Elle était suivi... Au moins quatre hommes. A la fois dans les rues crasseuses de la ville basse cela n'était pas étonnant... Pourtant, sa tenue n'était pas particulièrement aguichante contrairement aux fois ou elle cherchait à attirer les hommes. Sa tenue se composé d'une simple robe noir taillé avec soin, couvrant ses seins et son coup tandis que le dos s'ouvrait dans un décolleté délicieusement évocateur. Descendant juste au dessus de ses chevilles, la robe était fendu au niveau de la cuisse gauche de la jeune fille, le tout bien sur sans aucune vulgarité. Le reste de sa tenue se rapportait à un bracelet en argent noir autour du poignet tandis qu'une pierre précieuse agrémentait ses seins, le tout complété par une pair de bottes en cuir noir de marche qui sciaient à son allure féminine. A vrai dire elle devait reconnaitre que si, il y avait de quoi attirer les hommes vulgaires, mais pour ce qu'elle cherchait... Décidemment,, la vie à la cour de Daein avait de quoi être des plus ennuyeuses, vivement qu'elle retourne à Beignion retrouver son jouet...
Les hommes la suivait toujours, décidemment de sales porcs incapables de contrôler leurs pulsions alors qu'elle ne se donnait pas la peine d'attiser leurs désir... Et bien soit, elle allait jouer un peu avec eux. Elle accentua sa démarche, se faisant aguicheuse tandis qu'elle se dirigeait malencontreusement dans une ruelle à l'écart. Elle jetait de bref coups d'œil afin de voir combien arrivaient. Cinq... Bien assez pour qu'elle puisse les gérer à sa manière, avec douceur. Une fois dans la ruelle qui ironiquement était une impasse elle pris l'air perdu alors que les hommes arrivaient...

"Messieurs, pourriez vous m'aider? je suis perdu et n'arrive plus à retrouver mon chemin"
"Biens sur ma mignonne mais ce ne sera pas gratuit"
"Que voulez vous en échange?" elle avait parlée d'une voix timide, comme une vierge effarouché.
"Quelle question! Un baisé!"
"Juste un alors s'il vous plais..." Elle maitrisait assez son corps pour forcer ses joues à rougir. L'homme lâcha un ricanement qu'elle fit mine de ne pas comprendre
"Bien sur beauté, j'ai l'air d'être un type pas réglo?"

Et l'homme l'embrassa de force. A cet instant il ne pu pas distinguer le regard de pur sadisme qui passa dans les yeux de la jeune femme. A l'instant même ou ses lèvre touchaient les siennes, elle libérait le souffle empoisonné tandis qu'une main habile attrapait le styler qu'elle cachait à l'intérieur de sa cuisse. Ayant du mal à bouger, elle lui agrippa les lèvre avec les dents pour l'empêcher d'alerter ses camarades, poussant même le vice jusqu'à pousser des petits gémissement apeurés. Le stylet trouva sans problèmes le cœur de l'homme, perçant la ou le sang ne risquait pas de couler à l'extérieur...

Le stylet pénétra la chair avec l’aisance d’un couteau aiguisé pour trancher le beurre, l’homme mourut dans un souffle qu’elle pris soin de savourer. A présent il était temps de passer à des choses plus sérieuses, toute personne attentive aurait remarqué à ce moment le regard avide de la demoiselle. Dans cette mascarade d’agression, la victime n’était pas celle supposé. Mais après tout, ces hommes n’étaient que de salles brutes épaisses, des hommes viciés qui ne méritaient que de mourir comme de sinistres chien galeux, à se vautrer dans la fange et le misérabilisme. En vérité, en faisant d’eux ses jouets l’espaces d’un instant, Saria leur faisait un honneur, donnant à leur vie une utilité qu’auparavant il n’avait jamais eu, qu’il n’aurait jamais eu en temps normal. Si elle avait pu présentement elle aurait souri, il en restait quatres.
C’est alors qu’un autre protagoniste fit son entrée en jeu. Immédiatement, son stylet disparu dans un mouvement imperceptible tandis qu’elle faisait mine de se débattre alors que l’homme était déjà mort. D’un œil observateur elle le détailla alors qu’il se présentait. Il était blond, portait un bandana noir et un long manteau blanc. Ses yeux bleu brillait de l’éclat typique du héro altruiste, de plus à stature et sa démarche, il était clair qu’il était plus à l’aise dans le jeu de l’action que dans la réflexion… en bref, un parfait imbécile. Pas le genre de grosse brute sans cervelle,plutôt le type intelligent mais à qui il manquait une pointe de jugeotte. Ce genre d’individu était un camarade de jeu bien plus plaisant que ces soudars sans scrupule, malhonnête… pitoyables au final. Alors que lui… Rien que son regard et son corps étaient bien plus agréable. Finalement cette journée ne serait pas aussi ennuyeuse que ce qu’elle craignait.

Il entra alors en action. Encore une fois, la tueuse devait avouer qu’il était doué. Ses capacité physique étaient même plus que respectables. Énergique, habile, et puissant avec ses membre. Pour quelqu’un qui eut été normal ce type eu été admirable, sa vivacité en était presque animale. En bref avec ce qu’il avait dit, avec son attitude détendue, avec ses actes il était le parfait héros pour quelqu’un qui n’eut pas été cynique… Pour quelqu’un de cynique comme Saria il était l’exemple même du parfait idiot se battant au nom de la justice, le genre de personne aisée à manipuler mais avec lesquelles il fallait faire attention. Une fois son petit « exploit » terminé sans qu’il ne remarque que l’homme qui « agressait » la jeune fille était déjà mort, il lâcha une remarque qui se serait sans doute voulut drôle, qui la fit intérieurement sourire : il n’avait pas remarqué que son homme était mort. A l’instant même ou elle avait croisée son regard,elle avait pris un regard terrifié donnant l’impression d’être au bord des larmes.
Lorsqu’elle fut libéré de l’étreinte fictive du mort, elle se précipita sur son sauveur, s’agrippant à son manteau comme à une bouée de sauvetage. Sa voix, son attitude, son regard… Tout était destiné à tromper l’homme au long manteau. Elle se cramponnait à lui telle une demoiselle en détresse, prenant garde à coller sa poitrine contre le torse musclé de l’homme, accélérant sa respiration donnant l’effet de panique. Ses yeux étaient aux bord des larmes, elle battait des cils avec grâce, afin d’émouvoir l’individu en le regardant dans les yeux.

« Merci déesse ! Merci à vous messire Snow ! Sans vous je serais… je serais… Oh mon sauveur ! »

Elle était une parfaite actrice, consciente de sa beauté, possédant un contrôle sur son corps et un talent pour le mensonge hallucinant, Saria n’était pas une des quatres Fangs pour rien, son talent pour illusion, son statut social et son intelligence avait fait d’elle une des courtisanes les plus mortel du continent, elle appartenait au Black Fang après tout…
Et pour couronner le tout, elle parvint à éclater en sanglot contre l’homme.

"Okaaay!"

D'un côté il était tout content, c'était une grande victoire que d'avoir su comment réagir dans une situation pareille. D'un autre côté, elle était déjà partie et en plus elle était vraiment... Il ne savait pas comment la qualifier. Il resta scotché entre la courbure parfaite de ses reins et le balancement de ses fesses. Ou plutôt sur le deuxième des deux.
Le sourire niait lui disparu bien vite du visage quand il se rendit compte qu'elle était un peu loin, et il pressa le pas pour la rattraper. Il resta cependant derrière, vu l'effet intérieur produit par la vue arrière, autant s'en tenir là. Ah non, l'effet était extérieur aussi, enfaite.
Dur. Et dans tout les sens du termes.

Impossible de se ressaisir, même si c'était relativement bizarre qu'une demoiselle aussi jolie traîne dans ce genre de quartiers. Mais c'était évident: c'était pour que les héros comme lui ai du travail.

Il ne restait plus qu'à voir où elle l'emmenais; il resta cependant derrière, à quelques mettre. Un peu courbé sur lui même afin de se cacher. Il essayait de ne pas la regarder, mais son parfum naturel lui emplissait la tête et n'empêchait rien:

"Aaah, quel bonheur d'être un loup... Hein? Mais non!"