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 Nao Lyn Sha

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MessageSujet: Nao Lyn Sha   Nao Lyn Sha I_icon_minitimeLun 20 Sep - 14:59

Informations générales :



Nom : Lyn Sha
Prénom : Nao
Âge : 21 (Pour d’avantage de simplicité, on considérera l’âge en année Beorcs)
Race : laguz
Peuple : félin
Classe : Lion bleu
Pays d'origine : Gallia





Description du Personnage :




Caractère :


Préjugé, ambition, rancœur n’ont plus de sens pour Nao.

Désormais, elle considère que l’existence est décidément bien trop précieuse pour être gâchée par les pleurs et les regrets. La jeune lionne dévore la vie à plein crocs. Elle a soif d’aventure, de découvertes qui lui permettront peut-être de se reconstruire. Après avoir été enchainée pendant des années, elle retrouve une forme de liberté dans l’immensité du monde qui ne cesse de l’étonner et de l’enthousiasmer. Il y a tant de chose à découvrir, à vivre, pourquoi se préoccuper de choses aussi triviales que le pouvoir et les frontières ?

D’ailleurs, l’autre race, les Beorcs… que sont t’ils,… non, qui sont-ils vraiment ? Elle n’a de cesse de se poser les mêmes questions à leur égard. Ayant voulu tout effacer de l’enseignement reçu pendant son enfance, Nao cherche à former sa propre opinion, hors des aprioris et des discours corrompu. Naïveté et passion ont remplacés colère et haine.

Il était vital pour Nao d’oublier et de se redécouvrir un centre d’intérêt, se recréer un esprit neuf. Elle avait été profondément déçue par son propre peuple.

La fierté d’être lionne est très marquée chez elle. Ils sont tellement plus puissants, plus nobles que les autres félins ; magnifiques. Où l’étaient… Maintenant, que Skrimir est au pouvoir, leur prestance disparait. Nao considère que la décadence les a rattrapés ; qu’ils perdent années après années pouvoir et grandeur. Mais est-ce vraiment objectif ?

Qu’ils tombent seuls de leur piédestal ! Elle, vivra avec honneur, fidèle à ses principes.

Paradoxalement, Nao utilise sa forme animale le moins possible. La cause de ce blocage ? Peut-être que cet aspect illustre le fossé qui la sépare des Beorcs et la rapproche de sa race. Ou, la bestialité prenant le dessus, elle ne parvient pas à maintenir les remparts qu’elle érige sous forme humaine. Perd-elle alors pied sous l’afflux de souffrance ?

Pour échapper autant que possible à la transformation, la lionne a développé une vision optimiste de la vie. Suivant son instinct animal, elle vit au jour le jour, prend les événements comme ils viennent, évitant de trop tergiverser. Elle reste insouciante, vive et crédule, bannissant colère et ressentiment.


Son plat favori est les Yakitori, accompagnés d’un bon sake, bien sur.

Elle tient à son Wakisashi (http://fr.wikipedia.org/wiki/Wakizashi) d’avantage qu’à la prunelle de ses yeux.


Physique :


Nao est grande… pour les Beorcs. Toutefois, elle est considérée comme petite parmi son peuple, surtout pour une lionne. Ayant toujours pratiqué des exercices physiques, elle est plutôt musclée, très rapide, mais sa souplesse est loin d’équivaloir à celle des chats. Ses cheveux bleus entourent un visage plutôt rond, où percent de grands yeux dorés. Des taches de rousseurs parsèment ses hautes pommettes. Lorsqu’elle souri ses crocs pointent sur des lèvres pleines.

Ne prêtant pas grande attention à sa tenue vestimentaire, elle se contente le plus souvent d’une tunique en soie bleue à manches courtes. Un pantalon bouffant noir, serré aux chevilles et à la taille par une bande de tissu, masque ses longues jambes. Nao porte des ballerines, une chaine en argent au pied droit, un bracelet simple du même métal au bras gauche. Ses avant-bras sont recouverts de mitaines montantes, maintenues par des lanières. Son cou est enveloppé d’une écharpe blanche.

Lorsqu’elle cherche à passer inaperçue, elle porte un long manteau noir bien cintré, avec le col relevé. Nao utilise également son écharpe comme sorte de turban, masquant ainsi ses oreilles joliment ornées de duvet bleu et blanc. Elle reste persuadée de la réussite de son camouflage ; mais… Est-ce vraiment efficace…. ?

La forme animale de Nao Lyn begin_of_the_skype_highlighting end_of_the_skype_highlighting begin_of_the_skype_highlighting end_of_the_skype_highlighting begin_of_the_skype_highlighting end_of_the_skype_highlighting Sha… très peu sont ceux qui l’ont vu et encore moins nombreux ceux qui sont restés suffisamment longtemps dans le monde des vivants pour en parler. Néanmoins, il est possible de s’en faire une idée, quoique approchante seulement de la réalité. Imaginez un fauve gigantesque, deux fois plus grand qu’un tigre transformé. Un pelage bleu-nuit luisant sous la lumière recouvre des muscles gonflés d’une puissance contenue. Une crinière fournie arborant un camaïeu de bleu, entoure une tête majestueuse. Plus une once d’humanité ne se reflète dans un regard de feu, jaune éclatant, brillant d’une joie sauvage. Des crocs longs comme des dagues, d’une blancheur morbide occupent des mâchoires d’une force phénoménale. Des griffes acérées, aussi noires que l’ébène n’attendent que de la chaire à déchirer. Une longue queue se balance au rythme de ses foulées souples et silencieuses. On dit même que son rugissement suffirait à ébranler les murs d’une forteresse. Enfin, tout cela n’est que rumeurs n’est ce pas ?

Objet auquel elle tient particulièrement, son Wakisashi est fixé à une boucle de sa ceinture. C’est une belle arme, élégante et fatale dans des mains habiles. Mais Nao ne s’est jamais entrainée aux armes blanches. Il possède un fourreau laqué noir, sa garde entrelacée de fils d’or surmonte une lame brillante et acérée comme le serment qu’il incarne.

D’ailleurs, voulez- vous connaitre son histoire désormais ?


Histoire :


Les cris du nouveau-né retentissaient dans toute la demeure. L’agitation était omniprésente dans la chambre de la maitresse de maison. Elle venait de donner la vie. Autour du lit, la tension était palpable. Personne ne voulait annoncer la terrible nouvelle. Finalement, une vieille tigresse aux cheveux déjà blanchis par les années pris la parole, difficilement:

« Madame, c’est une fille »


Le silence était retentissant. Les félins présents purent voir le visage de leur maitresse déjà creusé par l’accouchement difficile, se friper d’amertume et de colère.

« Non, ce n’est pas possible ! Un mâle, c’est un mâle ! Si ce n’en est pas un… alors je n’en veux pas ! »

La mère tendit les doigts vers le lionceau comme si elle tentait de l’étrangler. Les tigresses accoucheuses se dépêchèrent d’emporter le petit ballot de tissu qui rugissait à plein poumons, déjà abandonné.

Nao Lyn Sha, se fut le nom donné au bébé. La troisième et dernière fille de la famille Lyn Sha, branche de bonne noblesse cousine du souverain de Gallia, le roi Caineghis. Il y avait peu de natalité chez les lions. Donner naissance à trois petits était une chance rare et tous les espoirs d’avoir un héritier mâle s’étaient reporté sur le dernier bébé. Pour une grande déception ; cette petite maigrichonne n’arborait même pas la belle fourrure rouge de sa mère provenant de la haute aristocratie. L’héritage de la lignée serait dilapidé par les gendres, son pouvoir politique s’en trouverait amoindri. La mère ne pouvait supporter la vue de la petite qui lui rappelait le poids de son échec. Le bébé fut placé sous la tutelle de nourrices acariâtres, et tout le monde chercha à oublier la cause du désespoir de leur maitresse. Les deux sœurs de Nao continuèrent à recevoir amour et attentions, tandis que la dernière fut laissée dans l’ombre. Elle fût cloitrée dans une chambre noire au plus profond du manoir familial.

Les six premières années de sa vie se déroulèrent dans ces conditions extrêmes. Isolée, elle était ignorée de tous. Personne ne s’adressait jamais à elle, personne ne la regardait. On déposait des plats froids dans sa chambre pendant qu’elle dormait. Elle aurait préféré qu’on la tourmente, qu’on la batte, qu’on la remarque. C’était comme si elle n’existait pas. Quoi de plus terrible pour un être vivant que d’être encore plus ignoré qu’un mort?

Mais Nao survécu. Sa nature animale lui conférait un instinct de survie particulièrement développé et une grande robustesse. Elle se débrouillait seule dans la pièce qu’on lui avait attribuée, mangeant tout juste assez pour tenir debout. Ses seules visites consistaient en passages rapides de serviteurs pressés qui l’ignoraient totalement. Et puis, un jour, un lion entra dans la pièce sombre. Il la regarda. Il braqua ses prunelles noires dans les yeux dorés de l’enfant. Pour la première fois, on la voyait. Le lion reparti après avoir scruté chaque recoin de la pièce.

Après cette visite, la vie de Nao s’améliora quelque peu. Des servantes lui furent attribuées et lui donnèrent un minimum d’éducation. Elle apprit que le grand lion noir était en réalité son père. Il revint la voir quelques fois lui apportant souvent des livres traitant de contrées éloignées, d’une race différente, d’exploits, de batailles. Il ne montrait aucun signe d‘affection, mais passait du temps avec elle et cela lui suffisait. Parfois, quand il restait quelques jours, le grand lion lui racontait ses missions. En temps que capitaine d’une des armées du roi, il avait vécu de nombreuses aventures. Il lui parlait du monde immense, hors d’atteinte derrière les murs de sa prison. C’était les moments qu’elle préférait. Entendre la voix profonde de son père lui conter un univers inconnu qui la faisait rêver. Elle pouvait ainsi échapper à la triste réalité.

Les servantes ne se cachant pas pour raconter n’importe quel ragot, la jeune lionne pu rapidement se faire une idée de la raison pour laquelle elle n’avait jamais connu la lumière du soleil. Petit à petit le dégout pour sa mère et tous ceux qui la reniaient grandit.

Son père lui offrit le plus grand bonheur de sa vie lorsqu’il l’emmena à l’extérieur. Elle vit le ciel pour la première fois sans barreau pour le découper; si bleu, si éclatant, infini. Nao resta bouche bé,
la tête en l’air au milieu de la cour. Ne se lassant pas de contempler la vie qui fourmillait autour d’elle, elle passa des heures à faire le tour de la place scrutant les moindres recoins, s’étonnant du plus petit détail.

Mais une surprise plus grande encore l’attendait. Son père lui proposa de prendre la place du fils qu’il n’avait pas eut. Désormais, Nao avait une raison de vivre: Obtenir l’approbation du seul être qui la faisait exister. Elle reçu alors un entrainement sévère aux arts martiaux pour lequel elle se donna cœur et âme. Elle retrouva une santé à toute épreuve et son esprit s’ouvrit à de nouvelles réflexions. Cette situation perdura quelques temps.


« Qui est donc cette enfant là ? Un entrainement physique pour une jeune lionne quelle honte ! Ce doit être la petite d’un petit noble de bas étage n’est ce pas ? »

« Non madame. Excusez nous madame mais c’est votre troisième fille. »

A partir de ce jour, la mère de Nao reprit l’éducation de sa fille. Elle ne supportait pas de la voir entacher la prestance des lionnes dans des tâches masculines, de la trouver si inculte. Nao reçu donc une éducation basée sur les préceptes de la famille de sa mère. Ils habitaient à la frontière de Gallia et avaient toujours été la cible d’attaques plus meurtrières les unes que les autres. Ils portaient une haine féroce aux Béorcs, prônant l’éradication totale.

On lui avait enlevé ce qui la gardait en vie. Cette génitrice lui avait arraché son but. Son père ne venait même plus la voir. Comment le satisfaire ? La colère et l’impuissance la bouleversaient. Elle se mit à détester ce qu’on lui faisait apprendre, comment on le lui faisait apprendre et qui le lui faisait apprendre. Ces derniers temps, le pays était en paix. D’après les commérages, son père traitait avec les Béorcs. Cette race devait avoir une part d’intelligence, pas comme le présentait les inepties écrites dans ces tas de paperasse.

Ne pouvant plus supporter les sarcasmes de ces professeurs et l’indifférence de celle qui lui servait de mère, Nao essaya de s’enfuir, multipliant les fugues. Hors de ces murs, le monde devait être tellement vaste. Son père s’y trouvait. Peut-être pourrait-il la prendre avec lui ? Mais, elle se fit intercepter à chaque fois. Décidant de mettre fin à cette situation qui commençait à s’ébruiter, la mère de Nao préféra la replacer en isolement. La nuit s’abattit une nouvelle fois sur sa vie.

La jeune lionne ne se laissa pas abattre pour autant. Elle devait respecter la promesse faite à son père. N’étant plus sous la coupe de sa mère, elle attendait patiemment le retour du paternel, habituée à ses longues absences. Elle s’entrainait ou rêvassait; pensant à lui, à l’extérieur, aux aventures qu’il devait vivre.


Quelques années plus tard, une de ses vieilles servantes vint la trouver.

« Nao Lyn, monseigneur votre père est décédé; assassiné… il y’a un an. Je n’étais pas sensée vous en informer mais…»

Nao n’entendit pas la fin de la phrase. Elle ne percevait plus rien d’ailleurs. Le monde s’était tu alors que son cœur poussait un hurlement déchirant. Qu’importait par qui son père avait-été tué. Le seul fait inévitable était qu’il avait disparu. Elle était seule. Elle resta immobile plusieurs jours, figée, sans expression. A quoi bon continuer à vivre ? Sa raison d’être s’était volatilisée, en même que le lion qui la lui avait offerte. Cependant l’unique demande qu’elle ait jamais reçue raisonnait dans sa tête. Remplacer son fils. Etre digne de lui, digne de la fierté qu’il portait aux lions, digne de son peuple. Nao pris sur elle de garder une certaine santé physique, de ne pas se laisser dépérir. Mais, son esprit était ailleurs.

Et puis, elle reçu son héritage. Une nouvelle année s’était écoulée, lentement, dans la solitude et le désespoir. Une nuit, la même servante qui lui avait annoncé le décès revint. Elle considéra avec une once de pitié le corps inerte de la jeune lionne, reposant sur son lit, les yeux vitreux. Elle déposa un paquet emballé dans du tissu sale à côté de la main de Nao.

« Nao Lyn votre père a laissé ceci pour vous. C’est votre « Héritage »», chuchota t-elle. Puis elle quitta la pièce à petits pas.

Nao défit doucement les nœuds de l'étoffe, la main tremblante. A l’intérieur, reposait un petit sabre d’une trentaine de centimètre : un Wakisashi. Il n’y avait pas de mot. Rien de plus que cette arme aussi noire que les yeux de son père l’attirant irrémédiablement. Mais Nao compris. Il ne lui en fallait pas plus. Pour la première fois depuis la mort de son espoir elle ouvrit la bouche.

Et elle rugit. La fureur, la tristesse, le désespoir, l’amour, la haine, toutes ces émotions se mélangeaient. Elle n’en pouvait plus elle étouffait, elle mourrait, elle se noyait, se perdait. Son corps se mit à grandir, elle se transforma. Sa conscience disparut, laissant place à un mélange de souffrance et de fureur. Son instinct lui instillait une idée fixe.

« Échappe-toi ! Vit ! Échappe-toi ! Vit ! »

La lionne défonça la porte de sa cage. Elle galopa à travers les couloirs jusqu’à se retrouver dans la cour. On sonna la garde, on se précipita pour l’arrêter. Elle massacra tous ceux qui se mirent en travers de son chemin, laissant derrière elle une trainée de corps ensanglantés. Qu’elle était belle ! La mort même, qui reprenait sa liberté. Elle en avait cure de son peuple, de leurs idées, de leurs guerres. Tout ce qui lui importait désormais était de vivre pour elle. Loin de ses intrigues, de cette haine qu’on lui avait vouée de même qu’à cette autre race. Réduisant la herse en charpie, elle se retrouva hors des murs de la demeure familiale. Le vent lui fouetta le visage, Nao s’arrêta, surprise. Le manoir était perché au dessus d’une falaise tombant à pic, à quelques dizaines de mètres de l’entrée. Le faible éclat des étoiles suffit à lui faire plisser les yeux. La forêt s’étendait à ses pieds, paraissant formée d’une infinité d’ombres dansantes. Elle admira le monde, calmant la douleur qui lui déchirait les entrailles. Nao reprit sa forme humaine, réorganisa sa pensée. Derrière elle, tout était mort. L’odeur du charnier l’insupportait. C’était triste. Une grande peine l’envahit. Combien? Qui avait-elle tué? Contemplant ce qui l’entourait elle trouvait la vie si belle. Pourquoi mourir bêtement comme cela ? Les faibles avaient décidément un triste sort. Elle sortit le Wakisashi de son fourreau et l’éleva afin qu’il reflète les rayons de la lune.

« Je jure de vivre comme je l’entends mon père. Je jure de ne plus plier la tête devant personne. Je jure de découvrir ce que l’on m’a si longtemps empêché d’atteindre. Entend moi mon père ! Je commence ma vie! »

Nao dévala la route sinueuse qui semblait l’inviter, se précipitant vers la mer d’arbres. Dans le premier village qu’elle traversa, elle vola quelques vêtements, une écharpe blanche ainsi que des provisions. Puis elle reprit sa course, poussant son corps au delà de ses limites.



Comment avez-vous connu le forum ? :



Une grenouille m’a gobée tout rond….




Expérience du RP :



niète, nada, none, bah zero quoi.



Code à chercher dans le règlement : Hannnnn Kipik fail XD by Greenpeace (bon on va dire que t'as pigé le principe...)

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