la force des personnes qu’il rencontre, la beauté et l’intelligence étant des points superficiels pour lui. Il jauge la force morale comme physique de ceux qu’il rencontre, et si la personne vaut le coup à ses yeux, il la respectera un minimum… Par contre, ceux qu’il juge faible seront pris de haut, voire juste ignorés…

Sa vie n’a aucune valeur réelle à ses yeux, et il lui arrive bien souvent de se lancer dans la bataille sans prendre le temps de réfléchir à quoi que ce soit, sans évaluer les risques, juste en mettant sa vie en jeu. Après, c’est un peu comme une partie de pile ou face pour lui : pile, je gagne, je tue et je survit ; face, je perds, je suis tué, et tant pis… Il n’aime pas trop perdre de temps dans de longues réflexions qu’il trouve inutiles, et préfère nettement l’action pure, l’adrénaline et le danger ressenti lors d’un combat, qu’importe qu’il soit sans espoir, sans fin ou totalement inégal…

Affichant souvent un air blasé, il est un peu nihiliste ; déprimant et déprimé… Pourquoi ? Bah, ne cherchez pas, il ne vous le dira pas. Déjà faudrait-il que vous arriviez à le faire parler… Il semble ne pas avoir de sentiment, alors qu’en réalité, il les réprime du mieux qu’il peut. Il prend soin de ne pas trop se lier aux autres et reste distant quelque soit la situation. Il arrive quelquefois qu’il outrepasse cette sale manie, mais elle reprend bien trop souvent le dessus ; mais attention, souvent n’est pas forcément toujours ! Il faut aussi savoir qu’en combat, il prend une expression bien plus sérieuse et déterminée, un peu bestiale même.

Pour le dernier détail, il fume… Il fume beaucoup même… Il fume pour oublier, pour passer le temps, pour s’occuper… Il préfère nettement ça à la musique ou à la danse. De toutes façons, il est hermétiquement fermé à de nombreuses formes d’art, le seul qu’il respecte vraiment étant l’art de la guerre… Par contre, il ne crache pas forcément sur la littérature ou le dessin… Mais ce ne sont pour lui que des moyens de passer le temps lorsqu’il n’y a vraiment rien à faire… Mais, étant très actif, il est rare de le voir avec un livre ou encore du papier et un crayon dans les mains.

« Le démon flamboyant » : Alexander fut ainsi surnommé à cause de son absence de sentiments, mais aussi à cause de son armure pourpre et noire qu’il revêt lors de son trop nombreux combats... Armure dont il ne porte le plus souvent que la cotte et les jambières par-dessus sa tunique et son pantalon de toile. Les gantelets ainsi que le casque sont pour lui totalement inutiles… Par contre, il n’oublie pas ses bottes, après tout, c’est un cavalier volant… Pour le détail, elles sont faites en cuir sombre, comme tout le reste de ses vêtements, sa tunique courte et son pantalon sont eux aussi taillés dans un tissu sombre, très proche du noir…

Ce surnom vient aussi de la couleur de ses cheveux. Avec un tel panache rougeoyant, le « flamboyant » prend tout son sens. En effet, sa chevelure s’approche facilement du rouge sang et forme un contraste frappant avec sa tenue vestimentaire ainsi qu’avec Cobalt. Son wyverne est en effet noir comme la nuit. Seules les membranes de ses ailes sont un peu plus claires alors que ses yeux ressemblent à deux rubis au milieu de toutes ces couleurs sombres…

Mesurant 1 mètre 81 pour 78 kilos d’os comme de muscles, Alexander est assez impressionnant, et l’est encore plus lorsqu’il chevauche son compagnon ailé. Armé de sa lance, et lancé en pleine bataille, il pourrait faire trembler même les plus courageux avec sa carrure imposante et ses cris de guerre, plus proches des rugissements bestiaux de son wyverne.

Doté de bras et de jambes musclées à force de se battre à la lance et de devoir monter en selle. Il a un bon nombre de cicatrices, dont il se désintéresse au plus haut point pour la plupart. La seule qu’il prenne au sérieux est une longue entaille qu’il à au torse partant de son épaule et descendant jusqu’au côtes. Pour lui, les cicatrices de ce genre sont le signe de la valeur d’un soldat, et il est fier d’avoir été ainsi blessé sans pour autant en mourir…

Pour finir, quelques détails à propos du visage… Visage affichant bien souvent une expression sérieuse et un peu blasée… Visage tout à fait banal si l’on fait abstraction de quelques petits détails. Tout d’abord, chose déjà citée : sa chevelure flamboyante impossible à coiffer, et donc, toujours en bataille, mais aussi ses iris, rouge sang, et s'harmonisant avec la teinte de ses cheveux… Le reste est très banal, des lèvres fines, un nez droit… Mais ! Il y a un mais : on peut voir que, contrairement à ses bras et ses jambes, son visage a été épargné par les blessures malgré qu’il se batte sans casque… De la chance ou bien du talent pour esquiver ? Alexander lui-même n’en sait rien, mais il pencherait plus pour la première solution…