❝ Invité ❞
| Sujet: Lain, Sword Dancer Dim 19 Sep - 19:08 | |
| ¤ INFORMATIONS GÉNÉRALES ¤ • NOM: Faren • PRÉNOM: Lain • AGE: 19 ans, 24 ans désormais
• RACE: Humaine • PEUPLE: Beorc • CLASSE: Épéiste • PAYS D'ORIGINE: Daein* ¤ Description du personnage ¤ *{ Caractère :
Lain a deux buts dans sa vie: Réaliser son rêve d'enfance et venger la mort de son père.
Il est vrai que depuis toute petite, la jeune fille n'a qu'un seul rêve en tête: Faire le tour du monde et se faire connaitre comme la plus grande épéiste. Peu facile à réaliser, je vous l'accorde... Non pas qu’elle soit nulle à l’escrime loin de là ; elle est même extrêmement douée pour son jeune âge. Mais de là à avoir la prétention à devenir la meilleure bretteuse de Tellius... Beaucoup de gens auraient ri de ce rêve farfelu. Seulement voilà, lorsque cette fille a une idée en tête elle n'en démord pas. Elle est comme ça et on y peut rien, même si la situation est totalement désespérée, elle va toujours jusqu'au bout de ses convictions. Loin d'oublier ce rêve irréaliste de petite fille, sa détermination n'en est devenue que plus forte au fil des ans. Et, ce n'est certes pas un rêve commun à toutes les jeunes filles de son âge. Mais, il faut le reconnaitre, Lain est un vrai garçon manqué, même si paradoxalement elle est assez féministe sur les bords. Je vous déconseille fortement de lui dire en face que les femmes ne valent pas les hommes, sans quoi vous vous retrouverez certainement nez à nez avec sa lame. Oui, car elle est aussi très susceptible et elle sort volontiers la lame de son fourreau pour expliciter son point de vue. Lain est un garçon manqué donc, et ce, que ce soit dans ses paroles ou dans ses actions...
Les bonnes manières? Elle ne connait pas, ou vraiment peu. Son langage cru ainsi que son franc-parlé, son goût pour les boissons et les jeux (cartes ou autres), ajoutés à ses injures dignes de ceux d'un charretier en auraient outré plus d'un noble de Daein. Mais qu'importe? La jeune fille se moque totalement de ce que l'on peut penser d'elle, ainsi que de cette dite hiérarchie. Néanmoins, elle est quand même de compagnie agréable... pour ceux qui ne sont pas dérangés par les railleries. En effet, elle est extrêmement taquine et joueuse avec son entourage. De plus, grâce son esprit vif et rusé qui lui a permis de se tirer de bien des situations, Lain trouve toujours le bon mot pour faire ch*er quelqu'un. Toujours prête à relever un défi ou à se jeter la tête baissée dans un combat. Après tout, elle ne vit que pour sa passion, c'est à dire l'escrime, et ça se sent. Mais, attention, lorsqu'elle entreprend quelque chose, elle le fait bien. Alors pas question de perdre ou d'abandonner. Non, sa fierté en prendrait un certain coup, c'est certain. Malgré qu'elle soit assez mauvaise perdante, Lain respecte toujours ses adversaires à leur juste valeur.
Quant à son deuxième but, elle ne fait qu'appliquer sa doctrine selon laquelle "L’erreur est humaine, le pardon est impensable". Humaine? Non, c'était la faute des Laguz... ceux qu'on traite de "sous-hommes", ces êtres barbares qui ont massacré les siens. Elle s'était promise de venger son père, elle le ferait. Mademoiselle est de surcroit très rancunière et se rappelle toujours de la moindre petite crasse qui lui a été faite. Alors, lorsqu'il s'agit de vengeance, il est clair que la mort de son père n'a fait que renforcer sa méprise envers ces dénommés "Laguz" qui lui sont pourtant bien méconnus.
Tel était la Lain que vous auriez rencontré il y a quelques années plutôt. Oh, elle n'a pas beaucoup changé... Elle parle toujours aussi fort, se montre toujours aussi directe et cynique envers les autres, et ne peut toujours pas voir en peinture ces "sous-humains" et autres pions de Begnion. Le changement le plus notable dans sa personnalité est qu'elle nous apparait beaucoup plus sombre et fermée qu'avant. Là où sa conscience lui aurait dicté une autre conduite, elle agit désormais comme elle l'entend, n'hésitant plus une seule seconde à user de sa force ou même tuer si besoin est... Animée d'une rage folle lorsqu'elle combat en possession de sa lame maudite, la jeune fille ne semble plus que vivre que pour ces moments-là.
- Aime: Les armes, faire de l'exercice, l'ivresse des combats, les paris et les jeux, taquiner les gens.. Des choses plus prosaïques telles que: manger, dormir.. - N'aime pas: Perdre, qu'on lui manque de respect ou qu'on la sous-estime, les Laguz, l'oppression de sa ville natale, les coquetteries, les machos, les lâches... et pleins d'autres choses.
*{ Physique :
Lain agit comme un garçon manqué, mais en a surtout l'apparence.
Oh, vous pouvez tout de suite vous retirer l'idée d'une taille imposante avec des muscles saillants, et une voix de baryton pour couronner le tout! Non, bien au contraire, elle est même, dit-on, "assez jolie mais sans pour autant être belle". Lain est plutôt petite et assez fine pour son âge, bien que des exercices physiques réguliers ont eu pour effet de lui avoir donné des bras et une poigne solides. Si bien, qu'elle passe souvent pour plus jeune qu'elle ne l'est, à son grand désarroi. Mais son poids plume lui confère la légèreté et l'agilité dont ont besoin les épéistes de talent. Elle n'est certes pas très forte physiquement, mais elle rattrape le tout en prenant de court ses adversaires par sa vitesse.
Non, si je dis qu'elle a l'apparence d'un garçon manqué, c'est tout d'abord par sa tenue vestimentaire. N'espérez pas un jour la voir porter une robe ou une jupe, c'est un cas désespéré. De même, laissez tomber l'idée de la voir porter des babioles dont raffolent toutes les femmes. Les bijoux et autres fantaisies, très peu pour elle. Lain ne se soucie guère de son apparence physique et donc de ses habits. Elle porte tout, du moment que ce soit pratique et peu moulant. Peu de couleurs, elle préfère de loin la sobriété pour se fondre dans la masse. Blanc, noir, marron à la limite, sont ses couleurs de prédilections. La jeune fille porte généralement une veste de combat sans manches et à capuche, par dessus un haut noir qui laisse ses bras à nus. Elle possède également des avant-bras et des mitaines de combat qui cachent plusieurs cicatrices. Et en guise de bas, un pantalon sombre de mercenaire accompagné de bottes souples qui lui permettent de se déplacer avec légèreté et assurance. Sans oublier le fourreau de son épée qui ne quitte jamais sa taille.
.. Et c'est tout? Bah, c'est déjà pas mal, non? De dos on croirait franchement voir un garçon! Cet effet est d'autant plus renforcé par le fait que Lain a les cheveux courts… Coupés d'une étrange manière, de surcroit. (c'est ça d'avoir la fâcheuse manie de se les couper à l'épée!) Ses cheveux rouges sang se semblent pas connaitre le sens des mots "ordre" et "peigne". Constamment en bataille, la jeune fille s'en fiche. Du moment qu'ils ne la gênent pas dans les combats. Bon, par contre vu de face, on ne peut guère se tromper sur son sexe. Non, désolée de vous décevoir, Lain n'a pas une poitrine qui en ferait rêver plus d'un. Celle-ci est même plutôt menue mais c'est déjà trop à son goût, car ça la gêne. Malgré ses airs de garçon manqué, Lain possède un "jolis minois" aux traits fins. Ses indomptables cheveux encadrent son visage d'un blanc laiteux, au milieu duquel, brillent deux yeux gris qui semblent tout aussi déterminés que leur propriétaire.
*{ Histoire :
Lain est née à Daein il y a environ 19 ans de cela, pendant l’occupation de l’armée de Begnion. Autant dire que, comme tous les habitants de ce pays, elle n’avait pas eu de chance de naitre à cette époque. La grandeur passée de cette nation n’était plus qu’un souvenir pour beaucoup ; un rêve utopique pour certains. Mais durant la majeure partie de sa courte existence, Lain n’a connu que la souffrance d’un peuple oppressé… Et la malchance ne s’arrêtait pas là. En effet, Lain n’a malheureusement jamais pu connaître sa génitrice, qui est morte suite à un accouchement difficile. Son père lui donna le même nom que sa défunte femme, espérant qu'elle puisse lui ressembler. (Comme si un nom avait ce pouvoir..) Néanmoins, Lain put vivre une enfance assez heureuse avec son père. Ce dernier était un forgeron plutôt renommé à Daein. Les affaires marchaient bien, malgré le fait que les oppresseurs se gardaient bien de ne payer que la moitié de leur dû (et encore). Et c’est seul, qu’il dut élever son unique fille.
Son père avait deviné juste. Effet du nom en commun ou pas, Lain devenait en tout point semblable à sa mère, au fur et à mesure que le temps passait. Les mêmes cheveux rouges, les mêmes yeux gris pétillant de malice, le même sourire. Seulement la ressemblance s'arrêtait là. Côté caractère, il semblerait qu'elle ait hérité d'une grande partie de la personnalité de son père. Et heureusement d'ailleurs. Cela l'avait aidé à supporter les railleries des autres gamins de son âge sur le fait de ne pas avoir de mère. A tous ceux qui la cherchaient d'un peu trop près, elle les envoyait tout simplement bouler ou réglait ça avec les poings. A cette époque, la petite était bien plus connue dans le village pour ses mauvais tours et son caractère de chien que pour ses mérites. Vu que le forgeron était pas mal occupé avec son travail, il était souple sur pas mal de choses, laissant sa fille faire un peu tout ce qu'elle voulait. Cette gamine sans véritable éducation et trouble fait poussait décidément comme de la mauvaise herbe. Tant et si bien que, n’y tenant plus (mais surtout à cause de l’idée qu’elle attire l’attention des gardes de Begnion sur elle qui n’était guère plaisante), son père l’employa à la boutique dès qu’elle fut en âge de se rendre utile. Si la littérature ou la géographie n’étaient pas son fort, elle dût très vite apprendre les rudiments du calcul pour pouvoir gérer les affaires de son père. Elle apprit aussi dès son plus jeune âge tous les types d’armes qu’il y avait et surtout comment les entretenir. Quand la jeune fille n’était pas occupée à huiler soigneusement des lames toutes aussi aiguisées les unes que les autres, elle aimait trainer dans la boutique, et rencontrer des guerriers et mercenaires qui avaient toujours une bonne histoire à raconter. C’est alors, qu’elle se mit à imaginer les autres peuples qu’il y avait en dehors de Daien, ces bêtes qu’on qualifiait volontiers de monstrueuses et sanguinaires : Les Laguz. Etaient-ils vraiment aussi cruels que leurs descriptions ? Serait ce possible qu’ils soient pires que ces humains qui oppressaient sa nation ?
Tandis que les années passèrent tant bien que mal, les soldats de Begnion n’étaient pas des plus chaleureux avec les habitants de Daien, bien au contraire. Pourquoi tant de mépris ? Qu’avaient-ils fait pour mériter tout ce mal ? Une profonde rancœur s'installa peu à peu dans le cœur de Lain, suite à tant de questions sans réponses, et elle ne fit que s’accentuer au fil du temps. Elle rêvait de pouvoir un jour se venger de toute cette humiliation qu’avait subi sa nation maintenant déchue. Et pendant qu'elle entretenait les armes de son père, l'idée de vengeance germa tout doucement dans son esprit. La jeune fille avait beau en parler à son père, ce dernier refusait strictement de lui apprendre à manier les armes (certainement de peur que sa fille ne fasse une action regrettable). Néanmoins, en secret, il forgea une épée faite spécialement pour sa fille: légère, létale et facile à manier. Mais il se promit de le lui donner que lorsqu'il la jugera digne.
Un jour qui semblait pourtant aussi banal que tous les autres, les Laguz firent leur apparition dans son village. Qu’avaient-ils à y gagner en attaquant des villageois sans biens et sans défense? Pourquoi aujourd'hui et pas un autre jour? Aucune idée. Quoiqu’il en soit, ils le firent. Plusieurs Laguz prirent de force la forge du père de Lain, non pas pour se réapprovisionner en armes (ils n’avaient absolument pas besoin des créations des Beorcs pour se battre) mais pour éviter que leurs ennemis les utilisent. Le forgeron eût juste le temps de dire à sa fille de s’enfuir pour prévenir les gardes et de lui donner l’épée qu’il avait eu l’intention de lui offrir plus tard. Lain se dépêcha alors d'aller chercher de l'aide.. En chemin, le spectacle était macabre, plusieurs villageois gisaient sans vie et les entrailles à l'air, preuve que les Laguz étaient bien passés par là. Horrifiée devant la scène, la petite courut jusqu'à perdre haleine en évitant soigneusement les cadavres et les Laguz. Tandis que les gardes repoussaient tant bien que mal les intrus, plusieurs morts étaient à déplorer. Il y avait eu une véritable hécatombe au village. Lorsque Lain fût enfin revenue avec de l’aide, la forge n’était plus que ruine. Et elle y découvrit son père, gisant parmi les décombres et baignant dans une mare de sang. L'effroi et la tristesse la saisirent tandis que les personnes qu'elle était partie chercher l'emmenaient loin du cadavre de seul et dernier parent. Personne n’avait soi-disant étaient témoins de la scène, alors on accusa tout naturellement ces barbares de Laguz. Et personne ne fit attention à la dague qui était profondément enfoncée dans ses côtes...
N’ayant ni toit, ni argent, ni famille, Lain se retrouva orpheline à l’âge de 9 ans. Il ne lui restait que l'épée de son père et ce désir ardent de se venger des Laguz. Le village avait subi de nombreux dégâts importants, elle n'était pas la seule à être dans le besoin. Alors la jeune fille devint contrainte de voler pour survivre. Seulement le hic, c'est que le vol n'était absolument pas sa spécialité, contrairement aux autres gamins des rues si habitués à le faire. A cet âge là et dans de telles conditions, elle aurait très simplement et facilement pu crever de faim ou de froid. Mais un jour, alors qu'elle essayait misérablement de voler une pomme (et qu'elle se fit une fois de plus prendre la main dans le sac), un homme se moqua d'elle. Repartant une fois de plus les mains vides, la jeune fille ne se sentait pas d'humeur d'entendre de tels sarcasmes et l'envoya paitre. Pour se faire pardonner ou pour on ne sait quelle autre raison, il lui offrit un repas. Lain lui rappelait sa fille morte durant la guerre, et c'est de bon cœur que le vieux mercenaire la prit finalement sous son aile.
Lain suivit donc cette homme qu'elle ne connaissait même pas, à travers ses excursions aux quatre coins de Tellius. Elle trimballait ses affaires, lui tenait compagnie et gérait ses comptes... Mais il valait mieux ça que de crever de faim, non? Pour la première fois de sa vie, la jeune fille put sortir de Daein et visiter d'autres contrées. La jeune Beorc put également lui demander des cours d'escrime. Bien qu'il était un peu réticent à lui apprendre à manier l'épée à la vue de son petit gabarit, le mercenaire finit par céder (après des mois et des mois de supplications). Après tout, elle pouvait peut-être s'avérer utile si elle savait se battre..
C'est ainsi que la jeune fille commença ses entrainements tant attendus. S'entrainant avec des épées en bois pour commencer, il s'avéra que ça se révélait bien plus dur qu'elle ne l'avait crû. Ce fut pour elle un véritable exploit de sortir vivante de la première semaine d’entraînement. Couverte de bleus de la tête aux pieds, chaque mouvement qu’elle faisait réveillait en elle une atroce douleur les lendemains. Mais son obstination était plus forte que tout, de plus elle adorait ça. Elle avait mal? Qu'importe, elle continuerait. Petit à petit, l'escrime finit par devenir une véritable passion pour elle et les souffrances du débuts n'étaient plus qu'un lointain souvenir. Finalement sa persévérance et son assiduité payèrent. Ainsi, Lain continua tant et si bien ses entrainements intensifs, que lorsqu’elle atteignit l’âge de 14 ans elle possédait le talent nécessaire pour vaincre un épéiste moyen faisant deux fois sa taille et son âge. A présent, elle pouvait aisément manier la lame que lui avait offerte son père. La jeune fille décida même de l'appeler Coronach, ce qui signifiait Chant de mort. La vue du sang et des morts ne la dégoutaient plus, ou du moins, elle apprit à faire avec. Sur leur chemin, il était fréquent de croiser des victimes de cette guerre éternelle entre Beorcs et Laguzs. Le vieux mercenaire se prit finalement d'affection pour Lain, et en plus de lui enseigner l'escrime, il lui apprit tout ce qu'il savait en matière de chasse et de pistage. Il lui apprit également ce qu'il y avait au-delà des territoires des Beorcs, notamment qu'il existait des territoires entiers peuplés de bêtes effrayantes et cruelles. Il lui parla des dragons et d'une effrayante race de guerriers ailés. On les appelait Laguzs. A ce nom la jeune fille pâlit. Il ravivait décidément, bien trop de mauvais souvenirs, malgré le fait qu'elle ait enfin réussi à tourner la page...
Après des années de bons et loyaux services envers le vieux mercenaire, Lain s'était quelque peu assagie. La jeune fille finit également par prendre d'affection celui qui lui avait tout appris. Mais bien qu'elle l'apprécie beaucoup, la perspective de devoir l'accompagner toute sa vie ne l'enchantait guère. Elle songeait tout de même à se trouver un métier en rapport avec les armes mais elle voulait à présent voler de ses propres ailes. Si elle voulait le quitter, c'était surtout à cause du fait que le mercenaire était plutôt du genre à prôner la paix et la bonne entente entre Beorcs et Laguzs. Ainsi, il n'aurait certainement pas compris le désir de vengeance de sa protégée. C'est en lui faisant la promesse de devenir la meilleure bretteuse de Tellius que Lain le quitta, en espérant bien pouvoir le revoir un jour.♣ ♠ ♦ ♥ Cinq ans ont passé depuis. ... Cinq années au cours desquelles la jeune fille avait réellement changé, au travers de ses vagabondages dans les nations Beorcs. Même si ses souvenirs demeurent un peu flous pour une raison qui lui échappe, quelques images en reviennent de temps à autre.. Cet épéiste aux cheveux verts par exemple .. Comment se nommait-il déjà ? Relan ? Renan ? Un truc du genre quoi .. C'était la première fois qu'elle avait rencontré un Beorc défendant autant (corps et âme.. et c'est pas rien de le dire) ces sous humains qu'elle haïssait tant. Leur rencontre avait pourtant bien commencé, mais cela s'est vite dégradé et s'est terminé par un duel en pleine nuit, au beau milieu de la nature. Si elle lui en voulait pour avoir des avis divergents, elle garda enfoui dans sa mémoire tout leur duel au clair de lune... Comme quoi, son petit séjour forcé à Begnion n'avait pas totalement été vain et inutile. Retour à Daien donc, sa patrie adorée où elle était initialement partie se recueillir sur la tombe de son père. Et c'est d'ailleurs à ce moment là que tous ses ennuis ont commencé... La raison de tous ses maux ? Elle se résume en un seul mot, ou plutôt nom : Kratos. Rien qu'à se remémorait sa tête ou même son nom, Lain avait envie de frapper quelqu'un. Cet individu supposé ménestrel ambulant s'était révélé être en réalité un assassin. Pas de quoi s'alarmer jusqu'à là. Mais il était surtout un marqué... Et l'avait forcé à travailler pour lui en l'empoisonnant. Il avait bien réussi son coup, l'antidote étant avec lui, et devant se prendre en plusieurs doses, Lain n'avait pas d'autres choix que de rester avec lui pour pouvoir rester en vie. Leur mission était simple... (d'intitulé en tout cas, en pratique, c'était une autre paire de manche) : Ils devaient réussir à s'infiltrer aux pays des dragons pour pouvoir parler à la princesse de Goldoa... Complètement cinglé. Néanmoins, forcée de rester à ses côtés pour sa survie à elle (même s'il était clair que son espérance de vie diminuait de plus en plus qu'ils se rapprochaient de ce but..), ils se mirent en quête d'un petit dragon qui se serait rendu en terres hostiles... Et qui servirait de magnifique passe pour se rendre dans son pays. Se séparant un moment pour avoir le plus de chance de le retrouver, la jeune fille ne pouvait pas demander mieux.. Par le plus grands des hasards, Lain tomba sur ce dit dragon en question, Nils, sans savoir se douter qu'elle avait un de ces sous-humains à portée de main. Mais il lui fila entre les doigts... Après quelques recherches, et avec une bonne grosse dose de chance, elle retrouva sa trace mais c'était sans compter les imprévus. Décidément, ce petit dragon était une cible rêvée. Elle rencontra un autre groupe d'hommes qui le cherchaient ( un mec aux cheveux noirs, l'autre ayant les cheveux aussi blanc.. que Kratos..), travaillant pour un noble rouquin pompeux, dont la seule vue l'avait piqué les yeux. Sans compter les gardes de Begnion qui étaient de vraies enflures. Ils avaient aussi dû être au courant de l'arrivée d'un laguz de haut rang dans le pays et s'étaient eux aussi mis à sa poursuite... Pour cette course au dragonnet (qui avait vite fait de déguerpir avec tout ce remue-ménage) un combat s'engagea alors, Kratos l'avait rejoint... Mais deux contre une trentaine de gardes bien entrainés, ça fait quand même pas des masses. Ce jour-là elle avait bien crû voir sa dernière heure arrivée.. et pourtant.. Il lui en fallait bien plus pour crever. Elle retrouva Kratos mais il s'avéra qu'ils avaient perdu toute trace de Nils. Faisant alors route pour Criméa, il s'avéra que l'assassin ait un travail à accomplir.. Chasser des primes cette fois... Lain approuva, pour une fois qu'elle pouvait s'en mettre pleins les poches. Ils recroisèrent ce gars aux cheveux blancs qu'elle avait vu en compagnie de l'autre noble.. Non, en réalité, elle l'avait déjà croisé plusieurs fois en un minimum de temps (à croire qu'ils se suivaient mutuellement..). C'est à partir de ce moment là qu'elle fit la connaissance de la personne qui allait changer sa vie : Celui qu'on appelait La Lame Fantôme. C'était elle la prime qu'elle avait décidé de traquer. La jeune fille n'avait en aucun cas regretté, c'était un adversaire de taille qui lui avait vraiment donné du fil à retordre... Mais qui lui avait finalement offert un magnifique duel... A la fin duquel elle acquit cette lame fantôme. Une arme aussi belle que maudite. Dès qu'elle s'en saisit, la petite épéiste changea du tout au tout. Elle alla récupérer la prime et s'en alla avant même de recontacter l'assassin, malgré la menace du poison. Pendant plusieurs semaines, la jeune fille lutta intérieurement pour ne pas céder sous l'emprise de la lame qui devenait de plus en plus forte chaque jour. Finalement, ni le poison, ni la lame n'avait eu raison d'elle. Et c'était bien connu : Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Lain domina alors cette lame maudite au prix de plusieurs sacrifices. Pourtant, désormais, un seul regard dans sa direction suffisait à dire qu'elle n'était plus la même, sûrement dû à la petite lueur de folie qui brille furtivement dans ses yeux. Plus que jamais sûre d'elle et de sa propre force, l'aura noire qui émanait d'elle était devenue de plus en plus forte. Plus rien n'avait désormais d'importance à ses yeux.. Plus rien à part l'extinction définitive des laguzs. Sa rage envers eux avait augmenté à tel point qu'elle serait prête à tout pour tous les tuer. Cette fille auparavant si forte et si vive, avait abandonné gamineries et sa joie de vivre en s'étant enveloppée dans une solitude bercée par d'anciens souvenirs "heureux".
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