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| Sujet: Gabriel - L'Ombre [U N D E R C O V E R ~] Sam 16 Avr - 22:13 | |
| Un jeune homme se lève lentement. Il vient de se réveiller. Son corps mince et élancée est encore encore engourdi par le sommeil. Les muscles se réveillent doucement en même temps que l'esprit. Mesurant environ un mètre soixante dix et un soixantaine de kilos, le jeune voleur a un silhouette fine qui lui permet de se faufiler assez facilement dans toutes sortes d'endroits... Se peau légèrement halée, illuminée par le soleil, se fait visible au fur et à mesure que la couverture tombe du corps du jeune homme. Ses muscles fins et bien dessinés sont maintenant parfaitement opérationnels, il était enfin réveillé grâce à la douce lumière du soleil.
Le jeune homme ouvrit les yeux et regarda les rayons du soleil qui caressaient son visage. Un regard bicolore. Des yeux vairons. L'un d'un rouge irréel, couleur du sang qui coule dans ses veines, l'autre d'un bleu profond. Profond comme la mer. Son regard est mystérieux, sombre, cachotier. Personne ne sait ce que pense vraiment le jeune homme. Et pas grand monde a déjà chercher à comprendre. Un regard envoûtant de part le mystère qu'il contient. Ses cheveux sont noirs aux reflets violet-bleus. Des cheveux doux et fins, légèrement indisciplinés. Une coupe un peu particulière encadre son visage. Court devant, ses cheveux s'allongent derrière mais le voleur les attachent toujours en queue de cheval. Ils retombent au milieu de son dos même lorsqu'ils sont attachés.
Le voleur se lève, son corps encore nu se révèle à la lumière du jour. Il attrape ses vêtements. Une chemise claire, souvent blanche, une veste dans les tons verts et un simple pantalon de cuir de couleur sombre assez confortable pour ne pas déranger dans ses mouvement, ainsi qu'une cape qu'il revêt de temps en temps. Une fois habillé, il s'empare de son sac en bandoulière où il range ses potions et quelques objets utiles et attache le fourreau de son épée à sa ceinture. Il sort de chez lui, son anneau à la lèvre brillant à le lumière de ce soleil incessant tandis que celui à son oreille apparait et disparait au grès de la brise balayant ses cheveux. << On dit toujours que les expressions d'un homme révèlent son caractère. Mais comment fait-on avec un homme dont la froideur n'a d'égale que la neige des plus froid hivers ? >> Enfin sorti de chez moi, je rabattais la capuche de ma cape afin de cacher le haut de son visage dans l'ombre de ma capuche. Personne ne devait voir mes yeux, comme si j'en avais honte. Mais ce n'était pas la honte qui me faisait cacher mes yeux, mais les regards des gens qui vous jugent un peu plus à chacun de vos pas... Je sais que mes yeux ne sont pas comme ceux du commun des mortels et alors ? Personne n'a-t-il donc le droit d'être différent ? J'avance au milieu d'une rue marchande. Le capharnaüm ambiant me fait grimacer. Je n'aime pas la foule, je ne l'ai jamais aimé. Mais je suis obligé de passer par la pour sortir de la ville...
Sombre, froid et distant, les défauts de ma carapace extérieure sont nombreux. Et j'en suis conscient. Affichant très, très rarement mes sentiments profonds, je me réfugie derrière des traits de caractères exécrables tel que l’égoïsme ou le sarcasme, le ton glacial et cassant que je garde pratiquement tout le temps, mes regards emplis d’une lueur de défi permanente. Doté d’un extrême sang-froid dans des situations où un bon nombre de personnes se seraient enfuis mais dépourvu de patience envers certaines catégories de personnes, je préfère fuir la foule plutôt que de m'y fondre.
Mon regard se pose sur un enfant, près d'une échoppe. Il est accusé d'un vol de pomme qu'il n'a pas commis. Et sous ce prétexte là, le marchand n'hésite pas à le violenter. Je déteste tout simplement ce genre de personne. Ceux qui se croient au dessus de tout le monde. Je m'avance, silencieux, vers eux et attrape sans ménagement le bras de ce marchand de fruits et légumes. Mon regard, bien caché par la capuche croisa le sien et avant qu'il puisse ouvrir la bouche, ma voix se fit sans appel. _ Laissez-le. Le marchand blanchit et grimaça. Pour paraitre un minimum équitable, je posais sur l'étalage une pièce qui payait la pomme et lâchai le marchand avant de repartir sur les pas qui m'étaient destinés. Le petit garçon me suivait, me féliciter. Je soupire et pour m'en débarrasser, je lui jette un regard froid _ Ecoute, je ne suis ni ton père, ni ta mère alors lâche-moi maintenant. Ah et, apprend à mieux voler et peut-être qu'un jour, personne ne te verra. Ce garçon, bien que me rappelant ma propre existence à son âge, quand je faisais mes débuts de voleur, me collait un peu trop. Je ne voulais pas casser ses espoirs, je voulais juste qu'il me lâche. Je suis sincèrement incapable de m'attacher réellement aux gens. J'ai toujours peur de leurs jugements de leurs regards. La seul personne dont je suis capable de supporter la présence, c'est Aaron, mon frère jumeau et muet. Certains me croient fou, personne ne le voit, mais je suis convaincu qu'il existe. Il ne me parle pas parce qu'il n'en est pas capable mais je sais qu'il m'entend, qu'il me comprend ! C'est la seule personne à qui je peux sourire _ Tu vois Aaron ? Je ne suis pas si mauvais que ça, juste solitaire. Mais toi tu es si gentil, je ne comprend pas pourquoi personne ne veut accepter ta présence... Je fis un petit sourire triste et tira un peu plus sur la capuche, traversant la ville sans un mot, sans un bruit, cherchant juste le calme qu'il me manquait jusqu'alors.. ♦ Comment avez-vous connu le forum ? : Par Kerorian ♦ Expérience du Role-Play : 3 Petites années (mais je suis toujours aussi nulle pour les fiches de présentation xD) Je regrette mais je dois m'absenter du 19 au 30, je finirais ma fiche en rentrant =) |
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